Le Class40 LE CONSERVATEUR pointe ce matin en une très intéressante troisième position, après avoir mené les débats lors de la traversée du Golfe de Gascogne.

1. SPONSORING SPORTIF LES VOILES DU CONSERVATEUR
Suivi de course
Paris, jeudi 2 juillet 2015
Le Class40 LE CONSERVATEUR sur la bonne option
Yannick Bestaven et Pierre Brasseur atteignent en ce quatrième jour de course la mi-
parcours de la première étape qui les conduit des Sables d’Olonne à Horta, dans
l’archipel des Açores. Le Class40 LE CONSERVATEUR pointe ce matin en une très
intéressante troisième position, après avoir mené les débats lors de la traversée du
Golfe de Gascogne. La flotte s’est depuis scindée en deux, entre les partisans d’une
route sud plus confortable après le cap Finisterre, et les leaders actuels favorisant une
option plein ouest, à la rencontre des vents forts à violents attendus à la mi-journée.
Plus de 30 nœuds de secteur sud sud-ouest devraient en effet balayer la zone où évolue
le groupe emmené par Thibaud Vauchel et Victorien Erussard (Solidaires en peloton
ARSEP) et le bateau LE CONSERVATEUR. Une accélération sensible est à envisager,
dans des conditions qui, si elles favorisent la vitesse, pourraient rapidement devenir
des plus inconfortables pour les équipages et le matériel, avec une dégradation
sensible de l’état de la mer. Le Tizh40 LE CONSERVATEUR, voilier le plus proche de la
route directe semble en tous les cas bien placé pour négocier aux mieux ces prochaines
24 heures si difficiles. En basculant à l’ouest derrière l’épisode de brise, les vents
favoriseront un retour sur une route plus sud directement orientée vers l’archipel des
Açores, pour un final haletant entre les principaux protagonistes de la flotte.

2. SPONSORING SPORTIF LES VOILES DU CONSERVATEUR
Une traversée du Golfe bien maîtrisée
Passé en deuxième position à la bouée de dégagement mouillée devant les Sables d’Olonne,
le Class40 LE CONSERVATEUR s’emparait dès dimanche en soirée du commandement de la
flotte. Profitant d’une brise thermique bien établie, le duo Bestaven-Brasseur glissait à belle
allure vers le nord-ouest de l’Espagne. C’est au petit matin suivant qu’intervenait la première
difficulté barométrique de l’épreuve avec le franchissement parfaitement maitrisé d’une
première zone de transition peu ventée. Toute la journée à jouer des coudes au sein d’un
groupe alors très compact, nos deux skippers s’emparaient de la tête de la course, s’imposant
en vitesse pure, sous spi et sur une mer parfaitement plate en direction de la pointe
occidentale de l’Espagne. Yannick et Pierre abordaient en idéale position le périlleux
contournement du Dispositif de Séparation du Trafic (DST) au large du cap Finisterre, cette
zone réservée à la circulation (intense) de navires de commerce, et strictement interdite aux
voiliers de la course Les Sables - Horta - Les Sables. Un duel intense s’engageait alors avec
Solidaires en Peloton ARSEP, revenu au contact à la faveur de la nuit et des incessantes
manœuvres de changements de bord dans un vent irrégulier en force comme en direction.
L’Atlantique dans toute sa complexité
Plus de 600 milles nautiques d’Océan Atlantique s’ouvrent à présent devant les étraves des
Class40 avant l’arrivée à Horta, soit près de 960 km de scenarii météos classiques, avec un
vent orienté nord-ouest appelé à tourner sud-ouest, accompagné d’un renforcement
significatif, 30 noeuds et plus à l’anémomètre, et sur une mer croisée délicate à gérer. Des
configurations bien connues de navigateurs aussi expérimentés que Yannick Bestaven et
Pierre Brasseur, vigilants à déclencher au moment le plus judicieux les virements de bord à
venir. Le Tizh40 LE CONSERVATEUR a prouvé, en mai dernier lors de la Normandy Channel
Race, ses formidables qualités de vitesse (deuxième du classement général ndlr). Yannick et
Pierre vont devoir faire preuve d’audace et d’inspiration pour à la fois contrôler une adversité
de haut niveau, et négocier au mieux les prochains passages de fronts et leurs corollaires de
successions de vents forts et de calmes plats. Un « écrémage » naturel s’est effectué depuis le
passage à la pointe occidentale de l’Espagne. Les ténors de la Class40 sont au rendez-vous du
sprint final et le bateau LE CONSERVATEUR a su se placer dans cette perspective. Gare
cependant à Louis Duc et son Carac Advanced Energies bien calé sur une route médiane. Un
haletant sprint final s’annonce, pour une décision envisagée dimanche en soirée….
SUIVEZ LES VOILES DU CONSERVATEUR
Retrouvez toute l’actualité de Yannick Bestaven et des Voiles du Conservateur sur :
- www.yannickbestaven.fr
- http://www.conservateur.fr
- https://www.facebook.com/lesvoilesduconservateur