1. Etymologie : de citoyen qui vient du latin civis, celui qui a droit de cité, citoyen.
La citoyenneté est l'état ou la qualité de citoyen. Elle permet à un individu d'être reconnu comme membre
d'une société, d'une cité dans l'Antiquité, ou d'un Etat aujourd'hui, et de participer à la vie politique.
La citoyenneté est le statut juridique qui permet à un individu de devenir citoyen. La citoyenneté donne
accès à l'ensemble des droits politiques, tout en créant des devoirs, permettant de participer à la vie
civique d'une société ou d'une communauté politique, par opposition au fait d'être simple résident. En
général la citoyenneté est liée au droit de vote.
Dans une société démocratique, la citoyenneté est également l'une des composantes du lien social,
notamment par l'égalité des droits qui lui est associée.
La notion de citoyenneté trouve son origine dans le cadre de la cité ou "polis" de la Grèce antique, fondée
sur l'égalité de ceux qui ont le statut de citoyens. Contrairement aux métèques ou aux esclaves, les
citoyens participaient aux débats dans l'agora et aux décisions (lois, guerres, justice, administration) et
pouvaient posséder la terre.
En France, le principe de citoyenneté a été instauré par la Révolution française après le renversement de
l'Ancien Régime dans lequel les Français n'étaient que des sujets de la Couronne, n'ayant aucun pouvoir
sur les lois auxquelles ils étaient soumis.*
La citoyenneté est le fait pour un individu, pour une famille ou pour un groupe, d'être reconnu officiellement
comme citoyen, c'est-à-dire membre d'une ville ayant le statut de cité, ou plus générale d'un État. En France en
1789, le mot citoyen a remplacé celui de bourgeois. Il n'y a pas de citoyenneté en général, même si
beaucoup de personnalités se sont revendiquées comme citoyens du monde ou cosmopolites.
La citoyenneté est aussi une composante du lien social3,4
. C'est, en particulier, l'égalité de droits, et de devoirs,
associées à la citoyenneté qui fonde le lien social religieux ou dynastique, il est politique. « Vivre ensemble, ce
n'est plus partager la même religion ou être, ensemble, sujets du même monarque ou être soumis à la même
autorité, c'est être citoyens de la même organisation politique »DS 1
. Les citoyens d'une même nation forment
une communauté politique. Il est d'ailleurs rappelé dans la Constitution de la Ve République que le citoyen et la
Nation sont seuls souverains dans les décisions politiques qui sont les leurs que ce soit de manière direct
(referendum) ou par délégation5,6
. Particulièrement en France, le citoyen est seul dépositaire des droits et
obligations politiques, il en a le monopole. Aucune autre entité, juridiquement personnifiée au non, ne peut en
réclamer le bénéfice. Plus encore, dans les rapports que le citoyen entretient avec sa collectivité, il ne souffre
d’aucune médiation, de nul groupe qui exercerait en son lieu, à sa place, à son endroit, des droits, qui se
prévale de libertés particulières extérieures à l’individu ou acquises par son truchement.
La nationalité marocaine est le lien juridique qui rattache une personne à la communauté marocaine, élément
fondateur de l'État marocain. Les conditions de jouissance de la nationalité marocaine sont régis par le Code de
la nationalité de 1958, réformé en 2007.
Attribution de la nationalité
Au Maroc, le droit de la nationalité est principalement basé sur le droit du sang. À l'origine, la nationalité était
transmissible uniquement par l'homme, mais depuis 2007, la femme transmet aussi sa nationalité à ses
enfants1. Ainsi est désormais également Marocain l'enfant né d'une mère marocaine mariée à un étranger (son
mariage ayant été effectué conformément au Code de la famille, pour la musulmane, et son conjoint étant donc
musulman; celle de confession juive étant soumise aux règles du statut personnel hébraïque marocain1
.
Est marocain l'enfant né au Maroc où à l'étranger de père marocain ou de mère marocaine.
Par naissance
Est Marocain, l’enfant né au Maroc de parents inconnus. Toutefois, l'enfant né au Maroc de parents inconnus
sera réputé n'avoir jamais été Marocain si, au cours de sa minorité, sa filiation est établie à l'égard d'un étranger,
et s'il a, conformément à la loi nationale de cet étranger, la nationalité de celui-ci. L’enfant de parents inconnus
trouvé au Maroc est présumé, jusqu'à preuve du contraire, né au Maroc.