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Assemblée générale
le 16 juin 2017
2016
Rapport
annuel40 ans
de normes
pour l’UNM
UNM • Rapport d’activité 2016 3
L‘UNM va fêter ses 40 ans. Créée par la FIM et le Cetim, l’UNM a la
responsabilité de 4 000 normes dans un environnement globalisé :
90 % de l’activité est européenne ou internationale. Puissant argu-
ment commercial, outil de veille permanente, vivier de contacts, la
normalisation est un levier pour porter nos entreprises à l’internatio-
nal, en facilitant la commercialisation de nos produits.
D’abord, parce qu’elle assure la compatibilité des composants, ce qui
homogénéise les marchés et rassure les partenaires commerciaux et
les investisseurs.
Ensuite, parce qu’elle constitue un vecteur de bonnes pratiques et
d’innovation, ce qui améliore la performance de l’entreprise. Enfin,
parce que les entreprises qui participent aux travaux de normalisation
peuvent directement influer sur les produits et services qui compose-
ront le marché futur, promouvoir leurs technologies et influencer le
comportement des différents acteurs économiques.
Ces atouts durables constituent les bases sur lesquelles la mécanique
et le caoutchouc peuvent assoir leur stratégie. C’est le cas pour les
domaines stratégiques identifiés notamment par l’Alliance Industrie
du Futur : l’UNM est particulièrement active dans la normalisation des
robots et des systèmes robotisés à usage collaboratif, dans celle de la
fabrication additive où elle détient des responsabilités européennes
et internationales.
Avec l’Industrie du Futur, la normalisation répond à un nouvel enjeu.
L’UNM est moteur de la normalisation du futur.
Jérôme Bataille
Président
SOMMAIRE
Mot du président	 3
Gouvernance	 4
Production 	 5
Sujets phares	 6
Faits marquants	 7
Commissions actives	 10
Normes phares	 14
Assemblée générale	 16
Comité d’Orientation	 18
Réunion des présidents	 20
Rapport administratif	 21
Glossaire	 22
©DR
4 UNM • Rapport d’activité 2016
GOUVERNANCE
L’UNM, Union de Normalisation de la Mécanique, est le bureau de
normalisation sectoriel du système français de normalisation, dans le
domaine de la mécanique et du caoutchouc, travaillant par délégation
d’AFNOR.Agrééparleministèredel’Industrie,leBureaudeNormalisation
UNM a pour domaine de compétences, les matériels produits et
techniques relevant des industries mécaniques et transformatrices des
métaux et des élastomères (à l’exclusion des pneumatiques), ainsi que
le soudage et ses applications.
L’UNM, dans son domaine de compé-
tence, prépare les normes françaises (NF)
et participe à l’élaboration des normes eu-
ropéennes (EN) ou internationales (ISO)
donnant accès aux différents marchés
concernés. L’opérateur de normalisation
UNM est donc, dans ce domaine, le point
d’accès des entreprises françaises et des
autres acteurs de la normalisation, aux tra-
vaux de normalisation européens et inter-
nationaux.
L’UNM est une association régie par la loi
de 1901, fondée en 1977 par la FIM (Fé-
dération des Industries Mécaniques) et le
Cetim (Centre Technique des Industries
Mécaniques).
Elle est présidée par Jérôme Bataille de-
puis 2015 et dirigée par Philippe Contet.
L’association comporte, au 31 décembre
2016, 3 membres de droit (FIM, Cetim,
CETIAT), 26 membres actifs (syndicats pro-
fessionnels) et 5 membres associés (EDF,
ENGIE, GIFAS, PSA GROUPE et RENAULT).
MEMBRES DU CONSEIL
D’ADMINISTRATION
(Comité Directeur)
PRÉSIDENT
n Jérôme Bataille, Dirigeant du groupe
POCLAIN HYDRAULICS, membre de la FIM
VICE-PRÉSIDENT
n Philippe Choderlos de Laclos,
Directeur Général du Cetim
PRÉSIDENT D’HONNEUR
n Jean-Louis Rabourdin
REPRÉSENTANTS DES MEMBRES DE DROIT
n Bernard Brandon, Directeur général du CETIAT
n Bruno Grandjean, Président de la FIM
n Carole Gratzmuller, présidente de la société
ETNA INDUSTRIE, membre de la FIM
n Pascal Souquet, Délégué Scientifique au Cetim
n Emmanuel Vielliard, Président du Cetim
REPRÉSENTANTS DES MEMBRES ACTIFS
n Christian Caleca, Délégué Général du SNCP,
représentant le syndicat professionnel SNCP
n Patrice Caulier, Directeur adjoint de BOBCAT
France, représentant le syndicat professionnel
CISMA
n Frédéric Bengler, Responsable Technique et
Qualité de la société RESERVOIRS PAUCHARD,
représentant le syndicat professionnel SNCT
n Franck Lichtenauer, Directeur de l’usine
SEB de Selongey, représentant le syndicat
professionnel UNITAM
n Pascal Vinzio, Directeur recherche et innovation
du groupe KSB, représentant le syndicat
professionnel PROFLUID
REPRÉSENTANTS DES MEMBRES ASSOCIÉS
n Jacques Dubost, Coordinateur normalisation,
représentant ENGIE
n Guy-Philippe Oswald, Centre de Normalisation,
représentant EDF
n Joaquim Roma, Responsable Normalisation,
représentant RENAULT Automobiles
Le Conseil d’Administration est assisté d’un
Comité d’Orientation constitué des membres
de l’association et des personnalités extérieures
appelées par le Conseil d’Administration.
Le Comité d’Orientation est chargé de proposer
à l’approbation du Conseil d’Administration, le
programme de normalisation de l’UNM proposé
ensuite à AFNOR, ainsi que ses priorités et de
nouvelles orientations de normalisation pour
les industries mécaniques et les industries du
caoutchouc. Il est présidé par Carole Gratzmuller,
présidente de la société ETNA INDUSTRIE.
©Fotolia
UNM • Rapport d’activité 2016 5
PRODUCTION 2016
Le bilan définitif de la production 2016 de l’UNM fait état de
871 étapes (pour 831 initialement prévues) :
n 270 normes publiées (pour 279),
n 292 documents soumis à enquête publique (pour 253),
n 309 dossiers présentés pour consultation ministérielle anticipée (pour
299) ; cette étape permet la consultation des services du ministère de l’In-
dustrie, tutelle administrative aux Normes, pour s’assurer qu’il n’existe pas
d’opposition fondamentale de l’administration à l’adoption du texte.
Ces 871 documents concernent
635 sujets différents (certains pro-
jets ont passé plusieurs étapes dans
l’année), dont 22 % sont nouveaux
et donc 78 % concernent la mainte-
nance du parc de normes. 66 % re-
lèvent de la filière internationale ISO
(6 % de plus qu’en 2015) et 28 %
de la filière européenne CEN tradui-
sant l’internationalisation toujours
plus importante des travaux. 6 % des
sujets sont purement français, prin-
cipalement liés aux efforts engagés
par l’UNM pour le rajeunissement
de son parc de normes. En effet, la
qualité du parc de normes est liée à
plusieurs facteurs dont la cohérence,
l’adéquation avec l’état de l’art et la
prise en compte de l’évolution des
différents concepts évoqués dans
chaque norme.
1200
1000
800
600
400
200
0
	2010	2011	2012	2013	2014	2015	2016	
Publication Enquête publique Remise maquette Total
880
831 803 824 822 838 871
©DominiqueSarrautepourArtema
6 UNM • Rapport d’activité 2016
n Performance
énergétique des
bâtiments
n Performance des
composants pour
la ventilation des
logementsn Boulonnerie de construction métallique -
Système HRC
n Éléments de fixation	
n Tuyaux et flexibles en thermoplastique
multicouches (non vulcanisés)
n Constituants des fumées de procédé
du caoutchouc
n Particules émises par l’usure des
pneumatiques et de la route
n Mesurage des
émissions fugitives
de la robinetterie
industrielle
n Filtrage et partition en
spécification géométrique
des produits
n Tolérances générales
n Contrôle non destructif des
assemblages soudés
n Qualification des modes
opératoires de soudage
n Caractérisation des poudres
en fabrication additive
©Trelleborg
©KSB
©InstitutdeSoudure
©Cetim
SUJETS PHARES
DE L’ANNÉE 2016
n Sécurité des treuils
n Calcul des appareils de levage
n Sécurité des transtockeurs
n Sécurité et visibilité des engins de terrassement
n Sécurité des machines et installations pour le concassage, criblage,
triage, lavage, recyclage
n Machines d’exploitation des routes
n Douches de sécurité multijets
n Matériels de désincarcération pour les services
d’incendie et de secours
à
©CETIAT
©Amada
UNM • Rapport d’activité 2016 7
FAITS MARQUANTS
2016
Fédérer autour de la normalisation : telles peuvent
être résumées les actions de 2016. Au niveau
français, la feuille de route normalisation de l’Alliance
Industrie du Futur et la création du Groupe d’Impulsion
Stratégique AFNOR ont rassemblé les acteurs. En Europe,
la communauté des experts impliqués en normalisation
et les institutions européennes se sont mobilisées dans le
cadre d’une initiative conjointe pour la normalisation. Enfin,
au plan international, le rapprochement entre l’ISO et l’ASTM en
fabrication additive porte ses fruits.
Influence française
à l’international
L’influence française à l’internatio-
nal est un des objectifs majeurs du
système français de normalisation.
Elle peut se mesurer de différentes
manières par exemple par l’investis-
sement français dans les instances
de normalisation internationale ou
par la capacité à rassembler autour
de la normalisation internationale.
Deux actions phares en 2016 :
n L’implication d’AFNOR au plus
haut niveau par sa prise de res-
ponsabilité d’un groupe de l’ISO/
TMB (bureau de gestion tech-
nique de l’ISO) dans le domaine
des machines d’exploitation des
routes et des machines de forage
et de fondation. D’un côté, l’Al-
lemagne réclame que les sujets
traitant des machines d’exploi-
tation des routes, actuellement
sous la responsabilité de l’ISO/
TC 195 « Machines et matériels
pour la construction des bâti-
ments », soient transférés à l’ISO/
TC 297 « Gestion des déchets,
recyclage et services d’exploita-
tion des routes » ; de l’autre, la
réactivation récente de l’ISO/
TC 82 « Exploitation minière »
qui s’empare également de su-
jets déjà traités à l’ISO/TC 195.
Toutes les parties prenantes fran-
çaises (fabricants représentés par
le CISMA, ministère du Travail,
utilisateurs) sont farouchement
opposées à ces deux initiatives.
Elles font en sorte que cette
prise de responsabilité résolve
ces deux litiges tout en mettant
au point des règles pour qu’une
telle situation de blocage ne se
reproduise plus.
n L’accord entre l’ISO/TC 261 traitant
de fabrication additive et l’ASTM
(American Society for Testing and
Materials : organisme américain
qui développe des standards dans
le domaine des matériaux.). L’ac-
tion concertée de la France et de
l’Allemagne pour travailler en-
semble et éviter de se voir impo-
ser les normes américaines a été
décisive. Action à poursuivre avec
des procédures plus robustes afin
d’entraîner d’autres organismes
dans cette coopération. En jan-
vier 2016, sept nouveaux groupes
©LiebherrFrance
8 UNM • Rapport d’activité 2016
			
de travail ont été créés dans le
cadre de cet accord de coopéra-
tion. Un essor remarquable qui
porte ainsi de 9 à 16 le nombre de
groupes. Ces groupes travaillent
principalement sur les procédés
liés à la fabrication additive, les
matériaux, avec en particulier les
caractéristiques techniques des
poudres métalliques (groupe
confié à la France), la modélisa-
tion numérique, la méthodologie
de conduite d’essais interlabora-
toires. Les travaux sur les normes
récemment publiées ont mis en
relief des écarts relatifs aux pro-
cédures et modes opératoires
différents entre les deux organi-
sations. Il a donc été convenu de
privilégier l’application des procé-
dures ISO de manière à renforcer
la synergie existante. L’ISO/TC 261
a également répondu favorable-
ment à la demande de l’ISO/TC
44/SC 14, instance chargée de
l’élaboration de normes sur le
soudage et le brasage dans l’aé-
ronautique, de travail en commun
sur la fabrication additive dans le
domaine de l’aéronautique.
Contributions au sein
du système français
de normalisation (SFN)
L’UNM participe activement aux ins-
tances de pilotage de la normalisa-
tion française gérées par AFNOR et
contribue à la définition des plans
d’action du CEN et de l’ISO, pour y
porter les besoins du secteur mé-
canique et caoutchouc. C’est no-
tamment le cas pour la stratégie
française de normalisation dont les
thématiques transverses sur la tran-
sition énergétique, l’économie circu-
laire et l’industrie du futur sont en
phase avec les travaux des commis-
sions UNM.
Le Directeur technique de l’UNM
est membre du Comité de Coordi-
nation et de Pilotage de la Norma-
lisation (CCPN)
créé sous la res-
ponsabilité du
Conseil d’Admi-
nistration d’AFNOR.
La nécessaire cohé-
rence des approches
au sein du SFN a
conduit l’UNM à s’impli-
quer plus particulièrement
sur les thématiques suivantes
en 2016 :
n L’élaboration ou les révisions des
règles et procédures de fonction-
nement entre AFNOR Coordina-
tion et les Bureaux de Normali-
sation : en 2016, une première
version complète de ces règles
a été éditée, intégrant les règles
relatives au CCPN et au rôle des
Comités stratégiques. Elle consti-
tue la première édition complète
des RNF.
n La politique de ventes des normes
et la communication : l’UNM a
largement relayé l’étude menée
par AFNOR et le BIPE sur l’impact
économique de la normalisation
en en faisant le thème central de
son assemblée générale 2016.
L’UNM a poursuivi la collaboration
avec AFNOR Editions pour amé-
liorer la visibilité des normes de la
mécanique et du caoutchouc sur
internet. Un suivi régulier a per-
mis d’initier des actions de com-
munication ciblées.
n Les outils informatiques du SFN :
la nouvelle plateforme d’infor-
mation et de consultation lancée
par AFNOR, Norm’info, a été mise
en ligne début 2016.
L’UNM avait
contribué ac-
tivement à
la mise
a u
p o i n t
du cahier des charges et aux re-
cettes. Ce nouveau site, plus
simple et plus pratique permet
de suivre en temps réel la vie des
normes volontaires et de partici-
per à chaque étape. Les membres
des commissions de normalisa-
tion y disposent d’un tableau de
bord personnel permettant de
suivre les structures, les projets,
et de visualiser l’agenda, les dé-
lais de réponses aux enquêtes et
les informations en temps réel...
Revaloriser la normalisation
européenne
Publié le 1er
juin 2016, le paquet
« normalisation » 2016 de la commis-
sion européenne intitulé « normes
européennes pour le XXIe
 siècle »
est une communication à destina-
tion du Parlement européen, du
Conseil, du comité économique et
social européen et du comité des
régions. Il a pour objet de promou-
voir un dialogue interinstitutionnel
sur la mise en œuvre de la
politique de normalisa-
tion européenne. Il se
base sur l’« initiative
conjointe » pour la
normalisation qui
de son côté vise
à renforcer le par-
tenariat entre les
institutions eu-
ropéennes et la
● ● ● FAITS MARQUANTS 2016
©SNCT
©DR
UNM • Rapport d’activité 2016 9
communauté des
experts impliqués
en normalisation. Ces
deux actions ont un
impact positif sur la nor-
malisation puisqu’elles
réaffirment le rôle majeur
des normes et devraient per-
mettre ainsi que les services de
la Commission Européenne privi-
légient cette voie pour définir des
règles techniques en lien avec la
réglementation européenne.
