1. Xerfi-Previsis n°182 — Mars 2013
Conjoncture et prévisions pour l’entreprise
Sommaire
L’analyse du mois 1
1. Environnement économique et financier x5
1.1. Matières premières x5
1.2. Taux de change x6
1.3. Commerce international x7
1.4. Economies avancées : moral des industriels x8
1.5. Economies avancées : moral des ménages 09
1.6. BRIC 10
2. Situation des entreprises françaises 11
2.1. Industrie manufacturière 11
2.2. Construction : bâtiment et travaux publics 12
2.3. Services 13
2.4. Commerce 14
2.5. Salaires et coût du travail 15
2.6. Coûts des locaux 16
2.7. Prix de vente 17
2.8. Conditions de crédit 18
2.9. Situation financière des entreprises 19
2.10. Risque de défaillance 20
3. Ménages 21
3.1. Environnement économique et financier des Français 21
3.2. Consommation des ménages en produits manufacturés 22
4. Sigles, abréviations et acronymes 23
La préférence française pour la précarisation, le chômage
et la baisse des profits
A en croire les différentes études, notre pays serait à l’abri de la déflation salariale. Les enquêtes
d’Eurostat ou de l’OCDE font toujours le même constat : c’est en France que la rigidité des salaires
à la baisse est la plus forte. Et une étude de Natixis d’enfoncer le clou. Selon les calculs effectués
entre 1998 et 2012, aucune corrélation négative n’a été détectée entre d’une part, la croissance
des salaires réels, et d’autre part, le taux de chômage.
…/…
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2. Reflux de l’inflation, croissance cassée, la France au diapason de la zone euro
Pourtant, la France n’échappe ni au ralentissement général des économies ni au gonflement du
chômage ni même au retournement de l’inflation. Avec une hausse générale des prix de 1,4% en
janvier, le mouvement est même plus prononcé que dans l’ensemble de la zone euro (2%) et des
grandes économies eurolandaises (Allemagne, Italie, Espagne). Des petits prix qui se retrouvent,
plus en amont dans le cycle de production, dans l’évolution des prix à la production industrielle
avec un compteur français bloqué à 1,4% en janvier contre 1,9% pour l’ensemble de la zone euro
et 1,7% pour Allemagne par exemple.
Les entreprises supportent une partie de l’ajustement…
Chômage en hausse, inflation étouffée mais salaires qui résistent. L’équation française est
singulière mais les entreprises peuvent jouer sur deux leviers. Le premier est celui de la
productivité. Comme les salaires ne réagissent pas au cycle économique ou au chômage, jouer
sur le volume, c’est-à-dire l’emploi, permet de dégager des marges de manœuvre. Une hypothèse
qui ne résiste pas à l’épreuve des faits. Les destructions d’emplois en France ont été limitées, bien
plus que ne le laissait supposer le scénario d’une croissance nulle en 2012. Second levier, les
entreprises supportent les ajustements et sont contraintes d’accepter une dégradation de leur
rentabilité. Et c’est une réalité : le taux de marge des sociétés non-financières françaises est plus
bas que dans la majorité des économies comparables et il a considérablement fléchi ces dernières
années.
…. une partie des salariés aussi, massivement les jeunes
Mais ce n’est pas la seule contrepartie. Est-on si sûr de l’absence de réaction des salaires et de
l’emploi ? En fait, les indicateurs peinent à traduire la réalité d’un marché du travail dont la dualité
n’a cessé de se renforcer depuis la crise. Il n’y a en effet pas un mais deux marchés du travail en
France :
il existe d’abord un noyau dur d'emplois relativement stables car protégés par un contrat à
durée indéterminée (CDI). En témoigne la durée moyenne d'un emploi dans la même
entreprise en France, proche de 12 ans, qui est l’une des plus élevées des pays
développés. Hormis sur la partie variable des rémunérations, aucun ajustement sur les
salaires n’est possible pour les CDI. Cette catégorie doit être élargie aux quelques 5
millions de personnes travaillant dans la fonction publique sous toutes ses formes (fonction
publique d’Etat, collectivités territoriales, secteur public hospitalier) ;
un emploi périphérique sur lequel s’exerce l’essentiel des ajustements. C’est ce qu’illustre
les deux tiers des destructions concentrées sur les intérimaires à chaque rechute du cycle.
Et 2012 a battu tous les records : sur les 66 800 destructions d’emplois de l’année, 65 600
ont concerné les seuls intérimaires. En d’autres termes, 98% de l’ajustement de l’emploi
s’est concentré sur 3,1% des salariés du privé. L’autre chiffre instructif est celui des flux
d’embauches. Sur les 20,7 millions d'embauches hors intérim enregistrées en 2011, 84%
ont été effectuées en CDD. Et la tendance s’est vraisemblablement renforcée en 2012, si
bien qu’un dixième de la population travaille aujourd'hui en CDD. Des contrats précaires
dont l’accumulation ne permet pas de faire carrière et encore moins de s’assurer une
trajectoire de revenus satisfaisante.
…/…
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3. Par nature, l’emploi périphérique s’adresse aux nouveaux entrants représentés pour l’essentiel par
les jeunes générations. Des jeunes qui entrent plus tard sur le marché de l’emploi et enchaînent
les CDD à répétition. Résultat : la part des contrats temporaires dans l’emploi des jeunes culmine
à 35%, contre 12% pour l’ensemble de la population. Et comme l’ajustement cyclique de l’emploi
s’effectue d’abord sur les contrats précaires, on comprend bien la flambée du chômage chez les
15-24 ans. A 26,4% au 4ème trimestre 2012, il atteint ainsi son record historique alors que celui des
25-49 ans (9,5%) est encore à près de 1 point de son plus haut niveau (3ème trimestre 1997 à
10,3%). Même pour les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur, la situation devient délicate.
Pour décrocher le sésame d’un CDI, il leur faut désormais consentir une réduction drastique de
leurs prétentions salariales.
La France n’a donc pas trouvé la martingale. Et l’inertie de l'emploi et des salaires pour le plus
grand nombre a bien une double contrepartie :
un ajustement extrêmement violent sur une petite partie des salariés, principalement les
plus jeunes. Cela permet aussi aux entreprises de se dégager un peu de marges de
manœuvres pour assurer la progression des salaires des « insiders » ;
la dégradation de l’état de santé financière des entreprises, donc des conditions de l’offre et
in fine de la croissance potentielle.
Dans ce contexte, une réforme efficace du marché du travail doit avant tout viser à réduire la
dualité de ce marché en rapprochant les différentes formes de contrats, et rendre les salaires plus
perméables à la situation économique. Une première étape a été franchie lors des accords signés
le 13 janvier dernier.
Part des CDD et des intérimaires Taux de chômage des 15-24 ans
explosion chez les jeunes niveau record
(CDD + intérimaires) / salariés % de la population active concernée
40% 35% 27%
30% 24%
20% 21%
12%
10% 18%
0% 15%
Jeunes Total 96 98 00 02 04 06 08 10 12
Sources : calculs Xerfi (données INSEE 2011) Source : INSEE, taux de chômage au sens du BIT
Directeur de la rédaction : Laurent Faibis, Président de Xerfi
Responsable de Xerfi-Previsis: Alexandre Mirlicourtois, Directeur des Etudes
Responsable de la diffusion : Solène Etienne / Contact : setienne@xerfi.fr
Comité de rédaction : Jean-Baptiste Bellon, Conseiller de Xerfi, Alexandre Boulègue, Directeur d’études
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du monde économique Société éditrice : Xerfi.com, 13 rue de Calais, 75009 Paris. 01 53 21 81 51, ISSN 1760-8473
Achevé de rédiger le 12 mars 2013
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4. mercredi 27 mars de 8h00 à 10h30
La France dispose de solides atouts pour rattraper son retard dans la révolution hyper-industrielle,
et tirer parti du passage de l'économie à l'Iconomie. L'Iconomie, c'est la 3ème révolution
industrielle, celle des technologies de l'Information, de l'Intelligence partagée en réseau, et de la
généralisation de l'automatisation des tâches répétitives par l'informatisation et la robotisation.
