Innovation Numérique - Un monde de défis et d'opportunités
Newsletter d&p 30fevr2013
1. La newsletter de D&P
Revue de presse réalisée par l’INFOthèque du Pôle Universitaire Léonard de Vinci pour Dirigeants et Partenaires
N° 29– janvier 2013
Sommaire Les actualités de l’emploi cadre
Zoom sur #. Une entreprise
Annonces de cessions, reprises d’entreprises
Techniques de recrutement et conseils carrière
Un livre en bref
LES ACTUALITÉS DE L’EMPLOI CADRE
Comment se faire repérer sans trébucher.
Le 9e baromètre cadremploi/Ifop indique qu’un tiers des cadres voulaient changer d’entreprise ou de métier au 1er trimestre 2012,
mais dans les faits beaucoup s’arrêtent au milieu du processus de recrutement. Un changement de poste s’apparente à une course
d’endurance qui dure en moyenne 12 mois.
En premier lieu, il faut sonder sa motivation et ses objectifs professionnels. Un coach ou un cabinet de transition peuvent s’avérer
précieux pour rationaliser le projet.
Il faut ensuite observer et chercher les opportunités dans toutes les entreprises, grands groupes comme PME.
Pour quel travail ? Changer un paramètre, deux maximums. Le cas le plus courant est de chercher la même fonction dans son secteur
d’activité, ce qui a l’avantage de rassurer les employeurs. Changer de secteur avec le même niveau de responsabilité est envisageable
à condition de bien identifier les compétences transversales. Dans certaines fonctions administratives, commerciales et marketing où
la mobilité est une tradition et où ce qui compte, c’est la connaissance du métier, ce saut est plus facile.
Pour rester discret, internet via les réseaux sociaux comme Linkedin a l’avantage de rendre son profil visible sans se déclarer ouverte-
ment en recherche d’emploi. Selon une étude APEC du 16 novembre 2012, 75 % des cadres sont inscrits sur des RSP et 54 % qui
cherchent à changer d’entreprise y publient leurs CV
« Resauter » et n’hésitez pas à envoyer via Linkedin un message aux décideurs qui vous intéressent. 41 % des cadres nouent des
contacts via le Web et les contacts renforcent les contacts.
Source : Maya Blanc, Challenge, n° 327, 10 janvier 2013
Emploi; Si, si, il y a des entreprises qui vont embaucher en 2013 !
L'Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE) prévoit une destruction nette de 160.000 emplois en 2013 en France,
contre 140.000 en 2012, la croissance devrait être nulle en 2013 mais plusieurs entreprises promettent d'embaucher plusieurs milliers
de personnes.
Voici un tour d'horizon par secteur d’activités.
Dans la restauration, Mc Donald’s pense recruter environ 44.100 personnes. Son concurrent Quick en prévoit quant à lui 11.500. Ce
secteur embauche mais connait beaucoup de turn over et concerne plutôt les temps partiel et les étudiants. Par ailleurs, le groupe Flo
prévoit d'engager 3.000 personnes cette année en CDI dont 150 cadres. Transports : D'ici 2017, la SNCF a dit prévoir 40.000 embau-
ches. Les métiers d'infrastructure (génie civil, génie électrique, conducteurs de travaux) sont particulièrement concernés. BTP : Vinci
pense recruter 6.000 personnes en 2013. Bouygues annonce 4.300 postes à pourvoir. Energie : EDF prévoit 6.000 recrutements en
2013 (dont 1.700 ingénieurs et cadres). Les métiers de la production d'électricité (hydraulique, nucléaire, énergies renouvelables, etc.)
représentent la majorité de ces recrutements, portés par les besoins du nucléaire. Télécommunications : Le PDG d'Orange, Stéphane
Richard, s'est engagé sur un programme d'embauches de 4.000 personnes d'ici 2015. Services : La Poste dit avoir pour objectif de
pourvoir 15.000 emplois jusqu’en 2014.Pour sa part, Amazon vient de confirmer la création d'un quatrième centre de distribution en
France, à Lauwin-Planque, qui devrait permettre à terme de générer quelques 2.500 emplois. Education : augmentation de 47 % pour
les concours externes publics.
