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Développement éditorial
Marie-Claude Côté
Gestion de projet
Yasmine Mazani
Révision linguistique
Martin Benoit
Correction d’épreuves
Mariane Landriau
Recherche iconographique
Aude Maggiori
Directrion artistique
Hélène Cousineau
Supervision de la réalisation
Estelle Cuillerier
Conception de l’intérieur et de la couverture
Martin Tremblay
Réalisation graphique
Cyclone Design
© ÉDITIONS DU RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE INC. (ERPI), 2017
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Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2017
Imprimé au Canada 123456789 SO 21 2019 18 17
ISBN 978-2-7613-6336-5 20712 ABCD SM9
Authorized translation from the English language edition,
entitled FOUNDATIONS OF MACROECONOMICS,
7th Edition, by ROBIN BADE; MICHAEL PARKIN,
published by Pearson Education, Inc., publishing as Prentice Hall,
Copyright © 2015 by Pearson Education, Inc.
All rights reserved. No part of this book may be reproduced or
transmitted in any form or by any means, electronic or mechanical,
including photocopying, recording or by any information storage
retrieval system, without permission from Pearson Education, Inc.
FRENCH language edition published by ERPI, Copyright © 2017.
Cet ouvrage est une version française de la septième édition de
Foundations of Macroeconomics de Robin Bade et Michael Parkin,
publiée et vendue à travers le monde avec l’autorisation de Pearson
Education, Inc.
AVANT-PROPOS
LES TROIS PREMIÈRES ÉDITIONS DE CET OUVRAGE DE ROBIN BADE ET
MICHAEL PARKIN ONT CONNU UN FORT SUCCÈS. Nombre d’entre vous ont
apprécié l’approche pédagogique privilégiant un apprentissage par la pratique, point
par point, le style simple, direct et vivant, ainsi que les explications précises, soutenues
par des exemples familiers, des éditions précédentes. Cette nouvelle édition garde les
mêmes qualités intrinsèques que les trois premières, tout en actualisant son contenu et
en incorporant plusieurs nouveautés.
Pour susciter l’intérêt et la réflexion, chaque chapitre débute par une question écono-
mique ancrée dans le quotidien de l’étudiant, et la réponse à celle-ci met en évidence le
lien entre les notions théoriques abordées et son vécu. Les capsules Saviez-vous que…
présentent des événements tirés de l’actualité québécoise, canadienne ou internationale
illustrant de manière concrète un concept économique, alors que la rubrique Appliquez
vos savoir-faire donne l’occasion à l’étudiant de passer de la théorie à la pratique et de
mieux comprendre les concepts économiques.
Le contenu de plusieurs chapitres a été remanié. La fusion des chapitres 8 et 9 a donné
naissance à un tout nouveau chapitre 8, intitulé «La monnaie et la politique monétaire».
Les chapitres 1, 3 et 6 n’ont plus d’appendices. Ils ont été intégrés au contenu
des chapitres.
Toutes les rubriques Coup d’œil (sur le passé, sur l’économie québécoise, sur l’économie
canadienne et sur l’économie mondiale) ont été actualisées pour tenir compte des nou-
velles données et des nouveaux événements qui ont marqué l’actualité économique. Les
Coup d’œil sur un grand économiste racontent l’histoire de grands économistes et leur
contribution à la science économique, comme Adam Smith, David Ricardo, Milton
Friedman et John Maynard Keynes. Les rubriques Coup d’œil se terminent par des
questions permettant à l’étudiant de revisiter leur contenu.
Comme autres nouveautés, le contenu numérique compte désormais des tutoriels accom-
pagnant plusieurs des figures du manuel. L’étudiant pourra les visionner facilement en
numérisant les codes QR qui se trouvent dans le livre. De plus, les étudiants et les ensei-
gnants profiteront de centaines d’exercices sur la plateforme MonLab xL.
AVANT-PROPOS
IV
REMERCIEMENTS
Nos remerciements s’adressent, tout d’abord, à Marie-Claude Côté, chef du développe-
ment éditorial, et à Yasmine Mazani, gestionnaire de projets éditoriaux, ainsi qu’à tous
les membres de l’équipe d’ERPI ayant contribué à cette quatrième édition.
Nous remercions nos collaborateurs: Stéphane Demers, du Cégep Beauce-Appalaches ;
Caroline Gagnon, du Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu ; Caroline Lachance, du Cégep de
Trois-Rivières ; Michel Plunus, du Cégep de Drummondville ; et Jacques-René Giguère,
du Cégep de Sept-Îles, qui ont révisé la version manuscrite de cette nouvelle édition.
Leurs commentaires et suggestions nous ont été précieux tout au long de notre démarche.
Nous tenons aussi à souligner la contribution du regretté Raymond Bienvenu, auteur des
éditions antérieures, qui a adapté cet ouvrage à l’enseignement collégial québécois.
Monique Barrette
L’AUTEURE DE L’ÉDITION QUÉBÉCOISE
MONIQUE BARRETTE, auteure de la présente édition, détient un baccalauréat ainsi
qu’une maîtrise en économique de l’Université Laval, et enseigne depuis près de trois
décennies. Elle a fait ses débuts au Cégep de Baie-Comeau et au Cégep de Lévis-Lauzon.
Depuis 1990, elle enseigne au Cégep Garneau. Durant sa carrière, elle a aussi été chargée
de cours à l’École nationale d’administration publique (ENAP) et à l’Université du
Québec à Rimouski (UQAR), et a participé à la révision de plusieurs manuels d’économie
de niveau collégial et des trois premières éditions de cet ouvrage.
AVANT-PROPOS
MaBiblio > Multimédia
V
LISTE DES TUTORIELS OFFERTS SUR
CHAPITRE 2
Figure 2.1 La CPP et les combinaisons possibles et impossibles p. 33
Figure 2.2 Plein-emploi, sous-emploi, sacrifice et absence de sacrifice p. 35
Figure 2.3 Le calcul du coût de renonciation d’une bouteille d’eau p. 37
Figure 2.4 Le calcul du coût de renonciation d’un téléphone intelligent p. 38
Figure 2.5 Les effets de la croissance économique p. 43
CHAPITRE 3
Figure 3.1 Un barème de demande et une courbe de demande p. 54
Figure 3.2 La différence entre une variation de la quantité demandée et une variation de la demande p. 56
Figure 3.3 Le barème d’offre et la courbe d’offre p. 59
Figure 3.4 La différence entre une variation de la quantité offerte et une variation de l’offre p. 61
Figure 3.5 Le prix et la quantité d’équilibre p. 64
Figure 3.6 Les forces du marché rétablissent l’équilibre p. 65
Figure 3.7 Les effets d’une variation de la demande p. 66
Figure 3.8 Les effets d’une variation de l’offre p. 67
Figure 3.9 L’offre et la demande évoluent dans le même sens p. 69
Figure 3.10 L’offre et la demande évoluent dans des directions opposées p. 69
Figure 3.11 Un loyer plafond entraîne une pénurie de logements p. 72
Figure 3.12 Le salaire minimum entraîne du chômage p. 74
CHAPITRE 4
Figure 4.1 Les flux circulaires des revenus et des dépenses p. 86
Figure 4.2 Dégonfler le ballon du PIB p. 93*
CHAPITRE 6
Figure 6.1 Les phases du cycle économique p. 133
Figure 6.2 Une variation de la quantité demandée de PIB réel p. 136
Figure 6.3 Les variations de la demande agrégée p. 138
Figure 6.4 L’offre agrégée p. 141
Figure 6.5 Les variations de l’offre agrégée p. 143
Figure 6.6 L’équilibre macroéconomique p. 147
Figure 6.7 Les trois types d’équilibre macroéconomique p. 150
Figure 6.8 L’atteinte de l’équilibre de plein-emploi selon l’école classique p. 151
Figure 6.9 L’atteinte de l’équilibre de plein-emploi selon l’école keynésienne p. 152
CHAPITRE 7
Figure 7.3 La politique budgétaire à l’oeuvre p. 168
CHAPITRE 8
Figure 8.4 Les effets d’une variation du taux directeur sur les taux d’intérêt p. 202
Figure 8.6 La politique monétaire à l’oeuvre p. 206
* Animation interactive
À TROIS PAS DE LA RÉUSSITE!
Passez à l’action
Faites les activités. Lisez les chapitres et
appuyez-vous sur leur contenu pour réaliser les
activités «Faites le point» qui vous sont proposées.
Profitez de la puissance
de MonLab xL et prenez en main vos appren-
tissages. Grâce aux exercices variés et nombreux,
au parcours personnalisé et aux rétroactions
immédiates, c’est comme si votre enseignant était là
en tout temps.
1
2
Engagez-vous dans
vos apprentissages
Imprégnez-vous de la grande
question économique et avancez
une hypothèse. Dans chaque chapitre,
on vous pose une question économique
ancrée dans le quotidien.
Écoutez les explications
des graphiques animés. Elles sont
la clé pour bien comprendre les concepts
économiques. Grâce aux codes QR du
manuel, vous y accéderez en un clic sur
votre mobile.
GUIDE D’APPRENTISSAGE
3 Évaluez le chemin
parcouru
Mesurez vos progrès. Faites les activités
«Questions de révision» et lisez le résumé du
«chapitre en bref» pour distinguer les concepts
que vous maîtrisez et ceux que vous devez
retravailler.
Réalisez le défi de l’activité
«Appliquez vos savoir-faire». Vous y
ferez des liens entre la théorie et l’actualité,
et vous raffinerez votre compréhension des
concepts économiques
Obtenez le portrait de vos progrès
dans MonLab xL en cliquant sur l’onglet
«Résultats».
Initiation
à l’économie,
accessible sur toutes
les plateformes.
PARTIE 1 INTRODUCTION 2
CHAPITRE 1 Qu’est-ce que l’économique?  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 2
CHAPITRE 2 Le problème économique fondamental: la rareté  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 30
CHAPITRE 3 La demande et l’offre  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 50
PARTIE 2 LES INDICATEURS MACROÉCONOMIQUES 80
CHAPITRE 4 Le PIB et le niveau de vie  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 80
CHAPITRE 5 Le coût de la vie et le chômage  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 106
PARTIE 3 COMPRENDRE LA MACROÉCONOMIE 130
CHAPITRE 6 La demande et l’offre agrégées .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 130
CHAPITRE 7 La politique budgétaire et la dette .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 158
CHAPITRE 8 La monnaie et la politique monétaire .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 180
PARTIE 4 L’ÉCONOMIE MONDIALE 214
CHAPITRE 9 Le commerce international  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 214
CHAPITRE 10 La finance internationale  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 238
SOMMAIRE
TABLE DES MATIÈRES
Avant-propos .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . III
À trois pas de la réussite! .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . VI
PARTIE 1 INTRODUCTION 2
CHAPITRE 1 Qu’est-ce que l’économique?  .  .  .  . 2
1.1 L’économique et ses trois questions fondamentales  .  . 4
La microéconomie  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 4
La macroéconomie  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 4
Êtes-vous capable de combler tous vos désirs?  .  .  .  .  .  . 5
Les trois questions fondamentales  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 6
Faites le point 1.1  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 10
1.2 La coordination des décisions économiques  .  .  .  .  .  .  .  . 10
Les décideurs  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 11
Les marchés  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 12
La coordination par le marché et la coordination
par directives  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 12
De la théorie à la réalité: des économies mixtes
et ouvertes  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 14
Faites le point 1.2  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 16
1.3 L’économique: une science humaine  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 16
L’observation et la mesure  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 17
La construction de modèles  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 17
La vérification des modèles  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 17
Faites le point 1.3  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 20
1.4 Les graphiques: l’outil des économistes  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 20
Le principe de base de la construction
d’un graphique  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 20
L’interprétation des graphiques descriptifs  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 20
L’interprétation d’un graphique illustrant
une relation entre deux variables  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 23
Faites le point 1.4  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 25
Le chapitre 1 en bref  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 26
Questions de révision  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 27
Appliquez vos savoir-faire  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 29
Mots clés .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 29
Coup d’œil sur l’économie québécoise
Le capital humain au Québec: quelques indicateurs .  .  .  .  .  . 8
Coup d’œil sur l’économie mondiale
Cuba, une économie en mutation  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 15
Coup d’œil sur un grand économiste
Adam Smith et la naissance de la science économique  .  .  . 19
CHAPITRE 2 Le problème économique
fondamental: la rareté  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 30
2.1 Les possibilités de production  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 32
La courbe des possibilités de production  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 32
Faites le point 2.1  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 36
2.2 Le coût de renonciation  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 36
Le coût de renonciation d’une bouteille d’eau .  .  .  .  .  .  .  . 37
Le coût de renonciation d’un téléphone intelligent  .  .  . 37
Le coût de renonciation et la forme de la CPP .  .  .  .  .  .  .  . 38
Le coût de renonciation est un ratio .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 39
Les coûts de renonciation sont omniprésents .  .  .  .  .  .  .  . 39
Étudier ou travailler?  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 40
Faites le point 2.2  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 41
2.3 L’expansion des possibilités de production  .  .  .  .  .  .  .  .  . 42
Faites le point 2.3  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 44
Le chapitre 2 en bref  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 45
Questions de révision  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 46
Appliquez vos savoir-faire  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 49
Mots clés .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 49
Coup d’œil sur un grand économiste
Joseph Schumpeter et les théories de la
croissance économique  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 43
Coup d’œil sur l’économie mondiale
Quand la Chine rattrapera-t-elle les États-Unis?  .  .  .  .  .  .  .  .  . 44
CHAPITRE 3 La demande et l’offre  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 50
3.1 La demande .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 52
La loi de la demande  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 53
Le barème de demande et la courbe de demande  .  .  . 53
Une variation de la demande  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 54
Faites le point 3.1  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 57
3.2 L’offre .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 58
La loi de l’offre  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 58
Le barème d’offre et la courbe d’offre  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 58
Une variation de l’offre  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 59
Faites le point 3.2  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 62
Combien êtes-vous prêt à payer?  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 63
3.3 L’équilibre du marché  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 64
Le prix: le régulateur du marché  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 64
Les effets d’une variation de la demande  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 65
Les effets d’une variation de l’offre  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 66
Les variations simultanées de l’offre
et de la demande  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 67
Faites le point 3.3  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 71
3.4 Le contrôle des prix .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 72
Le prix plafond  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 72
Le prix plancher  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 73
Faites le point 3.4  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 75
Le chapitre 3 en bref  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 76
Questions de révision  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 77
Appliquez vos savoir-faire  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 79
Mots clés .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 79
Coup d’œil sur l’économie mondiale
Une variation de la demande de roses
Une variation de l’offre de pétrole  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 68
Coup d’œil sur un grand économiste
Alfred Marshall et le modèle de l’offre
et de la demande .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 70
PARTIE 2 LES INDICATEURS
MACROÉCONOMIQUES 80
CHAPITRE 4 Le PIB et le niveau de vie  .  .  .  .  .  .  .  .  . 80
4.1 Le PIB, les revenus et les dépenses .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 82
La définition du PIB  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 82
Les dépenses dans le modèle des flux circulaires .  .  .  .  . 83
Les revenus dans le modèle des flux circulaires  .  .  .  .  .  . 85
L’égalité entre les dépenses et les revenus .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 85
Faites le point 4.1  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 87
4.2 Le calcul du PIB canadien  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 87
La méthode des dépenses  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 87
La méthode des revenus .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 88
Deux méthodes, un seul et même résultat  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 91
Faites le point 4.2  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 91
4.3 Le PIB nominal et le PIB réel .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 92
Du PIB nominal au PIB réel .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 92
Le PIB réel et la croissance économique  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 94
Faites le point 4.3  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 96
4.4 Le PIB réel et le niveau de vie  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 97
Les biens et services non comptabilisés
dans le PIB réel  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 97
Faites le point 4.4  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 100
Sommes-nous plus riches que les Américains?  .  .  .  .  .  . 101
Le chapitre 4 en bref  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 102
Questions de révision  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 103
Appliquez vos savoir-faire  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 105
Mots clés .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 105
Coup d’œil sur l’économie Canadienne
Le calcul du PIB par Statistique Canada  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 90
Coup d’œil sur l’économie Canadienne
Le calcul du PIB réel par Statistique Canada  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 95
Coup d’œil sur l’économie mondiale
L’indicateur de développement humain de l’ONU  .  .  .  .  .  .  .  . 99
CHAPITRE 5 Le coût de la vie
et le chômage  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 106
5.1 L’indice des prix à la consommation .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 108
La construction de l’IPC .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 108
La mesure de l’inflation  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 111
Faites le point 5.1  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 113
5.2 Valeurs nominales et valeurs réelles  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 114
La valeur des dollars et des cents
à différentes dates  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 114
Salaire nominal et salaire réel  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 114
Taux d’intérêt nominal et taux d’intérêt réel  .  .  .  .  .  .  .  .  . 115
Faites le point 5.2  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 117
5.3 Les indicateurs du marché du travail  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 118
L’Enquête sur la population active  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 118
La nomenclature de l’Enquête  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 118
Les trois principaux indicateurs du marché
du travail  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 119
Les travailleurs à temps partiel involontaire  .  .  .  .  .  .  .  .  . 120
TABLE DES MATIÈRES
X
Les travailleurs découragés  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 120
Les types de chômage  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 121
Le plein-emploi  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 122
Combien d’argent vous faut-il pour vivre?  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 122
Faites le point 5.3  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 124
Le chapitre 5 en bref  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 125
Questions de révision  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 126
Appliquez vos savoir-faire  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 128
Mots clés .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 129
Coup d’œil sur le passé
148 ans d’inflation et de déflation au Canada .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 112
Coup d’œil sur le passé
Les salaires nominaux et les salaires réels des
premiers ministres du Canada  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 116
Coup d’œil sur l’économie québécoise
Le taux de chômage au Québec .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 123
PARTIE 3 COMPRENDRE LA
MACROÉCONOMIE 130
CHAPITRE 6 La demande et
l’offre agrégées  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 130
6.1 Les fluctuations économiques  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 132
Le cycle économique  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 132
Les fluctuations économiques et le modèle
de la demande et de l’offre agrégées .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 133
Faites le point 6.1  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 134
6.2 La demande agrégée .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 135
Les composantes de la demande agrégée  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 135
La demande agrégée et la courbe DA  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 135
Les variations de la demande agrégée  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 137
Faites le point 6.2  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 140
6.3 L’offre agrégée  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 141
L’offre agrégée et la courbe OA  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 141
Les variations de l’offre agrégée  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 143
Faites le point 6.3  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 146
6.4 L’équilibre macroéconomique .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 146
Peut-on prévoir l’avenir?  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 147
L’équilibre macroéconomique et la capacité
de production de l’économie  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 148
Les trois types d’équilibre macroéconomique  .  .  .  .  .  .  .  . 148
L’atteinte de l’équilibre de plein-emploi  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 150
L’école classique  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 150
L’école keynésienne  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 151
L’école monétariste .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 152
