Altares, spécialiste de l'information inter-entreprises, publie trimestriellement son étude sur les comportements de paiement des entreprises en France et en Europe. Altares passe en revue les données de façon géographique et sectorielle
ALTARES, spécialiste de l'information sur les entreprises, publie chaque trimestre son étude sur les défaillances d'entreprises en France.
#ALTARESDEFA
Presque quotidiennement, l'actualité nous jette à la figure des statistiques à faire pâlir d'envie sur l'économie allemande. Certes, cette réussite est beaucoup due au fait que l'Allemagne et ses entreprises ont su parfaitement profiter du cycle favorable des années 2000 à 2008, pour arriver « les poches pleines » à la crise, et accompagner le rebond de 2010 dans les meilleures conditions. On ne saurait donc prôner une simple convergence avec des solutions apportées dans
un contexte économique entièrement différent, d'autant que le ciel allemand n'est pas sans nuages : les orages qui s'abattent sur l'Europe et l'euro concernent aussi l'Allemagne, les inégalités ont augmenté et le vieillissement de sa population est un problème considérable.
Semper Gestion : Confidentialité assurée pour ses clients. Le gérant de fortune genevois Semper obtient en 2011 la certification ISO 27001 qui garantit ses bonnes pratiques en matière de sécurité de l’information. Cette même année, la société indépendante ouvre une antenne à Shanghai et engage une gérante chinoise à Genève. «L’objectif n’est pas d’élargir notre clientèle sur ce marché, mais de saisir des opportunités d’investissement», souligne le directeur général Grégoire Vaucher. Avec environ 2 milliards de masse sous gestion, Semper a annoncé l’ouverture d’un bureau à Londres dans les douze prochains mois.
POINT FORT: «DES CONTACTS PRIVILÉGIÉS NATIONAUX ET INTERNATIONAUX POUR TOUS NOS MANDATS.»
ALTARES | Analyse Retards de paiement en France et en Europe - T2 2013AGENCECONNECTO
Altares, le spécialiste de l'information inter-entreprises publie son étude trimestrielle sur les comportements de paiement des entreprises françaises et européennes.
www.altares.fr
Altares, spécialiste de l'information inter-entreprises, publie trimestriellement son étude sur les comportements de paiement des entreprises en France et en Europe. Altares passe en revue les données de façon géographique et sectorielle
ALTARES, spécialiste de l'information sur les entreprises, publie chaque trimestre son étude sur les défaillances d'entreprises en France.
#ALTARESDEFA
Presque quotidiennement, l'actualité nous jette à la figure des statistiques à faire pâlir d'envie sur l'économie allemande. Certes, cette réussite est beaucoup due au fait que l'Allemagne et ses entreprises ont su parfaitement profiter du cycle favorable des années 2000 à 2008, pour arriver « les poches pleines » à la crise, et accompagner le rebond de 2010 dans les meilleures conditions. On ne saurait donc prôner une simple convergence avec des solutions apportées dans
un contexte économique entièrement différent, d'autant que le ciel allemand n'est pas sans nuages : les orages qui s'abattent sur l'Europe et l'euro concernent aussi l'Allemagne, les inégalités ont augmenté et le vieillissement de sa population est un problème considérable.
Semper Gestion : Confidentialité assurée pour ses clients. Le gérant de fortune genevois Semper obtient en 2011 la certification ISO 27001 qui garantit ses bonnes pratiques en matière de sécurité de l’information. Cette même année, la société indépendante ouvre une antenne à Shanghai et engage une gérante chinoise à Genève. «L’objectif n’est pas d’élargir notre clientèle sur ce marché, mais de saisir des opportunités d’investissement», souligne le directeur général Grégoire Vaucher. Avec environ 2 milliards de masse sous gestion, Semper a annoncé l’ouverture d’un bureau à Londres dans les douze prochains mois.
POINT FORT: «DES CONTACTS PRIVILÉGIÉS NATIONAUX ET INTERNATIONAUX POUR TOUS NOS MANDATS.»
ALTARES | Analyse Retards de paiement en France et en Europe - T2 2013AGENCECONNECTO
Altares, le spécialiste de l'information inter-entreprises publie son étude trimestrielle sur les comportements de paiement des entreprises françaises et européennes.
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Recréer des places de cotation en pleine désintermédiation du financement des entreprises est un enjeu de taille. Notre analyse révèle que 671 PME et ETI non cotées ont un profil financier et actionnarial idéal pour être candidates à une cotation. Cela représente une capitalisation totale de 52Md€, ce qui augmenterait la capitalisation boursière des PME et ETI françaises de 50%. Ceci permettrait d’offrir en France un marché de la cotation des PME et ETI équivalent au marché anglais.
Point de Mire was established in 1995 in Geneva as an independent financial print media targeted at the decision makers within the Swiss and international financial sector. Under my leadership as the editor in chief it expanded into new fields such as Blockchain, Crowdfunding, Fintech, and Smart Contracts.
EY publie sa 1ère édition du baromètre européen des PME-ETI, réalisé auprès de 6 000 entrepreneurs dans 21 pays. Alors que l’économie mondiale se remet progressivement de la crise, les PME et ETI sont aujourd’hui une source principale de croissance, d’emploi et de revenu pour l’Europe. Ce baromètre met en lumière l’optimisme des dirigeants anglophones et un certain pessimisme chez les dirigeants germanophones.
Altares et AlphaValue ont associé leurs savoir-faire pour créer AltaValue, un socle de connaissance unique sur les PME et les ETI françaises. Les perspectives, valorisations et notations sont construites de sorte à produire une information neutre, offrant ainsi un nouveau repère aux professionnels du financement des PME-ETI.
Point Marché Commerces | Bilan au 2T 2015 David Bourla
Le Point marché Commerces dresse le bilan du marché français de l'immobilier des commerces à la fin du 2e trimestre 2015 (demande des enseignes, marché du luxe, marché de l'investissement, évolution du parc, etc.)
L’Observatoire des Entrepreneurs – PME Finance présente l’édition 2015 de son étude annuelle « Le financement des PME, vers la désintermédiation ? ».
Conçu cette année sur un support allégé, ce document a principalement pour but de rassembler de façon opérationnelle les chiffrages de nombreux autres observatoires ou organisations de PME. En 2015, l’étude annuelle de PME Finance est organisée en trois parties :
- les sources des financements : l’épargne des ménages et les fonds publics nationaux et européens alimentent-ils mieux les PME ?
