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OSEZ LE TALENT 
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« Le monde a besoin 
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SPEED DATING 
Fabien Pinckaers, 
SALON JOBS 2014 EN BRABANT WALLON 
4 500 EMPLOIS À POURVOIR DANS LES SCIENCES DE LA VIE p. 3 
SCIENCES DU VIVANT 
Baxter compte recruter 
massivement 
Le salon Jobs 2014 qui se 
une centaine d’emplois 
déroulera ce mardi 21 octobre à 
l’Axisparc de Louvain-la-Neuve 
mettra l’accent sur les sciences 
à Feluy 
pro-duction 
La société irlandaise Xtratherm va 
du vivant. De quoi y justifier 
d’une capacité de 10 mil-lions 
la présence du géant Baxter, 
qui compte recruter dans les 
en polyuréthane à destination des 
de panneaux d’isolation 
prochains mois plus d’une 
ACTU 
Xtratherm va créer 
marchés belge, luxembourgeois, hol-landais, 
centaine de personnes pour son 
construire à Feluy une unité de allemand et français. L’inves-tissement, 
de l’ordre de 33 millions 
une centaine 
site de MLessines. 
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quelque 1 850 divisions : Pro-ducts 
Quelles sont les raisons de votre 
D’ici la fin de l’année, nous devrions 
Seuls trois hôpitaux 
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Infectiologue, chambre avec sas et labo de haute sécurité : huit hôpitaux 
en disposent en Belgique. Seuls trois sont prêts à accueillir un patient. 
avoir finalisé le ? 
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Qu’est-ce qui justifie ces 
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Le site de Lessines a bénéficié d’in-vestissements 
plu-sieurs 
Quatre salariés belges sur dix vestissements très importants (plu 
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la part de Bel 
Baxter, de sorte que la Bel-gique 
Me-dical 
Le site de Lessines a bénéficié d’investissements de plusieurs dizaines 
de millions d’euros de la part de Baxter. 
dans lequel deux gammes de produits-clés 
et la jus-tifient 
croissance ces recrutements. 
de nos activités qui Quels sont les profils recherchés ? 
Nous nous focalisons essentielle-ment 
pharmaceutique est soumis à des exi-gences 
particulièrement élevées. Nous 
recrutons dès lors des bacheliers, des 
titulaires de master et des ingénieurs 
dans le domaine de la chimie, de la 
biochimie ou autres sciences liées à 
notre métier, mais aussi des profils 
techniques comme des électroméca-niciens, 
techni-ciens 
des de production. 
automaticiens, des Les jeunes diplômés reçoivent-ils 
leur chance ou privilégiez-vous 
des profils expérimentés ? 
Nous avons la chance de recru-ter 
massivement et rapidement, en 
essayant de construire un « mix » 
de compétences émanant à la fois 
de juniors et de professionnels ex-périmentés. 
qu’il s’agit d’un véritable défi : il 
Je ne vous cache pas 
ne suffit pas en effet d’attirer et de 
recruter, mais aussi de veiller à la 
bonne intégration de ces dizaines de 
nouveaux collaborateurs. 
Le site de Lessines est 
relativement excentré, l’université 
la plus proche étant celle de Gand. 
Est-ce un inconvénient ? 
À l’échelle de l’Europe ou du pays, 
cet inconvénient est très, très relatif. 
Mais il est vrai que nous ne sommes 
pas situés au coeur d’un bassin aussi 
porteur que celui du Brabant wallon, 
ce qui nous oblige à venir y rencon-trer 
les candidats. Mais avouons tout 
de même qu’il est plus facile de recru-ter 
quand on s’appelle Baxter et qu’on 
bénéficie de sa notoriété et de son at-tractivité. 
Vous recrutez dans le même 
vivier que d’autres géants de la 
biopharmacie eux aussi très actifs 
sur le territoire wallon. N’êtes-vous 
pas, dès lors, confrontés 
à une pénurie de certaines 
compétences ? 
Pour certains profils, le marché est 
effectivement très tendu, y compris 
par exemple quand on recherche 
des opérateurs, pour la formation 
©PHOTO DR 
desquels nous collaborons d’ailleurs 
avec le Cefochim à Seneffe. Parfois, 
on peut même évoquer une véritable 
pénurie : cela fait six mois que nous 
recherchons un automaticien ! Il 
faut donc plus que jamais marteler 
ce message : les études techniques 
mènent bel et bien à l’emploi... 
:: Benoît July 
pour 93 % d’entre eux, mais aussi 
 
de déficits immunitaires, entre autres. 
ment sur des compétences liées à la 
production, sachant que le secteur 
PARTICIPEZ GRATUITEMENT 
Vous êtes demandeur d’emploi ou vous venez de terminer votre doctorat ? 
Vous recherchez un emploi dans les Sciences du Vivant ? 
Voir en page 5 
18.10.14 
SAMEDI ET DIMANCHE 18 et 19 octobre 2014 / Edition Namur/Luxembourg / Quotidien / No 243 / 2,00 € (G.-D. L. : 2,10 €) / 02 225 55 55 
L’accord 
gouvernemental 
est « un bon 
départ » 
pour la FEB 
-20%de mi-saison 
* -30% à -60% par rapport au prix d’origine conseillé. 
Pas besoin. 