Faites le point 6.4  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 153
Le chapitre 6 en bref  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 154
Questions de révision  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 155
Appliquez vos savoir-faire  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 157
Mots clés .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 157
Coup d’œil sur le passé
Les récessions au Canada depuis 1926  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 134
Coup d’œil sur l’économie québécoise
L’évolution de l’équilibre macroéconomique
du Québec depuis 1981  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 149
CHAPITRE 7 La politique budgétaire
et la dette  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 158
7.1 La situation budgétaire du gouvernement
canadien  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 160
Le budget fédéral  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 160
L’évolution des revenus, des dépenses
et du solde budgétaire  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 161
Faites le point 7.1  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 162
7.2 La politique budgétaire canadienne  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 163
L’évolution de la politique budgétaire canadienne .  .  .  . 163
Les effets d’une variation des dépenses
publiques ou des impôts .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 163
La politique budgétaire à l’œuvre  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 167
Les limites de la politique budgétaire  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 169
Faites le point 7.2  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 170
7.3 Le déficit et la dette  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 170
Les frais de la dette  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 170
La relation entre les soldes budgétaires et la dette  .  .  . 171
La dette et son poids  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 171
Faites le point 7.3  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 175
Payez-vous trop d’impôts?  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 176
Le chapitre 7 en bref  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 177
Questions de révision  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 178
TABLE DES MATIÈRES XI
Appliquez vos savoir-faire  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 179
Mots clés .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 179
Coup d’œil sur l’économie québécoise
Le budget du Québec de 2016-2017 .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 162
Coup d’œil sur un grand économiste
John Maynard Keynes et la révolution
macroéconomique .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 164
Coup d’œil sur l’économie québécoise
L’évolution de la dette du Québec depuis 1998 .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 174
Coup d’œil sur l’économie mondiale
La dette des principales économies avancées  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 175
CHAPITRE 8 La monnaie et la
politique monétaire .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 180
8.1 Qu’est-ce que la monnaie?  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 182
La définition de la monnaie  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 182
Les fonctions de la monnaie  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 183
La monnaie au Canada  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 184
Une nouvelle monnaie  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 187
Deux mesures officielles de la monnaie:
M2 et M2+  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 188
Faites le point 8.1  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 189
8.2 Le système monétaire et la création de monnaie .  .  .  . 190
Les institutions de dépôt  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 190
Les fonctions économiques des institutions
de dépôt  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 191
Le profit et la sécurité: un équilibre délicat  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 192
Comment les institutions de dépôt créent-elles
de la monnaie?  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 192
Faites le point 8.2  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 196
8.3 La Banque du Canada et la politique monétaire  .  .  .  . 196
La banque du Canada  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 196
Les fonctions de la banque du Canada  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 197
Les éléments clés et les effets de la politique
monétaire canadienne  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 198
Les effets d’une variation du taux directeur
sur les taux d’intérêt  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 201
Les effets en chaîne d’une variation
des taux d’intérêt  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 202
La conduite de la politique monétaire  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 205
Épargner ou emprunter?  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 209
Faites le point 8.3  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 210
Le chapitre 8 en bref  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 211
Questions de révision  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 212
Appliquez vos savoir-faire  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 213
Mots clés .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 213
Coup d’œil sur l’économie canadienne
Requiem pour la «cenne noire» (1908-2012)  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 185
Coup d’œil sur le passé
L’«invention» des banques  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 195
Coup d’œil sur un grand économiste
Milton Friedman et l’évolution de la
politique monétaire .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 207
Coup d’œil sur l’économie canadienne
La politique monétaire canadienne à l’œuvre  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 208
PARTIE 4 L’ÉCONOMIE MONDIALE 214
CHAPITRE 9 Le commerce international .  .  .  .  .  .  . 214
9.1 Le commerce international: l’exemple du Canada  .  .  . 216
Notre commerce international de biens  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 216
Notre commerce international de services .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 216
Nos partenaires commerciaux  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 216
Pourquoi commerçons-nous?  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 217
Faites le point 9.1  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 221
9.2 Les gains du commerce international  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 222
Les possibilités de production au Canada et
en Chine  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 222
Les gains de l’échange  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 224
Faites le point 9.2  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 225
9.3 Les restrictions au commerce international .  .  .  .  .  .  .  .  . 227
Les tarifs douaniers  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 227
Les barrières non tarifaires .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 229
Acheter des produits locaux ou importés? .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 232
Faites le point 9.3  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 233
Le chapitre 9 en bref  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 234
Questions de révision  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 235
Appliquez vos savoir-faire  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 237
Mots clés .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 237
TABLE DES MATIÈRES
XII
Coup d’œil sur l’économie canadienne
Les échanges commerciaux du Canada  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 218
Coup d’œil sur un grand économiste
David Ricardo et les gains du commerce international .  .  .  . 226
Coup d’œil sur le passé
L’évolution des tarifs douaniers canadiens .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 230
CHAPITRE 10 La finance internationale .  .  .  .  .  .  . 238
10.1 Le financement du commerce international  .  .  .  .  .  .  .  . 240
La balance des paiements internationaux  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 240
Prêteurs et emprunteurs .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 244
Faites le point 10.1  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 246
10.2 Le taux de change  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 246
La demande sur le marché des changes  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 247
L’offre sur le marché des changes  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 249
Les variations du taux de change  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 253
Faites le point 10.2  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 255
10.3 La Banque du Canada et le marché des changes  .  .  .  . 255
Une modification du taux directeur  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 255
Une intervention directe sur le marché des changes  .  . 256
Combien coûtera votre prochain voyage à l’étranger? . 257
Faites le point 10.3  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 258
Le chapitre 10 en bref .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 260
Questions de révision  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 261
Appliquez vos savoir-faire  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 263
Mots clés .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 263
Coup d’œil sur l’économie canadienne
L’évolution de la balance des paiements
du Canada depuis 1986  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 243
Coup d’œil sur l’économie mondiale
Les soldes du compte courant en 2014:
comparaisons internationales  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 244
Coup d’œil sur l’économie québécoise
La balance commerciale du Québec:
un déficit inquiétant .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 245
Coup d’œil sur le passé
Pourquoi le taux de change est-il si volatil?  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 254
Coup d’œil sur le passé
Le taux de change du dollar canadien de 1947 à 2015:
fixe ou flexible?  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 259
Glossaire .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 264
Sources des illustrations  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 269
Index  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 270
TABLE DES MATIÈRES XIII
PARTIE 1 INTRODUCTION
2
PARTIE 1
INTRODUCTION
QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE?
CHAPITRE 1
ÊTES-VOUS
CAPABLEDE
COMBLERTOUS
VOSDÉSIRS?
VOUS DÉSIREZ VIVRE PLUS LONGTEMPS ET EN
MEILLEURE SANTÉ. Vous désirez une maison confor-
table et spacieuse, bien meublée et bien équipée. Vous
désirez fréquenter un bon collège, une bonne univer-
sité. Vous désirez toute une panoplie de matériel récréa-
tif, des simples chaussures de sport aux motomarines,
en passant par les jeux vidéo et les cinémas maison.
Vous désirez avoir du temps pour pratiquer vos activités
préférées, faire du sport, vous amuser, lire, voir des
films, écouter de la musique, voyager, rencontrer vos
amis, jouir de la vie.
Cependant, on ne peut pas tout avoir. Chacun est
limité dans la satisfaction de ses désirs, de ses besoins
par le temps qu’il a, le revenu dont il dispose et les prix
de ce qu’il convoite. Nous nous retrouvons tous et
toutes avec des besoins insatisfaits et la nécessité de
faire des choix.
Dans ce chapitre, nous examinerons ce qui limite
notre capacité à satisfaire tous nos besoins (la rareté)
et la science humaine qui étudie les choix que nous
devons faire devant cette contrainte (l’économique).
S
O
M
M
A
I
R
E
1.1
L’économique et ses trois
questions fondamentales
p. 4 p. 5
COUP D’ŒIL
SUR L’ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE
Le capital humain au Québec:
quelques indicateurs
p. 8
1.2
La coordination des
décisions économiques
p. 10
ÊTES-VOUS CAPABLE
DE COMBLER TOUS
VOS DÉSIRS?
CHAPITRE 1 QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE? 3
SAVOIR-FAIRE
1 Définir l’économique et distinguer la
microéconomie de la macroéconomie
2 Décrire la coordination des
décisions économiques
3 Décrire le travail des économistes
4 Construire et interpréter les graphiques
utilisés dans les modèles économiques
VOS OUTILS NUMÉRIQUES
MaBiblio > MonLab xL
Réalisez les exercices assignés par votre
enseignant.
COUP D’ŒIL
SUR L’ÉCONOMIE MONDIALE
Cuba, une économie
en mutation
p. 15 p. 20
1.4
Les graphiques:
l’outil des économistes
p. 26
Le chapitre 1
en bref
p. 19
COUP D’ŒIL
SUR UN GRAND ÉCONOMISTE
Adam Smith et la naissance
de la science économique
1.3
L’économique:
une science humaine
p. 16
PARTIE 1 INTRODUCTION
4
1.1 L’ÉCONOMIQUE ET SES TROIS
QUESTIONS FONDAMENTALES
Dans toutes les sociétés, les besoins qu’expriment les individus et la collectivité dépassent
largement les ressources accessibles pour les satisfaire. En tant que société, notre capa-
cité à satisfaire nos besoins est limitée par nos ressources productives, c’est-à-dire les
ressources naturelles, le travail et l’ingéniosité humaine, ainsi que les outils et l’équipe-
ment que nous avons produits.
En économique, ce phénomène de l’insuffisance des ressources accessibles pour
satisfaire tous les besoins exprimés s’appelle la rareté. Celle-ci n’épargne ni les pauvres
ni les riches. L’enfant qui n’a que 2$ en poche et qui veut un sac de croustilles à 2$ ainsi
que deux tablettes de chocolat à 1$ chacune est aux prises avec la rareté. Le chef d’en-
treprise qui veut passer son samedi à jouer au golf et qui souhaite assister à une réunion
importante le même samedi est aux prises avec la rareté. La société qui veut améliorer
son système de santé, brancher toutes les classes du primaire et du secondaire à inter-
net, explorer l’espace, dépolluer les fleuves, les lacs et les rivières, et ainsi de suite, est
aux prises avec la rareté.
La rareté nous impose des choix. Nous devons choisir parmi toutes les possibilités
qui s’offrent à nous. L’enfant doit choisir entre le sac de croustilles et les tablettes de
chocolat. Le chef d’entreprise doit choisir entre le golf et la réunion. En tant que société,
nous devons choisir entre les soins de santé, les branchements à internet, l’exploration
spatiale, l’environnement, etc. Nos choix dépendent des incitatifs auxquels nous sommes
soumis. Un incitatif est une récompense (une «carotte») ou une punition (un «bâton»)
qui encourage ou décourage une action. Si le prix du sac de croustilles augmente et que
celui des tablettes de chocolat diminue, l’enfant est incité à acheter moins de croustilles
et plus de chocolat. Si un profit de 10 M$ est en jeu, le chef d’entreprise est incité à
renoncer au golf pour aller à sa réunion. Plus le prix des ordinateurs baisse, plus les
commissions scolaires sont incitées à doter les classes du primaire et du secondaire
d’ordinateurs et à les brancher à internet.
L’économique est la science humaine étudiant les choix que font les êtres humains
quand ils composent avec la rareté et avec les incitatifs qui influent sur leurs choix.
Elle se divise en deux branches:
• La microéconomie ;
• La macroéconomie.
LA MICROÉCONOMIE
La microéconomie est la branche de l’économique qui étudie les choix des individus et
des entreprises, ainsi que la façon dont ces choix répondent aux incitatifs, interagissent
entre eux et subissent l’influence des pouvoirs publics. Pourquoi y a-t-il plus de gens qui
achètent des véhicules utilitaires sport et moins de gens qui achètent des fourgonnettes?
Quel est l’effet d’une baisse du prix de la console PlayStation de Sony et du Xbox de
Microsoft sur les quantités de ces biens que les gens achètent? Pourquoi le prix de l’es-
sence fluctue-t-il constamment? Comment une entreprise maximise-t-elle ses profits?
Pourquoi le gouvernement taxe-t-il la bière, mais pas le jus d’orange ? Voilà autant
d’exemples de questions microéconomiques.
LA MACROÉCONOMIE
La macroéconomie est la branche de l’économique qui étudie les effets agrégés (totaux)
des choix des individus, des entreprises et des gouvernements sur l’économie nationale
et mondiale. Pourquoi, après une dizaine d’années de croissance économique soutenue,
notre économie a-t-elle connu une récession en 2009? La Banque du Canada peut-elle
maîtriser l’inflation en augmentant les taux d’intérêt? Comment les gouvernements
Ressources productives
Ressources servant à produire
des biens ou des services:
ressources naturelles, travail,
ingéniosité humaine, outils et
équipements.
Rareté
Insuffisance des ressources
accessibles pour satisfaire tous
les besoins exprimés.
Incitatif
Récompense ou punition
(«carotte» ou «bâton») qui
encourage ou décourage
une action.
Économique
Science humaine étudiant les
choix que font les êtres humains
quand ils composent avec la
rareté et avec les incitatifs qui
influent sur leurs choix.
Microéconomie
Branche de l’économique qui
étudie les choix des individus
et des entreprises, ainsi que la
façon dont ces choix répondent
aux incitatifs, interagissent
entre eux et subissent
l’influence des gouvernements.
Macroéconomie
Branche de l’économique
qui étudie les effets agrégés
(totaux) des choix des
individus, des entreprises et des
gouvernements sur l’économie
nationale et mondiale.
CHAPITRE 1 QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE? 5
peuvent-ils stimuler l’activité économique et, ainsi, réduire le chômage? Pourquoi la
croissance économique est-elle plus forte en Chine et en Inde qu’elle ne l’est chez nous?
Voilà autant d’exemples de questions macroéconomiques.
Née dans les années 1930, la macroéconomie est le fruit du travail du célèbre éco-
nomiste britannique John Maynard Keynes (1883-1946). «Mon rêve, écrivait Keynes,
serait que l’économiste puisse être aussi utile que le dentiste ou le médecin.»
ÊTES-VOUS CAPABLE DE COMBLER
TOUS VOS DÉSIRS ?
La réponse à cette question est non. Tous les jours, vous faites des choix, comme les
35 millions de Canadiens et les 7 milliards de personnes dans le monde. Vous devez
choisir les besoins que vous désirez combler puisqu’il est impossible de tous les assouvir,
en raison du manque de temps et d’argent. Faites-vous des choix qui servent uniquement
votre intérêt ou aussi celui de la société?
Votre intérêt individuel et l’intérêt social
Chaque fois que vous choisissez ce que vous croyez être le mieux pour vous, indépen-
damment des conséquences pour autrui, vous faites des choix qui servent votre intérêt
individuel. Vous achetez du pain parce que vous avez faim et que vous voulez manger,
et non parce que vous vous dites que le boulanger a besoin de gagner sa vie.
Vos choix dictés par l’intérêt individuel peuvent aussi servir l’intérêt social s’ils sont
les meilleurs possibles pour la société dans son ensemble – autrement dit, s’ils contri-
buent à une utilisation plus efficace des ressources et à une répartition plus équitable
(ou honnête) des biens et des services entre les individus. Comment faire pour que vos
choix dictés par l’intérêt individuel servent également l’intérêt social?
Vos choix servent-ils aussi l’intérêt social?
Pensons au réchauffement climatique. La fonte des calottes polaires est une preuve
incontestable du réchauffement de la planète1
. On estime que la surface de la Terre s’est
réchauffée de 0,75 °C depuis un siècle. La majorité des scientifiques s’entendent pour
dire que la température monte parce que la quantité de dioxyde de carbone sur Terre
augmente, et l’activité économique humaine contribue à cette augmentation.
À quel point la Terre se réchauffera-t-elle et quels seront les effets de ce réchauffe-
ment? Nous l’ignorons. Chose certaine, si la température continue à augmenter, le climat
va changer, le niveau des océans va monter et les régions côtières proches du niveau de
la mer devront être protégées des vagues par des digues extrêmement coûteuses.
Tous les jours, lorsque vous veillez à votre intérêt individuel en utilisant de l’essence,
vous contribuez aux émissions de gaz à effet de serre et vous laissez votre empreinte de
carbone. Vous pourriez réduire cette empreinte en vous déplaçant à pied ou à vélo, en
utilisant les transports en commun ou en plantant des arbres, et ainsi servir l’intérêt social.
Parmi les choix suivants, lesquels servent l’intérêt social, selon vous? Acheter des
légumes chez un producteur local, prendre plus de 30 minutes pour se doucher, déposer
au recyclage le papier, le carton, le plastique et le verre, laisser constamment les lumières
allumées dans la maison. Le premier et le troisième, très certainement. Y a-t-il d’autres
choix que vous faites tous les jours et qui servent à la fois votre intérêt individuel et
l’intérêt social?
1. Il faut noter qu’une minorité en doute.
PARTIE 1 INTRODUCTION
6
LES TROIS QUESTIONS FONDAMENTALES
Promenez-vous dans un centre commercial et observez l’assortiment de biens et services
qu’on y met en vente; entrez dans les boutiques et lisez les étiquettes pour savoir où ont
été produits les biens qu’on y vend. La prochaine fois que vous emprunterez l’autoroute,
repérez les plus gros camions, lisez les noms d’entreprises et de produits qui y sont
inscrits, et notez où ces camions ont été immatriculés. Consultez les sites de vente en
ligne, comme Amazon ou eBay, et constatez l’incroyable diversité de biens et services
qui vous sont offerts.
L’économique se penche sur trois questions fondamentales:
• Quoi produire?
• Comment produire?
• Pour qui produire?
Quoi produire?
Les fermes, les usines, les chantiers de construction, les
commerces et les bureaux du pays produisent une foule
de choses, des produits de première nécessité, comme la
nourriture, le logement et les soins de santé, aux produits
de luxe, comme les croisières, les véhicules utilitaires
sport (VUS) et les tablettes numériques. On appelle biens
et services tous les produits que les êtres humains valo-
risent et produisent pour satisfaire leurs désirs et leurs
besoins. Les biens sont des objets physiques, comme les
balles de golf; les services sont des tâches qu’on accom-
plit pour des gens, comme les coupes de cheveux.
En macroéconomie, on classe les biens et services en
quatre grandes catégories:
• Les biens et services de consommation ;
• Les biens d’investissement ;
• Les biens et services des administrations publiques ;
• Les biens et services d’exportation.
Les biens et services de consommation sont des biens et services que des particu-
liers achètent pour leur jouissance personnelle, et qui contribuent à leur niveau de vie.
Le logement, les meubles, les vêtements, les VUS, les films et le maïs soufflé, les voyages
d’agrément, le café et les beignes, les soins dentaires, les services de nettoyage à sec et
d’entretien des pelouses en sont des exemples.
Les biens d’investissement sont des biens que les entreprises achètent pour accroître
leur capacité de production. Les chaînes de montage d’automobiles, la machinerie et
l’équipement, les gazoducs, les ordinateurs et les centres commerciaux en sont des
exemples.
Les biens et services des administrations publiques sont des biens et services
qu’achètent les gouvernements et les administrations publiques. Les soins de santé,
l’éducation, les services de police, les tribunaux, les ordinateurs, la papeterie et l’équi-
pement militaire en sont des exemples.
Les biens et services d’exportation sont des biens et services produits dans un pays
et vendus dans d’autres pays. Parmi les biens d’exportation canadiens, mentionnons les
CRJ (Canadian Regional Jets) produits au Québec par Bombardier et achetés en Australie
par Sun State Airlines, et le gaz produit dans l’Ouest canadien et acheté par des services
publics en Californie et dans les États américains du Midwest et du Nord-Ouest Pacifique.
