L’État américain du Michigan a adopté une loi très controversée qui interdit aux compagnies d’assurance de prendre en charge l’avortement quand la grossesse est le résultat d’un viol, sauf si la vie de la mère est en danger. Si une femme veut pouvoir se faire rembourser cette procédure, elle devra donc « anticiper son propre viol »....
et souscrire à un régime spécifique qui a été baptisé «assurance viol» ...
ITW TDAY Insurance - congrès révolution numérique du 12 Avril 2015
Ailleurs : l'assurance "viol"
1. AILLEURS
L'assurance « viol » !
L’État américain du Michigan a
adopté une loi très controversée
qui interdit aux compagnies
d’assurance de prendre en
charge l’avortement quand la
grossesse est le résultat d’un
viol, sauf si la vie de la mère est
en danger. Si une femme veut
pouvoir se faire rembourser
cette procédure, elle devra donc
« anticiper son propre viol »
et souscrire à un régime
spécifique qui a été baptisé
«assurance viol» par les
opposants démocrates. Bref, les
femmes devront anticiper la
possibilité d’être violées et
souscrire à une « assurance viol
» pour se prévaloir des frais
imputés par un avortement post-
viol !
« Cette loi dit aux femmes qui
ont été violées qu’elles
auraient dû le prévoir et
acheter une assurance
spéciale », a déploré la
sénatrice démocrate Gretchen
Whitmer.
En soutenant cette initiative, les
républicains exigent des
femmes du Michigan qu’elles
prévoient psychologiquement et
financièrement la possibilité
d’être violées ou d’avoir une
grossesse non désirée.
Pire encore, cela implique
pour les parents qu’ils
envisagent cette éventualité
pour leurs propres filles !
C’est une pétition lancée par
l’association Right to Life
Michigan qui est à l’origine de
cette loi.
Pourquoi, « en poussant le
bouchon », ne pas penser à une
« couverture universelle viol »
financée par tout le monde ou
uniquement par les hommes qui
peuvent être tous des
« prédateurs qui s’ignorent » !
Même si cela peut permettre
aux compagnies d’assurance de
s’ouvrir un nouveau marché et
qu’il faut admettre que cela peut
éventuellement permettre à
certaines de ces victimes de
disposer d’un dispositif de prise
en charge, nous ne vous
Le gouverneur républicain Rick
Snyder avait usé de son droit de
veto, en 2012, pour contrer ce
projet. Mais l’association a
recueilli les 300 000 signatures
requises pour forcer l’étude du
texte malgré le refus du
gouverneur.
Aux États-Unis, huit autres États
disposent de lois similaires :
l’Idaho, le Kansas, le Kentucky,
le Missouri, le Nebraska, le
Dakota du Nord et l’Oklahoma.
Rappelons que cette
« assurance viol »
n’est pas unique en son genre,
puisqu’il a été envisagée en
Inde de proposer, moyennant
15 roupies par an, de pouvoir
percevoir 25 000 roupies en cas
d'agression et de viol.
cachons pas que nous trouvons
ces mouvements assez
terrifiants !
Une femme violée ne serait
donc plus une victime mais
une personne qui doit
assurer un risque !