2. Comprend les résultats, le
classement, la prochaine
journée ; Mais aussi les
résumés des matchs Nantes
- Paris et Toulouse –
Montpellier ; ainsi que la
réaction de Mickaël Illes.
Les résultats, le
classement avant la
trêve ; ainsi que la
prochaine journée.
Les résultats et résumés de
l’Euro Féminin 2014.
Les résultats, le
classement avant la
trêve ; ainsi que la
prochaine journée.
Les résultats des clubs
de Guillaume Joli, Kentin
Mahé, Nikola Karabatic,
Cédric Sorhaindo et
Kévynn Nyokas.
Thierry Dentz et Denis
Reibel.
Résumé de
l’évènement.
4
8
9
10
11
19
25
A la rencontre de
5. Paris se déplaçait à Nantes pour rester au contact du MAHB (26-27).
Pour cet évènement, il fallait être à la hauteur, et le match entre Nantes et le PSG a tenu toutes
ses promesses, devant 10 753 supporters à la salle XXL de la Beaujoire, dans une ambiance
de folie. Le premier but du match est marqué par Mikkel Hansen, et suite à un arrêt de Gorazd
Skof mais aussi des pertes de balles de nantais, les parisiens prennent déjà une petite avance
grâce à un but de William Accambray : 0-2 (4'). Mais le H est déterminé, et O'Brian Nyateu
marque les deux buts consécutifs qui permettent aux nantais de revenir et même de passer
devant avec une réalisation de Valero Rivera : 3-2 (7'). A partir de ce moment, les deux équipes
se rendent buts pour buts, avec Valero Rivera, Robert Gunnarsson, Nicolas Claire et Xavier
Barachet : 3-3, 4-4 puis 5-5 (11'). Gorazd Skof fait les arrêts nécessaires pour aider au
maximum son équipe, mais les deux formations ne parviennent pas à se départager (6-6, 7-
7, 8-8, 9-9 à la 21') avec les buteurs Nicolas Claire, Luc Abalo, Jordan Camarero, O’Brian
Nyateu et Robert Gunnarsson. Les buts de Mikkel Hansen puis de Robert Gunnarsson
donnent l'occasion à Paris de passer devant au score avec un avantage de deux buts : 9-11
(24'). Mais le PSG perd un ballon ce qui permet à Nicolas Claire de mettre les deux buts
consécutifs qui relancent le H : 11-11 (26'). Mikkel Hansen et Robert Gunnarsson redonnent
deux buts d'avance au PSG : 11-13 puis 12-14 (à la 28') malgré les réalisations de Valero
Rivera. Igor Anic marque le dernier but
de cette première mi-temps très
serrée. Les parisiens rentrent au
vestiaire avec un but d'avance: 13-14
(30').
Après la pause, Valero Rivera comble
le petit but de retard et ramène les
nantais à 14 partout. De nouveau, les
deux formations sont au coude à
coude avec les buteurs Luc Abalo et
Valero Rivera : 15-15 (32'). Mais les
parisiens reprennent deux buts
d'avance grâce à une réalisation de
Xavier Barachet: 15-17 (36'). Florian Delecroix, Valero Rivera et Mahmoud Gharbi bataillent
pour revenir au score, bien aidés par les arrêts de leur gardien Gorazd Skof: 18-18 (40'). Valero
Rivera, Mikkel Hansen, Florian Delecroix et Xavier Barachet continent de marquer des buts,
et les gardiens Thierry Omeyer et Gorazd Skof multiplient les arrêts. Les deux équipes restent
au coude à coude : 19-19, 20-20, 21-21, 22-22 (50'). C'est un véritable "mano a mano" entre
les buteurs Jordan Camarero, William Accambray, Nicolas Claire, O’Brian Nyateu et Jeffrey
M'Tima : 25-25 (56'). Après une perte de balle du parisien William Accambray, O’Brian Nyateu
permet à Nantes de mener d'un but à deux minutes de la fin : 26-25 (58'), mais Jordan
Camarero est sanctionné d'une expulsion qui se transforme en expulsion définitive ce qui fait
exploser le public nantais qui exprime son mécontentement. Robert Gunnarsson marque le
but égalisateur (26-26 à la 58') et Thierry Omeyer fait un arrêt déterminant sur un tir d'O’Brian
Nyateu. Jeffrey M'Tima marque le dernier but parisien (26-27 à la 59') et Thierry Omeyer fait
un dernier arrêt sur un tir de Nicolas Claire qui empêche le H d'arracher le match nul et qui
assure la victoire au PSG Handball : 26-27.