Industrie du futur
L’Alliance Industrie du Futur a été
créée en juillet 2015 avec pour rôle
d’organiser et de coordonner au ni-
veau national les initiatives, projets
et travaux pour la modernisation
et la transformation de l’industrie
en France. Sa feuille de route nor-
malisation, parue en octobre 2016,
précise que cette nouvelle révolu-
tion industrielle s’appuie en parti-
culier sur l’introduction massive de
systèmes cyber-physiques, pouvant
être définis comme des systèmes
embarqués complexes conçus pour
interagir avec leur environnement
de manière continue via l’associa-
tion d’éléments physiques, infor-
matiques et de communication.
Dans ce cadre, la normalisation doit
permettre de favoriser les innova-
tions, d’améliorer l’interopérabili-
té des systèmes et d’abaisser les
coûts d’acquisition des nouvelles
technologies, en particulier pour
les PME. Parmi les trois domaines
stratégiques identifiés (un 4ème
est
en cours de réflexion sur les assem-
blages multi-matériaux), l’UNM est
particulièrement concernée par les
systèmes robotisés à usage collabo-
ratif et la fabrication additive.
Plus largement, le Groupe d’Impul-
sion Stratégique AFNOR « Industrie
du futur » (GISIF) concentre son
analyse sur les éventuels besoins
de normalisation non satisfaits et
non traités par ailleurs, parmi les
thèmes identifiés tant par l’Alliance
Industrie du Futur que par les Co-
mités stratégiques Ingénierie in-
dustrielle, biens d’équipements et
matériaux (IBEM), Information et
communication numérique (ICN)
et Electrotechnologies. Le GISIF as-
sure un travail de concertation avec
les Comités stratégiques qui ont pu
dégager des besoins horizontaux ou
transverses, au-delà des besoins de
normalisation sectoriels. Pour aider
les entreprises à utiliser les leviers
de la normalisation et relever les
défis économiques et techniques, le
CoS IBEM s’est fixé des orientations
stratégiques 2017-2018 sur l’inno-
vation, l’international, la compétiti-
vité, l’environnement et le lien avec
la réglementation.
©HavasParis-PaulDouard
©Adesias
Obtention de la certification
ISO 9001:2015
L’audit ISO 9001 version 2015 de l’UNM, tenu
en octobre 2016, s’est conclu par l’octroi
de cette nouvelle certification assortie d’un
commentaire général : L’UNM démontre
assurément son aptitude à satisfaire ses clients
et à améliorer son système de management de
la qualité, en cohérence avec ses orientations
stratégiques et dans une approche de maîtrise
des risques.
L’UNM assure, au 31 décembre 2016, le
secrétariat de 12 comités ou sous-comités
techniques ISO et 9 comités techniques
CEN pour le compte des professions de la
mécanique et du caoutchouc.
Par ailleurs, l’UNM assure les secrétariats
de 31 Groupes de travail CEN et 23 Groupes
de travail ISO, et la gestion de 3 agences
de maintenance de normes EN et ISO
volumineuses en multiples parties concernant
les équipements sous pression, les tuyauteries
industrielles et les échanges de données
numériques pour outils coupants. En 2016, le
secrétariat de trois nouveaux groupes a été
confié à l’UNM : CEN/TC 147/TF « Appareils de
levage à charge suspendue - Soudage »,
ISO/TC 70/WG 10 « Groupes électrogènes
entraînés par moteurs à combustion interne »
et un groupe mixte avec l’organisme américain
ASTM : ISO/TC 261/JG 66 « Spécifications
techniques sur les poudres métalliques en
fabrication additive ».
10 UNM • Rapport d’activité 2016
LISTE DES COMMISSIONS UNM ACTIVES
Sujets généraux
Commission Titre Président
UNM 01 Mécanique - environnement et responsabilité sociétale France de Baillenx (FIM)
UNM 08 GPS - Spécification Michel Comte (SNECMA- SAFRAN GROUP)
UNM 09 GPS - Vérification dimensionnelle et géométrique Rénald Vincent (CETIM)
UNM 10 GPS - Etats de surface Bertrand Leroy (PSA PEUGEOT CITROEN)
UNM 20 Optique et photonique Ivan Testart (AFOP)
UNM 45 Sécurité des machines Alexandre Butaye (FIM)
UNM 920 Fabrication additive Eric Baustert (VOLUM-e)
UNM CG2 Spécification géométrique des produits François Blateyron (DIGITAL SURF)
Energétique et fluidique
UNM 11 Moteurs à combustion interne et groupes électrogènes Jean-Michel Geiller (SDMO INDUSTRIES)
UNM 12 Turbines à gaz Eric Brault (GE ENERGY PRODUCTS FRANCE)
UNM 16 Froid - Sécurité et environnement Lionel Audouy (TECUMSEH)
UNM 17 Systèmes frigorifiques et de conditionnement d'air Michèle Mondot (CETIAT)
UNM 27 Pompes Denis Vedel (KSB SAS)
UNM 30 Chaudières industrielles Jacques Sperry (VIESSMANN)
UNM 31 Systèmes hydrauliques et pneumatiques Alain Houssais (PARKER OLAER)
UNM 32 Transmissions hydrauliques Christophe Sallaz (F.P. HYDRAULIQUE)
UNM 33 Transmissions pneumatiques Michel Schmidt (ASCO NUMATICS)
UNM 34 Eléments de raccordement hydrauliques et pneumatiques Olivier Guillou (PARKER HANNIFIN)
UNM 275 Equipements d'agitation et de mélange Patrice Cognart (MILTON ROY MIXING)
UNM 362 Appareils à pression (UPV) Manuela Triay (AREVA NP)
UNM 503 Réservoirs métalliques fabriqués en atelier François Lemaistre (LEMAISTRE)
UNM 504 Accessoires pour tous types de réservoirs Philippe Cloutier (TOKHEIM SOFITAM APPLICATIONS)
UNM 701
Tuyaux métalliques flexibles, soufflets et compensateurs
métalliques
Dominique Maingre (BOA GROUP)
UNM 706 Tuyauteries industrielles Aurélien Di Rienzo (SNCT)
UNM 710 Séparateurs aérauliques Philippe Clement (FREUDENBERG FILTRATION TECHNOLOGIES SAS)
UNM 712 Conduits de fumée métalliques Mikaël Martin (TUBEST SAS)
UNM 713 Ventilation des bâtiments - composants Anne-Laure Simon (ATLANTIC CV)
UNM 714 Ventilation des bâtiments - systèmes Laure Mouradian (CETIAT)
UNM 716 Ventilateurs industriels En cours de nomination
UNM 717 Compresseurs et technologie du vide Hans Magits (ATLAS COPCO CREPELLE)
UNM 761 Robinetterie industrielle Benoit Wagner (EMERSON PROCESS MANAGEMENT)
UNM 763 Dispositifs de sûreté contre les surpressions Stéphane Charrier (WEIR POWER  INDUSTRIAL FRANCE)
UNM CG3 Ventilation des bâtiments Marc Jardinier (AERECO)
UNM P50B Energie solaire En cours de nomination
UNM • Rapport d’activité 2016 11
Soudage
UNM CNS BRAS Brasage Frederic ANGELIER (CASTOLIN FRANCE)
UNM CNS CONSO Soudage - Produits consommables Octavio Di Damaso (AIR LIQUIDE WELDING CORPORATE)
UNM CNS FAB Soudage - Matériel et mode opératoire Philippe Roguin (INSTITUT DE SOUDURE)
UNM CNS MG Matériel de soudage au gaz César Jubert (AIR LIQUIDE SA)
UNM CNS QUAL Soudage - Qualification Yannick Leblanc (ENDEL ENGIE)
UNM CNS SENS
Soudage - Stratégie, environnement, terminologie,
hygiène
Patrick Verrier (SNCT)
UNM CNS TEST Soudage - Essais Michel Jambon (AREVA NP)
Composants et pièces mécaniques
UNM 04 Fixations - Mécanique générale Arnaud Pouliquen (AGRATI FRANCE)
UNM 041 Fixations - Bâtiment et construction métallique Jean-Edouard Gissinger (FAYNOT)
UNM 05 Transmissions mécaniques Jean-Claude Mouveaux (ARTEMA)
UNM 07 Meules et abrasifs François Chianese (SAINT GOBAIN ABRASIVES SA)
UNM 13 Outillage à main Radu Neamtu (NOVIA SWK)
UNM 14 Outillage de presse Dominique Gilly (DAYTON PROGRESS)
UNM 21 Chaînes mécaniques Abdelhamid Darbeida (SEDIS)
UNM 42 Outils coupants et attachements Alain Freyermuth (SECO-EPB SAS)
UNM 48 Quincaillerie Martial Schneider (UNIQ)
UNM 70 Assemblages à brides et leurs composants En cours de nomination
UNM 80 Articles culinaires Eric Nicollet (GROUPE SEB-TEFAL SAS)
UNM 145 Pièces embouties, découpées, pliées Jérôme Giraud (AIMM)
UNM 481 Boîtes aux lettres Françoise Baldy-Conan (LA POSTE)
UNM 525 Roulements Bruno Mevel (NTN-SNR-ROULEMENTS)
UNM 546 Ressorts Yves Fatz (RESSORTS MASSELIN)
UNM 702
Raccords en cuivre et alliages de cuivre, en acier
et en fonte malléable
En cours de nomination
UNM CG1 Outillage Alain Freyermuth (SECO-EPB SAS)
Caoutchouc
UNM PNC-MEC Essais chimiques Mai Le Huy (LRCCP)
UNM PNC-MEP Méthodes d'essais physiques Patricia Roumagnac (LRCCP)
UNM PNC-MP Matières premières Francis Peters (MICHELIN)
UNM PNC-PFAD Caoutchouc - Articles divers Guy Boiron (HUTCHINSON SNC)
UNM PNC-PFBT Courroies transporteuses Eric Virbel (SFBT-SEMPERIT)
UNM PNC-PFCT Courroies de transmission et de distribution Christophe Rousseau (HUTCHINSON)
UNM PNC-PFTU Tuyaux et flexibles en caoutchouc Marie-Ange Roger (HUTCHINSON)
12 UNM • Rapport d’activité 2016
Machines et matériels fixes et mobiles
UNM 24
Equipements de procédés thermiques et de mise en forme des
métaux
Cosette Dussaugey (CISMA)
UNM 28 Equipements agro-alimentaires - Préparation et conditionnement Benoît Verbeke (SANTOS)
UNM 43 Machines portatives Jean-Michel Dreveton (SPIT PASLODE)
UNM 46 Equipements agro-alimentaires - Cuisson et réfrigération Frédéric Covin (CIB REFRIGERATION)
UNM 50 Installations industrielles Alexandre Butaye (FIM)
UNM 53 Equipement des services d'incendie et de secours Alain Perroud (DESAUTEL)
UNM 61 Installations de laboratoire Serge Casagrande (SEAT VENTILATION - PLASTEC USA)
UNM 62 Machines d'emballage Fleur Nawrot (SYMOP)
UNM 66 Installations de peinture Philippe Bellanne (ADI)
UNM 81 Robots et composants robotiques Didier Fortune (ABB FRANCE)
UNM 83 Matériels de mise à niveau Salah Beji (HAULOTTE GROUP)
UNM 84 Appareils de levage à charge suspendue Cosette Dussaugey (CISMA)
UNM 85 Chariots de manutention David Feret (FENWICK-LINDE)
UNM 86 Equipements de stockage motorisés Djemal Ghanem (ALSTEF AUTOMATION)
UNM 89 Manutention continue Djemal Ghanem (ALSTEF AUTOMATION)
UNM 233 Machines pour plastiques et caoutchouc Christian Bilger (SYMACAP)
UNM 381 Accessoires de levage Jean-Michel Gaillard (CHAINERIES LIMOUSINES)
UNM 382 Câbles en acier Laurent Fontaine (VERLINDE)
UNM 413
Appareils de scellement à charge propulsive et chevilles pour le
bâtiment
Jean-Marc Berg (FISCHER)
UNM 450 Engins de terrassement Richard Cleveland (CISMA)
UNM 451 Machines pour la préparation du sol et des routes Richard Cleveland (CISMA)
UNM 452
Machines pour le bâtiment - Machines de gros œuvre et de second
œuvre
Richard Cleveland (CISMA)
UNM 453 Machines pour le bâtiment - Préparation des matériaux Richard Cleveland (CISMA)
UNM 865 Rayonnages statiques en acier Christian Wodli (ONIX EXPERTISE)
UNM 891 Blanchisserie - Nettoyage à sec Commission mise en inactivité prochainement
UNM 892 Machines textiles Bertrand Cazin (STÄUBLI FRANCE)
UNM 906 Presses Günther Muller-Welt (GMW-AMADA)
UNM 907 Machines à bois Fleur Nawrot (SYMOP)
UNM 908 Moyens de production par enlèvement de matière Fleur Nawrot (SYMOP)
UNM 930 Equipements de fabrication des produits en matériaux composites Laurent Juras (CETIM)
UNM 951 Equipements agricoles et forestiers - Spécifications communes Jean-François Goupillon (AXEMA)
UNM 952 Matériel agricole pour la récolte et le conditionnement Vincent Bach (KUHN SA)
UNM 953
Matériel agricole de transport, d'épandage organique
et de distribution
Emmanuel Carpentier (DANGREVILLE)
UNM 954
Matériel agricole pour la préparation du sol, les semis
et la fertilisation minérale
Jean-François Goupillon (AXEMA)
UNM 956 Machines forestières Christophe Poirier (RABAUD)
UNM 957
Matériel de jardinage, d'entretien des espaces verts et forestier
portatif
Guillaume Bocquet (AXEMA)
● ● ● LISTE DES COMMISSIONS UNM ACTIVES
UNM • Rapport d’activité 2016 13
APPLICATIONS ROBOTISÉES
À USAGE COLLABORATIF :
UNE BROCHURE À VOCATION PRATIQUE
	
La Fédération des industries méca-
niques (FIM), le Cetim et le Symop
(syndicat professionnel des créateurs
de solutions industrielles, fabricant
de machines, technologies et équipe-
ments pour la production industrielle)
rappellent la nécessité de favoriser
et d’accompagner le développement
d’applications robotisées collabora-
tives en France. L’Union de norma-
lisation de la mécanique (UNM) les
a accompagnés dans l’édition d’une
brochure dédiée à cette thématique
s’inscrivant dans le cadre de l’Industrie
du Futur.
Parmi les composantes technolo-
giques intelligentes de la robotique, le
fonctionnement collaboratif des robots
industriels, fait partie des fonctionna-
lités avancées les plus marquantes.
L’interaction Homme-Robot lors d’une
ou plusieurs tâches de production
permet de préserver la flexibilité et la
polyvalence de l’outil de fabrication en
conservant ou en réintroduisant l’opé-
rateur humain à sa juste place.
L’analyse de risque
est indispensable
Intitulée « Enjeux relatifs aux applica-
tions robotisées collaboratives », cette
brochure rappelle le contexte et les
enjeux en mettant en évidence l’op-
portunité offerte de repenser, lorsque
cela est pertinent, la configuration des
postes de travail. Elle aborde égale-
ment le cadre réglementaire qui en-
toure la mise en œuvre de ces équi-
pements, en insistant sur les points
particuliers de l’analyse des risques
à prendre en compte. Elle décrit plu-
sieurs exemples de cas d’applications
et les principales mesures techniques
de sécurité mis en place en adéqua-
tion avec les besoins industriels.