Biens et services
Produits que les êtres humains
valorisent et produisent pour
satisfaire leurs besoins et leurs
désirs; les biens sont des objets
physiques, et les services, des
tâches qu’on accomplit pour
des gens.
Biens et services de
consommation
Biens et services que des
particuliers achètent pour leur
jouissance personnelle, et qui
contribuent à leur niveau de vie.
Biens d’investissement
Biens que les entreprises
achètent pour accroître leur
capacité de production.
Biens et services des
administrations publiques
Biens et services qu’achètent
les gouvernements et les
administrations publiques.
Biens et services
d’exportation
Biens et services produits
dans un pays et vendus dans
d’autres pays.
2. Pro-Consigne Québec, La hausse de la consigne de 0,05$ à 0,10$: ravivons le débat!, Montréal,
24 mai 2014.
Saviez-vous que…
En Alberta, la valeur de la consigne a augmenté de
5 à 10 cents et de 20 à 25 cents en 2008, alors qu’au
Québec, elle est la même depuis 1986. Trois ans plus
tard, toujours en Alberta, le taux de récupération de
l’aluminium a augmenté de 75 % à 89 %; celui des
contenants de type PET, de 67 % à 79 %; et celui du
verre, de 77 % à 90 %2
. Quel incitatif l’Alberta a-t-elle
utilisé pour encourager la récupération? L’a-t-elle fait
dans l’intérêt des individus ou de tous les Albertains?
Le Québec devrait-il suivre cet exemple?
L’Alberta a choisi de récompenser davantage les citoyens qui
récupèrent – la «carotte» plutôt que le «bâton». Par cet incitatif,
l’intérêt de chacun a servi l’intérêt de l’ensemble de la société
albertaine. Il va de soi que le Québec devrait suivre l’exemple de
l’Alberta afin d’améliorer son taux de récupération de bouteilles et
de cannettes, et ce, dans l’intérêt de toute la société québécoise.
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CHAPITRE 1 QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE? 7
La figure 1.1 montre comment la production totale au Canada se répartissait entre ces
quatre catégories de biens et services en 2015. Comme on le voit, la catégorie la plus impor-
tante est celle des biens et services de consommation, loin devant celles des biens d’inves-
tissement et des biens et services des administrations publiques. La figure révèle également
l’importance des exportations, une caractéristique clé de l’économie canadienne.
Comment produire?
Les biens et services sont produits avec des ressources productives que les économistes
appellent facteurs de production. On distingue quatre types de facteurs de production:
• La terre ;
• Le capital ;
• Le travail ;
• L’entrepreneuriat.
En économique, le terme terre englobe les ressources naturelles qu’on utilise pour
produire des biens et services, soit la terre au sens strict, les minéraux, les ressources
énergétiques, l’air, l’eau, les arbres et les plantes sauvages, les animaux, y compris les
oiseaux et les poissons, et les microorganismes. Certaines de ces ressources sont renou-
velables, mais d’autres sont épuisables.
Dans le langage courant, le terme «capital» désigne le capital financier, c’est-à-dire
l’argent, les actions et les obligations. Or, s’il permet aux gens de doter les entreprises de
ressources financières et d’obtenir un revenu d’intérêt, le capital financier ne sert pas direc-
tement à produire des biens et services. De ce fait, il n’est pas en soi une ressource produc-
tive, mais il sert à acquérir les ressources nécessaires à la production de biens et services.
En économique, le terme capital désigne plutôt le capital physique – les outils, les
instruments, la machinerie, les édifices et autres constructions – que les entreprises
utilisent pour produire des biens et services. Cela inclut les chaînes de montage, les
autoroutes, les centrales électriques, les aéroports et les avions, les marteaux et les
tournevis, les robots industriels, les entrepôts, les magasins de détail, les tours de
bureaux, les ordinateurs et les systèmes de communications électroniques.
Le terme travail, lui, désigne les ressources humaines – le temps et les efforts que les
gens consacrent à la production des biens et services. Cela inclut les efforts physiques et
mentaux de tous ceux et celles qui travaillent dans des fermes, des chantiers de
Facteurs de production
Ressources productives qui
servent à produire les biens
et services; comprennent la
terre, le travail, le capital et
l’entrepreneuriat.
Terre
Ressources naturelles qu’on
utilise pour produire des biens
et services.
Capital
Outils, instruments, machinerie,
édifices et autres constructions
que les entreprises utilisent pour
produire des biens et services.
Travail
Temps et efforts que les gens
consacrent à la production
de biens et services; inclut le
capital humain.
Figure 1.1 Production de biens et services au Canada en 2015
Biens et services
de consommation: 43 %
Biens et services
d’exportation: 24 %
Biens
d’investissement: 17 % Biens et services des
administrations publiques: 16 %
Au Canada, en 2015, les biens et services de
consommation représentaient 43 % de la
production totale; les biens d’investissement, 15 %;
les biens et services des administrations publiques,
19 %; et les biens et services d’exportation, 23 %.
Source: Statistique Canada, CANSIM, tableau 380-0064,
Produit intérieur brut (PIB), en termes de dépenses,
comptes économiques, modifié le 01-03-2016.
PARTIE 1 INTRODUCTION
8
construction, des usines, des manufactures, des magasins et des bureaux, ainsi que le
capital humain, c’est-à-dire les savoirs, les compétences et les habiletés que les gens
acquièrent par l’instruction, la formation en cours d’emploi et l’expérience de travail, et
qui améliorent la qualité du travail. En ce moment même, pendant que vous suivez ce
cours d’économique et d’autres cours, vous êtes en train d’investir dans votre propre
capital humain, qui continuera à augmenter quand vous prendrez un emploi à plein
temps, que vous acquerrez de l’expérience et que vous vous perfectionnerez dans votre
travail. En 2012, plus de 80 % de la population canadienne en âge de travailler avait
terminé son secondaire, et près de 54 % détenait un certificat, un diplôme d’études col-
légiales ou un diplôme universitaire3
.
On appelle entrepreneuriat le type de ressource humaine qui organise les trois
autres facteurs de production – le travail, la terre et le capital. L’innovation est le moteur
de l’entrepreneuriat. Les entrepreneurs apportent de nouvelles idées sur ce qu’il
convient de produire et sur la façon de le faire, prennent des décisions d’affaires et
assument les risques qui en découlent.
Capital humain
Savoirs, compétences et
habiletés qu’on acquiert par
les études, la formation en
cours d’emploi et l’expérience
de travail.
Entrepreneuriat
Type de ressource humaine qui
organise les trois autres facteurs
de production (le travail, la terre
et le capital).
Coupd’œil
SUR L’ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE
Le capital humain au Québec: quelques indicateurs
Diplômes décernés 2005-2006 2011-2012
Secondaire 110 651 124 419
Général 71 740 74 438
Technique 38 911 48 981
Collégial 41 084 44 670
Préuniversitaire 23 601 26 737
Technique 17 483 17 933
Universitaire 43 396 47 480
Baccalauréat 32 117 34 656
Maîtrise 10 001 10 973
Doctorat 1 278 1 851
Source: Institut de la statistique du Québec, Le Québec chiffres en main,
édition 2014.
Le tableau ci-contre dresse un portrait du nombre de diplômes
décernés au Québec en 2005-2006 et en 2011-2012. À la lumière de
ces informations, peut-on considérer que le capital humain s’est accru
au Québec? Par rapport à 2005-2006, on constate que le nombre de
diplômésdessecteurssecondaire,collégialetuniversitaireaaugmenté.
Modérée pour les secteurs collégial et universitaire, l’augmentation est
plus importante pour le secteur secondaire, où le nombre de diplômés
s’est accru de 13 768, surtout en formation technique (accroissement
d’environ 10 000). L’augmentation du nombre de maîtrises et de
doctorats est également encourageante.
Est-ce qu’on reçoit davantage de diplômes au Québec qu’ailleurs? En
2011, le taux d’obtention d’un diplôme d’études secondaires au Québec,
établi à 93 %, surpassait ceux du Canada (88 %) et de l’Ontario (86 %)4
. Ce
taux, pour le Québec, était supérieur à celui de la moyenne des pays de
l’OCDE (84 %) en 20125
. Le Québec se classait au sixième rang, derrière la
Slovénie (96 %), l’Allemagne (95 %), l’Islande (95 %), la Hongrie (94 %) et
les Pays-Bas (94 %), et loin devant les États-Unis (77 %)6
.
Malgré l’augmentation du nombre de diplômes décernés, la
part des dépenses en éducation et en culture s’est maintenue à
22 % des dépenses totales de l’État québécois durant cette période.
Croyez-vous que l’État québécois devrait accroître la part
de ses dépenses consacrées à l’éducation et à la culture
afin d’augmenter davantage le nombre de nouveaux
diplômés?
Diplômes décernés au Québec, 2005-2006
et 2011-2012
3. Emploi et Développement social Canada, Indicateurs de mieux-être au Canada, http://mieux-
etre.edsc.gc.ca/misme-iowb/h.4m.2@-fra.jsp (page consultée le 3 février 2015).
4. Conseil des statistiques canadiennes de l’éducation (CSCE) et Statistique Canada, Indicateurs
de l’éducation au Canada: une perspective internationale 2014, 13 février 2015, tableau
A.2.1, Taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires selon le sexe, p. 41.
5. OCDE (2014), Regards sur l’éducation: les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, tableau A2.1a,
Taux et âge moyen d’obtention d’un diplôme du deuxième cycle du secondaire (2012), p. 70.
6. Ibid.
CHAPITRE 1 QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE? 9
L’entrepreneuriat se quantifie difficilement, mais les dernières décennies ont été par-
ticulièrement fastes à cet égard. Bill Gates, le fondateur de Microsoft, John Sleeman, qui
dirige une brasserie dont la croissance est l’une des plus rapides en Amérique du Nord,
Guy Laliberté, qui a créé le Cirque du Soleil, Louis Garneau, qui a lancé une entreprise
spécialisée dans la conception de vêtements sport haut de gamme, et Daniel Langlois, qui
a créé Softimage (acheté par Microsoft), sont des exemples de talent entrepreneurial
exceptionnel. Toutefois, ces figures de proue ne doivent pas nous faire oublier que des
centaines de milliers d’autres personnes dirigent des entreprises de toutes tailles.
Pour qui produire?
Qui obtient les biens et services que nous produisons ? Cela
dépend du revenu que les gens gagnent, ainsi que des biens et
services qu’ils choisissent d’acheter. Un revenu important permet
de se procurer une grande quantité de biens et services; un faible
revenu laisse beaucoup moins de choix et ne permet d’acheter
que peu de biens et services.
Dans une économie de marché, les gens s’assurent un revenu
en offrant les ressources dont ils ont la propriété sur le marché
des ressources. On distingue quatre types de revenus:
• Le salaire ;
• L’intérêt ;
• Le loyer ;
• Le profit.
Ainsi, la terre rapporte un loyer, le travail rapporte un salaire, le capital financier
rapporte un intérêt et l’entrepreneuriat rapporte un profit.
Au Canada, quelle source de revenu rapporte la plus grosse part du revenu agrégé
(total)? La figure 1.2, qui montre la répartition du revenu total entre les diverses sources,
nous apprend que le travail a généré le plus de revenus, avec 72 % du total au Canada
en 2015. Il n’existe aucune mesure précise du revenu du capital, du loyer et du profit,
mais nous savons qu’en 2015 le revenu des entreprises (qu’on appelle «excédent d’ex-
ploitation net») représentait 16 % du revenu total, et les autres revenus, 12 %.
Loyer
Revenu que rapporte la terre.
Salaire
Revenu que rapporte le travail.
Intérêt
Revenu que rapporte le
capital financier.
Profit (ou perte)
Revenu que rapporte
l’entrepreneuriat; peut être
positif ou négatif.
Saviez-vous que…
«Avec un revenu par habitant de 26 046$,
le Québec se classe […] au dernier rang des
provinces et des territoires7
.» À quelle ques-
tion économique fondamentale associe-t-on
cette nouvelle? Dites pourquoi.
Pour qui produire? Puisque le revenu disponible par
habitant au Québec est le plus bas au Canada, les
Québécois se procureront moins de biens et services que
les habitants des autres provinces et territoires.
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7. Institut de la Statistique du Québec, Bulletin Flash: Revenu disponible, édition 2015.
Figure 1.2 Sources de revenu au Canada en 2015
Le travail est la principale source de revenus: en
2015, la rémunération des salariés représentait 72 %
du revenu total au Canada.
Source: Statistique Canada, CANSIM, tableau 380-0063,
Produit intérieur brut (PIB), en termes de revenus, comptes
économiques, modifié le 01-03-2016.
Autres revenus : 12 %
Excédent
d’exploitation net :
16 %
Rémunération
des salariés :
72 %
PARTIE 1 INTRODUCTION
10
1.2 LA COORDINATION DES
DÉCISIONS ÉCONOMIQUES
Pour bien comprendre le fonctionnement d’une économie, il importe d’en avoir une vue
d’ensemble, d’en connaître les principales composantes et de saisir les relations qu’elles
entretiennent.
La figure 1.3 montre le schéma d’une économie fermée, c’est-à-dire d’une économie
qui n’entretient de liens avec aucune autre. En réalité, la seule économie totalement
fermée est l’économie mondiale, mais nous nous servirons de ce schéma pour expliquer
sommairement le fonctionnement de la forme la plus simple d’une économie.
Comme on le voit à la figure 1.3, une économie fermée a deux grandes composantes:
• Les décideurs (rectangles bleus) ;
• Les marchés (rectangles gris).
Économie fermée
Économie qui n’entretient de
liens avec aucune autre.
1.1
1 Définir l’économique et distinguer la microéconomie de la macroéconomie
EXERCEZ-VOUS
1. L’économique étudie les choix qui découlent d’un
phénomène précis. Quel est ce phénomène?
2. Dites si les énoncés suivants relèvent de la
microéconomie ou de la macroéconomie.
a) L’économie canadienne a connu une récession
importante en 2009.
b) Le gouvernement provincial augmente la taxe sur
l’essence.
c) Les bas taux d’intérêt stimulent la consommation des
ménages.
d) La hausse du coût des matériaux modifie le prix des
maisons neuves.
e) La baisse de la production de biens et services
entraîne une hausse du chômage.
3. À partir de la figure 1.1 (p. 7), énumérez les quatre
grandes catégories de biens et services de la plus
importante à la moins importante au Canada en 2015, et
donnez un exemple pour chacune.
QUESTIONS SUPPLÉMENTAIRES
4. Jour après jour, nous devons faire de multiples choix.
Qu’est-ce qui rend ces choix inévitables?
5. Quelle est la principale différence entre les biens et
services de consommation et les biens d’investissement?
6. Énumérez les facteurs de production et le type de revenu
que chacun génère. À partir des données de la figure 1.2
(p. 9), déterminez quel facteur de production reçoit la plus
grande part du revenu total au Canada en 2015.
RÉPONSES
1. Ce phénomène est la rareté. Les choix sont inévitables parce que les
ressources disponibles ne suffisent pas à satisfaire nos besoins illimités.
Comme nous ne pouvons pas tout avoir, nous devons faire des choix.
2. Microéconomie: b) et d). Macroéconomie: a), c) et e).
3. En 2015, les quatre catégories de biens et services au Canada étaient, de la
plus importante à la moins importante:
• Les biens et services de consommation, comme les coupes de cheveux ;
• Les biens et services d’exportation, comme le bois d’œuvre que le Canada
vend aux États-Unis ;
• Les biens et services des administrations publiques, comme les soins
de santé ;
• Les biens d’investissement, comme les plateformes pétrolières.
CHAPITRE 1 QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE? 11
LES DÉCIDEURS
Les décideurs sont des agents économiques: ils font des
choix. La figure 1.3 montre trois catégories de
décideurs:
• Les ménages ;
• Les entreprises ;
• Le gouvernement et les autres administrations
publiques.
Un ménage est constitué par toute personne vivant
seule ou tout groupe de personnes vivant ensemble
(couple, famille, colocataires, etc.) et qui agit en tant
qu’unité décisionnelle. Chaque ménage a des désirs illi-
mités et des ressources limitées.
Une entreprise est un organisme qui utilise des res-
sources pour produire des biens et services. Tout produc-
teur de biens ou de services, quelles que soient sa taille et
sa production, est considéré comme une entreprise.
Un gouvernement est un organisme aux multiples
fonctions: il instaure des lois et des règlements, administre le mécanisme qui assure leur
respect (tribunaux et forces policières), impose les ménages et les entreprises, et fournit
des services publics (défense nationale, santé et services sociaux, transports, etc.). Nous
verrons au chapitre 7 comment le budget de l’État influe sur les décisions des ménages
et des entreprises.
Figure 1.3 Vue d’ensemble d’une économie fermée
Les ménages décident des quantités
de travail, de terre, de capital et
d’entrepreneuriat qu’ils vendront ou loueront
en échange de salaires, de loyers, d’intérêts
ou de profits, ainsi que de la façon dont ils
dépenseront leurs revenus pour se procurer
les divers types de biens et services dont
ils ont besoin. Les entreprises décident des
quantités de travail, de terre, de capital et
d’entrepreneuriat qu’elles se procureront,
ainsi que des quantités de divers types de
biens et services qu’elles produiront. Les
divers paliers de gouvernement décident
quels biens et services ils fourniront ainsi
que le montant des impôts que paieront les
ménages et les entreprises. Ces décisions
des ménages, des entreprises et des
administrations publiques sont coordonnées
par les marchés des facteurs et les marchés
des produits, marchés qui sont eux-mêmes
soumis à des lois et à des règlements que
les administrations publiques établissent
et font respecter. Dans ces marchés, les prix
s’ajustent constamment pour assurer l’égalité
entre la quantité offerte et la quantité
demandée.
MÉNAGES
MARCHÉS
DES FACTEURS
MARCHÉS
DES PRODUITS
Biens et
services
Dépenses
en biens
et services
Travail, terre,
capital,
entrepreneuriat
Salaires,
loyers,
intérêts,
profits
Biens et
services
Biens et
services
Impôts
Impôts
Lois et
règlements
Lois et
règlements
GOUVERNEMENT /
ADMINISTRATIONS
PUBLIQUES
ENTREPRISES
Les services médicaux couverts par le régime d’assurance maladie sont choisis par les
gouvernements. Le montant des impôts que paieront les ménages et les entreprises
font aussi partie des décisions prises par les gouvernements.
PARTIE 1 INTRODUCTION
12
LES MARCHÉS
Dans le langage courant, le mot «marché» désigne le lieu physique où l’on achète et
vend des produits. En économique, le terme marché a un sens plus large: il désigne tout
ensemble – physique ou virtuel – qui réunit des acheteurs et des vendeurs pour leur
permettre d’échanger. Nous étudierons plus en détail le fonctionnement des marchés au
chapitre 3.
La figure 1.3 présente deux types de marchés : les marchés des produits, où
s’échangent des biens et services, et les marchés des facteurs, où s’échangent des fac-
teurs de production. Par ailleurs, elle montre que les transactions qui s’y font résultent
des décisions prises par les ménages et les entreprises. Les ménages décident des quan-
tités de travail, de terre, de capital et d’entrepreneuriat qu’ils vendront sur le marché
des facteurs, et de la façon dont ils dépenseront leurs revenus (salaires, loyers, intérêts
et profits) en biens et services produits par les entreprises. Les entreprises décident des
quantités de travail, de terre, de capital et d’entrepreneuriat qu’elles se procureront, des
types de biens et services qu’elles offriront et des quantités qu’elles produiront pour les
vendre sur le marché des produits.