Une mutation qui exige une évolution radicale des institutions : État, Entreprises, modes de
gouvernance, relation de travail. Mais elle s'opérera d'abord par la base. Les institutions évolueront
d'autant plus vite qu'elles seront submergées par le foisonnement des projets et des initiatives.
Cette vague est possible car l'Iconomie se bâtit par l'interaction d'organisations foisonnantes et
interconnectées, de toutes les personnes et de tous les objets
La troisième révolution industrielle aura l'entrepreneur comme figure de proue. L'entreprise sera
conçue comme une plateforme collaborative, qui fédèrera un véritable système de compétences.
Programme :
Introduction : l’Iconomie existe déjà !
Rencontres avec l'Iconomie
Surmonter les freins au développement de l’Iconomie en France
Les entrepreneurs et la performance collective, moteurs de l’Iconomie
Iconomie : les atouts de la France pour rattraper son retard
Une prospective de l’Iconomie en France à l’horizon 2020-2030
Conclusion : les indices et les signes d’un sursaut possible
plus d'informations sur :
www.institutxerfi.org
CONTACT :
jlebozec@xerfi.fr
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5. 1. Environnement économique et financier
1.1. Matières premières
Inversion des cours, un mauvais signal pour la croissance
La baisse des cours n’est pas de bon augure. Les variations des cours de l’or, du pétrole et des matières agricoles
sont toujours difficiles à interpréter (leurs évolutions échappent en partie à la logique économique). Celles des métaux
sont plus riches d’enseignements car elles dépendent de la demande et des comportements de stockage d’industriels
situés en amont du cycle de production. Or depuis la mi-février, la trajectoire s’est inversée comme le montre l‘évolution
des cours du cuivre. Si cela devait se confirmer, ce serait un signal inquiétant pour la croissance mondiale.
+
Points de repère
GSCI : le prix des matières premières s’élève sur un rythme annuel moyen de 11,3% depuis 2001. Le pic de la série est atteint en
juin 2008 (863), son plancher en janvier 2002 (166). En 2012, l’indice a reculé de 3,3%, après +26,5% en 2011.
Pétrole : entre 1990 et 2012, le prix du baril a augmenté de 7,3% l’an. Le record est établi en juillet 2008 (133$). Le cours descend
à un plancher en décembre 1998 (9,9$). Le cours du pétrole a progressé de 0,7% l’année dernière, après +39,6% en 2011.
Mat. premières agricoles : en dessous de 200 en juillet 2004, le GSCI Agriculture a franchi pour la 1 fois la barre des 500 début
ère
2011. Depuis 2005, les prix progressent de 13,1% par an. En 2012, ils ont baissé de 5,5% après +33,3% l’année précédente.
Cuivre : à 9 867$ la tonne en moyenne sur le mois, le cours du cuivre a battu son record en février 2011. Le cours a reculé de
9,9% en 2012, après s’être élevé de 17% en 2011, et de 46% en 2010. En moyenne, il progresse de 5,1% par an depuis 1990
Matières premières Pétrole
retournement de tendance retour vers un baril à 112$
Indice GSCI, fin de mois, (panier de matières premières 100 = 1970) Cours du baril (Brent Mer du Nord) en dollar, fin de mois
800 130
750
115
700
650
100
600
550 85
févr-11 févr-12 févr-13 févr-11 févr-12 févr-13
Sources : estimation février 2013 Xerfi (données INSEE via Feri) Sources : estimation février 2013 Xerfi (données INSEE via Feri)
Matières agricoles Cuivre
détente générale sous les 8 000$ la tonne fin février
Indice GSCI Agriculture (panier de matières premières agricoles), Dollar la tonne, en fin de mois
fin de mois 100 = 1970
575 10 000
500 9 000
425 8 000
350 7 000
févr-11 févr-12 févr-13 févr-11 févr-12 févr-13
Sources : estimation février 2013 Xerfi (données INSEE via Feri) Sources : estimation février 2013 Xerfi (données INSEE via Feri)
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6. 1. Environnement économique et financier
1.2. Taux de change
L’euro fort affaiblit les pays du Sud
Dans la guerre des changes, l’absence de réaction de la BCE est une stratégie. Cette stratégie est celle de l’euro
fort. Elle répond parfaitement aux intérêts de l’Allemagne et de ses satellites. Le haut niveau de gamme de leurs produits
les place en effet dans une compétition hors-coûts et réduit le coût des produits intermédiaires importés de la
Mitteleuropa. A l’opposé, avec leurs positionnements d’entrée et de milieu de gamme, les pays du Sud dont la France
sont dans une logique de lutte par les coûts. Cela rend leurs exportations très sensibles à « l’effet devise ».
Points de repère
Euro / dollar : introduit à 1,17$ en janvier 1999, l’euro descend à son plancher en juin 2001 (0,85$). Son plus haut est atteint en
juillet 2008 à 1,58$. En 2012, le cours moyen a été de 1,29$, en baisse de 7,6% par rapport à 2011.
Euro / yuan : l’euro a décroché de 9,9% face au yuan en 2012 à 8,1 yuans en moyenne sur l’année. Le sommet par rapport à la
monnaie chinoise advient en décembre 2004 (11,1 yuans contre 1 euro) et son plus bas en octobre 2000 (7 yuans pour 1 euro).
Euro / livre sterling : l’euro a perdu du terrain en 2012 face à la livre (-6,5%) pour une moyenne de 0,81£. L’euro atteint un
sommet face à la livre en mars 2009 (0,92£) et est tombé à un plus bas en octobre 2000 (0,59£).
Euro / franc suisse : l’euro a continué de reculer face au franc suisse en 2012 (-2,3%) après avoir déjà chuté de 10,7% en 2011.
Face à la devise suisse, l’euro est au plus haut en octobre 2007 (1,67 CHF). Son plancher se situe en août 2011 (1,12 CHF).
Euro / dollar – yuan Euro / livre sterling
au « top » depuis un an la livre dégringole
Évolution de l’euro par rapport au dollar (éch. gauche) Évolution de l’euro par rapport à la livre sterling
et au yuan (éch. droite)
1,5 €/$ (G) €/yuan (D) 9,8 0,89
0,86
1,4 9,1
0,83
1,3 8,4
0,80
1,2 7,7 0,77
févr-11 févr-12 févr-13 févr-11 févr-12 févr-13
Sources : estimations février 2013 Xerfi (données Feri) Sources : estimation février 2013 Xerfi (données Feri)
Euro / franc suisse Taux de change réel effectif de la France
au-dessus du cour pivot exporter devient plus compliqué
Évolution de l’euro par rapport au franc suisse Taux de change réel effectif de la France (c’est-à-dire pondéré par le
poids des pays dans la structure des échanges). Indice 100 = 2005
1,30 98
97
1,25
96
1,20 95
94
1,15
93
1,10 92
févr-11 févr-12 févr-13 févr-11 févr-12 févr-13
Sources : estimation février 2013 Xerfi (données Feri) Sources : estimation février 2013 Xerfi (données Feri)
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7. 1. Environnement économique et financier
1.3. Commerce international
Retour du découplage
L’écart semble se creuser à nouveau entre les pays développés et émergents. Les chiffres du commerce
international dessinent l’image « rassurante » de pays émergents (principalement asiatiques) de plus en plus autonomes
et capables de résister aux crises récurrentes de l’Occident. Toutefois, comme l’Europe et les Etats-Unis constituent
encore l’essentiel de la destination finale de leurs exportations, ils ne sauraient échapper très longtemps à
l’assèchement de leurs principaux débouchés. En d’autres termes, le découplage actuel ne serait qu’une parenthèse.
