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Projet tutoré : rapport final
Conception d’un immeuble basse consommation
destiné à l’habitat participatif
Charlyne BERNARD – MISSON
Paul COURSIMAULT
2016-2017
Licence professionnelle Conseiller Technique en Environnement et Habitat
Tuteur à l’ESTHUA : Mikaël BARGAIN
Soutenu le :18/05/17
Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif
Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif
Projet tutoré : rapport final
Conception d’un immeuble basse consommation
destiné à l’habitat participatif
Charlyne BERNARD – MISSON
Paul COURSIMAULT
2016-2017
Licence professionnelle Conseiller Technique en Environnement et Habitat
Tuteur à l’ESTHUA : Mikaël BARGAIN
Soutenu le :18/05/17
Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif
ENGAGEMENT DE NON PLAGIAT
Nous, soussignés Charlyne BERNARD MISSON et Paul COURSIMAULT
déclarons être pleinement conscients que le plagiat de documents ou d’une partie d’un document
publiée sur toutes formes de support, y compris l’internet, constitue une violation des droits d’auteur
ainsi qu’une fraude caractérisée. En conséquence, nous nous engageons à citer toutes les sources que
nous avons utilisé pour écrire ce rapport ou mémoire.
signé par les étudiants le 05 / 05 / 2017
L’auteur du présent document vous
autorise à le partager, reproduire,
distribuer et communiquer selon
les conditions suivantes :
• Vous devez le citer en l’attribuant de la manière indiquée par l’auteur (mais pas
d’une manière qui suggérerait qu’il approuve votre utilisation de l’œuvre).
• Vous n’avez pas le droit d’utiliser ce document à des fins commerciales.
• Vous n’avez pas le droit de le modifier, de le transformer ou de l’adapter.
Consulter la licence creative commons complète en français :
http://creativecommons.org/licences/by-nc-nd/2.0/fr/
Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif
mots-clés : Habitat participatif, coopérative d’habitat, habitat groupé, habitat durable, immeuble basse
consommation, loi ALUR, autopromotion.
keywords : Participative housing, commun housing, grouped housing, sustainable housing, low consumption
buildings, ALUR law, self-promotion.
REMERCIEMENTS
Nous souhaitons remercier les personnes ci-dessous qui nous ont aidés dans notre projet :
Madame Besnard et monsieur Broerman de HABITAT DIFFERENT pour leur accueil,
monsieur Denis HEROGUEL de l’Ecoquartier les Prés pour son accueil,
monsieur Sylvain JACQUEZ de l’agence ALISEE pour son accueil,
monsieur Christophe ROZE de l’Immobilière PODELIHA pour ses conseils avisés,
monsieur JACQUOT de l’Atelier d’Architecture JML pour son aide technique,
monsieur Guillaume BEAUPERE de HABITAT BOICLIMATIC pour ses conseils professionnels,
Sébastien Decottegnie de TECSOL pour son expertise sur les chauffe-eau solaires,
Cyrille HUSSON pour nous avoir transmis des informations de prix de sa maison bioclimatique,
L’ensemble de l’équipe enseignantes et l’ensemble des intervenants qui nous ont apportés de
nombreuses connaissances nous permettant d’étoffer notamment notre projet tutoré.
RÉSUMÉ
ABSTRACT
This tutored project realized at ESTHUA, in professional license of technical adviser about housing and environment
proposes a design of a small low-energy building intended for the participative housing. First of all a study was
realized about the participative housing with a bibliographical part and above all inquiries realized with local actors
of Angers. Then statutory and legal aspects were developed. Finally the technical part of the building design and
the choices of the systems are presented. Essential parts of this report are: the social dimension which represents
the participative housing environment allied to the sustainable housing environment. The objective of this tutored
project is at the same time an interesting solution to apply the acquired notions and to be able to serve,
unpretentiously, as a guide for those interested in this housing solution. We plan to disseminate it to participatory
housing associations, in order to have a feed-back and, and maybe contributions.
Ce projet tutoré réalisé à l’ESTHUA, en licence professionnelle Conseiller Technique Environnement
Habitat propose une conception d’un petit immeuble basse consommation destiné à l’habitat
participatif. En premier lieu une étude a été réalisée au sujet de l’habitat participatif avec une partie
bibliographique et surtout des enquêtes réalisées auprès d’acteurs locaux de la région angevine.
Puis les aspects réglementaires et juridiques ont été développés. Enfin la partie technique de la
conception du bâtiment et le choix des systèmes sont présentés. Les deux parties essentielles de
ce rapport sont : la dimension sociale que représente l’habitat participatif allié à l’habitat durable.
L’objectif de ce projet tutoré est à la fois l’opportunité pour nous d’appliquer les notions acquises
lors de notre formation et de réaliser un document qui puisse servir, sans prétention, de guide aux
personnes intéressées par cette solution d’habitat. Nous prévoyons de le diffuser à des associations
gravitant autour de l’habitat participatif, afin d’avoir un retour et pourquoi pas d’éventuelles
contributions.
Remerciements particuliers de Paul COURSIMAULT à :
Madame Christine BOUVIER de l’APEC pour ses conseils,
Monsieur Redouane MARZOUKI du FONGECIF pour son accompagnement ,
Monsieur André JOFFRE directeur de TECSOL et Christophe COURTOIS secrétaire général de
TECSOL pour avoir accepté ma demande de CIF,
mes parents pour leur accueil chaleureux et leur aide
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Sommaire
INTRODUCTION ....................................................................................................................................2
1. Contexte 2
2. Organisation du projet 3
2.1. Thèmes abordés ........................................................................................................................ 3
2.2. Répartition des thèmes .............................................................................................................. 3
3.Notre Projet : conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif
3
3.1. Dimensions juridiques et réglementaires...................................................................................... 3
3.2. A quoi sert le Plan Local d’Urbanisme ? ........................................................................................ 7
3.3. Dimension sociale du projet : Habitat participatif .......................................................................... 7
3.4. Implantation du bâtiment ......................................................................................................... 11
3.5. Performance à atteindre : Bâtiment Basse Consommation ........................................................... 13
3.6. Démarche HQE........................................................................................................................ 15
3.7. Les principes retenus pour le bâtiment....................................................................................... 15
3.8. Energies, systèmes.................................................................................................................. 20
3.9. Gestion durable de l’eau........................................................................................................... 27
3.10. Gestion des déchets................................................................................................................. 28
3.11. Budget ................................................................................................................................... 28
CONCLUSION ......................................................................................................................................32
TABLE DES FIGURES : .........................................................................................................................33
TABLE DES TABLEAUX.........................................................................................................................33
GLOSSAIRE : .......................................................................................................................................33
BIBLIOGRAPHIE / SOURCES D’INFORMATION :.................................................................................34
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Introduction
Dans le cadre de notre licence professionnelle de Conseiller Technique en Environnement et Habitat nous avons
choisi de concevoir un immeuble comportant 6 logements dans le cadre de l’habitat participatif. Nous souhaitons
aborder le sujet de manière globale en traitant les aspects sociaux, réglementaires, architecturaux. Nous
proposons un choix de matériaux et de systèmes énergétiques pour finalement évaluer financièrement le projet.
Le sujet étant très large et pour des contraintes de temps, certaines thématiques ne seront pas développées.
La problématique est de définir une solution de logement économique, à faible impact environnemental et
garantissant une qualité de vie appréciable par sa dimension sociale.
Le bioclimatisme, la démarche HQE et l’analyse du cycle de vie, nous orientent dans cette réflexion. L’habitat
participatif permet quant à lui d’apporter une dimension sociale au projet et par ailleurs de réaliser des économies
grâce aux espaces partagés et à la mutualisation des certains moyens (buanderie, chambre d’amis, chauffage,
internet…). Afin de mieux connaître cette « troisième voie de l’habitat » nous sommes allé interroger des acteurs
de l’habitat participatif à Angers.
Les objectifs du groupe, dans le cadre de ce projet sont :
• D’appliquer les connaissances acquises en cours sur un cas concret
• D’approfondir certains points n’ayant pas été détaillés lors des cours
• De constituer la base d’un guide pour les personnes souhaitant réaliser une démarche similaire : un
habitat basse consommation participatif
1. Contexte
Nous vivons dans un monde fini où les ressources ne sont pas illimitées. Les modes de vie occidentaux animés
par la (sur)consommation prélève plus de ressources que la terre n’est capable de fournir. En 2016, le 8 août,
baptisé “jour de dépassement”1
, l’homme avait consommé ce que la terre est capable de produire. Par ailleurs
l'activité humaine impacte le climat, notamment avec les gaz à effet de serre entrainant les conséquences que
nous constatons tous les ans : inondations, ouragans, sécheresse, canicules. Devant ce constat il est urgent
d’agir. L’association négawatt propose une approche de bon sens basée sur 3 piliers : Sobriété, Efficacité,
Renouvelables.
En France les bâtiments résidentiels et tertiaires représentent 44% de l’énergie consommée. La rénovation
énergétique des bâtiments existants ainsi qu’un nouveau mode de construction réglementé par la RT2012 peuvent
réduire significativement l’impact environnementale du bâtiment. En parallèle l’habitat participatif bénéficie
maintenant d’une reconnaissance officielle et de statuts grâce à la loi ALUR récemment promulguée. La
combinaison d’un habitat écologique et participatif nous semble être un moyen intéressant pour relever le défis
environnementaux et climatiques.
1 Le calcul est fait par le Global Footprint Network, une institution scientifique avec les données de 70 organisations mondiales.
Pour ce faire, il faut croiser la biocapacité de la planète et notre empreinte écologique.
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2. Organisation du projet
2.1. Thèmes abordés
Figure 1 : Carte euristique des thèmes abordés
2.2. Répartition des thèmes
Nous avons commencé le projet avec Christian Dupuy qui n’ayant pas trouvé de stage, a décidé d’arrêter. Il a
fallu traiter les thématiques qui lui étaient attibuées.
Thèmes Pilote
Dimension juridique & réglementaire Charlyne
Social : habitat participatif Paul & Charlyne
Implantation du bâtiment Charlyne
Enveloppe du bâtiment : performances et
principes
Paul
Energies Systèmes Paul
Gestion eau & déchets Paul
Budget Paul
Tableau 1 : Répartition des thèmes
3. Notre Projet : conception d’un immeuble basse consommation
destiné à l’habitat participatif
3.1. Dimensions juridiques et réglementaires
La réglementation Thermique 2012
A la suite des tables rondes du Grenelle de l’environnement ont été voté les lois Grenelle I (3 août 2009) et
Grenelle II (12 juillet 2010). Ces deux lois orientent la politique énergétique en France et notamment les principes
de la RT 2012. La RT 2012 remplace la RT 2005 et prend en compte à présent la performance globale du bâtiment.
Elle permet une plus grande liberté de conception. En vigueur depuis le 1er
Janvier 2013, les constructions neuves
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sont soumises au respect des nouvelles normes de la Réglementation Thermique 2012. L’objectif est de réduire
la consommation énergétique des bâtiments neufs tant d’habitation que de bâtiments à usage tertiaire.
La RT 2012 intervient dès la demande de permis de construire établie en mairie puisqu’elle exige une attestation
thermique fournie par le METL (Ministère de l’égalité des territoires et du logement) justifiant la prise en compte
de cette norme et qui permet de vérifier si le bâtiment respecte les 3 exigences principales de résultats (besoin
bioclimatique, consommation et température intérieure). Elle prévoit même des objectifs précis et chiffrés
concernant les bâtiments neufs à usage d’habitation comme une consommation maximale d’énergie de 50
KWhep/m²/an. (voir glossaire).
4 postes sont définis par la RT 2012 :
• L’enveloppe du bâtiment (Les matériaux de construction utilisés)
• L’étanchéité à l’air (éviter les ponts thermiques)
• Le mode de chauffage (peu d’énergie consommé pour une sensation de confort optimale)
• L’eau chaude sanitaire (pièces avec point d’eau : salle de bain/d’eau et cuisine)
Le bâtiment ainsi que le transport et l’industrie en France, sont des gros consommateurs d’énergies. Les pouvoirs
publics ont décidé de mettre en place la RT 2012 concernant les bâtiments neufs à usage d’habitation et tertiaire
afin de réduire et limiter la consommation d’énergie et les gaz à effet de serre.
Figure 2 : Répartition des dépenses énergétiques par secteur. Source bibliographique 29
La RT 2012 définit 3 objectifs :
• La consommation maximale Cepmax (énergie primaire)
Capacité du bâtiment à limiter ses besoins en énergies. Voir les détails en Annexe VII .
• Le besoin bioclimatique maximal (Bbiomax)
Ce coefficient sert à optimiser la conception du bâtiment. Il prend en compte l’isolation, la démarche
bioclimatique, les apports solaires, les éclairages naturels, l’orientation ainsi que la mitoyenneté.
• La température intérieure de référence (Tic ref)
Pour garantir un confort de vie l’été il ne faut pas dépasser cette température de référence et pour cela il est
important d’isoler le bâtiment du rayonnement. Elle se calcul à partir des données climatiques.
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Avantages et Inconvénients de la RT 2012
Avantages Inconvénients
Consommation énergétique réduite Surcoûts lors de la construction.
Plus respectueuse de l’environnement car rejet de
CO2 moindre
Des équipements spécifiques qui entraîne les
surcoûts au moment de la construction.
Confort thermique supérieur à une construction
ne répondant pas aux normes RT 2012.
L’obligation d’installer au moins une énergie
renouvelable.
Valeur immobilière plus intéressante que ce soit
en termes de location qu’en cas de revente.
Qualité de l’air améliorée grâce au système de
ventilation.
Respect de la vie privée concernant l’obligation de
brancher des compteurs intelligents (système de
comptage intégré pour connaître les habitudes du
foyer).
Avantage fiscaux (PTZ+ par exemple : prêt
gratuit accordé par l’Etat sous certaines
conditions)
Contrainte sur le choix du terrain pour obtenir une
orientation optimale.
Tableau 3 : Avantages et inconvénients de la RT 2012
Figure 4 : Inconvénients de la RT 2012. Source bibliographique 30
Lien avec notre projet
Notre projet portant sur la conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif, la
norme RT 2012 doit être prise en compte puisqu’il s’agit d’une construction neuve et non d’une rénovation d’un
bâtiment existant. Notre but étant d’être au maximum autonome les énergies renouvelables font naturellement
partie intégrante du projet.
Loi ALUR et l’habitat participatif
La loi ALUR pour l’Accès ou Logement et un Urbanisme Rénové a été promulguée le 24 mars 2014. Elle définit
trois objectifs majeurs :
• réguler les marchés immobiliers et encadrement des pratiques abusives
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• favoriser l’accès au logement en protégeant les populations les plus vulnérables
• développer l’innovation et la transparence
Dans la partie innovation la loi propose une définition de l’Habitat Participatif et définit des statuts adaptés à cette
nouvelle forme d’habitat.
Définition de l’habitat participatif selon la loi
« Art. L. 200-1. – L’Habitat Participatif est une démarche citoyenne qui permet à des personnes physiques de
s’associer, le cas échéant avec des personnes morales, afin de participer à la définition et à la conception de leurs
logements et des espaces destinés à un usage commun, de construire ou d’acquérir un ou plusieurs
immeubles destinés à leur habitation et, le cas échéant, d’assurer la gestion ultérieure des immeubles construits
ou acquis.
« En partenariat avec les différents acteurs agissant en faveur de l’amélioration et de la réhabilitation du parc de
logements existant public ou privé et dans le respect des politiques menées à l’échelon national et local. L’habitat
Participatif favorise la construction et la mise à disposition de logements, ainsi que la mise en valeur d’espaces
collectifs dans une logique de partage et de solidarité entre habitants. »
Source bibliographique 45.
La création de deux formes juridiques concernant d’Habitat Participatif
La loi ALUR, permet à des personnes de s’associer pour concevoir ensemble leurs logements et des espaces
communs et en assurer la gestion. Elle a été construite pour faciliter la reconnaissance de l’Habitat Participatif.
Elle reconnaît deux types d’habitats participatif qui peuvent répondre aux besoins des groupes pour se structurer.
• La Coopérative d’habitants
Les habitants sont à la fois propriétaire de la coopérative et locataires du logement qu’ils occupent. Les
coopératives d’habitants ne sont pas spéculatives : les habitants quittant l’habitat participatif récupèrent la valeur
nominale de leur apport et de leurs épargnes indexées à l’indice de référence des loyers, sans rapport avec le
prix du marché. Ce dispositif facilite l’accès aux nouveaux habitants, dans une problématique de mixité sociale et
de pérennisation du projet. Le principe est “une personne égale une voix”.
• La Société d’Attribution et d’Autopromotion (SAA)
Si la propriété est collective il s’agit donc d’une attribution en jouissance, si elle revient à chaque copropriétaire
il s’agit alors d’une attribution en propriété. Les modalités de gouvernance sont décidées par le groupe d’habitant
lors de la rédaction des statuts, soit une gouvernance coopérative c’est-à-dire “une personne égale une voix”, ou
une décision au prorata des millièmes.
Une fois le projet abouti et la construction sortie de terre, la structure adoptée peut rester en place pour gérer
l’habitat. Cependant les modalités peuvent évoluer afin de répondre mieux aux besoins des habitants.
Source bibliographique 44.
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3.2. A quoi sert le Plan Local d’Urbanisme ?
Le PLU ou Plan Local d’Urbanisme (anciennement appelé POS – Plan d’Occupation des Sols) a été établi par la Loi
SRU (Solidarité au Renouvellement Urbains) du 13 décembre 2000 qui avait pour but premier de favoriser l’accès
à la propriété en permettant la construction d’un plus grand nombre de logements.
Il permet de fixer les règles d’urbanisme et d’organiser le développement d’une commune, c’est-à-dire définir les
zones constructibles, les coefficients d’occupation des sols… il tient compte des exigences environnementales car
il délimite le projet global concernant l’aménagement de la commune en prenant en compte le développement
durable. Le but du PLU est de trouver l’équilibre entre la préservation des espaces verts et naturels et le
développement urbain qui induit une modification du paysage. Dans notre projet, comme dans tout projet
immobilier la prise en compte du PLU est nécessaire.
Pourquoi s’intéresser au PLU pour notre projet ?
Suivant l'emplacement du terrain dans la commune, le futur bâtiment devra répondre à certaines règles de
construction.
• Distance par rapport aux limites du terrain,
• Hauteur maximum,
• Occupation maximale des sols (COS ou Coefficient d’Occupation des Sols).
Il faut se rendre en mairie pour consulter le PLU afin de savoir précisément ce qu’on peut construire ou non.
Il est important de consulter le PLU car lors de l’achat d’un terrain entourés par d’autres terrains vierges, il est
possible que ceux-ci soient constructibles. Il est donc bon de vérifier la possibilité d'y construire des immeubles
qui pourraient constituer un masque solaire par exemple.
Il est important de vérifier aussi que la parcelle n’est pas référencée sur un plan de sauvegarde et de mise en
valeur. Cela voudrait dire que le terrain est dans un secteur protégé et donc soumis à des règles d’urbanisme
strictes comme la validation du projet de construction par un Architecte des Bâtiments de France (ABF).
