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Xerfi-Previsis n°182 — Mars 2013

Conjoncture et prévisions pour l’entreprise
Sommaire

L’analyse du mois                                                                                 1
1.       Environnement économique et financier                                                   x5

1.1.            Matières premières                                                               x5
1.2.            Taux de change                                                                   x6
1.3.            Commerce international                                                           x7
1.4.            Economies avancées : moral des industriels                                       x8
1.5.            Economies avancées : moral des ménages                                           09
1.6.            BRIC                                                                             10

2.       Situation des entreprises françaises                                                    11
2.1.            Industrie manufacturière                                                         11
2.2.            Construction : bâtiment et travaux publics                                       12
2.3.            Services                                                                         13
2.4.            Commerce                                                                         14
2.5.            Salaires et coût du travail                                                      15
2.6.            Coûts des locaux                                                                 16
2.7.            Prix de vente                                                                    17
2.8.            Conditions de crédit                                                             18
2.9.            Situation financière des entreprises                                             19
2.10.           Risque de défaillance                                                            20

3.       Ménages                                                                                 21
3.1.            Environnement économique et financier des Français                               21
3.2.            Consommation des ménages en produits manufacturés                                22

4.       Sigles, abréviations et acronymes                                                       23


        La préférence française pour la précarisation, le chômage
                         et la baisse des profits

A en croire les différentes études, notre pays serait à l’abri de la déflation salariale. Les enquêtes
d’Eurostat ou de l’OCDE font toujours le même constat : c’est en France que la rigidité des salaires
à la baisse est la plus forte. Et une étude de Natixis d’enfoncer le clou. Selon les calculs effectués
entre 1998 et 2012, aucune corrélation négative n’a été détectée entre d’une part, la croissance
des salaires réels, et d’autre part, le taux de chômage.
                                                                                                …/…




                                                                                                 1/24
Reflux de l’inflation, croissance cassée, la France au diapason de la zone euro
Pourtant, la France n’échappe ni au ralentissement général des économies ni au gonflement du
chômage ni même au retournement de l’inflation. Avec une hausse générale des prix de 1,4% en
janvier, le mouvement est même plus prononcé que dans l’ensemble de la zone euro (2%) et des
grandes économies eurolandaises (Allemagne, Italie, Espagne). Des petits prix qui se retrouvent,
plus en amont dans le cycle de production, dans l’évolution des prix à la production industrielle
avec un compteur français bloqué à 1,4% en janvier contre 1,9% pour l’ensemble de la zone euro
et 1,7% pour Allemagne par exemple.

Les entreprises supportent une partie de l’ajustement…
Chômage en hausse, inflation étouffée mais salaires qui résistent. L’équation française est
singulière mais les entreprises peuvent jouer sur deux leviers. Le premier est celui de la
productivité. Comme les salaires ne réagissent pas au cycle économique ou au chômage, jouer
sur le volume, c’est-à-dire l’emploi, permet de dégager des marges de manœuvre. Une hypothèse
qui ne résiste pas à l’épreuve des faits. Les destructions d’emplois en France ont été limitées, bien
plus que ne le laissait supposer le scénario d’une croissance nulle en 2012. Second levier, les
entreprises supportent les ajustements et sont contraintes d’accepter une dégradation de leur
rentabilité. Et c’est une réalité : le taux de marge des sociétés non-financières françaises est plus
bas que dans la majorité des économies comparables et il a considérablement fléchi ces dernières
années.


…. une partie des salariés aussi, massivement les jeunes
Mais ce n’est pas la seule contrepartie. Est-on si sûr de l’absence de réaction des salaires et de
l’emploi ? En fait, les indicateurs peinent à traduire la réalité d’un marché du travail dont la dualité
n’a cessé de se renforcer depuis la crise. Il n’y a en effet pas un mais deux marchés du travail en
France :
      il existe d’abord un noyau dur d'emplois relativement stables car protégés par un contrat à
       durée indéterminée (CDI). En témoigne la durée moyenne d'un emploi dans la même
       entreprise en France, proche de 12 ans, qui est l’une des plus élevées des pays
       développés. Hormis sur la partie variable des rémunérations, aucun ajustement sur les
       salaires n’est possible pour les CDI. Cette catégorie doit être élargie aux quelques 5
       millions de personnes travaillant dans la fonction publique sous toutes ses formes (fonction
       publique d’Etat, collectivités territoriales, secteur public hospitalier) ;
      un emploi périphérique sur lequel s’exerce l’essentiel des ajustements. C’est ce qu’illustre
       les deux tiers des destructions concentrées sur les intérimaires à chaque rechute du cycle.
       Et 2012 a battu tous les records : sur les 66 800 destructions d’emplois de l’année, 65 600
       ont concerné les seuls intérimaires. En d’autres termes, 98% de l’ajustement de l’emploi
       s’est concentré sur 3,1% des salariés du privé. L’autre chiffre instructif est celui des flux
       d’embauches. Sur les 20,7 millions d'embauches hors intérim enregistrées en 2011, 84%
       ont été effectuées en CDD. Et la tendance s’est vraisemblablement renforcée en 2012, si
       bien qu’un dixième de la population travaille aujourd'hui en CDD. Des contrats précaires
       dont l’accumulation ne permet pas de faire carrière et encore moins de s’assurer une
       trajectoire de revenus satisfaisante.
                                                                                                  …/…


                                                                                                   2/24
Par nature, l’emploi périphérique s’adresse aux nouveaux entrants représentés pour l’essentiel par
       les jeunes générations. Des jeunes qui entrent plus tard sur le marché de l’emploi et enchaînent
       les CDD à répétition. Résultat : la part des contrats temporaires dans l’emploi des jeunes culmine
       à 35%, contre 12% pour l’ensemble de la population. Et comme l’ajustement cyclique de l’emploi
       s’effectue d’abord sur les contrats précaires, on comprend bien la flambée du chômage chez les
       15-24 ans. A 26,4% au 4ème trimestre 2012, il atteint ainsi son record historique alors que celui des
       25-49 ans (9,5%) est encore à près de 1 point de son plus haut niveau (3ème trimestre 1997 à
       10,3%). Même pour les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur, la situation devient délicate.
       Pour décrocher le sésame d’un CDI, il leur faut désormais consentir une réduction drastique de
       leurs prétentions salariales.
       La France n’a donc pas trouvé la martingale. Et l’inertie de l'emploi et des salaires pour le plus
       grand nombre a bien une double contrepartie :
               un ajustement extrêmement violent sur une petite partie des salariés, principalement les
                plus jeunes. Cela permet aussi aux entreprises de se dégager un peu de marges de
                manœuvres pour assurer la progression des salaires des « insiders » ;
               la dégradation de l’état de santé financière des entreprises, donc des conditions de l’offre et
                in fine de la croissance potentielle.
       Dans ce contexte, une réforme efficace du marché du travail doit avant tout viser à réduire la
       dualité de ce marché en rapprochant les différentes formes de contrats, et rendre les salaires plus
       perméables à la situation économique. Une première étape a été franchie lors des accords signés
       le 13 janvier dernier.

       Part des CDD et des intérimaires                                                 Taux de chômage des 15-24 ans
        explosion chez les jeunes                                                                  niveau record
                (CDD + intérimaires) / salariés                                                % de la population active concernée



 40%            35%                                                          27%

 30%                                                                         24%

 20%                                                                         21%
                                                   12%
 10%                                                                         18%

  0%                                                                         15%
               Jeunes                             Total                            96     98     00     02     04     06     08      10    12


           Sources : calculs Xerfi (données INSEE 2011)                                 Source : INSEE, taux de chômage au sens du BIT


                                       Directeur de la rédaction : Laurent Faibis, Président de Xerfi
                                       Responsable de Xerfi-Previsis: Alexandre Mirlicourtois, Directeur des Etudes
                                       Responsable de la diffusion : Solène Etienne / Contact : setienne@xerfi.fr
                                       Comité de rédaction : Jean-Baptiste Bellon, Conseiller de Xerfi, Alexandre Boulègue, Directeur d’études
                                       Xerfi France, Aurélien Duthoit, Manager Xerfi Global, Damien Festor, Directeur de Xerfi France, Philipe
                                       Gattet, Directeur d’études Xerfi-Canal, Thibault Lieurade, Journaliste, Laurent Marty, Directeur général de
Le médiateur                           Xerfi, Pascale Mollo, Chef de projet – relations presse, Olivier Passet, Directeur des synthèses économiques
du monde économique                    Société éditrice : Xerfi.com, 13 rue de Calais, 75009 Paris. 01 53 21 81 51, ISSN 1760-8473

                                       Achevé de rédiger le 12 mars 2013

                                                                                                                                          3/24
mercredi 27 mars de 8h00 à 10h30


La France dispose de solides atouts pour rattraper son retard dans la révolution hyper-industrielle,
et tirer parti du passage de l'économie à l'Iconomie. L'Iconomie, c'est la 3ème révolution
industrielle, celle des technologies de l'Information, de l'Intelligence partagée en réseau, et de la
généralisation de l'automatisation des tâches répétitives par l'informatisation et la robotisation.
Une mutation qui exige une évolution radicale des institutions : État, Entreprises, modes de
gouvernance, relation de travail. Mais elle s'opérera d'abord par la base. Les institutions évolueront
d'autant plus vite qu'elles seront submergées par le foisonnement des projets et des initiatives.
Cette vague est possible car l'Iconomie se bâtit par l'interaction d'organisations foisonnantes et
interconnectées, de toutes les personnes et de tous les objets
La troisième révolution industrielle aura l'entrepreneur comme figure de proue. L'entreprise sera
conçue comme une plateforme collaborative, qui fédèrera un véritable système de compétences.

Programme :
   Introduction : l’Iconomie existe déjà !
   Rencontres avec l'Iconomie
   Surmonter les freins au développement de l’Iconomie en France
   Les entrepreneurs et la performance collective, moteurs de l’Iconomie
   Iconomie : les atouts de la France pour rattraper son retard
   Une prospective de l’Iconomie en France à l’horizon 2020-2030
   Conclusion : les indices et les signes d’un sursaut possible

                                       plus d'informations sur :
                                    www.institutxerfi.org
                                             CONTACT :
                                          jlebozec@xerfi.fr



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1.         Environnement économique et financier
                        1.1. Matières premières

Inversion des cours, un mauvais signal pour la croissance
La baisse des cours n’est pas de bon augure. Les variations des cours de l’or, du pétrole et des matières agricoles
sont toujours difficiles à interpréter (leurs évolutions échappent en partie à la logique économique). Celles des métaux
sont plus riches d’enseignements car elles dépendent de la demande et des comportements de stockage d’industriels
situés en amont du cycle de production. Or depuis la mi-février, la trajectoire s’est inversée comme le montre l‘évolution
des cours du cuivre. Si cela devait se confirmer, ce serait un signal inquiétant pour la croissance mondiale.
+

Points de repère
  GSCI : le prix des matières premières s’élève sur un rythme annuel moyen de 11,3% depuis 2001. Le pic de la série est atteint en
   juin 2008 (863), son plancher en janvier 2002 (166). En 2012, l’indice a reculé de 3,3%, après +26,5% en 2011.
  Pétrole : entre 1990 et 2012, le prix du baril a augmenté de 7,3% l’an. Le record est établi en juillet 2008 (133$). Le cours descend
   à un plancher en décembre 1998 (9,9$). Le cours du pétrole a progressé de 0,7% l’année dernière, après +39,6% en 2011.
  Mat. premières agricoles : en dessous de 200 en juillet 2004, le GSCI Agriculture a franchi pour la 1 fois la barre des 500 début
                                                                                                            ère

   2011. Depuis 2005, les prix progressent de 13,1% par an. En 2012, ils ont baissé de 5,5% après +33,3% l’année précédente.
  Cuivre : à 9 867$ la tonne en moyenne sur le mois, le cours du cuivre a battu son record en février 2011. Le cours a reculé de
   9,9% en 2012, après s’être élevé de 17% en 2011, et de 46% en 2010. En moyenne, il progresse de 5,1% par an depuis 1990

                        Matières premières                                                                     Pétrole
             retournement de tendance                                                     retour vers un baril à 112$
    Indice GSCI, fin de mois, (panier de matières premières 100 = 1970)                 Cours du baril (Brent Mer du Nord) en dollar, fin de mois



    800                                                                          130

    750
                                                                                 115
    700

    650
                                                                                 100
    600

    550                                                                           85
      févr-11                         févr-12                          févr-13     févr-11                         févr-12                          févr-13


          Sources : estimation février 2013 Xerfi (données INSEE via Feri)             Sources : estimation février 2013 Xerfi (données INSEE via Feri)


                         Matières agricoles                                                                      Cuivre
                        détente générale                                           sous les 8 000$ la tonne fin février
     Indice GSCI Agriculture (panier de matières premières agricoles),                                Dollar la tonne, en fin de mois
                          fin de mois 100 = 1970


    575                                                                          10 000


    500                                                                           9 000


    425                                                                           8 000


    350                                                                           7 000
      févr-11                         févr-12                          févr-13       févr-11                         févr-12                       févr-13


          Sources : estimation février 2013 Xerfi (données INSEE via Feri)             Sources : estimation février 2013 Xerfi (données INSEE via Feri)

                                                                                                                                                  5/24
1.          Environnement économique et financier
                        1.2. Taux de change

L’euro fort affaiblit les pays du Sud
Dans la guerre des changes, l’absence de réaction de la BCE est une stratégie. Cette stratégie est celle de l’euro
fort. Elle répond parfaitement aux intérêts de l’Allemagne et de ses satellites. Le haut niveau de gamme de leurs produits
les place en effet dans une compétition hors-coûts et réduit le coût des produits intermédiaires importés de la
Mitteleuropa. A l’opposé, avec leurs positionnements d’entrée et de milieu de gamme, les pays du Sud dont la France
sont dans une logique de lutte par les coûts. Cela rend leurs exportations très sensibles à « l’effet devise ».

Points de repère
  Euro / dollar : introduit à 1,17$ en janvier 1999, l’euro descend à son plancher en juin 2001 (0,85$). Son plus haut est atteint en
   juillet 2008 à 1,58$. En 2012, le cours moyen a été de 1,29$, en baisse de 7,6% par rapport à 2011.
  Euro / yuan : l’euro a décroché de 9,9% face au yuan en 2012 à 8,1 yuans en moyenne sur l’année. Le sommet par rapport à la
   monnaie chinoise advient en décembre 2004 (11,1 yuans contre 1 euro) et son plus bas en octobre 2000 (7 yuans pour 1 euro).
  Euro / livre sterling : l’euro a perdu du terrain en 2012 face à la livre (-6,5%) pour une moyenne de 0,81£. L’euro atteint un
   sommet face à la livre en mars 2009 (0,92£) et est tombé à un plus bas en octobre 2000 (0,59£).
  Euro / franc suisse : l’euro a continué de reculer face au franc suisse en 2012 (-2,3%) après avoir déjà chuté de 10,7% en 2011.
   Face à la devise suisse, l’euro est au plus haut en octobre 2007 (1,67 CHF). Son plancher se situe en août 2011 (1,12 CHF).