- les canaux des financements : comment évoluent les financements des PME en fonds propres, en quasi fonds propres, et en dette ?
- les emplois des financements : comment les PME utilisent-elles leurs financements (trésorerie, investissements, etc.) et quelle est leur situation financière ?
Le tableau de bord de l'économie françaiseCCI Loiret
Sondage réalisé par Viavoice pour l’ACFCI (Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie) et Les Echos ;
Dates de réalisation des interviews : du 7 au 18 septembre 2009 ;
Interviews réalisées par téléphone auprès de deux échantillons : Un échantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Représentativité assurée par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : sexe, âge, profession du chef de famille, catégorie d’agglomération et région de résidence.
Un échantillon de 511 dirigeants d’entreprise, représentatif des entreprises de cinq salariés et plus.
Représentativité assurée par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : secteur d’activité de l’entreprise, taille de l’entreprise, région.
Recréer des places de cotation en pleine désintermédiation du financement des entreprises est un enjeu de taille. Notre analyse révèle que 671 PME et ETI non cotées ont un profil financier et actionnarial idéal pour être candidates à une cotation. Cela représente une capitalisation totale de 52Md€, ce qui augmenterait la capitalisation boursière des PME et ETI françaises de 50%. Ceci permettrait d’offrir en France un marché de la cotation des PME et ETI équivalent au marché anglais.
Point de Mire was established in 1995 in Geneva as an independent financial print media targeted at the decision makers within the Swiss and international financial sector. Under my leadership as the editor in chief it expanded into new fields such as Blockchain, Crowdfunding, Fintech, and Smart Contracts.
EY publie sa 1ère édition du baromètre européen des PME-ETI, réalisé auprès de 6 000 entrepreneurs dans 21 pays. Alors que l’économie mondiale se remet progressivement de la crise, les PME et ETI sont aujourd’hui une source principale de croissance, d’emploi et de revenu pour l’Europe. Ce baromètre met en lumière l’optimisme des dirigeants anglophones et un certain pessimisme chez les dirigeants germanophones.
Altares et AlphaValue ont associé leurs savoir-faire pour créer AltaValue, un socle de connaissance unique sur les PME et les ETI françaises. Les perspectives, valorisations et notations sont construites de sorte à produire une information neutre, offrant ainsi un nouveau repère aux professionnels du financement des PME-ETI.
Point Marché Commerces | Bilan au 2T 2015 David Bourla
Le Point marché Commerces dresse le bilan du marché français de l'immobilier des commerces à la fin du 2e trimestre 2015 (demande des enseignes, marché du luxe, marché de l'investissement, évolution du parc, etc.)
L’Observatoire des Entrepreneurs – PME Finance présente l’édition 2015 de son étude annuelle « Le financement des PME, vers la désintermédiation ? ».
Conçu cette année sur un support allégé, ce document a principalement pour but de rassembler de façon opérationnelle les chiffrages de nombreux autres observatoires ou organisations de PME. En 2015, l’étude annuelle de PME Finance est organisée en trois parties :
- les sources des financements : l’épargne des ménages et les fonds publics nationaux et européens alimentent-ils mieux les PME ?
- les canaux des financements : comment évoluent les financements des PME en fonds propres, en quasi fonds propres, et en dette ?
- les emplois des financements : comment les PME utilisent-elles leurs financements (trésorerie, investissements, etc.) et quelle est leur situation financière ?
Le tableau de bord de l'économie françaiseCCI Loiret
Sondage réalisé par Viavoice pour l’ACFCI (Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie) et Les Echos ;
Dates de réalisation des interviews : du 7 au 18 septembre 2009 ;
Interviews réalisées par téléphone auprès de deux échantillons : Un échantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
Représentativité assurée par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : sexe, âge, profession du chef de famille, catégorie d’agglomération et région de résidence.
Un échantillon de 511 dirigeants d’entreprise, représentatif des entreprises de cinq salariés et plus.
Représentativité assurée par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : secteur d’activité de l’entreprise, taille de l’entreprise, région.
Discours de Pierre-Antoine Gailly, Président de la Chambre de commerce et d'industrie Paris Ile-de-France, à l'attention du Premier ministre, M. Manuel Valls, à l'Université d'Eté du MEDEF, le 27 août 2014.
En finir avec la politique des petits boulotsFondation iFRAP
À en croire les chiffres publiés par l'Insee, notre pays est devenu le pays d'Europe le plus prolifique en matière de créations d'entreprises : leur nombre est passé d'environ 180 000 par an en 2002 à près de 600 000 en 2010.
Mais si l'on cherche bien, les créations d'entreprises naissant avec au moins un salarié sont très peu nombreuses, voire en chute. Ce sont pourtant celles qui devraient intéresser nos dirigeants.
Le dernier Baromètre de l'attractivité de la France 2013 du cabinet Ernst & Young montre le recul de la France cette année écoulée. Néanmoins, elle souligne l'attractivité grandissante de certaines régions françaises. Parmi elles, Rhône Alpes et son agglomération Lyonnaise entre dans le top 10 européen pour son attractivité économique. Une première dans son histoire.
Baromètre de l'attractivité de la France 2013 France : Dernier appelChristophe Robinet
Résultats de l'étude Ernst and Young 2013
Alors que l’Europe n’enregistre, dans un contexte économique et financier pourtant mouvementé, qu’un léger fléchissement des implantations internationales, la France accuse un net recul, non seulement en termes d’implantations (471 projets d’implantation en 2012, en diminution de 13%), mais aussi, et surtout, en termes d’emplois créés (-20%).
Les facteurs susceptibles d’expliquer cette perte de vitesse sont connus : faible compétitivité, inquiétudes des investisseurs quant aux perspectives de croissance ou à l’instabilité fiscale, posture attentiste doublée d'un effet retard de la crise…
Cockpit est un magazine trimestriel destiné aux chefs d'entreprise, dirigeants, administrateurs, cadres d'état-major, responsables et exploitants des Banques Populaire
Au sommaire de ce numéro :
- Interview de Louis Schweitzer
- Dossier - Cession-transmission : des entreprises qui bougent
- Coaching - Osez le e-commerce !
- Votre argent - Dirigeants, comment optimiser votre rémunération ?