3.3. Dimension sociale du projet : Habitat participatif
Définition
L’habitat participatif c’est vivre ensemble chacun chez soi. Cette nouvelle forme de co-propriété permet à des
groupes de citoyens de s’impliquer dès la conception jusqu’à la réalisation et la gestion d’un projet immobilier
commun, répondant au mieux à leurs besoins et leurs ressources. Les habitats comportent des parties privatives
ainsi que des parties partagées, comme par exemple une buanderie, une chambre d’amis, un atelier, un jardin
potager…. Les valeurs associées à cette démarche sont généralement : un habitat sain et écologique, la mixité
sociale et générationnelle, la mutualisation de ressources, la convivialité et l’autonomie. La structuration en
coopérative d'habitants permet de lutter contre la spéculation immobilière. On parle souvent appelée “troisième
voie” de l’habitat à côté de l’immobilier privé et des bailleurs sociaux. Cette démarche est une réappropriation du
projet immobilier par les citoyens, elle reste encore confidentielle en France mais existe déjà depuis longtemps
dans d’autres pays : l'Allemagne, la Norvège, la Suisse. C’est une démarche souvent longue (de 3 à 5 ans) qui
permet de réaliser des économies de 10 à 15 % du fait de l’implication des futurs co-habitants (coût du promoteur,
partage d’espaces).
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D’autres appellations ou mouvements avec des objectifs similaires existent, à savoir :
• les Oasis : mouvement des colibris initié par Pierre Rabhi . Source bibliographique 10.
• l’Eco Habitat Groupé,(MHGA mouvement pour l'habitat groupé autogéré fondé en 1977). Source
bibliographique 13.
• les coopératives d’habitants : fédérées par Habicoop en France.
Citation de Habitat Différent à propos de l’habitat participatif :
“Habitat participatif : Forme traditionnelle d’organisation sociale de l’habitat chez les êtres humains depuis le
paléolithique, abandonnée pour cause de civilisation et dont on se dit aujourd’hui que finalement ce n’était peut-
être pas une si mauvaise idée.”
À l’étranger
D’autres pays sont plus avancés probablement pour des questions de culture, de religion et de choix politiques.
• En Suisse 8% du parc immobilier est participatif
• En Allemagne 20% des logements neufs sont participatifs (Fribourg-en-Brisgau,Tübingen)
• En Norvège 15% du parc immobilier est participatif
• Au Québec 50.000 habitants ont un logement participatif
En France
Origine
L’habitat participatif a commencé à se développer en France avec les mouvements syndicalistes et coopératifs
notamment « les castors ». Des expériences d'autogestion et d’autopromotion ont eu lieu dans les années 70. Ce
nouveau mode d’habitat connaît un nouvel essor depuis les années 2000
Répartition géographique nationale
On constate un développement hétérogène suivant les régions. Les grandes villes facilitent l'émergence de cette
3ème voie de l’habitat.
Les projets d’habitat participatif en chiffres au 22/02/07 :
Projets en réflexion collective initiale : 47
Projet en étude 99
Projet en travaux 42
Projets aboutis 106
Cette base de données résulte d’une collaboration entre :
• Les Colibris (mouvement initié par Pierre Rabhi : Les Oasis)
• La coordin’action qui fédère l’habitat participatif au niveau national
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Figure 5 : Cartographie de l'habitat participatif en France. Source bibliographique 7
L’habitat participatif dans la région Nantaise
La région Nantaise est plus dynamique que la région Angevine concernant l’habitat participatif. Il y existe un
regroupement d’associations « Habitat Participatif dans l’Ouest » qui agit en Bretagne et Loire Atlantique pour
mettre en réseau les porteurs de projets, mettre en commun les ressources et le partage de connaissances. Par
ailleurs sur les sites de la ville de Nantes ou Nantes Métropole on trouve des informations sur l’habitat participatif.
Pour se renseigner il existe une adresse mail spécifique : habitat.participatif@nantesmetropole.fr. Afin d’accélérer
l’aboutissement de ces projets. Nantes Métropole a décidé de leur réserver des terrains. L’implication associative
et politique est une des raisons de ce dynamisme.
L’habitat participatif à Angers : retour d’expérience
Afin d’obtenir un retour d’expérience local nous avons réalisé des enquêtes auprès d’acteurs locaux (Angers) de
l’habitat participatif. Nous avons trouvé sur la commune d’Angers, seulement deux habitats participatifs (voir ci-
dessous). Les résultats des questionnaires sont en Annexe I ,II, III et IV.
Acteurs de l’habitat participatif que nous avons interrogés
• Association “Pour un Habitat Différent” :
Il s’agit d’un petit lotissement en habitat participatif situé dans le quartier du lac de Maine depuis 30 ans. Il
comporte 17 logements répartis en 3 îlots. Le bailleur social maître d’ouvrage était Le Toit Angevin (Actuellement
Immobilière Podeliha)
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• EcoQuartier « les Près » :
Il s’agit de 23 logements en habitat participatif qui sont intégrés dans un éco-quartier situé dans les Hauts de
Saint Aubin. Le bailleur social partenaire est le maître d’ouvrage principal : ESH Val de Loire. Les premières
installations ont eu lieu en 2014.
• Association « Alisée »
Alisée : l’Association Ligérienne d’Information et de Sensibilisation à l’Énergie et l’Environnement existe à Angers
depuis 1991. Essentiellement centrée sur la maîtrise de l'énergie, l’utilisation des énergies renouvelables, ainsi
que l’environnement, Alisée fait aussi profiter de ses compétences aux associations en accompagnement de
projets. Ce fut le cas sur des projets d’habitat participatif, toutefois il s’agit d’un sujet marginal. 20 salariés sont
répartis sur 2 départements et 3 sites. Angers, Nantes, Saint Nazaire. L’association assure aussi la coordination
de Espace Information Energie (EIE).
• Bailleur social : Immobilière Podeliha
L’Immobilière Podeliha, est impliquée dans le domaine de l’habitat participatif, à ce titre, elle était invitée aux
« 4e Rencontres nationales de l’habitat participatif » (Marseille du 9 au 11 juillet 2015). L’Immobilière Podeliha
est née en 2014 du rapprochement de trois sociétés d’HLM « Le Val de Loire », « Le Toit Angevin » et « Anjou
Castors », acteurs historiques du logement social en Anjou. Voir la source bibliographique 17.
Elle a joué un rôle important dans les deux projets ci-dessus.
D’autres acteurs à Angers
• La Mairie (Service urbanisme)
• La DREAL des Pays de Loire (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement)
: organisation d’un atelier régional Ecoquartier “Les démarches d’habitat participatif” en juin 2014.
• Le CAUE (Conseil d’Architecture de l’Urbanisme et de l’Environnement)
• Alter-cité (Anjou Loire TERritoire) : aménageur à Angers anciennement la SARA)
Mode de fonctionnement de l’habitat participatif
L’habitat participatif est souvent auto-géré, notamment pour les espaces et moyens partagés. Certains travaux
sont gérés en interne comme l’entretien des espaces verts et le nettoyage des pièces partagées. Généralement
des réunions ont lieu tous les mois. Souvent constitués en association, une assemblée générale est convoquée
une fois par an. Enfin des activités conviviales rythment l’année.
Les freins et les leviers à l’habitat participatif
C’est souvent la rencontre de citoyens et d’une volonté politique qui permet de voir aboutir les projets d’habitats
participatifs. Les rencontres avec les acteurs locaux nous ont permis de mieux appréhender les freins et leviers
que l’on peut rencontrer lors d’un projet.
Il est difficile d’établir un classement nous avons donc mis en gras les freins qui nous semblent les plus importants.
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Freins Leviers
Démarche peu connue en France
Association promouvant cette 3éme
voie, communication
(locale et nationale)
Trouver un groupe de personne pour un projet commun Association, volonté pouvoir public
Démarche longue et parfois compliquée Accompagnement, financement, guides
Relation avec les institutions (assurances, banques) Loi ALUR : statuts juridiques, reconnaissance officielle
Trouver un terrain satisfaisant au projet Soutien politique, société d’aménagement
Culture: individualisme, chacun chez soi Préserver et respecter l’intimité, valoriser les avantages
Budget : accès aux classes populaires. Objectifs
environnementaux ambitieux qui gonflent
l’investissement.
Statut logement social, PSLA, solutions alternatives :
coopératives d’habitants
Obtention de consensus, gestion du groupe Outils : communication non violente, gestion de projet
Tableau 2 : Freins et leviers de l'habitat participatif
L’habitat participatif n’est pas une solution idéale mais une alternative intéressante pour ceux qui souhaitent
réduire l’impact environnemental de leur habitat et pour qui le lien social et la convivialité sont importants. De la
même manière que dans une copropriété classique, l’habitat participatif présente des contraintes liées au vivre
ensemble. L’avantage est que le groupe qui se constitue partage souvent des idées communes et choisit son
habitat. L’accompagnement est un point important, qu’il soit associatif ou politique. En effet un projet immobilier
s’avère relativement complexe et nécessite des compétences. La question du financement est fondamentale et
doit être abordée dès le début. La coopérative d’habitat est un nouveau statut défini dans le loi ALUR. Il devrait
permettre de nouvelles solutions de financement notamment pour permettre la mixité sociale. Enfin la
communication sur ce sujet semble se développer, c’est la condition sine qua none ou développement de ce
mouvement.
3.4. Implantation du bâtiment
Zone envisagée pour notre projet
Afin de définir les caractéristiques du bâtiment, de ses systèmes, il est nécessaire de choisir une latitude, une
altitude ainsi que des conditions météorologiques. Nous avons choisi la zone ci-dessous :
• Département du Maine et Loire
• Latitude : 47°N
• Altitude : 12 à 216 m
• Zone climatique hiver H2b
• Zone climatique été Eb
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Critères de choix d’un terrain
Nous listons ci-dessous quelques points à vérifier avant de choisir un terrain :
• Dimensions : suivant l’emprise du bâtiment + terrain autour pour un jardin,
• Raccordement aux réseaux et viabilisation,
• Possibilité d’une exposition au sud pour un apport solaire maximal,
• Présence de masques solaires 2
: existants ou à venir (projet de construction d’un bâtiment au sud),
• Qualité du sol : propreté, apte à la construction (marnières, pollutions),
• Constructibilité et informations juridiques, notamment concernant le PLU,
• Mobilité, proximité : commerces de proximité, commodités, école, lieu de travail,
• Risques naturels, par exemple la présence de termites : selon zone d’implantation du bâti (voir source
bibliographique 47,48,49)
• Taxes et charges diverses (foncier, habitation) liées à la zone d’implantation du bâti.
Conditions climatiques de la zone concernée
Dans le cas d’une architecture dite bioclimatique on cherche à tirer le meilleur parti des conditions d’un site et de
son environnement. L’étude des conditions climatiques locales est donc prépondérante. Voir en Annexe V
La trajectoire du soleil
Elle permet, entre autre, de dimensionner les casquettes ou brise soleil afin de répondre aux exigences de confort
d’été.
Degré Jour Unifiés et Ensoleillement
Les degrés jour unifiés (DJU) permettent l’estimation les consommations d'énergie pour le chauffage
2 méthodes de calcul :
• Méthode “météo” avec calcul simplifié
• Méthode “professionnels de l’énergie” avec des calculs plus élaborés
Le DJU mesure l’écart entre la température de référence ( 19°C ) et la température médiane journalière ( (Tmax
+ Tmin) /2).
L’ensoleillement permet quant à lui de quantifier les apports solaires passifs contribuant au chauffage, mais aussi
la production photovoltaïque et thermique pour l’eau chaude sanitaire. Par contre des logiciels spécifiques sont
nécessaires pour une étude approfondie (PVsyst Solo…). Toutefois des données sont accessibles gratuitement :
voir dans la bibliographie Apport et production solaire.
Températures
Les températures locales sont nécessaires pour dimensionner les besoins en chauffage notamment la température
de base « Tbase » utilisée pour calculer les besoins en chauffage dûs aux déperditions thermiques
Pour Angers T base = -7°C
2
cause des ombres portées qui réduisent les apports solaires, soit à travers des fenêtres soit sur des capteurs.
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Les précipitations
Les valeurs moyennes permettent d’évaluer les solutions de récupération des eaux pluviales.Voir le chapitre 3.9.2
3.5. Performance à atteindre : Bâtiment Basse Consommation
Conformément à la RT 2012 des exigences de résultats sont fixés sur 3 indicateurs clés, et des exigences de
moyens sont fixées sur 5 paramètres. Voir en Annexe VII
Exigences de résultats
Besoins bioclimatiques : Bbio
BBio : il traduit l’efficacité énergétique de l’enveloppe pour réduire les consommations.
BBio projet < BBiomax
Dans notre cas BBiomax = 60
La conception bioclimatique s’attache à construire et vivre avec le climat et non contre lui. Elle cherche à profiter
des éléments favorables du climat et de l’environnement et écarter ceux qui sont défavorables.
Applications dans le cadre de notre bâtiment :
• façades principales orientées au sud avec des baies vitrées favorisant un éclairage naturel et des apports
solaires gratuits,
• protection contre les vents dominants grâce à des arbres et des haies,
• choix d’un immeuble permettant d’augmenter la compacité de l’habitat. Ceci permet de réduire les coûts
de construction, les surfaces déperditives et l’emprise au sol. Le facteur compacité = surface totale des
parois déperditives / SHON RT ,(voir en annexe Annexe VI ) dans notre cas
○ facteur de compacité = 686m²/346m² = 2,0
• isolation performante : isolation thermique par l’extérieur (ITE) pour réduire les pertes thermiques.
(Parois et ponts thermiques),
• régulation de l’humidité : perspiration définie au chapitre 3.7.2.c).
Consommation en énergie primaire
Cepmax : c’est la consommation en énergie primaire maximale ramenée à la surface de l’habitat (SHON RT) pour
les 5 usages : chauffage, climatisation, eau chaude sanitaire (ECS), éclairage, auxiliaires.
Dans notre cas Cepmax = 50 kWep/m²/an
Energie finale 1kWh Energie primaire kWh
Electricité 2,58
Energies fossiles 1
Bois énergie 1
Solaire thermique 1
Tableau 3 : Conversion énergie finale / énergie primaire. Source bibliographique 35
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Confort d’été dans les bâtiments non climatisés :
Tic : La Température Intérieure Conventionnelle concerne le confort d’été.
Elle définit la température la plus chaude atteinte dans les locaux, au cours d’une séquence de 5 jours très chauds
d’été, qui ne doit pas excéder un seuil de 26°C.
La limitation des apports solaires l’été sur la façade sud est réalisée grâce aux balcons qui font office de brise
soleil. La largeur des balcons a été calculée à 1,50m pour que les baies vitrées et la façade sud soient à l’ombre
du 3 mai au 10 août (élévation à 12h solaire 59°).: voir en Annexe X .
En journée les volets persiennes permettent d’occulter le rayonnement direct en laissant passer un rayonnement
diffus (éclairage naturel) notamment sur les façades Est et Ouest. La nuit ils permettent de réaliser une
surventilation nocturne. L’inertie thermique de la chape flottante permet d’augmenter l’inertie thermique et donc
de limiter les pics de température.
Exigences de moyens
Utilisation d’énergies renouvelables
Nous avons choisi 3 énergies renouvelables différentes :
• La biomasse :
○ Chaudière à granulés pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire (ECS)
○ Des poêles à bois pour un chauffage d’appoint et le plaisir de la flamme
• Solaire thermique : pour le préchauffage de l’eau chaude sanitaire (ECS)
• Solaire photovoltaïque pour la production d’électricité en autoconsommation (voir le glossaire)
Voir le détail dans le chapitre 3.8
Etanchéité à l’air
L’étanchéité de l’enveloppe est fondamentale car les éventuelles fuites d’air constituent des déperditions
thermiques et de ’inconfort. Dans notre cas il s’agit d’un logement collectif :
Q4Pa-surf <= 1 m3/(h.m²) surfaces déperditives hors plancher. (voir le glossaire)
Le renouvellement d’air est réalisé par une VMC double flux
Traitement des ponts thermiques
L’isolation thermique par l’extérieur (ITE) permet de limiter les ponts thermiques.
Les principaux ponts thermiques que constituent les balcons sont traités par une solution de balcons autoportants,
isolés des planchers.
Eclairage naturel
En réduisant la profondeur du bâtiment par rapport à la façade Sud on favorise un éclairage naturel des pièces
de vie.
La surface des parois vitrées > 1/6éme shonRT (Voir en Annexe VI) ce qui permet non seulement d’augmenter
les apports solaires thermiques mais aussi l’éclairage naturel et donc de réaliser des économies pour ces deux
postes. Voir le tableau de calcul en Annexe XIV
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Comptage énergie pour estimation des consommations d’énergie par usage
Le comptage des énergies est une exigence de moyens de la RT 2012. Ces comptages sont fondamentaux car ils
permettent
• de connaître précisément les consommations
• de contrôler que les objectifs sont bien atteints
• de modifier les usages (sur-consommation)
• de détecter d’éventuels dysfonctionnements
Nous prévoyons donc, en plus de compteurs généraux pour la facturation, des compteurs individuels pour :
• L'électricité (si possible permettant de dissocier l’éclairage)
• Le chauffage
• L’eau chaude sanitaire
• L’eau
Compteurs généraux pour :
• La VMC
• la chaudière à granulé de bois
• la production d’eau chaude sanitaire des panneaux solaires thermiques
• la production d’électricité des panneaux solaires photovoltaïques
3.6. Démarche HQE
La démarche HQE vise à maîtriser les impacts sur l’environnement du bâtiment et garantir un environnement
intérieur confortable et sain. Elle permet d’évaluer la contribution du bâtiment au développement durable suivant
une approche multi-critères. à la différence de la RT2012, c’est une démarche volontaire.
Le Céquami pour la maison individuelle, et le Cerqual pour le logement collectif et individuel groupé, promeuvent
la qualité globale et durable. Ils apportent aux particuliers une information neutre, objective et gratuite. La
certification NF Habitat HQE garantit la qualité et les performances du logement.
Voir en Annexe VIII l’auto-évaluation de notre projet en référence aux 14 cibles de la démarche Haute Qualité
Environnementale.
Concernant le choix des matériaux à faible impact environnemental, l’analyse des cycles de vie et la base de
données INIES permettent de faire des choix. Voir Annexe IX
3.7. Les principes retenus pour le bâtiment
Caractéristiques
La solution architecturale est relativement simpliste et l’esthétique n’a pas été mis en priorité par rapport aux
coûts de construction. Une végétalisation importante des façades devrait améliorer l’esthétique et limiter le
réchauffement du bâtiment pendant les mois d’été
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Figure 6 : Perspective de l'immeuble
La solution retenue est un bâtiment R+2 comprenant 5 appartements et 1 chambre partagée (logement 2)
Surfaces
Surface SHAB
ou SDP
Surface
Shon RT
Type Etage
Logement 1 40 m² 47m² T2 RdC
Logement 2 (partagé) 23 m² 28 m² T1 RdC
Logement 3 69 m² 82 m² T4 RdC
Logement 4 55 m² 65 m² T3 R+1
Logement 5 69 m² 82 m² T4 R+1
Logement 6 35 m² 41 m² T2 R+2
Tableau 4 : Surfaces des logements
Voir les plans de masse en Annexe XI et les surfaces à l’Annexe VI
Espaces partagés :
• Une salle polyvalente servant de chambre d’amis, atelier, salle de réunion : 28,5 m²
• Une buanderie : 4 m²
• Le Local technique : 6 m²
• Un jardin (avec potager et cabanon-serre): 240 m²
• Une toiture terrasse : 65 m²
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Répartition des zones d’habitat
• Pièces de vie au sud (séjour) : chaleur et luminosité
• Pièces de travail (bureau) : favoriser l’éclairage naturel
• Chambres : à l’est ou à l’ouest (ou nord)
Accessibilité aux handicapés
La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes
handicapées traite notamment des questions d’accessibilité.
La loi rend obligatoire l’accessibilité des locaux d’habitation neufs, des locaux d’habitation existants à l’occasion
de travaux, excepté pour les propriétaires construisant ou améliorant un logement pour leur propre usage. Nous
précisons ci-dessous quelques préconisations, il est recommandé de s’adresser à un professionnel car les
questions d’accessibilité sont relativement complexes.