Le train de la robotique à usage
collaboratif n’attendra pas !
Le Symop rappelle au travers de son
Manifeste pour l’investissement pro-
ductif que, « l’ensemble des experts
s’accorde aujourd’hui pour recon-
naître que la France est passée à côté
de cette transformation industrielle
initiée dans les années 1990 ». Un
sous-investissement qui pèse encore
au quotidien dans les entreprises. Son
président, Constant Bernard, affirme à
ce sujet : « Nous devons tirer les ensei-
gnements de cette expérience et profi-
ter de la nouvelle opportunité que re-
présentent les applications robotisées
collaboratives ». Bruno Grandjean, pré-
sident de la Fédération des Industries
Mécaniques note pour sa part… « La
robotique collaborative est un outil in-
dispensable, qui permet de préserver
la flexibilité, la polyvalence de l’outil de
fabrication tout en conservant ou en
réintroduisant l’opérateur humain… »,
La Direction générale des entreprises
(DGE) du ministère de l’Industrie a
inscrit la robotique collaborative dans
les technologies clés 2020 sur le fait
que « la robotique collaborative est
un marché en devenir qui présente
un potentiel très important dans bon
nombre de secteurs industriels et ar-
tisanaux… ».
Des systèmes robotisés à usage
collaboratif aux nombreux atouts
Compte tenu de son potentiel d’inno-
vations tant sur les aspects matériels
que logiciels, la France peut prendre
une part importante dans ce marché.
Elle peut s’appuyer sur un réseau de
concepteurs, d’intégrateurs, d’orga-
nismes experts pour démultiplier les
expérimentations de déploiement.
La robotique collaborative est une
opportunité pour les PME d’améliorer
leur compétitivité, en réservant aux
opérateurs des tâches à plus forte va-
leur ajoutée et en les soulageant de
tâches pénibles.
Des questions se posent encore sur le
cadre réglementaire et normatif. Des
solutions d’applications robotisées
collaboratives sont d’ores et déjà au-
torisées moyennant la réalisation de
l’analyse des risques. « L’engouement
et les sollicitations des entreprises
pour des programmes d’actions affé-
rents nous montre le volontarisme des
entreprises et nous encourage à pour-
suivre notre accompagnement. D’au-
tant que l’arrivée de robots plus abor-
dables et facilement programmables
ouvre le champ des applications… »
conclut Emmanuel Vielliard, président
du Cetim.
Un tout nouveau comité
technique international
Début 2016, une étape importante a
été franchie soulignant l’importance
grandissante des robots avec la trans-
formation de l’ancien sous-comité
rattaché au domaine des systèmes
d’automatisation et intégration (ISO/
TC 184/SC2) en un comité technique
indépendant.
Le nouvel ISO/TC 299 « Robots et dis-
positifs robotiques » regroupe désor-
mais toute la normalisation liée aux
robots industriels et de service. Le co-
mité se compose comme précédem-
ment de six groupes de travail traitant
de différents aspects et domaines de la
normalisation. Les pays qui participent
actuellement activement à l’élabora-
tion de ces normes sont l’Allemagne,
le Canada, la Chine, la Corée du Sud, le
Danemark, les États-Unis, la France, le
Japon, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
Les groupes de travail se réunissent
généralement trois fois par an, tour
à tour en Amérique du Nord, en Eu-
rope et en Asie. Dans une volonté de
communication contemporaine, un
site web spécifique pour l’ISO/TC 299
va être mis en ligne avec notamment
une page d’accueil se démarquant des
autres comités, et un contenu plus in-
teractif sur les projets en cours.
©ABB
14 UNM • Rapport d’activité 2016
NF EN ISO
18278-2
Soudabilité pour le soudage
par résistance par points
La norme NF EN ISO 18278-2 spé-
cifie les procédures à suivre pour
déterminer la soudabilité des ma-
tériaux métalliques pour le soudage
par résistance par points des tôles
en acier revêtues et non revêtues
pour des épaisseurs de tôles entre
0,4 mm et 6,0 mm.
Cette norme définit le matériel de
soudage (machine à souder, électro-
des de soudage, courant de soudage
et réglages mécaniques). Elle déter-
mine comment mesurer les para-
mètres et en obtenir les résultats.
Elle donne les réglages pour les
points de soudure et les conditions
de l’essai. Les limites inférieures et
supérieures de soudabilité sont défi-
nies, ainsi que la méthode pour éva-
luer le domaine de soudabilité et es-
timer la durée de vie des électrodes.
Les éléments à consigner dans le
rapport d’essai sont détaillés.
La France a largement contribué à
l’élaboration de ce projet de révision
de la norme ISO 18278-2 en parti-
cipant activement aux travaux et en
faisant de nombreuses propositions.
Les procédures générales pour le
soudage par résistance par point à la
molette et par bossages font l’objet
de la norme NF EN ISO 18278-1.
NORMES PHARES
DE L’ANNÉE 2016
NF ISO/ASTM
52900
Vocabulaire pour la
fabrication additive
(Impression 3D)
La normalisation dans le domaine de
la fabrication additive est nécessaire,
elle permet d’établir un référentiel
commun donnant confiance en cette
technologie pour les différentes ca-
tégories de parties prenantes (four-
nisseurs de matières premières, fa-
bricants, utilisateurs finaux, centres
techniques, universités, etc.).
La base de ce référentiel normatif est
la norme NF ISO/ASTM 52900 qui re-
groupe les principaux termes et défini-
tions liés à la fabrication additive.
La norme contient environ 80 termes
répartis en quatre thématiques :
n les sept procédés de fabrication ad-
ditive (projection de liant, dépôt de
matière sous énergie concentrée,
extrusion de matière, projection de
matière, fusion sur lit de poudre,
stratification de couches et photo-
polymérisation en cuve),
n les termes généraux concernant en
particulier la fabrication et la qualité,
n les données numériques et la termi-
nologie propre aux langages utilisés
pour cette technologie,
n les termes liés aux différents maté-
riaux qu’ils soient métalliques, plas-
tiques ou céramiques.
Cette norme de terminologie est « vi-
vante » : elle va évoluer régulièrement
dans les prochaines années et servir
ainsi de support aux autres normes
internationales du domaine, actuelles
et futures. Par son caractère général
et évolutif, ce document affirme en
outre la légitimité de l’ISO, en par-
tenariat avec l’ASTM pour la nor-
malisation dans le domaine de
la fabrication additive.
©Cetim
©VOLUM-e
UNM • Rapport d’activité 2016 15
NF E 22-450
Briquettes de meulures de
rectification de roulements
La nouvelle norme française
NF E 22-450 permet une réelle va-
lorisation des résidus de rectification
des roulements. Eléments com-
plexes et précis, très utilisés dans
l’industrie mécanique, les roule-
ments doivent être aptes à supporter
des contraintes importantes, fiables
et d’une durée de vie suffisante.
Dans leur processus de fabrication,
la rectification des faces et diamètres
intérieurs et extérieurs constitue une
étape clé qui génère des résidus ap-
pelés « meulures ».
En France, la profession au travers
de son syndicat Artema, en partena-
riat avec le ministère de l’Ecologie, a
souhaité rendre possible leur valori-
sation par le recyclage en aciérie ou
en fonderie.
La NF E 22-450 donne les caractéris-
tiques nécessaires pour le recyclage
des meulures ainsi que les moyens
de les mesurer. Elle ne concerne que
les aciers faiblement alliés qui ont
été validés et jugés exploitables pour
le recyclage. La norme est complétée
par des exemples de fiche technique
et de certificats matière qui doivent
accompagner les lots à recycler.
Désormais d’un point de vue régle-
mentaire, les briquettes de meulures
conformes à la norme NF E 22-450
ne sont plus considérées comme des
déchets mais classées en « limailles
et chutes de métaux ferreux ».
NF ISO 2782-1
Perméabilité aux gaz des
caoutchoucs
Le SNCP (Syndicat national du caout-
chouc et des polymères) s’est parti-
culièrement impliqué dans la révision
de cette norme internationale en en
prenant la responsabilité. Objectif :
intégrer une méthode manométrique
simplifiée pour déterminer la perméa-
bilité aux gaz des caoutchoucs vulca-
nisés ou thermoplastiques sous une
pression différentielle partielle.
Les trois méthodes dorénavant conte-
nues dans la norme sont applicables
aux caoutchoucs vulcanisés ou ther-
moplastiques ayant une dureté su-
périeure ou égale à 35 DIDC (degrés
internationaux de dureté du caout-
chouc) et aux gaz utilisés seuls ou
sous forme de mélange.
Pour chaque méthode, la norme défi-
nit l’appareillage, l’étalonnage, le gaz
d’essai, les éprouvettes, le condition-
nement, les conditions d’essai, la sur-
face de pénétration du gaz, les calculs
et le rapport d’essai.
©Claudel-Proxima
©DR
16 UNM • Rapport d’activité 2016
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
(30 JUIN 2016)
Impact économique
de la normalisation sur
l’activité des entreprises...
Pour la première fois dans le monde,
une étude mesure l’impact de l’im-
plication d’une entreprise en nor-
malisation sur son développement
économique. Les résultats sont
convaincants : l’UNM en a fait le
thème principal de son Assemblée
Générale le 30 juin 2016.
Les résultats de l’étude…
Olivier Peyrat, Directeur Général
AFNOR, présente les résultats de
l’étude commandée par AFNOR au
BIPE menée en 2015 sur 2100 entre-
prises de tous secteurs d’activité. Le
BIPE est une société indépendante
d’études économiques et de conseil
en stratégie auprès des entreprises
et des pouvoirs publics ; son apport
se situe dans sa capacité à quantifier,
prévoir, anticiper l’évolution de l’envi-
ronnement économique, à partir de
différents savoir-faire quantitatifs et
qualitatifs.
Les études qui avaient été menées
jusqu’à présent à travers le monde
(dont celle d’AFNOR en 2009) éta-
blissaient un lien entre la production
de normes (évolution du stock de
normes publiées) et des indicateurs
macro-économiques (par exemple
l’évolution du PIB). Aujourd’hui, un
pas supplémentaire est franchi : un
lien de causalité est établi entre l’im-
plication en normalisation des entre-
prises et l’évolution de leur activité
économique.
4 nombres à retenir :
n la croissance annuelle du chiffre
d’affaire des entreprises participant
aux commissions de normalisation
est 20% supérieure à celle des
autres entreprises du secteur.
n le surcroît de chiffre d’affaire à
l’export des entreprises partici-
pant aux commissions de normali-
sation ou ayant acheté des normes
est de 19 % par rapport aux autres
entreprises du secteur. Raison :
l’implication dans les travaux de
normalisation ouvre des marchés
en permettant d’être au bon en-
droit, au bon moment avec le bon
produit. 	
n l’apport annuel de l’utilisation des
normes volontaires à la production
française est de 15 milliards d’eu-
ros (soit 0,4 % de l’activité des en-
treprises françaises). Explication :
les normes publiées aujourd’hui en
France sont à 90 % européennes
ou internationales et constituent
un référentiel unifié facilitant l’ex-
port des produits. 	
n l’apport annuel de l’utilisation des
normes volontaires à la valeur
ajoutée des entreprises françaises
est de 3 milliards d’euros.	
Il faut croire dans la normalisation
volontaire pour développer sa crois-
sance.
La normalisation est un levier
de compétitivité ; il reste à le
valoriser.
La Fabrique de l’industrie, laboratoire
d’idées créé pour que la réflexion
collective sur les enjeux industriels
gagne en ampleur et en qualité, a
publié un rapport très éclairant sur la
réglementation et la normalisation.
Emilie Bourdu , co-auteure de ce rap-
port intitulé « Réglementation, nor-
malisation, leviers de compétitivité
industrielle » souligne que la norma-
lisation est un levier négligé de com-
pétitivité industrielle. Une première
partie du rapport se consacre au lien
entre réglementation et normalisa-
tion. Règles et normes, règles du jeu
de la compétitivité industrielle, sont
confondues dans le débat public :
seulement 350 normes sont obliga-
toires, soit 1 % des 35 000 normes
(à comparer aux 400 000 règlemen-
tations obligatoires). Selon l’OCDE,
UNM • Rapport d’activité 2016 17
la diminution des contraintes régle-
mentaires aurait un impact de 0,2 %
et 0,3 % de croissance supplémentaire
sur un horizon de 5 et 10 ans respec-
tivement.
Environnement
normatif
Réglementation
400 000 règles
Normalisation
35 000 normes
Lois
Décrets,
arrêtés,
circulaires
La normalisation est un levier de
compétitivité à valoriser, véritable
atout pour les entreprises. En assu-
rant l’interopérabilité des produits,
elle permet d’homogénéiser les ca-
ractéristiques de différents marchés.
Le recours à la normalisation facilite
l’accès des entreprises à des marchés
éloignés : la norme rassure les parte-
naires commerciaux internationaux et
les investisseurs. C’est également un
vecteur de bonnes pratiques et d’in-
novation : les normes améliorent les
performances des entreprises qui les
adoptent et suscitent un transfert de
compétence entre entreprises. Dans la
compétition internationale, participer
à la normalisation permet d’influer sur
les produits et services qui compose-
ront le marché à l’avenir, de promou-
voir ses technologies, d’influencer le
comportement des acteurs et de parti-
ciper aux négociations.
Une stratégie de normalisation fran-
çaise plus offensive servirait notre
compétitivité, à la fois en élargissant
les débouchés de nos produits, en
permettant des économies d’échelle,
donc un meilleur prix, et en signalant
leur qualité. Les actions liées à l’Indus-
trie du Futur y contribuent.
Des industriels qui s’engagent
témoignent
Gilles Lemaire est Responsable Études
avancées au sein de la société PO-
CLAIN HYDRAULICS, ETI française,
leader mondial des transmissions
hydrostatiques, dont Jérôme Bataille
(président de l’UNM) est l’un des di-
rigeants. Les composants fabriqués
par POCLAIN HYDRAULICS sont insé-
rés dans des équipements très divers
comme les camions, engins de chantier
ou tracteurs répondant à de multiples
réglementations à travers le monde
qu’il est difficile de suivre, n’étant pas
le cœur de métier de la société. A titre
d’exemple, une limitation de pression
indiquée dans la réglementation sur le
freinage des remorques agricoles en
Europe aurait pu exclure les produits
POCLAIN. L’utilisation de nombreuses
normes pour les interfaces et les mo-
teurs est aussi un gain de temps et
d’argent. Elles permettent d’éviter de
développer des solutions différentes à
chaque configuration.
De son côté, la société ETNA, PMI
familiale d’une cinquantaine de per-
sonnes dirigée par Carole Gratzmuller
fabrique des équipements de régula-
tion des fluides (commandes hydrau-
liques pour disjoncteurs haute tension,
accumulateurs à piston, soupapes, dé-
tendeurs) intégrant des technologies
de plus en plus complexes. Les clients
d’ETNA sont partout dans le monde et
la société est très attachée à la norma-
lisation européenne et internationale.
Pour ETNA, la norme est un outil de
travail pour concevoir et dimension-
ner ses produits en conformité avec
la règlementation. Le rôle des normes
est donc important pour disposer
d’un référentiel reconnu, harmoniser
les pratiques (codes de calculs, mé-
thodes, essais), montrer son profes-
sionnalisme, intégrer le savoir-faire de
l’entreprise, anticiper les évolutions et
l’impact sur les produits et confronter
les expériences avec celles des autres
experts. ETNA participe à 3 commis-
sions de normalisation et sa vigilance
notamment lors de la révision de la
méthode de calcul de la norme sur les
accumulateurs hydropneumatiques, a
permis à la société de conserver ses
conceptions en vigueur et donc de ne
pas mettre au rebus des pièces tenues
en stock et d’éviter des modifications
aux clients.
