2. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19
I. Panorama global
II. Investissements
III. Sectorialisation
IV. Sorties
V. Levées de fonds
VI. Rentabilité
Omid NASER
3. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19 PANORAMA GLOBAL
Le développement du marché mondial du Private Equity
▪ Depuis les années 2000, le Private Equity (PE) a gagné en importance et en influence. Il représente
désormais une importante source de financement des entreprises. En atteste le marché états-uniens
où le nombre de sociétés cotées a diminué au cours des dix dernières années, alors que le nombre
de sociétés financées par le PE a plus que doublé. En 1997, le marché US comptait 7 500 sociétés
cotés, alors qu’on en compte 60% de moins aujourd’hui. Les fonds de PE ont particulièrement du
succès auprès des petites sociétés de moins de 1 000 employés: celles-ci considèrent qu’ils sont à
même de trouver les bons partenariats et les bons capex pour leur permettre de se développer.
▪ Le Private Equity ne représente plus une niche mais une classe d’actifs à part entière. Loin est le
temps où le PE était considéré comme « trop risqué ». Le développement du marché secondaire, à
travers l’activité de fund of funds, permet à cette classe d’actifs d’offrir une plus grande liquidité aux
investisseurs.
▪ Ainsi, le Private Equity est à même de générer d’importantes liquidités afin de financer les
entreprises. Alors que la crise de la COVID-19 semble être sans précédent et ne reproduit pas les
mêmes schémas que la crise de 2008, le marché du Private Equity a fait preuve de résilience, même
au cœur de la pandémie.
Dès lors, que retenir de la crise et de son impact sur le Private Equity ?
Omid NASER 3
4. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19 PANORAMA GLOBAL
Un marché mondial résilient sur l’année 2020
Malgré les effets de la crise sanitaire, le marché du « buyout » s’est maintenu à un haut niveau en 2020.
▪ Le nombre total de deals a drastiquement baissé Q2 2020. Le manque de visibilité sur la crise et
sur les impacts réels de la COVID ont refroidit de nombreux vendeurs. Néanmoins, il n’y a pas eu de
vendeurs distressed et les valorisations ont connu un rebond rapide. Ainsi, en parallèle de la baisse
du nombre de deals, la valeur des deals a augmenté, notamment sur Q3-Q4 2020. L’effet valeur a
contrebalancé l’effet volume, ce qui a permis au marché du PE d’être résilient au cœur de la crise.
▪ Quatre facteurs favorisent une belle reprise d’activité en 2021:
1. les montants en jeu permettent d’envisager un grand nombre d’opérations,
2. l’industrie a su se structurer rapidement face à la crise en développement des méthodes d’investissements très poussées,
3. de ce fait, les due diligences seront plus que jamais une étape cruciale qui permettra de décortiquer les cibles,
4. enfin, les fonds de PE se sont placés aux côtés des équipes de management pour mieux faire face à la crise.
▪ L’activité de Private Equity sur l’année 2020 reste en ligne avec les niveaux observés sur la
décennie 2010-2020. La valeur des investissements, des sorties et des levées de fonds restent à des
niveaux très élevés.
▪ L’année 2021 enregistrera certainement une hausse du nombre de deals. La baisse du nombre
total de deals sur l’année 2020 s’explique en partie par des reports et des suspensions de deals. La
sortie de crise et la reprise économique bénéficiera au marché du PE, déjà résilient au cœur de la
tempête.
Commentaires
Investissement / Sorties / Levée de fonds (en milliards de $)
Omid NASER 4
5. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19 PANORAMA GLOBAL
L’impact de la crise sanitaire : une courbe en L, V, W ? (1/3)
L’activité de PE s’est
brusquement
ralentie fin du
premier semestre
2020, pour repartir
à la hausse sur la
seconde partie de
l’année.
Investissement / Sorties / Levée de fonds (en milliards de $)
Omid NASER 5
6. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19 PANORAMA GLOBAL
L’impact de la crise sanitaire : une courbe en L, V, W ? (2/3)
Courbe en L, V ou W… bientôt, les lettres de l’alphabet manqueront pour tenter de modéliser le type de reprise.