Banques : Le secteur bancaire déclare vouloir recruter 13.000 personnes. Informatique : Capgemini devrait embaucher 3.000 person-
nes, Altran 2.200 et Bull 1.000. Distribution : Carrefour a annoncé vouloir recruter 5.000 personnes et les Galeries Lafayette, 3.700.
Dans le secteur du prêt-à-porter, le japonais UNIQLO recherche 1.000 vendeurs et directeurs de magasins en France.
Aéronautique : Safran ambitionne de recruter 3.000 personnes dont 75 % d’ingénieurs et de cadres (75%) dans les domaines des sys-
tèmes aéronautiques, du logiciel, de l'architecture système, de la mécanique et de l'électronique. Automobile : Michelin prévoit 1.000
embauches dont 800 en Contrat à Durée Indéterminée (CDI).
Source : Adeline Raynal, la Tribune, 8 janvier 2013
2. Cadres seniors : tirer parti des forces de l’âge.
On parle beaucoup du contrat génération mais on oublie de parler du recrutement des seniors. Selon l’APEC, ils
représentent 6% des recrutements. La discrimination par l’âge est une réalité à l’embauche ! Pourtant, par le
biais du partage salarial et du temps partagé. Les entreprises offrent des perspectives aux seniors. La situation
des cadres supérieurs est meilleure que celle des seniors middle management qui subissent la concurrence des
plus jeunes, d’autant que, pour répondre à leurs problématiques financières et organisationnelles, les entreprises
recherchent des profils très expérimentés. Alors qu’il y a 3 ans à peine, seul l’intérim existait, les seniors se spé-
Source : Challenge, n° 327, 10 janvier 2013
ZOOM SUR…. UNE ENTREPRISE
Gemalto, sa majesté des puces
Alors que Peugeot et Alcatel Lucent quittaient le CAC 40 fin 2012, Gemalto, né en 2006 de la fusion de deux
géants de la carte à puce, Gemplus et Axalto, vient d’y faire son entrée.
A l'origine de Gemalto, il y a Gemplus et Axalto, les deux pionniers et leader du secteur en 2005. Ne bénéficiant
pas de la hausse des ventes des cartes à puces qui s’envolent avec l’essor des nouveaux marchés car les prix chu-
tent sous l'effet d'une forte concurrence, ils voient leur salut dans la fusion qui sera effective en juin 2006 et don-
nera naissance à un groupe de droit néerlandais, mais coté à Paris.
La première année sera catastrophique, mais cinq ans plus tard, le groupe a conservé un périmètre relativement
comparable - plus de 10.000 salariés, contre 11.000 avant la fusion, et un chiffre d'affaires proche de 2 milliards
d'euros, contre 1,8 milliards pour les deux entités en 2005 - mais se distingue par une envolée de ses bénéfices
aussi récurrente que spectaculaire : le résultat opérationnel est passé de 84 millions d'euros en 2007 à 256 millions
en 2011.
Gemalto a d'ores et déjà annoncé que l'objectif de 300 millions d'euros de bénéfice, fixé dans le dernier plan stra-
tégique pour l'exercice 2013, avait été atteint avec un an d’avance.
Comment expliquer cette rentabilité ? On peut la résumer en trois grandes règles.
Etre leader mondial sur un marché en pleine expansion : 7 milliards de cartes à puce vendues en 2012 et il s’en
vendra 7.6 en 2013. Partie du monde des télécommunications (de la Télécarte des années 1980 à la SIM des an-
nées 2000) et de celui de la banque, la carte à puce ne cesse de conquérir de nouveaux secteurs : titres de trans-
port, dans les entreprises, dans les décodeurs pour la télévision… ou encore outil de sécurité (passeports, permis
de conduire)
- La diversité des secteurs d'activité associée à une diversité géographique plus grande permettent d'être moins
sensible à la conjoncture. Quand les télécommunications marquent le pas, la sécurité ou le secteur bancaire per-
mettent d'amortir les chocs. Et si les prix des cartes à puce sont peu élevés, le marché bénéficie d'un renouvelle-
ment fréquent.
- Chercher constamment à augmenter la valeur. La fusion a permis au groupe de rationaliser sa R&D et de
concentrer ses efforts sur de nouvelles offres. Grâce à ses 1.500 ingénieurs, le groupe a pu mettre en œuvre une
évolution calquée sur celle de l'informatique au cours des dernières décennies : du matériel vers le logiciel et du
logiciel vers les services. Ceux-ci ont représenté près de 15 % de l'activité en 2011.