Les textes :
• Décret n° 2006-555 du 17 mai 2006
• Décret n° 2015-1770 du 24 décembre 2015
• Arrêté du 24 décembre 2015
• Arrêté du 23 mars 2016
Les dispositions retenues se trouvent en Annexe XII
Définition de l’enveloppe
On appelle enveloppe, l’ensemble des murs extérieurs, planchers, toitures, menuiseries qui forment une barrière
entre l’extérieur et l’intérieur du bâtiment.
Structure en ossature bois
Les qualités esthétiques, mécaniques et environnementales du bois nous incitent à choisir une structure en
ossature bois. Ce principe de construction mis au point il y a plus d’un siècle aux Etats Unis est le plus répandu
dans le monde.
Points positifs :
• Matériau renouvelable (pour des forêts gérées durablement)
• Faible énergie grise (bois scié 350 kWh/m3
, béton 700 kWh/m3
)
• Lutte contre l’effet de serre grâce au stockage de CO2 que réalise les arbres.
• Ressource abondante en France : ressource locale disponible
• Faible consommation en eau
• Caractéristiques isolantes intéressantes (15 fois mieux que le béton)
• Possibilité de préfabrication en atelier et rapidité de mise en œuvre sur le chantier
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Points de surveillance pour garantir la durabilité :
• Le bois nécessite un traitement contre les xylophages (insecticide) et contre les champignons (fongicide),
• Le choix des essences (classe d’emploi) et des traitements en fonction de leur utilisation,
• Les dispositions architecturales : garde au sol contre les remontées capillaires, la ventilation.
Choix de la provenance du bois :
On privilégiera du bois de provenance local permettant de réduire son énergie grise et issu de forêts durablement
gérées.
Des labels garantissant une gestion durable des forêts dont les produits sont issus :
• FSC Forest Stewardship Council, est le “Conseil de Soutien de la Forêt”
• PEFC, Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes, est le Programme de
Reconnaissance des Certifications Forestières.
Choix des isolants
Pour leur faible impact environnemental et sur la santé, nous choisissons de préférence des isolants biosourcés.
Grâce à l’attrait de la construction durable, un choix plus important, et des maîtres d’ouvrage plus sensibilisés,
ils prennent des parts de marché aux isolants traditionnelles (laine de verre, polyuréthane, polystyrène…).
• Diminution des consommations en matière d’origine fossile
• Limitation de la production de gaz à effets de serre
• Énergie grise faible
• Produits généralement renouvelables et recyclables
• Produits favorables au confort et à la santé
• Qualités hygroscopiques (voir glossaire)
Ils sont souvent un peu plus chers que les isolants traditionnels : la compatibilité avec le budget doit être étudiée.
Le marquage CE et la certification
Le marquage CE indique que le produit est conforme à la norme européenne, mais les caractéristiques,
notamment la résistance thermique et la conductivité thermique sont déclaratives.
L’Association pour la CERtification des Matériaux Isolants (ACERMI) contrôle et valide les caractéristiques
thermiques des matériaux isolants. La certification garantit les performances affichées. Cette dernière est
reconnue par les assurances. Elle est nécessaire pour accéder à certaines aides financières : Crédit Impôt
Transition Energétique (CITE), Eco Prêt à Taux Zéro (PTZ), Certificat d’Economie d’Energie (CEE), TVA taux réduit.
Nous choisissons une isolant biofib trio isonat 145 mm d’épaisseur (Source bibliographique 26)
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Concept de mur choisi
La RT 2012 ne définit pas d’exigence concernant la résistance thermique des murs, mais on trouve des
préconisations pour atteindre les objectifs escomptés (BBio, Cep max)
Parois opaques BBC 2012 BEPOS 2020
Isolation combles R ≥ 8 R ≥ 10
Isolation murs R ≥ 4 R ≥ 5
Isolation sols R ≥ 4 R ≥ 5
Tableau 5 : Résistances thermiques visées. Source bibliographique 34
Nous choisissons une solution de mur perspirant. Ces parois laissent migrer la vapeur d’eau. Attention ! Il s’agit
d’une technique nécessitant un bon choix des divers matériaux et une mise en œuvre rigoureuse. Les éléments
constituants doivent être hygroscopiques et avoir un niveau perméance décroissant de l’intérieur vers l’extérieur
pour éviter de piéger l’humidité (condensation, point de rosée)
Intérêt du mur perspirant :
• Il participe à la régulation hygrométrique du logement en laissant passer une faible quantité de vapeur
d’eau en restant étanche à l’air
• Il augmente l’inertie thermique du mur grâce à la chaleur latente de la vapeur d’eau en faible quantité
dans le mur
Le mur perspirant participe donc au confort hygrothermique du logement été comme hiver sans remplacer un
système de ventilation performant.
Figure 7 : Coupe du concept de mur retenu
Ossature bois garnie d’isolant
Contreventement en OSB
Vide technique
Fermacell
Isolant pare pluie
Lame d’air (tasseaux)
Bardage bois Douglas
Extérieur
Intérieur
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Coefficients caractéristiques :
μ (mu) est le coefficient de résistance à la diffusion de vapeur d’eau et caractérise la capacité du matériau à
empêcher son franchissement par la vapeur d’eau. Il indique la perméabilité relative du matériau comparée à
celle de l'air. Un μ élevé caractérise un matériau étanche.
Sd = μ x e (où e est l’épaisseur de l’isolant considéré) est l’épaisseur de lame d’air équivalente.
La résistance thermique du mur complet ainsi obtenue à une résistance thermique de 4,28 m²K/W : voir les
calculs en Annexe XIII
Les surfaces vitrées
Le climat tempéré de la région angevine nous oriente vers du double vitrage plutôt que du triple vitrage sauf pour
la façade nord. Ce dernier améliore l’isolation mais réduit les apports solaires. Nous avons retenu des fenêtres,
portes fenêtres et baies vitrées et double vitrage avec gaz inerte argon 4/16/4 (deux verres de 4mm d’épaisseur
séparés par une lame d’air avec argon de 16mm) et menuiseries en bois.
Les caractéristiques des parois vitrées ne sont pas imposées par la RT 2012 mais on trouve des recommandations:
• Coefficient de transmission thermique globale : Uw < 2 W/(m².K)
Plus le Uw est faible meilleure est son isolation
• Facteur solaire : Sw > 0,40
Il traduit la capacité du vitrage à transmettre la chaleur solaire à l’intérieur du logement.
• Facteur de transmission lumineuse TL>0,60
Il définit la capacité du vitrage à transmettre le rayonnement lumineux. Plus le TL est élevé plus il transmet le
rayonnement lumineux à l’intérieur du logement.
Certification :
La certification Cekal atteste les performances énergétiques et phoniques des vitrages mais aussi leur durabilité.
Des contrôles sont réalisés par l’organisme certificateur. La certification NF CSTBat atteste de la conformité des
produits à l’avis technique et de leur performance. Le label Acotherm délivré par le CSTB classe les menuiseries
selon leurs performances thermiques et phoniques.
3.8. Energies, systèmes
Chauffage
Le bois est une solution écologique : le bois produit du CO2 lors de sa combustion mais pas autant qu’il n’en a
capté pendant sa croissance. Il contribue donc à la lutte contre l’effet de serre. C’est une ressource renouvelable.
Le bois est une solution économique : autant pour l’investissement que pour la ressource. Source bibliographique
61.Nous choisissons donc le bois (granulés) comme source principale d’énergie.
Concernant le dimensionnement pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire, des logiciels de simulation thermique
dynamique, comme COMFIE et PLEIADES sont adaptés. Comme ces ressources qui nécessitent de la pratique et
ne sont pas accessibles au quidam, nous proposons un calcul simplifié mais statique en Annexe XV .
Chaudière à granulé de bois
Puissance nécessaire de la chaudière pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire : 10 kW
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Chaudière à granulés de bois retenue :
PELLEMATIC SMART XS 10 kW à condensation : Okofen. Source bibliographique 60
Puissance : 3 à 10 kW
Consommation électrique : 28 W
Rendement sur PCI : 100,9%
Eau chaude sanitaire et option pour appoint solaire disponible
Avec silo pour une autonomie de 1 an : 2T
Figure 8 : Chaudière à granulé de bois et silo de stockages Source bibliographique 60
Poêle à bois bûche
Nous envisageons d’installer des poêles à bois (bûche) individuels pour un chauffage d’appoint et surtout pour le
plaisir de la flamme. Il présente une solution de secours en cas de panne électrique. Deux boisseaux et amenées
d’air en intérieur sont prévus pour les 5 logements, il s’agit donc d’un système étanche. Les poêles à bois sont
localisés au centre des pièces de vie. Cet équipement de confort est optionnel.
Choix : GODIN Bermudes 5*
• Puissance nominale: 6.5 kW
• Rendement : 76%
• Emission CO : 0.08 % à 13% d'O2
• Emission de poussière : 67 mg/Nm3
à 13% d'O2
• Indice I : 0.5
Prix indicatif : 1 600 €TTC
Figure 9 : Poêle à bois d'appoint
Voir aussi en Annexe XVII
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Rafraîchissement estival
Ne souhaitant pas de climatisation, nous avons choisi des solutions passives telles que :
• Réduction des apports de chaleur grâce aux balcons faisant office de brise-soleil,
• Déphasage grâce à l’inertie thermique, (voir glossaire)
• Volets persiennes permettant de ventiler tout en réduisant les apports solaires (notamment sur les
façades est et ouest)
• Surventilation nocturne. (voir glossaire)
Production eau chaude sanitaire (ECS)
Choix d’une solution hybride : chaudière à granulé de bois -panneaux solaires thermiques
Dimensionnement :
Ballon 750 l (500 l pour la partie solaire, 250 l pour la chaudière à granulés de bois)
Surface des panneaux : 8m²
Besoins annuels : 8.643 kWh/an
Apports solaires annuels : 4.158 kWh/an
Taux de couverture solaire : 48,1 % (et 90% en été à ne pas dépasser)
Voir en Annexe XVI
Températures, conception des réseaux :
Il faut être vigilant sur la conception afin d’éviter les risques de légionelles. La température de l'eau doit être
supérieure ou égale à 50 °C en tout point du système de distribution, à l'exception des tubes finaux d'alimentation
des points de puisage. Un bouclage est obligatoire au-delà de 8m mais cela induit des déperditions.
Coûts :
Coût d’investissement de l’installation solaire thermique avec le crédit d’impôt : 10.013 €HT
Coût de l’énergie produite au kWh : 0,14€TTC
Recommandations :
Limiter les pertes
• Longueur des réseaux la plus courte possible et stockage proche des lieux de puisage,
• Isolation des distributions (classe 5 ou 6),
• Préserver l'étanchéité à l’air du bâti,
Le stockage
• Permet d’éviter le surdimensionnement du chauffage,
• Permet le recours aux énergies renouvelables intermittentes,
• Il doit être correctement isolé,
• Dans un local chauffé de préférence,
• Prévoir la possibilité de raccorder le lave-linge ou le lave-vaisselle (qui doit être prévu pour une arrivée
d’eau chaude).
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Figure 10 : Chauffage hybride chaudière granulé bois - solaire thermique. Source bibliographique 68
Ventilation
Une ventilation performante est nécessaire dans l’habitat pour garantir la qualité de l’air, l’intégrité du bâtiment,
la santé et la sécurité des occupants :
• éviter l’accumulation d’humidité : risque de moisissures,
• apport d’air frais par renouvellement, (oxygène)
• extraction de gaz viciés issus de l’activité humaine, des équipements, du bâtiment
Dans les bâtiments basse consommation très étanches à l’air, une ventilation de qualité est primordiale. Celle-ci
doit être correctement dimensionnée et bien isolée acoustiquement pour éviter les nuisances sonores. La question
des déperditions thermiques doit être pris en compte. Celles-ci peuvent représenter 15% des déperditions totales
du bâtiment.
La ventilation naturelle ne permet pas de contrôler les débits d’air, une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC)
est nécessaire. L’air est extrait dans les pièces humides (salle de bain, WC, cuisine) et de l’air neuf est introduit
dans les pièces de vie (séjour, chambres). Le flux d’air est assuré en détalonnant les portes. Les gaines techniques
peuvent faciliter la propagation du feu en cas d'incendie. Il est souhaitable de compartimenter les espaces.
Deux systèmes sont en concurrence dans les bâtiments basse consommation : la VMC double flux et la VMC
hygroréglable B.
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VMC double flux VMC hygroréglable B
Coût Plus élevé (x3 à x5) Economique
Qualité de l’air entrant Meilleur (filtré) Non filtré
Maintenance Nécessite un entretien régulier Entretien peu coûteux
Déperdition thermique
Utilise l’air chaud extrait pour réchauffer l’air
neuf entrant
Déperditions importantes
Consommation électrique de
fonctionnement
Consommation plus importante Faible consommation
Qualité d’usage
Perd de son efficacité si l’usage n’est pas
adapté
Solution relativement
robuste
Isolation acoustique
Moins de bruit provenant des prises d’air en
façade
Tableau 6 : Comparatif VMC double flux et hygro-réglable B.
Les exigences de débit sont fixées par l’arrêté du 24 mars 1982, celui-ci est modifié par l’arrêté du 28 octobre
1983.
Type logement Débit minimal (m3
/h) Débit nominal (m3
/h)
T1 35 105
T2 60 120
T3 75 150
T4 90 180
1 T1+ 2 T2+ 1T3 + 2 T4 410 855
Tableau 7 : Débits minimaux et nominaux suivant les types de logements : Source bibliographique 69
Nous choisissons une VMC double flux pour les qualités cités ci-dessus.
Electricité spécifique
C’est l’énergie qui permet de satisfaire un besoin que l’on ne peut pas assurer avec une autre énergie : l’éclairage,
la ventilation, les appareils électroménagers, ordinateurs et télévisions ne peuvent fonctionner qu’à l’électricité…
pour l’instant !
Réduction des consommations :
• Favoriser l’éclairage naturel
• Choisir des ampoules efficaces (voir le chapitre éclairage 3.8.8)
• Détection pour extinction
• Choix d’appareils faiblement consommateurs
• Compteur de consommation pour sensibilisation et contrôle
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Production d’électricité avec des panneaux photovoltaïques :
Jusqu’à présent les installations photovoltaïques sont raccordées au réseau ENEDIS (anciennement ERDF) via
deux compteurs (un pour la production, un pour la consommation). La totalité de la production est rachetée par
EDFOA (Obligation d’Achat) à un tarif d’achat réglementé. Actuellement avec la baisse des coûts des matériels
photovoltaïques (panneaux et onduleurs), on dit que la parité réseau est atteinte : c’est-à-dire que l’électricité
photovoltaïque que l’on produit est concurrentiel avec celle que l’on achète à son fournisseur. Ainsi il devient
intéressant de consommer sa propre production. On parle alors d’autoconsommation. L’installation photovoltaïque
est directement raccordée à l’installation électrique du logement. Un décret a été publié le 28 avril 2017 au sujet
de l’autoconsommation. Afin de consommer la totalité de la production on dimensionne l’installation (comme pour
le solaire thermique) de sorte à ce que la puissance maximale produite (en été) soit inférieure à la puissance
consommée. Ceci conduit à une couverture solaire des besoins électriques relativement faible car la production a
lieu entre 10h et 17h (suivant la météo) alors que la consommation électrique est maximale le matin et le soir.
Pour augmenter la couverture des besoins on aura recours soit à des batteries soit à un « réseau intelligent ».
Ce dernier permettra par exemple de faire démarrer la machine à laver au moment où la production solaire est
suffisante. Ces deux solutions impliquent des coûts supplémentaires. Une dernière solution très innovante
s’appuie sur la blockchain (voir glossaire). Sunchain travaille spécifiquement sur cette technologie qui permettrait
notamment d’introduire l’autoconsommation d’énergie solaire dans les logements sociaux.
Dans notre cas nous choisissons une autoconsommation sans stockage (sans batterie), avec des panneaux
photovoltaïques à micro-onduleur intégré. L’installation sera dimensionnée lorsque les consommations précises
seront mesurées.
Concernant le recyclage voir en Annexe XX
Choix du fournisseur d'électricité
En France, depuis le 1er
juillet 2007, le marché de l’électricité et du gaz sont ouverts à la concurrence pour
l’ensemble des clients.
Enercoop un fournisseur d'électricité renouvelable :http://www.enercoop.fr/
Le projet :
• Permettre un accès à une énergie 100% renouvelable et faiblement émettrice de gaz à effet de serre.
• Consommer moins et autrement.
• Construire un nouveau modèle énergétique coopératif : permettre aux citoyens d’être acteurs de leur
consommation.
Les tarifs sont environ 10 à 15% plus chers que ceux des concurrents pour une juste rémunération des
producteurs. Cependant cet écart pourrait se réduire si l’électricité « nucléaire » augmentait.
Voir aussi en Annexe XIX
Eclairage
Le choix de l’éclairage peut se faire suivant 4 critères :
• Le type de pièce à éclairer
• L’ambiance recherchée
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• La température de la lumière
• La répartition de l’éclairage
L’éclairage dans les foyers en France en quelques chiffres :
Consommation annuelle moyenne pour l’éclairage : 325 à 450 kWh/an
En moyenne chaque ménage français a chez soi 25 points lumineux
Achat annuel moyen d’ampoule : 3
Part de l’éclairage dans la facture électrique : 10 à 15%
Source bibliographique 72
Performance des diverses technologies
Figure 11 : Performance des diverses technologies. Source bibliographique 71
Des compléments d’informations se trouvent en Annexe XVIII
Choix des appareils électroménagers
Acquisition
Le guide Topten (source bibliographique 74) France est une initiative de WWWF-France et de l’association CLCV
(association nationale de défense et des consommateurs et usagers). Il existe depuis 2004, s’inspire d’un modèle
suisse et est soutenu par l’ADEME. Ce guide permet de faire un choix d’un appareil en fonction de son prix mais
aussi en fonction de son impact écologique : ce qu’il consomme, en électricité, en eau. La devise du site étant :
• Consommation énergétique la plus faible possible,
• Faibles nuisances pour l'environnement,
• Très bonne qualité,
• Prix raisonnable.
Par ailleurs l’étiquette énergie introduite en 1992, qui traduit l’efficacité énergétique d’un appareil permet de
guider nos choix.
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Gestion fin de vie
Réduire, Réemployer, Recycler, Valoriser (3RV) sont quatre solutions pour diminuer le gaspillage en prolongeant
la durée de vie des appareils électroménager. Il existe des filières de recyclage :
• Eco-Systèmes : www.eco-systemes.fr
• Réseau Envie : www.envie.org (Magasin Envie Anjou Rue de l'Argelette, Beaucouzé )
3.9. Gestion durable de l’eau
Selon les statistiques du gouvernement : la consommation d’eau potable des ménages s’établit en moyenne à
151 litres / jour / habitant.
Figure 12 : Consommations d’eau par poste Source : http://www.cieau.com
Réduire sa consommation
Objectif de consommation domestique inférieur à 90 l / jour / personne dans le cadre de notre projet.
Toilettes sèches, urinoirs sans eau
Estimation de la consommation en eau des toilettes : 9 litre x 4 chasse /jour
Soit 36 l d’eau / jour /personne
Elle représente 20% à 30% de la consommation domestique.
Privilégier la douche au bain
Une douche nécessite en moyenne 30 à 80 litres d’eau
Un bain nécessite 120 à 200 litres
Pomme de douche 8l/min au lieu de 15
Economiseur au robinet :
Il permet la réduction de la consommation en réduisant les débits.
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Choix d’appareil peu gourmand en eau
Informations disponibles sur le guide topten (source bibliographique 74)
Attention aux fuites :
Pour les éviter il est important de contrôler sa consommation de manière régulière.