77 
 8.500 
DATUM IN DECEMBER NAAR KEUZE 
SUPPLÉMENT 
GRATUIT 
DU JOURNAL 
a besoin de pionniers » 4 500 EMPLOIS DANS LES SCIENCES DE LA VIE 
6/12 
13/12 20/12 27/12 20/12 
1 
SALON JOBS 2014 EN BRABANT WALLON 4 500 EMPLOIS À POURVOIR DANS LES SCIENCES DE LA VIE p. 3 
SCIENCES DU VIVANT 
Baxter compte recruter 
massivement 
Le salon Jobs 2014 qui se 
déroulera ce mardi 21 octobre à 
l’Axisparc de Louvain-la-Neuve 
mettra l’accent sur les sciences 
du vivant. De quoi y justifier 
la présence du géant Baxter, 
qui compte recruter dans les 
prochains mois plus d’une 
centaine de personnes pour son 
site de Lessines. 
Michaël Dubois est le direc-teur 
des ressources hu-maines 
du site de Baxter 
à Lessines, qui emploie 
quelque 1 850 personnes dans trois 
divisions : BioScience et Medical Pro-ducts 
dédiées à la production, en sus 
d’un centre de distribution. 
Quelles sont les raisons de votre 
présence au Salon Jobs 2014 ? 
D’ici la fin de l’année, nous devrions 
avoir finalisé le recrutement d’une 
centaine de collaborateurs et nous 
allons vraisemblablement en recru-ter 
le même nombre l’an prochain. 
Nous sommes donc très actifs sur le 
marché de l’emploi et, vu les profils 
qualifiés que nous recherchons en 
priorité, le bassin du Brabant wallon 
nous semble très porteur. Il est tiré 
vers le haut par la présence de l’UCL, 
notamment. 
Qu’est-ce qui justifie ces 
recrutements ? 
Le site de Lessines a bénéficié d’in-vestissements 
très importants (plu-sieurs 
dizaines de millions d’euros) de 
la part de Baxter, de sorte que la Bel-gique 
est aujourd’hui avec Singapour 
le seul pays en dehors des États-Unis 
dans lequel deux gammes de produits-clés 
sont produites. La division Me-dical 
Products est spécialisée dans la 
production de poches de perfusion et 
de solutions de nutrition, notamment. 
Notre division BioScience est une 
plateforme mondiale de préparation et 
de purification de concentrés d’immu-noglobulines 
destinées au traitement 
et la croissance de nos activités qui jus-tifient 
de déficits immunitaires, entre autres. 
Ce sont donc ces investissements 
ces recrutements. 
Quels sont les profils recherchés ? 
Nous nous focalisons essentielle-ment 
techniques comme des électroméca-niciens, 
techni-ciens 
automaticiens, des des production. 
de Les jeunes diplômés reçoivent-ils 
leur chance ou privilégiez-vous 
des profils expérimentés ? 
Nous avons la chance de recru-ter 
massivement et rapidement, en 
essayant de construire un « mix » 
de compétences émanant à la fois 
de juniors et de professionnels ex-périmentés. 
Je ne vous cache pas 
qu’il s’agit d’un véritable défi : il 
ne suffit pas en effet d’attirer et de 
recruter, mais aussi de veiller à la 
bonne intégration de ces dizaines de 
nouveaux collaborateurs. 
Le site de Lessines est 
relativement excentré, l’université 
la plus proche étant celle de Gand. 
Est-ce un inconvénient ? 
À l’échelle de l’Europe ou du pays, 
cet inconvénient est très, très relatif. 
Mais il est vrai que nous ne sommes 
pas situés au coeur d’un bassin aussi 
porteur que celui du Brabant wallon, 
ce qui nous oblige à venir y rencon-trer 
les candidats. Mais avouons tout 
de même qu’il est plus facile de recru-ter 
quand on s’appelle Baxter et qu’on 
bénéficie de sa notoriété et de son at-tractivité. 
Vous recrutez dans le même 
vivier que d’autres géants de la 
biopharmacie eux aussi très actifs 
sur le territoire wallon. N’êtes-vous 
à une pénurie de certaines 
compétences ? 
Pour certains profils, le marché est 
effectivement très tendu, y compris 
par exemple quand on recherche 
des opérateurs, pour la formation 
desquels nous collaborons d’ailleurs 
pharmaceutique est soumis à des exi-gences 
sur des compétences liées à la 
production, sachant que le secteur 
particulièrement élevées. Nous 
pas, dès lors, confrontés 
avec le Cefochim à Seneffe. Parfois, 
on peut même évoquer une véritable 
pénurie : cela fait six mois que nous 
recherchons un automaticien ! Il 
faut donc plus que jamais marteler 
ce message : les études techniques 
mènent bel et bien à l’emploi... 
recrutons dès lors des bacheliers, des 
titulaires de master et des ingénieurs 
dans le domaine de la chimie, de la 
biochimie ou autres sciences liées à 
notre métier, mais aussi des profils 
:: Benoît July 
PARTICIPEZ GRATUITEMENT 
À NOTRE JOB CORNER! 
Vous êtes demandeur d’emploi ou vous venez de terminer votre doctorat ? 
Vous recherchez un emploi dans les Sciences du Vivant ? 
Voir en page 5 
ACTU 
Xtratherm va créer 
une centaine d’emplois 
à Feluy 
La société irlandaise Xtratherm va 
construire à Feluy une unité de pro-duction 
d’une capacité de 10 mil-lions 
de m2 de panneaux d’isolation 
en polyuréthane à destination des 
marchés belge, luxembourgeois, hol-landais, 
allemand et français. L’inves-tissement, 
de l’ordre de 33 millions 
d’euros, devrait créer une centaine 
d’emplois. Il s’agit d’une des plus belles 
réussites wallonnes de ces dernières an-nées 
en termes d’investissements étran-gers, 
se réjouit Pascale Delcominette, 
la nouvelle administratrice générale 
de l’Awex. Les premiers contacts 
noués avec cet investisseur re-montent 
à 2011 et ont impliqué divers 
acteurs, en sus de l’Awex, comme la 
SRIW et l’intercommunale Idea. 