                       Euro / dollar – yuan                                                            Euro / livre sterling
                 au « top » depuis un an                                                              la livre dégringole
        Évolution de l’euro par rapport au dollar (éch. gauche)                                Évolution de l’euro par rapport à la livre sterling
                        et au yuan (éch. droite)


 1,5                     €/$ (G)                  €/yuan (D)               9,8    0,89

                                                                                  0,86
 1,4                                                                       9,1
                                                                                  0,83
 1,3                                                                       8,4
                                                                                  0,80

 1,2                                                                        7,7   0,77
  févr-11                           févr-12                           févr-13        févr-11                         févr-12                          févr-13


            Sources : estimations février 2013 Xerfi (données Feri)                          Sources : estimation février 2013 Xerfi (données Feri)


                         Euro / franc suisse                                       Taux de change réel effectif de la France
                 au-dessus du cour pivot                                               exporter devient plus compliqué
                 Évolution de l’euro par rapport au franc suisse                  Taux de change réel effectif de la France (c’est-à-dire pondéré par le
                                                                                   poids des pays dans la structure des échanges). Indice 100 = 2005


 1,30                                                                             98
                                                                                  97
 1,25
                                                                                  96
 1,20                                                                             95
                                                                                  94
 1,15
                                                                                  93
 1,10                                                                             92
    févr-11                          févr-12                          févr-13      févr-11                          févr-12                           févr-13


            Sources : estimation février 2013 Xerfi (données Feri)                           Sources : estimation février 2013 Xerfi (données Feri)

                                                                                                                                                      6/24
1.      Environnement économique et financier
                          1.3. Commerce international

Retour du découplage
L’écart semble se creuser à nouveau entre les pays développés et émergents. Les chiffres du commerce
international dessinent l’image « rassurante » de pays émergents (principalement asiatiques) de plus en plus autonomes
et capables de résister aux crises récurrentes de l’Occident. Toutefois, comme l’Europe et les Etats-Unis constituent
encore l’essentiel de la destination finale de leurs exportations, ils ne sauraient échapper très longtemps à
l’assèchement de leurs principaux débouchés. En d’autres termes, le découplage actuel ne serait qu’une parenthèse.

Points de repère
  Commerce international : après une chute historique de 12,5% (en volume) en 2009 (la dernière datait de 2001 avec -0,3%), le
   commerce mondial a rebondi en 2010 (+16%). La hausse s’est poursuivie depuis mais le rythme de croissance est tombé à
   passant 5,9% en 2011 à 2% en 2012, soit un niveau inférieur à sa moyenne de long terme (+5,9% entre 1992 et 2012).
  Pays développés : la chute de 2009 a été plus brutale que chez les émergents (-16% contre -9%) et la remontée de 2010 moins
   vive (+13,5% contre +18,7%). L’année 2012 s’est terminée sur une hausse de0,6% seulement ce qui est loin de la moyenne de
   long terme (1992-2012) qui est de 4,2%.
  Emergents : entre 1992 et 2012, les exportations des émergents ont progressé sur une base annuelle moyenne de 8,4%. Après
   avoir fortement rebondi en 2010, le rythme de croissance a nettement fléchi depuis (7% en 2011 et 3,4% en 2012).


                       Commerce international                                               Commerce international
             encore en dessous de son pic                                                       croissance étale
       Indice en volume (100 = 2000) des exports, moyenne mobile 3 mois      Variation en volume (3 derniers mois / 3 mois précédents) des exports



       172                                                                    5%


       169                                                                    3%


       166                                                                    1%


       163                                                                   -1%
         déc-10                        déc-11                      déc-12      déc-10                        déc-11                      déc-12


                        Sources : calculs Xerfi (données CPB)                                 Sources : calculs Xerfi (données CPB)
Zone




                   Pays développés / émergents                                                   Pays développés
                            le grand écart                                           tout le monde dans le rouge
       Indice en volume (100 = 2000), moyenne mobile 3 mois des exports      Variation en volume (3 derniers mois / 3 mois précédents) des exports



       134              Pays avancés (G)         Emergents (D)        248                     USA         Japon        Zone euro
                                                                               5%

       131                                                            240
                                                                               0%


       128                                                            232     -5%


       125                                                             224   -10%
         déc-10                       déc-11                      déc-12        déc-11                                                    déc-12


                        Sources : calculs Xerfi (données CPB)                                 Sources : calculs Xerfi (données CPB)

                                                                                                                                         7/24
1.      Environnement économique et financier
                     1.4. Economies avancées : moral des industriels

Incertitudes sur les perspectives allemandes
Malgré un environnement terne, les industriels allemands sont moins pessimistes. Cela a tout l’air d’un paradoxe. En
dépit du quasi-blocage du commerce international, des inquiétudes sur la croissance américaine, de la récession
eurolandaise et d’une demande domestique atone, la confiance se restaure pas à pas chez les industriels allemands. Et
la question est de savoir si l’Allemagne peut se porter assez bien pendant que le reste, principalement la zone euro, va
mal ? La réponse est affirmative si elle continue de gagner des parts de marchés sur ses voisins immédiats.

Points de repère
  Etats-Unis / Japon / zone euro : l’indicateur américain descend à son plus bas niveau en décembre 2008 (95,8). Il touche un point
    haut en février 2011 (101,8). Au Japon, la confiance touche un point bas (97,3) en mai 2009. Le pic survient en mars 2007
    (101,6). Pour la zone euro, le creux de la série survient en mars 2009 (96,3) et son apogée en avril 2007 (101,7).
  Big three européens : la confiance des industriels allemands, français et britanniques est à son plus haut niveau depuis 2005, en
                                                     er
    février et mars 2011. Elle était au plus bas au 1 trimestre 2009, avec des valeurs respectives de 95,7, 97,2 et 95,9.
  Europe du Sud : au plus haut avec respectivement des valeurs atteignant ou approchant en avril 2007, 102 pour l’Italie, l’Espagne
    et la Grèce, la confiance est tombée à ses plus bas niveaux (autour de 95) en mars 2009.
  Pays-Bas / Belgique : les pics se situent en décembre 2006 et juin 2007 (102 environ), les points bas au T1 2009.

                     Les grandes zones                                                     Big three européens
                  pessimisme général                                                     l’Allemagne remonte
                  Indicateur de confiance (100 = normal)                                 Indicateur de confiance (100 = normal)



       102                                                                    103

                                                                              102
       101
                                                                              101
       100
                                                                              100
       99
                                                                              99
                    USA              Japon              Zone euro                         Allemagne         France          Roy-Uni
       98                                                                     98
       janv-11                       janv-12                        janv-13   janv-11                    janv-12                      janv-13


                            Sources : OCDE (via Feri)                                           Sources : OCDE (via Feri)
Zone




                            Europe du Sud                                                   Pays-Bas / Belgique
       la Grèce revient au niveau de l’Italie                                           les Pays-Bas décrochent
                  Indicateur de confiance (100 = normal)                                 Indicateur de confiance (100 = normal)



       102         Italie            Espagne               Grèce              102                   Belgique           Pays-Bas

                                                                              101
       100
                                                                              100
       98
                                                                              99

       96                                                                     98
       janv-11                       janv-12                        janv-13   janv-11                    janv-12                      janv-13


                            Sources : OCDE (via Feri)                                           Sources : OCDE (via Feri)

                                                                                                                                      8/24
1.       Environnement économique et financier
                      1.5. Economies avancées : moral des ménages

Toujours sous pression
Le contexte reste particulièrement anxiogène. Hausse du chômage, gel des salaires (voire baisse dans certains
pays), tour de vis fiscal, rien n’est épargné aux ménages. Seul le repli de l’inflation donne actuellement une petite
bouffée d’oxygène au pouvoir d’achat. C’est trop peu pour redonner confiance et la sinistrose est bien installée. Même
les Américains deviennent plus pessimistes alors qu’ils semblaient reprendre espoir depuis plusieurs mois. Dans ces
conditions, difficile de prévoir un éventuel retournement de tendance de la consommation des ménages à court terme.

Points de repère
  Etats-Unis / zone euro : la confiance descend aux USA à un point bas en février 2009 (96,7). Le pic se situe en janvier 2007, à
   101,0. Pour la Zone euro, ces points sont touchés en février 2009 (96,6) et juin 2007 (101,7).
  Big three européens : partie du même niveau en janvier 2009 (environ 97), seule la confiance en Allemagne est repassée
   au-dessus de 100. Elle atteint même son plus haut niveau depuis 2005 en décembre 2010 (102,6).
  Europe du Sud : la confiance grecque touche le fond en déc. 2011 (95,2). Elle était à son plus haut en oct. 2007 (100,9). Ces
   valeurs sont de 96,6 (juin 2012) et 96,2 (décembre 2008) et de 100,4 (février et juin 2007) pour l’Italie et l’Espagne.
  Pays-Bas / Belgique : à 101,5 environ, la confiance était quasiment à un sommet dans les deux pays mi-2007. Elle descend à son
   plus bas niveau en décembre dernier avec respectivement 97,9 pour les Pays-Bas et 98,1 pour la Belgique

                      Les grandes zones                                                 Big three européens
             les Américains replongent                                        les Français, les plus pessimistes
                   Indicateur de confiance (100 = normal)                             Indicateur de confiance (100 = normal)



       101             USA          Japon             Zone euro             103       Allemagne          France          Royaume-Uni

       100
                                                                            101
       99

       98
                                                                            99
       97

       96                                                                   97
       janv-11                     janv-12                        janv-13   janv-11                   janv-12                     janv-13


                          Sources : OCDE (via Feri)                                          Sources : OCDE (via Feri)
Zone




                         Europe du Sud                                                   Pays-Bas / Belgique
                  un peu moins déprimé                                                  moral au plancher
                   Indicateur de confiance (100 = normal)                             Indicateur de confiance (100 = normal)



       102           Italie           Espagne               Grèce           102              Belgique               Pays-Bas


       100                                                                  101

       98                                                                   100

       96                                                                   99

       94                                                                   98
       janv-11                     janv-12                        janv-13   janv-11                   janv-12                     janv-13


                          Sources : OCDE (via Feri)                                          Sources : OCDE (via Feri)

                                                                                                                                  9/24
1.         Environnement économique et financier
                             1.6. BRIC

En sursis
Combien de temps les pays émergents pourront-ils se passer des pays occidentaux ? Les principaux indicateurs
sur le climat des affaires et la confiance des consommateurs restent bien orientés, excepté en Russie. Toutefois, ils n’ont
toujours pas retrouvé leurs sommets et les inquiétudes pourraient assez vite résurgir si la conjoncture des pays
développés devait se dégrader à nouveau. Si la récession en Europe était anticipée, le trou d’air américain l’était moins.
Or, les Etats-Unis restent un débouché majeur : première destination des exportations chinoises avec environ 20%.

Points de repère
        Brésil : après être descendu à un plus bas au 1 trimestre 2009 (depuis 2005), le climat des affaires s’est restauré pour atteindre
                                                                            er
                                                                                                                 er
         un plus haut début 2010. Pour les ménages, T2 2009 marque un plancher et le plus haut est réalisé au 1 trimestre 2012.
        Russie : depuis 2005, le creux survient au 1 trimestre 2009 pour les ménages comme pour les entreprises. Le pic est atteint au
                                                                       er
          e                                                     e
         2 trimestre 2007 pour les entreprises (à 104,3) et au 3 trimestre 2008 pour les ménages (+1).
        Inde : sur les 5 dernières années, le sommet est atteint au T2 2007 (201,2) et le plancher au T2 2009 (93,8).
        Chine : les pics pour les entreprises et les ménages (146 et 113) sont atteints à la mi-2007, les plus bas au 1 trimestre 2009 pour
                                                                                                                                                 er
                                            ème
         les entreprises avec 105,6 et au 4     trimestre 2011 pour les ménages avec 99,3.


                                         Brésil                                                                              Russie
                         l’horizon se dégage                                                                 dégradation générale
                  Climat des affaires (50 = neutre), échelle de gauche                      Climat de l’activité dans l’ind. manuf. (100 = neutre), échelle de gauche
            Confiance des consommateurs (100 = neutre), échelle de droite                       Confiance des consommateurs (0 = neutre), échelle de droite


       70                            Entreprises (G)                                 167     104                                                                       -2
                                     Consommateurs (D)
       65                                                                            163
                                                                                             102                                                                       -8
       60                                                                            159
                                                                                             100                                                                       -14
       55                                                                            155
                                                                                                               Entreprises (G)         Consommateurs (D)
       50                                                                             151     98                                                                       -20
       mars-10                mars-11                 mars-12                    mars-13      mars-10               mars-11               mars-12                 mars-13


                  Sources : CNI, FecomSP (données trimestrielles via Feri)                              Sources : OCDE et FSS (données trimestrielles via Feri)
Zone




                                            Inde                                                                              Chine
                         un peu mieux orienté                                                              une légère amélioration
                       Climat anticipé des affaires (100 = T2 1999)                                Climat des affaires et confiance des ménages (100 = neutre)



       200                                                                                   150                                                  Entreprises
                                                                                                                                                  Consommateurs

       180                                                                                   135

       160                                                                                   120

       140                                                                                   105

       120                                                                                    90
        mars-10                 mars-11                 mars-12                   mars-13     mars-10               mars-11               mars-12                  mars-13


                        Sources : DuBrl (données trimestrielles via Feri)                              Sources : NBSC et CEMAC (données trimestrielles via Feri)

                                                                                                                                                                  10/24
2.         La situation des entreprises françaises
                              2.1. France : industrie manufacturière

Stabilisation à bas niveau
L’enquête de février signale un arrêt de la dégradation. Selon les entrepreneurs interrogés, la conjoncture industrielle
s’améliore et le climat des affaires gagne 3 points sur janvier. A 90, il se situe cependant encore à 10 points en dessous
de sa moyenne de long terme. En outre, le jugement sur l’activité passée témoigne d’un début d’année difficile,
                                                      er
hypothèquant déjà la performance à espérer au 1 trimestre après une production déjà en repli de 2,5% fin 2012.
Toutefois, les perspectives d’activité font un bond en avant et avec elles les espoirs d’un rebond à venir.

Points de repère
  Climat des affaires : depuis 1980, le minimum de la série survient en mars 2009 (69). L’optimum est de 126 (juin 2000).
  Pers. perso. de prod. : la moyenne de long terme est de 5,1 avec un minimum de -33 début 2009 et un pic à 25, en octobre 2000.
  Production industrielle : le point haut est atteint en décembre 2000 (122). Mars 2009 marque le point le plus bas de la série (93,2).
   L’activité a reculé de 3,5% en 2012 (après +3,7% en 2011). Depuis 2000, l’activité est en recul de plus de 16%.
  Carnets de commandes : depuis 1976, la moyenne s’établit à -17. Le creux de la série est en mars 2009 (-67) et le plus haut, en
   juin 2000 (+33).
  TUC : la moyenne de long terme est de 85,2%. Mars 2009 est un plus bas historique et mars 1990 (90,1%), le pic de la série.