Récupération des eaux pluviales
L’utilisation de l’eau de pluie est encadrée. En France les usages les plus courants et facilement admis sont les
wc, le lave-linge, le lavage des sols, des véhicules et l'arrosage du jardin. Les modalités d’utilisation de l’eau de
pluie sont définies dans l’arrêté du 21 août 2008.Tout raccordement du réseau d’eau de pluie avec le réseau
de distribution d’eau destinée à la consommation humaine est interdit. Les eaux récupérées et utilisées à
l’intérieur du bâtiment, renvoyées vers les égouts sont soumises à la taxe d’assainissement. La pluviométrie
annuelle dans la région angevine : 610 mm/an soit 610 litres / m² de toiture (projetée). Ainsi il est possible de
collecter 250 à 400 litre d’eau par jour, soit de couvrir en moyenne les besoins en chasse d’eau pour plus de 9
personnes. Une cuve de stockage de 5 m3
est envisagée.
Tableau 8 : volume moyen disponible par jour par la collecte des eaux pluviales
3.10. Gestion des déchets
En plus du tri sélectif nous prévoyons de mettre en place un compost pour les déchets verts de cuisine et de
jardin.
3.11. Budget
Aides disponibles
Voir les liens dans la bibliographie : Budget
Le PSLA
http://www.accession-participative.fr/outils/
Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d’accession sociale à la propriété.
Eligibilité : foyers aux ressources modérées et ne disposant pas d’apport personnel important. Les plafonds des
ressources sont fixés par l’Etat.
• un taux de TVA réduit sur le coût de construction
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• une exonération de taxe foncière pendant quinze ans sur les propriétés bâties à compter de l’année
suivant celle de leur achèvement. Le prix du logement est limité réglementairement à un prix plafond
par mètre carré de surface utile
Coût de l’investissement
N’ayant pas eu de cours sur l’économie de la construction, nous avons pris contact avec :
• Monsieur Jacquot : Atelier d’Architecture JML (49)
• Monsieur Rozé : Société Immobilière PODELIHA (49)
• Monsieur Beaupère : Société Habitat BOICLIMATIC (40)
• Monsieur Husson : Particulier qui nous a transmis les prix de sa maison bioclimatique (33)
Nous avons ainsi pu obtenir des ordres de grandeur de prix, des ratios. Une étude approfondie nécessiterait de
demander des devis à 3 entreprises différentes.
Postes Qtté Unité Coût unité €HT Coût total €HT Pourcent
Terrain (achat + notaire) +
jardin ( 240 m²)
430 m² m² 298 € 128 280 € 22%
Etudes (architecte, béton,
structure, raccordement)
1 u 59 350 € 59 350 € 10%
Bâti clé en main (construction,
systèmes, aménagement,
finition)
290 m² m² shab 1 395 € 404 561 € 68%
Total 290 m² m² shab 2 042 € 592 191 € 100%
Tableau 9 : Décomposition global du coût
Poste Sous total HT % Bâti
Fondations 30 400 € 8%
Enveloppe (murs, planchers, toiture) 209 093 € 52%
Cloisons - Menuiseries intérieures 18 358 € 5%
Aménagements, appareils 56 000 € 14%
Electricité - Téléphone - Télévision - Internet 26 000 € 6%
CVC Plomberie 54 500 € 13%
Energie renouvelables (Thermique + PV) 10 210 € 3%
Total 404 561 € 100%
Tableau 10 : Décomposition du coût pour le bâti
Détails en Annexe XXI
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Coût global
L’analyse de cycle de vie (ACV) du bâtiment prend en compte le coût de l’investissement (dépense initiale) mais
aussi les dépenses futures (exploitation, maintenance). Le coût global permet d’appréhender l’ensemble de ces
dépenses et de définir le meilleur investissement sur une période donnée. Il prend en compte les notions
environnementales notamment les 14 cibles définies dans la démarche “haute qualité environnementale” (HQE).
Nous avons choisi de faire une étude sur 20 ans pour la lisibilité du tableau, il serait nécessaire de l’adapté à la
durée de vie du bâtiment (minimum 50 ans). C’est plutôt la démarche que nous souhaitons présenter par ce
tableau. Par ailleurs les valeurs sont à valider. Détails en Annexe XXI
Valeurs
Nombre d'habitants Adultes 8
Enfants 7
Total 15
Surface habitable (SHAB) 290 m²
Taux inflation 1,20%
Taux actualisation 3,75%
Poste Commentaires
Coût global
actualisé HT
Bâtiment Coût bâtiment 435 329 €
Chauffage chaudière PELLEMATIC SMART XS 10 kW Okofen 25 855 €
ECS chaudière PELLEMATIC SMART XS 10 kW Okofen 26 372 €
Chauffage poêle à bois Gaudin bermudes 5* 6,5 kW 22 232 €
Panneaux solaire thermiques (ECS) 8m² panneaux 2 702 €
Panneaux photovoltaïques 5 panneaux micro onduleur 1,25 kWc -280 €
VMC Double flux 11 646 €
Rafraichissement / climatisation Pas de climatisation - €
Eclairage 5 kWh/m²/an à 0,162€/kWh 4 583 €
Autre consommation électrique 1500 kWh/an total 4 741 €
Cuisson (gaz) 5 x 545 kWh/an = 2727 Gaz 0,14€/kWh 5 941 €
Consommation eau 90l/j/pers 3€/m3
23 002 €
Tableau 13 : Coût globaux sur 20 ans
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Figure 14 : Graphique des coûts globaux sans le bâtiment
Cette analyse permet de mettre en évidence les points suivants :
• Le chauffage représente le second coût global le plus important. Ceci montre l’intérêt d’aller vers l’habitat
passif. Cependant il faudrait prendre aussi en considération le surcoût d’une meilleure isolation.
• La consommation en eau est conséquente d’où l’intérêt d’économiser cette ressource dont le coût pourrait
augmenter.
• L’énergie produite par les panneaux solaires thermiques ne présente pas une économie sur 20 ans par
rapport aux granulés. Mais elle permet d’économiser la ressource (bois). Ceci constitue donc une
réduction de l’impact environnemental du bâtiment.
• Les panneaux photovoltaïques en autoconsommation génèrent un petit gain financier sur 20 ans. Il
pourrait être beaucoup plus important si le coût de l’électricité augmentait et ce sera très certainement
le cas.
-5 000 €
- €
5 000 €
10 000 €
15 000 €
20 000 €
25 000 €
30 000 €
Coûts globaux sur 20 ans
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Conclusion
L’habitat participatif et l’habitat durable sont des démarches qui se complètent et permettent de relier la
dimension sociale à la question environnementale. Sans être une solution idéale, elle permet aux prétendants de
se réapproprier le projet immobilier et de pouvoir faire des choix de conception mais aussi de gestion de celui-ci.
Comme dans tout type de copropriété, il y a des contraintes. Mais on remarque une convivialité et une confiance
beaucoup plus développée entre les cohabitants dans l’habitat participatif. La question du financement est
fondamentale et constitue un des principaux freins à cette démarche. Les nouveaux statuts créés par la loi ALUR
devraient permettre de trouver des solutions innovantes de financement, notamment pour favoriser la mixité
sociale. Par ailleurs il est important que les divers mouvements œuvrant pour l’habitat participatif, que les actions
locales et nationales coordonnent leurs efforts en impliquant les pouvoirs politiques et les autres acteurs (bailleurs
sociaux, banquiers, assureurs).
Concernant l’habitat durable, le choix de la qualité des matériaux et des énergies pour leur faible impact sur la
santé et sur l’environnement représente généralement un surcoût financier mais aussi un engagement pour
l’avenir. A ce niveau d’esquisse les coûts annoncés sont à prendre avec des pincettes. En effet des économies
d’échelle sont réalisables du fait du volume du chantier et du fait d’avoir choisi un immeuble plutôt que des
maisons. Par ailleurs, suivant les disponibilités et les compétences des futurs cohabitants, l’auto-construction
peut réduire certains coûts. De plus la qualité de l’isolation et de l’étanchéité de l’enveloppe permet d’économiser
des dépenses de chauffage que l’on peut mettre en évidence grâce au coût global. Cette analyse permet d’avoir
une vision à long terme, malgré tout, le financement initial peut être bloquant. Enfin l’usage et la sensibilité des
occupants aux questions environnementales et sociales aura une incidence importante sur la convivialité et sur
les coûts.
Le projet nous a permis d’approfondir les connaissances acquises en cours et de les appliquer de manière pratique
dans des domaines très variés. Nous avons pris conscience de la diversité des compétences, réglementaires,
techniques, administratives et financières nécessaires à la gestion d’un projet immobilier dans sa globalité. Sans
être spécialiste dans chacun de ces domaines, les interactions qui existent impliquent d’avoir une connaissance
de base dans chacun d’entre eux. La réalisation d’enquêtes concernant l’habitat participatif fut très enrichissante
notamment sur les freins et leviers liés à cette démarche. Ce fut aussi l’occasion de rencontrer divers acteurs
dans le domaine de l’immobilier. La réalité du terrain nous a apporté un complément intéressant aux recherches
bibliographiques. Nous souhaitons que ce projet puisse constituer la base d’un guide et nous prévoyons de le
diffuser à diverses personnes ou associations qui gravitent autour de l’habitat participatif.
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Table des figures :
Figure 1 : Carte euristique des thèmes abordés .......................................................................................... 3
Figure 2 : Répartition des dépenses énergétiques par secteur. Source bibliographique 29 ............................... 4
Tableau 3 : Avantages et inconvénients de la RT 2012 ................................................................................ 5
Figure 4 : Inconvénients de la RT 2012. Source bibliographique 30............................................................... 5
Figure 5 : Cartographie de l'habitat participatif en France. Source bibliographique 7 ....................................... 9
Figure 6 : Perspective de l'immeuble........................................................................................................ 16
Figure 7 : Coupe du concept de mur retenu.............................................................................................. 19
Figure 8 : Chaudière à granulé de bois et silo de stockages Source bibliographique 60 ................................. 21
Figure 9 : Poêle à bois d'appoint.............................................................................................................. 21
Figure 10 : Chauffage hybride chaudière granulé bois - solaire thermique. Source bibliographique 67 ............ 23
Figure 11 : Performance des diverses technologies. Source bibliographique 69 ............................................ 26
Figure 12 : Consommations d’eau par poste Source : http://www.cieau.com .............................................. 27
Tableau 13 : Coût globaux sur 20 ans...................................................................................................... 30
Figure 14 : Graphique des coûts globaux sans le bâtiment ......................................................................... 31
Table des tableaux
Tableau 1 : Répartition des thèmes ........................................................................................................... 3
Tableau 2 : Freins et leviers de l'habitat participatif................................................................................... 11
Tableau 3 : Conversion énergie finale / énergie primaire. Source bibliographique 35 .................................... 13
Tableau 4 : Surfaces des logements ........................................................................................................ 16
Tableau 5 : Résistances thermiques visées. Source bibliographique 34........................................................ 19
Tableau 6 : Comparatif VMC double flux et hygro-réglable B. ..................................................................... 24
Tableau 7 : Débits minimaux et nominaux suivant les types de logements : Source bibliographique 68 ......... 24
Tableau 8 : volume moyen disponible par jour par la collecte des eaux pluviales.......................................... 28
Tableau 9 : Décomposition global du coût ................................................................................................ 29
Tableau 10 : Décomposition du coût pour le bâti....................................................................................... 29
Glossaire :
Autoconsommation : On dit qu’une installation photovoltaïque fonctionne en autoconsommation signifie que la
production d’électricité est directement consommée par le bâtiment. Actuellement l’électricité produite par les
installations photovoltaïques individuelles est injecté sur le réseau et acheté par EDF. L’autoconsommation ne
génère pas de revenus mais une économie. Source bibliographique 67
Blockchain : technologie de stockage et de transmission d’informations sécurisée et décentralisée. Elle
fonctionne sans organisme centrale de contrôle. (Source bibliographique 66)
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Hygroscopique : c’est l’aptitude d’un matériau à absorber ou restituer un surplus de vapeur d’eau sans altération
de ses caractéristiques.
L’inertie thermique et déphasage : L’inertie thermique d’un logement représente sa capacité à accumuler de
l’énergie pour la restituer par la suite. Plus les matériaux sont lourds et compacts plus ils accumulent de l’énergie.
kWhep : ep est l’abréviation d’énergie primaire à différencier de l’énergie finale (que l’on utilise). Elle prend en
compte le rendement de la conversion de l’énergie et correspond donc à une énergie prélevée à la terre.
Le déphasage est la conséquence de l’inertie thermique : lors des pics de chaleur le logement va monter tout
doucement en température et cette chaleur sera restituée la nuit.
Q4Pa-surf : Il s’agit d’un test d’étanchéité réalisé avec une porte soufflante. Il permet notamment de détecté
les fuites dans l’enveloppe du bâtiment.
Surventilation nocturne : C’est une solution passive utiliser pour rafraichir le logement l’été. Il consiste à créer
un courant d’air important qui traversera le logement et permettra de le rafraichir (ainsi que s’est occupant)
Bibliographie / sources d’information :
1. LEQUENNE P. - RIGASSI V., 2011, Habitat passif et basse consommation, Mens, Terre Vivante, 224
pages
2. 2. OLIVA J.P., 2002, L’isolation écologique, Mens, Terre Vivante, 240 pages
3. 3. COURGEY S., OLIVA J.P., 2008, La conception bioclimatique, Mens, Terre Vivante, 240
pages
4. 4. “Oasis un nouveau mode de vie”, Mars 2016, Hors série, Kaizen, Mouvement Colibris et Eko Libris
Dimension sociale : habitat participatif
Site coordin’action union d’association pour animer le mouvement de l’habitat participatif en France :
5. http://www.habitatparticipatif.eu/
Livre blanc de l’habitat participatif
6. http://www.habitatparticipatif.eu/wp-content/uploads/2015/04/LivreBlanc-HabitatParticipatif.pdf
Cartographie de l’habitat participatif en France :
7. http://www.habitatparticipatif.eu/cartographie-de-lhabitat-participatif-2017/
Mouvement des Colibris de Pierre Rabhi : monter un habitat groupé :
8. https://www.colibris-lemouvement.org/passer-a-laction/creer-son-projet/monter-un-habitat-groupe
Mouvement des Colibris, la carte des Oasis
9. https://www.colibris-lemouvement.org/projets/projet-oasis/carte-oasis
10. https://www.colibris-lemouvement.org/projets/projet-oasis
Habicoop : Fédération Française des Coopératives d’Habitants :
11. http://www.habicoop.fr
Habicoop, cartographie des coopératives d’habitants :
12. http://www.habicoop.fr/la-carto-des-cooperatives-dhabitants/
Eco habitat Groupé : mouvement pour l'habitat groupé autogéré fondé en 1977, cartographie
13. http://www.ecohabitatgroupe.fr/page.php?categorie_id=99
Ville de Nantes : connaissez-vous l’habitat participatif ? + carte des terrains réservés:
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14. http://www.nantes.fr/home/actualites/ville-de-nantes/urbanisme/2016/habitat-participatif.html
Site de l’habitat participatif dans l’ouest de la France, groupement d’association :
15. http://www.habitatparticipatif-ouest.net
Soutien d’Emmanuelle Cosse (ministre du logement) à l’Habitat Participatif (1er
juin 2016):
16. http://www.logement.gouv.fr/emmanuelle-cosse-soutient-le-developpement-de-l-habitat-participatif
Podeliha, bailleur social à Angers, participation aux 4e Rencontres nationales de l’habitat participatif :
17. http://www.podeliha.fr/actualites/habitat-participatif-vivre-ensemble-chacun-chez-soi/
Site de l’association « pour un habitat différent » en habitat participatif depuis 30 ans dans le quartier du lac de
Maine :
18. https://hd49.wordpress.com
Site de l’association « Ecoquartier les Prés » en habitat participatif depuis 3 ans dans le quartier des Capucins :
19. https://ecoquartierlespres.wordpress.com/
20. http://ecoquartierlespres.blog.free.fr/
A l'étranger :
Confédération québecoise des coopératives d’habitants :
21. http://www.cooperativehabitation.coop/
Article Myeurop.info sur l’habitat participatif en Europe (28 mai 2014) :
22. http://fr.myeurop.info/2014/05/28/habitat-participatif-france-derriere-allemagne-13926
Article Métropole Revues sur l’Habitat Participatif en Europe (2014) :
23. https://metropoles.revues.org/4960
Article Habiter autrement sur l’Habitat Participatif en Europe
24. http://www.habiter-autrement.org/04_co-housing/13_coh.htm
Isolants Biocourcés :
Guide des matériaux isolant pour une isolation efficace et durable (Energievie.info avec Région alsace et ADEME) :
25. http://www.energivie.info/sites/default/files/documents/energivie_guide_isolants_24p_bd_6.pdf
26. https://www.biofib.com/biofib-trio.php
RT 2012
27. http://www.normert2012.com/
28. http://rt2012-leguide.com/pourquoi-la-rt-2012.html
29. https://www.picbleu.fr/page/les-normes-de-la-maison-neuve-rt-2012-expliquee-en-60-secondes
30. https://www.picbleu.fr/page/la-construction-neuve-maison-rt-2012-avantages-et-inconvenients
31. https://www.picbleu.fr/page/la-maison-basse-consommation-rt-2012-expliquee-simplement
32. https://www.picbleu.fr/page/quels-sont-les-risques-encourus-si-je-ne-respecte-pas-la-rt-2012
33. http://www.cm-larochelle.fr/dossierRT-2012.pdf
34. http://www.toutsurlisolation.com/Isolation-thermique/Reglementation-thermique/RT-Grenelle-
Environnement-2012-ou-RT-2012/RT-2012-les-points-cles-a-retenir
35. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=BCD63C97F9BC54306EBF497065E4C142.t
pdjo08v_1?idArticle=LEGIARTI000020491591&cidTexte=JORFTEXT000000788395&categorieLien=id&dateT
exte=20120315
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Démarche HQE
Site de l’Alliance HQE-GBC
36. http://www.hqegbc.org
Accessibilité :
37. http://www.accessibilite-batiment.fr
Site du gouvernement sur l’accessibilité :
38. http://www.developpement-durable.gouv.fr/laccessibilite-du-logement
39. http://www.logement.gouv.fr/documents-utiles-pour-l-accessibilite-des-batiments-356
ACV
Base de donnée INIES : Les données environnementales et sanitaires de référence pour le bâtiment
40. http://www.inies.fr
Indiko une gamme de baromètres leur permettant de se situer sur un secteur :
41. http://indiko.afnor.org
PLU :
Site du Plan Local d’Urbanisme
42. http://www.plu-info.net/
Plan Local d’Urbanisme Intercommunal d’Angers
43. http://www.angersloiremetropole.fr/projets-et-competences/plui-d-angers-loire-metropole/index.html
Loi ALUR:
Décret n° 2015-1725 du 21 décembre 2015 relatif aux sociétés d'habitat participatif :
44. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000028772256&idArticle=JORFAR
TI000028772674&categorieLien=cid
45. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000028772256&idArticle=JORFAR
TI000028772674&categorieLien=cid
Dossier de presse concernant le décret n° 2015-1725 du 21 décembre 2015 relatif aux sociétés d'habitat
participatif :
46. http://www.logement.gouv.fr/IMG/pdf/130911_dp.pdf (page 36-37)
Choix du Terrain
Site de l’Etat des Risques Miniers Naturels et Technologiques :
47. https://www.ernmt-officiel.com/ernmt-officiel/49007/angers/
Site Géorisque pour mieux connaitre les risques sur le territoire
48. http://www.georisques.gouv.fr/
Site de l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (Risque radon) :
49. http://www.irsn.fr/FR/connaissances/Environnement/expertises-radioactivite-naturelle/radon/Pages/4-
cartographie-potentiel-radon-commune.aspx
Lutte contre les termites, insectes xylophages, mérules et champignons lignivores :
50. http://www.developpement-durable.gouv.fr/Termites-et-autres-insectes,13413.html
Cartes termites : les zones infestées sont délimitées par arrêté préfectoral :
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51. http://www.maine-et-loire.gouv.fr/IMG/pdf/ATLAS_DES_TERMITES-Fevrier_2014.pdf
Enveloppe du bâtiment
Site Atlanbois : association interprofessionnelle pour la promotion du bois en région Pays de la Loire
52. http://www.atlanbois.com/
Site Atlanbois : quel bois pour quel usage :
53. http://www.atlanbois.com/construire/pour-les-particuliers/quel-bois-pour-quel-usage/
54. Le NF DTU 31.2 “Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois” définit les prescriptions concernant
l’ossature bois.