Tous deux de conclure par le rôle tenu
par les acteurs professionnels mécani-
ciens : l’organisation professionnelle
(FIM et ses syndicats) définit l’orienta-
tion souhaitée par la profession pour
les normes qui la concernent et agit
au niveau réglementaire, le Cetim ap-
porte un soutien technique à l’action
de normalisation en mécanique, le bu-
reau de normalisation UNM apporte
sa connaissance du système normatif
aux experts pour leur permettre d’utili-
ser au mieux les techniques de norma-
lisation dans la défense des positions
françaises.
« Nous sommes acteurs de
la norme et nous essayons
de l’orienter vers notre
technologie mais il faut
surtout arriver à rédiger des
standards mondiaux. »
Gilles Lemaire
« Aujourd’hui nous
pouvons affirmer que
notre implication nous
a apporté de véritables
résultats économiques par
des marchés gagnés, un
avantage concurrentiel et
une notoriété améliorée. » 	
Carole Gratzmuller
18 UNM • Rapport d’activité 2016
COMITÉ D’ORIENTATION
(1ER
DÉCEMBRE 2016)
Limiter la consommation et le gaspillage dans la production
de biens et de services, « Remanufacturing », revalorisation,
réutilisabilité,…denouveauxconceptsàexpliciteretdévelopper.
L’enjeu pour les industriels : garder la maîtrise de leurs produits
sur le marché.
Alors, comment inscrire les normes
de la mécanique et du caoutchouc
dans la dynamique de l’économie cir-
culaire ? C’est sur cette question qu’a
réfléchi le Comité d’Orientation de
l’UNM réuni le 1er
décembre 2016, à La
Maison de la mécanique, sous la pré-
sidence de Carole Gratzmuller (ETNA
INDUSTRIE).
Du point de vue réglementaire
France de Baillenx, Directrice Environ-
nement de la FIM, a rappelé les grands
thèmes de l’économie circulaire : éco-
conception, écologie industrielle et
territoriale, économie de fonctionna-
lité, réemploi, réparation, réutilisation
et le recyclage. Elle a expliqué que
l’économie circulaire procède à la fois
de mesures réglementaires classiques
et d’une démarche de droit souple, in-
citant de manière non directive à des
comportements vertueux.
Au plan européen, même s’il n’existe
pas de définition juridique de l’éco-
nomie circulaire, la Commission euro-
péenne a historiquement mis l’accent
sur le concept d’efficacité des res-
sources via la gestion des déchets (di-
rective sur la mise en décharge, direc-
tive cadre sur les déchets, directives
sectorielles DEEE, VHU, Emballages,
Piles…). Elle a ensuite évolué avec
un « Paquet Économie Circulaire »
(CEP 2, décembre 2015) aux visées
plus larges, englobant l’ensemble du
cycle de vie du produit.
En France, la loi du 17 août 2015 rela-
tive à la transition énergétique pour la
croissance verte inscrit dans le Code
de l’environnement un objectif global
de découplage progressif entre le taux
de croissance du PIB et la consomma-
tion intérieure de matières premières.
Elle contient également des objectifs
chiffrés et des exigences sur la lutte
contre l’obsolescence programmée
des produits manufacturés. Celle-ci,
définie comme l’ensemble des tech-
niques par lesquelles un metteur sur
le marché vise à réduire délibérément
la durée de vie d’un produit pour en
augmenter le taux de remplacement,
constitue un délit.
Les travaux déjà engagés
Il est très important de disposer de
normes pour réaliser des essais com-
parables et bien définir les essais et
critères de réparabilité, durabilité ou
recyclabilité qui permettront d’appli-
quer ces réglementations. C’est par
cette affirmation que Pascal Vinzio,
vice-président Recherche et Prédéve-
loppement Innovation de KSB, fabri-
cant de pompes et de robinetterie,
a débuté la présentation des travaux
de normalisation déjà initiés au plan
européen sur l’utilisation efficace des
ressources.
La directive 2009/125/CE (écocon-
ception), applicable aux produits liés
à l’énergie, est aujourd’hui essen-
©Artema
©DR
UNM • Rapport d’activité 2016 19
Source : Emilie Bourdu et Martin Souchier, Réglementation,
normalisation : leviers de compétitivité industrielle, Paris,
Presses des Mines, 2015
tiellement orientée vers l’efficacité
énergétique. Or, la Commission Euro-
péenne souhaite étendre les mesures
d’exécution actuelles à l’utilisation ef-
ficace des ressources. Elle a émis une
demande de normalisation (M/543)
pour établir de l’ordre de 20 normes
qui devront tenir compte de la durée
de vie des produits étendue, de la ca-
pacité à réutiliser des composants ou
à recycler des matériaux sur les pro-
duits en fin de vie, de l’intégration
de composants réutilisés et/ou de
matériaux recyclés dans les produits.
Cela dans un délai très court puisque
les normes devront être publiées le
31 mars 2019. Tout ou partie de ces
normes sera ensuite utilisé pour fixer
des exigences plus précises pour des
produits spécifiques. Ce mandat très
large a des conséquences potentielles
lourdes sur les pratiques existantes et
sur les stratégies et organisations des
entreprises. La Mécanique doit être
présente : organiser la ré-utilisation de
pièce est un processus à part entière et
de nombreuses questions se posent :
quelle traçabilité des produits, quelles
vérifications, quelle responsabilité du
fabricant sur les caractéristiques des
pièces réintroduites dans la chaîne de
valeurs ?
Il faut anticiper les contraintes norma-
tives et réglementaires en gardant la
maîtrise et en valorisant les méthodes
développées dans la mécanique, no-
tamment par le Cetim.
Une application concrète dans
le domaine des roulements
L’UNM a déjà recensé dans son champ
de compétence quelques travaux en
cours sur ces thématiques pour les
engins de terrassement, machines fo-
restières portatives à main, machines
et installations pour le concassage,
criblage, triage, lavage, recyclage, sys-
tèmes de réfrigération et pompes à
chaleur, chariots industriels, caout-
chouc brut et mélanges non vulcani-
sés, briquettes de meulures de rec-
tification de roulements. Ce
dernier cas est très intéressant et les
travaux ont abouti en 2016 à la publi-
cation de la norme NF E 22-450. La
profession ARTEMA, syndicat des in-
dustriels de la mécatronique, travaille
depuis 1992, avec le Cetim à la recon-
naissance des meulures de rectifica-
tion de roulements dans la réglemen-
tation. Laurence Chérillat, Déléguée
Générale du syndicat, a illustré toutes
les étapes qu’il a fallu franchir sur plus
de 20 ans pour aboutir à cette recon-
naissance.
La dernière étape qui concerne la
mise au point de la norme NF E 22-
450 a été la plus courte : 15 mois, et
la plus facile en raison de l’expérience
accumulée depuis des années. Il faut
maintenant débloquer les filières de
valorisation et ouvrir ce marché à l’Eu-
rope et l’international en proposant la
norme française dans le comité inter-
national.
Déterminer le type de norme
à mettre au point
D’autres perspectives ont été identi-
fiées : la démarche et l’ouvrage Techno-
logies Prioritaires en Mécanique 2020,
élaboré par le Cetim en par-
tenariat avec la FIM, le
CETIAT et l’Institut
de Soudure 	
en sont l’illustration. Pascal Souquet,
Délégué scientifique au Cetim, précise
que cet ouvrage intègre l’économie cir-
culaire. Il établit un lien entre les 7 piliers
de l’économie circulaire, les technolo-
gies prioritaires 2020 en rapport avec le
domaine d’activité de l’UNM et les com-
missions potentiellement impactées :
équipements, produits, composants,
caoutchouc, environnement, mécatro-
nique…
À partir de 7 exemples, Pascal Souquet
a fait ressortir plus précisément le type
de normes à mettre au point : défini-
tion de critères d’évaluation des per-
formances (efficacité énergétique, im-
pact environnemental, autonomie des
équipements), déclinaison sectorielles
de concepts génériques, méthodes de
conception fiabiliste, accompagnement
de la réglementation.
En résumé, l’ensemble de ces présenta-
tions illustre l’étendue des champs cou-
verts par l’économie circulaire ainsi que
leur impact sur le plan réglementaire et
normatif. La valorisation des méthodes
développées dans la mécanique et le
caoutchouc doit être poursuivie et les
domaines identifiés faire l’objet d’inves-
tigations pour mettre au point
des outils adaptés.
ÉCONOMIE
CIRCULAIRE
Écoconception
Recyclage
Réutilisation
Écologie industrielle
et territoriale
Économie de
fonctionnalité
Réemploi
Réparation
©SKF
©PromecaCommunication
20 UNM • Rapport d’activité 2016
RÉUNION DES PRÉSIDENTS
(29 MARS 2016)
Fabrication additive :
des travaux aux multiples
interactions
Cette manifestation annuelle qui ras-
semble les présidents de commissions
UNM, les présidents de comités et de
sous-comités techniques, et les ani-
mateurs des groupes de travail ISO ou
CEN dont l’UNM assure le secrétariat,
s’est tenue le 29 mars 2016 à la Maison
de la Mécanique sous la présidence de
Jérôme Bataille.
Éric Baustert, président du CEN/TC 438
et de la commission UNM 920, respon-
sable RD de VOLUM-e a présenté le
panorama des travaux dans le domaine
de la fabrication additive.
Au plan international, 21 pays sont
membres du comité technique ISO/
TC 261. Ce comité a publié 3 normes
relatives aux principes généraux et
2 normes sur les échanges de données
et systèmes de coordonnées avec un
double logo ISO/ASTM. Une feuille de
route a été établie avec 4 branches
(terminologie, process/matériaux, es-
sais, conception) et ambition de les
décliner au travers des matériaux bruts,
process équipements et produits finis.
Aujourd’hui, 9 groupes joints (ISO/
ASTM) sont actifs auxquels se sont
ajoutés 7 nouveaux groupes en janvier
2016 sur des thèmes très variés allant
de la définition de pièces types à la
qualité des pièces en passant par les
fichiers données. Au plan européen,
la France préside le CEN/TC 438
(créé en 2015) et en assure le secré-
tariat (UNM). Ce comité technique
travaille à fournir un ensemble com-
plet de normes européennes basées
autant que possible, sur les travaux de
normalisation internationale. Il renforce
les liens entre normalisation et pro-
grammes de recherche européens en
fabrication additive. Il assure la visibi-
lité de la normalisation européenne en
fabrication additive. Au plan français, la
commission UNM 920 s’attache au dé-
veloppement de normes spécifiques.
Elle réunit beaucoup de données d’en-
trée grâce auxquelles la France peut se
positionner en leader tout en veillant à
la défense des intérêts nationaux.
Les interactions de ces travaux de nor-
malisation avec d’autres instances ont
été présentées par Catherine Lubineau,
Directeur technique de l’UNM. En pre-
mier lieu, le sous-groupe « fabrication
additive » du GT normalisation de
l’AIF réalise un travail prénormatif, les
normes seront mises au point par les
commissions concernées. Ensuite, la
plateforme européenne AM PLATFORM
recense les programmes de recherche
européens en fabrication additive. Elle
organise deux réunions par an aux-
quelles participe l’UNM. C’est un axe
stratégique du CEN/TC 438 qui iden-
tifie les programmes de recherche
dont les livrables pourraient servir de
base à la normalisation. Les liens avec
les commissions UNM correspon-
dantes sont d’ores et déjà identifiés :
UNM 24 (équipements de procédés
thermiques), UNM CNS-QUAL (quali-
fication des opérateurs et des modes
opératoires de soudage), UNM 09
(GSP mesure),…
Des normes vont être nécessaires sur
l’ensemble de la chaîne de fabrica-
tion de pièces en fabrication additive.
Aujourd’hui, la situation varie selon
l’étape de la chaîne. Aucune norme
spécifique n’existe pour les procédés
de fabrication et les post traitement.
Il faudrait s’inspirer de ce qui a été fait
dans des domaines connexes tels que
les machines-outils ou le soudage.	
Les normes de mesure dimensionnelle
par machines à mesurer et les normes
de mesure d’état de surface pourraient
être appliquées. Pour le contrôle non
destructif des normes basées sur les
normes générales de CND (comme ce
qui a été fait en soudage) pourraient être
développées. Les normes actuelles ne
traitent pas de fabrication additive pour
la pièce finie. Des normes spécifiques
matériau/procédé/pièce par un travail
conjoint CN produit/UNM 920 pour-
raient être développées au cas par cas.
Le Président Bataille a conclu la réu-
nion sur l’intérêt d’une réflexion norma-
tive menée autour d’un sujet comme
la fabrication additive. Celle-ci a déjà
sa place pour les petites séries ou les
formes complexes et la normalisation va
aider à spécifier les nouveaux besoins.
Poudres
Modélisation
Géométrie de pièce
Pièce finie
Mesure
Post
traitementProcédés
de fabrication➜➜
➜ ➜
©VOLUM-e
UNM • Rapport d’activité 2016 21
En 2016, l’effectif de l’UNM est resté iden-
tique à celui de 2015. L’équipe de l’UNM est
constituée de 27 femmes et 8 hommes. La répartition par
tranche d’âge est la suivante :
n 4 collaborateurs ont entre 21 et 30 ans,
n 5 collaborateurs ont entre 31 et 40 ans,
n 15 collaborateurs ont entre 41 et 50 ans,
n 11 collaborateurs ont plus de 50 ans.
Au cours de l’exercice, l’UNM a poursuivi
ses efforts de formation du personnel pour un
budget de 30 keuros. Les collaborateurs ont suivi entre 1 et
3 journées de formation sur des sujets techniques, les lan-
gues, le management, la qualité, le développement personnel
et la sécurité.
Par ailleurs, dans une démarche continue de qualité de vie au
travail, une enquête a été lancée auprès des collaborateurs
afin de recueillir leur perception de leur travail à l’UNM et les
pistes d’amélioration qu’ils souhaitaient proposer. Les résul-
tats de cette enquête se sont révélés très positifs. Les sug-
gestions sont en cours d’analyse par deux groupes de travail
internes.
Organigramme UNM au 31 décembre 2016
RAPPORT ADMINISTRATIF
L. CANDAL
C. LUBINEAU
N. LUDIVION M. de LUZE
Service Administratif et Support Technique
Directeur Technique
C. LUBINEAU
Directeur Général
Directeur
du Développement
Support
Informatique
Assistante
de direction
Délégation Qualité Directrice
Administrative et
Ressources Humaines
P. CONTET
B. MANIGOT
R. CORNIBERT
S. BRITO L. GRINI N. KADAMI
C. MARCHAND N. THEOBALD
1
O. COISSAC
V. BERTHIER
A. MORET
A. VECCHIA
F. NAGAMAH
N. LUDIVION
2
S. MELIQUE
P. AMESLON
T. BOUDIER
A. ROBERT
C. LECLER
3
V. VERNEYRE
C. LUCAS
E. RIVAULT
D. ROZAIN
V. BASSANI
V. MOUAZAN
4
H. CROS
K. LAMARCQ
E. MENGOUCHI
S. YOBA BAKOTO
N. LESCURE
E. GUERIN
Conseil d'Administration
Président
J. BATAILLE
P. DUFOUR
Secteurs Techniques
22 UNM • Rapport d’activité 2016
Glossaire
AIF – Alliance Industrie du Futur
BN – Bureau de normalisation
CEN – Comité européen de normalisation
CCPN – Comité de coordination et de pilotage de la normalisation
ISO – Organisation internationale de normalisation
SFN – Système français de normalisation
TC – Comité technique
Crédits photos
L’UNM remercie ses membres et leurs entreprises adhérentes pour
les nombreuses photographies qui illustrent ce rapport d’activité.