Des entreprises très performantes et d’autres moins : pourquoi et quels ensei...Soledad Zignago
Présentation de Rémy Lecat avec Gilbert Cette à la conférence sur la productivité française organisée à la Banque de France avec France Stratégie le 1er février 2017. Autres présentations disponibles sur https://www.banque-france.fr/productivite-une-enigme-francaise-conference-banque-de-france-france-strategie et vidéo de la matinée sur https://youtu.be/dZnCCWbk0_8
Pour une fiscalité plus équitable et plus efficace : la micro-taxe.
Le concept de micro-taxe, que veut promotionner le présent groupe Harmonia, consiste à remplacer toute ou partie de notre fiscalité actuelle par un micro prélèvement automatique sur toutes les transactions financières dématérialisées, c'est-à-dire sur toutes les opérations de débit/crédit des comptes bancaires.
Deux des effets les plus immédiats et les plus spectaculaires de la suppression de la fiscalité actuelle seraient :
1) pour les travailleurs : perception non plus d'un salaire net mais bien de leur salaire brut sur leur compte.
2) pour les entreprises : suppression des charges sociales sur le personnel et suppression de l'isoc.
Nous évaluons le taux de la micro-taxe entre 0,50% et 0,70% sur la transaction globale. Pour un taux de 0,50% par exemple, il s'agirait donc de prélever 0,25% sur l'opération de débit et 0,25% sur l'opération de crédit des comptes mouvementés. Le taux de la micro-taxe devra être affiné en fonction de l'assiette fiscale à disposition. Cette dernière n'est pas encore connue avec exactitude, mais elle est estimée à plus de 100 fois notre PIB qui constitue notre assiette fiscale actuelle (450 milliards en 2018). L'assiette minimum serait donc de € 45.000 milliards.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous les poser. Nous y répondrons sur la page "Questions et réponses" de notre site web (voir ci-dessous).
Pour plus d'informations sur la micro-taxe et pour prendre connaissance de ses nombreux avantages :
La micro-taxe en détail : https://www.micro-tax.org/la-micro-taxe
Notre site web : https://www.micro-tax.org
Foire aux questions : https://www.micro-tax.org/q-a
Notre page Facebook : https://www.facebook.com/La-micro-taxe-1631259393686007
Notre groupe Facebook "Harmonia" : https://www.facebook.com/groups/1660029664132661
Notre article dans La Libre : https://www.lalibre.be/…/comment-la-micro-taxe-pourrait-tou…
Une petite capsule vidéo très bien faite : https://www.youtube.com/watch?v=7uY5YTNtLWU
Comment réconcilier les banques et les start-up sur le sujet du financement? un livre blanc publié par l'association France Digitale et le Crédit Mutuel Arkéa sur les relations entre banques et start-up afin de faciliter la compréhension mutuelle de ces deux univers.
Cycle de Formation Théâtrale 2024 / 2025Billy DEYLORD
Pour la Saison 2024 / 2025, l'association « Le Bateau Ivre » propose un Cycle de formation théâtrale pour particuliers amateurs et professionnels des arts de la scène enfants, adolescents et adultes à l'Espace Saint-Jean de Melun (77). 108 heures de formation, d’octobre 2024 à juin 2025, à travers trois cours hebdomadaires (« Pierrot ou la science de la Scène », « Montage de spectacles », « Le Mime et son Répertoire ») et un stage annuel « Tournez dans un film de cinéma muet ».
Newsletter SPW Agriculture en province du Luxembourg du 12-06-24BenotGeorges3
Les informations et évènements agricoles en province du Luxembourg et en Wallonie susceptibles de vous intéresser et diffusés par le SPW Agriculture, Direction de la Recherche et du Développement, Service extérieur de Libramont.
Le fichier :
Les newsletters : https://agriculture.wallonie.be/home/recherche-developpement/acteurs-du-developpement-et-de-la-vulgarisation/les-services-exterieurs-de-la-direction-de-la-recherche-et-du-developpement/newsletters-des-services-exterieurs-de-la-vulgarisation/newsletters-du-se-de-libramont.html
Bonne lecture et bienvenue aux activités proposées.
#Agriculture #Wallonie #Newsletter #Recherche #Développement #Vulgarisation #Evènement #Information #Formation #Innovation #Législation #PAC #SPW #ServicepublicdeWallonie
Conseils pour Les Jeunes | Conseils de La Vie| Conseil de La JeunesseOscar Smith
Besoin des conseils pour les Jeunes ? Le document suivant est plein des conseils de la Vie ! C’est vraiment un document conseil de la jeunesse que tout jeune devrait consulter.
Voir version video:
➡https://youtu.be/7ED4uTW0x1I
Sur la chaine:👇
👉https://youtube.com/@kbgestiondeprojets
Aimeriez-vous donc…
-réussir quand on est jeune ?
-avoir de meilleurs conseils pour réussir jeune ?
- qu’on vous offre des conseils de la vie ?
Ce document est une ressource qui met en évidence deux obstacles qui empêchent les jeunes de mener une vie épanouie : l'inaction et le pessimisme.
1) Découvrez comment l'inaction, c'est-à-dire le fait de ne pas agir ou d'agir alors qu'on le devrait ou qu'on est censé le faire, est un obstacle à une vie épanouie ;
> Comment l'inaction affecte-t-elle l'avenir du jeune ? Que devraient plutôt faire les jeunes pour se racheter et récupérer ce qui leur appartient ? A découvrir dans le document ;
2) Le pessimisme, c'est douter de tout ! Les jeunes doutent que la génération plus âgée ne soit jamais orientée vers la bonne volonté. Les jeunes se sentent toujours mal à l'aise face à la ruse et la volonté politique de la génération plus âgée ! Cet état de doute extrême empêche les jeunes de découvrir les opportunités offertes par les politiques et les dispositifs en faveur de la jeunesse. Voulez-vous en savoir plus sur ces opportunités que la plupart des jeunes ne découvrent pas à cause de leur pessimisme ? Consultez cette ressource gratuite et profitez-en !
En rapport avec les " conseils pour les jeunes, " cette ressource peut aussi aider les internautes cherchant :
➡les conseils pratiques pour les jeunes
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➡comment investir son argent quand on est jeune
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➡conseil des jeunes citoyens
➡les conseils municipaux des jeunes
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➡conseil des jeunes en mairie
➡qui sont les jeunes
➡projet pour les jeunes
➡conseil des jeunes paris
➡infos pour les jeunes
➡conseils pour les jeunes
➡Quels sont les bienfaits de la jeunesse ?