                              Climat des affaires                                                   Activité réelle et perspectives
                         redressement partiel                                                      un rebond en perspective
             Indice synthétique du climat des affaires (moyenne = 100)               Perspectives d’activité (soldes d’opinion des industriels) en %, gauche
                                                                                                 Niveau de la production (100 = 2010), droite


       120               Climat des affaires            Moyenne de long terme         30                                                                      110

       110
                                                                                      10                                                                      105
       100
                                                                                     -10                                                                      100
        90
                                                                                                        Perspectives - G           Production - D
        80                                                                           -30                                                                       95
         févr-10                 févr-11                févr-12            févr-13     févr-10                févr-11               févr-12              févr-13


                              Sources : INSEE (données via Feri)                                            Sources : INSEE (données via Feri)
Zone




               Carnets de commandes globaux                                            Taux d’utilisation des capacités de prod.
               un peu plus de commandes                                                    les machines tournent au ralenti
   Niveaux des carnets de commandes globaux (soldes d’opinions, en %)                             Taux d’utilisation des capacités de production, en %



       10                   Carnets globaux             Moyenne de long terme        90                    TUC                     Moyenne de long terme


       -10                                                                           80


       -30                                                                           70


       -50                                                                           60
         févr-10                 févr-11                févr-12            févr-13         2008          2009           2010          2011           2012


                        Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri)                              Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri)

                                                                                                                                                         11/24
2        La situation des entreprises françaises
                           2.2. Construction (bâtiment et travaux publics)

Craquements à tous les étages
Annus horribilis pour le bâtiment en 2013. En baisse de 1 point, le climat des affaires dans le bâtiment est
redescendu à son plus bas niveau depuis deux ans. Et le scénario en train de s’écrire ressemble fort à celui de la
précédente période de vaches maigres (1992 à 1998). L’orientation des mises en chantier laisse peu de place au doute,
et il faut s’attendre à une nouvelle baisse de la construction neuve cette année (environ -7,5%, à 320 000 unités). C’est
dire que faute des financements nécessaires, l’objectif de 500 000 logements construits par an est hors de portée.
Points de repère
        Climat des affaires (bâtiment) : le creux survient en janvier 1993 (79) et le pic de la série, en octobre 2000 (121).
        Mises en chantier (MC) : la moyenne des mises en chantier de logements sur les 10 dernières années est de 391 481 unités avec
         un pic à plus de 465 000 en 2007. La construction neuve de locaux professionnels atteint son apogée en 2007 (42 millions de m²).
         Elle est descendue à 22,1 millions de m² en 2010.
        TP (carnets de commandes) : la moyenne de long terme est de -28 avec un sommet en juin 2000 (49) et un creux en décembre
         1983 (-77).
        TP (activité) : depuis 1974, la moyenne de l’activité passée est de -6, celle de l’activité prévue de -15.


             Climat des affaires dans le bâtiment                                           Bâtiment : mises en chantier
                       le bâtiment s’enfonce                                          au plus bas depuis deux ans
             Indice synthétique du climat des affaires (100 = moyenne)           Locaux professionnels (cumul 12 mois) en millions de m², gauche
                                                                                          Logements (cumul 12 mois), en milliers, droite


       105             Climat des affaires        Moyenne de long terme        30                                                                      425

                                                                               28                                                                      400
       100
                                                                               26                                                                      375

                                                                               24                                                                      350
        95
                                                                               22                                                                      325
                                                                                             Locaux professionnels - G             Logements - D
        90                                                                     20                                                                     300
         févr-10              févr-11               févr-12          févr-13   janv-10               janv-11               janv-12               janv-13


                           Sources : INSEE (données via Feri)                                 Sources : calculs Xerfi (données SOeS via Feri)
Zone




             Carnets de commandes dans les TP                                            Activité dans les travaux publics
                   au-dessus de la moyenne                                                           mieux orientée
       Jugements sur les carnets de commandes (soldes d’opinions, en %)                   Activité passée et prévue (soldes d’opinions, en %)



        0                                                                       40                       Activité prévue             Activité passée
                      Carnets de commandes           Moyenne de long terme
       -10                                                                      20

       -20                                                                       0

       -30                                                                     -20

       -40                                                                     -40

       -50                                                                     -60
         déc-09               déc-10               déc-11            déc-12      déc-09                déc-10                déc-11                déc-12


                           Sources : INSEE (données via Feri)                                      Sources : INSEE (données via Feri)

                                                                                                                                                12/24
2.        La situation des entreprises françaises
                          2.3. Services

Situation bloquée
Les principaux indicateurs ne laissent pas entrevoir d’amélioration à court terme. La nouvelle dégradation du
climat des affaires ramène son niveau à 86, soit 14 points en dessous de sa moyenne de long terme. C’est quasiment
son point le plus bas depuis deux ans. Cette tendance reflète une dégradation quasi-générale de tous les indicateurs :
l’activité passée est jugée insatisfaisante, les chefs d’entreprises n’entraperçoivent aucune accélération à court terme et
les prix sont tendus. Rien de surprenant alors à ce qu’ils restent pessimistes en matière de recrutements.

Points de repère
        Climat des affaires : le plus bas historique survient en mars 2009 (67) et le plus haut (115) en avril 1989.
        Perspectives d’activité : la moyenne pour l’ensemble des services (y compris intérim) ressort à 3,5. Le plus haut est atteint en
         janvier 1988 à +29 et le plus bas en avril 2009 (-25)
        Chiffre d’affaires (serv. ménages) : l’activité a baissé de 1,5% en volume (+0,8% en valeur) en 2012 après avoir progressé en
         2010 (+1%). Entre 2000 et 2012, le chiffre d’affaires en volume a baissé de 4,1% mais a augmenté de 23,7% en valeur.
        Chiffre d’affaires (serv. entreprises) : le chiffre d’affaires en valeur s’est élevé de 6,3% en 2011 après + 1,6% en 2010. Entre 2000
         et 2011, l’activité s’est élevée au rythme de 4,2% l’an ce qui correspond à une hausse générale de 57,4%.


                          Climat des affaires                                                  Perspectives d’activité
                                la rechute                                                         toujours faibles
             Indice synthétique du climat des affaires (100 = moyenne)                    Perspectives d’activité (soldes d’opinions), en %



       110                                                                     20                         Perpestives (services ensemble)
                                                                                                          Moyenne de long terme
                                                                               10
       100
                                                                                0
       90
                                                                              -10
                     Climat des affaires        Moyenne de long terme
       80                                                                     -20
        févr-10              févr-11              févr-12           févr-13     févr-10              févr-11              févr-12              févr-13


                              Source : INSEE (via Feri)                                               Source : INSEE (via Feri)
Zone




       Chiffre d’affaires : services aux ménages                                 Chiffre d’affaires : serv. aux entreprises
                      sans réelle tendance                                                                  coincé
                           Chiffre d’affaires (100 = 2005)                                    Chiffre d’affaires en valeur (100 = 2005)



       114                      Valeur           Volume                       140

       110

       106
                                                                              120
       102

        98

        94                                                                    100
         déc-09               déc-10              déc-11            déc-12      déc-09               déc-10               déc-11               déc-12


                              Source : INSEE (via Feri)                                               Source : INSEE (via Feri)

                                                                                                                                              13/24
2.        La situation des entreprises françaises
                           2.4. Commerce

Avancées moroses
Le commerce reste déprimé. Le climat des affaires a regagné 1 point en février et revient à 88, soit à 12 points de son
niveau standard. Après une fin d’année difficile, 2013 a commencé sur un raté selon le jugement des commerçants sur
leur activité passé : en baisse de 5 points, l’indicateur se retrouve à 16 points de sa moyenne de long terme. Toutefois,
les prévisions sont un peu moins pessimistes même si le solde correspondant reste toujours très bas. Un zeste
d’amélioration qui restera en outre à confirmer tant les menaces sur la consommation sont grandes en 2013.

Points de repère
  Climat des affaires : le point de décembre 2008 (77) constitue le deuxième plus bas de la série. En moyenne en 2011, le climat
   ressort à 100,3, soit un niveau proche de la moyenne de long terme (100). Le plus haut se situe à 121 (décembre 1999).
  Perspectives d’activité : la moyenne pour l’ensemble est de -2 dont : commerce automobile (-9) et commerce de détail (+4,6).
                                                                                                                               (*)

   Les perspectives d’ensemble du commerce sont à leur apogée en juin 2007 (20) et aux plus bas, en décembre 2008 (-31).
  Immatriculations (véhicules particuliers) : moins de 1,9 millions de véhicules ont été immatriculés en 2012. Un chiffre en baisse de
   14% sur 2011. Avec 2,30 millions d’immatriculations, 2009 a été un pic depuis 1995. Le creux survient en 1997 avec 1,71 million.
  Chiffre d’affaires (commerce de détail) : le CA en valeur a progressé de 1,8% en 2012 après 3,4% en 2011. Au cours des 12
   dernières années, le chiffre d’affaires a augmenté de 40,6% ce qui correspond à un rythme annuel moyen de 2,9%.

                   Climat des affaires (ensemble)                                     Perspectives d’activité (ensemble)
                    stable mais à bas niveau                                                un peu moins moroses
              Indice synthétique du climat des affaires (100 = moyenne)        Evolution des ventes dans les 3 prochains mois (soldes d’opinions),
                                                                                           en % / (*) hors carburants, hors pharmacie


       110                                                                     20


       100                                                                       0


        90                                                                     -20
                                Climat des affaires                                          Com. auto.
                                Moyenne de long terme                                        Ensemble
        80                                                                     -40           Comm. de détail (*)
         févr-10              févr-11              févr-12           févr-13     févr-10           févr-11                   févr-12           févr-13


                               Source : INSEE (via Feri)                                              Source : INSEE (via Feri)
Zone




        Immatriculations : véhicules particuliers                               Chiffre d’affaires : commerce de détail (*)
                        toujours en baisse                                                 une fin d’année en berne
              Immatriculations de véhicules neufs (glissement annuel)                      Chiffre d’affaires en valeur (base 100 = 2005)



       30%                                                                     118


       10%                                                                     113


       -10%                                                                    108


       -30%                                                                    103
          févr-10              févr-11              févr-12          févr-13     déc-09              déc-10                  déc-11            déc-12


                               Source : INSEE (via Feri)                                      Source : INSEE (via Feri) (*) Hors automobile

                                                                                                                                              14/24
2.       La situation des entreprises françaises
                         2.5. Salaires et coût du travail

Les rescapés bénéficient de salaires en hausse
La résistance générale des salaires masque de profondes disparités. C’est une spécificité du marché du travail
français, il n’y a pas ou peu de modération salariale quand le chômage est élevé comme le montre l’évolution du salaire
mensuel de base, toujours bloqué au dessus de 2%. Une chance pour le personnel en place à l’abri d’un CDI. En
revanche l’ajustement se fait bel et bien sur les nouveaux entrants (essentiellement les jeunes) pour qui les contrats sont
précaires et les salaires revus à la baisse même pour les diplômés. Le marché du travail est donc de plus en plus dual.

Points de repère
  Salaire (ensemble) : la hausse en 2011 a atteint 2,2% après 1,8% en 2010 et 2,2% l’année précédente. Sur les 11 dernières
   années, les salaires ont progressé sur une base annuelle moyenne de 2,5%, soit de 30,9% sur la période.
  Salaire (par catégorie) : depuis 2000, le salaire des ouvriers a progressé de 2,6% l’an contre 2,3% pour les professions
   intermédiaires et pour les cadres. En 2011, les revalorisations ont été de 2,1% pour les cadres et 2,2% pour les autres.
  Salaire (par branche) : c’est dans le BTP que la hausse a été la plus vive depuis 2000 (+2,9% l’an) contre 2,5% dans l’industrie et
   2,4% pour le tertiaire. En 2011, l’industrie est en tête avec une hausse de 2,4% et devance le tertiaire (2,2%) et le BTP (2,1%)
  Coût du travail : le coût du travail s’est alourdi de 3,4% en 2011 après 3% en 2010. Depuis 2000, il progresse sur une base
   annuelle moyenne de 3,3%, soit une hausse générale de 42,8%.

                                  Salaires                                                          Salaires par catégorie
          bloqués sur une hausse de 2,2%                                                les cadres en queue de peloton
       Salaire mensuel de base – Ensemble des salariés (variation annuelle)             Salaire mensuel de base (variation annuelle par catégories)



       2,5%                                                                        3,0%           Ouvriers          Prof. intermédiaires         Cadres


                                                                                   2,5%
       2,0%
                                                                                   2,0%


       1,5%                                                                        1,5%
          sept-09            sept-10              sept-11                sept-12      sept-09             sept-10              sept-11             sept-12


                       Sources : calculs Xerfi (données Dares)                                      Sources : calculs Xerfi (données Dares)
Zone




                        Salaires par branche                                              Coût du travail (salaire + charges)
                         l’industrie devant                                                               décélération
        Salaire mensuel de base (variation annuelle par grandes branches)                       Indice du coût du travail (variation annuelle)



       3,0%                     Industrie        BTP             Tertiaire         4%


       2,5%                                                                        3%


       2,0%                                                                        2%


       1,5%                                                                        1%
          sept-09            sept-10              sept-11                sept-12    sept-09             sept-10               sept-11              sept-12


                       Sources : calculs Xerfi (données Dares)                                      Sources : calculs Xerfi (données Dares)

                                                                                                                                                  15/24
2.         La situation des entreprises françaises
                             2.6. Coût des locaux

Détente des coûts des locaux
La facture des locaux va s’alléger. L’indice du coût à la construction (ICC) a reflué d’un trimestre sur l’autre à fin
septembre. Bilan, la hausse passe de 4,6% à 1,6%. Un reflux bienvenu car l’ICC sert de référence pour la révision de
certains loyers commerciaux, au côté de l'indice des loyers commerciaux (dont le rythme de progression ralentit aussi).
Pour faire bref, le coût des locaux ne devrait pas trop s’alourdir pour les entreprises en place. Mieux, le volume de
surfaces à louer augmente et les loyers baissent pour les sociétés à la recherche de locaux.

Points de repère
  Indice du coût de la construction : le pic de l’ICC survient au 4
                                                                     ème
                                                                         trimestre 2011 où il atteint la valeur de 1 638. Après une baisse
   de 2,7% en 2009, il a progressé de 1,1% en 2010 puis de 5,4% en 2011. Entre 2000 et 2011, il s’élève en moyenne de 3,5%, soit
   une hausse totale sur la période de 45,9%.
  IPEA : en hausse de 1,9% en 2011, la progression de l’IPEA s’est nettement accélérée (+0,9% en 2010). De 2001 à 2011, l’IPEA
   s’est élevé de 36,6% ce qui correspond à une hausse annuelle moyenne de 3,2%.
  ILC : après un bref passage en territoire négatif, les variations de l’ILC ont retrouvé leur tendance moyenne. Depuis le début de la
           e
   série (2 trimestre 2007), l’indice des loyers commerciaux s’est élevé de 9,8%, soit 0,5% en moyenne par trimestre.


         Indice du coût de la construction (ICC)                                        Indice du coût de la construction (ICC)
                                   en baisse                                                            bientôt en recul
                              ICC en niveau (00 = T4 1953)                                               Glissement annuel de l’ICC



       1 725                                                                         9%

                                                                                     6%
       1 650
                                                                                     3%
       1 575
                                                                                     0%
       1 500
                                                                                     -3%

       1 425                                                                         -6%
               sept-09             sept-10               sept-11           sept-12     sept-09            sept-10                sept-11             sept-12


                       Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri)                          Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri)
Zone




               Prix des travaux d’entretien (IPEA)                                         Indice des loyers commerciaux (ILC)
                                 décélération                                                        retour vers les 2%
                              Glissement annuel de l’IPEA                                                Glissement annuel de l’ILC



       3%                                                                            4%


       2%                                                                            2%


       1%                                                                            0%


       0%                                                                            -2%
        sept-09                sept-10                sept-11             sept-12      sept-09            sept-10               sept-11              sept-12


                          Sources : calculs Xerfi (données SOeS)                                 Sources : calculs Xerfi (données SOeS via Feri)



                                                                                                                                                    16/24
2.       La situation des entreprises françaises
                  2.7. Prix à la production

La déflation rode
Les baisses de prix tendent à se généraliser. Les producteurs s’efforcent de stimuler une demande fuyante en
cassant leurs prix. Cette tendance est très nette dans le commerce avec un déflateur qui repasse en territoire négatif.
Dans les services, les tarifs sont gelés comme le montre l’évolution des prix sur un an (glissement annuel) toujours
bloqués autour de zéro. Dans l’industrie (hors énergie), les prix à la production en janvier ont progressé de 0,1% par
rapport à décembre. Leur hausse par rapport à janvier 2012 reste très modeste (+1,2% seulement).