UNM • Rapport d’activité 2016 23
LES TROPHÉES
DE LA NORMALISATION
MÉCANIQUE
L’UNM met chaque année à l’honneur,
à l’occasion de la partie publique de
son assemblée générale, des person-
nalités qui se sont investies dans la
normalisation en mécanique et caout-
chouc et qui ont contribué à son déve-
loppement.
Au travers de ces trophées, l’UNM
souhaite valoriser les experts mais
également renforcer l’attractivité de
la normalisation pour une meilleure
représentativité de ses commissions
de normalisation : ces experts parti-
culièrement impliqués transmettent
une expérience forte des intérêts de
la normalisation. Leur témoignage
illustre l’importance de la participa-
tion aux travaux quels que soient les
intérêts qu’ils défendent (fabricants,
utilisateurs, autorités réglementaires,
supports techniques, évaluateurs,…)
et concourt à décider les parties inté-
ressées à prendre part aux travaux de
normalisation.
En 2016, le Président Jérôme Bataille
a remis 5 trophées respectivement
décernés à Serge Gonzalez de LAFON
(représentant le syndicat de la Mesure),
Cosette Dussaugey du CISMA (Syndi-
cat des équipements pour la construc-
tion, les infrastructures, la sidérurgie et
la manutention), Brigitte Lorrière de
SAFRAN GROUP, José Da Fonseca
de PSA GROUPE, Eric Baustert de
VOLUM-e.
©DR
Union de Normalisation de la Mécanique
CS 30080 - 92038 La Défense Cedex
Tél. : +33 (0)1 47 17 67 67 - Fax : +33 (0)1 47 17 67 99
E-mail : info@unm.fr - www.unm.fr
PromécaCommunication-Juin2017

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  • 1. Assemblée générale le 16 juin 2017 2016 Rapport annuel40 ans de normes pour l’UNM
  • 2. UNM • Rapport d’activité 2016 3 L‘UNM va fêter ses 40 ans. Créée par la FIM et le Cetim, l’UNM a la responsabilité de 4 000 normes dans un environnement globalisé : 90 % de l’activité est européenne ou internationale. Puissant argu- ment commercial, outil de veille permanente, vivier de contacts, la normalisation est un levier pour porter nos entreprises à l’internatio- nal, en facilitant la commercialisation de nos produits. D’abord, parce qu’elle assure la compatibilité des composants, ce qui homogénéise les marchés et rassure les partenaires commerciaux et les investisseurs. Ensuite, parce qu’elle constitue un vecteur de bonnes pratiques et d’innovation, ce qui améliore la performance de l’entreprise. Enfin, parce que les entreprises qui participent aux travaux de normalisation peuvent directement influer sur les produits et services qui compose- ront le marché futur, promouvoir leurs technologies et influencer le comportement des différents acteurs économiques. Ces atouts durables constituent les bases sur lesquelles la mécanique et le caoutchouc peuvent assoir leur stratégie. C’est le cas pour les domaines stratégiques identifiés notamment par l’Alliance Industrie du Futur : l’UNM est particulièrement active dans la normalisation des robots et des systèmes robotisés à usage collaboratif, dans celle de la fabrication additive où elle détient des responsabilités européennes et internationales. Avec l’Industrie du Futur, la normalisation répond à un nouvel enjeu. L’UNM est moteur de la normalisation du futur. Jérôme Bataille Président SOMMAIRE Mot du président 3 Gouvernance 4 Production 5 Sujets phares 6 Faits marquants 7 Commissions actives 10 Normes phares 14 Assemblée générale 16 Comité d’Orientation 18 Réunion des présidents 20 Rapport administratif 21 Glossaire 22 ©DR
  • 3. 4 UNM • Rapport d’activité 2016 GOUVERNANCE L’UNM, Union de Normalisation de la Mécanique, est le bureau de normalisation sectoriel du système français de normalisation, dans le domaine de la mécanique et du caoutchouc, travaillant par délégation d’AFNOR.Agrééparleministèredel’Industrie,leBureaudeNormalisation UNM a pour domaine de compétences, les matériels produits et techniques relevant des industries mécaniques et transformatrices des métaux et des élastomères (à l’exclusion des pneumatiques), ainsi que le soudage et ses applications. L’UNM, dans son domaine de compé- tence, prépare les normes françaises (NF) et participe à l’élaboration des normes eu- ropéennes (EN) ou internationales (ISO) donnant accès aux différents marchés concernés. L’opérateur de normalisation UNM est donc, dans ce domaine, le point d’accès des entreprises françaises et des autres acteurs de la normalisation, aux tra- vaux de normalisation européens et inter- nationaux. L’UNM est une association régie par la loi de 1901, fondée en 1977 par la FIM (Fé- dération des Industries Mécaniques) et le Cetim (Centre Technique des Industries Mécaniques). Elle est présidée par Jérôme Bataille de- puis 2015 et dirigée par Philippe Contet. L’association comporte, au 31 décembre 2016, 3 membres de droit (FIM, Cetim, CETIAT), 26 membres actifs (syndicats pro- fessionnels) et 5 membres associés (EDF, ENGIE, GIFAS, PSA GROUPE et RENAULT). MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION (Comité Directeur) PRÉSIDENT n Jérôme Bataille, Dirigeant du groupe POCLAIN HYDRAULICS, membre de la FIM VICE-PRÉSIDENT n Philippe Choderlos de Laclos, Directeur Général du Cetim PRÉSIDENT D’HONNEUR n Jean-Louis Rabourdin REPRÉSENTANTS DES MEMBRES DE DROIT n Bernard Brandon, Directeur général du CETIAT n Bruno Grandjean, Président de la FIM n Carole Gratzmuller, présidente de la société ETNA INDUSTRIE, membre de la FIM n Pascal Souquet, Délégué Scientifique au Cetim n Emmanuel Vielliard, Président du Cetim REPRÉSENTANTS DES MEMBRES ACTIFS n Christian Caleca, Délégué Général du SNCP, représentant le syndicat professionnel SNCP n Patrice Caulier, Directeur adjoint de BOBCAT France, représentant le syndicat professionnel CISMA n Frédéric Bengler, Responsable Technique et Qualité de la société RESERVOIRS PAUCHARD, représentant le syndicat professionnel SNCT n Franck Lichtenauer, Directeur de l’usine SEB de Selongey, représentant le syndicat professionnel UNITAM n Pascal Vinzio, Directeur recherche et innovation du groupe KSB, représentant le syndicat professionnel PROFLUID REPRÉSENTANTS DES MEMBRES ASSOCIÉS n Jacques Dubost, Coordinateur normalisation, représentant ENGIE n Guy-Philippe Oswald, Centre de Normalisation, représentant EDF n Joaquim Roma, Responsable Normalisation, représentant RENAULT Automobiles Le Conseil d’Administration est assisté d’un Comité d’Orientation constitué des membres de l’association et des personnalités extérieures appelées par le Conseil d’Administration. Le Comité d’Orientation est chargé de proposer à l’approbation du Conseil d’Administration, le programme de normalisation de l’UNM proposé ensuite à AFNOR, ainsi que ses priorités et de nouvelles orientations de normalisation pour les industries mécaniques et les industries du caoutchouc. Il est présidé par Carole Gratzmuller, présidente de la société ETNA INDUSTRIE. ©Fotolia
  • 4. UNM • Rapport d’activité 2016 5 PRODUCTION 2016 Le bilan définitif de la production 2016 de l’UNM fait état de 871 étapes (pour 831 initialement prévues) : n 270 normes publiées (pour 279), n 292 documents soumis à enquête publique (pour 253), n 309 dossiers présentés pour consultation ministérielle anticipée (pour 299) ; cette étape permet la consultation des services du ministère de l’In- dustrie, tutelle administrative aux Normes, pour s’assurer qu’il n’existe pas d’opposition fondamentale de l’administration à l’adoption du texte. Ces 871 documents concernent 635 sujets différents (certains pro- jets ont passé plusieurs étapes dans l’année), dont 22 % sont nouveaux et donc 78 % concernent la mainte- nance du parc de normes. 66 % re- lèvent de la filière internationale ISO (6 % de plus qu’en 2015) et 28 % de la filière européenne CEN tradui- sant l’internationalisation toujours plus importante des travaux. 6 % des sujets sont purement français, prin- cipalement liés aux efforts engagés par l’UNM pour le rajeunissement de son parc de normes. En effet, la qualité du parc de normes est liée à plusieurs facteurs dont la cohérence, l’adéquation avec l’état de l’art et la prise en compte de l’évolution des différents concepts évoqués dans chaque norme. 1200 1000 800 600 400 200 0 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 Publication Enquête publique Remise maquette Total 880 831 803 824 822 838 871 ©DominiqueSarrautepourArtema
  • 5. 6 UNM • Rapport d’activité 2016 n Performance énergétique des bâtiments n Performance des composants pour la ventilation des logementsn Boulonnerie de construction métallique - Système HRC n Éléments de fixation n Tuyaux et flexibles en thermoplastique multicouches (non vulcanisés) n Constituants des fumées de procédé du caoutchouc n Particules émises par l’usure des pneumatiques et de la route n Mesurage des émissions fugitives de la robinetterie industrielle n Filtrage et partition en spécification géométrique des produits n Tolérances générales n Contrôle non destructif des assemblages soudés n Qualification des modes opératoires de soudage n Caractérisation des poudres en fabrication additive ©Trelleborg ©KSB ©InstitutdeSoudure ©Cetim SUJETS PHARES DE L’ANNÉE 2016 n Sécurité des treuils n Calcul des appareils de levage n Sécurité des transtockeurs n Sécurité et visibilité des engins de terrassement n Sécurité des machines et installations pour le concassage, criblage, triage, lavage, recyclage n Machines d’exploitation des routes n Douches de sécurité multijets n Matériels de désincarcération pour les services d’incendie et de secours à ©CETIAT ©Amada
  • 6. UNM • Rapport d’activité 2016 7 FAITS MARQUANTS 2016 Fédérer autour de la normalisation : telles peuvent être résumées les actions de 2016. Au niveau français, la feuille de route normalisation de l’Alliance Industrie du Futur et la création du Groupe d’Impulsion Stratégique AFNOR ont rassemblé les acteurs. En Europe, la communauté des experts impliqués en normalisation et les institutions européennes se sont mobilisées dans le cadre d’une initiative conjointe pour la normalisation. Enfin, au plan international, le rapprochement entre l’ISO et l’ASTM en fabrication additive porte ses fruits. Influence française à l’international L’influence française à l’internatio- nal est un des objectifs majeurs du système français de normalisation. Elle peut se mesurer de différentes manières par exemple par l’investis- sement français dans les instances de normalisation internationale ou par la capacité à rassembler autour de la normalisation internationale. Deux actions phares en 2016 : n L’implication d’AFNOR au plus haut niveau par sa prise de res- ponsabilité d’un groupe de l’ISO/ TMB (bureau de gestion tech- nique de l’ISO) dans le domaine des machines d’exploitation des routes et des machines de forage et de fondation. D’un côté, l’Al- lemagne réclame que les sujets traitant des machines d’exploi- tation des routes, actuellement sous la responsabilité de l’ISO/ TC 195 « Machines et matériels pour la construction des bâti- ments », soient transférés à l’ISO/ TC 297 « Gestion des déchets, recyclage et services d’exploita- tion des routes » ; de l’autre, la réactivation récente de l’ISO/ TC 82 « Exploitation minière » qui s’empare également de su- jets déjà traités à l’ISO/TC 195. Toutes les parties prenantes fran- çaises (fabricants représentés par le CISMA, ministère du Travail, utilisateurs) sont farouchement opposées à ces deux initiatives. Elles font en sorte que cette prise de responsabilité résolve ces deux litiges tout en mettant au point des règles pour qu’une telle situation de blocage ne se reproduise plus. n L’accord entre l’ISO/TC 261 traitant de fabrication additive et l’ASTM (American Society for Testing and Materials : organisme américain qui développe des standards dans le domaine des matériaux.). L’ac- tion concertée de la France et de l’Allemagne pour travailler en- semble et éviter de se voir impo- ser les normes américaines a été décisive. Action à poursuivre avec des procédures plus robustes afin d’entraîner d’autres organismes dans cette coopération. En jan- vier 2016, sept nouveaux groupes ©LiebherrFrance
  • 7. 8 UNM • Rapport d’activité 2016 de travail ont été créés dans le cadre de cet accord de coopéra- tion. Un essor remarquable qui porte ainsi de 9 à 16 le nombre de groupes. Ces groupes travaillent principalement sur les procédés liés à la fabrication additive, les matériaux, avec en particulier les caractéristiques techniques des poudres métalliques (groupe confié à la France), la modélisa- tion numérique, la méthodologie de conduite d’essais interlabora- toires. Les travaux sur les normes récemment publiées ont mis en relief des écarts relatifs aux pro- cédures et modes opératoires différents entre les deux organi- sations. Il a donc été convenu de privilégier l’application des procé- dures ISO de manière à renforcer la synergie existante. L’ISO/TC 261 a également répondu favorable- ment à la demande de l’ISO/TC 44/SC 14, instance chargée de l’élaboration de normes sur le soudage et le brasage dans l’aé- ronautique, de travail en commun sur la fabrication additive dans le domaine de l’aéronautique. Contributions au sein du système français de normalisation (SFN) L’UNM participe activement aux ins- tances de pilotage de la normalisa- tion française gérées par AFNOR et contribue à la définition des plans d’action du CEN et de l’ISO, pour y porter les besoins du secteur mé- canique et caoutchouc. C’est no- tamment le cas pour la stratégie française de normalisation dont les thématiques transverses sur la tran- sition énergétique, l’économie circu- laire et l’industrie du futur sont en phase avec les travaux des commis- sions UNM. Le Directeur technique de l’UNM est membre du Comité de Coordi- nation et de Pilotage de la Norma- lisation (CCPN) créé sous la res- ponsabilité du Conseil d’Admi- nistration d’AFNOR. La nécessaire cohé- rence des approches au sein du SFN a conduit l’UNM à s’impli- quer plus particulièrement sur les thématiques suivantes en 2016 : n L’élaboration ou les révisions des règles et procédures de fonction- nement entre AFNOR Coordina- tion et les Bureaux de Normali- sation : en 2016, une première version complète de ces règles a été éditée, intégrant les règles relatives au CCPN et au rôle des Comités stratégiques. Elle consti- tue la première édition complète des RNF. n La politique de ventes des normes et la communication : l’UNM a largement relayé l’étude menée par AFNOR et le BIPE sur l’impact économique de la normalisation en en faisant le thème central de son assemblée générale 2016. L’UNM a poursuivi la collaboration avec AFNOR Editions pour amé- liorer la visibilité des normes de la mécanique et du caoutchouc sur internet. Un suivi régulier a per- mis d’initier des actions de com- munication ciblées. n Les outils informatiques du SFN : la nouvelle plateforme d’infor- mation et de consultation lancée par AFNOR, Norm’info, a été mise en ligne début 2016. L’UNM avait contribué ac- tivement à la mise a u p o i n t du cahier des charges et aux re- cettes. Ce nouveau site, plus simple et plus pratique permet de suivre en temps réel la vie des normes volontaires et de partici- per à chaque étape. Les membres des commissions de normalisa- tion y disposent d’un tableau de bord personnel permettant de suivre les structures, les projets, et de visualiser l’agenda, les dé- lais de réponses aux enquêtes et les informations en temps réel... Revaloriser la normalisation européenne Publié le 1er juin 2016, le paquet « normalisation » 2016 de la commis- sion européenne intitulé « normes européennes pour le XXIe  siècle » est une communication à destina- tion du Parlement européen, du Conseil, du comité économique et social européen et du comité des régions. Il a pour objet de promou- voir un dialogue interinstitutionnel sur la mise en œuvre de la politique de normalisa- tion européenne. Il se base sur l’« initiative conjointe » pour la normalisation qui de son côté vise à renforcer le par- tenariat entre les institutions eu- ropéennes et la ● ● ● FAITS MARQUANTS 2016 ©SNCT ©DR
  • 8. UNM • Rapport d’activité 2016 9 communauté des experts impliqués en normalisation. Ces deux actions ont un impact positif sur la nor- malisation puisqu’elles réaffirment le rôle majeur des normes et devraient per- mettre ainsi que les services de la Commission Européenne privi- légient cette voie pour définir des règles techniques en lien avec la réglementation européenne. Industrie du futur L’Alliance Industrie du Futur a été créée en juillet 2015 avec pour rôle d’organiser et de coordonner au ni- veau national les initiatives, projets et travaux pour la modernisation et la transformation de l’industrie en France. Sa feuille de route nor- malisation, parue en octobre 2016, précise que cette nouvelle révolu- tion industrielle s’appuie en parti- culier sur l’introduction massive de systèmes cyber-physiques, pouvant être définis comme des systèmes embarqués complexes conçus pour interagir avec leur environnement de manière continue via l’associa- tion d’éléments physiques, infor- matiques et de communication. Dans ce cadre, la normalisation doit permettre de favoriser les innova- tions, d’améliorer l’interopérabili- té des systèmes et d’abaisser les coûts d’acquisition des nouvelles technologies, en particulier pour les PME. Parmi les trois domaines stratégiques identifiés (un 4ème est en cours de réflexion sur les assem- blages multi-matériaux), l’UNM est particulièrement concernée par les systèmes robotisés à usage collabo- ratif et la fabrication additive. Plus largement, le Groupe d’Impul- sion Stratégique AFNOR « Industrie du futur » (GISIF) concentre son analyse sur les éventuels besoins de normalisation non satisfaits et non traités par ailleurs, parmi les thèmes identifiés tant par l’Alliance Industrie du Futur que par les Co- mités stratégiques Ingénierie in- dustrielle, biens d’équipements et matériaux (IBEM), Information et communication numérique (ICN) et Electrotechnologies. Le GISIF as- sure un travail de concertation avec les Comités stratégiques qui ont pu dégager des besoins horizontaux ou transverses, au-delà des besoins de normalisation sectoriels. Pour aider les entreprises à utiliser les leviers de la normalisation et relever les défis économiques et techniques, le CoS IBEM s’est fixé des orientations stratégiques 2017-2018 sur l’inno- vation, l’international, la compétiti- vité, l’environnement et le lien avec la réglementation. ©HavasParis-PaulDouard ©Adesias Obtention de la certification ISO 9001:2015 L’audit ISO 9001 version 2015 de l’UNM, tenu en octobre 2016, s’est conclu par l’octroi de cette nouvelle certification assortie d’un commentaire général : L’UNM démontre assurément son aptitude à satisfaire ses clients et à améliorer son système de management de la qualité, en cohérence avec ses orientations stratégiques et dans une approche de maîtrise des risques. L’UNM assure, au 31 décembre 2016, le secrétariat de 12 comités ou sous-comités techniques ISO et 9 comités techniques CEN pour le compte des professions de la mécanique et du caoutchouc. Par ailleurs, l’UNM assure les secrétariats de 31 Groupes de travail CEN et 23 Groupes de travail ISO, et la gestion de 3 agences de maintenance de normes EN et ISO volumineuses en multiples parties concernant les équipements sous pression, les tuyauteries industrielles et les échanges de données numériques pour outils coupants. En 2016, le secrétariat de trois nouveaux groupes a été confié à l’UNM : CEN/TC 147/TF « Appareils de levage à charge suspendue - Soudage », ISO/TC 70/WG 10 « Groupes électrogènes entraînés par moteurs à combustion interne » et un groupe mixte avec l’organisme américain ASTM : ISO/TC 261/JG 66 « Spécifications techniques sur les poudres métalliques en fabrication additive ».