➡Quels sont les 3 qualités de la jeunesse ?
➡Comment gérer les problèmes des adolescents ?
➡les conseils de jeunes
➡guide de conseils de jeunes
Formation M2i - Onboarding réussi - les clés pour intégrer efficacement vos n...M2i Formation
Améliorez l'intégration de vos nouveaux collaborateurs grâce à notre formation flash sur l'onboarding. Découvrez des stratégies éprouvées et des outils pratiques pour transformer l'intégration en une expérience fluide et efficace, et faire de chaque nouvelle recrue un atout pour vos équipes.
Les points abordés lors de la formation :
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- L'engagement et la culture d'entreprise
- L'onboarding continu et l'amélioration continue
Formation offerte animée à distance avec notre expert Eric Collin
1. LA LETTRE VERNIMMEN.NET
• ACTUALITE : De la compétitivité
Faut-il séparer banques de détail et banques
d’investissements ?
•STATISTIQUES DU MOIS : Les taux d’impôt sur les
N° 110 sociétés dans le monde
Octobre 2012 • RECHERCHE : La prime de désastre
par Pascal Quiry • QUESTION ET REPONSE : Que retenir de l’échec du
projet de rapprochement EADS BAE ?
et Yann Le Fur
• **
ACTUALITE : De la compétitivité
Quiconque s’intéresse à ce sujet majeur pour l’avenir de notre pays, et il
n’y en a pas d’autres en ce moment (1), se doit de lire le petit ouvrage
de Henri Lagarde : France-Allemagne : Du chômage endémique à la
prospérité retrouvée, paru il y a quelques mois aux Presses des Mines.
Petit par la taille (167 pages), mais grand par la force des idées et la
puissance de la démonstration faite par cet ancien industriel,
aujourd’hui business angel très actif. Dans ce domaine, pas besoin
d’inventer de grandes théories, le plus simple est de décortiquer le
compte de résultat de deux entreprises de taille moyenne, l’une
allemande B, l’autre française M et de les comparer. C’est ce que fait
Henri Lagarde et ses conclusions sont édifiantes :
1/ Les cotisations sociales payées par les entreprises sur les salaires
qu’elles versent représentent en moyenne 38,1 % des salaires de M en
France (48 % de base) contre 16,6 % de B en Allemagne (base: 19,575
à 20,9 % part employeur, mais cotisations à 0 % au delà d'un seuil
45.900 € ou 67.200 € par an + nombreux apprentis + Landers de l'est à
Au sommaire du plafonds encore plus bas). Ce qui renchérit de 21,5 % le coût du travail
prochain numéro : en France par rapport à ce qui s’observe outre Rhin.
ACTUALITE : Le taux
de l’argent sans risque (1) Celui de l’éventuelle réforme des banques que nous traitons ensuite est une aimable
plaisanterie en comparaison.
TABLEAU DU MOIS :
Les taux de faillites LA LETTRE VERNIMMEN.NET :
COMPLETE L’OUVRAGE, les APPLIS iPhone et Android
RECHERCHE :
Couverture et création
de valeur
QUESTION : Les
variations de stocks
dans le compte de
résultat.
ET LE SITE WWW.VERNIMMEN.NET
2. LA LETTRE VERNIMMEN.NET
2/ Les taxes diverses qui existent en France ne sont pas assises sur le
résultat courant avant impôt (RCAI) comme en Allemagne, mais sur le bâti
(CFE) ou la valeur ajoutée au sein l'entreprise (CVAE). Avec les dix autres
taxes au moins, elles aussi indépendantes du RCAI, on atteint par
exemple, pour M, un total de 32,2 % de son RCAI 2010 (qui était de 10,1
N° 110 % du CA), ... mais un pourcentage infini en cas de résultat nul ou négatif,
élevant vertigineusement son point mort. Dans les pays voisins, il s'agit
Octobre 2012 d'un impôt local assis sur le RCAI. Par exemple en Allemagne, la
Gewerbesteuer varie de 7 à 17,25 % du RCAI, soit, 11,2 % de celui-ci en
par Pascal Quiry 2010 dans l'entreprise B. De surcroît, et c’est un problème culturel majeur,
ceux qui votent ces taxes, les calculent et les lèvent ne sont absolument
et Yann Le Fur pas incités à se préoccuper de la bonne santé des entreprises de leur
territoire comme cela est le cas chez nos voisins, où ces impôts ne
rapportent rien si les entreprises ne vont pas bien puisqu’elles sont assises
sur leurs RCAI.
3/ Et la base de l'impôt sur le bénéfice (IS), est de 33,3 % en France (30,8
% effectivement payés en 2010, contre 15 % du RCAI en Allemagne (14,1
% effectivement payés), sans parler des nombreuses PME et ETI en nom
personnel encore plus faiblement imposées.
La conjugaison des points 1, 2 et 3 fait que :
- une ETI ayant un RCAI de 10,1 % de son chiffre d’affaires paie en
moyenne en France, 140,6 % de son RCAI en cotisations sociales, taxes
diverses et impôts sur les bénéfices ;
- une grande entreprise française type CAC 40 réalisant 70 % de sa
production et de son CA à l'étranger, ne paiera que 62,7 % seulement de
son RCAI pour les mêmes 3 rubriques ;
- et B, notre entreprise allemande, 40,9 % de son RCAI !
Si l’on veut éviter, l’accélération de la disparition de pans entiers de
l’industrie française, et donc d’emplois, cotisations sociales, taxes et IS,
sans parler de cohésion sociale, il y a plus qu’urgence à agir. H. Lagarde
donne parmi d’autres exemples celui de la fabrication des batteries en
France : 13 M produites en 2007, transférées en Allemagne, Espagne et
Pologne, 0,3 M en 2010. Pas étonnant dans ces conditions que l’emploi
industriel ait baissé de 2 M de postes en 30 ans (plus que 3 ,5 M au
maximum actuellement) et que la balance commerciale positive en 2002
(+ 3,6 Md€) soit négative de 70 Md€ en 2011, et la balance des paiements
elle aussi très négative (moins 50 Md€).