Article: Chloé QUERE
Photo: Chloé QUERE
6. Montpellier effectuait un déplacement à Toulouse pour garder son avance à la
trêve hivernale. (26-31)
Le premier but du match est signé Vid Kavticnik. Le début du match est marqué par un très
fort engagement physique, avec des arrêts des gardiens Cyril Dumoulin et Arnaud Siffert, et
dès les premières minutes de jeu, des expulsions temporaires. C'est Nemanja Ilic qui marque
le premier but toulousain: 1-1 (3'). Les buts de Miha Zvizej, Valentin Porte et Nemanja Ilic
permettent au Fénix de mener déjà de deux buts (4-2 à la 6'), mais Mathieu Grebille et Dragan
Gajic relancent de suite l'attaque montpelliéraine, bien aidés par les arrêts d'Arnaud Siffert,
pour ne pas se laisser distancer: 4-4 (10'). Dragan Gajic donne un but d'avance au MAHB
mais Jérôme Fernandez comble rapidement l'écart : 5-5 (11'). Les buts de Diego Simonet et
de Dragan Gajic, ainsi que les arrêts de leur gardien donnent l'occasion à Montpellier d'avoir
désormais deux buts d'avance sur leur adversaire: 5-7 (12'). Les toulousains bataillent pour
ne pas se laisser distancer, et grâce aux arrêts de Cyril Dumoulin et aux buts de Danijel
Andjelkovic, Valentin Porte et Pierrick Chelle, le Fénix revient au score: 8-8 (16'). Mais
Montpellier repasse rapidement devant grâce à Mathieu Grebille et Matej Gaber qui trouvent
les solutions en attaque, mais Nemanja Ilic et Miha
Zvizej réduisent encore le score: 10-11 (19'), puis 10-12
(20') grâce à une nouvelle réalisation de Mathieu
Grebille. C'est Miha Zvizej qui, aidé par les arrêts de
Cyril Dumoulin, marque les deux buts consécutifs qui
ramènent Toulouse au contact des montpelliérains: 12-
12 (22'). Mais Valentin Porte perd deux balles
consécutives, et Mathieu Grebille et Vid Kavticnik en
profitent pour redonner deux buts d'avance à
Montpellier: 12-14 (24'). A ce moment-là, Toulouse perd le contrôle du match et Montpellier
profite de ce temps faible de son adversaire pour prendre une belle avance avant la mi-temps:
Mathieu Grebille, Matej Gaber, Mickaël Guigou, Issam Tej et Vid Kavticnik marquent les buts,
Arnaud Siffert fait les arrêts, et malgré un but de Jérôme Fernandez et un autre de Rémi Calvel,
Montpellier compte désormais cinq buts d'avance à la mi-temps: 14-19 (30').
En début de deuxième mi-temps, Montpellier met en place son "rouleau compresseur", laissant
Toulouse courir après le score. Les buteurs Kavticnik, Tej, Guigou, Grebille, Gajic sont très
efficaces: 16-24 (34'). Jérôme Fernandez, Valentin Porte et Wesley Pardin tentent de réduire
le score mais l'écart reste toujours important: 19-26 (39'). Même si Pierrick Chelle, Jérôme
Fernandez et Miha Zvizej bataillent pour revenir au score, ce sont les attaquants
montpelliérains Diego Simonet, Jure Dolenec et Dragan Gajic qui restent maîtres de ce match:
23-29 (48'). Les arrêts de Wesley Pardin permettent tout de même au Fénix de réduire l'écart
au score avec des buts de Jérôme Fernandez et de Jordan Bonilauri, mais il reste quand
même six buts entre Toulouse et Montpellier: 26-32 (54'). Les dernières minutes du match sont
marquées par de nombreuses pertes de balles. Pierrick Chelle et Jackson Pavade marquent
les deux derniers buts toulousains et Alexandre Saidani le dernier but montpelliérain. Les deux
équipes se quittent sur le score de 28-34.
Article: Chloé QUERE
Photo: Chloé QUERE
7. Après une victoire d’Aix à Istres (28-35), Mickaël Illes a
accepté de nous donner sa réaction :
« Nous sommes bien sûr très satisfaits du résultat même si la
défense a été un peu faible en première mi-temps, nous avons
maintenu le rythme en attaque. En deuxième mi-temps, la
défense est redevenue performante ce qui nous a permis de
creuser l'écart.
On se devait de faire un résultat après notre contre-
performance du match allé et on l'a fait avec la manière.
On termine cette première phase sur une bonne note et ça
laisse augurer de belles choses pour la deuxième partie de
saison. »
Photo : Léa Denavarre
10. En Allemagne :
Ce week-end, le HSV Hambourg de
Kentin Mahé (sur la photo) s’est imposé face à
Hanovre (36-30). Après 20 matchs disputés, ils
sont 8ème du championnat allemand avec 9
victoires, 2 nuls, 9 défaites et 20 points. Kentin
lui, en est à 89 buts en 20 matchs soit un total
de 4.45 buts par match.
Le prochain match pour Kentin et ses
coéquipiers se déroulera le 27 décembre à
18h15 face à Rhein-Neckar Lowen.
Guillaume Joli et ses coéquipiers du HSG
Wetzlar ont obtenu le match nul (26-26) face à
Flensburg et sont actuellement 9ème de Bundesliga avec 7 victoires, 4 nuls, 8 défaites
et 18 points en 19 matchs. Le prochain match pour Wetzlar se déroulera à Kiel le 26
décembre à 17h15.
Le club de Kévynn Nyokas, Frisch Auf Goppingen, s’est imposé à domicile face
à Friesenheim (33-25) et est actuellement 5ème de la Bundesliga, avec 11 victoires, 2
nuls, 6 défaites et 24 points en 19 matchs joués ; et Kévynn Nyokas lui en est à 59
buts en 19 matchs soit 3,1 buts par match. Leur prochain match se déroule à domicile
face à Magdebourg le 26 décembre 17h15.
En Espagne :
Le FC Barcelone, de Nikola Karabatic (sur la
photo) et de Cedric Sorhaindo qui font les beaux
jours du club Espagnol, s’est imposé à domicile face
à La Rioja (35-25), puis à Granollers (26-37).
Maxens Coudret
11. Féminine
Voilà une deuxième semaine qui s'annonçait totalement différente de la première
pour les Bleues, avec trois équipes dont les jeux ne ressemblent en rien à ceux des
équipes rencontrées en premières semaines.
FRANCE – SUÈDE : 26-29
Et les Bleues attaquent ce second tour contre la grande équipe de Suède qui a, elle
aussi, terminé première de son groupe à l'issu de la première semaine. Dès les
premières minutes, on sent la défense française investi et prête à ne rien laisser
passer. En témoigne la première pénalité, avec la sanction de deux minutes
qu'écope Camille Ayglon dès la première minute de jeu...
