Assises de l’enseignement supérieur :
La Confédération étudiante donne ses priorités !
Crise du logement, augmentation du taux de chômage : les étudiants ne sont pas en reste et attendent des réponses qui prennent la mesure de leurs situations et de leurs préoccupations.
La Confédération étudiante s’inscrit dans la logique de concertation et sera auditionnée par le comité de pilotage des assises. Nous voulons prendre part au débat, participer à la construction de l’Université de demain et faire des propositions qui répondent à nos préoccupations étudiantes.
Néanmoins, d’ici là, nous interpellons le gouvernement pour qu’il réponde à l’urgence des situations d’aujourd’hui en matière d’accès au logement et de réussite en première année notamment.
Assises de l’enseignement supérieur,la confédération étudiante donne ses priorités !
1. Communiqué
28.08.12
Assises de l’enseignement supérieur :
La Confédération étudiante donne ses priorités !
Crise du logement, augmentation du taux de chômage : les étudiants ne sont pas en reste et attendent
des réponses qui prennent la mesure de leurs situations et de leurs préoccupations.
La Confédération étudiante s’inscrit dans la logique de concertation et sera auditionnée par le comité de
pilotage des assises. Nous voulons prendre part au débat, participer à la construction de
l’Université de demain et faire des propositions qui répondent à nos préoccupations étudiantes.
Néanmoins, d’ici là, nous interpellons le gouvernement pour qu’il réponde à l’urgence des
situations d’aujourd’hui en matière d’accès au logement et de réussite en première année notamment.
Répondre à l’urgence
Un logement pour la rentrée jgdkjqfkjdgfkusgvakfkqgvkfqgvdkqkhkfvqkhgkhfqshgwfvhq
Les annonces de la ministre de l’enseignement supérieur concernant la création de 40 000 logements d’ici 5 ans
est une première réponse aux attentes des étudiants. En effet, aujourd’hui les 170 000 logements proposés par le
CROUS ne permettent de répondre qu’à 13% de la demande.
Néanmoins les étudiants qui vont à l’université aujourd’hui rencontrent encore des difficultés d’accès au logement :
arnaques en tous genres, demandes de garanties excessives, coût du logement qui peut atteindre jusqu’à 75% du
budget d’un étudiant… Nous attendons de la Ministre qu’elle réponde à l’urgence de la situation !
Nous revendiquons :
La généralisation de l’aide à l’installation pour supporter le coût de l’installation
La suppression de la taxe d’habitation pour les étudiants qui représente parfois jusqu’à 2 mois de
loyers
La création de la garantie publique au logement étudiant
Nous faisons :
D’autre part nous avons engagé avec UFC Que Choisir une action en justice contre 13 groupes de « vendeurs de
listes » pour lutter contre leurs pratiques scandaleuses : ces agences font payer 170 à 450€ des listes d’annonces,
dites exclusives mais qui s’avèrent dans 93% des cas être fausses ou dépassées. Nous invitons les étudiants à
rester vigilants, à partager l’information et les victimes des vendeurs de listes à témoigner et à venir organiser leur
défense avec la Confédération étudiante par le biais de l’adresse mail de solidarité
arnaques.logements@confederation-etudiante.org
2. Un accompagnement à la réussite en 1ère année 1ère année1ère année1ère année1ère année1
La première année est celle de la découverte de l’université d’une nouvelle forme d’apprentissage, c’est aussi
celle où l’on construit les bases de son parcours universitaire. La réussite des étudiants en première année
est ainsi un enjeu majeur pour la réussite de leur parcours de formation.
Nous revendiquons :
l’amélioration du système d’orientation par la publication systématique des taux de débouchés de
chaque filière, la multiplication des liens lycéens – étudiants, et la création de stages de découvertes
universitaires pour les lycéens
le renforcement de l’accompagnement individuel en L1 par le développement du tutorat et
l’augmentation du taux d’encadrement
Préparer l’avenir
Favoriser l’innovation, construire notre insertion professionnelle siosiosiosiosiosiosiosi
L’insertion professionnelle, c’est la préoccupation N°1 des étudiants. Dès notre entrée à l’université les
questions telles que : « à quel emploi pourrais-je prétendre avec ce diplôme ? Quel salaire puis-je
espérer ? Aurais-je assez de compétences pour créer ma propre entreprise ?... » sont autant de
questions qui sont encore aujourd’hui sans réponses précises.
Nous revendiquons :
la généralisation dans toutes les filières de réseaux d’anciens étudiants comme dans les
écoles pour permettre à tous les étudiants dès la première année de se construire un réseau
nécessaire à l’insertion professionnelle.
la mise en place de stages obligatoires dès la licence.
la mise en place d’incubateurs d’entreprises et de systèmes de mentoring pour
accompagner les étudiants désireux d’innover et de créer leur propre entreprise (selon un
sondage OpinionWay 50% des étudiants de master désirent créer leur propre activité).
Une Université ouverte sur le monde
A l’heure de la mondialisation, les frontières ne sont plus pour les étudiants un frein au partage des
connaissances, ni même à la mobilité. Une Université ouverte sur le monde c’est pour nous une
évidence, nous aspirons à une Université qui nous permette de découvrir de nouveaux horizons et
d’initier des liens à l’international. C’est pourquoi l’année dernière des milliers d’étudiants se sont
organisés avec la Confédération étudiante pour se lever contre les mesures Guéant. L’abrogation de la
circulaire du 31 Mai répond en partie à la mobilisation étudiante, néanmoins le décret du 6 septembre
augmentant depuis 2011 les conditions de ressources exigées aux étudiants internationaux pour étudier
en France constitue toujours un frein à l’accueil de ces étudiants.
C’est pourquoi la Confédération étudiante revendique :
l’abrogation du décret du 6 septembre, et l’indexation des ressources exigées pour les étudiants
étrangers sur l’échelon le plus élevé des bourses (460€)
la création d’un titre pluriannuel de séjour pour les étudiants internationaux, comme ça se fait
déjà dans certaines préfectures pour les étudiants étrangers en thèse
la création d’un Erasmus Euromed favorisant les échanges avec les pays de la Méditerranée
l’augmentation des places et des bourses de mobilité