Sans surprise et avec bon sens, H. Lagarde propose d’imiter ce qui a été
fait par l’Allemagne, le Danemark, la Nouvelle Zélande ou le Canada quand
ils ont été confrontés au même problème il y a 15 ou 30 ans : diminuer
(ou supprimer même) drastiquement les cotisations sociales employeur,
pour les transférer sur la TVA, et calculer les impôts locaux sur le RCAI et
mettre tous ces prélèvements obligatoires au niveau de ceux de
l'Allemagne, ou mieux, du Danemark ou de la Nouvelle-Zélande
(cotisations sociales employeur à 0 %, impôts locaux , entre 7 et 17,25 %
du RCAI (14 % en moyenne), IS à 15 %, avec en parallèle suppression de
la quasi totalité des niches fiscales dont par exemple le crédit d’impôt
recherche qui n’a pas empêché une chute de nos investissements R&D
entreprises de 1,79 % à 1,39 %.
Comme, il n’y a pas d’autres sources de création de richesse que les
entreprises, espérons que les Pouvoirs Publics qui réfléchissent à ce sujet
agiront avec promptitude, détermination et sens de la mesure.
2
3. LA LETTRE VERNIMMEN.NET
Pour vous procurer l’ouvrage de Henri Lagarde, suivez le lien ouvrage
compétitivité.
Pour consulter la présentation qu’il donne régulièrement, suivez le lien
présentation compétitivité.
N° 110
Octobre 2012 * * *
par Pascal Quiry
ACTUALITE : Faut-il séparer banques de détail et
et Yann Le Fur banques d’investissements ?
Des voix s’élèvent pour instituer (à nouveau) la séparation des banques
entre banques d’affaires et banques de dépôt. La question est d’actualité
même si le rapport Liikanen commandé par la commission européenne et
publié début octobre fait une préconisation que l’on pourrait qualifier de
« molle » sur le sujet (1).
Quelles pourraient être les motivations d’une telle séparation ?
• Réduire la probabilité de faillites bancaires et donc le risque systémique :
cette proposition est peu convaincante à notre avis. En effet, comme
beaucoup l’ont déjà souligné, aucun modèle bancaire n’a été
spécifiquement moins touché par le risque de faillite. Ont été mis en
difficulté par la crise financière des banques d’affaires (Lehman, Merrill
Lynch), des banques de dépôt (Northern Rock, les caisses d’épargnes
espagnoles), des banques spécialisées (Dexia), … Au final, ce sont les
banques universelles qui ont le mieux résisté et qui sont venues au
secours des défaillants (JP Morgan, BNP Paribas, Barclays) quand les Etats
ne pouvait pas ou ne voulaient pas le faire. Si Santander et BBVA
surnagent aujourd’hui parmi les banques espagnoles, c’est bien en raison
de la diversification géographique et de leurs métiers qu’elles ont toutes
les deux entamée il y a 20 ans.
• Aboutir à des entités plus petites et dont le contrôle et la gouvernance
seraient plus faciles à mettre en œuvre. De surcroît, la réduction de leur
taille permettrait d’éviter le problème systémique du too big to fail.
Probablement en théorie. Certainement pas en pratique. Quand on voit
l’Etat français venir au secours du Crédit Immobilier de France, qui détient
environ 3,5 % du marché des prêts immobiliers avec 50 000 prêts
accordés par an, on se demande qui, à cette aune, n’est pas too big to
fail à part la Banque de Dépôts et de Crédits de la rue des Martyrs (Paris,
9° arrondissement) ? Si la taille est le problème, la scission est une
mauvaise réponse, il faut mieux dans ce cas là imposer une limite à la
taille du bilan ou à la part de marché.
• Des raisons politiques : infliger une punition symbolique,
médiatiquement visible à un secteur par qui les problèmes sont venus.
Si beaucoup a déjà été écrit sur le sujet, il est frappant que le point de
vue des entreprises, voire des clients des banques, soit souvent absent
des réflexions. Ce sera le notre.
(1) Le rapport préconise une filialisation des activités de marché (trading pour compte
propre et de teneur de marché), mais pas une séparation effective des banques
universelles.
3
4. LA LETTRE VERNIMMEN.NET
Quelles seraient les conséquences d’une séparation des banques pour les
entreprises ?
• Des besoins de capitaux propres plus importants (risques accrus pour des
banques plus petites pouvant moins jouer sur la diversification) et des
N° 110 coûts de financement par endettement plus élevés, se traduisant in fine
par des conditions de financement des entreprises plus couteuses. A cet
Octobre 2012 égard, il est frappant de constater que dans le financement des banques,
la synergie financière est une réalité : la taille couplée à la diversification
par Pascal Quiry fait généralement baisser significativement le coût du financement, ce dont
bénéficient in fine les clients. Ainsi, le CDS à 5 ans de BNP Paribas est
et Yann Le Fur inférieur de 40 à 50 points de base (bp) à celui du Crédit Agricole ou de
Natixis qui ont une activité de Corporate and Investment Banking faible ou
en nette réduction. L’écart entre Deutsche Bank et Commerzbank qui se
trouvent dans une situation similaire est aujourd’hui de 70 bp. Idem entre
Barclays et RBS (30 bp).
• Notons qu’en France, une banque qui accorderait autant de crédits qu’elle
collecte de dépôts devrait néanmoins se refinancer sur le marché
puisqu’une partie des dépôts qu’elle collecte avec le Livret A doit être
centralisée à la CDC (qui est supposée l’utiliser pour financer le logement
social sans toutefois arriver à l’employer intégralement à cet effet) et
qu’elle doit assurer la liquidité de la quote-part des dépôts non garantis
par l’Etat. Autrement dit, même une pure banque de détail a besoin de
trouver des financements sur le marché à cause de l’intervention de l’Etat.
• On pourrait néanmoins espérer que la séparation de la banque de
financement de la banque de marché réduise la volatilité observée sur les
volumes de crédit offert aux entreprises. Le raisonnement est le suivant :
le volume de crédit dépend directement du niveau de capitaux propres des
banques. Si une année les banques universelles font (suite à une crise
financière par exemple), des pertes importantes sur les marchés financiers,
elles seront bridées dans leur politique de crédit aux entreprises puisque
leurs capitaux propres auront été réduits à due proportion. Elles agissent
alors comme agent de contagion de la crise financière vers une crise
économique. A l’inverse lorsque les marchés sont euphoriques, les banques
universelles peuvent réaliser des profits importants sur les marchés, et
riches en capitaux propres, elles peuvent alors être particulièrement
généreuses pour les entreprises. C’est la situation que nous avions au
milieu des années 2000 (1).
