1. L'Autre Regard
2, 8 et 29 square de la
Rance
35000 Rennes
02.99.31.63.43
http://lautre-regard.asso.fr
N° 56 décembre 2013
Le Regard Illustré
Adhérents : 1er exemplaire gratuit
Non adhérents : 1 €
« Le Regard Illustré »
« ALARME – ALARME » !!
L'atelier Journal a repris fin septembre 2013 avec deux adhérents : Antoine et Xavier.
Malgré des rappels successifs pour avoir des articles dans le journal de l'association, peu
d'adhérents en ont remis et nous nous demandons si « Le Regard Illustré » intéresse vraiment
les personnes de L'Autre Regard. En effet, faire un journal, c'est travailler en équipe : recueillir
des articles auprès des personnes, réaliser des interviews, échanger sur les textes remis, faire la
mise en page avec le logiciel "Scribus" (qui est très technique) qui n'est que la dernière étape du
journal mais nécessite de beaucoup de temps. Aussi, nous devons revoir prochainement en
réunion d'équipe la continuité de cet atelier.
Nous sommes bien conscients que les ateliers autour de l'informatique (initiation –
internet – blog) sont très prisés et c'est tant mieux car c'est une donnée incontournable à notre
époque actuelle. Alors, peut-être que nous imaginerons une autre forme pour que le "Regard
Illustré" se réalise avec plus d'adhérents, qu'il reste le reflet de la vie associative et l'expression
de tous ses membres : il en va de l'expression démocratique.
Je remercie Noël qui m'a aidée dans la mise en page du N° 56.
Nicole
1
2. Interview de Véronique
(Présidente de L'Autre Regard)
Depuis quand es-tu à L'Autre Regard ?
Déjà je ne saurais pas dire, début 1999, j'ai été
inscrite à l'atelier dessin-peinture (avec Pierre),
personne ne m'a adressé la parole sauf l'animateur.
J'ai attendu désespérément à la fin de l'atelier que
tous les participants sortent, j'ai entendu une fille en
inviter une autre à aller boire un café à « Et si on se
parlait ». J'ai abandonné mes tentatives de
socialisation via L'Autre Regard pour un moment,
et je n'y suis ensuite revenue que par intermittence.
J'avais été déçue alors que l'entretien s'était bien
passé, et je ne sais pas pourquoi je me m'étais
retrouvée à cet atelier-là. Actuellement les gens
parlent peut-être plus.
Quelles sont les activités que tu as faites à
L'Autre Regard ?
Dessin-peinture, j'ai fait un truc aussi : du théâtre
d'impro avec Philippe pour une fête, je crois, et
c'est tombé à l'eau. J'ai participé à « relaxation en
mouvement » , « la gym sensationnelle !» ,
« massages” avec Brigitte le vendredi après midi,
« regards sur la vie » et le mercredi après-midi à
Dullin pour co-animer les jeux. C'est ma psy de
l'époque qui m'avait envoyée à « Lueur d'Espoir »
et à « L'Autre Regard » et j'ai choisi L'Autre
Regard. Cela fait 15 ans en fait que j'y suis.
Qu'est-ce qui t'a poussée à devenir
Présidente ?
Rien, je me suis dévouée parce que personne ne
voulait le faire. Lors du Conseil d'Administration
où se déroulait l'élection du Bureau, après un tour
de table, les participants disaient à tour de rôle : « je
peux pas » donc je me suis dévouée, il restait trois
personnes qui ne s'étaient pas exprimées, l'une a dit
« je veux bien être secrétaire », etc et pour la
Présidence, je me suis dit et j'ai dit « je vais
essayer ». Bernard a dit qu'il fallait au moins 4
personnes au Bureau. Je ne sais pas si je me serais
représentée au CA si j'avais été sortante du CA, car
j'avais envie d'aller plus souvent à L'Antre-2. En
septembre ou avant l'AG, je ne sais plus, Maryline
disait : « les prochains présidents, ça risque d'être
Brigitte, Michelle ou toi ». Je n'ai pas anticipé pour
être présidente en ce qui me concerne.
4
Fréquentes-tu d'autres associations ?