Points de repère
  Industrie (marché intérieur) : en 2012 sur le marché français, hors énergie, les prix à la production se sont élevés de 1,2% (+3,7%
   en 2011) contre 10,2% pour les produits du raffinage et de la cokéfaction (+27,8% en 2011).
  Construction (index BT 01, tous corps d’état) : les index nationaux BT sont utilisés pour les actualisations et les révisions de prix
   des marchés de la construction. Il mesure l'évolution du coût des facteurs de production dans le bâtiment. Après une hausse de
   2,7% en 2010, la progression a atteint 4% en 2011.
  Commerce de détail : le déflateur du commerce de détail s’est élevé de 0,4% en 2012 (+0,7% en 2011).
  Services : dans la programmation et le conseil en informatique les prix se sont élevés de 0,8% et de 1,4% en 2010 et 2011. Les
   évolutions ont été de 1,1% en 2011 pour les services d'architecture, d'ingénierie et de conseil technique après -1,2% en 2010.

    Industrie (prix sur le marché intérieur)                                                  Construction
              tendances baissières                                                      en dessous de 2%
         Glissement annuel du prix mensuel à la production                         Glissement annuel de l’index mensuel BT 01



  40%                     Ind. (hors énergie)       Raffinage           6%

  30%
                                                                        4%
  20%

  10%
                                                                        2%
   0%

 -10%                                                                   0%
    janv-11                     janv-12                      janv-13     oct-10                       oct-11                        oct-12


                      Source : INSEE (via Feri)                                              Source : INSEE (via Feri)

                         Commerce                                                                 Services
                  un cran plus bas                                                   pratiquement stables
                  Glissement annuel du déflateur                              Glissement annuel des prix trimestriels à la production



  2%                                                                    3%                Architectures, ingénierie, conseil technique
                                                                                          Informatique
                                                                        2%
  1%
                                                                        1%

                                                                        0%
  0%
                                                                        -1%

 -1%                                                                    -2%
   déc-10                      déc-11                        déc-12       déc-09            déc-10               déc-11             déc-12


                     Source : Eurostat (via Feri)                                            Source : INSEE (via Feri)

                                                                                                                                  17/24
2.        La situation des entreprises françaises
                      2.8. Conditions de crédit

Les taux remontent (très peu), l’accès se durcit (beaucoup)
L’étau se resserre autour des entreprises. La remontée de l’Euribor 3 mois depuis le début d’année reste encore
anecdotique et impacte peu les conditions de financement des entreprises. En revanche, le durcissement en cours et à
venir des critères d’octroi est bien plus alarmant car les besoins de financement, eux, ne diminuent pas. Des besoins liés
notamment au financement de la trésorerie d’exploitation. Cette réticence des banques à accorder des crédits concerne
aussi bien les PME que les grandes entreprises.

Points de repère
  Euribor : de juillet 2009 à septembre 2010, l’Euribor est passé sous le seuil de 1%. La moyenne 2010 est la plus faible jamais
   enregistrée. Le sommet survient en septembre 2008 (5,28%), le plancher en août 2012 (0,35%).
  Critères d’octroi des crédits : l’enquête, mise en place depuis le quatrième trimestre 2002, vise à analyser la politique suivie par
   les banques en matière de distribution des crédits. Les informations collectées sont d’ordre qualitatif. Les répondants doivent
   choisir, dans leurs réponses, entre cinq critères: 1-sensiblement durcis ; 2- quelque peu durcis ; 3-pratiquement inchangés ; 4-
   assouplis quelque peu ; 5- sensiblement assouplis. Les conditions d’octroi d’un crédit se rapportent aux obligations spécifiques
   acceptées par le prêteur et l’emprunteur. Il s’agit du taux d’intérêt, du montant maximum du crédit, des conditions d’accès ainsi
   que d’autres conditions pouvant prendre la forme de frais autres que les intérêts, de demandes de garanties, etc.


                         Taux à 3 mois                                        Critères d’octroi des crédits aux entreprises
                 stables à bas niveau                                                  l’accès au crédit se durcit
                       Euribor 3 mois (fin de mois)                                            Solde d’opinion des banques



 1,8                                                                           90%          Constatés             Prévus          Durcissement
 1,5                                                                           65%
 1,2
                                                                               40%
 0,9
                                                                               15%
 0,6
 0,3                                                                          -10%

 0,0                                                                          -35%                                         Assouplissement
  févr-11                          févr-12                          févr-13      mars-08   mars-09      mars-10     mars-11     mars-12   mars-13


        Sources : estimation février 2013 Xerfi (données BCE via Feri)                          Source : Banque de France

                        Crédits aux PME                                              Crédits aux grandes entreprises
       durcissement en cours et à venir                                         l’accès au crédit va se compliquer
                       Solde d’opinion des banques                                             Solde d’opinion des banques



  90%             Constatés             Prévus            Durcissement         90%          Constatés             Prévus          Durcissement

  65%                                                                          65%

  40%                                                                          40%

  15%                                                                          15%

 -10%                                                                         -10%

 -35%                                            Assouplissement              -35%                                          Assouplissement
    mars-08      mars-09      mars-10     mars-11     mars-12      mars-13       mars-08   mars-09      mars-10     mars-11     mars-12   mars-13


                       Source : Banque de France                                                Source : Banque de France

                                                                                                                                          18/24
2.        La situation des entreprises françaises
                            2.9. Situation financière des entreprises

Toujours tendue
La situation des trésoreries restent dégradée. Si les stars du CAC 40 sont assises sur un confortable trésor de
guerre, ce n’est pas le cas de l’écrasante majorité des entreprises. Même les grandes entreprises sont malmenées
comme le montre l’évolution du solde d’opinions réalisé par Afte-Coe Rexcode. Certes, il a cessé de s’enfoncer mais il
peine à réellement décoller pour passer en territoire positif. Quant à l’amélioration dans la construction et l’industrie, elle
semble très fragile compte tenu de l’évolution de l’activité et de la recrudescence des tensions sur les prix.


Points de repère
  Trésorerie d’exploitation des grandes entreprises : le pic de la série est atteint en mars 2005 (+17,5%), le plancher en décembre
   2008 (-25%). En moyenne en 2012, le solde d’opinions a été de -4,1%
  Trésorerie (industrie) : sur longue période (depuis 1990), le solde d’opinion sur la situation de trésorerie est de -4,5. Le sommet
                   e                                             e
   est atteint au 2 semestre 1998 (+13). Le creux se situe au 2 semestre 2008 (-33).
  Trésorerie (par grande branche) : dans le bâtiment, la moyenne de long terme de jugement sur la situation de la trésorerie ressort
   à -10,1, celle des services à -11,5 et du commerce à -15,1.



             Trésorerie des grandes entreprises                                                           Trésorerie (industrie)
                              nouvel accroc                                                            proche de la normale
                    Solde d’opinions, cvs, en %, données mensuelles                    Solde d’opinions sur la situation de la trésorerie (données semestrielles)


          Comment jugez-vous la situation de votre trésorerie d'exploitation, aisée,
                   normale ou difficile? Ecart de % entre les réponses                   10

       15                                                                                 0

                                                                                        -10
         5
                                                                                        -20
        -5
                                                                                        -30
                                                                                                                                    Moyenne de long terme
       -15                                                                              -40
          févr-11                          févr-12                           févr-13      déc-07      déc-08      déc-09       déc-10       déc-11     déc-12


                             Source : AFTE-Coe-Rexecode                                                        Sources : INSEE (via Feri)
Zone




                               Trésorerie (BTP)                                                Trésorerie (services et commerce)
                          en partie restaurée                                                        de plus en plus difficile
               Jugement sur les trésoreries (soldes d’opinions, en %)                           Jugement sur les trésoreries (soldes d’opinions, en %)



         0                                                                                0                  Services               Commerce
                                 Moyenne de long terme

       -10                                                                              -10


       -20                                                                              -20


       -30                                                                              -30
         déc-10                            déc-11                             déc-12      déc-10                        déc-11                         déc-12


                                Sources : INSEE (via Feri)                                                     Sources : INSEE (via Feri)

                                                                                                                                                     19/24
2.      La situation des entreprises françaises
                          2.10. Risque de défaillance

Proche de son pic
Le risque de défaillance retrouve ses plus hauts niveaux. Le message délivré par Xerfi-Risk est sans ambigüité. A
près de 65, il se retrouve à quelques dixièmes de point seulement de son record. C’est le signe qu’aucune branche n’est
épargnée comme l’indique la hausse du risque dans l’industrie, la construction, le commerce et les services. La situation
est d’autant plus périlleuse que l’année a mal commencé dans de nombreux secteurs avec comme leitmotiv une activité
en berne, des pressions sur les prix et un accès plus difficile aux crédits. De quoi être inquiet pour les prochains mois.

Points de repère
  Risque de défaillance (ensemble) : de janvier 2010 à janvier 2011, le risque moyen a été de 60 avec un pic à 66 en avril 2010. La
   moyenne de long terme se situe par construction à 50.
  Industrie / Construction : la note de risque moyenne a été 69,6 dans l’industrie contre 73,7 dans le BTP entre janvier 2010 et
   janvier 2011. Les pics des deux séries sont atteints en juin 2009 (79,7) pour l’industrie et avril 2010 (81,2) pour le BTP. Comprises
   entre 60 et 80, les deux branches se situent désormais dans la zone de risque élevé voire très élevé dans le BTP.
  Commerce / Services aux entreprises (SAE) : le risque moyen a été de respectivement 53,4 et 68,5 pour les deux branches. Le
   sommet dans le commerce (58,4) et les services aux entreprises (74,8) survient en janvier 2009 et janvier 2010. Le commerce se
   situe dans la zone de risque marqué (échelle de 41 à 60) et les SAE dans la zone de risque élevé.


                       Ensemble des entreprises                               Répartition par secteur des défaillances
                       à nouveau très élevé                                            Commerce + BTP = 50%
                          Note de risque de 1 à 100                                             % du total des défaillances
             (50 = moyenne de long terme du risque des entreprises)


                                                                                             Autres
                                                                                                                              Commerce
       65                                                                              Serv.
                                                                                    entreprises

       60
                                                                                  Transports
       55
                               Moyenne de long terme
       50
        déc-09              déc-10              déc-11              déc-12               Industrie                          BTP

                                Source : Xerfi Risk                                                   Source : Xerfi Risk
Zone




                            Industrie & BTP                                    Commerce et services aux entreprises
                         remontée générale                                                     risque en hausse
                          Note de risque de 1 à 100                                            Note de risque de 1 à 100
             (50 = moyenne de long terme du risque des entreprises)               (50 = moyenne de long terme du risque des entreprises)


        85                                                                   80                         Commerce            SAE
        80                                                                   75
        75                                                                   70
        70                                                                   65
        65                                                                   60
        60                                                                   55
        55                        Industrie           BTP                    50
        50                                                                   45
         déc-09             déc-10              déc-11              déc-12    déc-09            déc-10                déc-11              déc-12


                                Source : Xerfi Risk                                                   Source : Xerfi Risk

                                                                                                                                         20/24
3.          Ménages
                           3.1. Environnement économique et financier des ménages

La baisse des prix, béquille du pouvoir d’achat
Vers une casse limitée du pouvoir d’achat en 2013. Alourdissement de la barque fiscale, revalorisations salariales
limitées, hausse du chômage forment bien évidemment un cocktail nocif pour le pouvoir d’achat. Et notre prévision sur
l’année est un recul de 0,4%(-0,2% en 2012) Des chiffres à comparer au décrochage de 1,5% enregistré en Italie (8,2%
en Espagne et quasiment 21% en Grèce) sur la période 2010-2011. Cette meilleure résistance s’explique par
l’importance des filets sociaux mais aussi à un ajustement sur l’emploi moins violent que dans plusieurs pays du Sud.

Points de repère
        Pouvoir d’achat : la hausse a été de 2,2% par an en moyenne sur les dix dernières années. Avec seulement 1,3%, 2010 a été
         l’une des années de plus faible progression du pouvoir d’achat après 2008 (+0,4%).
        Inflation : l’inflation moyenne depuis 2000 a été de 1,8%. En 2012, la hausse des prix a été de 2% après 2,1% en 2011. L’indice
         sous-jacent évolue sur une base annuelle moyenne de 1,5%. A 0,4% en février 2011, il est à son plus bas niveau depuis 1990.
        IRL : la hausse a été de 1,5% l’an entre 2006 et 2010 avec un plus haut en 2008 (+2,5%) et un plus bas en 2010 à (0,8%).
        Chômage : le taux de chômage a été en moyenne de 9,8% en 2010. Il était inférieur à 9% au début des années 2000. Le plus bas
         de la série depuis 2000 survient en février 2008, avec 7,6% et le pic en août 2012, à 10,1%.


                             Pouvoir d’achat                                                             Inflation générale
                      baisse programmée                                                        à peine supérieure à 1%
                                  Variation trimestrielle                                Glissement annuel de l’indice des prix à la consommation



                         Ensemble              Par unité de consommation                            Inflation        Sous jacente
       1,0%                                                                       3%
                                                                                               Objectif BCE
       0,5%                                                                       2%


       0,0%                                                                       1%


       -0,5%                                                                      0%
           sept-09             sept-10               sept-11            sept-12    janv-11                           janv-12                         janv-13


                                    Source : INSEE                                               Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri)
Zone




                                   Loyer (IRL)                                                          Taux de chômage
                               décélération                                                            hausse continue
                             Glissement annuel de l’IRL                                        Taux de chômage en % de la population active



       3%                                                                         10,8

       2%                                                                         10,4

       1%                                                                         10,0

       0%                                                                          9,6

       -1%                                                                         9,2
         déc-08          déc-09           déc-10            déc-11      déc-12        déc-10          juin-11          déc-11            juin-12      déc-12


                     Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri)                                     Source : Eurostat (via Feri)

                                                                                                                                                    21/24
3.         Ménages
                          3.2. La consommation des ménages en produits manufacturés

Un début d’année morose
L’année commence mal. Sans surprise, les ménages dépensent moins. Le bilan médiocre des soldes ne laissait
d’ailleurs pas beaucoup d’espoir sur la tendance des achats début 2013. Et le mouvement a peu de chance de s’inverser
à court terme tant l’environnement des ménages reste dégradé. Il faut donc s’attendre à de nouvelles coupes dans les
dépenses et à une année difficile pour les activités BtoC. Parmi les bonnes surprises, le rayon équipement du logement
s’est brutalement redressé. Mais il s’agit plus d’un effet rattrapage que de l’amorce d’un nouveau cycle haussier.

Points de repère
  Consommation de produits manufacturés (ensemble) : les dépenses des ménages ont baissé de 0,8% (en volume) en 2012 après
   +0,9% en 2011. Depuis 2000, elles s’élèvent de 1,3% par an en moyenne ce qui correspond à 17% sur l’ensemble de la période.
  Automobile : les achats d’automobiles ont de nouveau reculé en 2012 (-4,4%). Entre 2000 et 2012, les ventes ont augmenté sur
   une base annuelle très faible (+0,4%).
  Textile-habillement : la consommation a baissé en 2012 pour la deuxième année consécutive (-3,3%) après déjà -1,6% en 2011.
   Sur les 12 dernières années, elle a progressé de moins de 3,5%, soit au rythme de 0,3% l’an.
  Equipement du logement : la hausse a été limitée en 2012 à seulement 1,8% après 5,2% en 2011. Les dépenses ont été
   multipliées par 2,6 entre 2000 et 2012. Elles s’élèvent en moyenne de 8,3% par an.