  • 9. 10 UNM • Rapport d’activité 2016 LISTE DES COMMISSIONS UNM ACTIVES Sujets généraux Commission Titre Président UNM 01 Mécanique - environnement et responsabilité sociétale France de Baillenx (FIM) UNM 08 GPS - Spécification Michel Comte (SNECMA- SAFRAN GROUP) UNM 09 GPS - Vérification dimensionnelle et géométrique Rénald Vincent (CETIM) UNM 10 GPS - Etats de surface Bertrand Leroy (PSA PEUGEOT CITROEN) UNM 20 Optique et photonique Ivan Testart (AFOP) UNM 45 Sécurité des machines Alexandre Butaye (FIM) UNM 920 Fabrication additive Eric Baustert (VOLUM-e) UNM CG2 Spécification géométrique des produits François Blateyron (DIGITAL SURF) Energétique et fluidique UNM 11 Moteurs à combustion interne et groupes électrogènes Jean-Michel Geiller (SDMO INDUSTRIES) UNM 12 Turbines à gaz Eric Brault (GE ENERGY PRODUCTS FRANCE) UNM 16 Froid - Sécurité et environnement Lionel Audouy (TECUMSEH) UNM 17 Systèmes frigorifiques et de conditionnement d'air Michèle Mondot (CETIAT) UNM 27 Pompes Denis Vedel (KSB SAS) UNM 30 Chaudières industrielles Jacques Sperry (VIESSMANN) UNM 31 Systèmes hydrauliques et pneumatiques Alain Houssais (PARKER OLAER) UNM 32 Transmissions hydrauliques Christophe Sallaz (F.P. HYDRAULIQUE) UNM 33 Transmissions pneumatiques Michel Schmidt (ASCO NUMATICS) UNM 34 Eléments de raccordement hydrauliques et pneumatiques Olivier Guillou (PARKER HANNIFIN) UNM 275 Equipements d'agitation et de mélange Patrice Cognart (MILTON ROY MIXING) UNM 362 Appareils à pression (UPV) Manuela Triay (AREVA NP) UNM 503 Réservoirs métalliques fabriqués en atelier François Lemaistre (LEMAISTRE) UNM 504 Accessoires pour tous types de réservoirs Philippe Cloutier (TOKHEIM SOFITAM APPLICATIONS) UNM 701 Tuyaux métalliques flexibles, soufflets et compensateurs métalliques Dominique Maingre (BOA GROUP) UNM 706 Tuyauteries industrielles Aurélien Di Rienzo (SNCT) UNM 710 Séparateurs aérauliques Philippe Clement (FREUDENBERG FILTRATION TECHNOLOGIES SAS) UNM 712 Conduits de fumée métalliques Mikaël Martin (TUBEST SAS) UNM 713 Ventilation des bâtiments - composants Anne-Laure Simon (ATLANTIC CV) UNM 714 Ventilation des bâtiments - systèmes Laure Mouradian (CETIAT) UNM 716 Ventilateurs industriels En cours de nomination UNM 717 Compresseurs et technologie du vide Hans Magits (ATLAS COPCO CREPELLE) UNM 761 Robinetterie industrielle Benoit Wagner (EMERSON PROCESS MANAGEMENT) UNM 763 Dispositifs de sûreté contre les surpressions Stéphane Charrier (WEIR POWER INDUSTRIAL FRANCE) UNM CG3 Ventilation des bâtiments Marc Jardinier (AERECO) UNM P50B Energie solaire En cours de nomination
  • 10. UNM • Rapport d’activité 2016 11 Soudage UNM CNS BRAS Brasage Frederic ANGELIER (CASTOLIN FRANCE) UNM CNS CONSO Soudage - Produits consommables Octavio Di Damaso (AIR LIQUIDE WELDING CORPORATE) UNM CNS FAB Soudage - Matériel et mode opératoire Philippe Roguin (INSTITUT DE SOUDURE) UNM CNS MG Matériel de soudage au gaz César Jubert (AIR LIQUIDE SA) UNM CNS QUAL Soudage - Qualification Yannick Leblanc (ENDEL ENGIE) UNM CNS SENS Soudage - Stratégie, environnement, terminologie, hygiène Patrick Verrier (SNCT) UNM CNS TEST Soudage - Essais Michel Jambon (AREVA NP) Composants et pièces mécaniques UNM 04 Fixations - Mécanique générale Arnaud Pouliquen (AGRATI FRANCE) UNM 041 Fixations - Bâtiment et construction métallique Jean-Edouard Gissinger (FAYNOT) UNM 05 Transmissions mécaniques Jean-Claude Mouveaux (ARTEMA) UNM 07 Meules et abrasifs François Chianese (SAINT GOBAIN ABRASIVES SA) UNM 13 Outillage à main Radu Neamtu (NOVIA SWK) UNM 14 Outillage de presse Dominique Gilly (DAYTON PROGRESS) UNM 21 Chaînes mécaniques Abdelhamid Darbeida (SEDIS) UNM 42 Outils coupants et attachements Alain Freyermuth (SECO-EPB SAS) UNM 48 Quincaillerie Martial Schneider (UNIQ) UNM 70 Assemblages à brides et leurs composants En cours de nomination UNM 80 Articles culinaires Eric Nicollet (GROUPE SEB-TEFAL SAS) UNM 145 Pièces embouties, découpées, pliées Jérôme Giraud (AIMM) UNM 481 Boîtes aux lettres Françoise Baldy-Conan (LA POSTE) UNM 525 Roulements Bruno Mevel (NTN-SNR-ROULEMENTS) UNM 546 Ressorts Yves Fatz (RESSORTS MASSELIN) UNM 702 Raccords en cuivre et alliages de cuivre, en acier et en fonte malléable En cours de nomination UNM CG1 Outillage Alain Freyermuth (SECO-EPB SAS) Caoutchouc UNM PNC-MEC Essais chimiques Mai Le Huy (LRCCP) UNM PNC-MEP Méthodes d'essais physiques Patricia Roumagnac (LRCCP) UNM PNC-MP Matières premières Francis Peters (MICHELIN) UNM PNC-PFAD Caoutchouc - Articles divers Guy Boiron (HUTCHINSON SNC) UNM PNC-PFBT Courroies transporteuses Eric Virbel (SFBT-SEMPERIT) UNM PNC-PFCT Courroies de transmission et de distribution Christophe Rousseau (HUTCHINSON) UNM PNC-PFTU Tuyaux et flexibles en caoutchouc Marie-Ange Roger (HUTCHINSON)
  • 11. 12 UNM • Rapport d’activité 2016 Machines et matériels fixes et mobiles UNM 24 Equipements de procédés thermiques et de mise en forme des métaux Cosette Dussaugey (CISMA) UNM 28 Equipements agro-alimentaires - Préparation et conditionnement Benoît Verbeke (SANTOS) UNM 43 Machines portatives Jean-Michel Dreveton (SPIT PASLODE) UNM 46 Equipements agro-alimentaires - Cuisson et réfrigération Frédéric Covin (CIB REFRIGERATION) UNM 50 Installations industrielles Alexandre Butaye (FIM) UNM 53 Equipement des services d'incendie et de secours Alain Perroud (DESAUTEL) UNM 61 Installations de laboratoire Serge Casagrande (SEAT VENTILATION - PLASTEC USA) UNM 62 Machines d'emballage Fleur Nawrot (SYMOP) UNM 66 Installations de peinture Philippe Bellanne (ADI) UNM 81 Robots et composants robotiques Didier Fortune (ABB FRANCE) UNM 83 Matériels de mise à niveau Salah Beji (HAULOTTE GROUP) UNM 84 Appareils de levage à charge suspendue Cosette Dussaugey (CISMA) UNM 85 Chariots de manutention David Feret (FENWICK-LINDE) UNM 86 Equipements de stockage motorisés Djemal Ghanem (ALSTEF AUTOMATION) UNM 89 Manutention continue Djemal Ghanem (ALSTEF AUTOMATION) UNM 233 Machines pour plastiques et caoutchouc Christian Bilger (SYMACAP) UNM 381 Accessoires de levage Jean-Michel Gaillard (CHAINERIES LIMOUSINES) UNM 382 Câbles en acier Laurent Fontaine (VERLINDE) UNM 413 Appareils de scellement à charge propulsive et chevilles pour le bâtiment Jean-Marc Berg (FISCHER) UNM 450 Engins de terrassement Richard Cleveland (CISMA) UNM 451 Machines pour la préparation du sol et des routes Richard Cleveland (CISMA) UNM 452 Machines pour le bâtiment - Machines de gros œuvre et de second œuvre Richard Cleveland (CISMA) UNM 453 Machines pour le bâtiment - Préparation des matériaux Richard Cleveland (CISMA) UNM 865 Rayonnages statiques en acier Christian Wodli (ONIX EXPERTISE) UNM 891 Blanchisserie - Nettoyage à sec Commission mise en inactivité prochainement UNM 892 Machines textiles Bertrand Cazin (STÄUBLI FRANCE) UNM 906 Presses Günther Muller-Welt (GMW-AMADA) UNM 907 Machines à bois Fleur Nawrot (SYMOP) UNM 908 Moyens de production par enlèvement de matière Fleur Nawrot (SYMOP) UNM 930 Equipements de fabrication des produits en matériaux composites Laurent Juras (CETIM) UNM 951 Equipements agricoles et forestiers - Spécifications communes Jean-François Goupillon (AXEMA) UNM 952 Matériel agricole pour la récolte et le conditionnement Vincent Bach (KUHN SA) UNM 953 Matériel agricole de transport, d'épandage organique et de distribution Emmanuel Carpentier (DANGREVILLE) UNM 954 Matériel agricole pour la préparation du sol, les semis et la fertilisation minérale Jean-François Goupillon (AXEMA) UNM 956 Machines forestières Christophe Poirier (RABAUD) UNM 957 Matériel de jardinage, d'entretien des espaces verts et forestier portatif Guillaume Bocquet (AXEMA) ● ● ● LISTE DES COMMISSIONS UNM ACTIVES
  • 12. UNM • Rapport d’activité 2016 13 APPLICATIONS ROBOTISÉES À USAGE COLLABORATIF : UNE BROCHURE À VOCATION PRATIQUE La Fédération des industries méca- niques (FIM), le Cetim et le Symop (syndicat professionnel des créateurs de solutions industrielles, fabricant de machines, technologies et équipe- ments pour la production industrielle) rappellent la nécessité de favoriser et d’accompagner le développement d’applications robotisées collabora- tives en France. L’Union de norma- lisation de la mécanique (UNM) les a accompagnés dans l’édition d’une brochure dédiée à cette thématique s’inscrivant dans le cadre de l’Industrie du Futur. Parmi les composantes technolo- giques intelligentes de la robotique, le fonctionnement collaboratif des robots industriels, fait partie des fonctionna- lités avancées les plus marquantes. L’interaction Homme-Robot lors d’une ou plusieurs tâches de production permet de préserver la flexibilité et la polyvalence de l’outil de fabrication en conservant ou en réintroduisant l’opé- rateur humain à sa juste place. L’analyse de risque est indispensable Intitulée « Enjeux relatifs aux applica- tions robotisées collaboratives », cette brochure rappelle le contexte et les enjeux en mettant en évidence l’op- portunité offerte de repenser, lorsque cela est pertinent, la configuration des postes de travail. Elle aborde égale- ment le cadre réglementaire qui en- toure la mise en œuvre de ces équi- pements, en insistant sur les points particuliers de l’analyse des risques à prendre en compte. Elle décrit plu- sieurs exemples de cas d’applications et les principales mesures techniques de sécurité mis en place en adéqua- tion avec les besoins industriels. Le train de la robotique à usage collaboratif n’attendra pas ! Le Symop rappelle au travers de son Manifeste pour l’investissement pro- ductif que, « l’ensemble des experts s’accorde aujourd’hui pour recon- naître que la France est passée à côté de cette transformation industrielle initiée dans les années 1990 ». Un sous-investissement qui pèse encore au quotidien dans les entreprises. Son président, Constant Bernard, affirme à ce sujet : « Nous devons tirer les ensei- gnements de cette expérience et profi- ter de la nouvelle opportunité que re- présentent les applications robotisées collaboratives ». Bruno Grandjean, pré- sident de la Fédération des Industries Mécaniques note pour sa part… « La robotique collaborative est un outil in- dispensable, qui permet de préserver la flexibilité, la polyvalence de l’outil de fabrication tout en conservant ou en réintroduisant l’opérateur humain… », La Direction générale des entreprises (DGE) du ministère de l’Industrie a inscrit la robotique collaborative dans les technologies clés 2020 sur le fait que « la robotique collaborative est un marché en devenir qui présente un potentiel très important dans bon nombre de secteurs industriels et ar- tisanaux… ». Des systèmes robotisés à usage collaboratif aux nombreux atouts Compte tenu de son potentiel d’inno- vations tant sur les aspects matériels que logiciels, la France peut prendre une part importante dans ce marché. Elle peut s’appuyer sur un réseau de concepteurs, d’intégrateurs, d’orga- nismes experts pour démultiplier les expérimentations de déploiement. La robotique collaborative est une opportunité pour les PME d’améliorer leur compétitivité, en réservant aux opérateurs des tâches à plus forte va- leur ajoutée et en les soulageant de tâches pénibles. Des questions se posent encore sur le cadre réglementaire et normatif. Des solutions d’applications robotisées collaboratives sont d’ores et déjà au- torisées moyennant la réalisation de l’analyse des risques. « L’engouement et les sollicitations des entreprises pour des programmes d’actions affé- rents nous montre le volontarisme des entreprises et nous encourage à pour- suivre notre accompagnement. D’au- tant que l’arrivée de robots plus abor- dables et facilement programmables ouvre le champ des applications… » conclut Emmanuel Vielliard, président du Cetim. Un tout nouveau comité technique international Début 2016, une étape importante a été franchie soulignant l’importance grandissante des robots avec la trans- formation de l’ancien sous-comité rattaché au domaine des systèmes d’automatisation et intégration (ISO/ TC 184/SC2) en un comité technique indépendant. Le nouvel ISO/TC 299 « Robots et dis- positifs robotiques » regroupe désor- mais toute la normalisation liée aux robots industriels et de service. Le co- mité se compose comme précédem- ment de six groupes de travail traitant de différents aspects et domaines de la normalisation. Les pays qui participent actuellement activement à l’élabora- tion de ces normes sont l’Allemagne, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, le Danemark, les États-Unis, la France, le Japon, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. Les groupes de travail se réunissent généralement trois fois par an, tour à tour en Amérique du Nord, en Eu- rope et en Asie. Dans une volonté de communication contemporaine, un site web spécifique pour l’ISO/TC 299 va être mis en ligne avec notamment une page d’accueil se démarquant des autres comités, et un contenu plus in- teractif sur les projets en cours. ©ABB