Points de repère
Commerce international : après une chute historique de 12,5% (en volume) en 2009 (la dernière datait de 2001 avec -0,3%), le
commerce mondial a rebondi en 2010 (+16%). La hausse s’est poursuivie depuis mais le rythme de croissance est tombé à
passant 5,9% en 2011 à 2% en 2012, soit un niveau inférieur à sa moyenne de long terme (+5,9% entre 1992 et 2012).
Pays développés : la chute de 2009 a été plus brutale que chez les émergents (-16% contre -9%) et la remontée de 2010 moins
vive (+13,5% contre +18,7%). L’année 2012 s’est terminée sur une hausse de0,6% seulement ce qui est loin de la moyenne de
long terme (1992-2012) qui est de 4,2%.
Emergents : entre 1992 et 2012, les exportations des émergents ont progressé sur une base annuelle moyenne de 8,4%. Après
avoir fortement rebondi en 2010, le rythme de croissance a nettement fléchi depuis (7% en 2011 et 3,4% en 2012).
Commerce international Commerce international
encore en dessous de son pic croissance étale
Indice en volume (100 = 2000) des exports, moyenne mobile 3 mois Variation en volume (3 derniers mois / 3 mois précédents) des exports
172 5%
169 3%
166 1%
163 -1%
déc-10 déc-11 déc-12 déc-10 déc-11 déc-12
Sources : calculs Xerfi (données CPB) Sources : calculs Xerfi (données CPB)
Zone
Pays développés / émergents Pays développés
le grand écart tout le monde dans le rouge
Indice en volume (100 = 2000), moyenne mobile 3 mois des exports Variation en volume (3 derniers mois / 3 mois précédents) des exports
134 Pays avancés (G) Emergents (D) 248 USA Japon Zone euro
5%
131 240
0%
128 232 -5%
125 224 -10%
déc-10 déc-11 déc-12 déc-11 déc-12
Sources : calculs Xerfi (données CPB) Sources : calculs Xerfi (données CPB)
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8. 1. Environnement économique et financier
1.4. Economies avancées : moral des industriels
Incertitudes sur les perspectives allemandes
Malgré un environnement terne, les industriels allemands sont moins pessimistes. Cela a tout l’air d’un paradoxe. En
dépit du quasi-blocage du commerce international, des inquiétudes sur la croissance américaine, de la récession
eurolandaise et d’une demande domestique atone, la confiance se restaure pas à pas chez les industriels allemands. Et
la question est de savoir si l’Allemagne peut se porter assez bien pendant que le reste, principalement la zone euro, va
mal ? La réponse est affirmative si elle continue de gagner des parts de marchés sur ses voisins immédiats.
Points de repère
Etats-Unis / Japon / zone euro : l’indicateur américain descend à son plus bas niveau en décembre 2008 (95,8). Il touche un point
haut en février 2011 (101,8). Au Japon, la confiance touche un point bas (97,3) en mai 2009. Le pic survient en mars 2007
(101,6). Pour la zone euro, le creux de la série survient en mars 2009 (96,3) et son apogée en avril 2007 (101,7).
Big three européens : la confiance des industriels allemands, français et britanniques est à son plus haut niveau depuis 2005, en
er
février et mars 2011. Elle était au plus bas au 1 trimestre 2009, avec des valeurs respectives de 95,7, 97,2 et 95,9.
Europe du Sud : au plus haut avec respectivement des valeurs atteignant ou approchant en avril 2007, 102 pour l’Italie, l’Espagne
et la Grèce, la confiance est tombée à ses plus bas niveaux (autour de 95) en mars 2009.
Pays-Bas / Belgique : les pics se situent en décembre 2006 et juin 2007 (102 environ), les points bas au T1 2009.
Les grandes zones Big three européens
pessimisme général l’Allemagne remonte
Indicateur de confiance (100 = normal) Indicateur de confiance (100 = normal)
102 103
102
101
101
100
100
99
99
USA Japon Zone euro Allemagne France Roy-Uni
98 98
janv-11 janv-12 janv-13 janv-11 janv-12 janv-13
Sources : OCDE (via Feri) Sources : OCDE (via Feri)
Zone
Europe du Sud Pays-Bas / Belgique
la Grèce revient au niveau de l’Italie les Pays-Bas décrochent
Indicateur de confiance (100 = normal) Indicateur de confiance (100 = normal)
102 Italie Espagne Grèce 102 Belgique Pays-Bas
101
100
100
98
99
96 98
janv-11 janv-12 janv-13 janv-11 janv-12 janv-13
Sources : OCDE (via Feri) Sources : OCDE (via Feri)
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9. 1. Environnement économique et financier
1.5. Economies avancées : moral des ménages
Toujours sous pression
Le contexte reste particulièrement anxiogène. Hausse du chômage, gel des salaires (voire baisse dans certains
pays), tour de vis fiscal, rien n’est épargné aux ménages. Seul le repli de l’inflation donne actuellement une petite
bouffée d’oxygène au pouvoir d’achat. C’est trop peu pour redonner confiance et la sinistrose est bien installée. Même
les Américains deviennent plus pessimistes alors qu’ils semblaient reprendre espoir depuis plusieurs mois. Dans ces
conditions, difficile de prévoir un éventuel retournement de tendance de la consommation des ménages à court terme.
Points de repère
Etats-Unis / zone euro : la confiance descend aux USA à un point bas en février 2009 (96,7). Le pic se situe en janvier 2007, à
101,0. Pour la Zone euro, ces points sont touchés en février 2009 (96,6) et juin 2007 (101,7).
Big three européens : partie du même niveau en janvier 2009 (environ 97), seule la confiance en Allemagne est repassée
au-dessus de 100. Elle atteint même son plus haut niveau depuis 2005 en décembre 2010 (102,6).
Europe du Sud : la confiance grecque touche le fond en déc. 2011 (95,2). Elle était à son plus haut en oct. 2007 (100,9). Ces
valeurs sont de 96,6 (juin 2012) et 96,2 (décembre 2008) et de 100,4 (février et juin 2007) pour l’Italie et l’Espagne.
