Atlas des plantes médicinales de France - Un des meilleurs ouvrages très complet
à télécharger avec ce livre : http://fr.slideshare.net/Michigan91/atlas-des-plantes-mdicinales-losch-friedrich-vigot-editeurs
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Médecine Vétérinaire chez UNRC - Universidad Nacional de Rio Cuarto
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1.
Atlas colorié des plantes
médicinales
indigènes,... par Paul
Hariot,...
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
2.
Hariot, Paul (1854-1917). Atlas colorié des plantes médicinales indigènes,... par Paul Hariot,.... 1900.
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4.
ATLAS COLORIÉ
DES
PLANTES MÉMCIMÎJS
.ïax<3.iëfè'xi.«s;s.'.
/4£4 plariçnes en couleur représentant 148 espèces
>^!^1^'--. , avec texte
donnant les propriétés et emplois en médecine populaire
,-;:.: "." de 364 filantes
''.' "PAR -
'-.-'':"' '-;•'-
Paul HARIOT
Pharmacien cle J™ classe, Ex-Interne des Hôpitaux-de Paris:
PARIS
LIBRAIRIE" DES- SCIENCES NATURELLES.
; PAUL KLINCKSIËCK
-3, RUE CORNEILLE, 3
:;: :".'• ;.:'• 1900 - -. ;.•";'."''.".':
Tous Droits réserves
5.
PRÉFACE
Les plantes médicinales, les simples, comme on les appelait
autrefois, ont joui d'une réputation qui n'est pas encore
complètement perdue. On trouvait en elles le remède à tous
les maux; plusieurs d'entre elles constituaient de véritables
panacées. Dès l'apparition de l'homme sur la terre, il est
probable qu'on a fait appel à leurs vertus, et souvent le
résultat a été heureux.
-.Nos pères avaient la-foi naïve; par' contre, nous sommes •
peut-être un peu trop incrédules ou sceptiques. Les con-
quêtes de la chimie moderne ont fait perdre la confiance
que nous avions dans les simples. Et pourtant les plantes
médicinales nous rendent, cbaque jour encore, d'impor-
tants services, par les principes actifs qu'on en extrait.
Soyons d'accord avec nous-mêmes et avec les faits acquis;
sachons reconnaître aux simples les propriétés qu'elles pos-
sèdent.
Fontenelle a dit avec raison : .« La botanique ne serait
qu'une simple curiosité, si elle ne se l'apportait à l'art de
guérir..» Récemment encore, mon excellent ami, Paul Ma-
ryllis'(l) écrivait en parlant des plantes : c Comme ces filles
des champs qui, sous des jupes grossières, cachent- des
1.-P. Maryllis, Les Harmonies naturelles, 1899.
6.
formes délicates, elles tiennent plus qu'elles ne promettent.
Ce sont les soeurs de charité de la nature. Elles s'offrent à
nous dans toutes les affections. Demandez-leur la santé, ce
bien que nul trésor ne remplace, et elles vous fourniront qui
ses feuilles, qui ses liges, qui ses racines, pour vous remettre
en état. A la campagne, on les choie pour leurs multiples
vertus. A la ville, le pharmacien' en a toujours quelque
réserve dans ses boîtes et dans ses bocaux. Elles ont pour
elles d'être à la portée de toutes les bourses, de soulager
même l'indigent. »
'
Le petit livre, que nous publions, a pour but de faire con-
naître les végétaux utiles, pris parmi ceux qui nous en--
Iqurenl; c'est à proprement parler un choix des plantes
indigènes, qui peuvent rendre des services dans l'art de
guérir. Autrefois toutes les plantes avaient au moins une
propriété curative : il suffit de se reporler aux textes des
vieux botanistes de l'époque grecque, latine et du XYI° siècle,
"
pour se rendre compte de leur croyance naïve et parfois
ridicule. Les botanistes n'ont été longtemps que des fne'ra-
penljsles, et c'est sous le couvert de la médecine populaire
que la botanique a pris naissance.
Toutes les propriétés, que les Anciens ont attribuées aux
plantes, sont loin d'être vaines, et nous avons pensé qu'il
n'était pas inutile de les faire connaître : nous ayons voulu
être.utile, nous avons cru faire oeuvre bonne, eu venant en
aide aux habitants de la campagne éloignés des médecins
et des pharmaciens. Nous avons espoir que. les gens de la
ville en retireront également quelque profit.
En raison même des limites restreintes, eulre lesquelles
nous devions nous renfermer, nous avons dû être sobre de
descriptions, Dans la plupart des cas même, nous nous
sommes trouvé dans l'obligation de les laisser à peu près
entièrement de côté. Mais l'homme des champs n'esf-il pas
7.
instinctivemenl; herboriste 1?ne connaît-il pas le nom de la
plupart des végétaux qui croissent autour .dé lui, qu'il est
appelé, chaque jour, à rencontrer dans-sa lutte de tout jns^
tant avec la nature? C'est donc à l'emploi que nous nous
sommes attaché,- aux doses et à la façon. d'administrer les
simples.
Cette connaissance même des végétaux utiles, que chaque
habitant de la campagne porie en soi, nous a engagé à don-
ner le plus grand nombre de noms populaires, qu'il nous a
été possible de réunir-. Dans la plupart des déparlements cas
dénominations varient peu : l'Ile de France, la Normandie,
la Champagne, la Bourgogne, etc., désignent à peu près de
]a même façon les plantes médicinales.
-Dans les campagnes de la Gascogne et de la Provence/ces
. dénominations sont passablement différentes ; elles em-
pruntent au génie local, au terroir, une saveur qui" n'est pas
dénuée de poésie, qu'il nous eût semblé dommage de passer
sous silence. C'est peut-être dans cette région privilégiée du
sol national, que les simples ont gardé le plus de propriétés,
que la foi est surtout restée en leurs vertus.
Mais si les effets utiles des plantes médicinales sont réels,
ils sont des plus divers. Les unes sont à peu près anodines,
on peut les administrer à des doses élovôes, sans qu'il y ait
la moindre crainte à concevoir; d'autres, au contraire,
demandent dans leur mode d'emploi les plus grandes pré^
cautions, et quelques-unes d'entre elles devront être laissées
à l'appréciation du médecin. C'est ainsi que la Bourraclie, le
Bouillon blanc, l'A.rmojse, Je Pied=de-ohat, la Mauve, la Gui-
mauve, etc., seront toujours inoffensifs, même si on eu
abusait, tandis que la Belladone, la Digitale, le Genêt, J'Aoo^
nit, le Colchique, etc., pourraient-produire les effets les plus
désastreux. En un mot, toutes les fois qu'i] s'agira d'une
plante dangereuse, il faudra recourir gpx plu g grandes pré-
8.
— VIII — .
cautions. D'ailleurs, nous avons eu soin d'indiquer, par des
caractères gras, « plante dangereuse », qu'il fallait s'en
méfier.
S'il nous avait fallu faire connaître toutes les plantes offi-
cinales indigènes, les limites dans lesquelles nous étions
obligé de nous renfermer, eussent été beaucoup trop étroites.
Force était de savoir nous restreindre et de faire un choix.
Ce choix n'a pas toujours été facile à établir, aussi avons-nous
dû diviser notre sujet en deux parties. Dans une première par-
tie, nous avons fait passer sous les yeux des lecteurs, avec
accompagnement de planchés coloriées exactes et très