31. « […] la télévision ne peut être ni tout à fait
progressiste, ni tout à fait conservatrice : elle est
fondamentalement et nécessairement conformiste,
mais d’un conformisme provisoire et réversible en
fonction des modes de plus ou moins grande
stabilisation idéologique et institutionnelle des
compromis issus des conflits symboliques et
politiques entre acteurs sociaux. Autrement dit, ce
que vendent réellement toutes les chaînes de
télévision financées par la publicité (y compris
beaucoup de chaînes publiques) c’est l’idée qu’elle
se fait du conformisme social dominant du
moment. »
[Macé, La société et son double : une journée ordinaire
de télévision française, 2006, pp. 306-307]