Mais si la défense est en place, l'attaque retrouve ces difficultés de début de
compétition. Preuve en est : Le premier but français est inscrit après 6 minutes de
jeu, et sur pénalty. De son côté, la Suède ne trouve pour autant pas le filet, butant sur
une Amandine Leynaud des grands jours, et ayant déjà réalisé 10 arrêts sur 17 tirs à
la 23ème minute de jeu. Dans la mire d'Allison Pineau, l'Équipe de France prend les
devants dans cette partie, et on les retrouve rapidement au niveau auquel on
apprécie la voir jouer. Sanctionnées à plusieurs reprises dans cette première mi-
temps (Ayglon, Kanto, Dembélé et Niombla), les Françaises déroulent et mènent
rapidement de six longueurs, dans le sillage d'Alexandra Lacrabère dont le bras
gauche se porte bien (10 buts).
Mais attention à ne pas relâcher trop vite. La Suède durcie sa défense, et revient
petit à petit dans les pas des Françaises (12-10 pour les Bleues), et le temps mort
d'Alain Portes n'apportera rien de plus, puisque les Françaises regagneront le
vestiaire avec deux buts d'avance : 14-12.
D'entrée, les Suédoises continuent sur le chemin qu'elles avaient commencé à tracer
en fin de première mi-temps, et égalise. De son côté la France réussi à rester dans la
course grâce à trois pénalty qui marqueront les trois premiers buts de cette deuxième
mi-temps, pour les Bleues, et leur permet de garder la Suède à -1. Alain Portes se
voit obliger de poser son second temps mort, mais à la suite, la Suède égalise à
nouveau, après deux tirs manqués des françaises, et prend les devants dans cette
compétition. Estelle Nze-Minko permet de revenir à égalité, mais ça ne sera pas
suffisant. À 7min du terme, la Suède mène de deux buts. Mais les Bleues ne veulent
pas en rester là et continuent d'accrocher la Suède. Un ultime arrêt de Filippa IDHEN
enlève tout espoir à la France de décrocher une égalité, et permet même à la Suède
de faire son plus grand écart de la partie, et de mener de trois longueurs. La France
concède alors sa première défaite de ce championnat d'Europe, face aux
Suédoises : 29-26.
Avec cette défaite, les Bleues ont grillé leur joker. Pour les deux matchs restants, la
défaite n'est plus possible...
Statistiques du match :
France : Leynaud (10 arrêts), Glauser (4 arrêts) – Lacrabère (10 buts), Kanto,
Pineau, Dembélé et Niombla (3), Ayglon, Baudouin, Zaadi et Nze Minko (1)
Suède : Idhen (6 arrêts), Bundsen (2 arrêts) – Hadman (7 buts), Oden (5), Guldden
et Helleberg (4), Blohm, Roberts Ahlm et Torstenson (2), Agren (1)
Meilleure joueuse française : Alexandra Lacrabère
12. Tous les résultats :
GROUPE I GROUPE II
Pologne 19 – 28 Danemark
Espagne 26 – 29 Norvège
Hongrie 20 – 19 Roumanie
Allemagne 20 – 27 Monténégro
Suède 29 – 26 France
Pays-Bas 30 – 20 Slovaquie
FRANCE – ALLEMAGNE : 24-24
Après une défaite face à la Suède deux jours plus tôt, les Françaises n'avaient
(presque) plus le droit à l'erreur face à l'Allemagne, déjà client à l'élimination. Une
équipe dont il fallait tout de même se méfier, car même si elle est arrivée avec 0
points au second tour, elle a su avoir du répondant lors de la première semaine :
Pays-Bas (Défaite 26-29) ; Croatie (Victoire 26-24) et Suède (Défaite 39-32). Voilà un
match qui peut avoir la même savoir qu'un « 1/8ème de finale »...
Pour ce match, Alain Portes a pris la décision de remplacer Laura Glauser dans les
buts par Armelle Attingré qui fait alors son entrée dans la compétition. C'est d'ailleurs
cette dernière qui commencera la partie dans les buts, le sélectionneur français
misant sur le fait que l'équipe allemande ne la connaît pas (encore). Comme un
semblant de déjà vu, les Bleues n'y arrivent pas en début de match et se voient
encaisse rapidement un 4-0. Il faudra attendre la 5ème minute pour voir Allison
Pineau débloqué le compteur français. Les allemandes ne se font pas prier et
montent tous les ballons qu'elles obtiennent des suites des erreurs offensives des
françaises. Mais heureusement Armelle Attingré ne laisse pas tout passé, et permet à
la France de pouvoir remonter au score, mais pas suffisant pour autant (10-5, 20è). À
l'entrée dans le money-time, un doublé de Siraba Dembélé, suivi d'un doublé de
Laurisa Landre, qui vient de faire son entrée dans la partie, permet aux Bleues de
n'être plus qu'à -2 de leurs adversaires. Et ce sera avec trois buts de retard que les
Françaises regagneront le vestiaire à la mi-temps : 13-10.