Pays-Bas / Belgique : à 101,5 environ, la confiance était quasiment à un sommet dans les deux pays mi-2007. Elle descend à son
plus bas niveau en décembre dernier avec respectivement 97,9 pour les Pays-Bas et 98,1 pour la Belgique
Les grandes zones Big three européens
les Américains replongent les Français, les plus pessimistes
Indicateur de confiance (100 = normal) Indicateur de confiance (100 = normal)
101 USA Japon Zone euro 103 Allemagne France Royaume-Uni
100
101
99
98
99
97
96 97
janv-11 janv-12 janv-13 janv-11 janv-12 janv-13
Sources : OCDE (via Feri) Sources : OCDE (via Feri)
Zone
Europe du Sud Pays-Bas / Belgique
un peu moins déprimé moral au plancher
Indicateur de confiance (100 = normal) Indicateur de confiance (100 = normal)
102 Italie Espagne Grèce 102 Belgique Pays-Bas
100 101
98 100
96 99
94 98
janv-11 janv-12 janv-13 janv-11 janv-12 janv-13
Sources : OCDE (via Feri) Sources : OCDE (via Feri)
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10. 1. Environnement économique et financier
1.6. BRIC
En sursis
Combien de temps les pays émergents pourront-ils se passer des pays occidentaux ? Les principaux indicateurs
sur le climat des affaires et la confiance des consommateurs restent bien orientés, excepté en Russie. Toutefois, ils n’ont
toujours pas retrouvé leurs sommets et les inquiétudes pourraient assez vite résurgir si la conjoncture des pays
développés devait se dégrader à nouveau. Si la récession en Europe était anticipée, le trou d’air américain l’était moins.
Or, les Etats-Unis restent un débouché majeur : première destination des exportations chinoises avec environ 20%.
Points de repère
Brésil : après être descendu à un plus bas au 1 trimestre 2009 (depuis 2005), le climat des affaires s’est restauré pour atteindre
er
er
un plus haut début 2010. Pour les ménages, T2 2009 marque un plancher et le plus haut est réalisé au 1 trimestre 2012.
Russie : depuis 2005, le creux survient au 1 trimestre 2009 pour les ménages comme pour les entreprises. Le pic est atteint au
er
e e
2 trimestre 2007 pour les entreprises (à 104,3) et au 3 trimestre 2008 pour les ménages (+1).
Inde : sur les 5 dernières années, le sommet est atteint au T2 2007 (201,2) et le plancher au T2 2009 (93,8).
Chine : les pics pour les entreprises et les ménages (146 et 113) sont atteints à la mi-2007, les plus bas au 1 trimestre 2009 pour
er
ème
les entreprises avec 105,6 et au 4 trimestre 2011 pour les ménages avec 99,3.
Brésil Russie
l’horizon se dégage dégradation générale
Climat des affaires (50 = neutre), échelle de gauche Climat de l’activité dans l’ind. manuf. (100 = neutre), échelle de gauche
Confiance des consommateurs (100 = neutre), échelle de droite Confiance des consommateurs (0 = neutre), échelle de droite
70 Entreprises (G) 167 104 -2
Consommateurs (D)
65 163
102 -8
60 159
100 -14
55 155
Entreprises (G) Consommateurs (D)
50 151 98 -20
mars-10 mars-11 mars-12 mars-13 mars-10 mars-11 mars-12 mars-13
Sources : CNI, FecomSP (données trimestrielles via Feri) Sources : OCDE et FSS (données trimestrielles via Feri)
Zone
Inde Chine
un peu mieux orienté une légère amélioration
Climat anticipé des affaires (100 = T2 1999) Climat des affaires et confiance des ménages (100 = neutre)
200 150 Entreprises
Consommateurs
180 135
160 120
140 105
120 90
mars-10 mars-11 mars-12 mars-13 mars-10 mars-11 mars-12 mars-13
Sources : DuBrl (données trimestrielles via Feri) Sources : NBSC et CEMAC (données trimestrielles via Feri)
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11. 2. La situation des entreprises françaises
2.1. France : industrie manufacturière
Stabilisation à bas niveau
L’enquête de février signale un arrêt de la dégradation. Selon les entrepreneurs interrogés, la conjoncture industrielle
s’améliore et le climat des affaires gagne 3 points sur janvier. A 90, il se situe cependant encore à 10 points en dessous
de sa moyenne de long terme. En outre, le jugement sur l’activité passée témoigne d’un début d’année difficile,
er
hypothèquant déjà la performance à espérer au 1 trimestre après une production déjà en repli de 2,5% fin 2012.
Toutefois, les perspectives d’activité font un bond en avant et avec elles les espoirs d’un rebond à venir.
Points de repère
Climat des affaires : depuis 1980, le minimum de la série survient en mars 2009 (69). L’optimum est de 126 (juin 2000).
Pers. perso. de prod. : la moyenne de long terme est de 5,1 avec un minimum de -33 début 2009 et un pic à 25, en octobre 2000.
Production industrielle : le point haut est atteint en décembre 2000 (122). Mars 2009 marque le point le plus bas de la série (93,2).
L’activité a reculé de 3,5% en 2012 (après +3,7% en 2011). Depuis 2000, l’activité est en recul de plus de 16%.
Carnets de commandes : depuis 1976, la moyenne s’établit à -17. Le creux de la série est en mars 2009 (-67) et le plus haut, en
juin 2000 (+33).
TUC : la moyenne de long terme est de 85,2%. Mars 2009 est un plus bas historique et mars 1990 (90,1%), le pic de la série.
Climat des affaires Activité réelle et perspectives
redressement partiel un rebond en perspective
Indice synthétique du climat des affaires (moyenne = 100) Perspectives d’activité (soldes d’opinion des industriels) en %, gauche
Niveau de la production (100 = 2010), droite
120 Climat des affaires Moyenne de long terme 30 110
110
10 105
100
-10 100
90
Perspectives - G Production - D
80 -30 95
févr-10 févr-11 févr-12 févr-13 févr-10 févr-11 févr-12 févr-13
Sources : INSEE (données via Feri) Sources : INSEE (données via Feri)
Zone
Carnets de commandes globaux Taux d’utilisation des capacités de prod.
un peu plus de commandes les machines tournent au ralenti
Niveaux des carnets de commandes globaux (soldes d’opinions, en %) Taux d’utilisation des capacités de production, en %
10 Carnets globaux Moyenne de long terme 90 TUC Moyenne de long terme
-10 80
-30 70
-50 60
févr-10 févr-11 févr-12 févr-13 2008 2009 2010 2011 2012
Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri) Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri)
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12. 2 La situation des entreprises françaises
2.2. Construction (bâtiment et travaux publics)
Craquements à tous les étages
Annus horribilis pour le bâtiment en 2013. En baisse de 1 point, le climat des affaires dans le bâtiment est
redescendu à son plus bas niveau depuis deux ans. Et le scénario en train de s’écrire ressemble fort à celui de la
précédente période de vaches maigres (1992 à 1998). L’orientation des mises en chantier laisse peu de place au doute,
et il faut s’attendre à une nouvelle baisse de la construction neuve cette année (environ -7,5%, à 320 000 unités). C’est
dire que faute des financements nécessaires, l’objectif de 500 000 logements construits par an est hors de portée.
Points de repère
Climat des affaires (bâtiment) : le creux survient en janvier 1993 (79) et le pic de la série, en octobre 2000 (121).
Mises en chantier (MC) : la moyenne des mises en chantier de logements sur les 10 dernières années est de 391 481 unités avec
un pic à plus de 465 000 en 2007. La construction neuve de locaux professionnels atteint son apogée en 2007 (42 millions de m²).
Elle est descendue à 22,1 millions de m² en 2010.
TP (carnets de commandes) : la moyenne de long terme est de -28 avec un sommet en juin 2000 (49) et un creux en décembre
1983 (-77).
TP (activité) : depuis 1974, la moyenne de l’activité passée est de -6, celle de l’activité prévue de -15.
