Plus de 84 % des mutuelles ont entamés la Digitalisation de leurs processus. 55% d'entre-elles estiment qu'une meilleur exploitation des données est la priorité n°1 pour l’année à venir.
Suite à une table ronde animée par Umanis, découvrez comment la Data et le Digital impactent les métiers des Mutuelles ! Les principaux acteurs du secteur vous exposent leurs visions et révèlent les tendances 2016.
Quelle(s) mutation(s) pour le marché de l'Assurance Santé ? Quels sont les chantiers prioritaires ? Quels processus digitaliser ? Comment le Big Data et le Digital impactent-t-ils la relation client et la tarification ?
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2. Le marché
de l’assurance
santé en pleine mutation
pages 5
2
Sommaire
Comment le digital
bouleverse-t-il
la relation client ?
pages 8-9
Comment le big data
influe-t-il sur les politiques
de tarification ?
pages 6-7
Nouvel enjeu :
comment traiter
les données de santé ?
pages 10-11
1
3
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3. Cette table ronde était animée
par les practices managers
d’Umanis en Data et en Digital,
Franck Archer, François Binder
et Luc Doladille.
Les participants ont également
rempli un questionnaire qui
nous a permis de compléter
les informations et de détecter
les grandes tendances à venir.
CATHERINE KERREVEL
Directrice générale
de La Banque Postale
Assurance santé
FLORENCE MORGEN
Directrice responsabilité
et innovation sociétales
d’Harmonie Mutuelle
JEAN-FRANÇOISTRIPODI
Directeur général
de Carte Blanche
Partenaires
SÉVERINE PRIN
Directrice des
Risques chez
Thélem assurances
PHILIPPE LALOYAUX
Directeur du
développement
d’Identité Mutuelle
DAMIEN CUDEL
Chef de marché chez
Microsoft en charge
de l’offre Data insight
FRANÇOIS COSSID
Directeur de l’Organisation
et des Systèmes
d’Information de La
Mutuelle Familiale
CHRISTINE CATTELIN
Directrice des Services
Informatiques, GIE
Harmonie Informatique
Services Mutualistes
HICHAM BADREDDINE
Directeur digital de
Malakoff Médéric THOMAS COCHIN
Directeur marketing
relation client de
Microsoft
3
4. 4
Le marché de l’assurance santé en
pleine mutation
En l’espace de vingt ans, le nombre de
mutuelles est passé de 5780 en 1995 à environ
450 aujourd’hui. Un mouvement d’hyper-
concentration qui bouleverse le marché. Et
ce n’est pas terminé. « On voit maintenant les
plus grands groupes se rapprocher pour arriver
à seulement quelques dizaines d’acteurs »,
souligne Jean-François Tripodi, directeur
général de Carte Blanche Partenaires. Dans cet
environnement ultra-concurrentiel, les mutuelles,
les complémentaires santé et les banques-
assurances doivent se préparer aux évolutions
majeures du marché. L'Accord national
interprofessionnel (ANI), qui rend obligatoire
depuis le 1er janvier 2016 la complémentaire
santé pour tous les salariés, va rebattre les cartes
et provoquer une redistribution des parts de
marché. Depuis cette date, toutes les entreprises
doivent proposer une mutuelle à leurs salariés.
Plus de quatre millions de personnes sont
concernées, essentiellement des salariés de
toutes petites entreprises. 10 % de ces salariés
ne possédaient pas de mutuelle à titre individuel.
Leur employeur est désormais tenu de financer
au moins la moitié de leur couverture santé. Une
révolution dans le secteur des mutuelles,
au niveau du process de vente, du modèle
économiquemaisaussidelagestiondelarelation
client car il faut dorénavant gérer du collectif et
de l’individu. Une autre réforme aura également
de lourdes conséquences. La généralisation
du tiers payant prévue par le Ministère de la
Santé va accroître considérablement les flux
dématérialisés de données. Dans ce contexte,
comment les mutuelles se préparent-elles à ces
bouleversements ? « Notre métier va basculer de
l’indemnisation des frais de soins à la gestion de
la santé , prévoit Catherine Kerrevel, directrice
généraledeLaBanquePostaleAssuranceSanté.
Notre modèle économique va changer. Demain,
nos adhérents seront peut être plus intéressés
par une approche préventive (mieux se guérir ou
se soigner) que par la seule indemnisation de
leur frais de soins. »
Pour Jean-François Tripodi :
« une nouvelle ère s’ouvre
renforçant le besoin de services
et la gestion des données
personnelles de santé. Nous
sommes à la fin d’une période
charnière et au début d’une autre. »
4
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Comment le big data influe-t-il sur
les politiques de tarification ?
Comment adapter les offres dans un contexte réglementaire qui change profondément et
nécessite une forte réactivité ? Comment construire une démarche de pilotage des risques
et un système de production de l’information financière de plus en plus sophistiquée ?
Orienter les offres et les tarifs sur les personnes
et non plus sur les contrats. C’est l’ambition de
la plupart des acteurs du marché. Pour plus
de réactivité, Thélem Assurances a ainsi fait le
choix d’optimiser son système d’informations
et mis en place des outils de pilotage adaptés.
« Nous avons une culture de tableaux de bord
avec la volonté de suivre tous les mois la renta-
bilité de nos produits, pas seulement une fois par
an au moment de la nouvelle tarification », in-
dique Séverine Prin, directrice des risques chez
Thélem Assurances. Pour faire face à l’afflux de
nouvelles données liées notamment aux nou-
veaux canaux de distribution (Internet, smart-
phones, etc), Thélem Assurances s’est donné
les moyens et le temps nécessaire afin d’optimi-
ser la qualité de ses données.
« C’était essentiel, car ces nouvelles données
nous apportent une connaissance plus fine de
nos clients, et donc participent à une meilleure
rentabilité », indique Séverine Prin. L’assureur
a opté pour un datawarehouse d’entreprise
partagé par toutes les directions métiers, un
outil au coeur du développement des nouvelles
offres. Organisé autour de la notion de personne,
il permet d’intégrer de nouvelles sources de don-
nées en fonction des besoins. « Tous les statisti-
ciens y ont accès et, au sein de la direction des
risques, un pôle est garant de la fiabilité et de
l'exhaustivité des données du datawarehouse »,
souligne Séverine Prin. La qualité des données,
c’est justement un point crucial. « La tarification
est de plus en plus complexe : il y a nécessité de
fournir un plus grand nombre de données mais
cela implique de mettre en place un plus grand
nombre de contrôles sur la qualité et la fiabili-
té des données, insiste Séverine Prin. Seule la
mise en place de processus de qualité des don-
nées est à même de garantir la fiabilité des mo-
dèles techniques et les hypothèses de profitabi-
lité. » Dès la phase de conception d’un nouveau
projet, les directions des systèmes d’information
y sont étroitement associées afin d’assurer une
qualité des données irréprochable.
« c’était essentiel, car ces nouvelles
données nous apportent une
connaissance plus fine de nos clients, et
donc participent à une meilleure rentabilité »
Séverine Prin
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