Ce qui est sûr, c’est que le marché du PE s’est montré covid-proof à partir de Q3 2020.
▪ Les fonds de PE regorgent de liquidités. Le niveau de dry powder* est une fois encore très élevé en
2020. Les fonds infra, les fonds souverains ainsi que les family office ont des capitaux à injecter dans
l’économie. En parallèle, de l’endettement est disponible que ce soit via la dette privée, à travers les
fonds d’unitranche, ou sur les marchés. Enfin, les banques sont au rendez vous, notamment à travers le
PGE.
Afflux de
liquidités
Hausse des
valorisations
Rendement
& Flight to
quality
▪ Cet afflux de liquidités conduit à une inflation des valorisations. Les multiples sont à des niveaux
élevés, ce qui ne laisse que peu de marge d’erreur. Les entreprises de certains secteurs, comme ceux
de la tech, voient leur valorisation fortement progresser pendant la crise. Avec un tel rebond des
valorisations, les fonds de PE devront réussir à générer de la valeur s’ils veulent réaliser leurs attentes
en matière de rendement.
▪ Pour se faire, les fonds de PE ont pour la plupart adopté une stratégie semblable: acquérir des
participations majoritaires, dans des entreprises génératrices de cash flows, résilientes face à la crise et
offrant des opportunités de croissance. On constate sur le marché un phénomène de flight to quality:
si les critères sont réunis, les prix s’envolent; sinon, les prix dégringolent.
Omid NASER 6
*) voir definition au sein du glossaire
7. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19 PANORAMA GLOBAL
L’impact de la crise sanitaire : une courbe en L, V, W ? (3/3)
▪ L’année 2020 a été marquée par un paradoxe. Selon la Banque de France, les entreprises
ont enregistré une baisse de 39% des défaillances. Les politiques monétaires et fiscales y
sont pour beaucoup. Les entreprises, qui ont mécaniquement vu leur BFR baissé, ont
également pu bénéficier du PGE.
▪ En 2021, la question cruciale sera celle du financement du redémarrage. Plusieurs scenarii
de reprise sont sur la table et s’articulent autour de deux facteurs : (i) le refinancement des
prêts en fonds propres et le traitement des PGE – à ce niveau, les élections présidentielles de
2022 constitueront un point d’étape important; (ii) le redéveloppement des filières et la
consolidation des secteurs – sur ces points, le PE dispose d’un savoir faire à travers le build
up ou le spin off.
Sortie de crise
&
Restructuring
Expertise
sectorielle
&
Due Diligence
Digitalisation
▪ Plus que jamais, une expertise sectorielle approfondie est nécessaire afin d’évoluer dans un
environnement incertain et volatil. Côté entreprises, il est nécessaire d’avoir de la visibilité
sur la manière dont la crise a rebattu les cartes dans un secteur donné. Côté investisseurs, il
est nécessaire d’analyser en détails comment les cibles pourront évoluer et intégrer les
nouvelles donnes lors du redémarrage. Les due diligences occuperont plus que jamais une
place importante pre-closing.
▪ La pandémie a accéléré le besoin d’opérer une transition digitale. Les fonds de PE peuvent
améliorer leur efficacité. En période de crise, l’heure n’est plus aux conventions.
Omid NASER 7
8. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19
I. Panorama global
II. Investissements
III. Sectorialisation
IV. Sorties
V. Levées de fonds
VI. Rentabilité
Omid NASER
9. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19 INVESTISSEMENTS
Une baisse du nombre de deals, contrebalancée par une
augmentation de la valeur moyenne des deals
Commentaires
Nombre de deals et valeur moyenne (en milliards de $)
▪ Le nombre de deals a chuté de 24% en 2020 (3 100 en 2020 vs 4 100 en
2019). A l’exception des secteurs de la technologie et des télécommunications
qui ont été épargnés, la crise de la COVID-19 a eu un impact négatif sur le
nombre de transactions mondiales. Cet impact est sans doute temporaire et il
est à attendre un important rebond en termes de volumétrie d’activité sur
l’année 2021.
