Tendances mondiales de l’école 2.0 au primaire et au secondaire
Algérie Economie de la connaissance
1. L’ALGERIE DANS L’ECONOMIE DE LA
CONNAISSANCE:
Etat des lieux et Perspectives
Abdelkader DJEFLAT
Professeur, Président du Réseau
MAGHTECH Internationl
2. 3 questions principales
Q1: Pourquoi l’économie de la connaissance
pour l’Algérie?
Q2: Position de l’Algérie par rapport aux
indicateurs de la connaissance?
Q3: Quel est le chemin parcouru et que reste
t-il à faire? Les perspectives.
5. Constats
Depuis son indépendance, l’Algérie a
consacré d’immenses ressources pour
son système d’éducation et de
formation.
Elle a consommé également beaucoup
de technologies, à la faveur de la mise
en place de son appareil industriel.
6. Faiblesses technologiques
Un pays qui ne se distingue pas par un haut potentiel
scientifique et technologique
Qui n'est-elle pas passée d'un statut de pays
consommateur de technologies à celui d’un pays
producteur et exportateur de technologies, à l’instar
de certains pays qui ont choisi aussi un modèle
d’industrialisation intensive et rapide ( Brésil, Corée
du Sud, Malaisie) ?
Où l’innovation est faible et quasi-absente d ans la
majorité des secteurs face à une compétitivité
mondiale menée par l’innovation
7. Conditions spécifiques de l’Algérie
Conditions difficiles et complexes, dans lesquelles elle réalise sa
transition vers l’économie de marché, ont-elles remis en cause
les acquis scientifiques qu’elle a accumulés, sous l’empire de
l’économie planifiée et du rôle majeur de l’Etat?
ou au contraire constituent-elles des éléments de consolidation
pour la nouvelle économie ?
La massification de l’enseignement a t’elle contrariée
l’émergence des élites productrices et reproductrices des
savoirs comme semble l'indiquer la situation des universités
algériennes qui se trouvent structurellement sous encadrées et
qui devront faire appel à de l’assistance technique étrangère
pour assurer des missions d’enseignement ?
D’un autre point de vue, après les tentatives- souvent
infructueuses - des dernières décennies de transférer les
technologies vers les pays en voie de développement, la
situation a t-elle vraiment évolué ?
8. Déficit en matière de croissance les
années 90
(Keller, J. et Nabli, M. ,World Bank, 2002)
Besoins
croissants de
travail (taux de
croissance de
la population
active)
(i)
Croissance du
PIB consistante
avec (i)
(ii)
Croissance du
PIB observée
(iii)
Ecarts
(iv) = (ii) –
(iii)
Algérie 3,8% 5,4% 1,5% 3,9%
9. IDH de l’Algérie par rapport aux pays
MENA (2001)
0,54
0,56
0,58
0,6
0,62
0,64
0,66
0,68
0,7
0,72
0,74
Algérie Egypte Jordanie Maroc Tunisie
11. Conclusions 1
Régime de croissance non optimal
D’où
la nécessité d’un nouveau régime de
croissance fondé sur la
CONNAISSANCE
12. Education
Taux de scolarisation dans le
supérieur par pays
46%
71% 73%
81% 80%
84%
Maroc Algérie Tunisie Egypte Jordan Syrie
taux
0
5
10
15
20
25
30
35
40
Maroc Algérie Tunisie Egypte Jordan Syrie
Figure 13: Taux de scolarisation dansle supérieur
% de la classe d'âge inscrits
dans le supérieur
Taux d’inscription dans le
secondaire par pays (2002)
18. Progression des indicateurs de base de la
connaissance de l’Algérie
1995 2002
Régime d’ Incitation 1.00 1.18 (18%)
Innovation 1.18 2.55 (116%)
Education 3.14 3.53 (12,4%)
Information
Infrastructure
0.59 1.57 (166%)
22. Question n°3
Quel est le chemin parcouru et
que reste t-il à faire? (actuel et
prospectif)
23. Le dispositif éducation et formation
Institutions règlements programmes Incitations/
facilitations
Financement
-Ministère de
l’éducation
nationale
-Ministère de
l’enseignement
Supérieur
-Commission de
réforme de
l’éducation
-Commission
Pédagogique
Nationale
-Réformes des
universités
-Application du
système LMD à
l’horizon 2008
-Assouplissement
des procédures
-introduction des
TIC dans le
primaire/secondaire
: Tarbianet,
Dans le supérieur:
intranet, campus
virtuel,
télé-enseignement
e-learning,
-formation à
distance, formation
continue,
-formation « tout
au long de la vie »
-Autonomie des
universités et
Bonne gouvernance
-Coopération
internationale :
TEMPUS, MEDA
-appel aux
enseigants-
chercheurs de la
diasnora
-appel aux cadres
du secteur non-
académique
-nouveaux modes
de rémunération
-Fonds publics
majoritaires
-Participation des
capitaux privés
dans certains
paliers de formation
(écoles privés, etc.)