Climat des affaires dans le bâtiment Bâtiment : mises en chantier
le bâtiment s’enfonce au plus bas depuis deux ans
Indice synthétique du climat des affaires (100 = moyenne) Locaux professionnels (cumul 12 mois) en millions de m², gauche
Logements (cumul 12 mois), en milliers, droite
105 Climat des affaires Moyenne de long terme 30 425
28 400
100
26 375
24 350
95
22 325
Locaux professionnels - G Logements - D
90 20 300
févr-10 févr-11 févr-12 févr-13 janv-10 janv-11 janv-12 janv-13
Sources : INSEE (données via Feri) Sources : calculs Xerfi (données SOeS via Feri)
Zone
Carnets de commandes dans les TP Activité dans les travaux publics
au-dessus de la moyenne mieux orientée
Jugements sur les carnets de commandes (soldes d’opinions, en %) Activité passée et prévue (soldes d’opinions, en %)
0 40 Activité prévue Activité passée
Carnets de commandes Moyenne de long terme
-10 20
-20 0
-30 -20
-40 -40
-50 -60
déc-09 déc-10 déc-11 déc-12 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12
Sources : INSEE (données via Feri) Sources : INSEE (données via Feri)
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13. 2. La situation des entreprises françaises
2.3. Services
Situation bloquée
Les principaux indicateurs ne laissent pas entrevoir d’amélioration à court terme. La nouvelle dégradation du
climat des affaires ramène son niveau à 86, soit 14 points en dessous de sa moyenne de long terme. C’est quasiment
son point le plus bas depuis deux ans. Cette tendance reflète une dégradation quasi-générale de tous les indicateurs :
l’activité passée est jugée insatisfaisante, les chefs d’entreprises n’entraperçoivent aucune accélération à court terme et
les prix sont tendus. Rien de surprenant alors à ce qu’ils restent pessimistes en matière de recrutements.
Points de repère
Climat des affaires : le plus bas historique survient en mars 2009 (67) et le plus haut (115) en avril 1989.
Perspectives d’activité : la moyenne pour l’ensemble des services (y compris intérim) ressort à 3,5. Le plus haut est atteint en
janvier 1988 à +29 et le plus bas en avril 2009 (-25)
Chiffre d’affaires (serv. ménages) : l’activité a baissé de 1,5% en volume (+0,8% en valeur) en 2012 après avoir progressé en
2010 (+1%). Entre 2000 et 2012, le chiffre d’affaires en volume a baissé de 4,1% mais a augmenté de 23,7% en valeur.
Chiffre d’affaires (serv. entreprises) : le chiffre d’affaires en valeur s’est élevé de 6,3% en 2011 après + 1,6% en 2010. Entre 2000
et 2011, l’activité s’est élevée au rythme de 4,2% l’an ce qui correspond à une hausse générale de 57,4%.
Climat des affaires Perspectives d’activité
la rechute toujours faibles
Indice synthétique du climat des affaires (100 = moyenne) Perspectives d’activité (soldes d’opinions), en %
110 20 Perpestives (services ensemble)
Moyenne de long terme
10
100
0
90
-10
Climat des affaires Moyenne de long terme
80 -20
févr-10 févr-11 févr-12 févr-13 févr-10 févr-11 févr-12 févr-13
Source : INSEE (via Feri) Source : INSEE (via Feri)
Zone
Chiffre d’affaires : services aux ménages Chiffre d’affaires : serv. aux entreprises
sans réelle tendance coincé
Chiffre d’affaires (100 = 2005) Chiffre d’affaires en valeur (100 = 2005)
114 Valeur Volume 140
110
106
120
102
98
94 100
déc-09 déc-10 déc-11 déc-12 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12
Source : INSEE (via Feri) Source : INSEE (via Feri)
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14. 2. La situation des entreprises françaises
2.4. Commerce
Avancées moroses
Le commerce reste déprimé. Le climat des affaires a regagné 1 point en février et revient à 88, soit à 12 points de son
niveau standard. Après une fin d’année difficile, 2013 a commencé sur un raté selon le jugement des commerçants sur
leur activité passé : en baisse de 5 points, l’indicateur se retrouve à 16 points de sa moyenne de long terme. Toutefois,
les prévisions sont un peu moins pessimistes même si le solde correspondant reste toujours très bas. Un zeste
d’amélioration qui restera en outre à confirmer tant les menaces sur la consommation sont grandes en 2013.
Points de repère
Climat des affaires : le point de décembre 2008 (77) constitue le deuxième plus bas de la série. En moyenne en 2011, le climat
ressort à 100,3, soit un niveau proche de la moyenne de long terme (100). Le plus haut se situe à 121 (décembre 1999).
Perspectives d’activité : la moyenne pour l’ensemble est de -2 dont : commerce automobile (-9) et commerce de détail (+4,6).
(*)
Les perspectives d’ensemble du commerce sont à leur apogée en juin 2007 (20) et aux plus bas, en décembre 2008 (-31).
Immatriculations (véhicules particuliers) : moins de 1,9 millions de véhicules ont été immatriculés en 2012. Un chiffre en baisse de
14% sur 2011. Avec 2,30 millions d’immatriculations, 2009 a été un pic depuis 1995. Le creux survient en 1997 avec 1,71 million.
Chiffre d’affaires (commerce de détail) : le CA en valeur a progressé de 1,8% en 2012 après 3,4% en 2011. Au cours des 12
dernières années, le chiffre d’affaires a augmenté de 40,6% ce qui correspond à un rythme annuel moyen de 2,9%.
Climat des affaires (ensemble) Perspectives d’activité (ensemble)
stable mais à bas niveau un peu moins moroses
Indice synthétique du climat des affaires (100 = moyenne) Evolution des ventes dans les 3 prochains mois (soldes d’opinions),
en % / (*) hors carburants, hors pharmacie
110 20
100 0
90 -20
Climat des affaires Com. auto.
Moyenne de long terme Ensemble
80 -40 Comm. de détail (*)
févr-10 févr-11 févr-12 févr-13 févr-10 févr-11 févr-12 févr-13
Source : INSEE (via Feri) Source : INSEE (via Feri)
Zone
Immatriculations : véhicules particuliers Chiffre d’affaires : commerce de détail (*)
toujours en baisse une fin d’année en berne
Immatriculations de véhicules neufs (glissement annuel) Chiffre d’affaires en valeur (base 100 = 2005)
30% 118
10% 113
-10% 108
-30% 103
févr-10 févr-11 févr-12 févr-13 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12
Source : INSEE (via Feri) Source : INSEE (via Feri) (*) Hors automobile
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15. 2. La situation des entreprises françaises
2.5. Salaires et coût du travail
Les rescapés bénéficient de salaires en hausse
La résistance générale des salaires masque de profondes disparités. C’est une spécificité du marché du travail
français, il n’y a pas ou peu de modération salariale quand le chômage est élevé comme le montre l’évolution du salaire
mensuel de base, toujours bloqué au dessus de 2%. Une chance pour le personnel en place à l’abri d’un CDI. En
revanche l’ajustement se fait bel et bien sur les nouveaux entrants (essentiellement les jeunes) pour qui les contrats sont
précaires et les salaires revus à la baisse même pour les diplômés. Le marché du travail est donc de plus en plus dual.
Points de repère
Salaire (ensemble) : la hausse en 2011 a atteint 2,2% après 1,8% en 2010 et 2,2% l’année précédente. Sur les 11 dernières
années, les salaires ont progressé sur une base annuelle moyenne de 2,5%, soit de 30,9% sur la période.
Salaire (par catégorie) : depuis 2000, le salaire des ouvriers a progressé de 2,6% l’an contre 2,3% pour les professions
intermédiaires et pour les cadres. En 2011, les revalorisations ont été de 2,1% pour les cadres et 2,2% pour les autres.