En résumé, on peut donc conclure que les banques universelles présentent
deux avantages pour les entreprises : des taux de prêt plus faibles, un one
stop shopping efficace mais elles ont l’inconvénient de refléter sur le
marché de la dette bancaire la volatilité qu’elles subissent sur les marchés
financiers.
On remarquera que dans le débat les entreprises clientes des banques ne
se sont pas exprimées pour demander la séparation des activités
témoignant ainsi que le statu quo leur convient.
Que notre lecteur ne se méprenne pas, nous ne sommes pas en train de
dire que tout va au mieux au féérique royaume des banques. L’actualité
récente a montré la difficulté de contrôler efficacement les opérateurs de
marché, une conception de la morale des affaires restant dans certaines
(1) Voir La Lettre Vernimmen.net n°30 de juillet 2004.
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5. LA LETTRE VERNIMMEN.NET
parties de certaines banques défaillante (le scandale du Libor) ainsi qu’une
absence d’analyse financière fondamentale sérieuse préalable à l’accord de
certains prêts ou à l’investissement dans certains produits plus ou moins
complexes.
N° 110
Il n’y a pas d’économie saine sans banques saines. Eviter des faillites
Octobre 2012 bancaires est donc très important. Mais ne nous leurrons pas, les éradiquer
complétement est impossible. En tout cas la séparation banque
par Pascal Quiry d’investissement et de financement des banques de détail n’est
certainement pas de nature à atteindre cet objectif. Par contre elle
et Yann Le Fur renchérira le coût du financement bancaire pour les entreprises sans leur
apporter aucun avantage.
Le vrai problème n’est pas celui de la nature des activités exercées par les
banques, mais celui de la qualité de leur gestion et de leurs dirigeants.
C’est cela qui est crucial. C’est presque un truisme, ceux qui sont tombés
depuis 2008 sont ceux qui étaient les moins bien gérés, c’est à dire dans le
monde bancaire ceux qui avaient pris consciemment ou inconsciemment le
plus de risque de crédit, de solvabilité et de liquidité.
On a eu raison de faire remonter les ratios de solvabilité qui pouvaient
atteindre des niveaux ridiculement bas afin de réduire les risques de
faillite. Prétendre que, de ce fait, le coût du crédit en sera renchéri nous
paraît faux dans un monde stabilisé. Certes les banques auront plus de
capitaux propres à rémunérer mais à un taux moyen plus faible puisque
leur structure financière sera moins risquée du fait de ce surcroit de
capitaux propres. De leur côté, les prêteurs courant moins de risque avec
cette structure financière moins risquée devraient eux aussi exiger des
taux d’intérêt plus faibles. Au total le coût global des financements des
banques ne devrait être impacté par leur structure financière. On retrouve
les raisonnements de F. Modigliani et M. Miller bien connus du monde
l’entreprise (1).
On a eu raison de réguler les rémunérations et leurs structures pour éviter
les comportements du style « pile je gagne, face tu perds » et donc d’agir
sur les incitations. Et il ne faut pas relâcher la pression sur ce thème
crucial.
On a eu raison de limiter, voire d’interdire les opérations de trading pour
compte propre, même si la limite les séparant des opérations avec la
clientèle n’est pas simple.
On a eu raison de faire partir des présidents pas coupables mais
responsables (celui de Barclays dernièrement).
Nous pensons qu’aller au delà (séparation des activités) serait contre
productif pour les clients.
Si vous souhaitez donner votre avis sur cette question, le sondage du site
www.vernimmen.net sur sa page d’accueil est consacré à ce sujet.
(1) Pour plus détails, voir les chapitres 37,38 et 40 du Vernimmen 2013.
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6. LA LETTRE VERNIMMEN.NET
STATISTIQUES : Les taux d’impôt sur les sociétés dans
le monde
Le taux moyen d’impôt sur les sociétés dans les pays de l’OCDE s’est établi
N° 110
en 2012 à 25,31 % en baisse continue depuis 1993 (38 %) ! Mais les pays
de l’ex-bloc soviétique ont fait baisser la moyenne d’autant que le
Octobre 2012
périmètre de l’étude de KPMG s’est élargi à de nombreux petits pays qui
ont plutôt de faibles taux d’impôt pour attirer les investissements.
par Pascal Quiry
Cette année, les taux montent en France et baissent au Royaume Uni au
et Yann Le Fur
Japon. L’écart entre les deux premiers pays est maintenant pour les
groupes de 12 points. Autrement dit le même bénéfice avant impôt se
traduit par un résultat après impôt de 19% supérieur outre Manche à ce
qu’il est ici, et donc par un autofinancement supérieur. Et les britanniques
prévoient dans deux ans un taux d’impôt sur les sociétés de 22%... Le
tapis rouge n’est pas uniquement déroulé devant les futurs cadres imposés
à 75% de ce coté de la Manche !
Les taux d’impôt qui suivent vous permettent de calculer la charge d’impôt
qui s’applique au résultat courant avant impôt dans des projections
financières (plan de trésorerie, flux de trésorerie disponible, coût moyen
pondéré du capital). Mais ils ne présentent qu’une seule partie des
prélèvements obligatoires auxquels sont soumis les entreprises, celle qui
est calculée sur le résultat courant avant impôt. Se rajoutent les
cotisations sociales et les impôts et taxes qui ont une assiette autre que le
résultat courant avant impôt (les impôt locaux et régionaux en France
comme la CFE et la CVAE parmi d’autres).
Autrement dit, et à titre d’exemple, on ne peut en aucun cas comparer le
taux d’impôt sur les sociétés allemandes de 29,48 % avec le taux français
de 34,43 %. En effet le taux allemand inclut les impôts locaux et régionaux
(qui sont calculés en % du RCAI, voir l’article d’actualité sur la
compétitivité), alors que le taux français ne les inclut pas. Pourquoi ? Parce
qu’ils ne sont pas assis sur le RCAI, mais la valeur ajoutée ou le bâti, ce
qui empêche de calculer un taux équivalent. Mais en tout état de cause,
l’écart d’impôts et de taxes supportés par les entreprises des deux cotés du
Rhin est bien supérieur aux 5 points apparents d’écart entre les taux
d’impôt sur les sociétés, et on ne parle pas des cotisations sociales.
Henri Lagarde chiffre les impôts, taxes et cotisations sociales, pour une
entreprise françaises ayant un RCAI normal de 10,1 %, à 140,6 % de son
RCAI contre 40,9 % en Allemagne, soit un écart de 100% ! (voir le premier
article d’actualité).