▪ La valeur moyenne des deals a fait un bond en 2020, ce qui a stimulé la
valeur globale des investissements en PE. En 2020, la valeur moyenne des
deals a augmenté de 24%. Cela reflète la concentration de l’industrie. Les
fonds de PE bien établis, disposant d’un important track record, effectuent de
grosses opérations. Dans un environnement incertain et volatil, les banques
mettent également davantage de financements à disposition des grosses
opérations considérées comme plus stables et moins risquées.
Omid NASER 9
10. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19 INVESTISSEMENTS
L’impact de la crise est rapidement devenu mondial
▪ La région Asie-Pacifique a été la plus touchée au
Q1 2020. La Chine a été le berceau de l’épidémie.
Néanmoins, les impacts négatifs du virus se sont
très vite faits ressentir dans les autres régions du
monde dès le Q2 2020. La région Asie-Pacifique a
également été la première à rebondir. Cela
s’explique en partie par le mix d’activité plus
orienté tech qui a permis aux fonds de focaliser
leur activité sur ce secteur.
▪ L’Amérique du Nord a connu les
conséquences de la crise dès le Q2 2020. Mais
le marché du PE a réussi à se rétablir dès juin
2020.
▪ En Europe, où l’activité a fortement ralentie au
Q2 et Q3 2020, le rebond a été plus lent. Il aura
fallu attendre Q4 2020 pour que l’activité
reparte en hausse. Fin 2020, le marché
européen du PE a fonctionné à plein, avec une
valeur moyenne des deals à la hausse, ce qui lui
a permis de clôturer l’année sur une belle
dynamique.
L’activité de PE en Amérique du Nord (en Mds de $) L’activité de PE en Europe (en Mds de $)
L’activité de PE en Asie-Pacifique (en Mds de $)
11. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19 INVESTISSEMENTS
Un niveau de dry powder sans précédents
Le dry powder s’est accumulé pendant près de dix ans et s’est établi à un niveau record en 2020.
▪ Le montant de capitaux en jeu permet d’envisager d’importantes transactions sur
2021. Néanmoins, les fonds de PE ne subissent pas une pression excessive pour
injecter cet argent dans l’économie. En atteste l’initiative menée dans le secteur
aéronautique entre le GIFAS et des acteurs tels qu’Airbus, Thales ou Ardian. L’objectif:
sauver la supply chain française en favorisant l’investissement. A l’arrivée: un succès
en demi-teinte et des investissements qui ne sont pas à la hauteur des enjeux.
▪ Le secteur du Private Equity dispose aujourd’hui de près de 3 000 milliards de
dollars de dry powder*, ces capitaux disponibles non encore engagés. Cette
dynamique est à l’œuvre depuis plusieurs années, le niveau de dry powder
augmentant en escalier depuis 2013.
▪ Cette dynamique s’explique, d’une part par le développement du marché de la
dette privée, qui représente une source alternative de financement pour les
entreprises, d’autre part par l’arrivée à maturité du marché secondaire au sein
même du secteur du PE.
Commentaires
Niveau de dry powder par type de fonds (en milliards de $)
Omid NASER 11
*) voir definition au sein du glossaire
12. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19
I. Panorama global
II. Investissements
III. Sectorialisation
IV. Sorties
V. Levées de fonds
VI. Rentabilité
Omid NASER
13. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19 SECTORIALISATION
Certains secteurs ont mieux résisté à la pandémie (1/2)
Le secteur des technologies continue d’attirer les investisseurs durant la crise.
Commentaires
Sectorialisation des investissements en PE à l’échelle mondiale (en %)
▪ 4 principaux secteurs ont plus particulièrement résistés à la crise :
- le secteur des technologies (en particulier les développeurs de logiciels),
- des biens industriels (liés aux besoins de la supply chain),
- des services financiers (notamment les fintechs et les solutions de
paiement en ligne)
- et de la santé (en particulier les services) ont bien résisté à la pandémie.
