2. Un peu
d'histoire...
• L'île de Wallis fait partie de
l'archipel français de Wallis-etFutuna – Pacifique Sud. Elle est
située à 22.000km de la France.
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Oceania_laea_relief_location_map.jpg
(consultée le 06/12/13)
• Découverte en 1776 par le
navigateur anglais Samuel Wallis.
• Protectorat français en 1887,
sous le règne de Amelia.
• 1961 : Adoption du Statut qui
fait de Wallis un COM
(Collectivité d'Outre-Mer).
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Wallis_%26_Futuna_flag.png
(consultée le 06/12/13)
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3. Une escale hors du temps
• Un festival de couleurs
chatoyantes au quotidien.
• Un équilibre entre un cadre
institutionnel français et les
traditions ancestrales : les fêtes
locales, le fatogia (les devoirs
coutumiers), etc..
Auteur : Ophélie Pelletier.
• L'hiver n'existe pas. La
température minimum reste de
21°C : de quoi faire rêver les
touristes !
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4. Un quotidien paisible
• Wallis n'est pas une destination
touristique. Deux raisons à cela :
la distance, et le prix du voyage.
• Pas de cinéma, ni de théâtre.
Les loisirs principaux sont liés à
la mer, la randonnée, ou la
sieste !
• Son relief plat, l'absence
d'animaux sauvages (serpents,
etc..) en fait un havre de paix.
Auteur : Ophélie Pelletier
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5. La Consolation
• Wallis est donc surnommée
par les premiers navigateurs
« La Consolation ».
• Archipel perdu aux allures
paradisiaques, Wallis offre
surtout une autre façon de voir
la vie.
• Un contact plus « vrai » à la
nature, un regard plus simple
sur les choses.
Auteur : Ophélie Pelletier
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6. La Consolation
• Wallis est donc surnommée
par les premiers navigateurs
« La Consolation ».
• Archipel perdu aux allures
paradisiaques, Wallis offre
surtout une autre façon de voir
la vie.
• Un contact plus « vrai » à la
nature, un regard plus simple
sur les choses.
Auteur : Ophélie Pelletier
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Notes de l'éditeur
Wallis, île du Pacifique surnommée la Consolation par les premiers navigateurs.
Île d'origine volcanique à relief plat, entourée d'un lagon parsemé de 20 petits îlots. Environ 20km de long sur 10km de large. Compte 13.000 habitants, tandis que plus de 20.000 sont expatriés en Nouvelle Calédonie, en Polynésie Française ou en France métropolitaine (principalement).
Île principale de l'archipel français de Wallis-et-Futuna, situé à 22.000km de la métropole : c'est un des « confetti de l'Empire ».
Découverte en 1776 par le navigateur anglais Samuel Wallis, qui lui laissera son nom. Le 1er contact durable se fait en 1837 avec l'arrivée de missionnaires catholiques. Ils acquerront une rapide influence qui aboutira à l'établissement d'un protectorat avec la France en 1887, sous le règne d'Amelia.
Le changement de statut suivant sera effectué en 1961, sous le règne de Tomasi Kulimoetoke, où Wallis et Futuna deviendront un COM. Statut qui tente de rendre compte d'une certaine complexité au niveau administratif : la vie s'organise entre le préfet, représentant de l'État français, le roi et sa chefferie locale, et l'assemblée territoriale, qui tente de faire l'équilibre entre les deux.
Univers haut en couleurs, où la nature n'a pas perdu tous ses droits et rythme la vie des habitants.
On pourrait avoir du mal à croire que nous sommes ici en France, et pourtant ! Vie équilibrée entre le titre français, qui se ressent notamment dans les écoles, où tous les enfants sont bilingues (wallisien / français), et la vie coutumière, essentiellement en wallisien, que l'on appelle aussi le fatogia.
Ici, point d'hiver, les températures ne descendent pas sous 21°C. Chaleur toutefois très humide, avec un taux de précipitations élevé.
Hormis la mer, inutile de chercher des sensations fortes ici. Pas d'animaux sauvages ni de randonnées spectaculaires, la vie se déroule à un rythme tranquille.
De par son relief plat, mais aussi la sécurité procurée par la barrière de corail, Wallis est donc surnommée la Consolation, par symétrie quant à son île sœur Futuna, très montagneuse et encerclé d'un récif frangeant – elle fut surnommée l'Enfant perdu.
Montaigne et Rousseau, commentant le fameux mythe du bon sauvage, ont souvent insisté sur l'ataraxie caractéristique des Tropiques. Bien que le terme soit un peu fort, il faut admettre que l'absence de saisons marquées place l'archipel dans une forme d'immobilité heureuse, où l'on tente le plus possible de vivre l'instant donné, l'instant présent. C'est une autre façon de voir la vie, un autre contact avec l'existence qui est baigné dans l'omniprésence silencieuse de la nature.