Mycvfactory intervient dans le Parisien!

1. Les recruteurs vous attendent
OPPORTUNITÉSAvec un taux de chômage à la baisse, les candidats potentiels sont courtisés dans
de nombreux secteurs.
N° 23351
lundi 30 septembre au dimanche 6 octobre 2019
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1059 mots - 4 min
SPÉCIAL EMPLOI
Un vent d'op t im isme souff le sur
le marché de l'emploi. En juin 2019,
les chiffres publiés par l'Insee révé-
laient une hausse de la création de
postes. Au premier trimestre, 93 800
nouveaux emplois salariés sont ainsi
apparus, soit une progression de 0,4
% par rapport au premier trimestre
de 2018.
De plus, les demandeurs d'emploi bé-
néficientd'unvaste choix d'orienta-
tion. Au 1er
janvier 2019, le com-
merce de détail était le secteur qui
recrutait le plus avec quelque 455 268
offres recensées le trimestre précé-
dent, suivi par l'informatique, la res-
tauration, la construction ou l'immo-
bilier, selon une étude du cabinet
Adecco. « Aujourd'hui la balance
entre l'offre et la demande pèse clai-
rement en faveur du candidat, ex-
plique Albane Prieto, directrice du
cabinet de recrutement Robert Half
France. Du côté des cadres, nous
sommes quasiment sur du plein em-
ploi avec environ 3 % de chômeurs
selon les prévisions de recrutement
de l'Apec en 2019 (NDLR : le taux de
chômage global s'établissait à 8,5 % en
septembre 2019). Mais cela est assez
vrai aussi pour le reste de la popula-
tion. »
TOUS LES PROFILS
RECHERCHÉS
Si le secteur digital fait partie de ceux
qui recrutent le plus, d'autres sont en
quête de candidats. « Nous embau-
chons beaucoup pour notre division
digitale et technologies de l'informa-
tion, mais la demande reste très sou-
tenue dans les métiers de la comp-
tabilité, des ressources humaines ou
le juridiqueetfiscal par exemple », ex-
pose Albane Prieto.
Au premier trimestre, 93 800 emplois
salariés ont été créés, soit 0,4 % de
plus qu'au premier trimestre
2018. Photo : gettyimages/fg trade
Didier Papaz, président du groupe
Optic 2000, invite aussi à postuler
dans son réseau, qui souffre d'un
manque de recrues pour ses 260
postes à pourvoir. « C'est une profes-
sion d'avenir car 70 % des Français
portent des lunettes, avance-t-il. Nos
emplois sont attractifs : ils se situent
entre la technique, la santé et le com-
merce. » Autre atout : ils ne néces-
sitent qu'une formation courte en
BTS optique lunetterie, avec des sa-
laires, entre 1 600 et 2000 € bruts
quand on débute.
LES RECONVERSIONS
ENCOURAGÉES
Artisans, électriciens, ingénieurs, en
passant par les commerciaux et les
techniciens : toutes les qualifications
sont sollicitées. « Qu'ils visent des
métiers peuoutrèsqualifiés,les futurs
collaborateurs prennent le temps de
choisir, observe Pauline Lahary, fon-
datrice de MyCVfactory. Tous sec-
teurs confondus, ils sont plus diffi-
ciles, y compris dans certains métiers
artisanaux et techniques.»
Avantage pour les candidats : les em-
ployeurs doivent encourager des re-
conversions potentielles et les ac-
compagner. « Nous insistons sur la
polyvalence de notre profession,
mais aussi sur sa dimension de mé-
tier de santé avec du sens », confir-
meDidierPapaz. Concrètement, les
profils intéressés peuvent postuler à
tout âge, après un BTS mais aussi en
contrat de professionnalisation,
d'apprentissage ou en VAE (valida-
tion des acquis de l'expérience). «
C'est la fin du plug and play, c'est-à-
direducandidattechni-quementpar-
fait et prêt à l'emploi, ajoute Albane
Prieto. Par ailleurs, les recruteurs se
tournent vers desprofils plus divers
qu'auparavant. Si vous êtes respon-
sable comptable aujourd'hui, vous ne
le serez pas forcément toute votre
vie. Les carrières sont plus transver-
sales. »
A tel point que le métier de recruteur
a lui aussi changé. « On dit de moins
en moins chargé de recrutement mais
acquéreur de talent, ce qui est très
parlant, sourit-elle. Il ya même des
directeurs des ressources humaines
qui préfèrent se faire appeler direc-
teurs… des richesses humaines. » ■
par Céline Chaudeau
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2. ENCADRÉS DE L'ARTICLE
Un salon sous le signe de la mobilité
POUR SA 17E
ÉDITION, Paris pour l'emploi déploie son salon sur
quelque 10 000 m2
sous son traditionnel chapiteau, place de la
Concorde (VIIIe
), les jeudi 3 et vendredi 4 octobre. Avec ses 10
000 offres d'emploi attendues, ce rendez-vous est l'occasion de se
projeter plus loin. « La mobilité proposée est d'abord géographi-
queetinternationale, avecuntrès grandespace réservéau Canada,
mais nous aurons aussi quelques structures espagnoles et luxem-
bourgeoises pour ceux qui voudraient quitter la France, précise
Michel Lefèvre, le directeur du salon. Nous proposons également une mobilité ultra-marine avec la pré-
sence de départements français comme la Guyane, la Réunion, laMartinique...»
SOLUTIONS CLÉ EN MAIN C'est tentant : 20 % des salariés français déclaraient en effet en 2018, dans une
étude BVA, avoir un projet de mobilité dans les trois ans, essentiellement vers une autre région française,
dans l'idée d'améliorer leur qualité de vie.
« Un Français sur cinq veut changer de vie, mais combien le font vraiment ? s'interroge cependant l'organi-
sateur de l'événement. C'est souvent compliqué quand on a une famille à déplacer. L'originalité de notre
rendez-vous est que certains territoires viennent avec des solutions de garde d'enfants, d'aide au logement,
voire de recherched'emploi pourleconjoint. »
Des employeurs français en quête de candidats, venus deSaint-Nazaire, Cherbourg ou Niort, seront au ren-
dez-vous avecquelquessolutions clé en main. Mais, avec 500 entreprisesprésentes, soit plus de 2000 recru-
teurs à l'écoute des candidats, chacun est responsable de construire sa mobilité.
« L'idéal est d'avoir un projet professionnel en tête et de savoir quel métier ou quelle entreprise on vise,
recommande Michel Lefèvre. Car c'est un lieu de rencontres privilégié pour marquer les esprits ! »
Salon Paris pour l'emploi, 3 et 4 octobre 2019 de 9 heures à 18 heures, Place de la Concorde (VIIIe
), entrée
libre et gratuite. www.parisemploi.org
Au salon
CONFÉRENCE l Postuler avec le bon CV : les bonnes pratiques (et les autres...) Jeudi 3 octobre à 10 heures.
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Parution : Hebdomadaire
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