       Consommation de produits manufacturés                                                                 Automobile
              un mauvais mois de janvier                                                        à nouveau dans le rouge
                    Consommation en volume (éch. gauche),                          Var. 3 derniers mois / 3 mois précédents, consommation en volume
                      variation sur trois mois (éch. droite)


                      Conso. (Mds €, cst)             Conso. (T/T-1)               12%
         38                                                                 2%
                                                                                    8%
         37                                                                 1%      4%

         36                                                                 0%      0%
                                                                                    -4%
         35                                                                 -1%
                                                                                    -8%
         34                                                                  -2%   -12%
          janv-11                       janv-12                        janv-13        janv-11                        janv-12                        janv-13


                    Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri)                            Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri)
Zone




                          Textile-habillement                                                    Équipement du logement
                                      étale                                               au plus haut depuis deux ans
       Var. 3 derniers mois / 3 mois précédents, consommation en volume            Var. 3 derniers mois / 3 mois précédents, consommation en volume



       3%                                                                          4%

                                                                                   3%
       0%
                                                                                   2%

                                                                                   1%
       -3%
                                                                                   0%

       -6%                                                                         -1%
         janv-11                        janv-12                          janv-13     janv-11                        janv-12                         janv-13


                    Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri)                            Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri)

                                                                                                                                                   22/24
4.   Sigles, abréviations et acronymes




Sigles         Signification                                    Informations complémentaires
                                                                Taux de rémunération des dépôts interbancaires pour la Zone
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                                                                la Zone Euro.
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                                                                TTC.
                                                                L’indice trimestriel des loyers commerciaux (ILC) remplace
                                                                progressivement l’ICC pour la révision des loyers
                                                                commerciaux. Il est composé à partir de l’indice des prix à la
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                                                                consommation hors tabac et hors loyers (pour 50 %), l’ICC
                                                                (pour 25 %) et l’indice du chiffre d’affaires du commerce de
                                                                détail en valeur (pour 25 %).

                                                                L’IPEA résulte d’une enquête destinée à établir des indices de
               Indice des Prix des travaux d’Entretien          prix trimestriels couvrant les différentes activités nécessaires à
IPEA
               et d’Amélioration                                l’entretien et l’amélioration des logements. Ces indices sont
                                                                utilisés pour le suivi conjoncturel, l’indexation de contrats.
                                                                             e
                                                                A partir du 1 janvier 2006, l’IRL s’est substitué à l’ICC comme
                                                                référence pour la révision des loyers en cours de bail dans le
IRL            Indice de Référence des Loyers                   parc locatif privé. Cet indice trimestriel s’établit comme la
                                                                moyenne, sur les douze derniers mois, de l’indice des prix à la
                                                                consommation hors tabac et hors loyers.
OAT            Obligation Assimilable du Trésor                 Emprunt d’Etat émis pour une durée de 7 à 50 ans maximum.
                                                                Le salaire mensuel de base (SMB) correspond au salaire brut
                                                                avant déduction des cotisations sociales et avant versement
SMB            Salaire Mensuel de Base
                                                                des prestations sociales. Il ne comprend ni les primes ni les
                                                                heures supplémentaires.
                                                                Indicateur de la plus ou moins forte sollicitation de l’appareil
TUC            Taux d’utilisation des capacités de production
                                                                productif.




                                                                                                                       23/24
DEMANDE D’ABONNEMENT
                                                                  Chaque mois, Xerfi-Previsis décrypte les indicateurs
                                                                  essentiels, sous un angle concret, en toute indépendance.
                                                                  L'objectif : être plus proche des préoccupations des
                                                                  entreprises, dégager les tendances durables des
                                                                  fluctuations momentanées, pour mieux éclairer la prise de
                                                                  décision. Xerfi-Previsis comportera 3 fois par un an un
                                                                  cahier spécial international avec l'ensemble de nos
                                                                  prévisions sur la France et le Monde.