Les flèches de la figure 1.3 illustrent les flux qui résultent des décisions des ménages
et des entreprises. Les flux rouges représentent les facteurs de production qui vont des
ménages aux entreprises, ainsi que les biens et services qui vont des entreprises aux
ménages. Les flux verts, qui circulent en sens inverse, sont des flux monétaires : ils
représentent les sommes qui circulent au cours de ces échanges. Nous verrons au cha-
pitre 4 comment on mesure tous ces flux, et, au chapitre 8, les sortes de monnaies qui
circulent dans les flux monétaires et le rôle des institutions monétaires comme les insti-
tutions de dépôt et la Banque du Canada. Un processus de choix publics détermine les
lois et les règlements imposés par les divers paliers de gouvernement, les impôts qu’ils
lèvent ainsi que les biens et services qu’ils fournissent. Ces choix des administrations
publiques se trouvent au centre de la figure 1.3.
LA COORDINATION PAR LE MARCHÉ
ET LA COORDINATION PAR DIRECTIVES
Le fait le plus marquant concernant les choix des ménages, des entreprises et des admi-
nistrations publiques est probablement que, tôt ou tard, ils entrent en conflit. Ainsi, sur
les marchés des facteurs, les ménages décident de la quantité de travail qu’ils fourniront
et de leur spécialisation, mais les entreprises décident du type et de la quantité de main-
d’œuvre qu’elles emploieront. Autrement dit, les ménages décident du type et de la
quantité de travail à vendre, et les entreprises, du type et de la quantité de travail à
acheter. De même, sur les marchés des produits, les ménages décident quels types et
quelles quantités de biens et services ils vont acheter, alors que les entreprises décident
quels types et quelles quantités de biens et services elles vont vendre.
Comment les milliards de décisions prises par les ménages, les entreprises et les
administrations publiques peuvent-elles se coordonner et s’équilibrer ? Qu’est-ce qui fait
que les ménages désirent vendre le type et la quantité de travail que les entreprises
souhaitent acheter? Que se passe-t-il si le nombre de ménages qui désirent travailler
dans des compagnies aériennes excède le nombre de travailleurs que les compagnies
aériennes désirent embaucher? Comment les entreprises savent-elles ce qu’il faut pro-
duire pour répondre à la demande des ménages? Que se passe-t-il si les entreprises
désirent vendre plus de hamburgers que n’en demandent les ménages?
Les réponses à ces questions varient selon que l’économie recourt à l’un ou à l’autre
des deux mécanismes de coordination suivants:
• La coordination par le marché ;
• La coordination par directives.
CHAPITRE 1 QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE? 13
La coordination par le marché
Les marchés coordonnent les décisions individuelles par des ajustements de prix. Pour
saisir comment, pensez au marché des hamburgers de votre localité. Imaginez que, au
prix courant, la quantité de hamburgers en vente est inférieure à la quantité de hambur-
gers que les consommateurs souhaitent acheter, et que certains consommateurs qui
veulent acheter des hamburgers ne peuvent pas le faire. Pour que le choix des acheteurs
et celui des vendeurs correspondent, les acheteurs doivent refréner leur désir de ham-
burgers, et une plus grande quantité de hamburgers doit être mise en vente. Ce résultat
s’obtient par l’augmentation du prix des hamburgers. La pénurie de hamburgers
entraîne la hausse de leur prix. Ce prix plus élevé incite les producteurs à offrir un plus
grand nombre de hamburgers; il freine également le désir de hamburgers du consom-
mateur et l’incite à modifier son menu. Un moins grand nombre de consommateurs
achète des hamburgers, et un plus grand nombre achète des hot-dogs (ou autres subs-
tituts des hamburgers). Une plus grande quantité de hamburgers (et de hot-dogs) est
offerte sur le marché.
Imaginons maintenant la situation inverse. Au prix courant, il y a plus de hamburgers
à vendre que les consommateurs n’en désirent. Dans ce cas, pour que le choix des ache-
teurs et celui des vendeurs concordent, il faut que les consommateurs achètent davan-
tage de hamburgers, et que les producteurs en mettent moins en vente. Ce résultat
s’obtient par une baisse du prix des hamburgers. Un surplus de hamburgers entraîne la
baisse de leur prix. Cette baisse de prix décourage la production de hamburgers et en
favorise la consommation. Les décisions de produire et de vendre, d’acheter et de
consommer sont continuellement ajustées et harmonisées par des variations de prix.
Nous venons de voir comment la coordination des décisions par le marché détermine
quoi produire – dans notre exemple, des hamburgers. La coordination par le marché
détermine également comment les biens et services sont produits. Par exemple, les pro-
ducteurs de hamburgers peuvent faire cuire ces derniers grâce au gaz, à l’électricité, au
charbon ou au bois. Leur choix dépend du goût qu’ils recherchent, mais également du
coût des diverses méthodes de cuisson. Quand une de celles-ci devient très coûteuse, ils
l’utilisent moins et recourent davantage aux autres méthodes. Cette substitution provo-
quée par la fluctuation du prix est la réponse du marché à la question comment?
Enfin, la coordination par le marché détermine pour qui les biens et services sont
produits. Les compétences, talents et ressources rares et très valorisés commandent un
prix élevé, et leurs détenteurs reçoivent un revenu supérieur qui leur permet d’obtenir
une grande partie des biens et services produits. Les compétences, talents et ressources
courants et moins valorisés se vendent à bas prix, et les revenus de leurs détenteurs ne
leur permettent d’obtenir qu’une faible partie des biens et services produits.
La coordination par directives
Le deuxième mécanisme est la coordination par directives, qui permet de déterminer
quoi, comment et pour qui les biens et services sont produits en utilisant, plutôt que le
marché, une structure organisationnelle hiérarchique où les individus exécutent les
directives qu’on leur donne. Le meilleur exemple de ce type de structure est le modèle
militaire. Les commandants prennent des décisions qui sont transmises par voie hiérar-
chique, et les soldats exécutent sur le terrain les ordres qu’on leur donne. Jusqu’aux
réformes entreprises à la fin des années 1980, les économies de l’ex-Union soviétique et
des autres pays de l’Europe de l’Est étaient coordonnées par directives. Ce type d’éco-
nomie se fait de plus en plus rare; à l’heure actuelle, seule celle de la Corée du Nord
correspond strictement à cette définition.
PARTIE 1 INTRODUCTION
14
DE LA THÉORIE À LA RÉALITÉ: DES ÉCONOMIES MIXTES ET OUVERTES
En théorie, une économie de marché repose strictement sur la coordination par le
marché. En pratique, toutefois, la plupart des économies qu’on appelle ainsi sont en fait
des économies mixtes, qui reposent en partie sur une coordination par directives. En
effet, dans la mesure où ils soumettent l’économie de marché à des règles et créent des
organismes pour la surveiller, les gouvernements influent sur les décisions des ménages
et des entreprises.
La figure 1.3 nous a permis de comprendre le fonctionnement théorique d’une éco-
nomie à l’aide du schéma d’une économie fermée. Cependant, on l’a dit, aucune écono-
mie n’est fermée, à part l’économie mondiale; toutes les économies nationales sont des
économies ouvertes, car elles entretiennent des liens plus ou moins étroits avec d’autres
économies. Même la Corée du Nord, un pays très fermé, fait du commerce avec la Chine.
La figure 1.4 schématise les transactions auxquelles une économie ouverte (ici, le
Canada) se livre sur les marchés mondiaux. Sur les marchés mondiaux des produits, les
entreprises canadiennes vendent une partie de leur production au reste du monde; ces
ventes, illustrées par le flux rouge qui va du Canada au reste du monde, constituent les
exportations canadiennes de biens et services. Par ailleurs, les entreprises, les ménages
et les administrations publiques du Canada achètent une partie de la production des
entreprises étrangères; ces achats, illustrés par le flux rouge qui va du reste du monde
au Canada, constituent les importations canadiennes de biens et services.
La valeur totale des exportations et celle des importations ne sont pas forcément
égales. Lorsque les exportations canadiennes sont supérieures aux importations cana-
diennes, le pays enregistre un surplus commercial. Lorsque les importations cana-
diennes sont supérieures aux exportations canadiennes, le pays enregistre un déficit
commercial. Un pays qui enregistre un surplus commercial prête au reste du monde, et
un pays qui accuse un déficit commercial emprunte au reste du monde. Ces prêts et ces
emprunts internationaux ont lieu sur les marchés financiers mondiaux. Nous consacre-
rons les chapitres 9 et 10 à l’étude des relations commerciales et financières du Canada
avec le reste du monde.
Économie de marché
Économie qui repose
strictement sur la coordination
par le marché.
Économie mixte
Économie qui repose sur la
coordination par le marché,
mais aussi sur la coordination
par directives dans la mesure
où le gouvernement soumet
l’économie de marché à des
règles et crée des organismes
pour la surveiller.
Économie ouverte
Économie qui entretient des
liens économiques avec d’autres
économies nationales.
Figure 1.4 Les liens économiques internationaux
Sur les marchés mondiaux des produits
(flux rouges), le Canada vend une partie de sa
production au reste du monde (exportations
canadiennes de biens et services) et achète
une partie de la production du reste du
monde (importations canadiennes de biens
et services); ces transactions se font sur les
marchés mondiaux des produits.
Lorsque ses exportations sont supérieures
à ses importations, le Canada enregistre
un surplus et prête au reste du monde.
Lorsque ses importations sont supérieures
à ses exportations, il enregistre un déficit et
emprunte au reste du monde. Ces prêts et
ces emprunts internationaux ont lieu sur les
marchés financiers mondiaux (flux verts).
CANADA
RESTE
DU MONDE
MARCHÉS
FINANCIERS
MONDIAUX
MARCHÉS
MONDIAUX
DES PRODUITS
Importations
canadiennes
de biens
et services
Exportations
canadiennes
de biens
et services
Prêts
canadiens
au reste
du monde
Emprunts
canadiens
au reste
du monde
CHAPITRE 1 QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE? 15
Cuba, une économie en mutation
Coupd’œil
SUR L’ÉCONOMIE MONDIALE
Au-delàdesplagesdesablefin,Cubaestenpleinetransformation
sur le plan économique. Dès l’arrivée au pouvoir en 2006 du
président Raoul Castro, frère de Fidel, la libéralisation de
l’économie cubaine s’est accentuée. De nombreuses réformes
ont été mises en place par le gouvernement. La distribution à
des cultivateurs privés des terres agricoles appartenant à l’État,
l’entrée du secteur privé dans le commerce au détail, la mise en
place d’un programme de microprêts des banques publiques
pour les particuliers, l’octroi d’un plus grand nombre de licences
de travailleurs indépendants, le droit d’acheter et de vendre des
maisons, des voitures, des ordinateurs et même des cellulaires, la
possibilité pour les Cubains de circuler librement dans le pays et
à l’étranger en ne présentant que leur carte d’identité cubaine et
leur passeport en sont quelques exemples.
Dans la foulée de ces réformes, une nouvelle loi fiscale
adoptée en janvier 2013 permet à l’État cubain de percevoir
de l’impôt sur le revenu et d’autres types d’impôt. Depuis
décembre 2013, les Cubains peuvent importer des voitures
librement. «Bien que l’importation soit graduelle, assisterons-
nous à la disparition des vieilles voitures américaines, joyau du
patrimoine cubain8
?»
En janvier 2014, le gouvernement cubain privatise les taxis et
crée des coopératives de taxi pour les différentes régions de l’île.
Deplus,lesentreprisesprivéesetlesparticulierscubainspeuvent
désormais louer des logements résidentiels et commerciaux à
des Cubains.
Les relations entre Cuba et les États-Unis étant bien
meilleures qu’avant, plusieurs sanctions américaines ont
été levées, dont l’interdiction de transfert d’argent entre
membres d’une même famille habitant l’un ou l’autre des
deux pays. La vente de matériel et d’équipements américains
aux agriculteurs indépendants cubains et aux entrepreneurs
privés de l’île est autorisée. Du côté de Cuba, les entreprises
américaines et étrangères sont autorisées à opérer sur l’île et à
ouvrir des comptes dans les banques cubaines, de même que
les fournisseurs américains et étrangers de cartes de crédit.
Amorcée à la fin de 2013, la réunification du peso cubain et
du peso convertible, à parité avec le dollar américain, devrait
faciliter les échanges commerciaux entre Cuba et les autres pays,
notamment les investissements étrangers indispensables à la
modernisation de l’économie cubaine.
Bien que l’économie cubaine s’ouvre au reste du monde, il y a
encore du chemin à faire. Son ouverture demeure théorique car,
pour obtenir un passeport, un Cubain doit verser l’équivalent de
près de trois mois de salaire.
L’économie cubaine est-elle devenue une économie de
marché? Quelles réformes ont pour effet de modifier les
transactions entre les ménages et les entreprises sur le marché
des facteurs? Lesquelles affecteront les transactions entre
les ménages et les entreprises sur le marché des produits?
Lesquelles toucheront les transactions entre les ménages, les
entreprises et le gouvernement? Lesquelles faciliteront les
transactions entre Cuba et le reste du monde?
L’économie cubaine est-elle devenue une économie de marché?
8. Guillaume LANCTÔT, «Après plus de 50 ans, le socialisme cubain est ouvert au changement»,
Perspective Monde, Université de Sherbrooke, 18 février 2014, http ://perspective.usherbrooke.
ca/bilan/servlet/BMAnalyse ?codeAnalyse=1712 (page consultée le 6 février 2015).
PARTIE 1 INTRODUCTION
16
1.3 L’ÉCONOMIQUE: UNE SCIENCE HUMAINE
Nous avons vu que l’économique est la science humaine étudiant les choix des individus,
des entreprises et des administrations publiques aux prises avec la rareté. L’étude de
l’économique permet de mieux comprendre comment fonctionne le monde qui nous
entoure et la manière dont l’humain prend ses décisions. Elle permet également de
prédire celles-ci. Nous allons maintenant examiner la façon dont les économistes font
leur travail et nous pencher sur certains des problèmes qu’ils rencontrent.
Le but premier des économistes est de découvrir comment fonctionne le monde éco-
nomique. Pour ce faire, comme tous les scientifiques, ils distinguent deux types
d’énoncés:
• Les énoncés relatifs à ce qui est ;
• Les énoncés relatifs à ce qui devrait être.
Les premiers sont des énoncés positifs. Ils expriment ce qu’on comprend couram-
ment du fonctionnement du monde, et peuvent être exacts ou erronés. On peut vérifier
un énoncé positif en le confrontant aux faits. Ainsi procède le chimiste qui fait une expé-
rience en laboratoire.
Les seconds sont des énoncés normatifs. Ils reposent sur des jugements de valeur et
sont invérifiables. Quand ils débattent une motion, les parlementaires essaient de décider
de ce qui devrait être; ils font des énoncés normatifs.
Pour illustrer la différence entre les énoncés positifs et les énoncés normatifs, pre-
nons l’exemple de la controverse du réchauffement de la planète. Selon la plupart des
scientifiques, l’activité industrielle des deux derniers siècles et les énormes quantités de
combustibles fossiles que nous brûlons ont accru le taux de dioxyde de carbone dans
1.2
2 Décrire la coordination des décisions économiques
EXERCEZ-VOUS
1. Pour chacune des manchettes suivantes,
repérez la catégorie de décideurs concernée.
a) Une nouvelle loi québécoise interdit l’usage
des cellulaires au volant.
b) Sur le marché des maisons neuves, le nombre
d’acheteurs diminue.
c) La Loi sur la protection du consommateur
a été modifiée.
d) Un restaurateur sur deux devrait fermer
ses portes au cours de la prochaine année.
e) La main-d’œuvre disponible pour travailler augmente.
QUESTIONS SUPPLÉMENTAIRES
2. Nommez les trois catégories de décideurs dans une
économie fermée en précisant les choix économiques qui
relèvent de chacune.
3. Quelles sont les différences entre une économie
de marché et une économie mixte?
4. Quelles sont les différences entre la coordination par les
marchés et celle par directives?
RÉPONSES
1. a) Le gouvernement et les autres administrations publiques. Ils instaurent
les lois et les règlements.
b) Les ménages. Ils achètent des maisons neuves sur les marchés des
produits.
c) Le gouvernement et les autres administrations publiques. Ils instaurent
les lois et les règlements.
d) Les entreprises. Les restaurateurs sont des entreprises qui produisent
des repas sur les marchés des produits.
e) Les ménages. Ce sont eux qui décident de la quantité de travail offerte
sur les marchés des facteurs.
CHAPITRE 1 QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE? 17
l’atmosphère, ce qui a des conséquences pour la vie. «Notre planète se réchauffe à cause
d’une accumulation croissante de dioxyde de carbone dans l’atmosphère » est un énoncé
positif. On peut le vérifier si on dispose de données pertinentes. «Nous devrions réduire
l’utilisation de combustibles fossiles comme le charbon et le mazout» est, quant à lui,
un énoncé normatif. On peut être d’accord ou non avec lui, mais on ne se demande pas
s’il est vrai ou faux. Il ne se prête pas à la vérification par les faits, car il repose sur des
jugements de valeur.
Prenons un autre exemple. «L’universalité des soins de santé réduit le nombre de
jours d’absence au travail pour cause de maladie » est un énoncé positif. « Tous les
Canadiens et Canadiennes devraient avoir un accès égal aux soins de santé» est un
énoncé normatif.
L’économique s’est donné pour tâche de découvrir et de cataloguer les énoncés posi-
tifs qui rendent compte des phénomènes observés et permettent de comprendre le fonc-
tionnement du monde économique. Cette tâche comporte trois étapes:
• L’observation et la mesure ;
• La construction de modèles ;
• La vérification des modèles.
L’OBSERVATION ET LA MESURE
La première étape pour comprendre le fonctionnement du monde économique consiste
à l’observer et à le mesurer. Les économistes recueillent un nombre considérable de
données sur des phénomènes comme la quantité et l’emplacement des ressources
humaines et naturelles, les salaires et les heures travaillées, les prix et les quantités
produites des divers biens et services, les impôts et les dépenses publiques, les quantités
de biens et services achetés ou vendus à d’autres pays, etc.
LA CONSTRUCTION DE MODÈLES
La deuxième étape pour comprendre le fonctionnement du monde économique consiste
à construire un modèle. Un modèle économique est une représentation schématique
d’un aspect donné du monde économique, une description qui ne retient que les élé-
ments essentiels pour expliquer le phénomène étudié. Un modèle est plus simple que la
réalité qu’il décrit. Ce qu’un modèle englobe et ce dont il fait abstraction résulte d’hypo-
thèses sur ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas.
La figure 1.3 de la page 11 est un bel exemple d’un modèle ou d’une représentation
schématique de la réalité, dans ce cas-ci d’une économie fermée. Ce modèle repose sur
l’hypothèse que trois catégories de décideurs sont en présence. La deuxième hypothèse
consiste à examiner la nature de leurs échanges sur deux types de marchés uniquement,
les marchés des produits et les marchés des facteurs. La troisième hypothèse présuppose
que leurs échanges seront de nature monétaire ou de nature physique (facteurs de pro-
duction ou biens et services). Ce modèle a l’avantage de décrire de manière simple le
fonctionnement d’une économie fermée. Il va de soi que la réalité est nettement plus
complexe.