Salaire (par branche) : c’est dans le BTP que la hausse a été la plus vive depuis 2000 (+2,9% l’an) contre 2,5% dans l’industrie et
2,4% pour le tertiaire. En 2011, l’industrie est en tête avec une hausse de 2,4% et devance le tertiaire (2,2%) et le BTP (2,1%)
Coût du travail : le coût du travail s’est alourdi de 3,4% en 2011 après 3% en 2010. Depuis 2000, il progresse sur une base
annuelle moyenne de 3,3%, soit une hausse générale de 42,8%.
Salaires Salaires par catégorie
bloqués sur une hausse de 2,2% les cadres en queue de peloton
Salaire mensuel de base – Ensemble des salariés (variation annuelle) Salaire mensuel de base (variation annuelle par catégories)
2,5% 3,0% Ouvriers Prof. intermédiaires Cadres
2,5%
2,0%
2,0%
1,5% 1,5%
sept-09 sept-10 sept-11 sept-12 sept-09 sept-10 sept-11 sept-12
Sources : calculs Xerfi (données Dares) Sources : calculs Xerfi (données Dares)
Zone
Salaires par branche Coût du travail (salaire + charges)
l’industrie devant décélération
Salaire mensuel de base (variation annuelle par grandes branches) Indice du coût du travail (variation annuelle)
3,0% Industrie BTP Tertiaire 4%
2,5% 3%
2,0% 2%
1,5% 1%
sept-09 sept-10 sept-11 sept-12 sept-09 sept-10 sept-11 sept-12
Sources : calculs Xerfi (données Dares) Sources : calculs Xerfi (données Dares)
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16. 2. La situation des entreprises françaises
2.6. Coût des locaux
Détente des coûts des locaux
La facture des locaux va s’alléger. L’indice du coût à la construction (ICC) a reflué d’un trimestre sur l’autre à fin
septembre. Bilan, la hausse passe de 4,6% à 1,6%. Un reflux bienvenu car l’ICC sert de référence pour la révision de
certains loyers commerciaux, au côté de l'indice des loyers commerciaux (dont le rythme de progression ralentit aussi).
Pour faire bref, le coût des locaux ne devrait pas trop s’alourdir pour les entreprises en place. Mieux, le volume de
surfaces à louer augmente et les loyers baissent pour les sociétés à la recherche de locaux.
Points de repère
Indice du coût de la construction : le pic de l’ICC survient au 4
ème
trimestre 2011 où il atteint la valeur de 1 638. Après une baisse
de 2,7% en 2009, il a progressé de 1,1% en 2010 puis de 5,4% en 2011. Entre 2000 et 2011, il s’élève en moyenne de 3,5%, soit
une hausse totale sur la période de 45,9%.
IPEA : en hausse de 1,9% en 2011, la progression de l’IPEA s’est nettement accélérée (+0,9% en 2010). De 2001 à 2011, l’IPEA
s’est élevé de 36,6% ce qui correspond à une hausse annuelle moyenne de 3,2%.
ILC : après un bref passage en territoire négatif, les variations de l’ILC ont retrouvé leur tendance moyenne. Depuis le début de la
e
série (2 trimestre 2007), l’indice des loyers commerciaux s’est élevé de 9,8%, soit 0,5% en moyenne par trimestre.
Indice du coût de la construction (ICC) Indice du coût de la construction (ICC)
en baisse bientôt en recul
ICC en niveau (00 = T4 1953) Glissement annuel de l’ICC
1 725 9%
6%
1 650
3%
1 575
0%
1 500
-3%
1 425 -6%
sept-09 sept-10 sept-11 sept-12 sept-09 sept-10 sept-11 sept-12
Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri) Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri)
Zone
Prix des travaux d’entretien (IPEA) Indice des loyers commerciaux (ILC)
décélération retour vers les 2%
Glissement annuel de l’IPEA Glissement annuel de l’ILC
3% 4%
2% 2%
1% 0%
0% -2%
sept-09 sept-10 sept-11 sept-12 sept-09 sept-10 sept-11 sept-12
Sources : calculs Xerfi (données SOeS) Sources : calculs Xerfi (données SOeS via Feri)
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17. 2. La situation des entreprises françaises
2.7. Prix à la production
La déflation rode
Les baisses de prix tendent à se généraliser. Les producteurs s’efforcent de stimuler une demande fuyante en
cassant leurs prix. Cette tendance est très nette dans le commerce avec un déflateur qui repasse en territoire négatif.
Dans les services, les tarifs sont gelés comme le montre l’évolution des prix sur un an (glissement annuel) toujours
bloqués autour de zéro. Dans l’industrie (hors énergie), les prix à la production en janvier ont progressé de 0,1% par
rapport à décembre. Leur hausse par rapport à janvier 2012 reste très modeste (+1,2% seulement).
Points de repère
Industrie (marché intérieur) : en 2012 sur le marché français, hors énergie, les prix à la production se sont élevés de 1,2% (+3,7%
en 2011) contre 10,2% pour les produits du raffinage et de la cokéfaction (+27,8% en 2011).
Construction (index BT 01, tous corps d’état) : les index nationaux BT sont utilisés pour les actualisations et les révisions de prix
des marchés de la construction. Il mesure l'évolution du coût des facteurs de production dans le bâtiment. Après une hausse de
2,7% en 2010, la progression a atteint 4% en 2011.
Commerce de détail : le déflateur du commerce de détail s’est élevé de 0,4% en 2012 (+0,7% en 2011).
Services : dans la programmation et le conseil en informatique les prix se sont élevés de 0,8% et de 1,4% en 2010 et 2011. Les
évolutions ont été de 1,1% en 2011 pour les services d'architecture, d'ingénierie et de conseil technique après -1,2% en 2010.
Industrie (prix sur le marché intérieur) Construction
tendances baissières en dessous de 2%
Glissement annuel du prix mensuel à la production Glissement annuel de l’index mensuel BT 01
40% Ind. (hors énergie) Raffinage 6%
30%
4%
20%
10%
2%
0%
-10% 0%
janv-11 janv-12 janv-13 oct-10 oct-11 oct-12
Source : INSEE (via Feri) Source : INSEE (via Feri)
Commerce Services
un cran plus bas pratiquement stables
Glissement annuel du déflateur Glissement annuel des prix trimestriels à la production
2% 3% Architectures, ingénierie, conseil technique
Informatique
2%
1%
1%
0%
0%
-1%
-1% -2%
déc-10 déc-11 déc-12 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12
Source : Eurostat (via Feri) Source : INSEE (via Feri)
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18. 2. La situation des entreprises françaises
2.8. Conditions de crédit
Les taux remontent (très peu), l’accès se durcit (beaucoup)
L’étau se resserre autour des entreprises. La remontée de l’Euribor 3 mois depuis le début d’année reste encore
anecdotique et impacte peu les conditions de financement des entreprises. En revanche, le durcissement en cours et à
venir des critères d’octroi est bien plus alarmant car les besoins de financement, eux, ne diminuent pas. Des besoins liés
notamment au financement de la trésorerie d’exploitation. Cette réticence des banques à accorder des crédits concerne
aussi bien les PME que les grandes entreprises.
Points de repère
Euribor : de juillet 2009 à septembre 2010, l’Euribor est passé sous le seuil de 1%. La moyenne 2010 est la plus faible jamais
enregistrée. Le sommet survient en septembre 2008 (5,28%), le plancher en août 2012 (0,35%).