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Xerfi previsis-mars-2013

  • 1. Xerfi-Previsis n°182 — Mars 2013 Conjoncture et prévisions pour l’entreprise Sommaire L’analyse du mois 1 1. Environnement économique et financier x5 1.1. Matières premières x5 1.2. Taux de change x6 1.3. Commerce international x7 1.4. Economies avancées : moral des industriels x8 1.5. Economies avancées : moral des ménages 09 1.6. BRIC 10 2. Situation des entreprises françaises 11 2.1. Industrie manufacturière 11 2.2. Construction : bâtiment et travaux publics 12 2.3. Services 13 2.4. Commerce 14 2.5. Salaires et coût du travail 15 2.6. Coûts des locaux 16 2.7. Prix de vente 17 2.8. Conditions de crédit 18 2.9. Situation financière des entreprises 19 2.10. Risque de défaillance 20 3. Ménages 21 3.1. Environnement économique et financier des Français 21 3.2. Consommation des ménages en produits manufacturés 22 4. Sigles, abréviations et acronymes 23 La préférence française pour la précarisation, le chômage et la baisse des profits A en croire les différentes études, notre pays serait à l’abri de la déflation salariale. Les enquêtes d’Eurostat ou de l’OCDE font toujours le même constat : c’est en France que la rigidité des salaires à la baisse est la plus forte. Et une étude de Natixis d’enfoncer le clou. Selon les calculs effectués entre 1998 et 2012, aucune corrélation négative n’a été détectée entre d’une part, la croissance des salaires réels, et d’autre part, le taux de chômage. …/… 1/24
  • 2. Reflux de l’inflation, croissance cassée, la France au diapason de la zone euro Pourtant, la France n’échappe ni au ralentissement général des économies ni au gonflement du chômage ni même au retournement de l’inflation. Avec une hausse générale des prix de 1,4% en janvier, le mouvement est même plus prononcé que dans l’ensemble de la zone euro (2%) et des grandes économies eurolandaises (Allemagne, Italie, Espagne). Des petits prix qui se retrouvent, plus en amont dans le cycle de production, dans l’évolution des prix à la production industrielle avec un compteur français bloqué à 1,4% en janvier contre 1,9% pour l’ensemble de la zone euro et 1,7% pour Allemagne par exemple. Les entreprises supportent une partie de l’ajustement… Chômage en hausse, inflation étouffée mais salaires qui résistent. L’équation française est singulière mais les entreprises peuvent jouer sur deux leviers. Le premier est celui de la productivité. Comme les salaires ne réagissent pas au cycle économique ou au chômage, jouer sur le volume, c’est-à-dire l’emploi, permet de dégager des marges de manœuvre. Une hypothèse qui ne résiste pas à l’épreuve des faits. Les destructions d’emplois en France ont été limitées, bien plus que ne le laissait supposer le scénario d’une croissance nulle en 2012. Second levier, les entreprises supportent les ajustements et sont contraintes d’accepter une dégradation de leur rentabilité. Et c’est une réalité : le taux de marge des sociétés non-financières françaises est plus bas que dans la majorité des économies comparables et il a considérablement fléchi ces dernières années. …. une partie des salariés aussi, massivement les jeunes Mais ce n’est pas la seule contrepartie. Est-on si sûr de l’absence de réaction des salaires et de l’emploi ? En fait, les indicateurs peinent à traduire la réalité d’un marché du travail dont la dualité n’a cessé de se renforcer depuis la crise. Il n’y a en effet pas un mais deux marchés du travail en France :  il existe d’abord un noyau dur d'emplois relativement stables car protégés par un contrat à durée indéterminée (CDI). En témoigne la durée moyenne d'un emploi dans la même entreprise en France, proche de 12 ans, qui est l’une des plus élevées des pays développés. Hormis sur la partie variable des rémunérations, aucun ajustement sur les salaires n’est possible pour les CDI. Cette catégorie doit être élargie aux quelques 5 millions de personnes travaillant dans la fonction publique sous toutes ses formes (fonction publique d’Etat, collectivités territoriales, secteur public hospitalier) ;  un emploi périphérique sur lequel s’exerce l’essentiel des ajustements. C’est ce qu’illustre les deux tiers des destructions concentrées sur les intérimaires à chaque rechute du cycle. Et 2012 a battu tous les records : sur les 66 800 destructions d’emplois de l’année, 65 600 ont concerné les seuls intérimaires. En d’autres termes, 98% de l’ajustement de l’emploi s’est concentré sur 3,1% des salariés du privé. L’autre chiffre instructif est celui des flux d’embauches. Sur les 20,7 millions d'embauches hors intérim enregistrées en 2011, 84% ont été effectuées en CDD. Et la tendance s’est vraisemblablement renforcée en 2012, si bien qu’un dixième de la population travaille aujourd'hui en CDD. Des contrats précaires dont l’accumulation ne permet pas de faire carrière et encore moins de s’assurer une trajectoire de revenus satisfaisante. …/… 2/24
  • 3. Par nature, l’emploi périphérique s’adresse aux nouveaux entrants représentés pour l’essentiel par les jeunes générations. Des jeunes qui entrent plus tard sur le marché de l’emploi et enchaînent les CDD à répétition. Résultat : la part des contrats temporaires dans l’emploi des jeunes culmine à 35%, contre 12% pour l’ensemble de la population. Et comme l’ajustement cyclique de l’emploi s’effectue d’abord sur les contrats précaires, on comprend bien la flambée du chômage chez les 15-24 ans. A 26,4% au 4ème trimestre 2012, il atteint ainsi son record historique alors que celui des 25-49 ans (9,5%) est encore à près de 1 point de son plus haut niveau (3ème trimestre 1997 à 10,3%). Même pour les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur, la situation devient délicate. Pour décrocher le sésame d’un CDI, il leur faut désormais consentir une réduction drastique de leurs prétentions salariales. La France n’a donc pas trouvé la martingale. Et l’inertie de l'emploi et des salaires pour le plus grand nombre a bien une double contrepartie :  un ajustement extrêmement violent sur une petite partie des salariés, principalement les plus jeunes. Cela permet aussi aux entreprises de se dégager un peu de marges de manœuvres pour assurer la progression des salaires des « insiders » ;  la dégradation de l’état de santé financière des entreprises, donc des conditions de l’offre et in fine de la croissance potentielle. Dans ce contexte, une réforme efficace du marché du travail doit avant tout viser à réduire la dualité de ce marché en rapprochant les différentes formes de contrats, et rendre les salaires plus perméables à la situation économique. Une première étape a été franchie lors des accords signés le 13 janvier dernier. Part des CDD et des intérimaires Taux de chômage des 15-24 ans explosion chez les jeunes niveau record (CDD + intérimaires) / salariés % de la population active concernée 40% 35% 27% 30% 24% 20% 21% 12% 10% 18% 0% 15% Jeunes Total 96 98 00 02 04 06 08 10 12 Sources : calculs Xerfi (données INSEE 2011) Source : INSEE, taux de chômage au sens du BIT Directeur de la rédaction : Laurent Faibis, Président de Xerfi Responsable de Xerfi-Previsis: Alexandre Mirlicourtois, Directeur des Etudes Responsable de la diffusion : Solène Etienne / Contact : setienne@xerfi.fr Comité de rédaction : Jean-Baptiste Bellon, Conseiller de Xerfi, Alexandre Boulègue, Directeur d’études Xerfi France, Aurélien Duthoit, Manager Xerfi Global, Damien Festor, Directeur de Xerfi France, Philipe Gattet, Directeur d’études Xerfi-Canal, Thibault Lieurade, Journaliste, Laurent Marty, Directeur général de Le médiateur Xerfi, Pascale Mollo, Chef de projet – relations presse, Olivier Passet, Directeur des synthèses économiques du monde économique Société éditrice : Xerfi.com, 13 rue de Calais, 75009 Paris. 01 53 21 81 51, ISSN 1760-8473 Achevé de rédiger le 12 mars 2013 3/24
  • 4. mercredi 27 mars de 8h00 à 10h30 La France dispose de solides atouts pour rattraper son retard dans la révolution hyper-industrielle, et tirer parti du passage de l'économie à l'Iconomie. L'Iconomie, c'est la 3ème révolution industrielle, celle des technologies de l'Information, de l'Intelligence partagée en réseau, et de la généralisation de l'automatisation des tâches répétitives par l'informatisation et la robotisation. Une mutation qui exige une évolution radicale des institutions : État, Entreprises, modes de gouvernance, relation de travail. Mais elle s'opérera d'abord par la base. Les institutions évolueront d'autant plus vite qu'elles seront submergées par le foisonnement des projets et des initiatives. Cette vague est possible car l'Iconomie se bâtit par l'interaction d'organisations foisonnantes et interconnectées, de toutes les personnes et de tous les objets La troisième révolution industrielle aura l'entrepreneur comme figure de proue. L'entreprise sera conçue comme une plateforme collaborative, qui fédèrera un véritable système de compétences. Programme :  Introduction : l’Iconomie existe déjà !  Rencontres avec l'Iconomie  Surmonter les freins au développement de l’Iconomie en France  Les entrepreneurs et la performance collective, moteurs de l’Iconomie  Iconomie : les atouts de la France pour rattraper son retard  Une prospective de l’Iconomie en France à l’horizon 2020-2030  Conclusion : les indices et les signes d’un sursaut possible plus d'informations sur : www.institutxerfi.org CONTACT : jlebozec@xerfi.fr 4/24
  • 5. 1. Environnement économique et financier 1.1. Matières premières Inversion des cours, un mauvais signal pour la croissance La baisse des cours n’est pas de bon augure. Les variations des cours de l’or, du pétrole et des matières agricoles sont toujours difficiles à interpréter (leurs évolutions échappent en partie à la logique économique). Celles des métaux sont plus riches d’enseignements car elles dépendent de la demande et des comportements de stockage d’industriels situés en amont du cycle de production. Or depuis la mi-février, la trajectoire s’est inversée comme le montre l‘évolution des cours du cuivre. Si cela devait se confirmer, ce serait un signal inquiétant pour la croissance mondiale. + Points de repère  GSCI : le prix des matières premières s’élève sur un rythme annuel moyen de 11,3% depuis 2001. Le pic de la série est atteint en juin 2008 (863), son plancher en janvier 2002 (166). En 2012, l’indice a reculé de 3,3%, après +26,5% en 2011.  Pétrole : entre 1990 et 2012, le prix du baril a augmenté de 7,3% l’an. Le record est établi en juillet 2008 (133$). Le cours descend à un plancher en décembre 1998 (9,9$). Le cours du pétrole a progressé de 0,7% l’année dernière, après +39,6% en 2011.  Mat. premières agricoles : en dessous de 200 en juillet 2004, le GSCI Agriculture a franchi pour la 1 fois la barre des 500 début ère 2011. Depuis 2005, les prix progressent de 13,1% par an. En 2012, ils ont baissé de 5,5% après +33,3% l’année précédente.  Cuivre : à 9 867$ la tonne en moyenne sur le mois, le cours du cuivre a battu son record en février 2011. Le cours a reculé de 9,9% en 2012, après s’être élevé de 17% en 2011, et de 46% en 2010. En moyenne, il progresse de 5,1% par an depuis 1990 Matières premières Pétrole retournement de tendance retour vers un baril à 112$ Indice GSCI, fin de mois, (panier de matières premières 100 = 1970) Cours du baril (Brent Mer du Nord) en dollar, fin de mois 800 130 750 115 700 650 100 600 550 85 févr-11 févr-12 févr-13 févr-11 févr-12 févr-13 Sources : estimation février 2013 Xerfi (données INSEE via Feri) Sources : estimation février 2013 Xerfi (données INSEE via Feri) Matières agricoles Cuivre détente générale sous les 8 000$ la tonne fin février Indice GSCI Agriculture (panier de matières premières agricoles), Dollar la tonne, en fin de mois fin de mois 100 = 1970 575 10 000 500 9 000 425 8 000 350 7 000 févr-11 févr-12 févr-13 févr-11 févr-12 févr-13 Sources : estimation février 2013 Xerfi (données INSEE via Feri) Sources : estimation février 2013 Xerfi (données INSEE via Feri) 5/24
  • 6. 1. Environnement économique et financier 1.2. Taux de change L’euro fort affaiblit les pays du Sud Dans la guerre des changes, l’absence de réaction de la BCE est une stratégie. Cette stratégie est celle de l’euro fort. Elle répond parfaitement aux intérêts de l’Allemagne et de ses satellites. Le haut niveau de gamme de leurs produits les place en effet dans une compétition hors-coûts et réduit le coût des produits intermédiaires importés de la Mitteleuropa. A l’opposé, avec leurs positionnements d’entrée et de milieu de gamme, les pays du Sud dont la France sont dans une logique de lutte par les coûts. Cela rend leurs exportations très sensibles à « l’effet devise ». Points de repère  Euro / dollar : introduit à 1,17$ en janvier 1999, l’euro descend à son plancher en juin 2001 (0,85$). Son plus haut est atteint en juillet 2008 à 1,58$. En 2012, le cours moyen a été de 1,29$, en baisse de 7,6% par rapport à 2011.  Euro / yuan : l’euro a décroché de 9,9% face au yuan en 2012 à 8,1 yuans en moyenne sur l’année. Le sommet par rapport à la monnaie chinoise advient en décembre 2004 (11,1 yuans contre 1 euro) et son plus bas en octobre 2000 (7 yuans pour 1 euro).  Euro / livre sterling : l’euro a perdu du terrain en 2012 face à la livre (-6,5%) pour une moyenne de 0,81£. L’euro atteint un sommet face à la livre en mars 2009 (0,92£) et est tombé à un plus bas en octobre 2000 (0,59£).  Euro / franc suisse : l’euro a continué de reculer face au franc suisse en 2012 (-2,3%) après avoir déjà chuté de 10,7% en 2011. Face à la devise suisse, l’euro est au plus haut en octobre 2007 (1,67 CHF). Son plancher se situe en août 2011 (1,12 CHF). Euro / dollar – yuan Euro / livre sterling au « top » depuis un an la livre dégringole Évolution de l’euro par rapport au dollar (éch. gauche) Évolution de l’euro par rapport à la livre sterling et au yuan (éch. droite) 1,5 €/$ (G) €/yuan (D) 9,8 0,89 0,86 1,4 9,1 0,83 1,3 8,4 0,80 1,2 7,7 0,77 févr-11 févr-12 févr-13 févr-11 févr-12 févr-13 Sources : estimations février 2013 Xerfi (données Feri) Sources : estimation février 2013 Xerfi (données Feri) Euro / franc suisse Taux de change réel effectif de la France au-dessus du cour pivot exporter devient plus compliqué Évolution de l’euro par rapport au franc suisse Taux de change réel effectif de la France (c’est-à-dire pondéré par le poids des pays dans la structure des échanges). Indice 100 = 2005 1,30 98 97 1,25 96 1,20 95 94 1,15 93 1,10 92 févr-11 févr-12 févr-13 févr-11 févr-12 févr-13 Sources : estimation février 2013 Xerfi (données Feri) Sources : estimation février 2013 Xerfi (données Feri) 6/24
  • 7. 1. Environnement économique et financier 1.3. Commerce international Retour du découplage L’écart semble se creuser à nouveau entre les pays développés et émergents. Les chiffres du commerce international dessinent l’image « rassurante » de pays émergents (principalement asiatiques) de plus en plus autonomes et capables de résister aux crises récurrentes de l’Occident. Toutefois, comme l’Europe et les Etats-Unis constituent encore l’essentiel de la destination finale de leurs exportations, ils ne sauraient échapper très longtemps à l’assèchement de leurs principaux débouchés. En d’autres termes, le découplage actuel ne serait qu’une parenthèse. Points de repère  Commerce international : après une chute historique de 12,5% (en volume) en 2009 (la dernière datait de 2001 avec -0,3%), le commerce mondial a rebondi en 2010 (+16%). La hausse s’est poursuivie depuis mais le rythme de croissance est tombé à passant 5,9% en 2011 à 2% en 2012, soit un niveau inférieur à sa moyenne de long terme (+5,9% entre 1992 et 2012).  Pays développés : la chute de 2009 a été plus brutale que chez les émergents (-16% contre -9%) et la remontée de 2010 moins vive (+13,5% contre +18,7%). L’année 2012 s’est terminée sur une hausse de0,6% seulement ce qui est loin de la moyenne de long terme (1992-2012) qui est de 4,2%.  Emergents : entre 1992 et 2012, les exportations des émergents ont progressé sur une base annuelle moyenne de 8,4%. Après avoir fortement rebondi en 2010, le rythme de croissance a nettement fléchi depuis (7% en 2011 et 3,4% en 2012). Commerce international Commerce international encore en dessous de son pic croissance étale Indice en volume (100 = 2000) des exports, moyenne mobile 3 mois Variation en volume (3 derniers mois / 3 mois précédents) des exports 172 5% 169 3% 166 1% 163 -1% déc-10 déc-11 déc-12 déc-10 déc-11 déc-12 Sources : calculs Xerfi (données CPB) Sources : calculs Xerfi (données CPB) Zone Pays développés / émergents Pays développés le grand écart tout le monde dans le rouge Indice en volume (100 = 2000), moyenne mobile 3 mois des exports Variation en volume (3 derniers mois / 3 mois précédents) des exports 134 Pays avancés (G) Emergents (D) 248 USA Japon Zone euro 5% 131 240 0% 128 232 -5% 125 224 -10% déc-10 déc-11 déc-12 déc-11 déc-12 Sources : calculs Xerfi (données CPB) Sources : calculs Xerfi (données CPB) 7/24
  • 8. 1. Environnement économique et financier 1.4. Economies avancées : moral des industriels Incertitudes sur les perspectives allemandes Malgré un environnement terne, les industriels allemands sont moins pessimistes. Cela a tout l’air d’un paradoxe. En dépit du quasi-blocage du commerce international, des inquiétudes sur la croissance américaine, de la récession eurolandaise et d’une demande domestique atone, la confiance se restaure pas à pas chez les industriels allemands. Et la question est de savoir si l’Allemagne peut se porter assez bien pendant que le reste, principalement la zone euro, va mal ? La réponse est affirmative si elle continue de gagner des parts de marchés sur ses voisins immédiats. Points de repère  Etats-Unis / Japon / zone euro : l’indicateur américain descend à son plus bas niveau en décembre 2008 (95,8). Il touche un point haut en février 2011 (101,8). Au Japon, la confiance touche un point bas (97,3) en mai 2009. Le pic survient en mars 2007 (101,6). Pour la zone euro, le creux de la série survient en mars 2009 (96,3) et son apogée en avril 2007 (101,7).  Big three européens : la confiance des industriels allemands, français et britanniques est à son plus haut niveau depuis 2005, en er février et mars 2011. Elle était au plus bas au 1 trimestre 2009, avec des valeurs respectives de 95,7, 97,2 et 95,9.  Europe du Sud : au plus haut avec respectivement des valeurs atteignant ou approchant en avril 2007, 102 pour l’Italie, l’Espagne et la Grèce, la confiance est tombée à ses plus bas niveaux (autour de 95) en mars 2009.  Pays-Bas / Belgique : les pics se situent en décembre 2006 et juin 2007 (102 environ), les points bas au T1 2009. Les grandes zones Big three européens pessimisme général l’Allemagne remonte Indicateur de confiance (100 = normal) Indicateur de confiance (100 = normal) 102 103 102 101 101 100 100 99 99 USA Japon Zone euro Allemagne France Roy-Uni 98 98 janv-11 janv-12 janv-13 janv-11 janv-12 janv-13 Sources : OCDE (via Feri) Sources : OCDE (via Feri) Zone Europe du Sud Pays-Bas / Belgique la Grèce revient au niveau de l’Italie les Pays-Bas décrochent Indicateur de confiance (100 = normal) Indicateur de confiance (100 = normal) 102 Italie Espagne Grèce 102 Belgique Pays-Bas 101 100 100 98 99 96 98 janv-11 janv-12 janv-13 janv-11 janv-12 janv-13 Sources : OCDE (via Feri) Sources : OCDE (via Feri) 8/24