Au retour du vestiaire, les Bleues reviennent au score dans le sillage d'Estelle Nze-
Minko qui permet à la sélection française de menée que d'un but, avant de voir
Siraba Dembélé donné l'égalité (18-18). Estelle Nze-Minko, encore, offre pour la
première du match, l'opportunité pour les Bleues de mener, mais cela n'aura duré
qu'un temps. À nouveau les Allemandes sont devant, et la France se voit à nouveau
à courir derrière le score, alors que les dernières, précieuses, minutes passent à
vitesse « grand V ». Amandine Leynaud fait à nouveau bien le travail dans les buts,
ne permettant pas aux Allemandes de grandir l'écart, mais les Bleues ne profitent
pas. De même sur les récupérations de balles. Il faudra attendre un ultime pénalty
pour que les Bleues arrachent le nul. Mais ce n'était pas un exercice qui s'avérait
facile au moment où les arbitres sifflent la faute, puisque tout au long du match les
Françaises ont été confronté à l'échec sur l'exercice. Pour autant, « Poly » Baudouin,
habituée de ce genre de situation, permet aux Bleues d'arracher le nul. Un nul qui
renvoie le destin des Bleues dans la compétition entre les mains de la Suède...
Une réclamation avait été déposée par la sélection française après le match : En
effet, le 17ème but Allemand a été marqué alors que ces dernières étaient à 7 sur le
terrain après avoir écopé d'un deux minutes. Une réclamation qui a été rejetée le
lendemain par l'EHF.
Statistiques du match :
France : Attingré (3 arrêts) et Leynaud (8 arrêts), Baudouin et Dembélé (5 buts),
13. Nze-Minko (4), Lacrabère et Pineau (3), Landre (2), Kanto et Cissé (1)
Allemagne : Schulke (19 arrêts), Geschke (9 buts), Zapf (6), Steinbach (3), Muller et
Minevskaja (2), Nadgornaja et Schulze (1)
Meilleure joueuse française : Paule Baudouin
Tous les résultats :
GROUPE I GROUPE II
Espagne 20 – 22 Roumanie
Pologne 24 – 26 Norvège
Hongrie 20 – 23 Danemark
Pays-Bas 27 – 31 Monténégro
Suède 31 – 22 Slovaquie
Allemagne 24 – 24 France
FRANCE – PAYS-BAS : 20-18
Deux petites heures avant le début de la rencontre des Bleues, ces dernières ont vu
toutes leurs chances de rejoindre les demi-finales s'envoler avec la victoire du
Monténégro d'un petit but sur la Suède. Mais l'enjeu de la rencontre n'en reste pas
moins importante pour autant, car même si le carré final s'envole, une victoire les
emmènerait à Budapest pour y jouer le match pour la 5ème place, importante dans la
route qui mène aux JO.
Début du match, et on voit déjà quelques changements dans le set : Camille Ayglon
revient sur son poste d'arrière droite et on retrouve la jeune et prometteuse Marie
Prouvensier à l'aile droite. L'ouverture du score se fera à nouveau par les
adversaires du soir, et comme une mauvaise habitude, il faudra attendre à nouveau
7' avant de voir le premier but français. En début de match ce sont les pivots Kanto-
Landre qui tiennent les Bleues, grâce notamment aux jeux des arrières qui leur
permettent alors de s'exprimer. On sent ce début de match un peu fébrile pour les
Bleues qui ont des difficultés à rentrer dans leur partie : Quelques approximations en
attaque, voyant la gardienne adversaire être déjà à 50% d'arrêts à 20min de jeu, des
mésententes en défense laissant le secteur central totalement ouvert ! Pour autant,
les Néerlandaises auront, à leur tour, un moment « sans », et s'inscriront plus un seul
but durant 7', sans voir les Bleues en profiter... Les tirs ne rentrent pas. Entre tirs
arrêtés et les poteaux à répétition, l'attaque française ne va pas bien. C'est sur 12
minutes sans avoir marqué et avec seulement 26% de réussite offensive que les
Bleues regagnent les vestiaires, en espérant que la mire soit rectifié en seconde
partie. Pour autant, la défense fonctionne, et Amandine Leynaud tient la baraque
avec 7 arrêts sur 16 tirs, soit 44% d'arrêts, ce qui permet un retard de « seulement »
deux petits buts à la mi-temps : 9-7.
Au retour du vestiaire, la tendance s'inverse. Les Pays-Bas écopent de 2 x 2' et la
France fait enfin la course en tête, grâce à un 4-0 ! Les Bleues construisent leur jeu,
et trouvent enfin des solutions offensives, mais cela ne marche pas à chaque fois
puisqu'on bute à nouveau sur la gardienne néerlandaise. Les Pays-Bas reviendront
donc à hauteur des Françaises (13-13), mais c'était sans compter sur le bras
d'Alexandra Lacrabère qui fait encore parler de puis, et offre un doublé permettant de
mener à nouveau de +2. Les Bleues n'auront plus à être inquiétées dans cette partie,
même si les Pays-Bas ne resteront pas bien loin, elles ne parviendront plus à revenir
à hauteur des Bleues, qui n'auront plus qu'à maîtriser leur fin de match pour
s'imposer de deux petits buts en fin de rencontre : 20-18, avec 41% d'arrêts de la
part d'Amandine Leynaud, grande contributrice de cette victoire française.
La surprise de la soirée surviendra dans l'autre poule avec la victoire de la Hongrie
14. sur la Norvège, et qui sera donc le prochain adversaire des Bleues pour la 5ème
place.