Oui, « les Clairs Obscurs » : associaion de
personnes bi-polaires, l'association « Et si on se
parlait », l'association « Sholem » : musiques et
langues juives en Bretagne: cours de yiddish, je
participe aussi à la chorale, (avant il y avait une
autre association (synagogue avec kippa) lors d'une
fête, le rabbin a demandé que des hommes mettent
une kippa et les hommes en rébellion ont enlevé
leur kippa pour bien montrer leur protestation /
l'intégrisme) : je ne suis pas dans cette association.
Je suis aussi adhérente au “ Jardin d'Epicure » : le
maraîcher apporte les légumes le vendredi soir, j'ai
un panier de légumes chaque semaine (des légumes
bio).
Je vais aux réunions du Collège du GEM de
L'Antre 2 (dans le cadre de L'Autre Regard).
Que comptes-tu améliorer à L'Autre
Regard ?
«Tout : les locaux et leur utilisation. Ils sont
sinistres, ce serait important d'avoir plus d'espace et
plus d'activités. Le type et le nombre d'ateliers sont
limités par les locaux, cela pourrait être différent.
Dans les éventualités pour L'Autre Regard, il y
aurait une réflexion à mener sur l'achat de locaux.
C'est très important pour l'accueil des adhérents et
des bénévoles, les activités et de meilleures
conditions de travail pour tous.
Quels sont tes hobbies ?
Oh Oh là : « marcher – manger – aller au cinéma,
j'ai du mal à regarder les films à la télé mais j'aime
aller au cinéma – par période j'aime bien lire, là,
cela fait un moment que je n'ai pas lu . . . je ne sais
pas quoi lire. J'aime aussi aller boire des pots avec
des personnes, voir les copines. Je vais aussi refaire
du yoga. Quand j'étais gamine j'ai fait 10 ans de
danse classique. Je chante à la chorale Yiddish
(depuis 5 ans, l'ambiance est vraiment chouette).
Être avec les autres.
Quels sont les livres que tu aimes lire ?
Ceux que j'ai aimés lire : le dictionnaire des
synonymes – j'aime bien les dictionnaires – les
notices des “médocs”, les inscriptions sur les
paquets de céréales. À 10 ans je suis allée en
3. Roumanie, je lisais l'annuaire en roumain : voir
comment c'est fait dans un annuaire dans une
langue que je ne connais pas.
Quel est ton livre préféré ?
« Mister North » de Thornton Wilder, un livre de
maths « Topologie » de Laurent Schwarz, je l'ai lu
comme un roman : ça m'a permis de survivre en
prépa maths sup/maths spé, mes trois premières
années d'études, juste après le bac.
Quels sont les styles de musique que tu
aimes ?
Blues – ballades avec textes.
Quels sont tes desserts préférés ?
Le fraisier – sorbet aux fraises des bois de
« Bertillon » – tiramisu – « les trucs mous et
sucrés» - les sorbets aux fleurs.
As-tu travaillé ?
Oui, pas vraiment, deux fois un trimestre,
l'enseignement une galère : j'ai enseigné
l'informatique, les maths : TD en master 1 – j'ai été
deux ans en thèse en informatique (TD en plus) – 3
ans de prépa maths – En première année de thèse,
à Berkeley, j'ai complètement déprimé - sauf le
matin où j'allais aux cours – l'après-midi, je
traînais. J'ai l'agrégation ( ça m'a permis d'obtenir
une confortable pension d'invalidité, maintenant)
j'ai arrêté de travailler en janvier 1996 -
Tu as fait "un parcours sans faute",
comment as-tu accepté de te retrouver à
L'Autre Regard et à "Si on se Parlait" ?
Je ne me suis jamais sentie brillante (par rapport à
mes cousins/cousines); c'est sur le coup que je me
suis dit : qu'est-ce que je fais maintenant – j'étais
bonne pour les études, je ne savais faire rien
d'autre.
Mon drame c'est que je ne me passionne pour rien.
Cette interview a été réalisée par Antoine,
Xavier et avec la collaboration de Thierry.
5
4. Une visite à la fonderie des cloches de
Villedieu-les-Poëles
Le 23 octobre dernier, à 11 h, nous étions huit à
nous retrouver au square de la Rance pour nous
rendre à Villedieu -les-Poëles afin de visiter la
fonderie
des
cloches.