▪ En 2020, les quatre secteur ont représenté plus de 65% de toutes les
transactions.
▪ Mais la pandémie a mis en évidence le manque de pertinence d’une
catégorisation excessive en secteurs, tant les acteurs travaillent désormais en
réseaux. Par ailleurs, les secteurs les plus touchés par la crise tels que
l’hôtellerie ou la vente au détail pourraient constituer des vendeurs distressed
en 2021.
Omid NASER 13
14. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19 SECTORIALISATION
Certains secteurs ont mieux résisté à la pandémie (2/2)
▪ Dans le secteur de la santé, les entreprises de télémédecine et de soins non hospitaliers ont
décollé pendant la pandémie. Ainsi, en termes d’investissements en PE, les opérations impliquant
ce type d’entreprises ont plus que triplé pour atteindre 3,9 Mds de dollars en 2020.
▪ Le secteur des technologies a attiré le plus d’investissements de PE en 2020 (29% du nombre
total d’opérations dans le monde). Les développeurs de logiciels ont particulièrement bénéficié de
la crise. Il est également à noter une opération d’envergure dans le domaine des jeux vidéos: un
tour de table de 1,5 Md de dollars pour Epic Games mené par KKR, Baillie Gifford et BlackRock.
▪ Le secteur financier, qui d’ordinaire est impacté par les conséquences d’une telle crise, a continué
de susciter l’intérêt des investisseurs. Mais le bilan est différencié en fonction des sous-secteurs.
L’assurance n’a pas connu une grande activité en termes d’investissements. Les fintechs ainsi que
les fournisseurs de solutions de paiement en ligne ont quant à eux attirer beaucoup de capitaux.
Ainsi, les transactions impliquant des sociétés de paiement représentaient 24 % de la valeur totale
des investissements dans les services financiers/fintech en 2020, contre 16 % l'année précédente.
Omid NASER 14
15. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19
I. Panorama global
II. Investissements
III. Sectorialisation
IV. Sorties
V. Levées de fonds
VI. Rentabilité
Omid NASER
16. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19 SORTIES
Les sorties ont suivi le même schéma que les investissements
Le nombre de
sorties a diminué en
2020, mais la valeur
des sorties est
restée en ligne avec
le niveau moyen
établi depuis 2015,
en partie grâce à la
hausse des IPOs.
Valeur globale des sorties, par type de sorties (en milliards de $)
Omid NASER 16
17. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19 SORTIES
La valeur globale des sorties a été portée par les IPOs
▪ Les sorties ont diminué au Q2 2020 au cœur de la pandémie, mais l’activité au repris au Q3-Q4 2020, tout comme les
investissements. En 2020, le nombre de sorties a néanmoins été inférieur au total 2019.
▪ La valeur moyenne des sorties a augmenté, ce qui a mené la valeur globale des sorties à 427 Mds
de dollars en 2020, soit un niveau conforme à la moyenne sur 5 ans. Le redressement de la valeur
des sorties a été alimenté par la croissance des introductions en bourse. Les IPOs ont augmenté de
121% pour atteindre 81 Mds de dollars en 2020. Le rebond des multiples de valorisation ainsi que la
menace d’un changement de législation fiscale aux Etats-Unis ont incité les vendeurs à introduire
des entreprises sur le marché, en particulier les grandes.
▪ Enfin, les entreprises se sont également tournées vers les sorties partielles. Les fonds de PE cherchent davantage à
conserver une participation dans des actifs résilients plutôt que de rechercher de nouvelles cibles dans un environnement
volatil et hautement incertain. Dans l'ensemble, la période de détention médiane des entreprises ayant effectuées une
sortie en 2020 était de quatre ans et demi, en ligne avec la moyenne sur cinq ans.