LA VÉRIFICATION DES MODÈLES
La troisième étape consiste à vérifier le modèle. Les prédictions d’un modèle peuvent ou
non correspondre aux faits. S’il y a contradiction entre les faits et le modèle, il faut modi-
fier le modèle ou le rejeter. Un modèle qui passe avec succès et à répétition l’épreuve des
faits sert de base à une théorie économique, c’est-à-dire à un ensemble de généralisa-
tions qui résument notre compréhension des choix et des comportements des divers
agents économiques. Une théorie s’élabore par un processus de construction et de véri-
fication de modèles.
Modèle économique
Représentation schématique
d’un aspect donné du monde
économique; description qui
ne retient que les éléments
essentiels pour expliquer le
phénomène étudié.
Théorie économique
Ensemble de généralisations qui
résument notre compréhension
des choix et des comportements
des agents économiques;
repose sur des modèles qui ont
passé avec succès et à répétition
l’épreuve des faits.
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Robin Bade, Michael Parkin, Monique Barrette - Initiation à l’économie (2017, Pearson Erpi) - libgen.li.pdf

  • 1.
  • 2.
  • 3. Développement éditorial Marie-Claude Côté Gestion de projet Yasmine Mazani Révision linguistique Martin Benoit Correction d’épreuves Mariane Landriau Recherche iconographique Aude Maggiori Directrion artistique Hélène Cousineau Supervision de la réalisation Estelle Cuillerier Conception de l’intérieur et de la couverture Martin Tremblay Réalisation graphique Cyclone Design © ÉDITIONS DU RENOUVEAU PÉDAGOGIQUE INC. (ERPI), 2017 Membre du groupe Pearson Education depuis 1989 1611, boulevard Crémazie Est, 10e étage Montréal (Québec) H2M 2P2 Canada Téléphone: 514 334-2690 Télécopieur: 514 334-4720 information@pearsonerpi.com pearsonerpi.com Dépôt légal – Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2017 Dépôt légal – Bibliothèque et Archives Canada, 2017 Imprimé au Canada 123456789 SO 21 2019 18 17 ISBN 978-2-7613-6336-5 20712 ABCD SM9 Authorized translation from the English language edition, entitled FOUNDATIONS OF MACROECONOMICS, 7th Edition, by ROBIN BADE; MICHAEL PARKIN, published by Pearson Education, Inc., publishing as Prentice Hall, Copyright © 2015 by Pearson Education, Inc. All rights reserved. No part of this book may be reproduced or transmitted in any form or by any means, electronic or mechanical, including photocopying, recording or by any information storage retrieval system, without permission from Pearson Education, Inc. FRENCH language edition published by ERPI, Copyright © 2017. Cet ouvrage est une version française de la septième édition de Foundations of Macroeconomics de Robin Bade et Michael Parkin, publiée et vendue à travers le monde avec l’autorisation de Pearson Education, Inc.
  • 4. AVANT-PROPOS LES TROIS PREMIÈRES ÉDITIONS DE CET OUVRAGE DE ROBIN BADE ET MICHAEL PARKIN ONT CONNU UN FORT SUCCÈS. Nombre d’entre vous ont apprécié l’approche pédagogique privilégiant un apprentissage par la pratique, point par point, le style simple, direct et vivant, ainsi que les explications précises, soutenues par des exemples familiers, des éditions précédentes. Cette nouvelle édition garde les mêmes qualités intrinsèques que les trois premières, tout en actualisant son contenu et en incorporant plusieurs nouveautés. Pour susciter l’intérêt et la réflexion, chaque chapitre débute par une question écono- mique ancrée dans le quotidien de l’étudiant, et la réponse à celle-ci met en évidence le lien entre les notions théoriques abordées et son vécu. Les capsules Saviez-vous que… présentent des événements tirés de l’actualité québécoise, canadienne ou internationale illustrant de manière concrète un concept économique, alors que la rubrique Appliquez vos savoir-faire donne l’occasion à l’étudiant de passer de la théorie à la pratique et de mieux comprendre les concepts économiques. Le contenu de plusieurs chapitres a été remanié. La fusion des chapitres 8 et 9 a donné naissance à un tout nouveau chapitre 8, intitulé «La monnaie et la politique monétaire». Les chapitres 1, 3 et 6 n’ont plus d’appendices. Ils ont été intégrés au contenu des chapitres. Toutes les rubriques Coup d’œil (sur le passé, sur l’économie québécoise, sur l’économie canadienne et sur l’économie mondiale) ont été actualisées pour tenir compte des nou- velles données et des nouveaux événements qui ont marqué l’actualité économique. Les Coup d’œil sur un grand économiste racontent l’histoire de grands économistes et leur contribution à la science économique, comme Adam Smith, David Ricardo, Milton Friedman et John Maynard Keynes. Les rubriques Coup d’œil se terminent par des questions permettant à l’étudiant de revisiter leur contenu. Comme autres nouveautés, le contenu numérique compte désormais des tutoriels accom- pagnant plusieurs des figures du manuel. L’étudiant pourra les visionner facilement en numérisant les codes QR qui se trouvent dans le livre. De plus, les étudiants et les ensei- gnants profiteront de centaines d’exercices sur la plateforme MonLab xL.
  • 5. AVANT-PROPOS IV REMERCIEMENTS Nos remerciements s’adressent, tout d’abord, à Marie-Claude Côté, chef du développe- ment éditorial, et à Yasmine Mazani, gestionnaire de projets éditoriaux, ainsi qu’à tous les membres de l’équipe d’ERPI ayant contribué à cette quatrième édition. Nous remercions nos collaborateurs: Stéphane Demers, du Cégep Beauce-Appalaches ; Caroline Gagnon, du Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu ; Caroline Lachance, du Cégep de Trois-Rivières ; Michel Plunus, du Cégep de Drummondville ; et Jacques-René Giguère, du Cégep de Sept-Îles, qui ont révisé la version manuscrite de cette nouvelle édition. Leurs commentaires et suggestions nous ont été précieux tout au long de notre démarche. Nous tenons aussi à souligner la contribution du regretté Raymond Bienvenu, auteur des éditions antérieures, qui a adapté cet ouvrage à l’enseignement collégial québécois. Monique Barrette L’AUTEURE DE L’ÉDITION QUÉBÉCOISE MONIQUE BARRETTE, auteure de la présente édition, détient un baccalauréat ainsi qu’une maîtrise en économique de l’Université Laval, et enseigne depuis près de trois décennies. Elle a fait ses débuts au Cégep de Baie-Comeau et au Cégep de Lévis-Lauzon. Depuis 1990, elle enseigne au Cégep Garneau. Durant sa carrière, elle a aussi été chargée de cours à l’École nationale d’administration publique (ENAP) et à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), et a participé à la révision de plusieurs manuels d’économie de niveau collégial et des trois premières éditions de cet ouvrage.
  • 6. AVANT-PROPOS MaBiblio > Multimédia V LISTE DES TUTORIELS OFFERTS SUR CHAPITRE 2 Figure 2.1 La CPP et les combinaisons possibles et impossibles p. 33 Figure 2.2 Plein-emploi, sous-emploi, sacrifice et absence de sacrifice p. 35 Figure 2.3 Le calcul du coût de renonciation d’une bouteille d’eau p. 37 Figure 2.4 Le calcul du coût de renonciation d’un téléphone intelligent p. 38 Figure 2.5 Les effets de la croissance économique p. 43 CHAPITRE 3 Figure 3.1 Un barème de demande et une courbe de demande p. 54 Figure 3.2 La différence entre une variation de la quantité demandée et une variation de la demande p. 56 Figure 3.3 Le barème d’offre et la courbe d’offre p. 59 Figure 3.4 La différence entre une variation de la quantité offerte et une variation de l’offre p. 61 Figure 3.5 Le prix et la quantité d’équilibre p. 64 Figure 3.6 Les forces du marché rétablissent l’équilibre p. 65 Figure 3.7 Les effets d’une variation de la demande p. 66 Figure 3.8 Les effets d’une variation de l’offre p. 67 Figure 3.9 L’offre et la demande évoluent dans le même sens p. 69 Figure 3.10 L’offre et la demande évoluent dans des directions opposées p. 69 Figure 3.11 Un loyer plafond entraîne une pénurie de logements p. 72 Figure 3.12 Le salaire minimum entraîne du chômage p. 74 CHAPITRE 4 Figure 4.1 Les flux circulaires des revenus et des dépenses p. 86 Figure 4.2 Dégonfler le ballon du PIB p. 93* CHAPITRE 6 Figure 6.1 Les phases du cycle économique p. 133 Figure 6.2 Une variation de la quantité demandée de PIB réel p. 136 Figure 6.3 Les variations de la demande agrégée p. 138 Figure 6.4 L’offre agrégée p. 141 Figure 6.5 Les variations de l’offre agrégée p. 143 Figure 6.6 L’équilibre macroéconomique p. 147 Figure 6.7 Les trois types d’équilibre macroéconomique p. 150 Figure 6.8 L’atteinte de l’équilibre de plein-emploi selon l’école classique p. 151 Figure 6.9 L’atteinte de l’équilibre de plein-emploi selon l’école keynésienne p. 152 CHAPITRE 7 Figure 7.3 La politique budgétaire à l’oeuvre p. 168 CHAPITRE 8 Figure 8.4 Les effets d’une variation du taux directeur sur les taux d’intérêt p. 202 Figure 8.6 La politique monétaire à l’oeuvre p. 206 * Animation interactive
  • 7. À TROIS PAS DE LA RÉUSSITE! Passez à l’action Faites les activités. Lisez les chapitres et appuyez-vous sur leur contenu pour réaliser les activités «Faites le point» qui vous sont proposées. Profitez de la puissance de MonLab xL et prenez en main vos appren- tissages. Grâce aux exercices variés et nombreux, au parcours personnalisé et aux rétroactions immédiates, c’est comme si votre enseignant était là en tout temps. 1 2 Engagez-vous dans vos apprentissages Imprégnez-vous de la grande question économique et avancez une hypothèse. Dans chaque chapitre, on vous pose une question économique ancrée dans le quotidien. Écoutez les explications des graphiques animés. Elles sont la clé pour bien comprendre les concepts économiques. Grâce aux codes QR du manuel, vous y accéderez en un clic sur votre mobile.
  • 8. GUIDE D’APPRENTISSAGE 3 Évaluez le chemin parcouru Mesurez vos progrès. Faites les activités «Questions de révision» et lisez le résumé du «chapitre en bref» pour distinguer les concepts que vous maîtrisez et ceux que vous devez retravailler. Réalisez le défi de l’activité «Appliquez vos savoir-faire». Vous y ferez des liens entre la théorie et l’actualité, et vous raffinerez votre compréhension des concepts économiques Obtenez le portrait de vos progrès dans MonLab xL en cliquant sur l’onglet «Résultats». Initiation à l’économie, accessible sur toutes les plateformes.
  • 9. PARTIE 1 INTRODUCTION 2 CHAPITRE 1 Qu’est-ce que l’économique? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 CHAPITRE 2 Le problème économique fondamental: la rareté . . . . . . . . . . . . 30 CHAPITRE 3 La demande et l’offre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 PARTIE 2 LES INDICATEURS MACROÉCONOMIQUES 80 CHAPITRE 4 Le PIB et le niveau de vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 CHAPITRE 5 Le coût de la vie et le chômage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 PARTIE 3 COMPRENDRE LA MACROÉCONOMIE 130 CHAPITRE 6 La demande et l’offre agrégées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 CHAPITRE 7 La politique budgétaire et la dette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158 CHAPITRE 8 La monnaie et la politique monétaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180 PARTIE 4 L’ÉCONOMIE MONDIALE 214 CHAPITRE 9 Le commerce international . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214 CHAPITRE 10 La finance internationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238 SOMMAIRE
  • 10. TABLE DES MATIÈRES Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . III À trois pas de la réussite! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VI PARTIE 1 INTRODUCTION 2 CHAPITRE 1 Qu’est-ce que l’économique? . . . . 2 1.1 L’économique et ses trois questions fondamentales . . 4 La microéconomie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 La macroéconomie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 Êtes-vous capable de combler tous vos désirs? . . . . . . 5 Les trois questions fondamentales . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Faites le point 1.1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 1.2 La coordination des décisions économiques . . . . . . . . 10 Les décideurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Les marchés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 La coordination par le marché et la coordination par directives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 De la théorie à la réalité: des économies mixtes et ouvertes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Faites le point 1.2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 1.3 L’économique: une science humaine . . . . . . . . . . . . . . . 16 L’observation et la mesure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 La construction de modèles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 La vérification des modèles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Faites le point 1.3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 1.4 Les graphiques: l’outil des économistes . . . . . . . . . . . . 20 Le principe de base de la construction d’un graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 L’interprétation des graphiques descriptifs . . . . . . . . . . 20 L’interprétation d’un graphique illustrant une relation entre deux variables . . . . . . . . . . . . . 23 Faites le point 1.4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Le chapitre 1 en bref . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 Questions de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 Appliquez vos savoir-faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Mots clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Coup d’œil sur l’économie québécoise Le capital humain au Québec: quelques indicateurs . . . . . . 8 Coup d’œil sur l’économie mondiale Cuba, une économie en mutation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Coup d’œil sur un grand économiste Adam Smith et la naissance de la science économique . . . 19 CHAPITRE 2 Le problème économique fondamental: la rareté . . . . . . . . . . . 30 2.1 Les possibilités de production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 La courbe des possibilités de production . . . . . . . . . . . . 32 Faites le point 2.1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 2.2 Le coût de renonciation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Le coût de renonciation d’une bouteille d’eau . . . . . . . . 37 Le coût de renonciation d’un téléphone intelligent . . . 37 Le coût de renonciation et la forme de la CPP . . . . . . . . 38 Le coût de renonciation est un ratio . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 Les coûts de renonciation sont omniprésents . . . . . . . . 39 Étudier ou travailler? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 Faites le point 2.2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 2.3 L’expansion des possibilités de production . . . . . . . . . 42 Faites le point 2.3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 Le chapitre 2 en bref . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 Questions de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Appliquez vos savoir-faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 Mots clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 Coup d’œil sur un grand économiste Joseph Schumpeter et les théories de la croissance économique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 Coup d’œil sur l’économie mondiale Quand la Chine rattrapera-t-elle les États-Unis? . . . . . . . . . 44 CHAPITRE 3 La demande et l’offre . . . . . . . . . . . . . 50 3.1 La demande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 La loi de la demande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 Le barème de demande et la courbe de demande . . . 53 Une variation de la demande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 Faites le point 3.1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57 3.2 L’offre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58 La loi de l’offre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
  • 11. Le barème d’offre et la courbe d’offre . . . . . . . . . . . . . . . 58 Une variation de l’offre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Faites le point 3.2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Combien êtes-vous prêt à payer? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 3.3 L’équilibre du marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Le prix: le régulateur du marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Les effets d’une variation de la demande . . . . . . . . . . . 65 Les effets d’une variation de l’offre . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 Les variations simultanées de l’offre et de la demande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 Faites le point 3.3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 3.4 Le contrôle des prix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 Le prix plafond . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72 Le prix plancher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 Faites le point 3.4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 Le chapitre 3 en bref . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 Questions de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77 Appliquez vos savoir-faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 Mots clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 Coup d’œil sur l’économie mondiale Une variation de la demande de roses Une variation de l’offre de pétrole . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Coup d’œil sur un grand économiste Alfred Marshall et le modèle de l’offre et de la demande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 PARTIE 2 LES INDICATEURS MACROÉCONOMIQUES 80 CHAPITRE 4 Le PIB et le niveau de vie . . . . . . . . . 80 4.1 Le PIB, les revenus et les dépenses . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 La définition du PIB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82 Les dépenses dans le modèle des flux circulaires . . . . . 83 Les revenus dans le modèle des flux circulaires . . . . . . 85 L’égalité entre les dépenses et les revenus . . . . . . . . . . . 85 Faites le point 4.1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 4.2 Le calcul du PIB canadien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 La méthode des dépenses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87 La méthode des revenus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88 Deux méthodes, un seul et même résultat . . . . . . . . . . 91 Faites le point 4.2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 4.3 Le PIB nominal et le PIB réel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 Du PIB nominal au PIB réel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 Le PIB réel et la croissance économique . . . . . . . . . . . . . 94 Faites le point 4.3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 4.4 Le PIB réel et le niveau de vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 Les biens et services non comptabilisés dans le PIB réel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 Faites le point 4.4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100 Sommes-nous plus riches que les Américains? . . . . . . 101 Le chapitre 4 en bref . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 Questions de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 Appliquez vos savoir-faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 Mots clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105 Coup d’œil sur l’économie Canadienne Le calcul du PIB par Statistique Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . 90 Coup d’œil sur l’économie Canadienne Le calcul du PIB réel par Statistique Canada . . . . . . . . . . . . . 95 Coup d’œil sur l’économie mondiale L’indicateur de développement humain de l’ONU . . . . . . . . 99 CHAPITRE 5 Le coût de la vie et le chômage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 5.1 L’indice des prix à la consommation . . . . . . . . . . . . . . . . 108 La construction de l’IPC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 La mesure de l’inflation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 Faites le point 5.1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113 5.2 Valeurs nominales et valeurs réelles . . . . . . . . . . . . . . . 114 La valeur des dollars et des cents à différentes dates . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 Salaire nominal et salaire réel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114 Taux d’intérêt nominal et taux d’intérêt réel . . . . . . . . . 115 Faites le point 5.2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 5.3 Les indicateurs du marché du travail . . . . . . . . . . . . . . 118 L’Enquête sur la population active . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 La nomenclature de l’Enquête . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118 Les trois principaux indicateurs du marché du travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 Les travailleurs à temps partiel involontaire . . . . . . . . . 120 TABLE DES MATIÈRES X