Systèmes Energies :
Guide ADEME « se chauffer au bois » :
55. http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/se-chauffer-au-bois-7368.pdf
Site du Label flamme verte :
56. https://www.flammeverte.org
Approvisionnement bois à Angers :
57. http://www.info-energie-paysdelaloire.fr
58. http://www.atlanbois.com/tous-les-professionnels/se-chauffer/
59. http://www.lemarchedubois.com
Site Okofen
60. http://www.okofen.be/be/pellematic_smart_xs#tab3
Site Propellet de l’association nationale du chauffage au granulé de bois, coût des énergies :
61. http://www.propellet.fr/page-indice-de-prix-148.html
Site Quelle Energie, service internet de conseil en économies d’énergie., prix des énergies
62. https://www.quelleenergie.fr/prix-energie
Site Pibleu : avantage inconvénients du photovoltaïque :
63. http://www.picbleu.fr/page/panneaux-solaires-photovoltaiques-avantages-et-inconvenients-rentabilite
Site photovoltaïque.info, revalorisation des panneaux photovoltaïques :
64. http://www.photovoltaique.info/Gestion-et-valorisation-des.html
65. Blochain, définition
66. https://blockchainfrance.net/decouvrir-la-blockchain/c-est-quoi-la-blockchain/
Autoconsommation, Tecsol
67. https://www.youtube.com/watch?v=MLjj6FuxxM4
Solaire hybride bois -thermique
68. http://www.climamaison.com/tendance/chauffage-bois-et-chauffage-solaire-reve-ou-realite.htm
Solution de ventilation dans l’habitat individuel
69. http://www.costic.com/sites/default/files/upload/telechargements/a5_ventilation_costic.pdf
70. Eclairage
71. http://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/eclairage-dans-lhabitat
72. http://www.ademe.fr/choisir-eclairage
73. Choix des appareils électroménager, guide Topten
Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif
CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 38 / 39
74. http://www.guidetopten.fr/
75. www.electroguide.com
Apports et productions solaires
PVGIS : Carte interactives de calcul de production photovoltaïque et de rayonnement solaire et masques lointains.
76. http://re.jrc.ec.europa.eu/pvgis/apps4/pvest.php
Site photovoltaique.info : outils.
77. http://www.photovoltaique.info/-Outils-.html
Eau chaude sanitaire
Recommandation production d’eau chaude sanitaire collective centralisée solaire
http://www.programmepacte.fr/sites/default/files/pdf/recommandation-pro-rage-production-ecs-collective-
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Gestion durable de l’eau
Source : http://www.iseauenergie.net
Budget
78. http://www.bc-maison-ecologique.fr/en-savoir-plus.aides-et-subventions.html
79. http://www.economie.gouv.fr/cedef/economie-energie-credit-dimpot
80. http://www.ademe.fr/particuliers-eco-citoyens/financer-projet/renovation/dossier/credit-dimpot/comment-
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Table des Annexes
Annexe I Entretien avec l’association “Pour un habitat différent” 1
Annexe II Entretien avec l'Ecoquartier les près : 4
Annexe III Entretien avec l’association “Alisée” 8
Annexe IV Entretien avec le bailleur social Immobilière Podeliha 11
Annexe V Conditions météorologiques 14
Annexe VI Surfaces 16
Annexe VII Calcul des besoins bioclimatique BBio BBiomax et Cepmax 18
Annexe VIII Evaluation de notre projet suivant la démarche HQE 20
Annexe IX Analyse des cycles de vie et base de donnée INIES 22
Annexe X Dimensionnement des balcons comme brise soleil 23
Annexe XI Plans de masse et perspectives 25
Annexe XII Accessibilité des personnes à mobilité réduite 28
Annexe XIII Isolation thermique du bâtiment 31
Annexe XIV Surfaces vitrées > 1/6 SHON RT 32
Annexe XV Calcul puissance chaudière et besoin en chauffage 33
Annexe XVI Dimensionnement ECS 35
Annexe XVII Justification du choix d’un poêle à bûche 36
Annexe XVIII Eclairage 37
Annexe XIX Enercoop 38
Annexe XX Impact environnemental des panneaux photovoltaïques 39
Annexe XXI Budget 41
Projet tutoré : Annexes
Conception d’un immeuble basse consommation
destiné à l’habitat participatif
Charlyne BERNARD – MISSON
Paul COURSIMAULT
2016-2017
Licence professionnelle Conseiller Technique en Environnement et Habitat
Tuteur à l’ESTHUA : Mikaël BARGAIN
Soutenu le :18/05/17
Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif
CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 39 / 43
Table des Annexes
Annexe I Entretien avec l’association “Pour un habitat différent” 1
Annexe II Entretien avec l'Ecoquartier les près : 4
Annexe III Entretien avec l’association “Alisée” 8
Annexe IV Entretien avec le bailleur social Immobilière Podeliha 11
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Annexe X Dimensionnement des balcons comme brise soleil 23
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Annexe XVII Justification du choix d’un poêle à bûche 36
Annexe XVIII Eclairage 37
Annexe XIX Enercoop 38
Annexe XX Impact environnemental des panneaux photovoltaïques 39
Annexe XXI Budget 41
Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif
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Annexe I Entretien avec l’association “Pour un habitat différent”
Entretien avec M. Broerman et Mme Besnard le vendredi 12 décembre de 10h à 11h20
Association “Pour un Habitat Différent” :
Lieu ZAC du lac de Maine
Architecte : Jacques LEVY
Site https://hd49.wordpress.com
Bailleur social réalisant le projet : Le Toit Angevin (Actuellement Immobilière Podeliha)
1981 : initiation du projet
1983 : création de l'association
1987 : 1ères installations.
17 logements répartis en 3 ilots : 5 maisons « du bas », 6 logements « la banane », 6 maisons « du haut » :
Espaces partagés :
– 3 locaux à vélos et de stockages divers
– 1 cave à vin
– 1 local jardinage
– 1 atelier bricolage
– 1 studio pour recevoir famille ou amis
– 1 salle commune pour fêtes ou réunions
– 1 jardin potager avec compost
– 1 grand jardin d’agrément (théâtre de verdure, four à pain, terrain de boules,…)
Monsieur Michael Broerman est le président de l'association. Tacitement le président change tous les 2 ans.
Monsieur Broerman s’est installé avec sa famille en juillet 2014 et est Allemand de l'est. Il connaissait en
Allemagne une forme d’habitat participatif pour des logements sociaux qui était imposé par l'état et pas toujours
assumé par tout le monde. Il a trouvé le lieu par des amis, par hasard. La maison était libre depuis 3 mois.
Il fait partie des derniers locataires
Madame Geneviève Besnard faisait partie de du groupe qui a initié le projet. Elle a été présidente de l’association
pendant 4 ans. Locataire au début elle est maintenant propriétaire.
Questionnaire :
1. Quelles sont les principales raisons de la création de “Pour un Habitat Différent”
Eviter l'anonymat, faire des économies d'échelle, la convivialité, mutualiser, être acteur de la conception et la
gestion de son logement et de la cohabitation.
Le groupe initiateur a participé activement à la définition des logements, du plan masse, des cheminements, au
suivi de chantier avec un architecte.
2. Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Nous étions un groupe d’amis angevins (avec un urbaniste) nous avons rencontré un autre groupe avec un projet
beaucoup plus complet (écologie, école). Par ailleurs un article a été diffusé dans le journal.
3. Quels sont les principaux freins rencontrés durant la création du projet ?
Rapport projet tutoré ESTHUA : Conception d'un immeuble basse consommation destiné à l'habitat participatif.
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  • 2. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif
  • 3. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif Projet tutoré : rapport final Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif Charlyne BERNARD – MISSON Paul COURSIMAULT 2016-2017 Licence professionnelle Conseiller Technique en Environnement et Habitat Tuteur à l’ESTHUA : Mikaël BARGAIN Soutenu le :18/05/17
  • 4. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif ENGAGEMENT DE NON PLAGIAT Nous, soussignés Charlyne BERNARD MISSON et Paul COURSIMAULT déclarons être pleinement conscients que le plagiat de documents ou d’une partie d’un document publiée sur toutes formes de support, y compris l’internet, constitue une violation des droits d’auteur ainsi qu’une fraude caractérisée. En conséquence, nous nous engageons à citer toutes les sources que nous avons utilisé pour écrire ce rapport ou mémoire. signé par les étudiants le 05 / 05 / 2017 L’auteur du présent document vous autorise à le partager, reproduire, distribuer et communiquer selon les conditions suivantes : • Vous devez le citer en l’attribuant de la manière indiquée par l’auteur (mais pas d’une manière qui suggérerait qu’il approuve votre utilisation de l’œuvre). • Vous n’avez pas le droit d’utiliser ce document à des fins commerciales. • Vous n’avez pas le droit de le modifier, de le transformer ou de l’adapter. Consulter la licence creative commons complète en français : http://creativecommons.org/licences/by-nc-nd/2.0/fr/
  • 5. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif mots-clés : Habitat participatif, coopérative d’habitat, habitat groupé, habitat durable, immeuble basse consommation, loi ALUR, autopromotion. keywords : Participative housing, commun housing, grouped housing, sustainable housing, low consumption buildings, ALUR law, self-promotion. REMERCIEMENTS Nous souhaitons remercier les personnes ci-dessous qui nous ont aidés dans notre projet : Madame Besnard et monsieur Broerman de HABITAT DIFFERENT pour leur accueil, monsieur Denis HEROGUEL de l’Ecoquartier les Prés pour son accueil, monsieur Sylvain JACQUEZ de l’agence ALISEE pour son accueil, monsieur Christophe ROZE de l’Immobilière PODELIHA pour ses conseils avisés, monsieur JACQUOT de l’Atelier d’Architecture JML pour son aide technique, monsieur Guillaume BEAUPERE de HABITAT BOICLIMATIC pour ses conseils professionnels, Sébastien Decottegnie de TECSOL pour son expertise sur les chauffe-eau solaires, Cyrille HUSSON pour nous avoir transmis des informations de prix de sa maison bioclimatique, L’ensemble de l’équipe enseignantes et l’ensemble des intervenants qui nous ont apportés de nombreuses connaissances nous permettant d’étoffer notamment notre projet tutoré. RÉSUMÉ ABSTRACT This tutored project realized at ESTHUA, in professional license of technical adviser about housing and environment proposes a design of a small low-energy building intended for the participative housing. First of all a study was realized about the participative housing with a bibliographical part and above all inquiries realized with local actors of Angers. Then statutory and legal aspects were developed. Finally the technical part of the building design and the choices of the systems are presented. Essential parts of this report are: the social dimension which represents the participative housing environment allied to the sustainable housing environment. The objective of this tutored project is at the same time an interesting solution to apply the acquired notions and to be able to serve, unpretentiously, as a guide for those interested in this housing solution. We plan to disseminate it to participatory housing associations, in order to have a feed-back and, and maybe contributions. Ce projet tutoré réalisé à l’ESTHUA, en licence professionnelle Conseiller Technique Environnement Habitat propose une conception d’un petit immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif. En premier lieu une étude a été réalisée au sujet de l’habitat participatif avec une partie bibliographique et surtout des enquêtes réalisées auprès d’acteurs locaux de la région angevine. Puis les aspects réglementaires et juridiques ont été développés. Enfin la partie technique de la conception du bâtiment et le choix des systèmes sont présentés. Les deux parties essentielles de ce rapport sont : la dimension sociale que représente l’habitat participatif allié à l’habitat durable. L’objectif de ce projet tutoré est à la fois l’opportunité pour nous d’appliquer les notions acquises lors de notre formation et de réaliser un document qui puisse servir, sans prétention, de guide aux personnes intéressées par cette solution d’habitat. Nous prévoyons de le diffuser à des associations gravitant autour de l’habitat participatif, afin d’avoir un retour et pourquoi pas d’éventuelles contributions. Remerciements particuliers de Paul COURSIMAULT à : Madame Christine BOUVIER de l’APEC pour ses conseils, Monsieur Redouane MARZOUKI du FONGECIF pour son accompagnement , Monsieur André JOFFRE directeur de TECSOL et Christophe COURTOIS secrétaire général de TECSOL pour avoir accepté ma demande de CIF, mes parents pour leur accueil chaleureux et leur aide
  • 6. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 1 / 39 Sommaire INTRODUCTION ....................................................................................................................................2 1. Contexte 2 2. Organisation du projet 3 2.1. Thèmes abordés ........................................................................................................................ 3 2.2. Répartition des thèmes .............................................................................................................. 3 3.Notre Projet : conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif 3 3.1. Dimensions juridiques et réglementaires...................................................................................... 3 3.2. A quoi sert le Plan Local d’Urbanisme ? ........................................................................................ 7 3.3. Dimension sociale du projet : Habitat participatif .......................................................................... 7 3.4. Implantation du bâtiment ......................................................................................................... 11 3.5. Performance à atteindre : Bâtiment Basse Consommation ........................................................... 13 3.6. Démarche HQE........................................................................................................................ 15 3.7. Les principes retenus pour le bâtiment....................................................................................... 15 3.8. Energies, systèmes.................................................................................................................. 20 3.9. Gestion durable de l’eau........................................................................................................... 27 3.10. Gestion des déchets................................................................................................................. 28 3.11. Budget ................................................................................................................................... 28 CONCLUSION ......................................................................................................................................32 TABLE DES FIGURES : .........................................................................................................................33 TABLE DES TABLEAUX.........................................................................................................................33 GLOSSAIRE : .......................................................................................................................................33 BIBLIOGRAPHIE / SOURCES D’INFORMATION :.................................................................................34
  • 7. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 2 / 39 Introduction Dans le cadre de notre licence professionnelle de Conseiller Technique en Environnement et Habitat nous avons choisi de concevoir un immeuble comportant 6 logements dans le cadre de l’habitat participatif. Nous souhaitons aborder le sujet de manière globale en traitant les aspects sociaux, réglementaires, architecturaux. Nous proposons un choix de matériaux et de systèmes énergétiques pour finalement évaluer financièrement le projet. Le sujet étant très large et pour des contraintes de temps, certaines thématiques ne seront pas développées. La problématique est de définir une solution de logement économique, à faible impact environnemental et garantissant une qualité de vie appréciable par sa dimension sociale. Le bioclimatisme, la démarche HQE et l’analyse du cycle de vie, nous orientent dans cette réflexion. L’habitat participatif permet quant à lui d’apporter une dimension sociale au projet et par ailleurs de réaliser des économies grâce aux espaces partagés et à la mutualisation des certains moyens (buanderie, chambre d’amis, chauffage, internet…). Afin de mieux connaître cette « troisième voie de l’habitat » nous sommes allé interroger des acteurs de l’habitat participatif à Angers. Les objectifs du groupe, dans le cadre de ce projet sont : • D’appliquer les connaissances acquises en cours sur un cas concret • D’approfondir certains points n’ayant pas été détaillés lors des cours • De constituer la base d’un guide pour les personnes souhaitant réaliser une démarche similaire : un habitat basse consommation participatif 1. Contexte Nous vivons dans un monde fini où les ressources ne sont pas illimitées. Les modes de vie occidentaux animés par la (sur)consommation prélève plus de ressources que la terre n’est capable de fournir. En 2016, le 8 août, baptisé “jour de dépassement”1 , l’homme avait consommé ce que la terre est capable de produire. Par ailleurs l'activité humaine impacte le climat, notamment avec les gaz à effet de serre entrainant les conséquences que nous constatons tous les ans : inondations, ouragans, sécheresse, canicules. Devant ce constat il est urgent d’agir. L’association négawatt propose une approche de bon sens basée sur 3 piliers : Sobriété, Efficacité, Renouvelables. En France les bâtiments résidentiels et tertiaires représentent 44% de l’énergie consommée. La rénovation énergétique des bâtiments existants ainsi qu’un nouveau mode de construction réglementé par la RT2012 peuvent réduire significativement l’impact environnementale du bâtiment. En parallèle l’habitat participatif bénéficie maintenant d’une reconnaissance officielle et de statuts grâce à la loi ALUR récemment promulguée. La combinaison d’un habitat écologique et participatif nous semble être un moyen intéressant pour relever le défis environnementaux et climatiques. 1 Le calcul est fait par le Global Footprint Network, une institution scientifique avec les données de 70 organisations mondiales. Pour ce faire, il faut croiser la biocapacité de la planète et notre empreinte écologique.
  • 8. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 3 / 39 2. Organisation du projet 2.1. Thèmes abordés Figure 1 : Carte euristique des thèmes abordés 2.2. Répartition des thèmes Nous avons commencé le projet avec Christian Dupuy qui n’ayant pas trouvé de stage, a décidé d’arrêter. Il a fallu traiter les thématiques qui lui étaient attibuées. Thèmes Pilote Dimension juridique & réglementaire Charlyne Social : habitat participatif Paul & Charlyne Implantation du bâtiment Charlyne Enveloppe du bâtiment : performances et principes Paul Energies Systèmes Paul Gestion eau & déchets Paul Budget Paul Tableau 1 : Répartition des thèmes 3. Notre Projet : conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif 3.1. Dimensions juridiques et réglementaires La réglementation Thermique 2012 A la suite des tables rondes du Grenelle de l’environnement ont été voté les lois Grenelle I (3 août 2009) et Grenelle II (12 juillet 2010). Ces deux lois orientent la politique énergétique en France et notamment les principes de la RT 2012. La RT 2012 remplace la RT 2005 et prend en compte à présent la performance globale du bâtiment. Elle permet une plus grande liberté de conception. En vigueur depuis le 1er Janvier 2013, les constructions neuves
  • 9. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 4 / 39 sont soumises au respect des nouvelles normes de la Réglementation Thermique 2012. L’objectif est de réduire la consommation énergétique des bâtiments neufs tant d’habitation que de bâtiments à usage tertiaire. La RT 2012 intervient dès la demande de permis de construire établie en mairie puisqu’elle exige une attestation thermique fournie par le METL (Ministère de l’égalité des territoires et du logement) justifiant la prise en compte de cette norme et qui permet de vérifier si le bâtiment respecte les 3 exigences principales de résultats (besoin bioclimatique, consommation et température intérieure). Elle prévoit même des objectifs précis et chiffrés concernant les bâtiments neufs à usage d’habitation comme une consommation maximale d’énergie de 50 KWhep/m²/an. (voir glossaire). 4 postes sont définis par la RT 2012 : • L’enveloppe du bâtiment (Les matériaux de construction utilisés) • L’étanchéité à l’air (éviter les ponts thermiques) • Le mode de chauffage (peu d’énergie consommé pour une sensation de confort optimale) • L’eau chaude sanitaire (pièces avec point d’eau : salle de bain/d’eau et cuisine) Le bâtiment ainsi que le transport et l’industrie en France, sont des gros consommateurs d’énergies. Les pouvoirs publics ont décidé de mettre en place la RT 2012 concernant les bâtiments neufs à usage d’habitation et tertiaire afin de réduire et limiter la consommation d’énergie et les gaz à effet de serre. Figure 2 : Répartition des dépenses énergétiques par secteur. Source bibliographique 29 La RT 2012 définit 3 objectifs : • La consommation maximale Cepmax (énergie primaire) Capacité du bâtiment à limiter ses besoins en énergies. Voir les détails en Annexe VII . • Le besoin bioclimatique maximal (Bbiomax) Ce coefficient sert à optimiser la conception du bâtiment. Il prend en compte l’isolation, la démarche bioclimatique, les apports solaires, les éclairages naturels, l’orientation ainsi que la mitoyenneté. • La température intérieure de référence (Tic ref) Pour garantir un confort de vie l’été il ne faut pas dépasser cette température de référence et pour cela il est important d’isoler le bâtiment du rayonnement. Elle se calcul à partir des données climatiques.
