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Une femme. Un portrait
1. UNE FEMME. UN PORTRAIT
Portrait de Yovana Ramasawmy, fondatrice de Franco-Réseau
TON NOM? TON ORIGINE? TEMPS À
TORONTO?
QU’EST-CE-QUE FRANCO-RÉSEAU?
TA MOTIVATION POUR MONTER CE
PROJET?
Je m’appelle Yovana Ramasawmy. Je suis
originaire de l’ile Maurice mais j’ai eu la chance
de vivre dans plusieurs pays, notamment Les
Seychelles, L’Angleterre, l’Australie et le
Canada. Cela fait déjà 12 ans que je suis à
Toronto.
Franco-Réseau est une association qui a
pour objectif de réunir les
francophones/francophiles de Toronto pour
qu’on se connaisse mieux.
Pour l’instant, nous organisons des
rencontres afin de permettre aux
francophones d’échanger des idées et de
s’entraider. Il va sans dire que nous leur
offrons ainsi la possibilité de s’exprimer
en français et d’encourager ceux qui
apprennent (ou qui veulent apprendre) la
langue de la pratiquer. Je fréquente pas mal de francophones/ francophiles
à Toronto et j’ai constaté qu’ils sont dispersés.
Alors, l’idée (très simple d’ailleurs) qui a germé
dans mon esprit c’était de leur offrir certaines
occasions de se retrouver socialement autour d’un
verre pour pouvoir continuer à échanger leurs
idées et de partager leurs expériences en français.
2. TON PARCOURS PROFESSIONNEL ET
VOCATIONNEL?
POURQUOI CIBLER UN PUBLIC
FRANCOPHONE?
COMMENT AS-TU RÉUSSI À TE FAIRE
CONNAÎTRE DE LA COMMUNAUTÉ
FRANCOPHONE DE TORONTO?
Après mes études en Supply Chain management
en Australie, j’ai bougé au Canada. Depuis
lors, j’ai travaillé en Supply Chain pour la
grande distribution ainsi que pour les
entreprises de fabrication. Actuellement je
m’occupe de la logistique et de la gestion
d’inventaire d’une société spécialisée dans les
liseuses électroniques et les livres numériques.
Je suis francophone et je pense que la
communauté francophone/francophile de
Toronto a besoin de mieux se connaitre. Je me
suis dit que ce serait dommage que tant
d’idées dans tant de domaines ne puissent être
partagées, que tant de conseils ne puissent être
prodigués, que tant de cultures ne puissent se
rapprocher davantage, car les francophones
(qui sont à l’image de ce pays multiculturel)
représentent une richesse culturelle évidente.
J’ai d’abord commencé à me faire des
amis/amies francophones ici à Toronto et peu à
peu ce cercle n’a cessé de s’élargir. J’aime les
contacts réels. On apprend ainsi à mieux se
connaitre et à s’élargir les horizons. J'ai eu
connaissance de plusieurs activités culturelles
organisées par la communauté francophone et
j’ai décidé d’y participer.
Pour le moment, c’est à travers les réseaux
sociaux que j’annonce les événements de
Franco-Réseau (surtout Facebook). Et de
bouche-à-oreille, les autres
francophones/francophiles ont connaissance de
ces évènements. En créant Franco-Réseau je
contribue modestement et simplement aux
échanges francophones et j’espère moins me
faire connaitre que d’aider les autres à se
connaître .
3. DES DIFFICULTÉS AU QUOTIDIEN?
OÙ PEUT-ON JOINDRE FRANCO-
RÉSEAU?
UN DERNIER MOT OU CONSEIL POUR
LES FEMMES FRANCOPHONES DE
TORONTO?
Les difficultés sont d’abord pour les
nouveaux francophones de Toronto. Ils
ont besoin d’être guidés de façon
informelle pour disposer des services en
français. Quand nous savons combien il
est important au Canada de se
constituer un réseau de relations pour
pouvoir se tirer d’affaires, je crois que
notre réseau peut apporter une petite
aide. Ensuite il y a des difficultés
d’ordre culturel car n’oublions pas que
Toronto est un milieu essentiellement
anglophone. Donc pour les
francophones, cela demande un plus
grand effort pour la diffusion de nos
idées et de nos besoins.
https://www.facebook.com/francoreseau/
Il faut que les femmes francophones de Toronto
sachent qu’il leur est possible de s’épanouir
pleinement et surtout de réussir dans cette société
qui offre des chances égales à tous.
Mon conseil est de leur dire de ne pas rester dans
leur coin et de se réunir pour mieux bénéficier
des échanges.
TON PLUS GRAND RÊVE?
Mon plus grand rêve est que Toronto
devienne une société où la présence
francophone devienne plus visible.