Villedieu-les-Poêles, ça ne vous dit rien ou pas
grand-chose
?
Cette commune se situe dans l'Orne entre
Avranches et Caen, à environ 120 km de Rennes.
C'est une petite ville touristique avec 2 musées et 3
ateliers d'artisanat d'art. Elle fut l'un des plus grands
centres européens de poeslerie (d'où son drôle de
nom) et chaudronnerie dès le XXIème siècle. La
fabrication de dentelle y a connu un grand
développement au XIXème siècle et occupait en
1850 environ 500 femmes, bien souvent épouses et
filles de poesliers. C'est là que se situe aujourd'hui
l'une des dernières fonderie de cloches de France.
Après avoir fait escale sur la route pour une pause
casse-croûte, nous sommes arrivés à Villedieu.
Nous avons fait les touristes en nous baladant dans
le centre puis avons rejoint la fonderie pour une
visite guidée. L'atelier date de 1865 et a subi peu de
transformation depuis cette époque. Notre guide,
passionné par son sujet, nous a fait une présentation
détaillée des étapes de fabrication d'une cloche. La
technique est la même depuis le 19ème siècle.
Comment
fabrique-t-on
une
cloche
?
On va d'abord devoir construire un moule ayant
déjà la forme en creux d'une cloche et dans lequel
sera
versé
le
métal
en
fusion.
Le matériau de moulage est un mélange d'argile, de
poils de chèvre et de crottin de cheval. Le crottin de
cheval augmente la résistance de l'argile à la
chaleur. Les poils de chèvre servent d'armature
souple
et
poreuse.
Les 4 étapes de fabrication du moule :
noyau
1.
Le
Sur une maçonnerie de briques réfractaires
assemblées avec un mélange d'argile, de crottin de
cheval et de poils de chèvre, on charge encore du
même mélange, en plusieurs couches, pour venir
épouser la forme intérieure du gabarit.
Pour sécher le noyau, on entretient à l'intérieur du
moule un foyer de charbon de bois. Puis, on enduit
cette partie d'une couche isolante pour que la
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deuxième n'adhère pas sur la première.
2.
La
fausse
cloche
Le gabarit est découpé selon le profil extérieur,
l'espace vide donnant le volume de la future cloche.
On façonne alors la partie dure de la fausse cloche
en argile et poils de chèvre. Celle-ci est enduite de
gras de bœuf pour lisser parfaitement.
La
pause
des
décors
3.
Décors et inscriptions sont estampés dans de la cire
à partir de bois gravé et posés sur la fausse cloche.
Ils laisseront leur empreinte en creux dans la
dernière
partie
du
moule,
la
chape.
4.
La
chape
On charge la fausse cloche du mélange argile,
crottin de cheval et poils de chèvre, en plusieurs
couches et au pinceau de façon à bien prendre
l'empreinte de tous les décors. Ces couches de plus
en plus épaisses vont venir former une carapace
autour de la fausse cloche appelée la chape.
La tête ou la couronne de la cloche :
On part d'un modèle en cire qu'on enduit d'argile.
Cet élément est ensuite chauffé dans une étuve à
100°C, afin que la cire fonde et laisse son
empreinte en creux. C'est la technique dite "à la
cire perdue". On pose alors le moule obtenu sur le
moule
de
la
cloche.
L'ouverture
du
moule
:
Les parties du moule sont construites. Par le
chauffage plus intensif du moule, la cire des décors
fond en laissant son empreinte en creux à l'intérieur
de la chape. On soulève alors la chape pour pouvoir
la
fausse
cloche.
casser
Ainsi, en reposant la chape, on obtient un vide dans
lequel nous pourrons déverser le métal en fusion.
La
coulée
de
la
cloche
:
Le bronze de cloche (appelé airain) est un alliage
de 78% de cuivre et 22% d'étain. Il est fondu à
1200°C.
Pour les cloches de moins de 500 kg, le métal est
fondu dans un four à creuset. Une poche de coulée
est maniée à la main ou à l'aide d'un palan pour
récupérer le bronze du four et le déverser dans le
moule.
Pour les cloches de plus de 500 kg, les moules sont
construits et enterrés dans des fosses. Un canal en
briques construit sur le dessus de la fosse permettra
au métal de se déverser par gravité du four dans les
moules.