LinkedIn en tête 
des médias sociaux 
au bureau 
Quatre salariés belges sur dix dé-clarent 
utiliser les médias sociaux 
dans le cadre de leur travail, selon 
un sondage mené par Kluwer For-mations 
auprès 3 312 professionnels. 
Pour quelles applications ? Princi-palement 
à des fins de networking, 
pour 93 % d’entre eux, mais aussi 
pour recueillir des informations et res-ter 
au courant des nouveautés (80 %). 
Sur le plan du recrutement, les résul-tats 
sont mitigés : 47 % des profes-sionnels 
utilisent les médias sociaux 
pour attirer de nouveaux collabo-rateurs, 
mais 36 % des spécialistes 
des RH déclarent ne pas les utiliser. 
Pour toutes ces activités, la préférence 
va à LinkedIn (83 % l’utilisent pour 
le travail). Twitter est loin derrière : 
à peine 31 % des sondés y recourent. 
Les réseaux sociaux internes aux 
entreprises, comme Yammer ou Chat-ter, 
ne sont utilisés que par 28 % des 
employés, précise-t-on chez Kluwer 
Formations. 
18.10.14 
OSEZ LE TALENT 
OUT OF THE BOX 
« Le monde a besoin 
de pionniers » 
p. 4 
©PHOTO DR 
Le site de Lessines a bénéficié d’investissements de plusieurs dizaines 
de millions d’euros de la part de Baxter. 
SPEED DATING 
Fabien Pinckaers, 
CEO d’Odoo 
p. 2 
direc 
à Lessines, qui emploie 
1850 personnes dans trois 
divisions: BioScience et Medical Pro 
ducts dédiées à la production, en sus 
d’un centre de distribution. 
présence au Salon Jobs 2014 centaine de collaborateurs et nous 
allons vraisemblablement en recru 
ter le même nombre l’an prochain. 
Nous sommes donc très actifs sur le 
marché de l’emploi et, vu les profils 
qualifiés que nous recherchons en 
priorité, le bassin du Brabant wallon 
nous semble très porteur. Il est tiré 
vers le haut par la présence de l’UCL, 
notamment. 
recrutements ? 
d’in 
gique est aujourd’hui avec le seul pays en dehors des États-Unis 
Singapour 
sont produites. La division Me 
dical Products est spécialisée dans la 
production de poches de perfusion et 
de solutions de nutrition, notamment. 
Notre division BioScience est une 
plateforme mondiale de préparation et 
de purification de concentrés d’immu-noglobulines 
destinées au traitement 
Ce sont donc ces investissements 
essentielle 
À NOTRE JOB CORNER! 
de m2 d’euros, devrait créer d’emplois. Il s’agit d’une des plus belles 
réussites wallonnes de ces dernières an-nées 
en termes d’investissements étran-gers, 
se réjouit Pascale Delcominette, 
la nouvelle administratrice générale 
de l’Awex. Les premiers contacts 
noués avec cet investisseur re-montent 
à 2011 et ont impliqué divers 
acteurs, en sus de l’Awex, comme la 
SRIW et l’intercommunale Idea. 
au bureau 
dé-clarent 
utiliser les médias sociaux 
dans le cadre de leur travail, selon 
un sondage mené par Kluwer For-mations 
auprès 3 312 professionnels. 
Pour quelles applications ? Princi-palement 
à des fins de networking, 
pour recueillir des informations et res-ter 
au courant des nouveautés (80 %). 
Sur le plan du recrutement, les résul-tats 
sont mitigés : 47 % des profes-sionnels 
utilisent les médias sociaux 
pour attirer de nouveaux collabo-rateurs, 
mais 36 % des spécialistes 
des RH déclarent ne pas les utiliser. 
Pour toutes ces activités, la préférence 
va à LinkedIn (83 % l’utilisent pour 
le travail). Twitter est loin derrière : 
à peine 31 % des sondés y recourent. 
Les réseaux sociaux internes aux 
entreprises, comme Yammer ou Chat-ter, 
ne sont utilisés que par 28 % des 
employés, précise-t-on chez Kluwer 
Formations. 
1 
5 413635 004681 
4 2 
LES LIVRES 
A la recherche 
de la littérature 
typiquement 
belge 
P. 33 À 35 
ANDERLECHT 
Praet : « Ma vie 
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Bertrand Piccard : 
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survivra toujours 
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P. 27 À 29 
FÉDÉRAL 
Francken, 
la polémique 
qui n’en finit 
pas P. 4  5 
EXCLU 
MATALI 
CRASSET 
Samedi 18 octobre 2014 #339 Le magazine lifestyle du Soir 
Col ector design 
TÉLÉVISION  LOTERIE 40 À 42 
DÉTENTE 43 
NÉCROLOGIE 51 
I l n’y a pas de honte à avoir peur. 
Nul doute qu’une maladie 
mortelle transmise par un virus 
invisible à l’oeil et contre laquelle 
n’existent aucun médicament ni 
aucun vaccin efficace ne nous 
inspire, à un moment ou l’autre, 
des questions et un vertige. 
Mais on peut avoir honte de n’être 
ému qu’aujourd’hui. Parce que 
des milliers d’humains, de 
vieillards, d’enfants, de pères et 
de mères sont déjà morts à six 
heures de vol de chez nous. Sans 
toucher grand monde. Parce qu’ils 
sont loin. Parce qu’ils ne nous 
ressemblent pas. Honte sur nous ! 