  • 12. Les travailleurs découragés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 Les types de chômage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 Le plein-emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 Combien d’argent vous faut-il pour vivre? . . . . . . . . . . . 122 Faites le point 5.3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 Le chapitre 5 en bref . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 Questions de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 Appliquez vos savoir-faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 Mots clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 Coup d’œil sur le passé 148 ans d’inflation et de déflation au Canada . . . . . . . . . . . . 112 Coup d’œil sur le passé Les salaires nominaux et les salaires réels des premiers ministres du Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 Coup d’œil sur l’économie québécoise Le taux de chômage au Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 PARTIE 3 COMPRENDRE LA MACROÉCONOMIE 130 CHAPITRE 6 La demande et l’offre agrégées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 6.1 Les fluctuations économiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 Le cycle économique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 Les fluctuations économiques et le modèle de la demande et de l’offre agrégées . . . . . . . . . . . 133 Faites le point 6.1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 6.2 La demande agrégée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 Les composantes de la demande agrégée . . . . . . . . . . . 135 La demande agrégée et la courbe DA . . . . . . . . . . . . . . . 135 Les variations de la demande agrégée . . . . . . . . . . . . . . 137 Faites le point 6.2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 6.3 L’offre agrégée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 L’offre agrégée et la courbe OA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141 Les variations de l’offre agrégée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143 Faites le point 6.3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 6.4 L’équilibre macroéconomique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 Peut-on prévoir l’avenir? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 L’équilibre macroéconomique et la capacité de production de l’économie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 Les trois types d’équilibre macroéconomique . . . . . . . . 148 L’atteinte de l’équilibre de plein-emploi . . . . . . . . . . . . . 150 L’école classique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 L’école keynésienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151 L’école monétariste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 Faites le point 6.4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 Le chapitre 6 en bref . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 Questions de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155 Appliquez vos savoir-faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 Mots clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 Coup d’œil sur le passé Les récessions au Canada depuis 1926 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 Coup d’œil sur l’économie québécoise L’évolution de l’équilibre macroéconomique du Québec depuis 1981 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 CHAPITRE 7 La politique budgétaire et la dette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158 7.1 La situation budgétaire du gouvernement canadien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160 Le budget fédéral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160 L’évolution des revenus, des dépenses et du solde budgétaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161 Faites le point 7.1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162 7.2 La politique budgétaire canadienne . . . . . . . . . . . . . . . . 163 L’évolution de la politique budgétaire canadienne . . . . 163 Les effets d’une variation des dépenses publiques ou des impôts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163 La politique budgétaire à l’œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167 Les limites de la politique budgétaire . . . . . . . . . . . . . . . 169 Faites le point 7.2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170 7.3 Le déficit et la dette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170 Les frais de la dette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170 La relation entre les soldes budgétaires et la dette . . . 171 La dette et son poids . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171 Faites le point 7.3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175 Payez-vous trop d’impôts? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 Le chapitre 7 en bref . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177 Questions de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178 TABLE DES MATIÈRES XI
  • 13. Appliquez vos savoir-faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 Mots clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 Coup d’œil sur l’économie québécoise Le budget du Québec de 2016-2017 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162 Coup d’œil sur un grand économiste John Maynard Keynes et la révolution macroéconomique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164 Coup d’œil sur l’économie québécoise L’évolution de la dette du Québec depuis 1998 . . . . . . . . . . . 174 Coup d’œil sur l’économie mondiale La dette des principales économies avancées . . . . . . . . . . . . 175 CHAPITRE 8 La monnaie et la politique monétaire . . . . . . . . . . . . . . . 180 8.1 Qu’est-ce que la monnaie? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182 La définition de la monnaie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182 Les fonctions de la monnaie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183 La monnaie au Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184 Une nouvelle monnaie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187 Deux mesures officielles de la monnaie: M2 et M2+ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188 Faites le point 8.1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189 8.2 Le système monétaire et la création de monnaie . . . . 190 Les institutions de dépôt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190 Les fonctions économiques des institutions de dépôt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191 Le profit et la sécurité: un équilibre délicat . . . . . . . . . . 192 Comment les institutions de dépôt créent-elles de la monnaie? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192 Faites le point 8.2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196 8.3 La Banque du Canada et la politique monétaire . . . . 196 La banque du Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196 Les fonctions de la banque du Canada . . . . . . . . . . . . . . 197 Les éléments clés et les effets de la politique monétaire canadienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198 Les effets d’une variation du taux directeur sur les taux d’intérêt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201 Les effets en chaîne d’une variation des taux d’intérêt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202 La conduite de la politique monétaire . . . . . . . . . . . . . . 205 Épargner ou emprunter? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209 Faites le point 8.3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210 Le chapitre 8 en bref . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211 Questions de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212 Appliquez vos savoir-faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213 Mots clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213 Coup d’œil sur l’économie canadienne Requiem pour la «cenne noire» (1908-2012) . . . . . . . . . . . . 185 Coup d’œil sur le passé L’«invention» des banques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195 Coup d’œil sur un grand économiste Milton Friedman et l’évolution de la politique monétaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207 Coup d’œil sur l’économie canadienne La politique monétaire canadienne à l’œuvre . . . . . . . . . . . . 208 PARTIE 4 L’ÉCONOMIE MONDIALE 214 CHAPITRE 9 Le commerce international . . . . . . . 214 9.1 Le commerce international: l’exemple du Canada . . . 216 Notre commerce international de biens . . . . . . . . . . . . . 216 Notre commerce international de services . . . . . . . . . . . 216 Nos partenaires commerciaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 Pourquoi commerçons-nous? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217 Faites le point 9.1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221 9.2 Les gains du commerce international . . . . . . . . . . . . . . 222 Les possibilités de production au Canada et en Chine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222 Les gains de l’échange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224 Faites le point 9.2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225 9.3 Les restrictions au commerce international . . . . . . . . . 227 Les tarifs douaniers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227 Les barrières non tarifaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 229 Acheter des produits locaux ou importés? . . . . . . . . . . . 232 Faites le point 9.3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233 Le chapitre 9 en bref . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 234 Questions de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 235 Appliquez vos savoir-faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 237 Mots clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 237 TABLE DES MATIÈRES XII
  • 14. Coup d’œil sur l’économie canadienne Les échanges commerciaux du Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218 Coup d’œil sur un grand économiste David Ricardo et les gains du commerce international . . . . 226 Coup d’œil sur le passé L’évolution des tarifs douaniers canadiens . . . . . . . . . . . . . . . 230 CHAPITRE 10 La finance internationale . . . . . . . 238 10.1 Le financement du commerce international . . . . . . . . 240 La balance des paiements internationaux . . . . . . . . . . . 240 Prêteurs et emprunteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 244 Faites le point 10.1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246 10.2 Le taux de change . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246 La demande sur le marché des changes . . . . . . . . . . . . . 247 L’offre sur le marché des changes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249 Les variations du taux de change . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253 Faites le point 10.2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255 10.3 La Banque du Canada et le marché des changes . . . . 255 Une modification du taux directeur . . . . . . . . . . . . . . . . . 255 Une intervention directe sur le marché des changes . . 256 Combien coûtera votre prochain voyage à l’étranger? . 257 Faites le point 10.3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258 Le chapitre 10 en bref . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 260 Questions de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 261 Appliquez vos savoir-faire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263 Mots clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263 Coup d’œil sur l’économie canadienne L’évolution de la balance des paiements du Canada depuis 1986 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243 Coup d’œil sur l’économie mondiale Les soldes du compte courant en 2014: comparaisons internationales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 244 Coup d’œil sur l’économie québécoise La balance commerciale du Québec: un déficit inquiétant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245 Coup d’œil sur le passé Pourquoi le taux de change est-il si volatil? . . . . . . . . . . . . . 254 Coup d’œil sur le passé Le taux de change du dollar canadien de 1947 à 2015: fixe ou flexible? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259 Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 264 Sources des illustrations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 269 Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 270 TABLE DES MATIÈRES XIII
  • 15. PARTIE 1 INTRODUCTION 2 PARTIE 1 INTRODUCTION QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE? CHAPITRE 1 ÊTES-VOUS CAPABLEDE COMBLERTOUS VOSDÉSIRS? VOUS DÉSIREZ VIVRE PLUS LONGTEMPS ET EN MEILLEURE SANTÉ. Vous désirez une maison confor- table et spacieuse, bien meublée et bien équipée. Vous désirez fréquenter un bon collège, une bonne univer- sité. Vous désirez toute une panoplie de matériel récréa- tif, des simples chaussures de sport aux motomarines, en passant par les jeux vidéo et les cinémas maison. Vous désirez avoir du temps pour pratiquer vos activités préférées, faire du sport, vous amuser, lire, voir des films, écouter de la musique, voyager, rencontrer vos amis, jouir de la vie. Cependant, on ne peut pas tout avoir. Chacun est limité dans la satisfaction de ses désirs, de ses besoins par le temps qu’il a, le revenu dont il dispose et les prix de ce qu’il convoite. Nous nous retrouvons tous et toutes avec des besoins insatisfaits et la nécessité de faire des choix. Dans ce chapitre, nous examinerons ce qui limite notre capacité à satisfaire tous nos besoins (la rareté) et la science humaine qui étudie les choix que nous devons faire devant cette contrainte (l’économique). S O M M A I R E 1.1 L’économique et ses trois questions fondamentales p. 4 p. 5 COUP D’ŒIL SUR L’ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE Le capital humain au Québec: quelques indicateurs p. 8 1.2 La coordination des décisions économiques p. 10 ÊTES-VOUS CAPABLE DE COMBLER TOUS VOS DÉSIRS?
  • 16. CHAPITRE 1 QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE? 3 SAVOIR-FAIRE 1 Définir l’économique et distinguer la microéconomie de la macroéconomie 2 Décrire la coordination des décisions économiques 3 Décrire le travail des économistes 4 Construire et interpréter les graphiques utilisés dans les modèles économiques VOS OUTILS NUMÉRIQUES MaBiblio > MonLab xL Réalisez les exercices assignés par votre enseignant. COUP D’ŒIL SUR L’ÉCONOMIE MONDIALE Cuba, une économie en mutation p. 15 p. 20 1.4 Les graphiques: l’outil des économistes p. 26 Le chapitre 1 en bref p. 19 COUP D’ŒIL SUR UN GRAND ÉCONOMISTE Adam Smith et la naissance de la science économique 1.3 L’économique: une science humaine p. 16
  • 17. PARTIE 1 INTRODUCTION 4 1.1 L’ÉCONOMIQUE ET SES TROIS QUESTIONS FONDAMENTALES Dans toutes les sociétés, les besoins qu’expriment les individus et la collectivité dépassent largement les ressources accessibles pour les satisfaire. En tant que société, notre capa- cité à satisfaire nos besoins est limitée par nos ressources productives, c’est-à-dire les ressources naturelles, le travail et l’ingéniosité humaine, ainsi que les outils et l’équipe- ment que nous avons produits. En économique, ce phénomène de l’insuffisance des ressources accessibles pour satisfaire tous les besoins exprimés s’appelle la rareté. Celle-ci n’épargne ni les pauvres ni les riches. L’enfant qui n’a que 2$ en poche et qui veut un sac de croustilles à 2$ ainsi que deux tablettes de chocolat à 1$ chacune est aux prises avec la rareté. Le chef d’en- treprise qui veut passer son samedi à jouer au golf et qui souhaite assister à une réunion importante le même samedi est aux prises avec la rareté. La société qui veut améliorer son système de santé, brancher toutes les classes du primaire et du secondaire à inter- net, explorer l’espace, dépolluer les fleuves, les lacs et les rivières, et ainsi de suite, est aux prises avec la rareté. La rareté nous impose des choix. Nous devons choisir parmi toutes les possibilités qui s’offrent à nous. L’enfant doit choisir entre le sac de croustilles et les tablettes de chocolat. Le chef d’entreprise doit choisir entre le golf et la réunion. En tant que société, nous devons choisir entre les soins de santé, les branchements à internet, l’exploration spatiale, l’environnement, etc. Nos choix dépendent des incitatifs auxquels nous sommes soumis. Un incitatif est une récompense (une «carotte») ou une punition (un «bâton») qui encourage ou décourage une action. Si le prix du sac de croustilles augmente et que celui des tablettes de chocolat diminue, l’enfant est incité à acheter moins de croustilles et plus de chocolat. Si un profit de 10 M$ est en jeu, le chef d’entreprise est incité à renoncer au golf pour aller à sa réunion. Plus le prix des ordinateurs baisse, plus les commissions scolaires sont incitées à doter les classes du primaire et du secondaire d’ordinateurs et à les brancher à internet. L’économique est la science humaine étudiant les choix que font les êtres humains quand ils composent avec la rareté et avec les incitatifs qui influent sur leurs choix. Elle se divise en deux branches: • La microéconomie ; • La macroéconomie. LA MICROÉCONOMIE La microéconomie est la branche de l’économique qui étudie les choix des individus et des entreprises, ainsi que la façon dont ces choix répondent aux incitatifs, interagissent entre eux et subissent l’influence des pouvoirs publics. Pourquoi y a-t-il plus de gens qui achètent des véhicules utilitaires sport et moins de gens qui achètent des fourgonnettes? Quel est l’effet d’une baisse du prix de la console PlayStation de Sony et du Xbox de Microsoft sur les quantités de ces biens que les gens achètent? Pourquoi le prix de l’es- sence fluctue-t-il constamment? Comment une entreprise maximise-t-elle ses profits? Pourquoi le gouvernement taxe-t-il la bière, mais pas le jus d’orange ? Voilà autant d’exemples de questions microéconomiques. LA MACROÉCONOMIE La macroéconomie est la branche de l’économique qui étudie les effets agrégés (totaux) des choix des individus, des entreprises et des gouvernements sur l’économie nationale et mondiale. Pourquoi, après une dizaine d’années de croissance économique soutenue, notre économie a-t-elle connu une récession en 2009? La Banque du Canada peut-elle maîtriser l’inflation en augmentant les taux d’intérêt? Comment les gouvernements Ressources productives Ressources servant à produire des biens ou des services: ressources naturelles, travail, ingéniosité humaine, outils et équipements. Rareté Insuffisance des ressources accessibles pour satisfaire tous les besoins exprimés. Incitatif Récompense ou punition («carotte» ou «bâton») qui encourage ou décourage une action. Économique Science humaine étudiant les choix que font les êtres humains quand ils composent avec la rareté et avec les incitatifs qui influent sur leurs choix. Microéconomie Branche de l’économique qui étudie les choix des individus et des entreprises, ainsi que la façon dont ces choix répondent aux incitatifs, interagissent entre eux et subissent l’influence des gouvernements. Macroéconomie Branche de l’économique qui étudie les effets agrégés (totaux) des choix des individus, des entreprises et des gouvernements sur l’économie nationale et mondiale.
  • 18. CHAPITRE 1 QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE? 5 peuvent-ils stimuler l’activité économique et, ainsi, réduire le chômage? Pourquoi la croissance économique est-elle plus forte en Chine et en Inde qu’elle ne l’est chez nous? Voilà autant d’exemples de questions macroéconomiques. Née dans les années 1930, la macroéconomie est le fruit du travail du célèbre éco- nomiste britannique John Maynard Keynes (1883-1946). «Mon rêve, écrivait Keynes, serait que l’économiste puisse être aussi utile que le dentiste ou le médecin.» ÊTES-VOUS CAPABLE DE COMBLER TOUS VOS DÉSIRS ? La réponse à cette question est non. Tous les jours, vous faites des choix, comme les 35 millions de Canadiens et les 7 milliards de personnes dans le monde. Vous devez choisir les besoins que vous désirez combler puisqu’il est impossible de tous les assouvir, en raison du manque de temps et d’argent. Faites-vous des choix qui servent uniquement votre intérêt ou aussi celui de la société? Votre intérêt individuel et l’intérêt social Chaque fois que vous choisissez ce que vous croyez être le mieux pour vous, indépen- damment des conséquences pour autrui, vous faites des choix qui servent votre intérêt individuel. Vous achetez du pain parce que vous avez faim et que vous voulez manger, et non parce que vous vous dites que le boulanger a besoin de gagner sa vie. Vos choix dictés par l’intérêt individuel peuvent aussi servir l’intérêt social s’ils sont les meilleurs possibles pour la société dans son ensemble – autrement dit, s’ils contri- buent à une utilisation plus efficace des ressources et à une répartition plus équitable (ou honnête) des biens et des services entre les individus. Comment faire pour que vos choix dictés par l’intérêt individuel servent également l’intérêt social? Vos choix servent-ils aussi l’intérêt social? Pensons au réchauffement climatique. La fonte des calottes polaires est une preuve incontestable du réchauffement de la planète1 . On estime que la surface de la Terre s’est réchauffée de 0,75 °C depuis un siècle. La majorité des scientifiques s’entendent pour dire que la température monte parce que la quantité de dioxyde de carbone sur Terre augmente, et l’activité économique humaine contribue à cette augmentation. À quel point la Terre se réchauffera-t-elle et quels seront les effets de ce réchauffe- ment? Nous l’ignorons. Chose certaine, si la température continue à augmenter, le climat va changer, le niveau des océans va monter et les régions côtières proches du niveau de la mer devront être protégées des vagues par des digues extrêmement coûteuses. Tous les jours, lorsque vous veillez à votre intérêt individuel en utilisant de l’essence, vous contribuez aux émissions de gaz à effet de serre et vous laissez votre empreinte de carbone. Vous pourriez réduire cette empreinte en vous déplaçant à pied ou à vélo, en utilisant les transports en commun ou en plantant des arbres, et ainsi servir l’intérêt social. Parmi les choix suivants, lesquels servent l’intérêt social, selon vous? Acheter des légumes chez un producteur local, prendre plus de 30 minutes pour se doucher, déposer au recyclage le papier, le carton, le plastique et le verre, laisser constamment les lumières allumées dans la maison. Le premier et le troisième, très certainement. Y a-t-il d’autres choix que vous faites tous les jours et qui servent à la fois votre intérêt individuel et l’intérêt social? 1. Il faut noter qu’une minorité en doute.