5. Le
décochage
:
Après la coulée, on laisse le métal refroidir environ
5 jours pour 2 tonnes. Pendant ce temps, la terre qui
avait été soigneusement damée autour des moules
pour augmenter leur résistance, est dégagée. Puis,
la chape est cassée. La cloche encore enrobée
d'argile brûlée sera sablée, brossée, ciselée puis
polie.
La
sonorité
de
la
cloche
:
La cloche se caractérise par une note de musique.
Avant d'être "coulée", la cloche fait l'objet d'une
étude très minutieuse. La note de la cloche est
déterminée par les dimensions et la géométrie de la
cloche caractérisée par son diamètre et un rapport
entre
l'épaisseur
au
point
de
frappe.
Après fabrication, la sonorité de la cloche sera
contrôlée avec un analyseur de spectre
électronique.
Pour en savoir plus, consultez le site de la
fonderie
:
www.cornille-havard.fr
Béatrice
ledémoulage
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6. Cette année, j'ai pris mes congés en octobre, ce qui
n'est pas habituel à L'Autre Regard vu que nous
démarrons nos activités fin septembre. Ce n'est pas
très pratique mais j'avais choisi cette période car
habituellement c'est la plus belle saison au Népal (à
7000 km environ).
Je pensais avoir trop chaud, attraper des coups de
soleil, et manque de bol ! On se serait cru en
Bretagne à la même saison!
Mais bon, je ne vais pas me plaindre, même sous
les nuages, ce voyage a été une très belle
expérience. J'y ai notament vu des paysages et
endroits splendides (photo 1)et d'autres surprenants
comme cette vue de chez ma soeur sur un chantier
peu conventionnel (photo p 3).
Pendant les trois semaines que j'ai passées là-bas, je
suis resté beaucoup en famille, mais j'ai également
pu marcher un peu dans les montagnes, sur les
chemins de trek en pierre, avec modération bien sûr
(photo 4), et voir des levers et couchers de soleil sur
l'Himalaya (photo centrale). Amateurs de
méditation, voici l'endroit idéal pour la pratiquer.
Parmi les nombreux atouts du Népal, il y a
également la cuisine. Le "Dal Bat" (photo 5), plat
Carte du Népal
national est constitué d'une soupe de lentilles
épicée, de riz blanc, servis à volonté dans les
"bouibouis" qu'on trouve partout à Katmandou
pour environ 150 roupis, soit à peine plus d'1 euro,
accompagné de pommes de terres "halou"
pimentées, d'épinards ou de légumes divers et d'un
"chutney" très fort qu'il vaut mieux éviter de
manger quand on n'est pas habitué.
Pour ceux qui aiment manger pimenté, on peut
également croquer des petits piments verts... pour
accompagner le "Dal Bat".
Pour "éteindre le feu", il y a une autre spécialité
qu'on trouve partout dans le monde : le "coca" qui
est arrivé jusque là ! Personnellement je préfère la
bière locale "l'E'éverest", mais enfin, passons.
Bref ce petit périple m'a donné envie d'y retourner,
mais un peu mieux préparé cette fois, afin de faire
un des célèbres "treks" qui font la réputation de ce
beau pays (photo 2).
Alors peut - être à bientôt pour un autre épisode...
au Népal!
Christian
"Dis, tu nous emmèneras aussi là-bas !! ........
Merci pour ce voyage immobile et ces belles
photos"
Lieux
de voyage
de Christian
8
8. La vitesse « à tout va » de nos sociétés
Le vingtième siècle a vu l'envol vertigineux de toutes les technologies, de même la notion de vitesse
est considérée comme l'alpha et l'oméga de toute action. Le monde a fait sienne la devise olympique
citius, altius, fortius. Désormais le monde se vit à la vitesse grand V. Les interconnexions, avec par
exemple le téléphone portable se comptent à l'infini. Nos lointains ancêtres moyenâgeux se
trouveraient eux totalement déconnectés de ce monde où de par par de ce fait le don d'ubiquité (être ici
et aussi ailleurs) n'a jamais paru assez proche de l'homo abilis sophistiqué que nous sommes devenus.