  • 10. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 5 / 39 Avantages et Inconvénients de la RT 2012 Avantages Inconvénients Consommation énergétique réduite Surcoûts lors de la construction. Plus respectueuse de l’environnement car rejet de CO2 moindre Des équipements spécifiques qui entraîne les surcoûts au moment de la construction. Confort thermique supérieur à une construction ne répondant pas aux normes RT 2012. L’obligation d’installer au moins une énergie renouvelable. Valeur immobilière plus intéressante que ce soit en termes de location qu’en cas de revente. Qualité de l’air améliorée grâce au système de ventilation. Respect de la vie privée concernant l’obligation de brancher des compteurs intelligents (système de comptage intégré pour connaître les habitudes du foyer). Avantage fiscaux (PTZ+ par exemple : prêt gratuit accordé par l’Etat sous certaines conditions) Contrainte sur le choix du terrain pour obtenir une orientation optimale. Tableau 3 : Avantages et inconvénients de la RT 2012 Figure 4 : Inconvénients de la RT 2012. Source bibliographique 30 Lien avec notre projet Notre projet portant sur la conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif, la norme RT 2012 doit être prise en compte puisqu’il s’agit d’une construction neuve et non d’une rénovation d’un bâtiment existant. Notre but étant d’être au maximum autonome les énergies renouvelables font naturellement partie intégrante du projet. Loi ALUR et l’habitat participatif La loi ALUR pour l’Accès ou Logement et un Urbanisme Rénové a été promulguée le 24 mars 2014. Elle définit trois objectifs majeurs : • réguler les marchés immobiliers et encadrement des pratiques abusives
  • 11. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 6 / 39 • favoriser l’accès au logement en protégeant les populations les plus vulnérables • développer l’innovation et la transparence Dans la partie innovation la loi propose une définition de l’Habitat Participatif et définit des statuts adaptés à cette nouvelle forme d’habitat. Définition de l’habitat participatif selon la loi « Art. L. 200-1. – L’Habitat Participatif est une démarche citoyenne qui permet à des personnes physiques de s’associer, le cas échéant avec des personnes morales, afin de participer à la définition et à la conception de leurs logements et des espaces destinés à un usage commun, de construire ou d’acquérir un ou plusieurs immeubles destinés à leur habitation et, le cas échéant, d’assurer la gestion ultérieure des immeubles construits ou acquis. « En partenariat avec les différents acteurs agissant en faveur de l’amélioration et de la réhabilitation du parc de logements existant public ou privé et dans le respect des politiques menées à l’échelon national et local. L’habitat Participatif favorise la construction et la mise à disposition de logements, ainsi que la mise en valeur d’espaces collectifs dans une logique de partage et de solidarité entre habitants. » Source bibliographique 45. La création de deux formes juridiques concernant d’Habitat Participatif La loi ALUR, permet à des personnes de s’associer pour concevoir ensemble leurs logements et des espaces communs et en assurer la gestion. Elle a été construite pour faciliter la reconnaissance de l’Habitat Participatif. Elle reconnaît deux types d’habitats participatif qui peuvent répondre aux besoins des groupes pour se structurer. • La Coopérative d’habitants Les habitants sont à la fois propriétaire de la coopérative et locataires du logement qu’ils occupent. Les coopératives d’habitants ne sont pas spéculatives : les habitants quittant l’habitat participatif récupèrent la valeur nominale de leur apport et de leurs épargnes indexées à l’indice de référence des loyers, sans rapport avec le prix du marché. Ce dispositif facilite l’accès aux nouveaux habitants, dans une problématique de mixité sociale et de pérennisation du projet. Le principe est “une personne égale une voix”. • La Société d’Attribution et d’Autopromotion (SAA) Si la propriété est collective il s’agit donc d’une attribution en jouissance, si elle revient à chaque copropriétaire il s’agit alors d’une attribution en propriété. Les modalités de gouvernance sont décidées par le groupe d’habitant lors de la rédaction des statuts, soit une gouvernance coopérative c’est-à-dire “une personne égale une voix”, ou une décision au prorata des millièmes. Une fois le projet abouti et la construction sortie de terre, la structure adoptée peut rester en place pour gérer l’habitat. Cependant les modalités peuvent évoluer afin de répondre mieux aux besoins des habitants. Source bibliographique 44.
  • 12. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 7 / 39 3.2. A quoi sert le Plan Local d’Urbanisme ? Le PLU ou Plan Local d’Urbanisme (anciennement appelé POS – Plan d’Occupation des Sols) a été établi par la Loi SRU (Solidarité au Renouvellement Urbains) du 13 décembre 2000 qui avait pour but premier de favoriser l’accès à la propriété en permettant la construction d’un plus grand nombre de logements. Il permet de fixer les règles d’urbanisme et d’organiser le développement d’une commune, c’est-à-dire définir les zones constructibles, les coefficients d’occupation des sols… il tient compte des exigences environnementales car il délimite le projet global concernant l’aménagement de la commune en prenant en compte le développement durable. Le but du PLU est de trouver l’équilibre entre la préservation des espaces verts et naturels et le développement urbain qui induit une modification du paysage. Dans notre projet, comme dans tout projet immobilier la prise en compte du PLU est nécessaire. Pourquoi s’intéresser au PLU pour notre projet ? Suivant l'emplacement du terrain dans la commune, le futur bâtiment devra répondre à certaines règles de construction. • Distance par rapport aux limites du terrain, • Hauteur maximum, • Occupation maximale des sols (COS ou Coefficient d’Occupation des Sols). Il faut se rendre en mairie pour consulter le PLU afin de savoir précisément ce qu’on peut construire ou non. Il est important de consulter le PLU car lors de l’achat d’un terrain entourés par d’autres terrains vierges, il est possible que ceux-ci soient constructibles. Il est donc bon de vérifier la possibilité d'y construire des immeubles qui pourraient constituer un masque solaire par exemple. Il est important de vérifier aussi que la parcelle n’est pas référencée sur un plan de sauvegarde et de mise en valeur. Cela voudrait dire que le terrain est dans un secteur protégé et donc soumis à des règles d’urbanisme strictes comme la validation du projet de construction par un Architecte des Bâtiments de France (ABF). 3.3. Dimension sociale du projet : Habitat participatif Définition L’habitat participatif c’est vivre ensemble chacun chez soi. Cette nouvelle forme de co-propriété permet à des groupes de citoyens de s’impliquer dès la conception jusqu’à la réalisation et la gestion d’un projet immobilier commun, répondant au mieux à leurs besoins et leurs ressources. Les habitats comportent des parties privatives ainsi que des parties partagées, comme par exemple une buanderie, une chambre d’amis, un atelier, un jardin potager…. Les valeurs associées à cette démarche sont généralement : un habitat sain et écologique, la mixité sociale et générationnelle, la mutualisation de ressources, la convivialité et l’autonomie. La structuration en coopérative d'habitants permet de lutter contre la spéculation immobilière. On parle souvent appelée “troisième voie” de l’habitat à côté de l’immobilier privé et des bailleurs sociaux. Cette démarche est une réappropriation du projet immobilier par les citoyens, elle reste encore confidentielle en France mais existe déjà depuis longtemps dans d’autres pays : l'Allemagne, la Norvège, la Suisse. C’est une démarche souvent longue (de 3 à 5 ans) qui permet de réaliser des économies de 10 à 15 % du fait de l’implication des futurs co-habitants (coût du promoteur, partage d’espaces).
  • 13. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 8 / 39 D’autres appellations ou mouvements avec des objectifs similaires existent, à savoir : • les Oasis : mouvement des colibris initié par Pierre Rabhi . Source bibliographique 10. • l’Eco Habitat Groupé,(MHGA mouvement pour l'habitat groupé autogéré fondé en 1977). Source bibliographique 13. • les coopératives d’habitants : fédérées par Habicoop en France. Citation de Habitat Différent à propos de l’habitat participatif : “Habitat participatif : Forme traditionnelle d’organisation sociale de l’habitat chez les êtres humains depuis le paléolithique, abandonnée pour cause de civilisation et dont on se dit aujourd’hui que finalement ce n’était peut- être pas une si mauvaise idée.” À l’étranger D’autres pays sont plus avancés probablement pour des questions de culture, de religion et de choix politiques. • En Suisse 8% du parc immobilier est participatif • En Allemagne 20% des logements neufs sont participatifs (Fribourg-en-Brisgau,Tübingen) • En Norvège 15% du parc immobilier est participatif • Au Québec 50.000 habitants ont un logement participatif En France Origine L’habitat participatif a commencé à se développer en France avec les mouvements syndicalistes et coopératifs notamment « les castors ». Des expériences d'autogestion et d’autopromotion ont eu lieu dans les années 70. Ce nouveau mode d’habitat connaît un nouvel essor depuis les années 2000 Répartition géographique nationale On constate un développement hétérogène suivant les régions. Les grandes villes facilitent l'émergence de cette 3ème voie de l’habitat. Les projets d’habitat participatif en chiffres au 22/02/07 : Projets en réflexion collective initiale : 47 Projet en étude 99 Projet en travaux 42 Projets aboutis 106 Cette base de données résulte d’une collaboration entre : • Les Colibris (mouvement initié par Pierre Rabhi : Les Oasis) • La coordin’action qui fédère l’habitat participatif au niveau national
  • 14. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 9 / 39 Figure 5 : Cartographie de l'habitat participatif en France. Source bibliographique 7 L’habitat participatif dans la région Nantaise La région Nantaise est plus dynamique que la région Angevine concernant l’habitat participatif. Il y existe un regroupement d’associations « Habitat Participatif dans l’Ouest » qui agit en Bretagne et Loire Atlantique pour mettre en réseau les porteurs de projets, mettre en commun les ressources et le partage de connaissances. Par ailleurs sur les sites de la ville de Nantes ou Nantes Métropole on trouve des informations sur l’habitat participatif. Pour se renseigner il existe une adresse mail spécifique : habitat.participatif@nantesmetropole.fr. Afin d’accélérer l’aboutissement de ces projets. Nantes Métropole a décidé de leur réserver des terrains. L’implication associative et politique est une des raisons de ce dynamisme. L’habitat participatif à Angers : retour d’expérience Afin d’obtenir un retour d’expérience local nous avons réalisé des enquêtes auprès d’acteurs locaux (Angers) de l’habitat participatif. Nous avons trouvé sur la commune d’Angers, seulement deux habitats participatifs (voir ci- dessous). Les résultats des questionnaires sont en Annexe I ,II, III et IV. Acteurs de l’habitat participatif que nous avons interrogés • Association “Pour un Habitat Différent” : Il s’agit d’un petit lotissement en habitat participatif situé dans le quartier du lac de Maine depuis 30 ans. Il comporte 17 logements répartis en 3 îlots. Le bailleur social maître d’ouvrage était Le Toit Angevin (Actuellement Immobilière Podeliha)
  • 15. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 10 / 39 • EcoQuartier « les Près » : Il s’agit de 23 logements en habitat participatif qui sont intégrés dans un éco-quartier situé dans les Hauts de Saint Aubin. Le bailleur social partenaire est le maître d’ouvrage principal : ESH Val de Loire. Les premières installations ont eu lieu en 2014. • Association « Alisée » Alisée : l’Association Ligérienne d’Information et de Sensibilisation à l’Énergie et l’Environnement existe à Angers depuis 1991. Essentiellement centrée sur la maîtrise de l'énergie, l’utilisation des énergies renouvelables, ainsi que l’environnement, Alisée fait aussi profiter de ses compétences aux associations en accompagnement de projets. Ce fut le cas sur des projets d’habitat participatif, toutefois il s’agit d’un sujet marginal. 20 salariés sont répartis sur 2 départements et 3 sites. Angers, Nantes, Saint Nazaire. L’association assure aussi la coordination de Espace Information Energie (EIE). • Bailleur social : Immobilière Podeliha L’Immobilière Podeliha, est impliquée dans le domaine de l’habitat participatif, à ce titre, elle était invitée aux « 4e Rencontres nationales de l’habitat participatif » (Marseille du 9 au 11 juillet 2015). L’Immobilière Podeliha est née en 2014 du rapprochement de trois sociétés d’HLM « Le Val de Loire », « Le Toit Angevin » et « Anjou Castors », acteurs historiques du logement social en Anjou. Voir la source bibliographique 17. Elle a joué un rôle important dans les deux projets ci-dessus. D’autres acteurs à Angers • La Mairie (Service urbanisme) • La DREAL des Pays de Loire (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) : organisation d’un atelier régional Ecoquartier “Les démarches d’habitat participatif” en juin 2014. • Le CAUE (Conseil d’Architecture de l’Urbanisme et de l’Environnement) • Alter-cité (Anjou Loire TERritoire) : aménageur à Angers anciennement la SARA) Mode de fonctionnement de l’habitat participatif L’habitat participatif est souvent auto-géré, notamment pour les espaces et moyens partagés. Certains travaux sont gérés en interne comme l’entretien des espaces verts et le nettoyage des pièces partagées. Généralement des réunions ont lieu tous les mois. Souvent constitués en association, une assemblée générale est convoquée une fois par an. Enfin des activités conviviales rythment l’année. Les freins et les leviers à l’habitat participatif C’est souvent la rencontre de citoyens et d’une volonté politique qui permet de voir aboutir les projets d’habitats participatifs. Les rencontres avec les acteurs locaux nous ont permis de mieux appréhender les freins et leviers que l’on peut rencontrer lors d’un projet. Il est difficile d’établir un classement nous avons donc mis en gras les freins qui nous semblent les plus importants.
  • 16. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 11 / 39 Freins Leviers Démarche peu connue en France Association promouvant cette 3éme voie, communication (locale et nationale) Trouver un groupe de personne pour un projet commun Association, volonté pouvoir public Démarche longue et parfois compliquée Accompagnement, financement, guides Relation avec les institutions (assurances, banques) Loi ALUR : statuts juridiques, reconnaissance officielle Trouver un terrain satisfaisant au projet Soutien politique, société d’aménagement Culture: individualisme, chacun chez soi Préserver et respecter l’intimité, valoriser les avantages Budget : accès aux classes populaires. Objectifs environnementaux ambitieux qui gonflent l’investissement. Statut logement social, PSLA, solutions alternatives : coopératives d’habitants Obtention de consensus, gestion du groupe Outils : communication non violente, gestion de projet Tableau 2 : Freins et leviers de l'habitat participatif L’habitat participatif n’est pas une solution idéale mais une alternative intéressante pour ceux qui souhaitent réduire l’impact environnemental de leur habitat et pour qui le lien social et la convivialité sont importants. De la même manière que dans une copropriété classique, l’habitat participatif présente des contraintes liées au vivre ensemble. L’avantage est que le groupe qui se constitue partage souvent des idées communes et choisit son habitat. L’accompagnement est un point important, qu’il soit associatif ou politique. En effet un projet immobilier s’avère relativement complexe et nécessite des compétences. La question du financement est fondamentale et doit être abordée dès le début. La coopérative d’habitat est un nouveau statut défini dans le loi ALUR. Il devrait permettre de nouvelles solutions de financement notamment pour permettre la mixité sociale. Enfin la communication sur ce sujet semble se développer, c’est la condition sine qua none ou développement de ce mouvement. 3.4. Implantation du bâtiment Zone envisagée pour notre projet Afin de définir les caractéristiques du bâtiment, de ses systèmes, il est nécessaire de choisir une latitude, une altitude ainsi que des conditions météorologiques. Nous avons choisi la zone ci-dessous : • Département du Maine et Loire • Latitude : 47°N • Altitude : 12 à 216 m • Zone climatique hiver H2b • Zone climatique été Eb
  • 17. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 12 / 39 Critères de choix d’un terrain Nous listons ci-dessous quelques points à vérifier avant de choisir un terrain : • Dimensions : suivant l’emprise du bâtiment + terrain autour pour un jardin, • Raccordement aux réseaux et viabilisation, • Possibilité d’une exposition au sud pour un apport solaire maximal, • Présence de masques solaires 2 : existants ou à venir (projet de construction d’un bâtiment au sud), • Qualité du sol : propreté, apte à la construction (marnières, pollutions), • Constructibilité et informations juridiques, notamment concernant le PLU, • Mobilité, proximité : commerces de proximité, commodités, école, lieu de travail, • Risques naturels, par exemple la présence de termites : selon zone d’implantation du bâti (voir source bibliographique 47,48,49) • Taxes et charges diverses (foncier, habitation) liées à la zone d’implantation du bâti. Conditions climatiques de la zone concernée Dans le cas d’une architecture dite bioclimatique on cherche à tirer le meilleur parti des conditions d’un site et de son environnement. L’étude des conditions climatiques locales est donc prépondérante. Voir en Annexe V La trajectoire du soleil Elle permet, entre autre, de dimensionner les casquettes ou brise soleil afin de répondre aux exigences de confort d’été. Degré Jour Unifiés et Ensoleillement Les degrés jour unifiés (DJU) permettent l’estimation les consommations d'énergie pour le chauffage 2 méthodes de calcul : • Méthode “météo” avec calcul simplifié • Méthode “professionnels de l’énergie” avec des calculs plus élaborés Le DJU mesure l’écart entre la température de référence ( 19°C ) et la température médiane journalière ( (Tmax + Tmin) /2). L’ensoleillement permet quant à lui de quantifier les apports solaires passifs contribuant au chauffage, mais aussi la production photovoltaïque et thermique pour l’eau chaude sanitaire. Par contre des logiciels spécifiques sont nécessaires pour une étude approfondie (PVsyst Solo…). Toutefois des données sont accessibles gratuitement : voir dans la bibliographie Apport et production solaire. Températures Les températures locales sont nécessaires pour dimensionner les besoins en chauffage notamment la température de base « Tbase » utilisée pour calculer les besoins en chauffage dûs aux déperditions thermiques Pour Angers T base = -7°C 2 cause des ombres portées qui réduisent les apports solaires, soit à travers des fenêtres soit sur des capteurs.
