1. P o m p é i
I t a l i e
Fondée au 6ème siècle av J-C, cette cité subit
au 5ème siècle avant J.C., l'influence
hellénistique et fut florissante jusqu'au début
du 1er siècle de notre ère.
La ville devint alors un séjour apprécié de
l'aristocratie romaine.
9. Lors de l'éruption du Vésuve, Pompéi
comptait 25 000 habitants.
Les nombreuses boutiques et ateliers,
que les fouilles archéologiques ont mis
au jour, la largeur des rues et les
ornières creusées par les chars
permettent d'imaginer l'activité qui
devait y régner.
14. En 62 après J-C, un tremblement de
terre avait vigoureusement endommagé la
ville et les travaux de restauration
n'étaient pas terminés quand se déclencha
la terrible éruption du 24 août 79
après J-C qui détruisit aussi Herculanum
et Stabies.
En deux jours, Pompéi fut ensevelie sous
une couche de cendres atteignant 6 à 7 m
d'épaisseur.
19. Le calme s'installa sur la ville
pendant dix sept siècles et ce
n'est qu'au XVIII siècle que
débutèrent des fouilles
systématiques. La ville actuelle
est située à l'est du site
archéologique et compte
sensiblement le même nombre
d'habitants.
L'ancienne Pompéi fait vivre la
cité nouvelle grâce au tourisme qui
lui procure 70 % de ses ressources.
31. De nombreuses victimes de l'éruption du Vésuve,
qui a ravagé les villes de Pompéi et de
Herculanum en l'an 79 de notre ère, n'ont pas
été asphyxiées mais tuées instantanément par une
violente vague de chaleur et de poussière, selon
des archéologues italiens.
La posture des ossements découverts a révèle
l'absence quasi-totale de gestes de protections ou
de signes d'agonie. Tout s'est produit en une
fraction de seconde au contact de la chaleur, juste
avant qu'un amas de cendre ne vienne, par
couches successives, statufier les victimes .
40. Pompéi n’est pas la seule
ville à avoir été détruite.
En moins de 3 heures,
outre Pompéi, Herculanum
est également enseveli.
Un fleuve de boue a
littéralement envahi
Herculanum.
Herculanum.
41. Actualité sur le Vésuve
Le Vésuve a connu une éruption encore plus dramatique que celle de 79 il y a près de 4 000 ans.
Ce scénario doit être pris en compte dans les plans actuels de prévention de la ville de Naples,
argumentent le géologue Michael Sheridan (Université de Buffalo, USA) et ses collègues italiens.
Les recherches archéologiques montrent qu’il y a 3 780 ans la plupart des habitants
ont survécu, grâce à une évacuation en masse. En témoigne la découverte de centaines
de traces de pas humains et animaux imprimés dans des dépôts volcaniques, à
environ 15 km du Vésuve et seulement 7 kilomètres de la métropole de Naples.
Peu de restes humains ont été retrouvés. Sauf à San Paolo Belsito, où les archéologues
ont retrouvés les corps d’un homme et d’une femme, piégés dans leur tentative de
fuite et
recouverts d’un mètre de lapilli.
D’après les modélisations développées par Sheridan et ses collègues, une éruption similaire
pourrait aujourd’hui provoquer de graves dégâts sur Naples.
Les ossements de la femme retrouvée à San Paolo
Belsito