Pourtant, en dépit de tous ces progrès dans nos sociétés industrialisées, il règne une forme de désespoir
parmi certains face à cette multiplication des moyens de s'instruire, de se construire en tant
qu'individus libres et sociables.
Socialement, culturellement, la vitesse est devenue primordiale pour s'élever dans les pays
industrialisés, pourtant, on peut considérer que la vitesse n'est pas toujours bonne conseillère. Tout doit
aller très vite et gare à celui qui ne prendrait pas le sillon tracé par son voisin.
On ne prend plus le temps, et moi sans doute également, d'admirer un coucher de soleil ou de rester
dans un musée à déambuler lentement parmi les oeuvres. Il faut également parler vite et agir avec
célérité sans quoi l'on se trouve quelque peu marginalisé. On ne prend sans doute plus le temps de
converser avec ses voisins, ses collègues de travail. Quand nous parlons de converser, il s'agit de
s'écouter et d'entendre parfois la détresse de l'autre. L'homme ou la femme sont jugés à l'aune de leur
vitesse d'exécution dans le travail, ce qui ne laisse pas de place à la réflexion sur le cas épineux du
taylorisme toujours aussi brûlant d'actualité.
Le film « Les Temps Modernes » n'a pas pris une ride quand il s'agit de visser les boulons, les écrous
avec un rythme, il est vrai, peu soutenable. Il y avait là, un homme visionnaire derrière la caméra. La
vitesse est par trop réductrice des capacités qu'ont les hommes de s'illustrer. Dans les écoles, collèges
ou lycées, on met l'accent sur la capacité des élèves d'engranger des connaissances, seulement gare à
celui qui ne parvient plus à garder le rythme soutenu par ses camarades. Il est tel un cycliste qui après
trois cols de quatrième catégorie, se trouve au bord de l'asphyxie. Comme le disait Horace Mc Coy
« on achève bien les chevaux ».
Et la vitesse de devenir le moyen le plus sûr de réussir …..!!!!!!!
10
Xavier
9. Félix Mendelssohn (1809 – 1847)
C'est un compositeur romantique allemand du début du 19è siècle. Il a composé cinq symphonies dont les
plus belles sont la quatrième et la cinquième intitulées « l'Italienne » et « Réformation ».
Félix Mendelssohn a été influencé par Bach et Mozart dans la composition polyphonique de ses oeuvres
orchestrales.
Il a écrit un magnifique concert pour violons et orchestre considéré comme l'un des plus beaux de la
période romantique. Il a aussi composé « Le songe d'une nuit d'été » où sont inclues la fameuse « Marche
Nuptiale » (interprétée parfois lors des messes de mariage) et « La danse des clowns ». Il est aussi le
créateur de « Romances sans paroles pour piano » (dont « La Valse du Printemps »). Il a écrit des
ouvertures pour orchestre comme « Les Hébrides ».
Au cours de sa vie, il a dirigé la grande « Passion Saint Mathieu » de Bach en 1844. Il a fréquenté les
milieux romantiques notamment Chopin et Schumann.
Antoine
Félix Mendelssohn
Le rouge expire
Le rouge étonne
Loin du matin
De ton corps
De ta joie
Blanchis de ta bouche
Rouge caresse
Feuilles et bois d'automne mêlés
Sur rouge sobre
De mon âme
De mon secret
Colorés de tes mains
Sur mon sein
Si proche
Si pleine
Vide du lourd infini
De mes insomnies
Rouge lent
De mon corps
Rouge vif
Du rire
Du peu
De rimes
Poétiques
Jacques
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10. Atelier du "Petit Théâtre du Square"
Michel a animé l'atelier "Théâtre textes" pendant une bonne quinzaine d'années. Il a eu des
participants réguliers, et d'autres de passage. C'est ici l'occasion de remercier tout ce petit monde
qui nous a distrait lors des fêtes, au prix d'un trac intense le plus souvent. Et particulièrement
Michel qui en a eu sa part, de trac !
J'ai souhaité prendre la relève, par goût du théâtre, classique (comédie et tragédie) et moderne
aussi bien.
Mais voyons si vos souvenirs sont bons :
De Shakespeare : ''Etre ou ne pas être … Là est la question.''