  • 18. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 13 / 39 Les précipitations Les valeurs moyennes permettent d’évaluer les solutions de récupération des eaux pluviales.Voir le chapitre 3.9.2 3.5. Performance à atteindre : Bâtiment Basse Consommation Conformément à la RT 2012 des exigences de résultats sont fixés sur 3 indicateurs clés, et des exigences de moyens sont fixées sur 5 paramètres. Voir en Annexe VII Exigences de résultats Besoins bioclimatiques : Bbio BBio : il traduit l’efficacité énergétique de l’enveloppe pour réduire les consommations. BBio projet < BBiomax Dans notre cas BBiomax = 60 La conception bioclimatique s’attache à construire et vivre avec le climat et non contre lui. Elle cherche à profiter des éléments favorables du climat et de l’environnement et écarter ceux qui sont défavorables. Applications dans le cadre de notre bâtiment : • façades principales orientées au sud avec des baies vitrées favorisant un éclairage naturel et des apports solaires gratuits, • protection contre les vents dominants grâce à des arbres et des haies, • choix d’un immeuble permettant d’augmenter la compacité de l’habitat. Ceci permet de réduire les coûts de construction, les surfaces déperditives et l’emprise au sol. Le facteur compacité = surface totale des parois déperditives / SHON RT ,(voir en annexe Annexe VI ) dans notre cas ○ facteur de compacité = 686m²/346m² = 2,0 • isolation performante : isolation thermique par l’extérieur (ITE) pour réduire les pertes thermiques. (Parois et ponts thermiques), • régulation de l’humidité : perspiration définie au chapitre 3.7.2.c). Consommation en énergie primaire Cepmax : c’est la consommation en énergie primaire maximale ramenée à la surface de l’habitat (SHON RT) pour les 5 usages : chauffage, climatisation, eau chaude sanitaire (ECS), éclairage, auxiliaires. Dans notre cas Cepmax = 50 kWep/m²/an Energie finale 1kWh Energie primaire kWh Electricité 2,58 Energies fossiles 1 Bois énergie 1 Solaire thermique 1 Tableau 3 : Conversion énergie finale / énergie primaire. Source bibliographique 35
  • 19. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 14 / 39 Confort d’été dans les bâtiments non climatisés : Tic : La Température Intérieure Conventionnelle concerne le confort d’été. Elle définit la température la plus chaude atteinte dans les locaux, au cours d’une séquence de 5 jours très chauds d’été, qui ne doit pas excéder un seuil de 26°C. La limitation des apports solaires l’été sur la façade sud est réalisée grâce aux balcons qui font office de brise soleil. La largeur des balcons a été calculée à 1,50m pour que les baies vitrées et la façade sud soient à l’ombre du 3 mai au 10 août (élévation à 12h solaire 59°).: voir en Annexe X . En journée les volets persiennes permettent d’occulter le rayonnement direct en laissant passer un rayonnement diffus (éclairage naturel) notamment sur les façades Est et Ouest. La nuit ils permettent de réaliser une surventilation nocturne. L’inertie thermique de la chape flottante permet d’augmenter l’inertie thermique et donc de limiter les pics de température. Exigences de moyens Utilisation d’énergies renouvelables Nous avons choisi 3 énergies renouvelables différentes : • La biomasse : ○ Chaudière à granulés pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire (ECS) ○ Des poêles à bois pour un chauffage d’appoint et le plaisir de la flamme • Solaire thermique : pour le préchauffage de l’eau chaude sanitaire (ECS) • Solaire photovoltaïque pour la production d’électricité en autoconsommation (voir le glossaire) Voir le détail dans le chapitre 3.8 Etanchéité à l’air L’étanchéité de l’enveloppe est fondamentale car les éventuelles fuites d’air constituent des déperditions thermiques et de ’inconfort. Dans notre cas il s’agit d’un logement collectif : Q4Pa-surf <= 1 m3/(h.m²) surfaces déperditives hors plancher. (voir le glossaire) Le renouvellement d’air est réalisé par une VMC double flux Traitement des ponts thermiques L’isolation thermique par l’extérieur (ITE) permet de limiter les ponts thermiques. Les principaux ponts thermiques que constituent les balcons sont traités par une solution de balcons autoportants, isolés des planchers. Eclairage naturel En réduisant la profondeur du bâtiment par rapport à la façade Sud on favorise un éclairage naturel des pièces de vie. La surface des parois vitrées > 1/6éme shonRT (Voir en Annexe VI) ce qui permet non seulement d’augmenter les apports solaires thermiques mais aussi l’éclairage naturel et donc de réaliser des économies pour ces deux postes. Voir le tableau de calcul en Annexe XIV
  • 20. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 15 / 39 Comptage énergie pour estimation des consommations d’énergie par usage Le comptage des énergies est une exigence de moyens de la RT 2012. Ces comptages sont fondamentaux car ils permettent • de connaître précisément les consommations • de contrôler que les objectifs sont bien atteints • de modifier les usages (sur-consommation) • de détecter d’éventuels dysfonctionnements Nous prévoyons donc, en plus de compteurs généraux pour la facturation, des compteurs individuels pour : • L'électricité (si possible permettant de dissocier l’éclairage) • Le chauffage • L’eau chaude sanitaire • L’eau Compteurs généraux pour : • La VMC • la chaudière à granulé de bois • la production d’eau chaude sanitaire des panneaux solaires thermiques • la production d’électricité des panneaux solaires photovoltaïques 3.6. Démarche HQE La démarche HQE vise à maîtriser les impacts sur l’environnement du bâtiment et garantir un environnement intérieur confortable et sain. Elle permet d’évaluer la contribution du bâtiment au développement durable suivant une approche multi-critères. à la différence de la RT2012, c’est une démarche volontaire. Le Céquami pour la maison individuelle, et le Cerqual pour le logement collectif et individuel groupé, promeuvent la qualité globale et durable. Ils apportent aux particuliers une information neutre, objective et gratuite. La certification NF Habitat HQE garantit la qualité et les performances du logement. Voir en Annexe VIII l’auto-évaluation de notre projet en référence aux 14 cibles de la démarche Haute Qualité Environnementale. Concernant le choix des matériaux à faible impact environnemental, l’analyse des cycles de vie et la base de données INIES permettent de faire des choix. Voir Annexe IX 3.7. Les principes retenus pour le bâtiment Caractéristiques La solution architecturale est relativement simpliste et l’esthétique n’a pas été mis en priorité par rapport aux coûts de construction. Une végétalisation importante des façades devrait améliorer l’esthétique et limiter le réchauffement du bâtiment pendant les mois d’été
  • 21. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 16 / 39 Figure 6 : Perspective de l'immeuble La solution retenue est un bâtiment R+2 comprenant 5 appartements et 1 chambre partagée (logement 2) Surfaces Surface SHAB ou SDP Surface Shon RT Type Etage Logement 1 40 m² 47m² T2 RdC Logement 2 (partagé) 23 m² 28 m² T1 RdC Logement 3 69 m² 82 m² T4 RdC Logement 4 55 m² 65 m² T3 R+1 Logement 5 69 m² 82 m² T4 R+1 Logement 6 35 m² 41 m² T2 R+2 Tableau 4 : Surfaces des logements Voir les plans de masse en Annexe XI et les surfaces à l’Annexe VI Espaces partagés : • Une salle polyvalente servant de chambre d’amis, atelier, salle de réunion : 28,5 m² • Une buanderie : 4 m² • Le Local technique : 6 m² • Un jardin (avec potager et cabanon-serre): 240 m² • Une toiture terrasse : 65 m²
  • 22. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 17 / 39 Répartition des zones d’habitat • Pièces de vie au sud (séjour) : chaleur et luminosité • Pièces de travail (bureau) : favoriser l’éclairage naturel • Chambres : à l’est ou à l’ouest (ou nord) Accessibilité aux handicapés La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées traite notamment des questions d’accessibilité. La loi rend obligatoire l’accessibilité des locaux d’habitation neufs, des locaux d’habitation existants à l’occasion de travaux, excepté pour les propriétaires construisant ou améliorant un logement pour leur propre usage. Nous précisons ci-dessous quelques préconisations, il est recommandé de s’adresser à un professionnel car les questions d’accessibilité sont relativement complexes. Les textes : • Décret n° 2006-555 du 17 mai 2006 • Décret n° 2015-1770 du 24 décembre 2015 • Arrêté du 24 décembre 2015 • Arrêté du 23 mars 2016 Les dispositions retenues se trouvent en Annexe XII Définition de l’enveloppe On appelle enveloppe, l’ensemble des murs extérieurs, planchers, toitures, menuiseries qui forment une barrière entre l’extérieur et l’intérieur du bâtiment. Structure en ossature bois Les qualités esthétiques, mécaniques et environnementales du bois nous incitent à choisir une structure en ossature bois. Ce principe de construction mis au point il y a plus d’un siècle aux Etats Unis est le plus répandu dans le monde. Points positifs : • Matériau renouvelable (pour des forêts gérées durablement) • Faible énergie grise (bois scié 350 kWh/m3 , béton 700 kWh/m3 ) • Lutte contre l’effet de serre grâce au stockage de CO2 que réalise les arbres. • Ressource abondante en France : ressource locale disponible • Faible consommation en eau • Caractéristiques isolantes intéressantes (15 fois mieux que le béton) • Possibilité de préfabrication en atelier et rapidité de mise en œuvre sur le chantier
  • 23. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 18 / 39 Points de surveillance pour garantir la durabilité : • Le bois nécessite un traitement contre les xylophages (insecticide) et contre les champignons (fongicide), • Le choix des essences (classe d’emploi) et des traitements en fonction de leur utilisation, • Les dispositions architecturales : garde au sol contre les remontées capillaires, la ventilation. Choix de la provenance du bois : On privilégiera du bois de provenance local permettant de réduire son énergie grise et issu de forêts durablement gérées. Des labels garantissant une gestion durable des forêts dont les produits sont issus : • FSC Forest Stewardship Council, est le “Conseil de Soutien de la Forêt” • PEFC, Programme for the Endorsement of Forest Certification schemes, est le Programme de Reconnaissance des Certifications Forestières. Choix des isolants Pour leur faible impact environnemental et sur la santé, nous choisissons de préférence des isolants biosourcés. Grâce à l’attrait de la construction durable, un choix plus important, et des maîtres d’ouvrage plus sensibilisés, ils prennent des parts de marché aux isolants traditionnelles (laine de verre, polyuréthane, polystyrène…). • Diminution des consommations en matière d’origine fossile • Limitation de la production de gaz à effets de serre • Énergie grise faible • Produits généralement renouvelables et recyclables • Produits favorables au confort et à la santé • Qualités hygroscopiques (voir glossaire) Ils sont souvent un peu plus chers que les isolants traditionnels : la compatibilité avec le budget doit être étudiée. Le marquage CE et la certification Le marquage CE indique que le produit est conforme à la norme européenne, mais les caractéristiques, notamment la résistance thermique et la conductivité thermique sont déclaratives. L’Association pour la CERtification des Matériaux Isolants (ACERMI) contrôle et valide les caractéristiques thermiques des matériaux isolants. La certification garantit les performances affichées. Cette dernière est reconnue par les assurances. Elle est nécessaire pour accéder à certaines aides financières : Crédit Impôt Transition Energétique (CITE), Eco Prêt à Taux Zéro (PTZ), Certificat d’Economie d’Energie (CEE), TVA taux réduit. Nous choisissons une isolant biofib trio isonat 145 mm d’épaisseur (Source bibliographique 26)
  • 24. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 19 / 39 Concept de mur choisi La RT 2012 ne définit pas d’exigence concernant la résistance thermique des murs, mais on trouve des préconisations pour atteindre les objectifs escomptés (BBio, Cep max) Parois opaques BBC 2012 BEPOS 2020 Isolation combles R ≥ 8 R ≥ 10 Isolation murs R ≥ 4 R ≥ 5 Isolation sols R ≥ 4 R ≥ 5 Tableau 5 : Résistances thermiques visées. Source bibliographique 34 Nous choisissons une solution de mur perspirant. Ces parois laissent migrer la vapeur d’eau. Attention ! Il s’agit d’une technique nécessitant un bon choix des divers matériaux et une mise en œuvre rigoureuse. Les éléments constituants doivent être hygroscopiques et avoir un niveau perméance décroissant de l’intérieur vers l’extérieur pour éviter de piéger l’humidité (condensation, point de rosée) Intérêt du mur perspirant : • Il participe à la régulation hygrométrique du logement en laissant passer une faible quantité de vapeur d’eau en restant étanche à l’air • Il augmente l’inertie thermique du mur grâce à la chaleur latente de la vapeur d’eau en faible quantité dans le mur Le mur perspirant participe donc au confort hygrothermique du logement été comme hiver sans remplacer un système de ventilation performant. Figure 7 : Coupe du concept de mur retenu Ossature bois garnie d’isolant Contreventement en OSB Vide technique Fermacell Isolant pare pluie Lame d’air (tasseaux) Bardage bois Douglas Extérieur Intérieur
  • 25. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 20 / 39 Coefficients caractéristiques : μ (mu) est le coefficient de résistance à la diffusion de vapeur d’eau et caractérise la capacité du matériau à empêcher son franchissement par la vapeur d’eau. Il indique la perméabilité relative du matériau comparée à celle de l'air. Un μ élevé caractérise un matériau étanche. Sd = μ x e (où e est l’épaisseur de l’isolant considéré) est l’épaisseur de lame d’air équivalente. La résistance thermique du mur complet ainsi obtenue à une résistance thermique de 4,28 m²K/W : voir les calculs en Annexe XIII Les surfaces vitrées Le climat tempéré de la région angevine nous oriente vers du double vitrage plutôt que du triple vitrage sauf pour la façade nord. Ce dernier améliore l’isolation mais réduit les apports solaires. Nous avons retenu des fenêtres, portes fenêtres et baies vitrées et double vitrage avec gaz inerte argon 4/16/4 (deux verres de 4mm d’épaisseur séparés par une lame d’air avec argon de 16mm) et menuiseries en bois. Les caractéristiques des parois vitrées ne sont pas imposées par la RT 2012 mais on trouve des recommandations: • Coefficient de transmission thermique globale : Uw < 2 W/(m².K) Plus le Uw est faible meilleure est son isolation • Facteur solaire : Sw > 0,40 Il traduit la capacité du vitrage à transmettre la chaleur solaire à l’intérieur du logement. • Facteur de transmission lumineuse TL>0,60 Il définit la capacité du vitrage à transmettre le rayonnement lumineux. Plus le TL est élevé plus il transmet le rayonnement lumineux à l’intérieur du logement. Certification : La certification Cekal atteste les performances énergétiques et phoniques des vitrages mais aussi leur durabilité. Des contrôles sont réalisés par l’organisme certificateur. La certification NF CSTBat atteste de la conformité des produits à l’avis technique et de leur performance. Le label Acotherm délivré par le CSTB classe les menuiseries selon leurs performances thermiques et phoniques. 3.8. Energies, systèmes Chauffage Le bois est une solution écologique : le bois produit du CO2 lors de sa combustion mais pas autant qu’il n’en a capté pendant sa croissance. Il contribue donc à la lutte contre l’effet de serre. C’est une ressource renouvelable. Le bois est une solution économique : autant pour l’investissement que pour la ressource. Source bibliographique 61.Nous choisissons donc le bois (granulés) comme source principale d’énergie. Concernant le dimensionnement pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire, des logiciels de simulation thermique dynamique, comme COMFIE et PLEIADES sont adaptés. Comme ces ressources qui nécessitent de la pratique et ne sont pas accessibles au quidam, nous proposons un calcul simplifié mais statique en Annexe XV . Chaudière à granulé de bois Puissance nécessaire de la chaudière pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire : 10 kW
  • 26. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 21 / 39 Chaudière à granulés de bois retenue : PELLEMATIC SMART XS 10 kW à condensation : Okofen. Source bibliographique 60 Puissance : 3 à 10 kW Consommation électrique : 28 W Rendement sur PCI : 100,9% Eau chaude sanitaire et option pour appoint solaire disponible Avec silo pour une autonomie de 1 an : 2T Figure 8 : Chaudière à granulé de bois et silo de stockages Source bibliographique 60 Poêle à bois bûche Nous envisageons d’installer des poêles à bois (bûche) individuels pour un chauffage d’appoint et surtout pour le plaisir de la flamme. Il présente une solution de secours en cas de panne électrique. Deux boisseaux et amenées d’air en intérieur sont prévus pour les 5 logements, il s’agit donc d’un système étanche. Les poêles à bois sont localisés au centre des pièces de vie. Cet équipement de confort est optionnel. Choix : GODIN Bermudes 5* • Puissance nominale: 6.5 kW • Rendement : 76% • Emission CO : 0.08 % à 13% d'O2 • Emission de poussière : 67 mg/Nm3 à 13% d'O2 • Indice I : 0.5 Prix indicatif : 1 600 €TTC Figure 9 : Poêle à bois d'appoint Voir aussi en Annexe XVII
  • 27. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 22 / 39 Rafraîchissement estival Ne souhaitant pas de climatisation, nous avons choisi des solutions passives telles que : • Réduction des apports de chaleur grâce aux balcons faisant office de brise-soleil, • Déphasage grâce à l’inertie thermique, (voir glossaire) • Volets persiennes permettant de ventiler tout en réduisant les apports solaires (notamment sur les façades est et ouest) • Surventilation nocturne. (voir glossaire) Production eau chaude sanitaire (ECS) Choix d’une solution hybride : chaudière à granulé de bois -panneaux solaires thermiques Dimensionnement : Ballon 750 l (500 l pour la partie solaire, 250 l pour la chaudière à granulés de bois) Surface des panneaux : 8m² Besoins annuels : 8.643 kWh/an Apports solaires annuels : 4.158 kWh/an Taux de couverture solaire : 48,1 % (et 90% en été à ne pas dépasser) Voir en Annexe XVI Températures, conception des réseaux : Il faut être vigilant sur la conception afin d’éviter les risques de légionelles. La température de l'eau doit être supérieure ou égale à 50 °C en tout point du système de distribution, à l'exception des tubes finaux d'alimentation des points de puisage. Un bouclage est obligatoire au-delà de 8m mais cela induit des déperditions. Coûts : Coût d’investissement de l’installation solaire thermique avec le crédit d’impôt : 10.013 €HT Coût de l’énergie produite au kWh : 0,14€TTC Recommandations : Limiter les pertes • Longueur des réseaux la plus courte possible et stockage proche des lieux de puisage, • Isolation des distributions (classe 5 ou 6), • Préserver l'étanchéité à l’air du bâti, Le stockage • Permet d’éviter le surdimensionnement du chauffage, • Permet le recours aux énergies renouvelables intermittentes, • Il doit être correctement isolé, • Dans un local chauffé de préférence, • Prévoir la possibilité de raccorder le lave-linge ou le lave-vaisselle (qui doit être prévu pour une arrivée d’eau chaude).
  • 28. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 23 / 39 Figure 10 : Chauffage hybride chaudière granulé bois - solaire thermique. Source bibliographique 68 Ventilation Une ventilation performante est nécessaire dans l’habitat pour garantir la qualité de l’air, l’intégrité du bâtiment, la santé et la sécurité des occupants : • éviter l’accumulation d’humidité : risque de moisissures, • apport d’air frais par renouvellement, (oxygène) • extraction de gaz viciés issus de l’activité humaine, des équipements, du bâtiment Dans les bâtiments basse consommation très étanches à l’air, une ventilation de qualité est primordiale. Celle-ci doit être correctement dimensionnée et bien isolée acoustiquement pour éviter les nuisances sonores. La question des déperditions thermiques doit être pris en compte. Celles-ci peuvent représenter 15% des déperditions totales du bâtiment. La ventilation naturelle ne permet pas de contrôler les débits d’air, une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) est nécessaire. L’air est extrait dans les pièces humides (salle de bain, WC, cuisine) et de l’air neuf est introduit dans les pièces de vie (séjour, chambres). Le flux d’air est assuré en détalonnant les portes. Les gaines techniques peuvent faciliter la propagation du feu en cas d'incendie. Il est souhaitable de compartimenter les espaces. Deux systèmes sont en concurrence dans les bâtiments basse consommation : la VMC double flux et la VMC hygroréglable B.