Omid NASER 17
18. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19
I. Panorama global
II. Investissements
III. Sectorialisation
IV. Sorties
V. Levées de fonds
VI. Rentabilité
Omid NASER
19. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19 LEVEES DE FONDS
Les levées de fonds se maintiennent à un niveau élevé
Les levées de fonds ont certes diminué en 2020, mais le volume total à l’échelle mondiale est resté le troisième
plus élevé jamais enregistré.
Commentaires
Levées de fonds à l’échelle mondiale (en milliards de $)
▪ Selon une étude Perspectives LP, la grande majorité prévoit
d’augmenter ou de maintenir leurs engagements en 2021.
Toutefois, en termes de fonds levés, le phénomène de flight
to quality* profitera davantage aux fonds bien établis et
disposants d’un bon track record.
▪ Cela s’est déjà fait ressentir en 2020 : moins de fonds ont
été clôturés, mais ceux qui l’ont été sont de grande taille. Les
fonds recherchant 5 milliards de dollars ou plus ont été
clôturés en moyenne dans les six mois et 18% au-dessus de
leur objectif initial. Ainsi, CVC a levé 24 milliards de dollars
pour son Capital Partners Fund VIII en cinq mois et a dépassé
son objectif initial de 22%. En revanche, les fonds de plus
petite taille ont mis en moyenne 14 mois pour être clôturés.
Omid NASER 19
*) voir definition au sein du glossaire
20. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19
I. Panorama global
II. Investissements
III. Sectorialisation
IV. Sorties
V. Levées de fonds
VI. Rentabilité
Omid NASER
21. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19 RENTABILITE
Les fonds de Private Equity restent rentables, même en temps de crise
Commentaires
TRI annualisé sur 10 ans des fonds de PE (en %)
▪ Les fonds de PE sont restés rentables en temps de crise. L’activité n’a pas été
impactée de la même manière que durant la crise de 2008. Il est vrai qu’un bon
nombre de secteurs économiques ont pu tenir le coup: les banques centrales et les
mesures de relance prises par les pouvoirs publics y sont pour beaucoup. Ainsi, en
prenant le TRI annualisé sur 10 ans, les performances des fonds de PE en 2020 sont
en ligne avec le niveau moyen observé sur la décennie.
▪ Comparées aux autres classes d’actifs, les performances des fonds de PE sont
toujours élevées. En 2020, le PE a davantage performé que le marché actions… à
l’exception près du marché actions américain qui s’est bien porté durant la crise
sanitaire.
▪ Pour atteindre ce niveau de performance, le secteur repose principalement sur
trois moteurs: (i) une augmentation des multiples de valorisation, (ii) une hausse
des revenus, (iii) une amélioration des marges d’exploitation.
▪ Durant la crise, les deux premiers moteurs ont davantage tourné que le troisième.
Sur 2021, et pour la reprise, il est à prévoir une scission sur le marché entre, d’une
part, les vendeurs distressed qui feront leur apparition et qui auront recours au
restructuring, et d’autre part les entreprises « covid-proof ». L’expertise sectorielle
sera plus que jamais importante dans les thèses d’investissement afin de créer de
la valeur.
Omid NASER 21
22. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19
Glossaire
Dry powder: désigne les réserves de capitaux que les fonds de PE n’ont pas encore investi.
Flight to quality: concept de finance comportementale, qui correspond à une situation où
les investisseurs cherchent à vendre des actifs jugés risqués pour acheter des actifs
considérés plus sûrs, et ce, généralement dans un contexte de crise ou de peur sur le
marché.
Omid NASER 22
23. La résilience du Private Equity face à la crise de la COVID-19
Sources
Global Private Equity Report 2021, Bain & Company
Le Private Equity plutôt «Covid-proof» en 2020, Option Droit & Affaires
LP Perspectives 2021, Private Equity International
Covid-19 and the world of Private Equity, Mazars
Le Private Equity dans un monde post-COVID-19, CA Indosuez
Quel rôle pour le Private Equity dans l’ingénierie financière post-covid ?, House of Finance
Days 2021
Revue de presse économique & financière
Omid NASER 23
24. La résilience du Private Equity
face à la crise de la COVID-19
Omid NASER
FIN