Statistiques du match :
France : Leynaud (12 arrêts) et Attingré (1 arrêt), Kanto, Ayglon et Lacrabère (4
buts), Landre, Baudouin et Zaadi (2), Dembélé et Niombla (1)
Pays-Bas : Jankovic (18 arrêts), Groot (10 buts), Luciano (3), Snelder (2), Van
Olphen et Polman (1)
Meilleure joueuse française : Nina Kanto
Tous les résultats :
GROUPE I GROUPE II
Pologne 19 – 24 Roumanie
Espagne 29 – 22 Danemark
Hongrie 29 – 25 Norvège
Suède 29 – 30 Monténégro
Allemagne 36 – 22 Slovaquie
Pays-Bas 18 – 20 France
CLASSEMENT À L'ISSU DU TOUR PRINCIPAL
GROUPE I GROUPE II
1
2
3
4
5
6
Norvège
Espagne
Hongrie
Danemark
Roumanie
Pologne
8 pts
6 pts
6 pts
5 pts
5 pts
0 pts
1
2
3
4
5
6
Monténégro
Suède
France
Pays-Bas
Allemagne
Slovaquie
8 pts
7 pts
7 pts
5 pts
3 pts
0 pts
15. FRANCE – HONGRIE : 26-25
Dernier match pour les Bleues dans cet Euro face à la Hongrie, pays hôte, pour aller
décrocher une 5ème place. On note quelques changements dans le groupe, avec
notamment le retour de Laura Glauser à la place d'Armelle Attingré, et l'arrivée de
Marie François, qui intègre le groupe pour la première fois depuis le début de la
compétition, et remplace donc Marie Paule Gnabouyou.
Avant l'Euro, en guise de dernier match de préparation, les Bleues avaient déjà
affronté la Hongrie. Un match qui s'était clôturé par un match nul.
D'entrée, on sent les deux équipes concentrées et bien dans leur match. Comme en
témoigne le jeu des Françaises bien plus à leur niveau. L'offensive fonctionne plutôt
bien, et ces dernières rentreront dans un mano à mano avec les Hongroises. Les
Bleues trouvent les intervalles et se font plaisir à 6m, Amandine Leynaud, toujours,
fait le travail dans les buts, grâce à une défense toujours autant en place, et voilà les
Bleues qui font le premier break de la partie après un 3-0 (6-9). Au quart d'heure de
jeu, les Bleues sont toujours devant, et la Hongrie pose son temps mort (8-12). Bien
aidée par les pénaltys, les Hongroises restent à 3-4 buts des Françaises, dont le jeu
est proprement mené par Estelle Nze-Minko, un bel espoir de cet Euro, accompagné
de Laurisa Landre, toujours aussi imposante à son poste de pivot. Mais l'EDF
retombe dans ses travers, et ne trouve plus les filets durant 7min, permettant aux
locales de revenir petit à petit, jusqu'à n'être qu'à -1 grâce à un nouveau pénalty.
Mais les Françaises n'en ont pas encore fini, à l'image de Nina Kanto, en guerrière
qui va chercher le 15ème but et de Gnonsiane Niombla qui envoie un dernier coup
de canon avant la mi-temps, et donne alors un avantage de 3 buts pour retourner au
vestiaire : 13-16.
Si en première mi-temps les deux minutes ne se sont pas invités à la partie, ils sont
bien présents en seconde, puisque déjà trois seront sifflé dans les cinq premières
minutes de jeu. De quoi voir les Hongroises, entre pénalty et supériorité numérique,
revenir à -1. Un temps mort d'Alain Portes et les consignes appliqué et les Bleues
retrouvent enfin le chemin des filets, après 6' « sans ». Mais on perd encore trop de
ballons sur contre-attaque, n'exploitant pas suffisamment ce que l'on récupère, et la
Hongrie revient, à nouveau et passera même devant avec un 3-0 encaissé par les
Bleues. Les deux minutes continuent de pleuvoir comme en témoigne la double
infériorité numérique hongroise, alors que de leur côté les Bleues évoluent à cinq sur
le terrain, les françaises se voient siffler leur tout premier pénalty de la partie. Estelle
Nze-Minko, à nouveau décisive dans la partie redonne le nul aux Françaises après
une belle interception. Relançant la machine bleue, c'est au tour d'Alexandra
Lacrabère de s'exprimer et de redonner l'avantage aux Françaises à moins de deux
minutes d'une 5ème place. Deux minutes durant lesquelles on ne verra aucuns buts
inscrits, et voilà la France à la 5ème place de l'Euro !
Estelle Nze-Minko qui avait déjà fait sensation lors du match contre l'Allemagne a
encore fait parler son talent ce soir, en s'illustrant d'un (presque) parfait 7/8 en
seulement 28min de jeu.
16. Statistiques du match :
France : Leynaud (10 arrêts), Glauser (0), Nze Minko (7 buts), Landré, Niombla et
Lacrabère (3), Kanto, Ayglon et Pineau (2), Baudouin, Zaadi, Prouvensier et
Dembélé (1).
Hongrie : Kiss (1 arrêt) - Biro (11), Triscsuk (10), Planeta, Bulath et A. Kovacsics (3),
Mayer et Tomori (2), M.Kovacsics et Temes (1)
Meilleure joueuse française : Estelle Nze-Minko
17. LA NORVÈGE SUR LE TOIT DE L'EUROPE
Dans les deux demi-finales qui suivront le match des Françaises, ce sont les
Norvégiennes qui prendront le dessus sur les Suédoises, en s'imposant 29-25. Alors
que du côté de l'Espagne, cela s'est avéré plus compliqué, mais ça passe quand
même, éliminant les tenantes du titre, les Monténégrines sur le score de 19 à 18.
Si quelques jours plus tôt, la Suède avait vu le Monténégro s'imposer d'un but et
prendre alors la première place du groupe II, cette fois-ci, c'est la Suède qui bat les
Monténégrines pour obtenir la troisième place de l'Euro après un beau combat.
Score final : 25-23.