On comprend mieux pourquoi le chômage baisse en Allemagne, alors qu’il
monte en France et que des pans entiers de l’industrie française exposés à
la concurrence internationale sont menacés de disparaître à brève
échéance. Les PMI et ETI subissent, comme les grands groupes pour leur
part française, des prélèvements absolument mortels !
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7. LA LETTRE VERNIMMEN.NET
Taux d'imposition sur les
Pays Evolution Commentaires
société au 1er janvier 2012
Ce taux inclut l'impôt sur les bénéfices à hauteur de 15%, une cotisation de solidarité de 0,825% et l'impôt
Allemagne 29,48% = sur le commerce, dont le taux varie entre 7% et 17,15% selon les municipalités. Cette charge n'est plus
N° 110 déductible dans le calcul de l'IS.
Ce taux inclut un prélèvement exceptionnel de 3%. Un taux réduit est appliqué aux entreprises détenues à
Octobre 2012 plus de 50% par des personnes physiques. Dans la pratique, la possibilité de constater une charge
Belgique 33,99% =
fiscalement déductible à hauteur d'une rémunération des capitaux propres de 3,425 %, conduit à un taux
par Pascal Quiry d'impôt effectif sur les sociétés de 24 à 27 %.
et Yann Le Fur Chine 25,00% = Correspondant à un impôt national de 25%. Un taux de 20 % s'applique pour les PME.
Les sociétés dont le chiffre d'affaires n'excède pas 10 M€ bénéficient d'un taux d'imposition réduit de 25%
Espagne 30,00% =
pour la part des bénéfices allant jusqu'à 300 000 € et 30 % au dessus.
La taxe fédérale représente 35%. Les taxes locales peuvent varier entre 1% et 12%. Elles sont en générales
Etats-Unis 40,00% =
déductibles du calcul de l'impôt fédéral.
(1) Taux d'IS de 33,33%. Une contribution sociale de 3,3% est appliquée aux sociétés dont le montant de l'impôt
France 34,43% +
dépasse 763 000 €. Si le chiffre d'affaires est > 250 M€, le taux total est de 36,10%.
Les sociétés qui (i) ont un chiffre d'affaires inférieur à 7, 63 M€ et (ii) dont 75% du capital est détenu par des
personnes physiques ou par des sociétés répondant aux mêmes critères sont assujetties à un taux d'impôt
réduit de 15% sur la part des bénéfices allant jusqu'à 38 120 € et ne sont pas soumises à la contribution
sociale de 3,3%, soit un taux de 33,33% au delà.
Inde 33,44% = Pour les sociétés locales, mais 40% pour les sociétés étrangères.
Ce taux comprend l'impôt sur les bénéfices (IRES) à hauteur de 27,5% et la taxe régionale (IRAP) de 3,9%,
Italie 31,40% =
qui est en général calculée sur une base plus élevée que celle de l'impôt sur les bénéfices.
Japon 38,01% = Ce taux comprend l'impôt sur les bénéfices à hauteur de 30% et les impôts locaux et régionaux.
Pays-Bas 25,00% - Un taux réduit de 20% est appliqué sur la part des bénéfices allant jusqu'à 200 000 €.
Pologne 19,00% =
Royaume-Uni 24,00% - Un taux de 20% s'applique aux sociétés dont les bénéfices ne dépassent pas 300 000 £.
Russie 20,00% = Dont 2% pour l'état fédéral, 18% pour les régions (avec la faculté de le réduire à 13,5%).
Suède 26,30% =
Ce taux comprend les impôts fédéraux, cantonaux et municipaux. Le taux de 21,17% correspond à celui
Suisse 21,17% =
appliqué à Zurich. Selon les cantons, les taux s'étagent entre 11,6 % (Wollerau) et 24,4 % (Genève).
(1) Pour plus de détails, voir la Lettre Vernimmen.net n° 105 de février 2012.
***
RECHERCHE : La prime de désastre
avec la collaboration de Simon Gueguen - Enseignant-chercheur à Paris
Dauphine
Le célèbre macroéconomiste américain Robert Barro, professeur à Harvard,
qualifie de « désastres économiques » les situations dans lesquelles le PIB
d’un pays chute de plus de 10% (1). Selon ce critère, les pays de l’OCDE
ont connu 58 désastres économiques au vingtième siècle,
7
8. LA LETTRE VERNIMMEN.NET
presque tous lors de la première moitié du siècle (2). R.Barro a montré
que ces événements, bien que rares dans notre histoire récente, pouvaient
contribuer à expliquer la valorisation des actifs financiers. Reprenant cette
idée, Gavyn Davies (3) a publié sur son blog du Financial Times un article
N° 110 qui explique les taux de rendement obligataires historiquement bas. Il
s’appuie sur une recherche (4) publiée par le fonds qu’il dirige, Fulcrum
Octobre 2012 Asset Management.
par Pascal Quiry Selon le critère des 10%, depuis 2007, l’Irlande, l’Islande et la Grèce ont
connu un désastre économique. D’autres pays pourraient suivre,
et Yann Le Fur notamment en cas d’éclatement de la zone euro. De tels désastres
affectent le revenu (et donc la consommation) des ménages, et en même
temps les flux dégagés par les actions. Si ce risque augmente, la valeur
des actions doit baisser. L’idée centrale de l’article est la suivante : même
si le risque de défaut sur les obligations d’Etat augmente légèrement, les
investisseurs peuvent se reporter sur ces titres pour se protéger des
risques qui pèsent sur les actions. En conséquence, le taux de rendement
des obligations d’Etat peut diminuer alors même que le risque de défaut a
augmenté. C’est le cas de l’Allemagne : alors que la probabilité de défaut
implicite de la dette allemande est passée de 0,5% début 2010 à près de
2% (5) aujourd’hui, les obligations d’Etat sont corrélées négativement
avec les actions et leur taux de rendement a baissé.
Cependant, lorsque le risque de défaut devient trop important, les
obligations d’Etat ne remplissent plus cette fonction de valeur refuge. La
corrélation avec les actions peut devenir positive. Le taux de rendement
augmente alors fortement ; c’est le cas de l’Espagne et de l’Italie.
Empiriquement, les auteurs observent qu’un risque de défaut implicite de
3% constitue le seuil de basculement. En-deçà, les obligations d’Etats
fournissent une assurance sur la conjoncture, et les rendements exigés
peuvent diminuer alors que les risques augmentent. Au-delà, la corrélation
avec les actions devient positive et l’assurance ne joue plus ; les taux
augmentent fortement.