Des centaines – bientôt des mil-liers 
– de soignants, par devoir, 
conviction et humanité, ont pris le 
risque d’aller se battre dans la 
gueule ouverte du monstre, là où 
le virus tue 70 % et parfois 90% 
des patients atteints. Depuis des 
semaines, ils appellent au se-cours, 
disent qu’ils ont besoin de 
davantage de lits, de gants, de 
désinfectant. Les réactions n’ont 
été que molles et tardives, tou-jours 
avec deux temps de retard, 
tandis que le virus prospérait. 
Aujourd’hui que nous entendons 
le son du canon, même très faible, 
nous nous réveillons, nous nous 
inquiétons, nous interrogeons les 
autorités sur ce qui pourrait nous 
toucher. Où étions-nous en mai, 
quand les morts tombaient déjà 
par centaines ? Aux élections. Où 
étions-nous en août, quand les 
directives étaient établies pour 
mieux soigner d’éventuels pa-tients 
en Belgique ? En vacances. 
Ou plutôt en vacance, entre deux 
gouvernements, entre deux 
époques, sans leadership. 
Certes, l’indifférence n’est pas 
une faute politique. L’égoïsme 
non plus. Mais comme notre 
inquiétude, d’ailleurs largement 
injustifiée, contraste cruellement 
avec ce que nous laissons com-mettre 
là-bas ! Même si nous 
réagissons maintenant en soute-nant 
intensivement l’aide appor-tée 
sur place, ce sera avec retard 
et après un long silence. 
Des fautes dont nous sommes 
coupables moralement. 
Les scientifiques démontrent 
clairement que contrôler à l’arri-vée 
des passagers correctement 
dépistés au départ ne permettra 
de détecter aucun autre patient 
infecté. Que les seules mesures 
aptes à réduire le risque d’une 
infection sur notre sol sont l’infor-mation 
correcte et complète de 
ceux qui reviennent de ces 
contrées afin qu’ils appellent la 
bonne personne à l’aide s’ils 
ressentent des symptômes. 
Des mesures de dépistage à 
l’arrivée sont aujourd’hui instal-lées 
ici et là pour gérer l’inquié-tude 
et hypnotiser l’opinion pu-blique, 
mais ne feront pas reculer 
le risque d’un iota. Par contre, 
elles engloutiront des moyens qui 
manquent cruellement ailleurs. 
Sachons résister au vertige ! 
L'ÉDITO 
FRÉDÉRIC SOUMOIS 
EBOLA : UN RETARD 
ET UN SILENCE 
COUPABLES 
Le 17 octobre restera comme un 
jour charnière en Belgique pour 
la lutte contre Ebola : le pays se 
dote d’une « madame Ebola ». C’est 
Erika Vlieghe, une spécialiste du très 
réputé Institut de médecine tropicale à 
Anvers. C’est elle qui pilotera la 
réponse médicale mais aussi les flux 
d’infos vers les médecins et le public. 
Ce vendredi, Erika Vlieghe s’est rendue 
à Zaventem pour écouter les craintes 
du personnel de l’aéroport. 
On annonce aussi que dès la semaine 
prochaine, les échantillons de sang de 
patients suspects pourront être traités 
en Belgique et non plus envoyés en Al-lemagne, 
qui était jusqu’ici la seule 
apte à les analyser en toute sécurité. 
Il était temps, alors que, après plu-sieurs 
fausses alertes, un début de psy-chose 
rôde autour de la maladie. Et 
que le flou règne sur de nombreuses 
questions : ainsi, seuls trois des huit 
hôpitaux dits « tertiaires » que l’on di-sait 
prêts à identifier, voire traiter, un 
patient atteint d’Ebola, auraient mar-qué 
leur accord pour recevoir un vrai 
cas. 
Les autres hôpitaux, pourtant équi-pés 
d’un infectiologue de référence, de 
chambres avec sas et d’un labo de 
haute sécurité L-3 auraient décliné 
pour l’instant, par manque de moyens 
ou de formation du personnel. Seuls 
les hôpitaux universitaires de Louvain 
(KUL) et d’Anvers, ainsi que l’hôpital 
Saint-Pierre à Bruxelles sont effective-ment 
prêts. Il est vrai qu’ils offrent des 
expertises particulières pour cela. 
Mais les autres ne devraient-ils pas 
clairement confirmer qu’ils sont aussi 
prêts à faire face, le cas échéant ? Et 
cela même si cette éventualité reste 
« très faible », puisque les contrôles 
avant l’embarquement des trois pays à 
haut risque, Guinée, Liberia et Sierra 
Leone, ont jusqu’ici endigué les 
risques. Et que contrôler les mêmes 
passagers sans symptômes six heures 
plus tard ne devrait permettre de déce-ler 
aucun patient infecté. 
En tout cas, il est clair que c’est le 
flou qui règne. « Et le flou, sur ce genre 
de question, ce n’est jamais bon », 
tranche un observateur avisé. Vendredi 
soir, un sondage disait que 8 médecins 
sur 10 se disaient « mal informés sur la 
maladie ». ■ 
P. 3 NOTRE DOSSIER 
Face aux appels au secours, 
les réactions n’ont été que 
molles et tardives, toujours 
avec deux temps de retard 
La FEB se dit satisfaite des me-sures 
prises par le gouvernement 
Michel en faveur des entreprises. 