Dans la finale, les Espagnoles se sont bien appliqués en première mi-temps, se
voyant menées la rencontre à la mi-temps. Les deux gardiennes s'illustrant à
merveille de part et d'autres du terrain, ces dernières ne permettant à aucunes de
deux équipes de prendre le dessus sur l'autre dans cette rencontre, malgré un très
bon départ espagnol. Mais en seconde mi-temps, les Espagnoles butent sur Solberg
qui devient un mur quasi infranchissable auquel essaie de répondre Navarro dans
les buts espagnols, mais en vain. La Norvège prend le dessus, et se voit pour la
6ème fois de leur histoire, monté sur le toit de l'Europe en s'imposant 28-25 face à
une très belle équipe Espagnol qui n'aura pas déméritée.
Six titres européens pour la Norvège, en seulement 10 éditions. De quoi faire rêver
beaucoup de pays européens.
À noter que la LFH était le championnat le plus représenté en finale du championnat
d'Europe avec neuf joueuses. Dix joueuses LFH, sur 37 de départ reviennent avec
une médaille Européenne :
Or (Norvège) : Stine Oftedal et Pernille Wibe (Issy Paris)
Argent (Espagne) : Marta Mangué, Beatriz Fernandez, Marta Lopez, Alexandrina
Cabral Barbosa (Fleury Loiret), Elizabet Chavez, Beatriz Escribano (Nice) et Lara
Gonzalez Ortega (Metz).
Bronze (Suède) : Hanna Fogelström (Toulon St Cyr)
ALL STAR TEAM
Poste Joueuse Nation
Gardienne Silje SOLBERG Norvège
Ailière gauche Maria FISKER Danemark
Arrière gauche Cristina NEAGU Roumanie
Demi-centre Kristina
KRISTIANSEN
Danemark
Pivot Heidi LOKE Norvège
Arrière droite Nora MÖRK Norvège
Ailière droite Carmen MARTIN Espagne
Meilleur défenseur Sabina JACOBSEN Suède
MVP Isabelle GULLDEN Suède
19. Hand Star Game
Ce week-end se déroulait la deuxième édition du Hand Star Game à la Park & Suites
Aréna de Montpellier.
Dans un match de gala où tous les clubs de LNH étaient représentés excepté Istres,
les joueurs se sont régalés et ont réussi à offrir un vrai spectacle aux personnes ayant
fait le déplacement.
Voici, pour rappel, la liste des joueurs qui étaient présents.
FRANCE
Numéro Nom Prénom Club
1 Omeyer Thierry PSG Handball
2 Karabatic Luka Aix en Provence
3 Lanfranchi Mathieu Cesson Rennes Métropole
4 Caucheteux Raphaël Saint Raphaël
5 Paty Cédric Chambéry Savoie
6 Porte Valentin Fénix Toulouse
7 Dipanda Adrien Saint Raphaël
8 Claire Nicolas HBC Nantes
9 Narcisse Daniel PSG Handball
10 Fernandez Jérôme Fénix Toulouse
11 Grébille Mathieu Montpellier Agglomération
12 Gérard Vincent Dunkerque
13 Guigou Michael Montpellier Agglomération
14 Descat Hugo US Créteil
Officiel Anti Thierry HBC Nantes
Il y avait du changement dans les équipes cette année. Du côté de la Sélection
Française, Adrien Dipanda, Hugo Descat, Mathieu Grébille et même, Thierry Omeyer
faisaient partis des petits nouveaux du Hand Star Game.
20. ETRANGERE
Numéro Nom Prénom Club
1 Skof Gorazd HBC Nantes
2 Zvizej Miha Fénix Toulouse
3 Basic Edin Chambéry Savoie
4 Gajic Dragan Montpellier Agglomération
5 Touati Jaleleddine Dunkerque
6 Kavticnik Vid Montpellier Agglomération
8 Simonet Diego Montpellier Agglomération
9 Gudjonsson Snorri Stein Sélestat
10 Hansen Mikkel PSG Handball
11 Podsiadlo Pawel HBC Nîmes
12 Rezar Aljosa Tremblay en France
13 Rivera Valero HBC Nantes
14 Ilic Nemanja Fénix Toulouse
Officiel Canayer Patrice Montpellier Agglomération
La Sélection Étrangère comptait elle aussi des nouveaux dans ses rangs. Miha Zvizej,
Aljosa Rezar et même Edin Basic (invité de dernières minutes pour combler l'absence
de Mohamed Mokrani) ont pu connaître les joies du Hand Star Game.
Voici l'évolution du score du match
1er Tiers-temps 2ème Tiers-temps 3ème Tiers-temps
11 - 13 29 - 26 40 - 41
Suite à leur défaite l'année dernière, les étrangers ont pris leur revanche et ce sont
imposés 41 à 40 face à la sélection Française emmené par un certain Jérôme
Fernandez.
21. En plus du match, il y avait 3 concours mis en place par le staff du Hand Star Game.
Le Dernier Rempart
Fidèle à son poste et incontournable en Championnat, Vincent Gérard a su garder son
titre face à ses 3 concurrents Aljosa Rezar, Gorazd Skof et Thierry Omeyer.
L’Équipe Type
4 équipes composées chacune de 2 joueurs et d'un gardien affrontaient le
chronomètre pour réaliser un parcours le plus rapidement possible. Voici les résultats
avec une victoire du trinôme Ilic / Touati / Rezar.