Cet article propose donc une explication à deux phénomènes d’actualité :
• la persistance de taux de rendements très faibles pour des emprunts
d’Etat dont le risque de défaut a pourtant augmenté ;
• une forte augmentation des taux de rendements lorsque les risques de
défaut sont trop importants et que la corrélation entre actions et
obligations d’Etat devient positive.
(1) Voir par exemple R. BARRO et J. URSUA (2008), Macroeconomic Crises since 1870, Brookings
papers on Economic Activity, pages 255-335.
(2) Les deux exceptions sont l’Islande au début des années 80 et la Finlande au début des
années 90
(3) Gavyn Davies a été associé chez Goldman Sachs puis président de la BBC. Il est
aujourd’hui président du fonds d’investissement Fulcrum Asset Management.
(4) M. BROOKES et Z. DAOUD (2012), Disastrous bond yields, Fulcrum research Paper
(5) Ces probabilités de défaut implicites sont mesurées par les auteurs à partir des spreads
sur les CDS (credit default swaps).
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9. LA LETTRE VERNIMMEN.NET
QUESTION ET REPONSE : Que retenir de l’échec du
projet de rapprochement EADS BAE ?
S'il y a bien une leçon à retenir de cette fusion tuée dans l'oeuf, c'est qu'il
N° 110 est difficile de mener à bien un rapprochement entre deux groupes quand
les actionnaires ne sont pas convaincus de sa pertinence stratégique et
Octobre 2012 financière et que les dirigeants donnent l'impression de vouloir le mener à
bien pour s'émanciper d'eux.
par Pascal Quiry
Certes l'échec du rapprochement a été présenté comme résultant d'une
et Yann Le Fur incapacité des Etats britannique, français et allemand à se mettre d'accord.
Mais si cet accord avait été obtenu, y aurait-il eu une majorité
d'actionnaires pour le voter en assemblée ? On peut en douter.
Du coté d'EADS, Lagardère et Daimler sont des vendeurs affichés à un
terme proche de leurs participations historiques qui ne correspondent plus
au cœur de leurs stratégies. Dès lors tout projet qui se traduit à son
annonce par une baisse du cours de bourse ne risque pas d'obtenir leurs
faveurs car c'est autant de plus-values qui s'envolent. Plus encore si le
projet est complexe, probablement long à réaliser et lent à produire ses
effets.
Pourquoi le cours de bourse d'EADS a-t-il baissé jusqu'à 17% à l'annonce
de ce rapprochement ?
Pour deux raisons. D'abord parce que les actionnaires à long terme d'EADS
n'ont pas compris l'intérêt stratégique de se diluer dans l'aviation civile
(activité principale de EADS) qui se porte bien avec de belles perspectives
dans les années qui viennent pour se reluer dans l'activité de défense
(activité principale de BAE) dont les contraintes budgétaires des Etats font
qu'elle a peu de chances d'être florissante dans les années qui viennent.
Ensuite la prime de 30 % environ qui aurait été payée sous forme d'une
parité 60/40 alors que celle des cours de bourse avant l’annonce était de
34/66 est apparue trop forte par rapport aux synergies réalisables. D'une
certaine façon les actionnaires anglais, pour qui tout est potentiellement à
vendre à condition d'y mettre le prix, ont poussé leur avantage trop loin
dans la négociation financière face à des dirigeants d'EADS pour qui cela
pouvait ne pas être la priorité. A être trop gourmands, ils ont finalement
perdu.
L'actionnaire d'EADS qui veut diversifier son risque et avoir une exposition
au secteur de la défense, n'a pas besoin d'une fusion avec BAE sur la base
d'une parité peu favorable pour cela. Il lui suffit d'acheter en bourse des
titres de Thales, BAE, ou Northrop Grumman. Il ne prend pas le risque
d'une intégration complexe entre des groupes qui n'ont pas une grande
expérience d'opérations de croissance externe réussies, en particulier BAE.
Certes, il ne bénéficiera pas des éventuelles synergies dégagées, mais
faut-il encore les dégager et elles ne sont pas nombreuses dans un
rapprochement présenté comme celui de deux groupes complémentaires...
Du coté des actionnaires britanniques, on aurait pu s'attendre à un
meilleur accueil compte tenu de la parité négociée, mais comme
l'opération était intégralement réalisée par échange de titres, la prime
s'avère un leurre pour l'actionnaire de BAE qui la reçoit en actions EADS
dont la valeur baisse. Avec un cours de EADS en baisse de 17%, elle
9
10. LA LETTRE VERNIMMEN.NET
tombe à 7%. Du coté du dividende, l’actionnaire de BAE pouvait craindre
une baisse de celui-ci puisque le taux de distribution de BAE (42%) est
largement supérieur à celui d'EADS (28%). Un crime pour tout
institutionnel britannique qui a un passif à gérer (pensions à payer).
N° 110 Quand à tout cela s'ajoute le sentiment très net que les dirigeants d'EADS
poussent ce rapprochement pour réduire l'influence sur leur société des
Octobre 2012 Etats actionnaires français et allemands, à la fois par une dilution de 40%
de leurs participations, mais aussi par l'entrée comme parties prenantes
par Pascal Quiry des Etats britanniques et américains clients et hébergeurs des activités de
BAE, on comprend qu'il était très difficile de faire approuver cette
et Yann Le Fur opération par les propriétaires des deux groupes, c'est-à-dire leurs
actionnaires.
Après la substantielle révision des termes du rapprochement Glencore -
Xstrata au détriment des dirigeants de ce dernier groupe, cette opération
ratée est une nouvelle illustration du pouvoir des actionnaires et qu'à
l'oublier on s'expose à des déconvenues.
* * *
DONNEES FINANCIERES
Sur le site vernimmen.net vous pouvez trouver 31 données financières de
base pour 16 000 sociétés cotées en bourse en Europe et en Amérique du
Nord qui se présentent comme dans l’exemple de BAE :
10
11. LA LETTRE VERNIMMEN.NET
Le fichier existe en format excel permettant d’accéder à 512 000 données
permettant de faire des comparaisons sectorielles, géographiques et tous
calculs. Pour y accéder cliquez sur données financières.
N° 110
Octobre 2012
par Pascal Quiry
et Yann Le Fur
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dans le compte de
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