Tout en annonçant qu’elle fera dans 
deux ans le bilan de ces mesures pour 
juger de leur impact réel sur le handicap 
salarial. Michèle Sioen, présidente de la 
Fédération des entreprises de Belgique 
(FEB), et Pieter Timmermans, son ad-ministrateur 
délégué, se félicitent du 
« pari de l’entreprise » posé par le gou-vernement, 
qu’ils qualifient de « bon dé-part 
». Mais tempèrent leur enthou-siasme 
lorsqu’ils soulignent que ces me-sures 
« portent les germes de réformes 
structurelles indispensables pour les en-treprises 
». Car si un saut d’index « ne 
suffira pas », désormais « on ne stigma-tise 
plus l’entreprise ». ■ 
P. 6 NOTRE ENTRETIEN 
OSEZ LE TALENT 
VOTRE ARGENT 
La véritable histoire 
du photovoltaïque 
wallon 
P. 22  23 
TÉMOIGNAGES 
Avec les Kurdes 
qui résistent 
à Kobané 
P. 12  30 
VOTRE ARGENT 
Ouvert aussi le 1er novembre 
10h à 19h 
MaasmechelenVillage.com 
Du 17/10 au 26/10/2014. Marques participantes sur notre site internet. © Maasmechelen Village 2014 10/14 
Regardez vite en p. XX 
 
NA 
OSEZ LE TALENT 
N° 33 I 18.10.14 
SPEED DATING 
Fabien 
Pinckaers, 
CEO D’ODOO 
Olivier 
Legrain, 
CEO D’IBA 
L'INDUSTRIE DE LA PHARMA ET DE LA CHIMIE VA RECRUTER 
MASSIVEMENT EN WALLONIE : 4 500 POSTES À POURVOIR 
DANS LES DIX ANS À VENIR. UNE CENTAINE DE FONCTIONS 
SONT OUVERTES DÈS MAINTENANT CHEZ BAXTER À LESSINES. 
Recrutement 
Focus sur le salon Jobs 2014 
à Louvain-la-Neuve 
Enquête 
Un salarié sur quatre cherche 
un nouvel emploi, selon Acerta 
Out of the Box 
Bertrand Piccard : « Le monde 
REFMAG COVER 180914.indd 1 15/10/2014 17:44 
OSEZ LE TALENT 
N° 33 I 18.10.14 
SPEED DATING 
Fabien 
Pinckaers, 
CEO D’ODOO 
Olivier 
Legrain, 
CEO D’IBA 
SUPPLÉMENT 
GRATUIT 
DU JOURNAL 
L'INDUSTRIE DE LA PHARMA ET DE LA CHIMIE VA RECRUTER 
MASSIVEMENT EN WALLONIE : 4 500 POSTES À POURVOIR 
DANS LES DIX ANS À VENIR. UNE CENTAINE DE FONCTIONS 
SONT OUVERTES DÈS MAINTENANT CHEZ BAXTER À LESSINES. 
Recrutement 
Focus sur le salon Jobs 2014 
à Louvain-la-Neuve 
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Un salarié sur quatre cherche 
un nouvel emploi, selon Acerta 
Out of the Box 
Bertrand Piccard : « Le monde 
a besoin de pionniers » 4 500 EMPLOISDANS LES SCIENCES DE LA VIE 
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De quoi y justifier d’une capacité de 10 mil-lions la présence du géant Baxter, qui compte recruter dans les en polyuréthane à destination des de panneaux d’isolation prochains mois plus d’une ACTU Xtratherm va créer marchés belge, luxembourgeois, hol-landais, centaine de personnes pour son construire à Feluy une unité de allemand et français. L’inves-tissement, de l’ordre de 33 millions une centaine site de MLessines. ichaël direc-teur teur des Dubois ressources est le hu maines du site de Baxter hu-maines quelque 1 850 divisions : Pro-ducts Quelles sont les raisons de votre D’ici la fin de l’année, nous devrions Seuls trois hôpitaux belges prêts pour Ebola Infectiologue, chambre avec sas et labo de haute sécurité : huit hôpitaux en disposent en Belgique. Seuls trois sont prêts à accueillir un patient. avoir finalisé le ? recru-ter recrutement d’une des médias sociaux Qu’est-ce qui justifie ces LinkedIn en tête Le site de Lessines a bénéficié d’in-vestissements plu-sieurs Quatre salariés belges sur dix vestissements très importants (plu sieurs dizaines de millions d’euros) de la part de Bel Baxter, de sorte que la Bel-gique Me-dical Le site de Lessines a bénéficié d’investissements de plusieurs dizaines de millions d’euros de la part de Baxter. dans lequel deux gammes de produits-clés et la jus-tifient croissance ces recrutements. de nos activités qui Quels sont les profils recherchés ? Nous nous focalisons essentielle-ment pharmaceutique est soumis à des exi-gences particulièrement élevées. Nous recrutons dès lors des bacheliers, des titulaires de master et des ingénieurs dans le domaine de la chimie, de la biochimie ou autres sciences liées à notre métier, mais aussi des profils techniques comme des électroméca-niciens, techni-ciens des de production. automaticiens, des Les jeunes diplômés reçoivent-ils leur chance ou privilégiez-vous des profils expérimentés ? Nous avons la chance de recru-ter massivement et rapidement, en essayant de construire un « mix » de compétences émanant à la fois de juniors et de professionnels ex-périmentés. qu’il s’agit d’un véritable défi : il Je ne vous cache pas ne suffit pas en effet d’attirer et de recruter, mais aussi de veiller à la bonne intégration de ces dizaines de nouveaux collaborateurs. Le site de Lessines est relativement excentré, l’université la plus proche étant celle de Gand. Est-ce un inconvénient ? À l’échelle de l’Europe ou du pays, cet inconvénient est très, très relatif. Mais il est vrai que nous ne sommes pas situés au coeur d’un bassin aussi porteur que celui du Brabant wallon, ce qui nous oblige à venir y rencon-trer les candidats. Mais avouons tout de même qu’il est plus facile de recru-ter quand on s’appelle Baxter et qu’on bénéficie de sa notoriété et de son at-tractivité. Vous recrutez dans le même vivier que d’autres géants de la biopharmacie eux aussi très actifs sur le territoire wallon. N’êtes-vous pas, dès