Exemple de cette évolution : avec le système NFC de paiement sans contact par téléphone mobile, intégré aux
derniers modèles de Samsung ou de Nokia, Gemalto a développé une offre de tiers de confiance (« trusted service
management »). Le principe ? Fournir un équivalent virtuel des cartes à puce physiques : à chaque fois qu'un usa-
ger ajoutera une carte de paiement ou de fidélisation à son téléphone, Gemalto fournira un service d'authentifica-
tion et sera rémunéré en conséquence.
« Profitant de son rôle de carrefour entre la finance et les télécoms, le groupe s'est transformé en intermédiaire
incontournable, inventant au passage la carte à puce… sans carte ni puce. »
Source : Benoit Georges, Les Echos, 31 janvier 2013
3. ANNONCES DE CESSIONS, REPRISES OU NOMINATIONS
Grandes manœuvres autour de la cession du Printemps
C’est tout ou rien ! Le groupe Galeries Lafayette est prêt à mettre 1.6 milliards d’euros pour racheter l'intégralité du groupe le Prin-
temps et la Deutsche Bank veut vendre sa participation de 70% au capital.
Le groupe dirigé par Philippe Houzé n'a pas oublié l'échec de sa première tentative en 2006, lorsque PPR avait préféré Rreef, un
fonds de capital-investissement, filiale de Deutsche Bank
Le groupe a expliqué avoir suffisamment de liquidités, surtout depuis la cession de sa participation dans Monoprix au groupe Casino.
Les magasins Printemps (16 grands magasins, les boutiques Citadium et Made in Sport) ont réussi leur repositionnement sur le haut
de gamme. Le groupe a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 1,45 milliards d'euros (soit une hausse de13% par rapport à 2010).
Mais Maurizio Borletti, l’autre actionnaire de PPR (30 % des parts), n'est pas vendeur et ne veut pas travailler avec les Galeries La-
fayette . En réponse, il a mandaté le Crédit Suisse pour proposer d'autres repreneurs à la banque allemande. Le groupe chinois Wan-
da spécialisé dans l'immobilier commercial et fort de son envergure internationale pourrait correspondre au profil recherché. Restera
toutefois l'étape de l'Autorité de la Concurrence. Celle-ci aurait d'ores et déjà été consultée par les parties prenantes. Aucune réponse
sur la question d'un monopole des Grands Magasins à Paris où dans certaines grandes métropoles françaises.
Autres soucis pour les 2 300 salariés du groupe Printemps et les 11 000 employés des Galeries Lafayette : les synergies
dans les fonctions centrales et achats pourraient menacer 600 postes en cas de rapprochement des rivaux…
Source : Anne-Sophie Cathala et Ivan Letessier, le Figaro, 16 janvier 2013
UN LIVRE EN BREF
Travail ou plaisir, pourquoi choisir ?
Vous voulez vous épanouir dans votre travail ? Vous cherchez un nouveau départ mais
vous ne savez pas comment faire ?
Ce guide pratique propose une méthode et une série d'outils pour vous accompagner
dans votre évolution professionnelle. Des autodiagnostics, des témoignages et des exem-
ples concrets vous aideront à définir le projet de vos rêves et à aborder efficacement vo-
tre changement.
De l'évaluation de vos motivations à celles de vos capacités managériales, de l' identifi-
cation au transfert de vos compétences, des leviers de la formation aux secteurs qui re-
crutent, ce livre vous permettra de prendre en main votre vie professionnelle et de faire
les bons choix !
Source : Nathalie Olivier, Christophe Gallé, Je veux être heureux au travail, Eyrolles, 2013
Revue de presse réalisée par l'INFOthèque du Pôle
universitaire Léonard de Vinci, pour le compte de
Dirigeants et Partenaires.
Pour tout renseignement :
- Christelle DE LACRETELLE, chez Dirigeants et
Partenaires
℡ 01 58 22 23 80
http://www.dirigeantsetpartenaires.fr
- Laurence JOUANET, à l’INFOthèque
℡ 01 41 16 71 30
http://www.devinci.fr/infotheque