1ère équipe 2ème équipe 3ème équipe 4ème équipe
Touati 19'84 Caucheteux 24'91 Gajic 28'61 Paty 26'29
Ilic 20'60 Guigou 19'75 Rivera 20'60 Descat 21'56
Rezar Omeyer Skof Gérard
SCORE TOTAL
40'44 44'66 49'21 47'85
22. Le Missile
Tout au long du match, des radars étaient placés derrière chaque but. Le joueur qui
tirait le plus fort gagnez donc ce challenge. Tellement simple que l'on s'attend à un
artilleur comme Daniel Narcisse ou Mikkel Hansen mais non, c'est bien Mathieu
Grébille qui remporte le trophée du Missile avec un tir à 120 km/h. Cette récompense
lui a été remise par un certain Joël Abati.
MVP
La nouveauté de l'année. L'année dernière, le meilleur joueur du match été élu MVP
par les organisateurs. Cette année, c'est le public qui a pu voter via l'Application Hand
Star Game.
Première année au Hand Star Game, jeune, puissant, joueur à Montpellier, il s'agit
bien de Mathieu Grébille que vous avez élu Meilleur Joueur du match.
23. Il y avait du beau monde à la Park & Suites Aréna samedi soir. En direct sur Bein Sport,
il s'agissait d'Olivier Girault ainsi que de Jackson Richardson. Ce week-end encore,
Monsieur Richardson n'a pas su résister à l'envie de retoucher au ballon. Souvenez-
vous l'année dernière, il était rentré lors d'un jet de 7m pour glisser sa fabuleuse
roucoulette face à Slavisa Djukanovic. Samedi soir, c'est face à Gorazd Skof qu'il s'est
essayé. Non pas une roucoulette mais bien un lob qu'il a réalisé. Malheureusement,
son tir a trouvé la barre transversale et Jackson Richardson est parti retrouver son
micro sous les applaudissements du public.
Continuons notre petit tour dans le public et dans les coulisses. Katty Piéjos, joueuse
de l'équipe de France féminine et de l'As Cannes (D2F) avait fait le déplacement.
Laurent Bussellier, un ancien spécialiste des jets de 7m à Chambéry était également
venu voir ses anciens coéquipiers.
A la fin de l'événement, les joueurs se sont prêtés au jeu des autographes, photos ainsi
que pour certains, au lancé de maillot. Aussi bien pour les grands que pour les petits,
tout le monde voulait repartir avec son autographe et sa photo. Pour les plus chanceux,
certains sont repartis avec le maillot de Thierry Omeyer ou le short de Valentin Porte.
Petite surprise de la part de l'international danois Mikkel Hansen, il avait prévu le coup
et a fait une distribution de shorts / T-shirts / Chaussettes.
Crédit Photo : Jackson Richardson
24. Parole aux joueurs
Mathieu Grébille : C'est toujours un plaisir de participer à un événement comme ça.
C'est une nouveauté, depuis l'année, dernière dans le monde du handball. C'est une
bonne initiative, ça fait parler un peu petit plus de notre sport. On essaye de prendre
du plaisir sur le terrain et d'en donner aux spectateurs mais même ce n'est pas toujours
facile de jouer ce genre de match en plein milieu de saison. Ce soir, il y a eu des ratés
mais nous n'avons pas beaucoup d’entraînements avant ça. En tout cas, j'espère que
le public c'est bien régalé !
Je ne m’attendais pas forcément à avoir 2 trophées. Pour le missile, pas mal de joueurs
m'avait dit de faire un tir, j'en ai fait un. Mais je pense que tout le monde peut le faire
et y laisser son épaule. Je l'ai fait pour l'anecdote.
Daniel Narcisse : Ça fait toujours plaisir de venir à Montpellier, déjà parce qu'il fait un
petit peu plus chaud qu'à Paris. (Rires...) J'espère que le public a pu assister à un
spectacle, c'est sûr que ça n'est pas comme certains matchs de championnat mais il
y avait une bonne ambiance. C'était une très belle soirée.
Luka Karabatic : C'était un plaisir de participer à cette fête du Handball, le public a
répondu présent, la salle était bien rempli. J'espère que les gens ont pris aussi du
plaisir à venir. Il y avait les meilleurs joueurs du championnat sur le terrain, on s'est
bien amusé et je pense que le public s'est bien régalé.
Thierry Omeyer : C'était une belle fête du Handball, dans une salle pleine. Il y a eu
beaucoup de supporters qui sont venus voir deux équipes avec des grands joueurs.
C'est toujours un grand plaisir de participer à un événement comme ça. On a pas
l'habitude de jouer avec des joueurs des autres équipes donc c'est un cadre particulier
pour nous. Nous sommes plus décontracté, c'est plus agréable pour tout le monde.
25. Thierry Dentz & Denis Reibel
Hand Actu est parti à la rencontre d'un binôme d'arbitre un petit peu spécial.
Hand Actu : Peux-tu nous raconter ton parcours, de tes débuts dans le monde du
handball jusqu'à aujourd'hui ?
Thierry Dentz : .J'ai commencé par faire de la lutte. Ensuite, j'ai pris goût au handball.
J'ai évolué jusqu'en N2. J'avais des propositions pour évoluer en D2 mais suite à une
blessure, j'ai arrêté ma carrière de joueur.
Comme beaucoup de monde, j'ai commencé l'arbitrage pour rendre service au club.
Mon binôme de l'époque n'était pas très sérieux. Denis m'a contacté car il avait le
même problème que moi. Je lui ai dit que j'étais d'accord de me mettre avec lui mais
il fallait que l'on monte jusqu'au plus haut niveau possible. On a commencé l'arbitrage
ensemble à 27 ans. On a gravi tous les échelons pas à pas jusqu'à G1 / International.
Nous sommes arrivés en G1 et International il y a 11 ans.
H.A. : Quelles sont les contraintes de l'arbitrage en haut niveau ? Ce n'est pas trop dur
de joindre l'arbitrage, ta vie professionnelle ainsi que ta vie de famille ?