  • 9. 1. Environnement économique et financier 1.5. Economies avancées : moral des ménages Toujours sous pression Le contexte reste particulièrement anxiogène. Hausse du chômage, gel des salaires (voire baisse dans certains pays), tour de vis fiscal, rien n’est épargné aux ménages. Seul le repli de l’inflation donne actuellement une petite bouffée d’oxygène au pouvoir d’achat. C’est trop peu pour redonner confiance et la sinistrose est bien installée. Même les Américains deviennent plus pessimistes alors qu’ils semblaient reprendre espoir depuis plusieurs mois. Dans ces conditions, difficile de prévoir un éventuel retournement de tendance de la consommation des ménages à court terme. Points de repère  Etats-Unis / zone euro : la confiance descend aux USA à un point bas en février 2009 (96,7). Le pic se situe en janvier 2007, à 101,0. Pour la Zone euro, ces points sont touchés en février 2009 (96,6) et juin 2007 (101,7).  Big three européens : partie du même niveau en janvier 2009 (environ 97), seule la confiance en Allemagne est repassée au-dessus de 100. Elle atteint même son plus haut niveau depuis 2005 en décembre 2010 (102,6).  Europe du Sud : la confiance grecque touche le fond en déc. 2011 (95,2). Elle était à son plus haut en oct. 2007 (100,9). Ces valeurs sont de 96,6 (juin 2012) et 96,2 (décembre 2008) et de 100,4 (février et juin 2007) pour l’Italie et l’Espagne.  Pays-Bas / Belgique : à 101,5 environ, la confiance était quasiment à un sommet dans les deux pays mi-2007. Elle descend à son plus bas niveau en décembre dernier avec respectivement 97,9 pour les Pays-Bas et 98,1 pour la Belgique Les grandes zones Big three européens les Américains replongent les Français, les plus pessimistes Indicateur de confiance (100 = normal) Indicateur de confiance (100 = normal) 101 USA Japon Zone euro 103 Allemagne France Royaume-Uni 100 101 99 98 99 97 96 97 janv-11 janv-12 janv-13 janv-11 janv-12 janv-13 Sources : OCDE (via Feri) Sources : OCDE (via Feri) Zone Europe du Sud Pays-Bas / Belgique un peu moins déprimé moral au plancher Indicateur de confiance (100 = normal) Indicateur de confiance (100 = normal) 102 Italie Espagne Grèce 102 Belgique Pays-Bas 100 101 98 100 96 99 94 98 janv-11 janv-12 janv-13 janv-11 janv-12 janv-13 Sources : OCDE (via Feri) Sources : OCDE (via Feri) 9/24
  • 10. 1. Environnement économique et financier 1.6. BRIC En sursis Combien de temps les pays émergents pourront-ils se passer des pays occidentaux ? Les principaux indicateurs sur le climat des affaires et la confiance des consommateurs restent bien orientés, excepté en Russie. Toutefois, ils n’ont toujours pas retrouvé leurs sommets et les inquiétudes pourraient assez vite résurgir si la conjoncture des pays développés devait se dégrader à nouveau. Si la récession en Europe était anticipée, le trou d’air américain l’était moins. Or, les Etats-Unis restent un débouché majeur : première destination des exportations chinoises avec environ 20%. Points de repère  Brésil : après être descendu à un plus bas au 1 trimestre 2009 (depuis 2005), le climat des affaires s’est restauré pour atteindre er er un plus haut début 2010. Pour les ménages, T2 2009 marque un plancher et le plus haut est réalisé au 1 trimestre 2012.  Russie : depuis 2005, le creux survient au 1 trimestre 2009 pour les ménages comme pour les entreprises. Le pic est atteint au er e e 2 trimestre 2007 pour les entreprises (à 104,3) et au 3 trimestre 2008 pour les ménages (+1).  Inde : sur les 5 dernières années, le sommet est atteint au T2 2007 (201,2) et le plancher au T2 2009 (93,8).  Chine : les pics pour les entreprises et les ménages (146 et 113) sont atteints à la mi-2007, les plus bas au 1 trimestre 2009 pour er ème les entreprises avec 105,6 et au 4 trimestre 2011 pour les ménages avec 99,3. Brésil Russie l’horizon se dégage dégradation générale Climat des affaires (50 = neutre), échelle de gauche Climat de l’activité dans l’ind. manuf. (100 = neutre), échelle de gauche Confiance des consommateurs (100 = neutre), échelle de droite Confiance des consommateurs (0 = neutre), échelle de droite 70 Entreprises (G) 167 104 -2 Consommateurs (D) 65 163 102 -8 60 159 100 -14 55 155 Entreprises (G) Consommateurs (D) 50 151 98 -20 mars-10 mars-11 mars-12 mars-13 mars-10 mars-11 mars-12 mars-13 Sources : CNI, FecomSP (données trimestrielles via Feri) Sources : OCDE et FSS (données trimestrielles via Feri) Zone Inde Chine un peu mieux orienté une légère amélioration Climat anticipé des affaires (100 = T2 1999) Climat des affaires et confiance des ménages (100 = neutre) 200 150 Entreprises Consommateurs 180 135 160 120 140 105 120 90 mars-10 mars-11 mars-12 mars-13 mars-10 mars-11 mars-12 mars-13 Sources : DuBrl (données trimestrielles via Feri) Sources : NBSC et CEMAC (données trimestrielles via Feri) 10/24
  • 11. 2. La situation des entreprises françaises 2.1. France : industrie manufacturière Stabilisation à bas niveau L’enquête de février signale un arrêt de la dégradation. Selon les entrepreneurs interrogés, la conjoncture industrielle s’améliore et le climat des affaires gagne 3 points sur janvier. A 90, il se situe cependant encore à 10 points en dessous de sa moyenne de long terme. En outre, le jugement sur l’activité passée témoigne d’un début d’année difficile, er hypothèquant déjà la performance à espérer au 1 trimestre après une production déjà en repli de 2,5% fin 2012. Toutefois, les perspectives d’activité font un bond en avant et avec elles les espoirs d’un rebond à venir. Points de repère  Climat des affaires : depuis 1980, le minimum de la série survient en mars 2009 (69). L’optimum est de 126 (juin 2000).  Pers. perso. de prod. : la moyenne de long terme est de 5,1 avec un minimum de -33 début 2009 et un pic à 25, en octobre 2000.  Production industrielle : le point haut est atteint en décembre 2000 (122). Mars 2009 marque le point le plus bas de la série (93,2). L’activité a reculé de 3,5% en 2012 (après +3,7% en 2011). Depuis 2000, l’activité est en recul de plus de 16%.  Carnets de commandes : depuis 1976, la moyenne s’établit à -17. Le creux de la série est en mars 2009 (-67) et le plus haut, en juin 2000 (+33).  TUC : la moyenne de long terme est de 85,2%. Mars 2009 est un plus bas historique et mars 1990 (90,1%), le pic de la série. Climat des affaires Activité réelle et perspectives redressement partiel un rebond en perspective Indice synthétique du climat des affaires (moyenne = 100) Perspectives d’activité (soldes d’opinion des industriels) en %, gauche Niveau de la production (100 = 2010), droite 120 Climat des affaires Moyenne de long terme 30 110 110 10 105 100 -10 100 90 Perspectives - G Production - D 80 -30 95 févr-10 févr-11 févr-12 févr-13 févr-10 févr-11 févr-12 févr-13 Sources : INSEE (données via Feri) Sources : INSEE (données via Feri) Zone Carnets de commandes globaux Taux d’utilisation des capacités de prod. un peu plus de commandes les machines tournent au ralenti Niveaux des carnets de commandes globaux (soldes d’opinions, en %) Taux d’utilisation des capacités de production, en % 10 Carnets globaux Moyenne de long terme 90 TUC Moyenne de long terme -10 80 -30 70 -50 60 févr-10 févr-11 févr-12 févr-13 2008 2009 2010 2011 2012 Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri) Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri) 11/24
  • 12. 2 La situation des entreprises françaises 2.2. Construction (bâtiment et travaux publics) Craquements à tous les étages Annus horribilis pour le bâtiment en 2013. En baisse de 1 point, le climat des affaires dans le bâtiment est redescendu à son plus bas niveau depuis deux ans. Et le scénario en train de s’écrire ressemble fort à celui de la précédente période de vaches maigres (1992 à 1998). L’orientation des mises en chantier laisse peu de place au doute, et il faut s’attendre à une nouvelle baisse de la construction neuve cette année (environ -7,5%, à 320 000 unités). C’est dire que faute des financements nécessaires, l’objectif de 500 000 logements construits par an est hors de portée. Points de repère  Climat des affaires (bâtiment) : le creux survient en janvier 1993 (79) et le pic de la série, en octobre 2000 (121).  Mises en chantier (MC) : la moyenne des mises en chantier de logements sur les 10 dernières années est de 391 481 unités avec un pic à plus de 465 000 en 2007. La construction neuve de locaux professionnels atteint son apogée en 2007 (42 millions de m²). Elle est descendue à 22,1 millions de m² en 2010.  TP (carnets de commandes) : la moyenne de long terme est de -28 avec un sommet en juin 2000 (49) et un creux en décembre 1983 (-77).  TP (activité) : depuis 1974, la moyenne de l’activité passée est de -6, celle de l’activité prévue de -15. Climat des affaires dans le bâtiment Bâtiment : mises en chantier le bâtiment s’enfonce au plus bas depuis deux ans Indice synthétique du climat des affaires (100 = moyenne) Locaux professionnels (cumul 12 mois) en millions de m², gauche Logements (cumul 12 mois), en milliers, droite 105 Climat des affaires Moyenne de long terme 30 425 28 400 100 26 375 24 350 95 22 325 Locaux professionnels - G Logements - D 90 20 300 févr-10 févr-11 févr-12 févr-13 janv-10 janv-11 janv-12 janv-13 Sources : INSEE (données via Feri) Sources : calculs Xerfi (données SOeS via Feri) Zone Carnets de commandes dans les TP Activité dans les travaux publics au-dessus de la moyenne mieux orientée Jugements sur les carnets de commandes (soldes d’opinions, en %) Activité passée et prévue (soldes d’opinions, en %) 0 40 Activité prévue Activité passée Carnets de commandes Moyenne de long terme -10 20 -20 0 -30 -20 -40 -40 -50 -60 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12 Sources : INSEE (données via Feri) Sources : INSEE (données via Feri) 12/24
  • 13. 2. La situation des entreprises françaises 2.3. Services Situation bloquée Les principaux indicateurs ne laissent pas entrevoir d’amélioration à court terme. La nouvelle dégradation du climat des affaires ramène son niveau à 86, soit 14 points en dessous de sa moyenne de long terme. C’est quasiment son point le plus bas depuis deux ans. Cette tendance reflète une dégradation quasi-générale de tous les indicateurs : l’activité passée est jugée insatisfaisante, les chefs d’entreprises n’entraperçoivent aucune accélération à court terme et les prix sont tendus. Rien de surprenant alors à ce qu’ils restent pessimistes en matière de recrutements. Points de repère  Climat des affaires : le plus bas historique survient en mars 2009 (67) et le plus haut (115) en avril 1989.  Perspectives d’activité : la moyenne pour l’ensemble des services (y compris intérim) ressort à 3,5. Le plus haut est atteint en janvier 1988 à +29 et le plus bas en avril 2009 (-25)  Chiffre d’affaires (serv. ménages) : l’activité a baissé de 1,5% en volume (+0,8% en valeur) en 2012 après avoir progressé en 2010 (+1%). Entre 2000 et 2012, le chiffre d’affaires en volume a baissé de 4,1% mais a augmenté de 23,7% en valeur.  Chiffre d’affaires (serv. entreprises) : le chiffre d’affaires en valeur s’est élevé de 6,3% en 2011 après + 1,6% en 2010. Entre 2000 et 2011, l’activité s’est élevée au rythme de 4,2% l’an ce qui correspond à une hausse générale de 57,4%. Climat des affaires Perspectives d’activité la rechute toujours faibles Indice synthétique du climat des affaires (100 = moyenne) Perspectives d’activité (soldes d’opinions), en % 110 20 Perpestives (services ensemble) Moyenne de long terme 10 100 0 90 -10 Climat des affaires Moyenne de long terme 80 -20 févr-10 févr-11 févr-12 févr-13 févr-10 févr-11 févr-12 févr-13 Source : INSEE (via Feri) Source : INSEE (via Feri) Zone Chiffre d’affaires : services aux ménages Chiffre d’affaires : serv. aux entreprises sans réelle tendance coincé Chiffre d’affaires (100 = 2005) Chiffre d’affaires en valeur (100 = 2005) 114 Valeur Volume 140 110 106 120 102 98 94 100 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12 Source : INSEE (via Feri) Source : INSEE (via Feri) 13/24
  • 14. 2. La situation des entreprises françaises 2.4. Commerce Avancées moroses Le commerce reste déprimé. Le climat des affaires a regagné 1 point en février et revient à 88, soit à 12 points de son niveau standard. Après une fin d’année difficile, 2013 a commencé sur un raté selon le jugement des commerçants sur leur activité passé : en baisse de 5 points, l’indicateur se retrouve à 16 points de sa moyenne de long terme. Toutefois, les prévisions sont un peu moins pessimistes même si le solde correspondant reste toujours très bas. Un zeste d’amélioration qui restera en outre à confirmer tant les menaces sur la consommation sont grandes en 2013. Points de repère  Climat des affaires : le point de décembre 2008 (77) constitue le deuxième plus bas de la série. En moyenne en 2011, le climat ressort à 100,3, soit un niveau proche de la moyenne de long terme (100). Le plus haut se situe à 121 (décembre 1999).  Perspectives d’activité : la moyenne pour l’ensemble est de -2 dont : commerce automobile (-9) et commerce de détail (+4,6). (*) Les perspectives d’ensemble du commerce sont à leur apogée en juin 2007 (20) et aux plus bas, en décembre 2008 (-31).  Immatriculations (véhicules particuliers) : moins de 1,9 millions de véhicules ont été immatriculés en 2012. Un chiffre en baisse de 14% sur 2011. Avec 2,30 millions d’immatriculations, 2009 a été un pic depuis 1995. Le creux survient en 1997 avec 1,71 million.  Chiffre d’affaires (commerce de détail) : le CA en valeur a progressé de 1,8% en 2012 après 3,4% en 2011. Au cours des 12 dernières années, le chiffre d’affaires a augmenté de 40,6% ce qui correspond à un rythme annuel moyen de 2,9%. Climat des affaires (ensemble) Perspectives d’activité (ensemble) stable mais à bas niveau un peu moins moroses Indice synthétique du climat des affaires (100 = moyenne) Evolution des ventes dans les 3 prochains mois (soldes d’opinions), en % / (*) hors carburants, hors pharmacie 110 20 100 0 90 -20 Climat des affaires Com. auto. Moyenne de long terme Ensemble 80 -40 Comm. de détail (*) févr-10 févr-11 févr-12 févr-13 févr-10 févr-11 févr-12 févr-13 Source : INSEE (via Feri) Source : INSEE (via Feri) Zone Immatriculations : véhicules particuliers Chiffre d’affaires : commerce de détail (*) toujours en baisse une fin d’année en berne Immatriculations de véhicules neufs (glissement annuel) Chiffre d’affaires en valeur (base 100 = 2005) 30% 118 10% 113 -10% 108 -30% 103 févr-10 févr-11 févr-12 févr-13 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12 Source : INSEE (via Feri) Source : INSEE (via Feri) (*) Hors automobile 14/24
  • 15. 2. La situation des entreprises françaises 2.5. Salaires et coût du travail Les rescapés bénéficient de salaires en hausse La résistance générale des salaires masque de profondes disparités. C’est une spécificité du marché du travail français, il n’y a pas ou peu de modération salariale quand le chômage est élevé comme le montre l’évolution du salaire mensuel de base, toujours bloqué au dessus de 2%. Une chance pour le personnel en place à l’abri d’un CDI. En revanche l’ajustement se fait bel et bien sur les nouveaux entrants (essentiellement les jeunes) pour qui les contrats sont précaires et les salaires revus à la baisse même pour les diplômés. Le marché du travail est donc de plus en plus dual. Points de repère  Salaire (ensemble) : la hausse en 2011 a atteint 2,2% après 1,8% en 2010 et 2,2% l’année précédente. Sur les 11 dernières années, les salaires ont progressé sur une base annuelle moyenne de 2,5%, soit de 30,9% sur la période.  Salaire (par catégorie) : depuis 2000, le salaire des ouvriers a progressé de 2,6% l’an contre 2,3% pour les professions intermédiaires et pour les cadres. En 2011, les revalorisations ont été de 2,1% pour les cadres et 2,2% pour les autres.  Salaire (par branche) : c’est dans le BTP que la hausse a été la plus vive depuis 2000 (+2,9% l’an) contre 2,5% dans l’industrie et 2,4% pour le tertiaire. En 2011, l’industrie est en tête avec une hausse de 2,4% et devance le tertiaire (2,2%) et le BTP (2,1%)  Coût du travail : le coût du travail s’est alourdi de 3,4% en 2011 après 3% en 2010. Depuis 2000, il progresse sur une base annuelle moyenne de 3,3%, soit une hausse générale de 42,8%. Salaires Salaires par catégorie bloqués sur une hausse de 2,2% les cadres en queue de peloton Salaire mensuel de base – Ensemble des salariés (variation annuelle) Salaire mensuel de base (variation annuelle par catégories) 2,5% 3,0% Ouvriers Prof. intermédiaires Cadres 2,5% 2,0% 2,0% 1,5% 1,5% sept-09 sept-10 sept-11 sept-12 sept-09 sept-10 sept-11 sept-12 Sources : calculs Xerfi (données Dares) Sources : calculs Xerfi (données Dares) Zone Salaires par branche Coût du travail (salaire + charges) l’industrie devant décélération Salaire mensuel de base (variation annuelle par grandes branches) Indice du coût du travail (variation annuelle) 3,0% Industrie BTP Tertiaire 4% 2,5% 3% 2,0% 2% 1,5% 1% sept-09 sept-10 sept-11 sept-12 sept-09 sept-10 sept-11 sept-12 Sources : calculs Xerfi (données Dares) Sources : calculs Xerfi (données Dares) 15/24