lors, confrontés à une pénurie de certaines compétences ? Pour certains profils, le marché est effectivement très tendu, y compris par exemple quand on recherche des opérateurs, pour la formation ©PHOTO DR desquels nous collaborons d’ailleurs avec le Cefochim à Seneffe. Parfois, on peut même évoquer une véritable pénurie : cela fait six mois que nous recherchons un automaticien ! Il faut donc plus que jamais marteler ce message : les études techniques mènent bel et bien à l’emploi... :: Benoît July pour 93 % d’entre eux, mais aussi de déficits immunitaires, entre autres. ment sur des compétences liées à la production, sachant que le secteur PARTICIPEZ GRATUITEMENT Vous êtes demandeur d’emploi ou vous venez de terminer votre doctorat ? Vous recherchez un emploi dans les Sciences du Vivant ? Voir en page 5 18.10.14 SAMEDI ET DIMANCHE 18 et 19 octobre 2014 / Edition Namur/Luxembourg / Quotidien / No 243 / 2,00 € (G.-D. L. : 2,10 €) / 02 225 55 55 L’accord gouvernemental est « un bon départ » pour la FEB -20%de mi-saison * -30% à -60% par rapport au prix d’origine conseillé. Pas besoin. 77 8.500 DATUM IN DECEMBER NAAR KEUZE SUPPLÉMENT GRATUIT DU JOURNAL a besoin de pionniers » 4 500 EMPLOIS DANS LES SCIENCES DE LA VIE 6/12 13/12 20/12 27/12 20/12 1 SALON JOBS 2014 EN BRABANT WALLON 4 500 EMPLOIS À POURVOIR DANS LES SCIENCES DE LA VIE p. 3 SCIENCES DU VIVANT Baxter compte recruter massivement Le salon Jobs 2014 qui se déroulera ce mardi 21 octobre à l’Axisparc de Louvain-la-Neuve mettra l’accent sur les sciences du vivant. De quoi y justifier la présence du géant Baxter, qui compte recruter dans les prochains mois plus d’une centaine de personnes pour son site de Lessines. Michaël Dubois est le direc-teur des ressources hu-maines du site de Baxter à Lessines, qui emploie quelque 1 850 personnes dans trois divisions : BioScience et Medical Pro-ducts dédiées à la production, en sus d’un centre de distribution. Quelles sont les raisons de votre présence au Salon Jobs 2014 ? D’ici la fin de l’année, nous devrions avoir finalisé le recrutement d’une centaine de collaborateurs et nous allons vraisemblablement en recru-ter le même nombre l’an prochain. Nous sommes donc très actifs sur le marché de l’emploi et, vu les profils qualifiés que nous recherchons en priorité, le bassin du Brabant wallon nous semble très porteur. Il est tiré vers le haut par la présence de l’UCL, notamment. Qu’est-ce qui justifie ces recrutements ? Le site de Lessines a bénéficié d’in-vestissements très importants (plu-sieurs dizaines de millions d’euros) de la part de Baxter, de sorte que la Bel-gique est aujourd’hui avec Singapour le seul pays en dehors des États-Unis dans lequel deux gammes de produits-clés sont produites. La division Me-dical Products est spécialisée dans la production de poches de perfusion et de solutions de nutrition, notamment. Notre division BioScience est une plateforme mondiale de préparation et de purification de concentrés d’immu-noglobulines destinées au traitement et la croissance de nos activités qui jus-tifient de déficits immunitaires, entre autres. Ce sont donc ces investissements ces recrutements. Quels sont les profils recherchés ? Nous nous focalisons essentielle-ment techniques comme des électroméca-niciens, techni-ciens automaticiens, des des production. de Les jeunes diplômés reçoivent-ils leur chance ou privilégiez-vous des profils expérimentés ? Nous avons la chance de recru-ter massivement et rapidement, en essayant de construire un « mix » de compétences émanant à la fois de juniors et de professionnels ex-périmentés. Je ne vous cache pas qu’il s’agit d’un véritable défi : il ne suffit pas en effet d’attirer et de recruter, mais aussi de veiller à la bonne intégration de ces dizaines de nouveaux collaborateurs. Le site de Lessines est relativement excentré, l’université la plus proche étant celle de Gand. Est-ce un inconvénient ? À l’échelle de l’Europe ou du pays, cet inconvénient est très, très relatif. Mais il est vrai que nous ne sommes pas situés au coeur d’un bassin aussi porteur que celui du Brabant wallon, ce qui nous oblige à venir y rencon-trer les candidats. Mais avouons tout de même qu’il est plus facile de recru-ter quand on s’appelle Baxter et qu’on bénéficie de sa notoriété et de son at-tractivité. Vous recrutez dans le même vivier que d’autres géants de la biopharmacie eux aussi très actifs sur le territoire wallon. N’êtes-vous à une pénurie de certaines compétences ? Pour certains profils, le marché est effectivement très tendu, y compris par exemple quand on recherche des opérateurs, pour la formation desquels nous collaborons d’ailleurs pharmaceutique est soumis à des exi-gences sur des compétences liées à la production, sachant que le secteur particulièrement élevées. Nous pas, dès lors, confrontés avec le Cefochim à Seneffe. Parfois, on peut même évoquer une véritable pénurie : cela fait six mois que nous recherchons un automaticien ! Il faut donc plus que jamais marteler ce message : les études techniques mènent bel et bien à l’emploi... recrutons dès lors des bacheliers, des titulaires de master et des ingénieurs dans le domaine de la chimie, de la biochimie ou autres sciences