  • 19. PARTIE 1 INTRODUCTION 6 LES TROIS QUESTIONS FONDAMENTALES Promenez-vous dans un centre commercial et observez l’assortiment de biens et services qu’on y met en vente; entrez dans les boutiques et lisez les étiquettes pour savoir où ont été produits les biens qu’on y vend. La prochaine fois que vous emprunterez l’autoroute, repérez les plus gros camions, lisez les noms d’entreprises et de produits qui y sont inscrits, et notez où ces camions ont été immatriculés. Consultez les sites de vente en ligne, comme Amazon ou eBay, et constatez l’incroyable diversité de biens et services qui vous sont offerts. L’économique se penche sur trois questions fondamentales: • Quoi produire? • Comment produire? • Pour qui produire? Quoi produire? Les fermes, les usines, les chantiers de construction, les commerces et les bureaux du pays produisent une foule de choses, des produits de première nécessité, comme la nourriture, le logement et les soins de santé, aux produits de luxe, comme les croisières, les véhicules utilitaires sport (VUS) et les tablettes numériques. On appelle biens et services tous les produits que les êtres humains valo- risent et produisent pour satisfaire leurs désirs et leurs besoins. Les biens sont des objets physiques, comme les balles de golf; les services sont des tâches qu’on accom- plit pour des gens, comme les coupes de cheveux. En macroéconomie, on classe les biens et services en quatre grandes catégories: • Les biens et services de consommation ; • Les biens d’investissement ; • Les biens et services des administrations publiques ; • Les biens et services d’exportation. Les biens et services de consommation sont des biens et services que des particu- liers achètent pour leur jouissance personnelle, et qui contribuent à leur niveau de vie. Le logement, les meubles, les vêtements, les VUS, les films et le maïs soufflé, les voyages d’agrément, le café et les beignes, les soins dentaires, les services de nettoyage à sec et d’entretien des pelouses en sont des exemples. Les biens d’investissement sont des biens que les entreprises achètent pour accroître leur capacité de production. Les chaînes de montage d’automobiles, la machinerie et l’équipement, les gazoducs, les ordinateurs et les centres commerciaux en sont des exemples. Les biens et services des administrations publiques sont des biens et services qu’achètent les gouvernements et les administrations publiques. Les soins de santé, l’éducation, les services de police, les tribunaux, les ordinateurs, la papeterie et l’équi- pement militaire en sont des exemples. Les biens et services d’exportation sont des biens et services produits dans un pays et vendus dans d’autres pays. Parmi les biens d’exportation canadiens, mentionnons les CRJ (Canadian Regional Jets) produits au Québec par Bombardier et achetés en Australie par Sun State Airlines, et le gaz produit dans l’Ouest canadien et acheté par des services publics en Californie et dans les États américains du Midwest et du Nord-Ouest Pacifique. Biens et services Produits que les êtres humains valorisent et produisent pour satisfaire leurs besoins et leurs désirs; les biens sont des objets physiques, et les services, des tâches qu’on accomplit pour des gens. Biens et services de consommation Biens et services que des particuliers achètent pour leur jouissance personnelle, et qui contribuent à leur niveau de vie. Biens d’investissement Biens que les entreprises achètent pour accroître leur capacité de production. Biens et services des administrations publiques Biens et services qu’achètent les gouvernements et les administrations publiques. Biens et services d’exportation Biens et services produits dans un pays et vendus dans d’autres pays. 2. Pro-Consigne Québec, La hausse de la consigne de 0,05$ à 0,10$: ravivons le débat!, Montréal, 24 mai 2014. Saviez-vous que… En Alberta, la valeur de la consigne a augmenté de 5 à 10 cents et de 20 à 25 cents en 2008, alors qu’au Québec, elle est la même depuis 1986. Trois ans plus tard, toujours en Alberta, le taux de récupération de l’aluminium a augmenté de 75 % à 89 %; celui des contenants de type PET, de 67 % à 79 %; et celui du verre, de 77 % à 90 %2 . Quel incitatif l’Alberta a-t-elle utilisé pour encourager la récupération? L’a-t-elle fait dans l’intérêt des individus ou de tous les Albertains? Le Québec devrait-il suivre cet exemple? L’Alberta a choisi de récompenser davantage les citoyens qui récupèrent – la «carotte» plutôt que le «bâton». Par cet incitatif, l’intérêt de chacun a servi l’intérêt de l’ensemble de la société albertaine. Il va de soi que le Québec devrait suivre l’exemple de l’Alberta afin d’améliorer son taux de récupération de bouteilles et de cannettes, et ce, dans l’intérêt de toute la société québécoise. R É P O N S E
  • 20. CHAPITRE 1 QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE? 7 La figure 1.1 montre comment la production totale au Canada se répartissait entre ces quatre catégories de biens et services en 2015. Comme on le voit, la catégorie la plus impor- tante est celle des biens et services de consommation, loin devant celles des biens d’inves- tissement et des biens et services des administrations publiques. La figure révèle également l’importance des exportations, une caractéristique clé de l’économie canadienne. Comment produire? Les biens et services sont produits avec des ressources productives que les économistes appellent facteurs de production. On distingue quatre types de facteurs de production: • La terre ; • Le capital ; • Le travail ; • L’entrepreneuriat. En économique, le terme terre englobe les ressources naturelles qu’on utilise pour produire des biens et services, soit la terre au sens strict, les minéraux, les ressources énergétiques, l’air, l’eau, les arbres et les plantes sauvages, les animaux, y compris les oiseaux et les poissons, et les microorganismes. Certaines de ces ressources sont renou- velables, mais d’autres sont épuisables. Dans le langage courant, le terme «capital» désigne le capital financier, c’est-à-dire l’argent, les actions et les obligations. Or, s’il permet aux gens de doter les entreprises de ressources financières et d’obtenir un revenu d’intérêt, le capital financier ne sert pas direc- tement à produire des biens et services. De ce fait, il n’est pas en soi une ressource produc- tive, mais il sert à acquérir les ressources nécessaires à la production de biens et services. En économique, le terme capital désigne plutôt le capital physique – les outils, les instruments, la machinerie, les édifices et autres constructions – que les entreprises utilisent pour produire des biens et services. Cela inclut les chaînes de montage, les autoroutes, les centrales électriques, les aéroports et les avions, les marteaux et les tournevis, les robots industriels, les entrepôts, les magasins de détail, les tours de bureaux, les ordinateurs et les systèmes de communications électroniques. Le terme travail, lui, désigne les ressources humaines – le temps et les efforts que les gens consacrent à la production des biens et services. Cela inclut les efforts physiques et mentaux de tous ceux et celles qui travaillent dans des fermes, des chantiers de Facteurs de production Ressources productives qui servent à produire les biens et services; comprennent la terre, le travail, le capital et l’entrepreneuriat. Terre Ressources naturelles qu’on utilise pour produire des biens et services. Capital Outils, instruments, machinerie, édifices et autres constructions que les entreprises utilisent pour produire des biens et services. Travail Temps et efforts que les gens consacrent à la production de biens et services; inclut le capital humain. Figure 1.1 Production de biens et services au Canada en 2015 Biens et services de consommation: 43 % Biens et services d’exportation: 24 % Biens d’investissement: 17 % Biens et services des administrations publiques: 16 % Au Canada, en 2015, les biens et services de consommation représentaient 43 % de la production totale; les biens d’investissement, 15 %; les biens et services des administrations publiques, 19 %; et les biens et services d’exportation, 23 %. Source: Statistique Canada, CANSIM, tableau 380-0064, Produit intérieur brut (PIB), en termes de dépenses, comptes économiques, modifié le 01-03-2016.
  • 21. PARTIE 1 INTRODUCTION 8 construction, des usines, des manufactures, des magasins et des bureaux, ainsi que le capital humain, c’est-à-dire les savoirs, les compétences et les habiletés que les gens acquièrent par l’instruction, la formation en cours d’emploi et l’expérience de travail, et qui améliorent la qualité du travail. En ce moment même, pendant que vous suivez ce cours d’économique et d’autres cours, vous êtes en train d’investir dans votre propre capital humain, qui continuera à augmenter quand vous prendrez un emploi à plein temps, que vous acquerrez de l’expérience et que vous vous perfectionnerez dans votre travail. En 2012, plus de 80 % de la population canadienne en âge de travailler avait terminé son secondaire, et près de 54 % détenait un certificat, un diplôme d’études col- légiales ou un diplôme universitaire3 . On appelle entrepreneuriat le type de ressource humaine qui organise les trois autres facteurs de production – le travail, la terre et le capital. L’innovation est le moteur de l’entrepreneuriat. Les entrepreneurs apportent de nouvelles idées sur ce qu’il convient de produire et sur la façon de le faire, prennent des décisions d’affaires et assument les risques qui en découlent. Capital humain Savoirs, compétences et habiletés qu’on acquiert par les études, la formation en cours d’emploi et l’expérience de travail. Entrepreneuriat Type de ressource humaine qui organise les trois autres facteurs de production (le travail, la terre et le capital). Coupd’œil SUR L’ÉCONOMIE QUÉBÉCOISE Le capital humain au Québec: quelques indicateurs Diplômes décernés 2005-2006 2011-2012 Secondaire 110 651 124 419 Général 71 740 74 438 Technique 38 911 48 981 Collégial 41 084 44 670 Préuniversitaire 23 601 26 737 Technique 17 483 17 933 Universitaire 43 396 47 480 Baccalauréat 32 117 34 656 Maîtrise 10 001 10 973 Doctorat 1 278 1 851 Source: Institut de la statistique du Québec, Le Québec chiffres en main, édition 2014. Le tableau ci-contre dresse un portrait du nombre de diplômes décernés au Québec en 2005-2006 et en 2011-2012. À la lumière de ces informations, peut-on considérer que le capital humain s’est accru au Québec? Par rapport à 2005-2006, on constate que le nombre de diplômésdessecteurssecondaire,collégialetuniversitaireaaugmenté. Modérée pour les secteurs collégial et universitaire, l’augmentation est plus importante pour le secteur secondaire, où le nombre de diplômés s’est accru de 13 768, surtout en formation technique (accroissement d’environ 10 000). L’augmentation du nombre de maîtrises et de doctorats est également encourageante. Est-ce qu’on reçoit davantage de diplômes au Québec qu’ailleurs? En 2011, le taux d’obtention d’un diplôme d’études secondaires au Québec, établi à 93 %, surpassait ceux du Canada (88 %) et de l’Ontario (86 %)4 . Ce taux, pour le Québec, était supérieur à celui de la moyenne des pays de l’OCDE (84 %) en 20125 . Le Québec se classait au sixième rang, derrière la Slovénie (96 %), l’Allemagne (95 %), l’Islande (95 %), la Hongrie (94 %) et les Pays-Bas (94 %), et loin devant les États-Unis (77 %)6 . Malgré l’augmentation du nombre de diplômes décernés, la part des dépenses en éducation et en culture s’est maintenue à 22 % des dépenses totales de l’État québécois durant cette période. Croyez-vous que l’État québécois devrait accroître la part de ses dépenses consacrées à l’éducation et à la culture afin d’augmenter davantage le nombre de nouveaux diplômés? Diplômes décernés au Québec, 2005-2006 et 2011-2012 3. Emploi et Développement social Canada, Indicateurs de mieux-être au Canada, http://mieux- etre.edsc.gc.ca/misme-iowb/h.4m.2@-fra.jsp (page consultée le 3 février 2015). 4. Conseil des statistiques canadiennes de l’éducation (CSCE) et Statistique Canada, Indicateurs de l’éducation au Canada: une perspective internationale 2014, 13 février 2015, tableau A.2.1, Taux d’obtention d’un diplôme de fin d’études secondaires selon le sexe, p. 41. 5. OCDE (2014), Regards sur l’éducation: les indicateurs de l’OCDE, Éditions OCDE, tableau A2.1a, Taux et âge moyen d’obtention d’un diplôme du deuxième cycle du secondaire (2012), p. 70. 6. Ibid.
  • 22. CHAPITRE 1 QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE? 9 L’entrepreneuriat se quantifie difficilement, mais les dernières décennies ont été par- ticulièrement fastes à cet égard. Bill Gates, le fondateur de Microsoft, John Sleeman, qui dirige une brasserie dont la croissance est l’une des plus rapides en Amérique du Nord, Guy Laliberté, qui a créé le Cirque du Soleil, Louis Garneau, qui a lancé une entreprise spécialisée dans la conception de vêtements sport haut de gamme, et Daniel Langlois, qui a créé Softimage (acheté par Microsoft), sont des exemples de talent entrepreneurial exceptionnel. Toutefois, ces figures de proue ne doivent pas nous faire oublier que des centaines de milliers d’autres personnes dirigent des entreprises de toutes tailles. Pour qui produire? Qui obtient les biens et services que nous produisons ? Cela dépend du revenu que les gens gagnent, ainsi que des biens et services qu’ils choisissent d’acheter. Un revenu important permet de se procurer une grande quantité de biens et services; un faible revenu laisse beaucoup moins de choix et ne permet d’acheter que peu de biens et services. Dans une économie de marché, les gens s’assurent un revenu en offrant les ressources dont ils ont la propriété sur le marché des ressources. On distingue quatre types de revenus: • Le salaire ; • L’intérêt ; • Le loyer ; • Le profit. Ainsi, la terre rapporte un loyer, le travail rapporte un salaire, le capital financier rapporte un intérêt et l’entrepreneuriat rapporte un profit. Au Canada, quelle source de revenu rapporte la plus grosse part du revenu agrégé (total)? La figure 1.2, qui montre la répartition du revenu total entre les diverses sources, nous apprend que le travail a généré le plus de revenus, avec 72 % du total au Canada en 2015. Il n’existe aucune mesure précise du revenu du capital, du loyer et du profit, mais nous savons qu’en 2015 le revenu des entreprises (qu’on appelle «excédent d’ex- ploitation net») représentait 16 % du revenu total, et les autres revenus, 12 %. Loyer Revenu que rapporte la terre. Salaire Revenu que rapporte le travail. Intérêt Revenu que rapporte le capital financier. Profit (ou perte) Revenu que rapporte l’entrepreneuriat; peut être positif ou négatif. Saviez-vous que… «Avec un revenu par habitant de 26 046$, le Québec se classe […] au dernier rang des provinces et des territoires7 .» À quelle ques- tion économique fondamentale associe-t-on cette nouvelle? Dites pourquoi. Pour qui produire? Puisque le revenu disponible par habitant au Québec est le plus bas au Canada, les Québécois se procureront moins de biens et services que les habitants des autres provinces et territoires. R É P O N S E 7. Institut de la Statistique du Québec, Bulletin Flash: Revenu disponible, édition 2015. Figure 1.2 Sources de revenu au Canada en 2015 Le travail est la principale source de revenus: en 2015, la rémunération des salariés représentait 72 % du revenu total au Canada. Source: Statistique Canada, CANSIM, tableau 380-0063, Produit intérieur brut (PIB), en termes de revenus, comptes économiques, modifié le 01-03-2016. Autres revenus : 12 % Excédent d’exploitation net : 16 % Rémunération des salariés : 72 %
  • 23. PARTIE 1 INTRODUCTION 10 1.2 LA COORDINATION DES DÉCISIONS ÉCONOMIQUES Pour bien comprendre le fonctionnement d’une économie, il importe d’en avoir une vue d’ensemble, d’en connaître les principales composantes et de saisir les relations qu’elles entretiennent. La figure 1.3 montre le schéma d’une économie fermée, c’est-à-dire d’une économie qui n’entretient de liens avec aucune autre. En réalité, la seule économie totalement fermée est l’économie mondiale, mais nous nous servirons de ce schéma pour expliquer sommairement le fonctionnement de la forme la plus simple d’une économie. Comme on le voit à la figure 1.3, une économie fermée a deux grandes composantes: • Les décideurs (rectangles bleus) ; • Les marchés (rectangles gris). Économie fermée Économie qui n’entretient de liens avec aucune autre. 1.1 1 Définir l’économique et distinguer la microéconomie de la macroéconomie EXERCEZ-VOUS 1. L’économique étudie les choix qui découlent d’un phénomène précis. Quel est ce phénomène? 2. Dites si les énoncés suivants relèvent de la microéconomie ou de la macroéconomie. a) L’économie canadienne a connu une récession importante en 2009. b) Le gouvernement provincial augmente la taxe sur l’essence. c) Les bas taux d’intérêt stimulent la consommation des ménages. d) La hausse du coût des matériaux modifie le prix des maisons neuves. e) La baisse de la production de biens et services entraîne une hausse du chômage. 3. À partir de la figure 1.1 (p. 7), énumérez les quatre grandes catégories de biens et services de la plus importante à la moins importante au Canada en 2015, et donnez un exemple pour chacune. QUESTIONS SUPPLÉMENTAIRES 4. Jour après jour, nous devons faire de multiples choix. Qu’est-ce qui rend ces choix inévitables? 5. Quelle est la principale différence entre les biens et services de consommation et les biens d’investissement? 6. Énumérez les facteurs de production et le type de revenu que chacun génère. À partir des données de la figure 1.2 (p. 9), déterminez quel facteur de production reçoit la plus grande part du revenu total au Canada en 2015. RÉPONSES 1. Ce phénomène est la rareté. Les choix sont inévitables parce que les ressources disponibles ne suffisent pas à satisfaire nos besoins illimités. Comme nous ne pouvons pas tout avoir, nous devons faire des choix. 2. Microéconomie: b) et d). Macroéconomie: a), c) et e). 3. En 2015, les quatre catégories de biens et services au Canada étaient, de la plus importante à la moins importante: • Les biens et services de consommation, comme les coupes de cheveux ; • Les biens et services d’exportation, comme le bois d’œuvre que le Canada vend aux États-Unis ; • Les biens et services des administrations publiques, comme les soins de santé ; • Les biens d’investissement, comme les plateformes pétrolières.
  • 24. CHAPITRE 1 QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE? 11 LES DÉCIDEURS Les décideurs sont des agents économiques: ils font des choix. La figure 1.3 montre trois catégories de décideurs: • Les ménages ; • Les entreprises ; • Le gouvernement et les autres administrations publiques. Un ménage est constitué par toute personne vivant seule ou tout groupe de personnes vivant ensemble (couple, famille, colocataires, etc.) et qui agit en tant qu’unité décisionnelle. Chaque ménage a des désirs illi- mités et des ressources limitées. Une entreprise est un organisme qui utilise des res- sources pour produire des biens et services. Tout produc- teur de biens ou de services, quelles que soient sa taille et sa production, est considéré comme une entreprise. Un gouvernement est un organisme aux multiples fonctions: il instaure des lois et des règlements, administre le mécanisme qui assure leur respect (tribunaux et forces policières), impose les ménages et les entreprises, et fournit des services publics (défense nationale, santé et services sociaux, transports, etc.). Nous verrons au chapitre 7 comment le budget de l’État influe sur les décisions des ménages et des entreprises. Figure 1.3 Vue d’ensemble d’une économie fermée Les ménages décident des quantités de travail, de terre, de capital et d’entrepreneuriat qu’ils vendront ou loueront en échange de salaires, de loyers, d’intérêts ou de profits, ainsi que de la façon dont ils dépenseront leurs revenus pour se procurer les divers types de biens et services dont ils ont besoin. Les entreprises décident des quantités de travail, de terre, de capital et d’entrepreneuriat qu’elles se procureront, ainsi que des quantités de divers types de biens et services qu’elles produiront. Les divers paliers de gouvernement décident quels biens et services ils fourniront ainsi que le montant des impôts que paieront les ménages et les entreprises. Ces décisions des ménages, des entreprises et des administrations publiques sont coordonnées par les marchés des facteurs et les marchés des produits, marchés qui sont eux-mêmes soumis à des lois et à des règlements que les administrations publiques établissent et font respecter. Dans ces marchés, les prix s’ajustent constamment pour assurer l’égalité entre la quantité offerte et la quantité demandée. MÉNAGES MARCHÉS DES FACTEURS MARCHÉS DES PRODUITS Biens et services Dépenses en biens et services Travail, terre, capital, entrepreneuriat Salaires, loyers, intérêts, profits Biens et services Biens et services Impôts Impôts Lois et règlements Lois et règlements GOUVERNEMENT / ADMINISTRATIONS PUBLIQUES ENTREPRISES Les services médicaux couverts par le régime d’assurance maladie sont choisis par les gouvernements. Le montant des impôts que paieront les ménages et les entreprises font aussi partie des décisions prises par les gouvernements.