  • 13. 14 UNM • Rapport d’activité 2016 NF EN ISO 18278-2 Soudabilité pour le soudage par résistance par points La norme NF EN ISO 18278-2 spé- cifie les procédures à suivre pour déterminer la soudabilité des ma- tériaux métalliques pour le soudage par résistance par points des tôles en acier revêtues et non revêtues pour des épaisseurs de tôles entre 0,4 mm et 6,0 mm. Cette norme définit le matériel de soudage (machine à souder, électro- des de soudage, courant de soudage et réglages mécaniques). Elle déter- mine comment mesurer les para- mètres et en obtenir les résultats. Elle donne les réglages pour les points de soudure et les conditions de l’essai. Les limites inférieures et supérieures de soudabilité sont défi- nies, ainsi que la méthode pour éva- luer le domaine de soudabilité et es- timer la durée de vie des électrodes. Les éléments à consigner dans le rapport d’essai sont détaillés. La France a largement contribué à l’élaboration de ce projet de révision de la norme ISO 18278-2 en parti- cipant activement aux travaux et en faisant de nombreuses propositions. Les procédures générales pour le soudage par résistance par point à la molette et par bossages font l’objet de la norme NF EN ISO 18278-1. NORMES PHARES DE L’ANNÉE 2016 NF ISO/ASTM 52900 Vocabulaire pour la fabrication additive (Impression 3D) La normalisation dans le domaine de la fabrication additive est nécessaire, elle permet d’établir un référentiel commun donnant confiance en cette technologie pour les différentes ca- tégories de parties prenantes (four- nisseurs de matières premières, fa- bricants, utilisateurs finaux, centres techniques, universités, etc.). La base de ce référentiel normatif est la norme NF ISO/ASTM 52900 qui re- groupe les principaux termes et défini- tions liés à la fabrication additive. La norme contient environ 80 termes répartis en quatre thématiques : n les sept procédés de fabrication ad- ditive (projection de liant, dépôt de matière sous énergie concentrée, extrusion de matière, projection de matière, fusion sur lit de poudre, stratification de couches et photo- polymérisation en cuve), n les termes généraux concernant en particulier la fabrication et la qualité, n les données numériques et la termi- nologie propre aux langages utilisés pour cette technologie, n les termes liés aux différents maté- riaux qu’ils soient métalliques, plas- tiques ou céramiques. Cette norme de terminologie est « vi- vante » : elle va évoluer régulièrement dans les prochaines années et servir ainsi de support aux autres normes internationales du domaine, actuelles et futures. Par son caractère général et évolutif, ce document affirme en outre la légitimité de l’ISO, en par- tenariat avec l’ASTM pour la nor- malisation dans le domaine de la fabrication additive. ©Cetim ©VOLUM-e
  • 14. UNM • Rapport d’activité 2016 15 NF E 22-450 Briquettes de meulures de rectification de roulements La nouvelle norme française NF E 22-450 permet une réelle va- lorisation des résidus de rectification des roulements. Eléments com- plexes et précis, très utilisés dans l’industrie mécanique, les roule- ments doivent être aptes à supporter des contraintes importantes, fiables et d’une durée de vie suffisante. Dans leur processus de fabrication, la rectification des faces et diamètres intérieurs et extérieurs constitue une étape clé qui génère des résidus ap- pelés « meulures ». En France, la profession au travers de son syndicat Artema, en partena- riat avec le ministère de l’Ecologie, a souhaité rendre possible leur valori- sation par le recyclage en aciérie ou en fonderie. La NF E 22-450 donne les caractéris- tiques nécessaires pour le recyclage des meulures ainsi que les moyens de les mesurer. Elle ne concerne que les aciers faiblement alliés qui ont été validés et jugés exploitables pour le recyclage. La norme est complétée par des exemples de fiche technique et de certificats matière qui doivent accompagner les lots à recycler. Désormais d’un point de vue régle- mentaire, les briquettes de meulures conformes à la norme NF E 22-450 ne sont plus considérées comme des déchets mais classées en « limailles et chutes de métaux ferreux ». NF ISO 2782-1 Perméabilité aux gaz des caoutchoucs Le SNCP (Syndicat national du caout- chouc et des polymères) s’est parti- culièrement impliqué dans la révision de cette norme internationale en en prenant la responsabilité. Objectif : intégrer une méthode manométrique simplifiée pour déterminer la perméa- bilité aux gaz des caoutchoucs vulca- nisés ou thermoplastiques sous une pression différentielle partielle. Les trois méthodes dorénavant conte- nues dans la norme sont applicables aux caoutchoucs vulcanisés ou ther- moplastiques ayant une dureté su- périeure ou égale à 35 DIDC (degrés internationaux de dureté du caout- chouc) et aux gaz utilisés seuls ou sous forme de mélange. Pour chaque méthode, la norme défi- nit l’appareillage, l’étalonnage, le gaz d’essai, les éprouvettes, le condition- nement, les conditions d’essai, la sur- face de pénétration du gaz, les calculs et le rapport d’essai. ©Claudel-Proxima ©DR
  • 15. 16 UNM • Rapport d’activité 2016 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE (30 JUIN 2016) Impact économique de la normalisation sur l’activité des entreprises... Pour la première fois dans le monde, une étude mesure l’impact de l’im- plication d’une entreprise en nor- malisation sur son développement économique. Les résultats sont convaincants : l’UNM en a fait le thème principal de son Assemblée Générale le 30 juin 2016. Les résultats de l’étude… Olivier Peyrat, Directeur Général AFNOR, présente les résultats de l’étude commandée par AFNOR au BIPE menée en 2015 sur 2100 entre- prises de tous secteurs d’activité. Le BIPE est une société indépendante d’études économiques et de conseil en stratégie auprès des entreprises et des pouvoirs publics ; son apport se situe dans sa capacité à quantifier, prévoir, anticiper l’évolution de l’envi- ronnement économique, à partir de différents savoir-faire quantitatifs et qualitatifs. Les études qui avaient été menées jusqu’à présent à travers le monde (dont celle d’AFNOR en 2009) éta- blissaient un lien entre la production de normes (évolution du stock de normes publiées) et des indicateurs macro-économiques (par exemple l’évolution du PIB). Aujourd’hui, un pas supplémentaire est franchi : un lien de causalité est établi entre l’im- plication en normalisation des entre- prises et l’évolution de leur activité économique. 4 nombres à retenir : n la croissance annuelle du chiffre d’affaire des entreprises participant aux commissions de normalisation est 20% supérieure à celle des autres entreprises du secteur. n le surcroît de chiffre d’affaire à l’export des entreprises partici- pant aux commissions de normali- sation ou ayant acheté des normes est de 19 % par rapport aux autres entreprises du secteur. Raison : l’implication dans les travaux de normalisation ouvre des marchés en permettant d’être au bon en- droit, au bon moment avec le bon produit. n l’apport annuel de l’utilisation des normes volontaires à la production française est de 15 milliards d’eu- ros (soit 0,4 % de l’activité des en- treprises françaises). Explication : les normes publiées aujourd’hui en France sont à 90 % européennes ou internationales et constituent un référentiel unifié facilitant l’ex- port des produits. n l’apport annuel de l’utilisation des normes volontaires à la valeur ajoutée des entreprises françaises est de 3 milliards d’euros. Il faut croire dans la normalisation volontaire pour développer sa crois- sance. La normalisation est un levier de compétitivité ; il reste à le valoriser. La Fabrique de l’industrie, laboratoire d’idées créé pour que la réflexion collective sur les enjeux industriels gagne en ampleur et en qualité, a publié un rapport très éclairant sur la réglementation et la normalisation. Emilie Bourdu , co-auteure de ce rap- port intitulé « Réglementation, nor- malisation, leviers de compétitivité industrielle » souligne que la norma- lisation est un levier négligé de com- pétitivité industrielle. Une première partie du rapport se consacre au lien entre réglementation et normalisa- tion. Règles et normes, règles du jeu de la compétitivité industrielle, sont confondues dans le débat public : seulement 350 normes sont obliga- toires, soit 1 % des 35 000 normes (à comparer aux 400 000 règlemen- tations obligatoires). Selon l’OCDE,
  • 16. UNM • Rapport d’activité 2016 17 la diminution des contraintes régle- mentaires aurait un impact de 0,2 % et 0,3 % de croissance supplémentaire sur un horizon de 5 et 10 ans respec- tivement. Environnement normatif Réglementation 400 000 règles Normalisation 35 000 normes Lois Décrets, arrêtés, circulaires La normalisation est un levier de compétitivité à valoriser, véritable atout pour les entreprises. En assu- rant l’interopérabilité des produits, elle permet d’homogénéiser les ca- ractéristiques de différents marchés. Le recours à la normalisation facilite l’accès des entreprises à des marchés éloignés : la norme rassure les parte- naires commerciaux internationaux et les investisseurs. C’est également un vecteur de bonnes pratiques et d’in- novation : les normes améliorent les performances des entreprises qui les adoptent et suscitent un transfert de compétence entre entreprises. Dans la compétition internationale, participer à la normalisation permet d’influer sur les produits et services qui compose- ront le marché à l’avenir, de promou- voir ses technologies, d’influencer le comportement des acteurs et de parti- ciper aux négociations. Une stratégie de normalisation fran- çaise plus offensive servirait notre compétitivité, à la fois en élargissant les débouchés de nos produits, en permettant des économies d’échelle, donc un meilleur prix, et en signalant leur qualité. Les actions liées à l’Indus- trie du Futur y contribuent. Des industriels qui s’engagent témoignent Gilles Lemaire est Responsable Études avancées au sein de la société PO- CLAIN HYDRAULICS, ETI française, leader mondial des transmissions hydrostatiques, dont Jérôme Bataille (président de l’UNM) est l’un des di- rigeants. Les composants fabriqués par POCLAIN HYDRAULICS sont insé- rés dans des équipements très divers comme les camions, engins de chantier ou tracteurs répondant à de multiples réglementations à travers le monde qu’il est difficile de suivre, n’étant pas le cœur de métier de la société. A titre d’exemple, une limitation de pression indiquée dans la réglementation sur le freinage des remorques agricoles en Europe aurait pu exclure les produits POCLAIN. L’utilisation de nombreuses normes pour les interfaces et les mo- teurs est aussi un gain de temps et d’argent. Elles permettent d’éviter de développer des solutions différentes à chaque configuration. De son côté, la société ETNA, PMI familiale d’une cinquantaine de per- sonnes dirigée par Carole Gratzmuller fabrique des équipements de régula- tion des fluides (commandes hydrau- liques pour disjoncteurs haute tension, accumulateurs à piston, soupapes, dé- tendeurs) intégrant des technologies de plus en plus complexes. Les clients d’ETNA sont partout dans le monde et la société est très attachée à la norma- lisation européenne et internationale. Pour ETNA, la norme est un outil de travail pour concevoir et dimension- ner ses produits en conformité avec la règlementation. Le rôle des normes est donc important pour disposer d’un référentiel reconnu, harmoniser les pratiques (codes de calculs, mé- thodes, essais), montrer son profes- sionnalisme, intégrer le savoir-faire de l’entreprise, anticiper les évolutions et l’impact sur les produits et confronter les expériences avec celles des autres experts. ETNA participe à 3 commis- sions de normalisation et sa vigilance notamment lors de la révision de la méthode de calcul de la norme sur les accumulateurs hydropneumatiques, a permis à la société de conserver ses conceptions en vigueur et donc de ne pas mettre au rebus des pièces tenues en stock et d’éviter des modifications aux clients. Tous deux de conclure par le rôle tenu par les acteurs professionnels mécani- ciens : l’organisation professionnelle (FIM et ses syndicats) définit l’orienta- tion souhaitée par la profession pour les normes qui la concernent et agit au niveau réglementaire, le Cetim ap- porte un soutien technique à l’action de normalisation en mécanique, le bu- reau de normalisation UNM apporte sa connaissance du système normatif aux experts pour leur permettre d’utili- ser au mieux les techniques de norma- lisation dans la défense des positions françaises. « Nous sommes acteurs de la norme et nous essayons de l’orienter vers notre technologie mais il faut surtout arriver à rédiger des standards mondiaux. » Gilles Lemaire « Aujourd’hui nous pouvons affirmer que notre implication nous a apporté de véritables résultats économiques par des marchés gagnés, un avantage concurrentiel et une notoriété améliorée. » Carole Gratzmuller
  • 17. 18 UNM • Rapport d’activité 2016 COMITÉ D’ORIENTATION (1ER DÉCEMBRE 2016) Limiter la consommation et le gaspillage dans la production de biens et de services, « Remanufacturing », revalorisation, réutilisabilité,…denouveauxconceptsàexpliciteretdévelopper. L’enjeu pour les industriels : garder la maîtrise de leurs produits sur le marché. Alors, comment inscrire les normes de la mécanique et du caoutchouc dans la dynamique de l’économie cir- culaire ? C’est sur cette question qu’a réfléchi le Comité d’Orientation de l’UNM réuni le 1er décembre 2016, à La Maison de la mécanique, sous la pré- sidence de Carole Gratzmuller (ETNA INDUSTRIE). Du point de vue réglementaire France de Baillenx, Directrice Environ- nement de la FIM, a rappelé les grands thèmes de l’économie circulaire : éco- conception, écologie industrielle et territoriale, économie de fonctionna- lité, réemploi, réparation, réutilisation et le recyclage. Elle a expliqué que l’économie circulaire procède à la fois de mesures réglementaires classiques et d’une démarche de droit souple, in- citant de manière non directive à des comportements vertueux. Au plan européen, même s’il n’existe pas de définition juridique de l’éco- nomie circulaire, la Commission euro- péenne a historiquement mis l’accent sur le concept d’efficacité des res- sources via la gestion des déchets (di- rective sur la mise en décharge, direc- tive cadre sur les déchets, directives sectorielles DEEE, VHU, Emballages, Piles…). Elle a ensuite évolué avec un « Paquet Économie Circulaire » (CEP 2, décembre 2015) aux visées plus larges, englobant l’ensemble du cycle de vie du produit. En France, la loi du 17 août 2015 rela- tive à la transition énergétique pour la croissance verte inscrit dans le Code de l’environnement un objectif global de découplage progressif entre le taux de croissance du PIB et la consomma- tion intérieure de matières premières. Elle contient également des objectifs chiffrés et des exigences sur la lutte contre l’obsolescence programmée des produits manufacturés. Celle-ci, définie comme l’ensemble des tech- niques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement, constitue un délit. Les travaux déjà engagés Il est très important de disposer de normes pour réaliser des essais com- parables et bien définir les essais et critères de réparabilité, durabilité ou recyclabilité qui permettront d’appli- quer ces réglementations. C’est par cette affirmation que Pascal Vinzio, vice-président Recherche et Prédéve- loppement Innovation de KSB, fabri- cant de pompes et de robinetterie, a débuté la présentation des travaux de normalisation déjà initiés au plan européen sur l’utilisation efficace des ressources. La directive 2009/125/CE (écocon- ception), applicable aux produits liés à l’énergie, est aujourd’hui essen- ©Artema ©DR