liées à notre métier, mais aussi des profils :: Benoît July PARTICIPEZ GRATUITEMENT À NOTRE JOB CORNER! Vous êtes demandeur d’emploi ou vous venez de terminer votre doctorat ? Vous recherchez un emploi dans les Sciences du Vivant ? Voir en page 5 ACTU Xtratherm va créer une centaine d’emplois à Feluy La société irlandaise Xtratherm va construire à Feluy une unité de pro-duction d’une capacité de 10 mil-lions de m2 de panneaux d’isolation en polyuréthane à destination des marchés belge, luxembourgeois, hol-landais, allemand et français. L’inves-tissement, de l’ordre de 33 millions d’euros, devrait créer une centaine d’emplois. Il s’agit d’une des plus belles réussites wallonnes de ces dernières an-nées en termes d’investissements étran-gers, se réjouit Pascale Delcominette, la nouvelle administratrice générale de l’Awex. Les premiers contacts noués avec cet investisseur re-montent à 2011 et ont impliqué divers acteurs, en sus de l’Awex, comme la SRIW et l’intercommunale Idea. LinkedIn en tête des médias sociaux au bureau Quatre salariés belges sur dix dé-clarent utiliser les médias sociaux dans le cadre de leur travail, selon un sondage mené par Kluwer For-mations auprès 3 312 professionnels. Pour quelles applications ? Princi-palement à des fins de networking, pour 93 % d’entre eux, mais aussi pour recueillir des informations et res-ter au courant des nouveautés (80 %). Sur le plan du recrutement, les résul-tats sont mitigés : 47 % des profes-sionnels utilisent les médias sociaux pour attirer de nouveaux collabo-rateurs, mais 36 % des spécialistes des RH déclarent ne pas les utiliser. Pour toutes ces activités, la préférence va à LinkedIn (83 % l’utilisent pour le travail). Twitter est loin derrière : à peine 31 % des sondés y recourent. Les réseaux sociaux internes aux entreprises, comme Yammer ou Chat-ter, ne sont utilisés que par 28 % des employés, précise-t-on chez Kluwer Formations. 18.10.14 OSEZ LE TALENT OUT OF THE BOX « Le monde a besoin de pionniers » p. 4 ©PHOTO DR Le site de Lessines a bénéficié d’investissements de plusieurs dizaines de millions d’euros de la part de Baxter. SPEED DATING Fabien Pinckaers, CEO d’Odoo p. 2 direc à Lessines, qui emploie 1850 personnes dans trois divisions: BioScience et Medical Pro ducts dédiées à la production, en sus d’un centre de distribution. présence au Salon Jobs 2014 centaine de collaborateurs et nous allons vraisemblablement en recru ter le même nombre l’an prochain. Nous sommes donc très actifs sur le marché de l’emploi et, vu les profils qualifiés que nous recherchons en priorité, le bassin du Brabant wallon nous semble très porteur. Il est tiré vers le haut par la présence de l’UCL, notamment. recrutements ? d’in gique est aujourd’hui avec le seul pays en dehors des États-Unis Singapour sont produites. La division Me dical Products est spécialisée dans la production de poches de perfusion et de solutions de nutrition, notamment. 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Sur le plan du recrutement, les résul-tats sont mitigés : 47 % des profes-sionnels utilisent les médias sociaux pour attirer de nouveaux collabo-rateurs, mais 36 % des spécialistes des RH déclarent ne pas les utiliser. Pour toutes ces activités, la préférence va à LinkedIn (83 % l’utilisent pour le travail). Twitter est loin derrière : à peine 31 % des sondés y recourent. Les réseaux sociaux internes aux entreprises, comme Yammer ou Chat-ter, ne sont utilisés que par 28 % des employés, précise-t-on chez Kluwer Formations. 1 5 413635 004681 4 2 LES LIVRES A la recherche de la littérature typiquement belge P. 33 À 35 ANDERLECHT Praet : « Ma vie ne se limitera jamais au ballon rond » P. 45 RENCONTRE Carla Bruni : « La culture, c’est le pur establishment » P. 32 37 GRAND ENTRETIEN Bertrand Piccard : « La nature survivra toujours à l’homme » P. 27 À 29 FÉDÉRAL Francken, la polémique qui n’en finit pas P. 4 5 EXCLU MATALI CRASSET Samedi 18 octobre 2014 #339 Le magazine lifestyle du Soir Col ector design TÉLÉVISION LOTERIE 40 À 42 DÉTENTE 43 NÉCROLOGIE 51 I l n’y a pas de honte à avoir peur. Nul doute qu’une maladie mortelle transmise par un virus invisible à l’oeil et contre laquelle n’existent aucun médicament ni aucun vaccin efficace ne nous inspire, à un moment ou l’autre, des questions et un vertige. Mais on peut avoir honte de n’être ému qu’aujourd’hui. Parce que des milliers d’humains, de vieillards, d’enfants, de pères et de mères sont déjà morts à six heures de vol de chez nous. Sans toucher grand monde. Parce qu’ils sont loin. Parce qu’ils ne nous ressemblent pas. Honte sur nous ! Des centaines – bientôt des mil-liers – de soignants, par devoir, conviction et humanité, ont pris le risque d’aller se battre dans la gueule ouverte du monstre, là où le virus tue 70 % et parfois 90% des patients atteints. Depuis des semaines, ils appellent au se-cours, disent qu’ils ont besoin de davantage de lits, de gants, de désinfectant. Les réactions n’ont été que molles et tardives, tou-jours avec deux temps de retard, tandis que le virus prospérait. Aujourd’hui que nous entendons le son du canon, même très faible, nous nous réveillons, nous nous inquiétons, nous interrogeons les