  • 16. 2. La situation des entreprises françaises 2.6. Coût des locaux Détente des coûts des locaux La facture des locaux va s’alléger. L’indice du coût à la construction (ICC) a reflué d’un trimestre sur l’autre à fin septembre. Bilan, la hausse passe de 4,6% à 1,6%. Un reflux bienvenu car l’ICC sert de référence pour la révision de certains loyers commerciaux, au côté de l'indice des loyers commerciaux (dont le rythme de progression ralentit aussi). Pour faire bref, le coût des locaux ne devrait pas trop s’alourdir pour les entreprises en place. Mieux, le volume de surfaces à louer augmente et les loyers baissent pour les sociétés à la recherche de locaux. Points de repère  Indice du coût de la construction : le pic de l’ICC survient au 4 ème trimestre 2011 où il atteint la valeur de 1 638. Après une baisse de 2,7% en 2009, il a progressé de 1,1% en 2010 puis de 5,4% en 2011. Entre 2000 et 2011, il s’élève en moyenne de 3,5%, soit une hausse totale sur la période de 45,9%.  IPEA : en hausse de 1,9% en 2011, la progression de l’IPEA s’est nettement accélérée (+0,9% en 2010). De 2001 à 2011, l’IPEA s’est élevé de 36,6% ce qui correspond à une hausse annuelle moyenne de 3,2%.  ILC : après un bref passage en territoire négatif, les variations de l’ILC ont retrouvé leur tendance moyenne. Depuis le début de la e série (2 trimestre 2007), l’indice des loyers commerciaux s’est élevé de 9,8%, soit 0,5% en moyenne par trimestre. Indice du coût de la construction (ICC) Indice du coût de la construction (ICC) en baisse bientôt en recul ICC en niveau (00 = T4 1953) Glissement annuel de l’ICC 1 725 9% 6% 1 650 3% 1 575 0% 1 500 -3% 1 425 -6% sept-09 sept-10 sept-11 sept-12 sept-09 sept-10 sept-11 sept-12 Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri) Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri) Zone Prix des travaux d’entretien (IPEA) Indice des loyers commerciaux (ILC) décélération retour vers les 2% Glissement annuel de l’IPEA Glissement annuel de l’ILC 3% 4% 2% 2% 1% 0% 0% -2% sept-09 sept-10 sept-11 sept-12 sept-09 sept-10 sept-11 sept-12 Sources : calculs Xerfi (données SOeS) Sources : calculs Xerfi (données SOeS via Feri) 16/24
  • 17. 2. La situation des entreprises françaises 2.7. Prix à la production La déflation rode Les baisses de prix tendent à se généraliser. Les producteurs s’efforcent de stimuler une demande fuyante en cassant leurs prix. Cette tendance est très nette dans le commerce avec un déflateur qui repasse en territoire négatif. Dans les services, les tarifs sont gelés comme le montre l’évolution des prix sur un an (glissement annuel) toujours bloqués autour de zéro. Dans l’industrie (hors énergie), les prix à la production en janvier ont progressé de 0,1% par rapport à décembre. Leur hausse par rapport à janvier 2012 reste très modeste (+1,2% seulement). Points de repère  Industrie (marché intérieur) : en 2012 sur le marché français, hors énergie, les prix à la production se sont élevés de 1,2% (+3,7% en 2011) contre 10,2% pour les produits du raffinage et de la cokéfaction (+27,8% en 2011).  Construction (index BT 01, tous corps d’état) : les index nationaux BT sont utilisés pour les actualisations et les révisions de prix des marchés de la construction. Il mesure l'évolution du coût des facteurs de production dans le bâtiment. Après une hausse de 2,7% en 2010, la progression a atteint 4% en 2011.  Commerce de détail : le déflateur du commerce de détail s’est élevé de 0,4% en 2012 (+0,7% en 2011).  Services : dans la programmation et le conseil en informatique les prix se sont élevés de 0,8% et de 1,4% en 2010 et 2011. Les évolutions ont été de 1,1% en 2011 pour les services d'architecture, d'ingénierie et de conseil technique après -1,2% en 2010. Industrie (prix sur le marché intérieur) Construction tendances baissières en dessous de 2% Glissement annuel du prix mensuel à la production Glissement annuel de l’index mensuel BT 01 40% Ind. (hors énergie) Raffinage 6% 30% 4% 20% 10% 2% 0% -10% 0% janv-11 janv-12 janv-13 oct-10 oct-11 oct-12 Source : INSEE (via Feri) Source : INSEE (via Feri) Commerce Services un cran plus bas pratiquement stables Glissement annuel du déflateur Glissement annuel des prix trimestriels à la production 2% 3% Architectures, ingénierie, conseil technique Informatique 2% 1% 1% 0% 0% -1% -1% -2% déc-10 déc-11 déc-12 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12 Source : Eurostat (via Feri) Source : INSEE (via Feri) 17/24
  • 18. 2. La situation des entreprises françaises 2.8. Conditions de crédit Les taux remontent (très peu), l’accès se durcit (beaucoup) L’étau se resserre autour des entreprises. La remontée de l’Euribor 3 mois depuis le début d’année reste encore anecdotique et impacte peu les conditions de financement des entreprises. En revanche, le durcissement en cours et à venir des critères d’octroi est bien plus alarmant car les besoins de financement, eux, ne diminuent pas. Des besoins liés notamment au financement de la trésorerie d’exploitation. Cette réticence des banques à accorder des crédits concerne aussi bien les PME que les grandes entreprises. Points de repère  Euribor : de juillet 2009 à septembre 2010, l’Euribor est passé sous le seuil de 1%. La moyenne 2010 est la plus faible jamais enregistrée. Le sommet survient en septembre 2008 (5,28%), le plancher en août 2012 (0,35%).  Critères d’octroi des crédits : l’enquête, mise en place depuis le quatrième trimestre 2002, vise à analyser la politique suivie par les banques en matière de distribution des crédits. Les informations collectées sont d’ordre qualitatif. Les répondants doivent choisir, dans leurs réponses, entre cinq critères: 1-sensiblement durcis ; 2- quelque peu durcis ; 3-pratiquement inchangés ; 4- assouplis quelque peu ; 5- sensiblement assouplis. Les conditions d’octroi d’un crédit se rapportent aux obligations spécifiques acceptées par le prêteur et l’emprunteur. Il s’agit du taux d’intérêt, du montant maximum du crédit, des conditions d’accès ainsi que d’autres conditions pouvant prendre la forme de frais autres que les intérêts, de demandes de garanties, etc. Taux à 3 mois Critères d’octroi des crédits aux entreprises stables à bas niveau l’accès au crédit se durcit Euribor 3 mois (fin de mois) Solde d’opinion des banques 1,8 90% Constatés Prévus Durcissement 1,5 65% 1,2 40% 0,9 15% 0,6 0,3 -10% 0,0 -35% Assouplissement févr-11 févr-12 févr-13 mars-08 mars-09 mars-10 mars-11 mars-12 mars-13 Sources : estimation février 2013 Xerfi (données BCE via Feri) Source : Banque de France Crédits aux PME Crédits aux grandes entreprises durcissement en cours et à venir l’accès au crédit va se compliquer Solde d’opinion des banques Solde d’opinion des banques 90% Constatés Prévus Durcissement 90% Constatés Prévus Durcissement 65% 65% 40% 40% 15% 15% -10% -10% -35% Assouplissement -35% Assouplissement mars-08 mars-09 mars-10 mars-11 mars-12 mars-13 mars-08 mars-09 mars-10 mars-11 mars-12 mars-13 Source : Banque de France Source : Banque de France 18/24
  • 19. 2. La situation des entreprises françaises 2.9. Situation financière des entreprises Toujours tendue La situation des trésoreries restent dégradée. Si les stars du CAC 40 sont assises sur un confortable trésor de guerre, ce n’est pas le cas de l’écrasante majorité des entreprises. Même les grandes entreprises sont malmenées comme le montre l’évolution du solde d’opinions réalisé par Afte-Coe Rexcode. Certes, il a cessé de s’enfoncer mais il peine à réellement décoller pour passer en territoire positif. Quant à l’amélioration dans la construction et l’industrie, elle semble très fragile compte tenu de l’évolution de l’activité et de la recrudescence des tensions sur les prix. Points de repère  Trésorerie d’exploitation des grandes entreprises : le pic de la série est atteint en mars 2005 (+17,5%), le plancher en décembre 2008 (-25%). En moyenne en 2012, le solde d’opinions a été de -4,1%  Trésorerie (industrie) : sur longue période (depuis 1990), le solde d’opinion sur la situation de trésorerie est de -4,5. Le sommet e e est atteint au 2 semestre 1998 (+13). Le creux se situe au 2 semestre 2008 (-33).  Trésorerie (par grande branche) : dans le bâtiment, la moyenne de long terme de jugement sur la situation de la trésorerie ressort à -10,1, celle des services à -11,5 et du commerce à -15,1. Trésorerie des grandes entreprises Trésorerie (industrie) nouvel accroc proche de la normale Solde d’opinions, cvs, en %, données mensuelles Solde d’opinions sur la situation de la trésorerie (données semestrielles) Comment jugez-vous la situation de votre trésorerie d'exploitation, aisée, normale ou difficile? Ecart de % entre les réponses 10 15 0 -10 5 -20 -5 -30 Moyenne de long terme -15 -40 févr-11 févr-12 févr-13 déc-07 déc-08 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12 Source : AFTE-Coe-Rexecode Sources : INSEE (via Feri) Zone Trésorerie (BTP) Trésorerie (services et commerce) en partie restaurée de plus en plus difficile Jugement sur les trésoreries (soldes d’opinions, en %) Jugement sur les trésoreries (soldes d’opinions, en %) 0 0 Services Commerce Moyenne de long terme -10 -10 -20 -20 -30 -30 déc-10 déc-11 déc-12 déc-10 déc-11 déc-12 Sources : INSEE (via Feri) Sources : INSEE (via Feri) 19/24
  • 20. 2. La situation des entreprises françaises 2.10. Risque de défaillance Proche de son pic Le risque de défaillance retrouve ses plus hauts niveaux. Le message délivré par Xerfi-Risk est sans ambigüité. A près de 65, il se retrouve à quelques dixièmes de point seulement de son record. C’est le signe qu’aucune branche n’est épargnée comme l’indique la hausse du risque dans l’industrie, la construction, le commerce et les services. La situation est d’autant plus périlleuse que l’année a mal commencé dans de nombreux secteurs avec comme leitmotiv une activité en berne, des pressions sur les prix et un accès plus difficile aux crédits. De quoi être inquiet pour les prochains mois. Points de repère  Risque de défaillance (ensemble) : de janvier 2010 à janvier 2011, le risque moyen a été de 60 avec un pic à 66 en avril 2010. La moyenne de long terme se situe par construction à 50.  Industrie / Construction : la note de risque moyenne a été 69,6 dans l’industrie contre 73,7 dans le BTP entre janvier 2010 et janvier 2011. Les pics des deux séries sont atteints en juin 2009 (79,7) pour l’industrie et avril 2010 (81,2) pour le BTP. Comprises entre 60 et 80, les deux branches se situent désormais dans la zone de risque élevé voire très élevé dans le BTP.  Commerce / Services aux entreprises (SAE) : le risque moyen a été de respectivement 53,4 et 68,5 pour les deux branches. Le sommet dans le commerce (58,4) et les services aux entreprises (74,8) survient en janvier 2009 et janvier 2010. Le commerce se situe dans la zone de risque marqué (échelle de 41 à 60) et les SAE dans la zone de risque élevé. Ensemble des entreprises Répartition par secteur des défaillances à nouveau très élevé Commerce + BTP = 50% Note de risque de 1 à 100 % du total des défaillances (50 = moyenne de long terme du risque des entreprises) Autres Commerce 65 Serv. entreprises 60 Transports 55 Moyenne de long terme 50 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12 Industrie BTP Source : Xerfi Risk Source : Xerfi Risk Zone Industrie & BTP Commerce et services aux entreprises remontée générale risque en hausse Note de risque de 1 à 100 Note de risque de 1 à 100 (50 = moyenne de long terme du risque des entreprises) (50 = moyenne de long terme du risque des entreprises) 85 80 Commerce SAE 80 75 75 70 70 65 65 60 60 55 55 Industrie BTP 50 50 45 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12 Source : Xerfi Risk Source : Xerfi Risk 20/24
  • 21. 3. Ménages 3.1. Environnement économique et financier des ménages La baisse des prix, béquille du pouvoir d’achat Vers une casse limitée du pouvoir d’achat en 2013. Alourdissement de la barque fiscale, revalorisations salariales limitées, hausse du chômage forment bien évidemment un cocktail nocif pour le pouvoir d’achat. Et notre prévision sur l’année est un recul de 0,4%(-0,2% en 2012) Des chiffres à comparer au décrochage de 1,5% enregistré en Italie (8,2% en Espagne et quasiment 21% en Grèce) sur la période 2010-2011. Cette meilleure résistance s’explique par l’importance des filets sociaux mais aussi à un ajustement sur l’emploi moins violent que dans plusieurs pays du Sud. Points de repère  Pouvoir d’achat : la hausse a été de 2,2% par an en moyenne sur les dix dernières années. Avec seulement 1,3%, 2010 a été l’une des années de plus faible progression du pouvoir d’achat après 2008 (+0,4%).  Inflation : l’inflation moyenne depuis 2000 a été de 1,8%. En 2012, la hausse des prix a été de 2% après 2,1% en 2011. L’indice sous-jacent évolue sur une base annuelle moyenne de 1,5%. A 0,4% en février 2011, il est à son plus bas niveau depuis 1990.  IRL : la hausse a été de 1,5% l’an entre 2006 et 2010 avec un plus haut en 2008 (+2,5%) et un plus bas en 2010 à (0,8%).  Chômage : le taux de chômage a été en moyenne de 9,8% en 2010. Il était inférieur à 9% au début des années 2000. Le plus bas de la série depuis 2000 survient en février 2008, avec 7,6% et le pic en août 2012, à 10,1%. Pouvoir d’achat Inflation générale baisse programmée à peine supérieure à 1% Variation trimestrielle Glissement annuel de l’indice des prix à la consommation Ensemble Par unité de consommation Inflation Sous jacente 1,0% 3% Objectif BCE 0,5% 2% 0,0% 1% -0,5% 0% sept-09 sept-10 sept-11 sept-12 janv-11 janv-12 janv-13 Source : INSEE Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri) Zone Loyer (IRL) Taux de chômage décélération hausse continue Glissement annuel de l’IRL Taux de chômage en % de la population active 3% 10,8 2% 10,4 1% 10,0 0% 9,6 -1% 9,2 déc-08 déc-09 déc-10 déc-11 déc-12 déc-10 juin-11 déc-11 juin-12 déc-12 Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri) Source : Eurostat (via Feri) 21/24
  • 22. 3. Ménages 3.2. La consommation des ménages en produits manufacturés Un début d’année morose L’année commence mal. Sans surprise, les ménages dépensent moins. Le bilan médiocre des soldes ne laissait d’ailleurs pas beaucoup d’espoir sur la tendance des achats début 2013. Et le mouvement a peu de chance de s’inverser à court terme tant l’environnement des ménages reste dégradé. Il faut donc s’attendre à de nouvelles coupes dans les dépenses et à une année difficile pour les activités BtoC. Parmi les bonnes surprises, le rayon équipement du logement s’est brutalement redressé. Mais il s’agit plus d’un effet rattrapage que de l’amorce d’un nouveau cycle haussier. Points de repère  Consommation de produits manufacturés (ensemble) : les dépenses des ménages ont baissé de 0,8% (en volume) en 2012 après +0,9% en 2011. Depuis 2000, elles s’élèvent de 1,3% par an en moyenne ce qui correspond à 17% sur l’ensemble de la période.  Automobile : les achats d’automobiles ont de nouveau reculé en 2012 (-4,4%). Entre 2000 et 2012, les ventes ont augmenté sur une base annuelle très faible (+0,4%).  Textile-habillement : la consommation a baissé en 2012 pour la deuxième année consécutive (-3,3%) après déjà -1,6% en 2011. Sur les 12 dernières années, elle a progressé de moins de 3,5%, soit au rythme de 0,3% l’an.  Equipement du logement : la hausse a été limitée en 2012 à seulement 1,8% après 5,2% en 2011. Les dépenses ont été multipliées par 2,6 entre 2000 et 2012. Elles s’élèvent en moyenne de 8,3% par an. Consommation de produits manufacturés Automobile un mauvais mois de janvier à nouveau dans le rouge Consommation en volume (éch. gauche), Var. 3 derniers mois / 3 mois précédents, consommation en volume variation sur trois mois (éch. droite) Conso. (Mds €, cst) Conso. (T/T-1) 12% 38 2% 8% 37 1% 4% 36 0% 0% -4% 35 -1% -8% 34 -2% -12% janv-11 janv-12 janv-13 janv-11 janv-12 janv-13 Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri) Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri) Zone Textile-habillement Équipement du logement étale au plus haut depuis deux ans Var. 3 derniers mois / 3 mois précédents, consommation en volume Var. 3 derniers mois / 3 mois précédents, consommation en volume 3% 4% 3% 0% 2% 1% -3% 0% -6% -1% janv-11 janv-12 janv-13 janv-11 janv-12 janv-13 Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri) Sources : calculs Xerfi (données INSEE via Feri) 22/24
  • 23. 4. Sigles, abréviations et acronymes Sigles Signification Informations complémentaires Taux de rémunération des dépôts interbancaires pour la Zone Eonia Euro OverNight Index Average Euro avec une échéance de 1 jour. L’Euribor correspond au taux auquel les dépôts interbancaires Euribor EURo InterBank Offered Rate en Euro sont offerts entre banques de premier plan, au sein de la Zone Euro. Panier de matières premières (pétrole, métaux communs, GSCI Goldman Sachs Commodity Index métaux précieux, matières premières agricoles, etc.) GSCI Panier de matières premières uniquement constitué de Goldman Sachs Commodity Index Agriculture Agriculture matières premières agricoles. L’ICC mesure chaque trimestre l'évolution des prix des ICC Indice du Coût de la Construction bâtiments neufs à usage principal d'habitation. Il s'agit du prix TTC. L’indice trimestriel des loyers commerciaux (ILC) remplace progressivement l’ICC pour la révision des loyers commerciaux. Il est composé à partir de l’indice des prix à la ILC Indice des Loyers Commerciaux consommation hors tabac et hors loyers (pour 50 %), l’ICC (pour 25 %) et l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail en valeur (pour 25 %). L’IPEA résulte d’une enquête destinée à établir des indices de Indice des Prix des travaux d’Entretien prix trimestriels couvrant les différentes activités nécessaires à IPEA et d’Amélioration l’entretien et l’amélioration des logements. Ces indices sont utilisés pour le suivi conjoncturel, l’indexation de contrats. e A partir du 1 janvier 2006, l’IRL s’est substitué à l’ICC comme référence pour la révision des loyers en cours de bail dans le IRL Indice de Référence des Loyers parc locatif privé. Cet indice trimestriel s’établit comme la moyenne, sur les douze derniers mois, de l’indice des prix à la consommation hors tabac et hors loyers. OAT Obligation Assimilable du Trésor Emprunt d’Etat émis pour une durée de 7 à 50 ans maximum. Le salaire mensuel de base (SMB) correspond au salaire brut avant déduction des cotisations sociales et avant versement SMB Salaire Mensuel de Base des prestations sociales. Il ne comprend ni les primes ni les heures supplémentaires. Indicateur de la plus ou moins forte sollicitation de l’appareil TUC Taux d’utilisation des capacités de production productif. 23/24
  • 24. DEMANDE D’ABONNEMENT Chaque mois, Xerfi-Previsis décrypte les indicateurs essentiels, sous un angle concret, en toute indépendance. L'objectif : être plus proche des préoccupations des entreprises, dégager les tendances durables des fluctuations momentanées, pour mieux éclairer la prise de décision. Xerfi-Previsis comportera 3 fois par un an un cahier spécial international avec l'ensemble de nos prévisions sur la France et le Monde. Pour recevoir régulièrement Xerfi-Previsis, vous pouvez vous inscrire : 1) Directement en ligne en cliquant sur le lien suivant : Je m’abonne à Xerfi-Previsis 2) En nous retournant ce formulaire à : Groupe Xerfi, 13, 15 rue de Calais 75009 Paris Télécopie : 01 42 81 42 14 Nom, Prénom : Fonction : Société : Adresse : Ville Code postal : Téléphone : Télécopie : Votre e-mail (merci d’écrire très lisiblement) : Demande d’autorisation de rediffusion gratuite :  Cocher cette case pour recevoir à l’adresse e-mail ci-dessus le formulaire de demande d’autorisation de rediffusion gratuite de Xerfi-Previsis sur INTERNET, INTRANET, ou EXTRANET. 24/24