''Dormir … mourir … rêver peut-être''
en passant par Molière : ''Ma cassette ! Mon argent ! On m'a volé mon argent ! ''
''Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger''
sans oublier ce bon vieux Corneille : ''Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ? '' ''Rodrigue, as-tu du cœur ? '' et ''Va, je ne te
hais point. ''
Alors, ça vous rappelle quelque chose ? Avant de nous risquer dans les grands textes, nous
aborderons prudemment quelques sketchs de Jean-Michel Ribes, bien sûr, et d'autres à découvrir.
Si vous en connaissez de fameux, n'hésitez pas à nous les faire parvenir, nous étudierons toutes
les propositions !
En attendant, je m' appuie sur un livre que Michel m'a prêté, et qui propose des exercices, et
quelques saynètes pour bien démarrer. Nous sommes environ 8 participants : on travaille, on
s'accroche et on rigole.
Maryline
Les différentes sortes de serpents dans le monde :
Il existe deux types de serpents :
- Les serpents non venimeux (les orvets et les couleuvres), les serpents sans venin qui tuent leurs proies
par constriction (les boas, les pythons réticulés) pouvant mesurer jusqu'à 7 mètres. Ils sont répartis en Asie
(Birmanie – Thaïlande). Les anacondas géants de 9 mètres pouvant engloutir des proies plus grosses
qu'eux. Ils se trouvent dans toute la cuvette amazonienne (Amérique du Sud).
- Les serpents venimeux, voire mortels comme les vipères françaises : vipère aspic, vipères nordaméricaines, vipères heurtantes, vipères de Russell, les serpents à sonnettes ou crotales dans les déserts
d'Amérique du Nord. Il ne faut pas oublier les cobras ou najas répandus en Inde et au Pakistan, les
mambas verts et noirs présents en Afrique du Sud-Est, les serpents de mer excessivement dangereux pour
l'homme comme les cobras qui évoluent dans la Barrière de Corail le long des côtes nord-orientales de
l'Australie.
Antoine
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11. CINE - CINEMA .....
D'où vient le film «Jimmy P, psychothérapie d'un
Indien des plaines» de Georges Devereux ?
En 1948, l’ethnologue et psychanalyste Georges
Devereux prit en thérapie un Indien américain et
écrivit un livre sur le déroulement de cette cure.
Plus de cinquante ans plus tard, le film d’Arnaud
Desplechin intitulé «Jimmy P., psychothérapie
d’un Indien des Plaines» prend pour
fil conducteur cet ouvrage.
Le synopsis :
Au lendemain de la Seconde Guerre
Mondiale, Jimmy Picard, un Indien
Blackfoot ayant combattu en France,
est accepté à l’hôpital militaire
psychiatrique de Topeka, au Kansas,
où sont soignés les anciens
combattants. Jimmy souffre de
violents maux de tête, et il lui arrive
parfois de ne plus rien voir ni
entendre. Mais les médecins
échouent à trouver les causes du mal
dont il souffre et, en dernier recours, ils décident
de faire appel à Georges Devereux –
anthropologue
et
psychanalyste
français,
spécialiste des cultures amérindiennes. Dès leur
première rencontre, une relation de confiance et de
respect mutuel s’installe entre les deux hommes.
Au fil des séances, il se livre de plus en plus,
racontant ses rêves et se remémorant des souvenirs
enfouis. Bien que pudique et peu familier des
méthodes psychanalytiques, Jimmy se prête au
jeu, permettant ainsi à Devereux de le mener sur
la voie de la guérison.
C'est une relation thérapeutique empathique :
Dans ce film, Georges Devereux (joué par
Mathieu Almaric) a donc bien raison de parler du
rêve comme d'une façon pour l'esprit de chercher
une solution à un problème : c'est exactemeent
l'idée qu'on s'en fait aujourd'hui. Et il peut même
parfois en ébaucher une solution !
Il peut s'agir d'un problème
relationnel comme celui qui
accapare l'esprit de Jimmy P.
(Benicio Del Toro).
Le cinéaste filme le cheminement
d'un lien qui se tisse entre les
deux êtres qui s'aident l'un et
l'autre.