autorités sur ce qui pourrait nous toucher. Où étions-nous en mai, quand les morts tombaient déjà par centaines ? Aux élections. Où étions-nous en août, quand les directives étaient établies pour mieux soigner d’éventuels pa-tients en Belgique ? En vacances. Ou plutôt en vacance, entre deux gouvernements, entre deux époques, sans leadership. Certes, l’indifférence n’est pas une faute politique. L’égoïsme non plus. Mais comme notre inquiétude, d’ailleurs largement injustifiée, contraste cruellement avec ce que nous laissons com-mettre là-bas ! Même si nous réagissons maintenant en soute-nant intensivement l’aide appor-tée sur place, ce sera avec retard et après un long silence. Des fautes dont nous sommes coupables moralement. Les scientifiques démontrent clairement que contrôler à l’arri-vée des passagers correctement dépistés au départ ne permettra de détecter aucun autre patient infecté. Que les seules mesures aptes à réduire le risque d’une infection sur notre sol sont l’infor-mation correcte et complète de ceux qui reviennent de ces contrées afin qu’ils appellent la bonne personne à l’aide s’ils ressentent des symptômes. Des mesures de dépistage à l’arrivée sont aujourd’hui instal-lées ici et là pour gérer l’inquié-tude et hypnotiser l’opinion pu-blique, mais ne feront pas reculer le risque d’un iota. Par contre, elles engloutiront des moyens qui manquent cruellement ailleurs. Sachons résister au vertige ! L'ÉDITO FRÉDÉRIC SOUMOIS EBOLA : UN RETARD ET UN SILENCE COUPABLES Le 17 octobre restera comme un jour charnière en Belgique pour la lutte contre Ebola : le pays se dote d’une « madame Ebola ». C’est Erika Vlieghe, une spécialiste du très réputé Institut de médecine tropicale à Anvers. C’est elle qui pilotera la réponse médicale mais aussi les flux d’infos vers les médecins et le public. Ce vendredi, Erika Vlieghe s’est rendue à Zaventem pour écouter les craintes du personnel de l’aéroport. On annonce aussi que dès la semaine prochaine, les échantillons de sang de patients suspects pourront être traités en Belgique et non plus envoyés en Al-lemagne, qui était jusqu’ici la seule apte à les analyser en toute sécurité. Il était temps, alors que, après plu-sieurs fausses alertes, un début de psy-chose rôde autour de la maladie. Et que le flou règne sur de nombreuses questions : ainsi, seuls trois des huit hôpitaux dits « tertiaires » que l’on di-sait prêts à identifier, voire traiter, un patient atteint d’Ebola, auraient mar-qué leur accord pour recevoir un vrai cas. Les autres hôpitaux, pourtant équi-pés d’un infectiologue de référence, de chambres avec sas et d’un labo de haute sécurité L-3 auraient décliné pour l’instant, par manque de moyens ou de formation du personnel. Seuls les hôpitaux universitaires de Louvain (KUL) et d’Anvers, ainsi que l’hôpital Saint-Pierre à Bruxelles sont effective-ment prêts. Il est vrai qu’ils offrent des expertises particulières pour cela. Mais les autres ne devraient-ils pas clairement confirmer qu’ils sont aussi prêts à faire face, le cas échéant ? Et cela même si cette éventualité reste « très faible », puisque les contrôles avant l’embarquement des trois pays à haut risque, Guinée, Liberia et Sierra Leone, ont jusqu’ici endigué les risques. Et que contrôler les mêmes passagers sans symptômes six heures plus tard ne devrait permettre de déce-ler aucun patient infecté. En tout cas, il est clair que c’est le flou qui règne. « Et le flou, sur ce genre de question, ce n’est jamais bon », tranche un observateur avisé. Vendredi soir, un sondage disait que 8 médecins sur 10 se disaient « mal informés sur la maladie ». ■ P. 3 NOTRE DOSSIER Face aux appels au secours, les réactions n’ont été que molles et tardives, toujours avec deux temps de retard La FEB se dit satisfaite des me-sures prises par le gouvernement Michel en faveur des entreprises. Tout en annonçant qu’elle fera dans deux ans le bilan de ces mesures pour juger de leur impact réel sur le handicap salarial. Michèle Sioen, présidente de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), et Pieter Timmermans, son ad-ministrateur délégué, se félicitent du « pari de l’entreprise » posé par le gou-vernement, qu’ils qualifient de « bon dé-part ». Mais tempèrent leur enthou-siasme lorsqu’ils soulignent que ces me-sures « portent les germes de réformes structurelles indispensables pour les en-treprises ». Car si un saut d’index « ne suffira pas », désormais « on ne stigma-tise plus l’entreprise ». ■ P. 6 NOTRE ENTRETIEN OSEZ LE TALENT VOTRE ARGENT La véritable histoire du photovoltaïque wallon P. 22 23 TÉMOIGNAGES Avec les Kurdes qui résistent à Kobané P. 12 30 VOTRE ARGENT Ouvert aussi le 1er novembre 10h à 19h MaasmechelenVillage.com Du 17/10 au 26/10/2014. Marques participantes sur notre site internet. © Maasmechelen Village 2014 10/14 Regardez vite en p. XX NA OSEZ LE TALENT N° 33 I 18.10.14 SPEED DATING Fabien Pinckaers, CEO D’ODOO Olivier Legrain, CEO D’IBA L'INDUSTRIE DE LA PHARMA ET DE LA CHIMIE VA RECRUTER MASSIVEMENT EN WALLONIE : 4 500 POSTES À POURVOIR DANS LES DIX ANS À VENIR. UNE CENTAINE DE FONCTIONS SONT OUVERTES DÈS MAINTENANT CHEZ BAXTER À LESSINES. 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