  • 25. PARTIE 1 INTRODUCTION 12 LES MARCHÉS Dans le langage courant, le mot «marché» désigne le lieu physique où l’on achète et vend des produits. En économique, le terme marché a un sens plus large: il désigne tout ensemble – physique ou virtuel – qui réunit des acheteurs et des vendeurs pour leur permettre d’échanger. Nous étudierons plus en détail le fonctionnement des marchés au chapitre 3. La figure 1.3 présente deux types de marchés : les marchés des produits, où s’échangent des biens et services, et les marchés des facteurs, où s’échangent des fac- teurs de production. Par ailleurs, elle montre que les transactions qui s’y font résultent des décisions prises par les ménages et les entreprises. Les ménages décident des quan- tités de travail, de terre, de capital et d’entrepreneuriat qu’ils vendront sur le marché des facteurs, et de la façon dont ils dépenseront leurs revenus (salaires, loyers, intérêts et profits) en biens et services produits par les entreprises. Les entreprises décident des quantités de travail, de terre, de capital et d’entrepreneuriat qu’elles se procureront, des types de biens et services qu’elles offriront et des quantités qu’elles produiront pour les vendre sur le marché des produits. Les flèches de la figure 1.3 illustrent les flux qui résultent des décisions des ménages et des entreprises. Les flux rouges représentent les facteurs de production qui vont des ménages aux entreprises, ainsi que les biens et services qui vont des entreprises aux ménages. Les flux verts, qui circulent en sens inverse, sont des flux monétaires : ils représentent les sommes qui circulent au cours de ces échanges. Nous verrons au cha- pitre 4 comment on mesure tous ces flux, et, au chapitre 8, les sortes de monnaies qui circulent dans les flux monétaires et le rôle des institutions monétaires comme les insti- tutions de dépôt et la Banque du Canada. Un processus de choix publics détermine les lois et les règlements imposés par les divers paliers de gouvernement, les impôts qu’ils lèvent ainsi que les biens et services qu’ils fournissent. Ces choix des administrations publiques se trouvent au centre de la figure 1.3. LA COORDINATION PAR LE MARCHÉ ET LA COORDINATION PAR DIRECTIVES Le fait le plus marquant concernant les choix des ménages, des entreprises et des admi- nistrations publiques est probablement que, tôt ou tard, ils entrent en conflit. Ainsi, sur les marchés des facteurs, les ménages décident de la quantité de travail qu’ils fourniront et de leur spécialisation, mais les entreprises décident du type et de la quantité de main- d’œuvre qu’elles emploieront. Autrement dit, les ménages décident du type et de la quantité de travail à vendre, et les entreprises, du type et de la quantité de travail à acheter. De même, sur les marchés des produits, les ménages décident quels types et quelles quantités de biens et services ils vont acheter, alors que les entreprises décident quels types et quelles quantités de biens et services elles vont vendre. Comment les milliards de décisions prises par les ménages, les entreprises et les administrations publiques peuvent-elles se coordonner et s’équilibrer ? Qu’est-ce qui fait que les ménages désirent vendre le type et la quantité de travail que les entreprises souhaitent acheter? Que se passe-t-il si le nombre de ménages qui désirent travailler dans des compagnies aériennes excède le nombre de travailleurs que les compagnies aériennes désirent embaucher? Comment les entreprises savent-elles ce qu’il faut pro- duire pour répondre à la demande des ménages? Que se passe-t-il si les entreprises désirent vendre plus de hamburgers que n’en demandent les ménages? Les réponses à ces questions varient selon que l’économie recourt à l’un ou à l’autre des deux mécanismes de coordination suivants: • La coordination par le marché ; • La coordination par directives.
  • 26. CHAPITRE 1 QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE? 13 La coordination par le marché Les marchés coordonnent les décisions individuelles par des ajustements de prix. Pour saisir comment, pensez au marché des hamburgers de votre localité. Imaginez que, au prix courant, la quantité de hamburgers en vente est inférieure à la quantité de hambur- gers que les consommateurs souhaitent acheter, et que certains consommateurs qui veulent acheter des hamburgers ne peuvent pas le faire. Pour que le choix des acheteurs et celui des vendeurs correspondent, les acheteurs doivent refréner leur désir de ham- burgers, et une plus grande quantité de hamburgers doit être mise en vente. Ce résultat s’obtient par l’augmentation du prix des hamburgers. La pénurie de hamburgers entraîne la hausse de leur prix. Ce prix plus élevé incite les producteurs à offrir un plus grand nombre de hamburgers; il freine également le désir de hamburgers du consom- mateur et l’incite à modifier son menu. Un moins grand nombre de consommateurs achète des hamburgers, et un plus grand nombre achète des hot-dogs (ou autres subs- tituts des hamburgers). Une plus grande quantité de hamburgers (et de hot-dogs) est offerte sur le marché. Imaginons maintenant la situation inverse. Au prix courant, il y a plus de hamburgers à vendre que les consommateurs n’en désirent. Dans ce cas, pour que le choix des ache- teurs et celui des vendeurs concordent, il faut que les consommateurs achètent davan- tage de hamburgers, et que les producteurs en mettent moins en vente. Ce résultat s’obtient par une baisse du prix des hamburgers. Un surplus de hamburgers entraîne la baisse de leur prix. Cette baisse de prix décourage la production de hamburgers et en favorise la consommation. Les décisions de produire et de vendre, d’acheter et de consommer sont continuellement ajustées et harmonisées par des variations de prix. Nous venons de voir comment la coordination des décisions par le marché détermine quoi produire – dans notre exemple, des hamburgers. La coordination par le marché détermine également comment les biens et services sont produits. Par exemple, les pro- ducteurs de hamburgers peuvent faire cuire ces derniers grâce au gaz, à l’électricité, au charbon ou au bois. Leur choix dépend du goût qu’ils recherchent, mais également du coût des diverses méthodes de cuisson. Quand une de celles-ci devient très coûteuse, ils l’utilisent moins et recourent davantage aux autres méthodes. Cette substitution provo- quée par la fluctuation du prix est la réponse du marché à la question comment? Enfin, la coordination par le marché détermine pour qui les biens et services sont produits. Les compétences, talents et ressources rares et très valorisés commandent un prix élevé, et leurs détenteurs reçoivent un revenu supérieur qui leur permet d’obtenir une grande partie des biens et services produits. Les compétences, talents et ressources courants et moins valorisés se vendent à bas prix, et les revenus de leurs détenteurs ne leur permettent d’obtenir qu’une faible partie des biens et services produits. La coordination par directives Le deuxième mécanisme est la coordination par directives, qui permet de déterminer quoi, comment et pour qui les biens et services sont produits en utilisant, plutôt que le marché, une structure organisationnelle hiérarchique où les individus exécutent les directives qu’on leur donne. Le meilleur exemple de ce type de structure est le modèle militaire. Les commandants prennent des décisions qui sont transmises par voie hiérar- chique, et les soldats exécutent sur le terrain les ordres qu’on leur donne. Jusqu’aux réformes entreprises à la fin des années 1980, les économies de l’ex-Union soviétique et des autres pays de l’Europe de l’Est étaient coordonnées par directives. Ce type d’éco- nomie se fait de plus en plus rare; à l’heure actuelle, seule celle de la Corée du Nord correspond strictement à cette définition.
  • 27. PARTIE 1 INTRODUCTION 14 DE LA THÉORIE À LA RÉALITÉ: DES ÉCONOMIES MIXTES ET OUVERTES En théorie, une économie de marché repose strictement sur la coordination par le marché. En pratique, toutefois, la plupart des économies qu’on appelle ainsi sont en fait des économies mixtes, qui reposent en partie sur une coordination par directives. En effet, dans la mesure où ils soumettent l’économie de marché à des règles et créent des organismes pour la surveiller, les gouvernements influent sur les décisions des ménages et des entreprises. La figure 1.3 nous a permis de comprendre le fonctionnement théorique d’une éco- nomie à l’aide du schéma d’une économie fermée. Cependant, on l’a dit, aucune écono- mie n’est fermée, à part l’économie mondiale; toutes les économies nationales sont des économies ouvertes, car elles entretiennent des liens plus ou moins étroits avec d’autres économies. Même la Corée du Nord, un pays très fermé, fait du commerce avec la Chine. La figure 1.4 schématise les transactions auxquelles une économie ouverte (ici, le Canada) se livre sur les marchés mondiaux. Sur les marchés mondiaux des produits, les entreprises canadiennes vendent une partie de leur production au reste du monde; ces ventes, illustrées par le flux rouge qui va du Canada au reste du monde, constituent les exportations canadiennes de biens et services. Par ailleurs, les entreprises, les ménages et les administrations publiques du Canada achètent une partie de la production des entreprises étrangères; ces achats, illustrés par le flux rouge qui va du reste du monde au Canada, constituent les importations canadiennes de biens et services. La valeur totale des exportations et celle des importations ne sont pas forcément égales. Lorsque les exportations canadiennes sont supérieures aux importations cana- diennes, le pays enregistre un surplus commercial. Lorsque les importations cana- diennes sont supérieures aux exportations canadiennes, le pays enregistre un déficit commercial. Un pays qui enregistre un surplus commercial prête au reste du monde, et un pays qui accuse un déficit commercial emprunte au reste du monde. Ces prêts et ces emprunts internationaux ont lieu sur les marchés financiers mondiaux. Nous consacre- rons les chapitres 9 et 10 à l’étude des relations commerciales et financières du Canada avec le reste du monde. Économie de marché Économie qui repose strictement sur la coordination par le marché. Économie mixte Économie qui repose sur la coordination par le marché, mais aussi sur la coordination par directives dans la mesure où le gouvernement soumet l’économie de marché à des règles et crée des organismes pour la surveiller. Économie ouverte Économie qui entretient des liens économiques avec d’autres économies nationales. Figure 1.4 Les liens économiques internationaux Sur les marchés mondiaux des produits (flux rouges), le Canada vend une partie de sa production au reste du monde (exportations canadiennes de biens et services) et achète une partie de la production du reste du monde (importations canadiennes de biens et services); ces transactions se font sur les marchés mondiaux des produits. Lorsque ses exportations sont supérieures à ses importations, le Canada enregistre un surplus et prête au reste du monde. Lorsque ses importations sont supérieures à ses exportations, il enregistre un déficit et emprunte au reste du monde. Ces prêts et ces emprunts internationaux ont lieu sur les marchés financiers mondiaux (flux verts). CANADA RESTE DU MONDE MARCHÉS FINANCIERS MONDIAUX MARCHÉS MONDIAUX DES PRODUITS Importations canadiennes de biens et services Exportations canadiennes de biens et services Prêts canadiens au reste du monde Emprunts canadiens au reste du monde
  • 28. CHAPITRE 1 QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE? 15 Cuba, une économie en mutation Coupd’œil SUR L’ÉCONOMIE MONDIALE Au-delàdesplagesdesablefin,Cubaestenpleinetransformation sur le plan économique. Dès l’arrivée au pouvoir en 2006 du président Raoul Castro, frère de Fidel, la libéralisation de l’économie cubaine s’est accentuée. De nombreuses réformes ont été mises en place par le gouvernement. La distribution à des cultivateurs privés des terres agricoles appartenant à l’État, l’entrée du secteur privé dans le commerce au détail, la mise en place d’un programme de microprêts des banques publiques pour les particuliers, l’octroi d’un plus grand nombre de licences de travailleurs indépendants, le droit d’acheter et de vendre des maisons, des voitures, des ordinateurs et même des cellulaires, la possibilité pour les Cubains de circuler librement dans le pays et à l’étranger en ne présentant que leur carte d’identité cubaine et leur passeport en sont quelques exemples. Dans la foulée de ces réformes, une nouvelle loi fiscale adoptée en janvier 2013 permet à l’État cubain de percevoir de l’impôt sur le revenu et d’autres types d’impôt. Depuis décembre 2013, les Cubains peuvent importer des voitures librement. «Bien que l’importation soit graduelle, assisterons- nous à la disparition des vieilles voitures américaines, joyau du patrimoine cubain8 ?» En janvier 2014, le gouvernement cubain privatise les taxis et crée des coopératives de taxi pour les différentes régions de l’île. Deplus,lesentreprisesprivéesetlesparticulierscubainspeuvent désormais louer des logements résidentiels et commerciaux à des Cubains. Les relations entre Cuba et les États-Unis étant bien meilleures qu’avant, plusieurs sanctions américaines ont été levées, dont l’interdiction de transfert d’argent entre membres d’une même famille habitant l’un ou l’autre des deux pays. La vente de matériel et d’équipements américains aux agriculteurs indépendants cubains et aux entrepreneurs privés de l’île est autorisée. Du côté de Cuba, les entreprises américaines et étrangères sont autorisées à opérer sur l’île et à ouvrir des comptes dans les banques cubaines, de même que les fournisseurs américains et étrangers de cartes de crédit. Amorcée à la fin de 2013, la réunification du peso cubain et du peso convertible, à parité avec le dollar américain, devrait faciliter les échanges commerciaux entre Cuba et les autres pays, notamment les investissements étrangers indispensables à la modernisation de l’économie cubaine. Bien que l’économie cubaine s’ouvre au reste du monde, il y a encore du chemin à faire. Son ouverture demeure théorique car, pour obtenir un passeport, un Cubain doit verser l’équivalent de près de trois mois de salaire. L’économie cubaine est-elle devenue une économie de marché? Quelles réformes ont pour effet de modifier les transactions entre les ménages et les entreprises sur le marché des facteurs? Lesquelles affecteront les transactions entre les ménages et les entreprises sur le marché des produits? Lesquelles toucheront les transactions entre les ménages, les entreprises et le gouvernement? Lesquelles faciliteront les transactions entre Cuba et le reste du monde? L’économie cubaine est-elle devenue une économie de marché? 8. Guillaume LANCTÔT, «Après plus de 50 ans, le socialisme cubain est ouvert au changement», Perspective Monde, Université de Sherbrooke, 18 février 2014, http ://perspective.usherbrooke. ca/bilan/servlet/BMAnalyse ?codeAnalyse=1712 (page consultée le 6 février 2015).
  • 29. PARTIE 1 INTRODUCTION 16 1.3 L’ÉCONOMIQUE: UNE SCIENCE HUMAINE Nous avons vu que l’économique est la science humaine étudiant les choix des individus, des entreprises et des administrations publiques aux prises avec la rareté. L’étude de l’économique permet de mieux comprendre comment fonctionne le monde qui nous entoure et la manière dont l’humain prend ses décisions. Elle permet également de prédire celles-ci. Nous allons maintenant examiner la façon dont les économistes font leur travail et nous pencher sur certains des problèmes qu’ils rencontrent. Le but premier des économistes est de découvrir comment fonctionne le monde éco- nomique. Pour ce faire, comme tous les scientifiques, ils distinguent deux types d’énoncés: • Les énoncés relatifs à ce qui est ; • Les énoncés relatifs à ce qui devrait être. Les premiers sont des énoncés positifs. Ils expriment ce qu’on comprend couram- ment du fonctionnement du monde, et peuvent être exacts ou erronés. On peut vérifier un énoncé positif en le confrontant aux faits. Ainsi procède le chimiste qui fait une expé- rience en laboratoire. Les seconds sont des énoncés normatifs. Ils reposent sur des jugements de valeur et sont invérifiables. Quand ils débattent une motion, les parlementaires essaient de décider de ce qui devrait être; ils font des énoncés normatifs. Pour illustrer la différence entre les énoncés positifs et les énoncés normatifs, pre- nons l’exemple de la controverse du réchauffement de la planète. Selon la plupart des scientifiques, l’activité industrielle des deux derniers siècles et les énormes quantités de combustibles fossiles que nous brûlons ont accru le taux de dioxyde de carbone dans 1.2 2 Décrire la coordination des décisions économiques EXERCEZ-VOUS 1. Pour chacune des manchettes suivantes, repérez la catégorie de décideurs concernée. a) Une nouvelle loi québécoise interdit l’usage des cellulaires au volant. b) Sur le marché des maisons neuves, le nombre d’acheteurs diminue. c) La Loi sur la protection du consommateur a été modifiée. d) Un restaurateur sur deux devrait fermer ses portes au cours de la prochaine année. e) La main-d’œuvre disponible pour travailler augmente. QUESTIONS SUPPLÉMENTAIRES 2. Nommez les trois catégories de décideurs dans une économie fermée en précisant les choix économiques qui relèvent de chacune. 3. Quelles sont les différences entre une économie de marché et une économie mixte? 4. Quelles sont les différences entre la coordination par les marchés et celle par directives? RÉPONSES 1. a) Le gouvernement et les autres administrations publiques. Ils instaurent les lois et les règlements. b) Les ménages. Ils achètent des maisons neuves sur les marchés des produits. c) Le gouvernement et les autres administrations publiques. Ils instaurent les lois et les règlements. d) Les entreprises. Les restaurateurs sont des entreprises qui produisent des repas sur les marchés des produits. e) Les ménages. Ce sont eux qui décident de la quantité de travail offerte sur les marchés des facteurs.
  • 30. CHAPITRE 1 QU’EST-CE QUE L’ÉCONOMIQUE? 17 l’atmosphère, ce qui a des conséquences pour la vie. «Notre planète se réchauffe à cause d’une accumulation croissante de dioxyde de carbone dans l’atmosphère » est un énoncé positif. On peut le vérifier si on dispose de données pertinentes. «Nous devrions réduire l’utilisation de combustibles fossiles comme le charbon et le mazout» est, quant à lui, un énoncé normatif. On peut être d’accord ou non avec lui, mais on ne se demande pas s’il est vrai ou faux. Il ne se prête pas à la vérification par les faits, car il repose sur des jugements de valeur. Prenons un autre exemple. «L’universalité des soins de santé réduit le nombre de jours d’absence au travail pour cause de maladie » est un énoncé positif. « Tous les Canadiens et Canadiennes devraient avoir un accès égal aux soins de santé» est un énoncé normatif. L’économique s’est donné pour tâche de découvrir et de cataloguer les énoncés posi- tifs qui rendent compte des phénomènes observés et permettent de comprendre le fonc- tionnement du monde économique. Cette tâche comporte trois étapes: • L’observation et la mesure ; • La construction de modèles ; • La vérification des modèles. L’OBSERVATION ET LA MESURE La première étape pour comprendre le fonctionnement du monde économique consiste à l’observer et à le mesurer. Les économistes recueillent un nombre considérable de données sur des phénomènes comme la quantité et l’emplacement des ressources humaines et naturelles, les salaires et les heures travaillées, les prix et les quantités produites des divers biens et services, les impôts et les dépenses publiques, les quantités de biens et services achetés ou vendus à d’autres pays, etc. LA CONSTRUCTION DE MODÈLES La deuxième étape pour comprendre le fonctionnement du monde économique consiste à construire un modèle. Un modèle économique est une représentation schématique d’un aspect donné du monde économique, une description qui ne retient que les élé- ments essentiels pour expliquer le phénomène étudié. Un modèle est plus simple que la réalité qu’il décrit. Ce qu’un modèle englobe et ce dont il fait abstraction résulte d’hypo- thèses sur ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas. La figure 1.3 de la page 11 est un bel exemple d’un modèle ou d’une représentation schématique de la réalité, dans ce cas-ci d’une économie fermée. Ce modèle repose sur l’hypothèse que trois catégories de décideurs sont en présence. La deuxième hypothèse consiste à examiner la nature de leurs échanges sur deux types de marchés uniquement, les marchés des produits et les marchés des facteurs. La troisième hypothèse présuppose que leurs échanges seront de nature monétaire ou de nature physique (facteurs de pro- duction ou biens et services). Ce modèle a l’avantage de décrire de manière simple le fonctionnement d’une économie fermée. Il va de soi que la réalité est nettement plus complexe. LA VÉRIFICATION DES MODÈLES La troisième étape consiste à vérifier le modèle. Les prédictions d’un modèle peuvent ou non correspondre aux faits. S’il y a contradiction entre les faits et le modèle, il faut modi- fier le modèle ou le rejeter. Un modèle qui passe avec succès et à répétition l’épreuve des faits sert de base à une théorie économique, c’est-à-dire à un ensemble de généralisa- tions qui résument notre compréhension des choix et des comportements des divers agents économiques. Une théorie s’élabore par un processus de construction et de véri- fication de modèles. Modèle économique Représentation schématique d’un aspect donné du monde économique; description qui ne retient que les éléments essentiels pour expliquer le phénomène étudié. Théorie économique Ensemble de généralisations qui résument notre compréhension des choix et des comportements des agents économiques; repose sur des modèles qui ont passé avec succès et à répétition l’épreuve des faits.