Je suis de l'avis de Toby Nathan
ne serait-il pas nécessaire que les
psychanalystes, psychiatres .....
apprennent à se comporter un peu
comme des ethnologues, avec
plus d'empathie ? Beaucoup de personnes vivent
dans des mondes où les manières de sentir, de
parler, de penser ne sont pas ceux de leurs
psychanalystes, psychiatres .....
En tout cas, c'est un beau film à voir.
Nicole
La Carte « Sortir »
« Petit rappel »
La Carte « Sortir » permet aux personnes de tous âges qui ont des revenus modestes et qui
habitent Rennes et certaines communes de Rennes Métropole d'accéder à la culture, aux sports,
aux loisirs à un tarif réduit.
Vous pouvez utiliser cette carte pour avoir une réduction sur les activités que vous faites à
L'Autre Regard.
La Carte « Sortir » est gratuite, individuelle, nominative et avec une photo d'identité. Elle est à
demander une fois par an au CCAS (Centre Communal d'Action Sociale) de votre quartier en
fournissant tous les justificatifs de revenus mensuels.
Pour des informations complémentaires, adressez-vous au secrétariat de l'association.
13
12. Documentaire « Sur le chemin de l'école »
SYNOPSIS
Les destins de quatre enfants, prêts à relever tous les défis pour aller à l’école et ainsi changer de vie.
Parmi ces héros du quotidien, il y a Zahira (12 ans), une jeune marocaine, qui chaque semaine, emprunte
un chemin long, sinueux et dangereux pour quitter les monts de l’Atlas où vivent ses parents et pour
rejoindre l’école. Trois enfants comme elle tentent l'aventure, bravent mille difficultés : Samuel (13 ans)
en Inde et Carlito (11 ans) en Pentagonie, Jackson (11 ans) et sa soeur au Kenya. Chacun est conscient
que l'éducation leur assurera un avenir meilleur.
Il est long, le chemin qui mène à l'école : des kilomètres et des kilomètres à parcourir, pendant des heures
et des heures. Quand ils se mettent en route, la distance et le temps du parcours s'affichent à l'image,
écrasants. Voilà ce que souligne ce documentaire original : trop loin de tout, ces enfants iront à l'école à
pied, à cheval, dans le cas de Carlito, et, pour Samuel, handicapé, en fauteuil roulant poussé cahin-caha
par ses deux frères.
Tout au long de leur périple, le réalisateur garde une préoccupation simple : donner la mesure de la
distance parcourue. Au beau milieu d'étendues magnifiques mais décourageantes, les écoliers cheminent.
Ces images sont si frappantes qu'elles n'ont besoin d'aucun commentaire (on aurait même pu se passer de
la musique, ronflante). Le film n'insiste pas sur la dureté évidente de ces vies. Pascal Plisson préfère se
placer du côté de la ferveur des enfants, qui savent trouver à ces difficultés un goût d'aventure. Au milieu
de la brousse avec sa petite soeur, Jackson a déjà l'air d'un grand et semble heureux de soigner cette image
d'adulte responsable. Comme Carlito sur son cheval (dont sa soeur à lui voudrait tellement prendre les
rênes). Depuis son fauteuil roulant, Samuel dirige le voyage en vrai cornac. Et Zahira balade à travers les
montagnes marocaines une poule cocasse qu'elle échangera, une fois en ville, contre un énorme sac de
gâteaux, prouvant qu'elle sait vraiment mener sa barque.
Le film veut donner de l'entrain, transmettre celui des enfants : leur détermination est le signe qu'ils sont
heureux d'aller à l'école. Mais Pascal Plisson évite de les transformer en petits ambassadeurs des joies de
l'éducation. Il montre simplement que, là où elle est, l'école, quand les enfants y arrivent enfin, devient une
récompense. Le contraire d'une punition. L'espace fait, ici, de l'école est un repère, un but. Le plus sûr
passage pour continuer la traversée de la vie. Il fallait aller au bout du monde pour retrouver la force de
ces évidences.
Ici, nous devrions penser plus souvent aux réalités que vivent certains enfants d'autres pays : l'accès à
l'éducation, à la culture est bien compliqué.
Nicole
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13. Chaque année, au niveau national se déroule une Semaine d'Information sur la Santé Mentale au mois de
Mars. En Mars 2014, ce sera la 25è semaine, elle aura pour thème « Information et Santé Mentale.