-Fonds de la
coopération
24. Le dispositif Recherche
Institutions Législation Programmation Incitations Financement
-Ministère délégué à
la Recherche
Scientifique et
Technologique
(MDRST
-Conseil National
pour la Recherche
S&T
-Commission
Nationale
dévaluation et de
Prospective
(CNEPRU
-Comités Sectoriels
et les Commissions
Intersectorielles
-des centres et
unités de recherche
(CDTA), (CERIST),
(CERT).
-Agences : ANDRS,
ANDRS
-décret exécutif
n° 95 du 24
juin 1995 (fonds
national RSDT)
-Loi d’ d‘’Août
1998
d’Orientation de
Programme de
la Recherche
Scientifique et le
Développement
-Le décret
exécutif de
février 1998
portant création
et statut de
propriété
industrielle
(INAPI),
-Plan
quinquennal de
Développement
de la RSDT
(1998-2002)
-30 Programmes
Nationaux de
Recherche
(PNR).
-loi d’Août 98 :
mesures
incitatives
-Agence Nationale
de la Valorisation
de la Recherche
(ANVREDET)
-Technopark de
Sidi Abdallah
(Alger)
(innovation,
formation,
incubation)
-Budget de la
R&D de 0,3% à
0,7% du PIB en
2001 et 1% en
2002.
(fonds publics)
-20% de fonds
propres des
centres de
recherche.
-financement
privé espéré
-fonds de la
coopération
(UE)
25. Le dispositif TIC
Institutions Législation Incitation application
-Ministère des Postes
et TIC
- Création d’Algérie
télécoms (2002)
- Création d’Algérie
Post (2002)
-Création de l’ARPT
(2000)
-Existence du
CERIST
Etc.
-La Loi 2000-03 du 05
août 2000 fixant les
règles générales
relatives à la poste et
aux
télécommunications
- la Poste devient
EPIC
-libéralisation des
services internet
(1999)
-vente de la 2ème
licence GSM (2001)
-licences
internationales,
régionales, locales
-Libéralisation
intégrale du secteur
des télécom (2005)
-e-gouvernance :
administration
publiques
-éducation primaire &
secondaire et.
Supérieur:
-recherche:
Infostructure,
Academic research
network
Formation des cadres
26. Incitation et climat d’investissement
Réformes du secteur productif:
privatisation
Code des investissements
Facilitation des procédures: guichet
unique
Procédures bancaires et banques privés
Révision du cadre fiscal
Régulation macro-économique
27. Indice de liberté économique et gouvernance
Amélioration de l’indice de
liberté économique: 1995-2000
Le dispositif cadre incitatif :
Gouvernance (2002)
1 2 3 4 5 6 7 8
valeur de l'indice
28. Conclusions
Beaucoup d’ingrédients de l’EFC sont là,
mais des problèmes de
dysfonctionnement.
cadre incitatif en progression mais
problèmes de gouvernance
Absence d’une vision globale
concernant l’économie de la
connaissance
29. perspectives
Perspectives
Nécessité d’un projet économie de la connaissance pris en
charge au plus haut niveau de l’Etat
Eriger le projet en priorité nationale
Lancer un travail de réflexion pour une « vision nationale »
de l’EFC à partir de données nationales
Injecter l’approche connaissance au niveau de l’entreprise
(KM) et au niveau des institutions locales et des dynamiques
de développement local
Impliquer les groupe cibles : femmes, jeunes, associations
et société civile
Identifier et mobiliser les « leaders » et réduire les
résistances au changement (rente, gate-keeping)
30. Elle sera l'occasion de faire l'état des lieux en
produisant notamment un état de savoirs en
Algérie notamment celui des 30 grands
programmes de recherches, un bilan des
différentes " mises à niveau " de l'appareil
productif national, une analyse des diverses
réformes du système éducatif et de formation
et - le cas échéant- l’évaluation des
politiques d'appui à l'émergence et à la
consolidation d'un savoir-faire national.