Critères d’octroi des crédits : l’enquête, mise en place depuis le quatrième trimestre 2002, vise à analyser la politique suivie par
les banques en matière de distribution des crédits. Les informations collectées sont d’ordre qualitatif. Les répondants doivent
choisir, dans leurs réponses, entre cinq critères: 1-sensiblement durcis ; 2- quelque peu durcis ; 3-pratiquement inchangés ; 4-
assouplis quelque peu ; 5- sensiblement assouplis. Les conditions d’octroi d’un crédit se rapportent aux obligations spécifiques
acceptées par le prêteur et l’emprunteur. Il s’agit du taux d’intérêt, du montant maximum du crédit, des conditions d’accès ainsi
que d’autres conditions pouvant prendre la forme de frais autres que les intérêts, de demandes de garanties, etc.
Taux à 3 mois Critères d’octroi des crédits aux entreprises
stables à bas niveau l’accès au crédit se durcit
Euribor 3 mois (fin de mois) Solde d’opinion des banques
1,8 90% Constatés Prévus Durcissement
1,5 65%
1,2
40%
0,9
15%
0,6
0,3 -10%
0,0 -35% Assouplissement
févr-11 févr-12 févr-13 mars-08 mars-09 mars-10 mars-11 mars-12 mars-13
Sources : estimation février 2013 Xerfi (données BCE via Feri) Source : Banque de France
Crédits aux PME Crédits aux grandes entreprises
durcissement en cours et à venir l’accès au crédit va se compliquer
Solde d’opinion des banques Solde d’opinion des banques
90% Constatés Prévus Durcissement 90% Constatés Prévus Durcissement
65% 65%
40% 40%
15% 15%
-10% -10%
-35% Assouplissement -35% Assouplissement
mars-08 mars-09 mars-10 mars-11 mars-12 mars-13 mars-08 mars-09 mars-10 mars-11 mars-12 mars-13
Source : Banque de France Source : Banque de France
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19. 2. La situation des entreprises françaises
2.9. Situation financière des entreprises
Toujours tendue
La situation des trésoreries restent dégradée. Si les stars du CAC 40 sont assises sur un confortable trésor de
guerre, ce n’est pas le cas de l’écrasante majorité des entreprises. Même les grandes entreprises sont malmenées
comme le montre l’évolution du solde d’opinions réalisé par Afte-Coe Rexcode. Certes, il a cessé de s’enfoncer mais il
peine à réellement décoller pour passer en territoire positif. Quant à l’amélioration dans la construction et l’industrie, elle
semble très fragile compte tenu de l’évolution de l’activité et de la recrudescence des tensions sur les prix.
Points de repère
Trésorerie d’exploitation des grandes entreprises : le pic de la série est atteint en mars 2005 (+17,5%), le plancher en décembre
2008 (-25%). En moyenne en 2012, le solde d’opinions a été de -4,1%
Trésorerie (industrie) : sur longue période (depuis 1990), le solde d’opinion sur la situation de trésorerie est de -4,5. Le sommet
e e
est atteint au 2 semestre 1998 (+13). Le creux se situe au 2 semestre 2008 (-33).
Trésorerie (par grande branche) : dans le bâtiment, la moyenne de long terme de jugement sur la situation de la trésorerie ressort
à -10,1, celle des services à -11,5 et du commerce à -15,1.
Trésorerie des grandes entreprises Trésorerie (industrie)
nouvel accroc proche de la normale
Solde d’opinions, cvs, en %, données mensuelles Solde d’opinions sur la situation de la trésorerie (données semestrielles)
Comment jugez-vous la situation de votre trésorerie d'exploitation, aisée,
normale ou difficile? Ecart de % entre les réponses 10
15 0
-10
5
-20
-5
-30
Moyenne de long terme
-15 -40
févr-11 févr-12 févr-13 déc-07 déc-08 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12
Source : AFTE-Coe-Rexecode Sources : INSEE (via Feri)
Zone
Trésorerie (BTP) Trésorerie (services et commerce)
en partie restaurée de plus en plus difficile
Jugement sur les trésoreries (soldes d’opinions, en %) Jugement sur les trésoreries (soldes d’opinions, en %)
0 0 Services Commerce
Moyenne de long terme
-10 -10
-20 -20
-30 -30
déc-10 déc-11 déc-12 déc-10 déc-11 déc-12
Sources : INSEE (via Feri) Sources : INSEE (via Feri)
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20. 2. La situation des entreprises françaises
2.10. Risque de défaillance
Proche de son pic
Le risque de défaillance retrouve ses plus hauts niveaux. Le message délivré par Xerfi-Risk est sans ambigüité. A
près de 65, il se retrouve à quelques dixièmes de point seulement de son record. C’est le signe qu’aucune branche n’est
épargnée comme l’indique la hausse du risque dans l’industrie, la construction, le commerce et les services. La situation
est d’autant plus périlleuse que l’année a mal commencé dans de nombreux secteurs avec comme leitmotiv une activité
en berne, des pressions sur les prix et un accès plus difficile aux crédits. De quoi être inquiet pour les prochains mois.
Points de repère
Risque de défaillance (ensemble) : de janvier 2010 à janvier 2011, le risque moyen a été de 60 avec un pic à 66 en avril 2010. La
moyenne de long terme se situe par construction à 50.
Industrie / Construction : la note de risque moyenne a été 69,6 dans l’industrie contre 73,7 dans le BTP entre janvier 2010 et
janvier 2011. Les pics des deux séries sont atteints en juin 2009 (79,7) pour l’industrie et avril 2010 (81,2) pour le BTP. Comprises
entre 60 et 80, les deux branches se situent désormais dans la zone de risque élevé voire très élevé dans le BTP.
Commerce / Services aux entreprises (SAE) : le risque moyen a été de respectivement 53,4 et 68,5 pour les deux branches. Le
sommet dans le commerce (58,4) et les services aux entreprises (74,8) survient en janvier 2009 et janvier 2010. Le commerce se
situe dans la zone de risque marqué (échelle de 41 à 60) et les SAE dans la zone de risque élevé.
Ensemble des entreprises Répartition par secteur des défaillances
à nouveau très élevé Commerce + BTP = 50%
Note de risque de 1 à 100 % du total des défaillances
(50 = moyenne de long terme du risque des entreprises)
Autres
Commerce
65 Serv.
entreprises
60
Transports
55
Moyenne de long terme
50
déc-09 déc-10 déc-11 déc-12 Industrie BTP
Source : Xerfi Risk Source : Xerfi Risk
Zone
Industrie & BTP Commerce et services aux entreprises
remontée générale risque en hausse
Note de risque de 1 à 100 Note de risque de 1 à 100
(50 = moyenne de long terme du risque des entreprises) (50 = moyenne de long terme du risque des entreprises)
85 80 Commerce SAE
80 75
75 70
70 65
65 60
60 55
55 Industrie BTP 50
50 45
déc-09 déc-10 déc-11 déc-12 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12
Source : Xerfi Risk Source : Xerfi Risk
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21. 3. Ménages
3.1. Environnement économique et financier des ménages
La baisse des prix, béquille du pouvoir d’achat
Vers une casse limitée du pouvoir d’achat en 2013. Alourdissement de la barque fiscale, revalorisations salariales
limitées, hausse du chômage forment bien évidemment un cocktail nocif pour le pouvoir d’achat. Et notre prévision sur
l’année est un recul de 0,4%(-0,2% en 2012) Des chiffres à comparer au décrochage de 1,5% enregistré en Italie (8,2%
en Espagne et quasiment 21% en Grèce) sur la période 2010-2011. Cette meilleure résistance s’explique par
l’importance des filets sociaux mais aussi à un ajustement sur l’emploi moins violent que dans plusieurs pays du Sud.