A Rennes, la SISM se déroulera du 15 au 27 Mars 2014
Le Collectif Rennais de la SISM (qui rassemble différentes structures avec la Maison Associative de la
Santé et la Mairie) tient une réunion mensuelle pour réfléchir au thème et aux actions qui se dérouleront
dans les différents quartiers.
Quels sont les axes principaux du thème « Information et Santé Mentale » ?
- Comment trouver une information de qualité sur la santé mentale et les troubles psychiques ?
- Comment faire évoluer les stéréotypes du grand public vis-à-vis des troubles psychiques ?
- Comment sensibiliser les médias ?
- Comment les journalistes traitent l'information ? Quelles sont leurs marges de manoeuvre vis-à-vis de
leur Comité de Rédaction ?
- Le rôle des association d'usagers et des proches dans la diffusion de l'information
- Les mots : définition du vocabulaire en santé mentale, les idées reçues, les fantasmes, l'utilisation des
mots par le grand public
Les actions déjà connues à ce jour :
- Le Forum se déroulera le Samedi 15 Mars 2014 Place de la Mairie
- Un film sera diffusé au Cinéma L'Arvor
- Une conférence aux « Champs Libres » avec Patrick Coupechoux
- Du théâtre par l'ESC Aimé Césaire, le CATTP la Sauvaie, l'ESC du Blosne, les correspondants de nuit,
les usagers en santé mentale, les professionnels ….
- Une « Bibliothèque vivante » aux « Champs Libres »
Des réunions d'information se sont déjà déroulées à L'Autre Regard à ce sujet.
Nicole
des sourires !!!!!
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14. Permanence « Jeux » à L'Autre Regard le Mercredi Après-Midi au Square C. Dullin
Les paroles des adhérents et des bénévoles :
« Chaque semaine 8 à 10 adhérents se retrouvent le mercredi pour partager l'après-midi « Jeux » au local
situé square Charles Dullin (près de l'Espace Social Aimé Césaire).
Après avoir pris le café, nous nous répartissons pour participer à différents jeux.
L'ambiance est chaleureuse, nous sommes contents de nous retrouver chaque semaine. »
« Dullin, c'est très cool et très bien, on s'amuse beaucoup, on passe bien l'après-midi. Je fais la vaisselle et
je nettoie le plan de travail, parfois, je balaie la salle. »
« Dullin, c'est bien, je joue avec un grand jeu, on rigole bien, on boit un café et c'est très bien. Je préfère le
mercredi parce que le vendredi, au Square de la Rance, on ne sort pas tous les jeux comme le mercredi à
Dullin. »
« A Dullin, on vit bien, on rigole bien, on partage des choses intéressantes dans des domaines divers (jeux
– conversations ….). »
« L'ambiance et les jeux sont supers . »
« Le jeu de Mathieu est intéressant car on rigole bien et on se détend bien tout en jouant bien. »
« Il y a plus de convivialité que le vendredi au Square de la Rance, surtout pour les jeux de société et
l'ambiance. Il y a plus de communication aussi. »
Les adhérents et bénévoles de « Dullin »
TALENTS ' Z' ANONYMES
ANNEE 2014
27è Edition
Comme chaque année les Centres Sociaux des différents quartiers de Rennes
proposent « Talents'z'Anonymes » aux habitants, associations qui souhaitent exposer leurs réalisations
(peinture – mozaïque – photos – collages etc) pendant deux semaines de fin janvier 2014 à début février
2014.
Si vous avez envie, vous pouvez participer à cette opération dans le Centre Social de votre quartier ou
dans un autre. Les ateliers d'expression de L'Autre Regard vous permettront aussi de préparer votre
exposition.
Les dates d'exposition peuvent être différentes dans les centres sociaux, mais une semaine est commune :
du 27 Janvier au 31 Janvier 2014. Vous pouvez vous renseigner auprès de votre Centre Social ou dans le
Centre Social où vous souhaitez exposer.
Pour le Centre Social de Villejean, l'exposition se déroulera du 27.01.14 au 07.02.14, les réalisations
doivent être déposées au plus tard le Jeudi 23 Janvier 2014 au Centre Social.
Le temps est maintenant compté si vous voulez exposer vos travaux, donc …... à vos créations.
Nicole
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