  • 18. UNM • Rapport d’activité 2016 19 Source : Emilie Bourdu et Martin Souchier, Réglementation, normalisation : leviers de compétitivité industrielle, Paris, Presses des Mines, 2015 tiellement orientée vers l’efficacité énergétique. Or, la Commission Euro- péenne souhaite étendre les mesures d’exécution actuelles à l’utilisation ef- ficace des ressources. Elle a émis une demande de normalisation (M/543) pour établir de l’ordre de 20 normes qui devront tenir compte de la durée de vie des produits étendue, de la ca- pacité à réutiliser des composants ou à recycler des matériaux sur les pro- duits en fin de vie, de l’intégration de composants réutilisés et/ou de matériaux recyclés dans les produits. Cela dans un délai très court puisque les normes devront être publiées le 31 mars 2019. Tout ou partie de ces normes sera ensuite utilisé pour fixer des exigences plus précises pour des produits spécifiques. Ce mandat très large a des conséquences potentielles lourdes sur les pratiques existantes et sur les stratégies et organisations des entreprises. La Mécanique doit être présente : organiser la ré-utilisation de pièce est un processus à part entière et de nombreuses questions se posent : quelle traçabilité des produits, quelles vérifications, quelle responsabilité du fabricant sur les caractéristiques des pièces réintroduites dans la chaîne de valeurs ? Il faut anticiper les contraintes norma- tives et réglementaires en gardant la maîtrise et en valorisant les méthodes développées dans la mécanique, no- tamment par le Cetim. Une application concrète dans le domaine des roulements L’UNM a déjà recensé dans son champ de compétence quelques travaux en cours sur ces thématiques pour les engins de terrassement, machines fo- restières portatives à main, machines et installations pour le concassage, criblage, triage, lavage, recyclage, sys- tèmes de réfrigération et pompes à chaleur, chariots industriels, caout- chouc brut et mélanges non vulcani- sés, briquettes de meulures de rec- tification de roulements. Ce dernier cas est très intéressant et les travaux ont abouti en 2016 à la publi- cation de la norme NF E 22-450. La profession ARTEMA, syndicat des in- dustriels de la mécatronique, travaille depuis 1992, avec le Cetim à la recon- naissance des meulures de rectifica- tion de roulements dans la réglemen- tation. Laurence Chérillat, Déléguée Générale du syndicat, a illustré toutes les étapes qu’il a fallu franchir sur plus de 20 ans pour aboutir à cette recon- naissance. La dernière étape qui concerne la mise au point de la norme NF E 22- 450 a été la plus courte : 15 mois, et la plus facile en raison de l’expérience accumulée depuis des années. Il faut maintenant débloquer les filières de valorisation et ouvrir ce marché à l’Eu- rope et l’international en proposant la norme française dans le comité inter- national. Déterminer le type de norme à mettre au point D’autres perspectives ont été identi- fiées : la démarche et l’ouvrage Techno- logies Prioritaires en Mécanique 2020, élaboré par le Cetim en par- tenariat avec la FIM, le CETIAT et l’Institut de Soudure en sont l’illustration. Pascal Souquet, Délégué scientifique au Cetim, précise que cet ouvrage intègre l’économie cir- culaire. Il établit un lien entre les 7 piliers de l’économie circulaire, les technolo- gies prioritaires 2020 en rapport avec le domaine d’activité de l’UNM et les com- missions potentiellement impactées : équipements, produits, composants, caoutchouc, environnement, mécatro- nique… À partir de 7 exemples, Pascal Souquet a fait ressortir plus précisément le type de normes à mettre au point : défini- tion de critères d’évaluation des per- formances (efficacité énergétique, im- pact environnemental, autonomie des équipements), déclinaison sectorielles de concepts génériques, méthodes de conception fiabiliste, accompagnement de la réglementation. En résumé, l’ensemble de ces présenta- tions illustre l’étendue des champs cou- verts par l’économie circulaire ainsi que leur impact sur le plan réglementaire et normatif. La valorisation des méthodes développées dans la mécanique et le caoutchouc doit être poursuivie et les domaines identifiés faire l’objet d’inves- tigations pour mettre au point des outils adaptés. ÉCONOMIE CIRCULAIRE Écoconception Recyclage Réutilisation Écologie industrielle et territoriale Économie de fonctionnalité Réemploi Réparation ©SKF ©PromecaCommunication
  • 19. 20 UNM • Rapport d’activité 2016 RÉUNION DES PRÉSIDENTS (29 MARS 2016) Fabrication additive : des travaux aux multiples interactions Cette manifestation annuelle qui ras- semble les présidents de commissions UNM, les présidents de comités et de sous-comités techniques, et les ani- mateurs des groupes de travail ISO ou CEN dont l’UNM assure le secrétariat, s’est tenue le 29 mars 2016 à la Maison de la Mécanique sous la présidence de Jérôme Bataille. Éric Baustert, président du CEN/TC 438 et de la commission UNM 920, respon- sable RD de VOLUM-e a présenté le panorama des travaux dans le domaine de la fabrication additive. Au plan international, 21 pays sont membres du comité technique ISO/ TC 261. Ce comité a publié 3 normes relatives aux principes généraux et 2 normes sur les échanges de données et systèmes de coordonnées avec un double logo ISO/ASTM. Une feuille de route a été établie avec 4 branches (terminologie, process/matériaux, es- sais, conception) et ambition de les décliner au travers des matériaux bruts, process équipements et produits finis. Aujourd’hui, 9 groupes joints (ISO/ ASTM) sont actifs auxquels se sont ajoutés 7 nouveaux groupes en janvier 2016 sur des thèmes très variés allant de la définition de pièces types à la qualité des pièces en passant par les fichiers données. Au plan européen, la France préside le CEN/TC 438 (créé en 2015) et en assure le secré- tariat (UNM). Ce comité technique travaille à fournir un ensemble com- plet de normes européennes basées autant que possible, sur les travaux de normalisation internationale. Il renforce les liens entre normalisation et pro- grammes de recherche européens en fabrication additive. Il assure la visibi- lité de la normalisation européenne en fabrication additive. Au plan français, la commission UNM 920 s’attache au dé- veloppement de normes spécifiques. Elle réunit beaucoup de données d’en- trée grâce auxquelles la France peut se positionner en leader tout en veillant à la défense des intérêts nationaux. Les interactions de ces travaux de nor- malisation avec d’autres instances ont été présentées par Catherine Lubineau, Directeur technique de l’UNM. En pre- mier lieu, le sous-groupe « fabrication additive » du GT normalisation de l’AIF réalise un travail prénormatif, les normes seront mises au point par les commissions concernées. Ensuite, la plateforme européenne AM PLATFORM recense les programmes de recherche européens en fabrication additive. Elle organise deux réunions par an aux- quelles participe l’UNM. C’est un axe stratégique du CEN/TC 438 qui iden- tifie les programmes de recherche dont les livrables pourraient servir de base à la normalisation. Les liens avec les commissions UNM correspon- dantes sont d’ores et déjà identifiés : UNM 24 (équipements de procédés thermiques), UNM CNS-QUAL (quali- fication des opérateurs et des modes opératoires de soudage), UNM 09 (GSP mesure),… Des normes vont être nécessaires sur l’ensemble de la chaîne de fabrica- tion de pièces en fabrication additive. Aujourd’hui, la situation varie selon l’étape de la chaîne. Aucune norme spécifique n’existe pour les procédés de fabrication et les post traitement. Il faudrait s’inspirer de ce qui a été fait dans des domaines connexes tels que les machines-outils ou le soudage. Les normes de mesure dimensionnelle par machines à mesurer et les normes de mesure d’état de surface pourraient être appliquées. Pour le contrôle non destructif des normes basées sur les normes générales de CND (comme ce qui a été fait en soudage) pourraient être développées. Les normes actuelles ne traitent pas de fabrication additive pour la pièce finie. Des normes spécifiques matériau/procédé/pièce par un travail conjoint CN produit/UNM 920 pour- raient être développées au cas par cas. Le Président Bataille a conclu la réu- nion sur l’intérêt d’une réflexion norma- tive menée autour d’un sujet comme la fabrication additive. Celle-ci a déjà sa place pour les petites séries ou les formes complexes et la normalisation va aider à spécifier les nouveaux besoins. Poudres Modélisation Géométrie de pièce Pièce finie Mesure Post traitementProcédés de fabrication➜➜ ➜ ➜ ©VOLUM-e
  • 20. UNM • Rapport d’activité 2016 21 En 2016, l’effectif de l’UNM est resté iden- tique à celui de 2015. L’équipe de l’UNM est constituée de 27 femmes et 8 hommes. La répartition par tranche d’âge est la suivante : n 4 collaborateurs ont entre 21 et 30 ans, n 5 collaborateurs ont entre 31 et 40 ans, n 15 collaborateurs ont entre 41 et 50 ans, n 11 collaborateurs ont plus de 50 ans. Au cours de l’exercice, l’UNM a poursuivi ses efforts de formation du personnel pour un budget de 30 keuros. Les collaborateurs ont suivi entre 1 et 3 journées de formation sur des sujets techniques, les lan- gues, le management, la qualité, le développement personnel et la sécurité. Par ailleurs, dans une démarche continue de qualité de vie au travail, une enquête a été lancée auprès des collaborateurs afin de recueillir leur perception de leur travail à l’UNM et les pistes d’amélioration qu’ils souhaitaient proposer. Les résul- tats de cette enquête se sont révélés très positifs. Les sug- gestions sont en cours d’analyse par deux groupes de travail internes. Organigramme UNM au 31 décembre 2016 RAPPORT ADMINISTRATIF L. CANDAL C. LUBINEAU N. LUDIVION M. de LUZE Service Administratif et Support Technique Directeur Technique C. LUBINEAU Directeur Général Directeur du Développement Support Informatique Assistante de direction Délégation Qualité Directrice Administrative et Ressources Humaines P. CONTET B. MANIGOT R. CORNIBERT S. BRITO L. GRINI N. KADAMI C. MARCHAND N. THEOBALD 1 O. COISSAC V. BERTHIER A. MORET A. VECCHIA F. NAGAMAH N. LUDIVION 2 S. MELIQUE P. AMESLON T. BOUDIER A. ROBERT C. LECLER 3 V. VERNEYRE C. LUCAS E. RIVAULT D. ROZAIN V. BASSANI V. MOUAZAN 4 H. CROS K. LAMARCQ E. MENGOUCHI S. YOBA BAKOTO N. LESCURE E. GUERIN Conseil d'Administration Président J. BATAILLE P. DUFOUR Secteurs Techniques
  • 21. 22 UNM • Rapport d’activité 2016 Glossaire AIF – Alliance Industrie du Futur BN – Bureau de normalisation CEN – Comité européen de normalisation CCPN – Comité de coordination et de pilotage de la normalisation ISO – Organisation internationale de normalisation SFN – Système français de normalisation TC – Comité technique Crédits photos L’UNM remercie ses membres et leurs entreprises adhérentes pour les nombreuses photographies qui illustrent ce rapport d’activité.
  • 22. UNM • Rapport d’activité 2016 23 LES TROPHÉES DE LA NORMALISATION MÉCANIQUE L’UNM met chaque année à l’honneur, à l’occasion de la partie publique de son assemblée générale, des person- nalités qui se sont investies dans la normalisation en mécanique et caout- chouc et qui ont contribué à son déve- loppement. Au travers de ces trophées, l’UNM souhaite valoriser les experts mais également renforcer l’attractivité de la normalisation pour une meilleure représentativité de ses commissions de normalisation : ces experts parti- culièrement impliqués transmettent une expérience forte des intérêts de la normalisation. Leur témoignage illustre l’importance de la participa- tion aux travaux quels que soient les intérêts qu’ils défendent (fabricants, utilisateurs, autorités réglementaires, supports techniques, évaluateurs,…) et concourt à décider les parties inté- ressées à prendre part aux travaux de normalisation. En 2016, le Président Jérôme Bataille a remis 5 trophées respectivement décernés à Serge Gonzalez de LAFON (représentant le syndicat de la Mesure), Cosette Dussaugey du CISMA (Syndi- cat des équipements pour la construc- tion, les infrastructures, la sidérurgie et la manutention), Brigitte Lorrière de SAFRAN GROUP, José Da Fonseca de PSA GROUPE, Eric Baustert de VOLUM-e. ©DR
  • 23. Union de Normalisation de la Mécanique CS 30080 - 92038 La Défense Cedex Tél. : +33 (0)1 47 17 67 67 - Fax : +33 (0)1 47 17 67 99 E-mail : info@unm.fr - www.unm.fr PromécaCommunication-Juin2017