Points de repère
Pouvoir d’achat : la hausse a été de 2,2% par an en moyenne sur les dix dernières années. Avec seulement 1,3%, 2010 a été
l’une des années de plus faible progression du pouvoir d’achat après 2008 (+0,4%).
Inflation : l’inflation moyenne depuis 2000 a été de 1,8%. En 2012, la hausse des prix a été de 2% après 2,1% en 2011. L’indice
sous-jacent évolue sur une base annuelle moyenne de 1,5%. A 0,4% en février 2011, il est à son plus bas niveau depuis 1990.
IRL : la hausse a été de 1,5% l’an entre 2006 et 2010 avec un plus haut en 2008 (+2,5%) et un plus bas en 2010 à (0,8%).
Chômage : le taux de chômage a été en moyenne de 9,8% en 2010. Il était inférieur à 9% au début des années 2000. Le plus bas
de la série depuis 2000 survient en février 2008, avec 7,6% et le pic en août 2012, à 10,1%.
Pouvoir d’achat Inflation générale
baisse programmée à peine supérieure à 1%
Variation trimestrielle Glissement annuel de l’indice des prix à la consommation
Ensemble Par unité de consommation Inflation Sous jacente
1,0% 3%
Objectif BCE
0,5% 2%
0,0% 1%
-0,5% 0%
sept-09 sept-10 sept-11 sept-12 janv-11 janv-12 janv-13
Source : INSEE Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri)
Zone
Loyer (IRL) Taux de chômage
décélération hausse continue
Glissement annuel de l’IRL Taux de chômage en % de la population active
3% 10,8
2% 10,4
1% 10,0
0% 9,6
-1% 9,2
déc-08 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12 déc-10 juin-11 déc-11 juin-12 déc-12
Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri) Source : Eurostat (via Feri)
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22. 3. Ménages
3.2. La consommation des ménages en produits manufacturés
Un début d’année morose
L’année commence mal. Sans surprise, les ménages dépensent moins. Le bilan médiocre des soldes ne laissait
d’ailleurs pas beaucoup d’espoir sur la tendance des achats début 2013. Et le mouvement a peu de chance de s’inverser
à court terme tant l’environnement des ménages reste dégradé. Il faut donc s’attendre à de nouvelles coupes dans les
dépenses et à une année difficile pour les activités BtoC. Parmi les bonnes surprises, le rayon équipement du logement
s’est brutalement redressé. Mais il s’agit plus d’un effet rattrapage que de l’amorce d’un nouveau cycle haussier.
Points de repère
Consommation de produits manufacturés (ensemble) : les dépenses des ménages ont baissé de 0,8% (en volume) en 2012 après
+0,9% en 2011. Depuis 2000, elles s’élèvent de 1,3% par an en moyenne ce qui correspond à 17% sur l’ensemble de la période.
Automobile : les achats d’automobiles ont de nouveau reculé en 2012 (-4,4%). Entre 2000 et 2012, les ventes ont augmenté sur
une base annuelle très faible (+0,4%).
Textile-habillement : la consommation a baissé en 2012 pour la deuxième année consécutive (-3,3%) après déjà -1,6% en 2011.
Sur les 12 dernières années, elle a progressé de moins de 3,5%, soit au rythme de 0,3% l’an.
Equipement du logement : la hausse a été limitée en 2012 à seulement 1,8% après 5,2% en 2011. Les dépenses ont été
multipliées par 2,6 entre 2000 et 2012. Elles s’élèvent en moyenne de 8,3% par an.
Consommation de produits manufacturés Automobile
un mauvais mois de janvier à nouveau dans le rouge
Consommation en volume (éch. gauche), Var. 3 derniers mois / 3 mois précédents, consommation en volume
variation sur trois mois (éch. droite)
Conso. (Mds €, cst) Conso. (T/T-1) 12%
38 2%
8%
37 1% 4%
36 0% 0%
-4%
35 -1%
-8%
34 -2% -12%
janv-11 janv-12 janv-13 janv-11 janv-12 janv-13
Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri) Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri)
Zone
Textile-habillement Équipement du logement
étale au plus haut depuis deux ans
Var. 3 derniers mois / 3 mois précédents, consommation en volume Var. 3 derniers mois / 3 mois précédents, consommation en volume
3% 4%
3%
0%
2%
1%
-3%
0%
-6% -1%
janv-11 janv-12 janv-13 janv-11 janv-12 janv-13
Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri) Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri)
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23. 4. Sigles, abréviations et acronymes
Sigles Signification Informations complémentaires
Taux de rémunération des dépôts interbancaires pour la Zone
Eonia Euro OverNight Index Average
Euro avec une échéance de 1 jour.
L’Euribor correspond au taux auquel les dépôts interbancaires
Euribor EURo InterBank Offered Rate en Euro sont offerts entre banques de premier plan, au sein de
la Zone Euro.
Panier de matières premières (pétrole, métaux communs,
GSCI Goldman Sachs Commodity Index
métaux précieux, matières premières agricoles, etc.)
GSCI Panier de matières premières uniquement constitué de
Goldman Sachs Commodity Index Agriculture
Agriculture matières premières agricoles.
L’ICC mesure chaque trimestre l'évolution des prix des
ICC Indice du Coût de la Construction bâtiments neufs à usage principal d'habitation. Il s'agit du prix
TTC.
L’indice trimestriel des loyers commerciaux (ILC) remplace
progressivement l’ICC pour la révision des loyers
commerciaux. Il est composé à partir de l’indice des prix à la
ILC Indice des Loyers Commerciaux
consommation hors tabac et hors loyers (pour 50 %), l’ICC
(pour 25 %) et l’indice du chiffre d’affaires du commerce de
détail en valeur (pour 25 %).
L’IPEA résulte d’une enquête destinée à établir des indices de
Indice des Prix des travaux d’Entretien prix trimestriels couvrant les différentes activités nécessaires à
IPEA
et d’Amélioration l’entretien et l’amélioration des logements. Ces indices sont
utilisés pour le suivi conjoncturel, l’indexation de contrats.
e
A partir du 1 janvier 2006, l’IRL s’est substitué à l’ICC comme
référence pour la révision des loyers en cours de bail dans le
IRL Indice de Référence des Loyers parc locatif privé. Cet indice trimestriel s’établit comme la
moyenne, sur les douze derniers mois, de l’indice des prix à la
consommation hors tabac et hors loyers.
OAT Obligation Assimilable du Trésor Emprunt d’Etat émis pour une durée de 7 à 50 ans maximum.
Le salaire mensuel de base (SMB) correspond au salaire brut
avant déduction des cotisations sociales et avant versement
SMB Salaire Mensuel de Base
des prestations sociales. Il ne comprend ni les primes ni les
heures supplémentaires.
Indicateur de la plus ou moins forte sollicitation de l’appareil
TUC Taux d’utilisation des capacités de production
productif.
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24. DEMANDE D’ABONNEMENT
Chaque mois, Xerfi-Previsis décrypte les indicateurs
essentiels, sous un angle concret, en toute indépendance.
L'objectif : être plus proche des préoccupations des
entreprises, dégager les tendances durables des
fluctuations momentanées, pour mieux éclairer la prise de
décision. Xerfi-Previsis comportera 3 fois par un an un
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