T.D. : Pour le moment, il n'y a pas de professionnalisme dans l'arbitrage. Je suis cadre
commercial, pour le moment j'arrive à joindre mes rendez-vous commerciaux et les
matchs.
H.A. : Comment se passe la vie entre toi et Denis ?
T.D. : C'est ma deuxième femme ! (Rires...) On passe plus de temps ensemble qu'avec
nos femmes. C'est une amitié qui dure depuis 40 ans donc c'est toujours plus simple
d'arbitrer avec quelqu'un que tu connais bien et avec qui tu t'entends bien.
H.A. : Vous partez en stage avec l'équipe de France occasionnellement. Tous ces
voyages, ça créent des liens. Ce n'est pas trop dur de faire la différence sur le terrain ?
T.D. : Oui, nous sommes parti en Martinique / Guadeloupe avec eux, c'est toujours de
très bonnes expériences. On a un relationnel avec les joueurs qui est assez spécial.
Après, sur les terrains, les joueurs se sont des professionnels. Pendant le match,
chacun a son rôle. Eux, ils jouent avec un ballon et nous avec un sifflet. Le fait d'avoir
une bonne relation avec les joueurs, ça permet aussi d'éviter certaines tensions sur le
terrain.
H.A. : Que penses-tu de l'arbitrage vidéo dans le handball ?
T.D. : Lors du Final Four il y a 2 ans. L'arbitrage vidéo, pourquoi pas mais pour faire
quoi. Nous ne sommes pas au foot, il n'y a pas de hors-jeu. On doit demander la vidéo
pour toutes les fautes ? Dans ce cas-là, on arrête le match toutes les 30 secondes. Le
seul point qui serait un avantage dans l'arbitrage vidéo, ça serait pour les buts.
26. Hand Actu : Peux-tu nous raconter ton parcours sportif ?
Denis Reibel : J'ai commencé le handball à 6 ans. J'ai joué jusqu'au niveau régional et
j'ai commencé l'arbitrage à 14 ans. J'ai arbitré tout seul, en binôme et à 27 ans, on
s'est mis en binôme avec Thierry.
H.A. : Quelles sont tes motivations dans l'arbitrage ?
D.R. : Déjà, ce qui nous motive, c'est de faire du haut niveau. On a commencé tout en
bas et notre objectif s'était de monter le plus au niveau possible. Aujourd'hui, le haut
niveau c'est trop bien. On rencontre des gens, c'est vraiment magique humainement
et sportivement. Ce qui m'intéresse ce n'est pas de diriger une rencontre mais de faire
partie de ses acteurs. Les joueurs, les entraîneurs, c'est des amis. On est pote avant,
pote après mais sur le terrain, chacun est à sa place.
H.A. : Ce n'est pas trop compliqué de faire la part des choses ?
D.R. : Je pense qu'on est arrivé à un niveau où chacun est conscient de la place qu'il
a dans une rencontre. Au contraire, on se connaît tellement bien que c'est un avantage.
Quand les esprits s'échauffent, ça permet de calmer plus facilement les tensions et de
s'expliquer après le match.
H.A. : Est-ce qu'il y a un élément dans ta carrière qui t'a marqué ?
D.R. : Oui bien sûr ! Il y a 2 ans, ils nous ont désigné sur la Ligue des Champions pour
Kiel / Hambourg alors que personne ne nous connaissaient sur la scène européenne.
Tout le monde se demandait d'où on était, mais finalement, tout s'est très bien déroulé
et on a eu beaucoup de remerciements. C'est vraiment notre lancement sur la scène
27. européenne pour des grandes compétitions.
H.A. : Est-ce que tu as un avis sur l'arbitrage vidéo ?
D.R. : Au niveau international, il y a eu des essais vidéo au niveau des buts. Par rapport
à ça, je suis d'accord. Mais sinon, ça n'a aucun intérêt. Nous sommes dans un sport
où il y a énormément de contacts. Si on doit mettre la vidéo tout le temps, ils peuvent
aussi nous remplacer par des robots ! (Rires...)
H.A. : Un petit mot pour les jeunes arbitres ?
D.R. : Il faut toujours regarder le côté famille et professionnel avec de se lancer dans
une grande carrière internationale. Nous ne sommes pas professionnels donc
aujourd'hui, on ne peut pas vivre de l'arbitrage. Il en faut des arbitres, mais il faut qu'il
prenne le temps et de ne pas vouloir monter trop vite.
Hand Actu est parti à la rencontre de Yérime Sylla, coach de Cesson afin d'avoir son
opinion concernant Thierry Dentz et Denis Reibel.
Yérimé Sylla : « Pour moi, c'est les meilleurs arbitres du championnat. Et en Europe
également. Pour ce qui est de leur personnalité, ils sont tous les deux emprunts
d'humilité et c'est la meilleure qualité qui soit. J'ai toujours beaucoup de plaisir à les
croiser. »
Crédit Photo : LNH
28. L'équipe Hand Actu vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année et
vous donne rendez-vous le 12 Janvier pour la sortie de la 6ème édition
d'Hand Hebdo.
Maxens Coudret, Sylvain Richard, Chloé Quéré, Léa Dénavarre, Laury Rousseau, Sébastien Piat,
Tristan Mieger, Romain Blondel, Florian Chapel.
L'équipe Hand Actu tient à remercier :
- Tous les joueurs et toutes les joueuses pour leur disponibilité.
- Cyril Dumoulin qui est le premier partenaire du Web Journal.
- Le groupe des handballeurs de France
Mise en page : Romain Blondel
Maxens Coudret