1. Découverte macabre à Saint-Paul
« Les fortes houles provoquées par
le cyclone Gamède ont ramené à la
surface de nombreux ossements
humains. Crânes, tibias, fémurs… au
total, ce sont six squelettes qui ont
fait surface. La gendarmerie
envoyée sur les lieux a estimé que
les squelettes étaient
probablement anciens.
La Direction des Affaires
culturelles
(DRAC) a alerté le ministère de la
culture en raison de l’absence
l’archéologue sur le département.
Par conséquent un anthropologue
funéraire a été dépêché sur le site
de la baie de
Saint-Paul afin de mener une
mission d’urgence ».
Article de presse de mars 2007.
2. Des articles de
journaux du 23
juin 2011 :
Celui de Témoignages intitulé
Un cimetière d’esclaves
découvert à Saint-Paul
http://www.temoignages.re/cult
ure/culture-et-identite/un-
cimetiere-d-esclaves-decouvert-
a-saint-paul,50539
Celui d’Imazpress, intitulé
Un millier d’esclaves
enterrés en bord de mer
http://www.ipreunion.com/cultur
e/reportage/2011/06/23/saint-
paul-fouilles-archeologiques,un-
millier-d-039-esclaves-enterre-
en-bord-de-mer,12161.html
Les fouilles s’organisent…
4. Le « Cimetière de la Caverne » est mentionné pour la première fois en 1788. En 1820, il
est indiqué qu’à Saint-Paul, les esclaves non-chrétiens seront enterrés hors du
cimetière, côté mer. Le site funéraire était donc bien séparé entre libres et serviles,
les premiers dans l’enclos, les seconds sur le littoral.
Un des sondages des
fouilles archéologiques
Découverte d’un crâne aux
dents pointues
5. Conclusions des fouilles :
Cimetière destiné à la population servile de l'île.
Mutilation dentaire sur le squelette d'une jeune femme, dont les
dents sont taillées en forme de pointe : découverte qui a permis
d'identifié ce squelette comme un individu d'origine africaine et
donc « vraisemblablement dans ce contexte une condition
servile ».
« Ces fouilles portent sur un contexte funéraire oublié et
pointent un sujet intéressant avec cette aire d'inhumation pour
les esclaves. C'est un véritable patrimoine qui a été
révélé » souligne Bruno Bizot, conservateur du patrimoine à la
DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) de la région
PACA.