  • 29. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 24 / 39 VMC double flux VMC hygroréglable B Coût Plus élevé (x3 à x5) Economique Qualité de l’air entrant Meilleur (filtré) Non filtré Maintenance Nécessite un entretien régulier Entretien peu coûteux Déperdition thermique Utilise l’air chaud extrait pour réchauffer l’air neuf entrant Déperditions importantes Consommation électrique de fonctionnement Consommation plus importante Faible consommation Qualité d’usage Perd de son efficacité si l’usage n’est pas adapté Solution relativement robuste Isolation acoustique Moins de bruit provenant des prises d’air en façade Tableau 6 : Comparatif VMC double flux et hygro-réglable B. Les exigences de débit sont fixées par l’arrêté du 24 mars 1982, celui-ci est modifié par l’arrêté du 28 octobre 1983. Type logement Débit minimal (m3 /h) Débit nominal (m3 /h) T1 35 105 T2 60 120 T3 75 150 T4 90 180 1 T1+ 2 T2+ 1T3 + 2 T4 410 855 Tableau 7 : Débits minimaux et nominaux suivant les types de logements : Source bibliographique 69 Nous choisissons une VMC double flux pour les qualités cités ci-dessus. Electricité spécifique C’est l’énergie qui permet de satisfaire un besoin que l’on ne peut pas assurer avec une autre énergie : l’éclairage, la ventilation, les appareils électroménagers, ordinateurs et télévisions ne peuvent fonctionner qu’à l’électricité… pour l’instant ! Réduction des consommations : • Favoriser l’éclairage naturel • Choisir des ampoules efficaces (voir le chapitre éclairage 3.8.8) • Détection pour extinction • Choix d’appareils faiblement consommateurs • Compteur de consommation pour sensibilisation et contrôle
  • 30. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 25 / 39 Production d’électricité avec des panneaux photovoltaïques : Jusqu’à présent les installations photovoltaïques sont raccordées au réseau ENEDIS (anciennement ERDF) via deux compteurs (un pour la production, un pour la consommation). La totalité de la production est rachetée par EDFOA (Obligation d’Achat) à un tarif d’achat réglementé. Actuellement avec la baisse des coûts des matériels photovoltaïques (panneaux et onduleurs), on dit que la parité réseau est atteinte : c’est-à-dire que l’électricité photovoltaïque que l’on produit est concurrentiel avec celle que l’on achète à son fournisseur. Ainsi il devient intéressant de consommer sa propre production. On parle alors d’autoconsommation. L’installation photovoltaïque est directement raccordée à l’installation électrique du logement. Un décret a été publié le 28 avril 2017 au sujet de l’autoconsommation. Afin de consommer la totalité de la production on dimensionne l’installation (comme pour le solaire thermique) de sorte à ce que la puissance maximale produite (en été) soit inférieure à la puissance consommée. Ceci conduit à une couverture solaire des besoins électriques relativement faible car la production a lieu entre 10h et 17h (suivant la météo) alors que la consommation électrique est maximale le matin et le soir. Pour augmenter la couverture des besoins on aura recours soit à des batteries soit à un « réseau intelligent ». Ce dernier permettra par exemple de faire démarrer la machine à laver au moment où la production solaire est suffisante. Ces deux solutions impliquent des coûts supplémentaires. Une dernière solution très innovante s’appuie sur la blockchain (voir glossaire). Sunchain travaille spécifiquement sur cette technologie qui permettrait notamment d’introduire l’autoconsommation d’énergie solaire dans les logements sociaux. Dans notre cas nous choisissons une autoconsommation sans stockage (sans batterie), avec des panneaux photovoltaïques à micro-onduleur intégré. L’installation sera dimensionnée lorsque les consommations précises seront mesurées. Concernant le recyclage voir en Annexe XX Choix du fournisseur d'électricité En France, depuis le 1er juillet 2007, le marché de l’électricité et du gaz sont ouverts à la concurrence pour l’ensemble des clients. Enercoop un fournisseur d'électricité renouvelable :http://www.enercoop.fr/ Le projet : • Permettre un accès à une énergie 100% renouvelable et faiblement émettrice de gaz à effet de serre. • Consommer moins et autrement. • Construire un nouveau modèle énergétique coopératif : permettre aux citoyens d’être acteurs de leur consommation. Les tarifs sont environ 10 à 15% plus chers que ceux des concurrents pour une juste rémunération des producteurs. Cependant cet écart pourrait se réduire si l’électricité « nucléaire » augmentait. Voir aussi en Annexe XIX Eclairage Le choix de l’éclairage peut se faire suivant 4 critères : • Le type de pièce à éclairer • L’ambiance recherchée
  • 31. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 26 / 39 • La température de la lumière • La répartition de l’éclairage L’éclairage dans les foyers en France en quelques chiffres : Consommation annuelle moyenne pour l’éclairage : 325 à 450 kWh/an En moyenne chaque ménage français a chez soi 25 points lumineux Achat annuel moyen d’ampoule : 3 Part de l’éclairage dans la facture électrique : 10 à 15% Source bibliographique 72 Performance des diverses technologies Figure 11 : Performance des diverses technologies. Source bibliographique 71 Des compléments d’informations se trouvent en Annexe XVIII Choix des appareils électroménagers Acquisition Le guide Topten (source bibliographique 74) France est une initiative de WWWF-France et de l’association CLCV (association nationale de défense et des consommateurs et usagers). Il existe depuis 2004, s’inspire d’un modèle suisse et est soutenu par l’ADEME. Ce guide permet de faire un choix d’un appareil en fonction de son prix mais aussi en fonction de son impact écologique : ce qu’il consomme, en électricité, en eau. La devise du site étant : • Consommation énergétique la plus faible possible, • Faibles nuisances pour l'environnement, • Très bonne qualité, • Prix raisonnable. Par ailleurs l’étiquette énergie introduite en 1992, qui traduit l’efficacité énergétique d’un appareil permet de guider nos choix.
  • 32. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 27 / 39 Gestion fin de vie Réduire, Réemployer, Recycler, Valoriser (3RV) sont quatre solutions pour diminuer le gaspillage en prolongeant la durée de vie des appareils électroménager. Il existe des filières de recyclage : • Eco-Systèmes : www.eco-systemes.fr • Réseau Envie : www.envie.org (Magasin Envie Anjou Rue de l'Argelette, Beaucouzé ) 3.9. Gestion durable de l’eau Selon les statistiques du gouvernement : la consommation d’eau potable des ménages s’établit en moyenne à 151 litres / jour / habitant. Figure 12 : Consommations d’eau par poste Source : http://www.cieau.com Réduire sa consommation Objectif de consommation domestique inférieur à 90 l / jour / personne dans le cadre de notre projet. Toilettes sèches, urinoirs sans eau Estimation de la consommation en eau des toilettes : 9 litre x 4 chasse /jour Soit 36 l d’eau / jour /personne Elle représente 20% à 30% de la consommation domestique. Privilégier la douche au bain Une douche nécessite en moyenne 30 à 80 litres d’eau Un bain nécessite 120 à 200 litres Pomme de douche 8l/min au lieu de 15 Economiseur au robinet : Il permet la réduction de la consommation en réduisant les débits.
  • 33. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 28 / 39 Choix d’appareil peu gourmand en eau Informations disponibles sur le guide topten (source bibliographique 74) Attention aux fuites : Pour les éviter il est important de contrôler sa consommation de manière régulière. Récupération des eaux pluviales L’utilisation de l’eau de pluie est encadrée. En France les usages les plus courants et facilement admis sont les wc, le lave-linge, le lavage des sols, des véhicules et l'arrosage du jardin. Les modalités d’utilisation de l’eau de pluie sont définies dans l’arrêté du 21 août 2008.Tout raccordement du réseau d’eau de pluie avec le réseau de distribution d’eau destinée à la consommation humaine est interdit. Les eaux récupérées et utilisées à l’intérieur du bâtiment, renvoyées vers les égouts sont soumises à la taxe d’assainissement. La pluviométrie annuelle dans la région angevine : 610 mm/an soit 610 litres / m² de toiture (projetée). Ainsi il est possible de collecter 250 à 400 litre d’eau par jour, soit de couvrir en moyenne les besoins en chasse d’eau pour plus de 9 personnes. Une cuve de stockage de 5 m3 est envisagée. Tableau 8 : volume moyen disponible par jour par la collecte des eaux pluviales 3.10. Gestion des déchets En plus du tri sélectif nous prévoyons de mettre en place un compost pour les déchets verts de cuisine et de jardin. 3.11. Budget Aides disponibles Voir les liens dans la bibliographie : Budget Le PSLA http://www.accession-participative.fr/outils/ Le PSLA (Prêt Social Locatif Accession) est un dispositif d’accession sociale à la propriété. Eligibilité : foyers aux ressources modérées et ne disposant pas d’apport personnel important. Les plafonds des ressources sont fixés par l’Etat. • un taux de TVA réduit sur le coût de construction
  • 34. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 29 / 39 • une exonération de taxe foncière pendant quinze ans sur les propriétés bâties à compter de l’année suivant celle de leur achèvement. Le prix du logement est limité réglementairement à un prix plafond par mètre carré de surface utile Coût de l’investissement N’ayant pas eu de cours sur l’économie de la construction, nous avons pris contact avec : • Monsieur Jacquot : Atelier d’Architecture JML (49) • Monsieur Rozé : Société Immobilière PODELIHA (49) • Monsieur Beaupère : Société Habitat BOICLIMATIC (40) • Monsieur Husson : Particulier qui nous a transmis les prix de sa maison bioclimatique (33) Nous avons ainsi pu obtenir des ordres de grandeur de prix, des ratios. Une étude approfondie nécessiterait de demander des devis à 3 entreprises différentes. Postes Qtté Unité Coût unité €HT Coût total €HT Pourcent Terrain (achat + notaire) + jardin ( 240 m²) 430 m² m² 298 € 128 280 € 22% Etudes (architecte, béton, structure, raccordement) 1 u 59 350 € 59 350 € 10% Bâti clé en main (construction, systèmes, aménagement, finition) 290 m² m² shab 1 395 € 404 561 € 68% Total 290 m² m² shab 2 042 € 592 191 € 100% Tableau 9 : Décomposition global du coût Poste Sous total HT % Bâti Fondations 30 400 € 8% Enveloppe (murs, planchers, toiture) 209 093 € 52% Cloisons - Menuiseries intérieures 18 358 € 5% Aménagements, appareils 56 000 € 14% Electricité - Téléphone - Télévision - Internet 26 000 € 6% CVC Plomberie 54 500 € 13% Energie renouvelables (Thermique + PV) 10 210 € 3% Total 404 561 € 100% Tableau 10 : Décomposition du coût pour le bâti Détails en Annexe XXI
  • 35. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 30 / 39 Coût global L’analyse de cycle de vie (ACV) du bâtiment prend en compte le coût de l’investissement (dépense initiale) mais aussi les dépenses futures (exploitation, maintenance). Le coût global permet d’appréhender l’ensemble de ces dépenses et de définir le meilleur investissement sur une période donnée. Il prend en compte les notions environnementales notamment les 14 cibles définies dans la démarche “haute qualité environnementale” (HQE). Nous avons choisi de faire une étude sur 20 ans pour la lisibilité du tableau, il serait nécessaire de l’adapté à la durée de vie du bâtiment (minimum 50 ans). C’est plutôt la démarche que nous souhaitons présenter par ce tableau. Par ailleurs les valeurs sont à valider. Détails en Annexe XXI Valeurs Nombre d'habitants Adultes 8 Enfants 7 Total 15 Surface habitable (SHAB) 290 m² Taux inflation 1,20% Taux actualisation 3,75% Poste Commentaires Coût global actualisé HT Bâtiment Coût bâtiment 435 329 € Chauffage chaudière PELLEMATIC SMART XS 10 kW Okofen 25 855 € ECS chaudière PELLEMATIC SMART XS 10 kW Okofen 26 372 € Chauffage poêle à bois Gaudin bermudes 5* 6,5 kW 22 232 € Panneaux solaire thermiques (ECS) 8m² panneaux 2 702 € Panneaux photovoltaïques 5 panneaux micro onduleur 1,25 kWc -280 € VMC Double flux 11 646 € Rafraichissement / climatisation Pas de climatisation - € Eclairage 5 kWh/m²/an à 0,162€/kWh 4 583 € Autre consommation électrique 1500 kWh/an total 4 741 € Cuisson (gaz) 5 x 545 kWh/an = 2727 Gaz 0,14€/kWh 5 941 € Consommation eau 90l/j/pers 3€/m3 23 002 € Tableau 13 : Coût globaux sur 20 ans
  • 36. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 31 / 39 Figure 14 : Graphique des coûts globaux sans le bâtiment Cette analyse permet de mettre en évidence les points suivants : • Le chauffage représente le second coût global le plus important. Ceci montre l’intérêt d’aller vers l’habitat passif. Cependant il faudrait prendre aussi en considération le surcoût d’une meilleure isolation. • La consommation en eau est conséquente d’où l’intérêt d’économiser cette ressource dont le coût pourrait augmenter. • L’énergie produite par les panneaux solaires thermiques ne présente pas une économie sur 20 ans par rapport aux granulés. Mais elle permet d’économiser la ressource (bois). Ceci constitue donc une réduction de l’impact environnemental du bâtiment. • Les panneaux photovoltaïques en autoconsommation génèrent un petit gain financier sur 20 ans. Il pourrait être beaucoup plus important si le coût de l’électricité augmentait et ce sera très certainement le cas. -5 000 € - € 5 000 € 10 000 € 15 000 € 20 000 € 25 000 € 30 000 € Coûts globaux sur 20 ans
  • 37. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 32 / 39 Conclusion L’habitat participatif et l’habitat durable sont des démarches qui se complètent et permettent de relier la dimension sociale à la question environnementale. Sans être une solution idéale, elle permet aux prétendants de se réapproprier le projet immobilier et de pouvoir faire des choix de conception mais aussi de gestion de celui-ci. Comme dans tout type de copropriété, il y a des contraintes. Mais on remarque une convivialité et une confiance beaucoup plus développée entre les cohabitants dans l’habitat participatif. La question du financement est fondamentale et constitue un des principaux freins à cette démarche. Les nouveaux statuts créés par la loi ALUR devraient permettre de trouver des solutions innovantes de financement, notamment pour favoriser la mixité sociale. Par ailleurs il est important que les divers mouvements œuvrant pour l’habitat participatif, que les actions locales et nationales coordonnent leurs efforts en impliquant les pouvoirs politiques et les autres acteurs (bailleurs sociaux, banquiers, assureurs). Concernant l’habitat durable, le choix de la qualité des matériaux et des énergies pour leur faible impact sur la santé et sur l’environnement représente généralement un surcoût financier mais aussi un engagement pour l’avenir. A ce niveau d’esquisse les coûts annoncés sont à prendre avec des pincettes. En effet des économies d’échelle sont réalisables du fait du volume du chantier et du fait d’avoir choisi un immeuble plutôt que des maisons. Par ailleurs, suivant les disponibilités et les compétences des futurs cohabitants, l’auto-construction peut réduire certains coûts. De plus la qualité de l’isolation et de l’étanchéité de l’enveloppe permet d’économiser des dépenses de chauffage que l’on peut mettre en évidence grâce au coût global. Cette analyse permet d’avoir une vision à long terme, malgré tout, le financement initial peut être bloquant. Enfin l’usage et la sensibilité des occupants aux questions environnementales et sociales aura une incidence importante sur la convivialité et sur les coûts. Le projet nous a permis d’approfondir les connaissances acquises en cours et de les appliquer de manière pratique dans des domaines très variés. Nous avons pris conscience de la diversité des compétences, réglementaires, techniques, administratives et financières nécessaires à la gestion d’un projet immobilier dans sa globalité. Sans être spécialiste dans chacun de ces domaines, les interactions qui existent impliquent d’avoir une connaissance de base dans chacun d’entre eux. La réalisation d’enquêtes concernant l’habitat participatif fut très enrichissante notamment sur les freins et leviers liés à cette démarche. Ce fut aussi l’occasion de rencontrer divers acteurs dans le domaine de l’immobilier. La réalité du terrain nous a apporté un complément intéressant aux recherches bibliographiques. Nous souhaitons que ce projet puisse constituer la base d’un guide et nous prévoyons de le diffuser à diverses personnes ou associations qui gravitent autour de l’habitat participatif.
  • 38. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 33 / 39 Table des figures : Figure 1 : Carte euristique des thèmes abordés .......................................................................................... 3 Figure 2 : Répartition des dépenses énergétiques par secteur. Source bibliographique 29 ............................... 4 Tableau 3 : Avantages et inconvénients de la RT 2012 ................................................................................ 5 Figure 4 : Inconvénients de la RT 2012. Source bibliographique 30............................................................... 5 Figure 5 : Cartographie de l'habitat participatif en France. Source bibliographique 7 ....................................... 9 Figure 6 : Perspective de l'immeuble........................................................................................................ 16 Figure 7 : Coupe du concept de mur retenu.............................................................................................. 19 Figure 8 : Chaudière à granulé de bois et silo de stockages Source bibliographique 60 ................................. 21 Figure 9 : Poêle à bois d'appoint.............................................................................................................. 21 Figure 10 : Chauffage hybride chaudière granulé bois - solaire thermique. Source bibliographique 67 ............ 23 Figure 11 : Performance des diverses technologies. Source bibliographique 69 ............................................ 26 Figure 12 : Consommations d’eau par poste Source : http://www.cieau.com .............................................. 27 Tableau 13 : Coût globaux sur 20 ans...................................................................................................... 30 Figure 14 : Graphique des coûts globaux sans le bâtiment ......................................................................... 31 Table des tableaux Tableau 1 : Répartition des thèmes ........................................................................................................... 3 Tableau 2 : Freins et leviers de l'habitat participatif................................................................................... 11 Tableau 3 : Conversion énergie finale / énergie primaire. Source bibliographique 35 .................................... 13 Tableau 4 : Surfaces des logements ........................................................................................................ 16 Tableau 5 : Résistances thermiques visées. Source bibliographique 34........................................................ 19 Tableau 6 : Comparatif VMC double flux et hygro-réglable B. ..................................................................... 24 Tableau 7 : Débits minimaux et nominaux suivant les types de logements : Source bibliographique 68 ......... 24 Tableau 8 : volume moyen disponible par jour par la collecte des eaux pluviales.......................................... 28 Tableau 9 : Décomposition global du coût ................................................................................................ 29 Tableau 10 : Décomposition du coût pour le bâti....................................................................................... 29 Glossaire : Autoconsommation : On dit qu’une installation photovoltaïque fonctionne en autoconsommation signifie que la production d’électricité est directement consommée par le bâtiment. Actuellement l’électricité produite par les installations photovoltaïques individuelles est injecté sur le réseau et acheté par EDF. L’autoconsommation ne génère pas de revenus mais une économie. Source bibliographique 67 Blockchain : technologie de stockage et de transmission d’informations sécurisée et décentralisée. Elle fonctionne sans organisme centrale de contrôle. (Source bibliographique 66)
  • 39. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 34 / 39 Hygroscopique : c’est l’aptitude d’un matériau à absorber ou restituer un surplus de vapeur d’eau sans altération de ses caractéristiques. L’inertie thermique et déphasage : L’inertie thermique d’un logement représente sa capacité à accumuler de l’énergie pour la restituer par la suite. Plus les matériaux sont lourds et compacts plus ils accumulent de l’énergie. kWhep : ep est l’abréviation d’énergie primaire à différencier de l’énergie finale (que l’on utilise). Elle prend en compte le rendement de la conversion de l’énergie et correspond donc à une énergie prélevée à la terre. Le déphasage est la conséquence de l’inertie thermique : lors des pics de chaleur le logement va monter tout doucement en température et cette chaleur sera restituée la nuit. Q4Pa-surf : Il s’agit d’un test d’étanchéité réalisé avec une porte soufflante. Il permet notamment de détecté les fuites dans l’enveloppe du bâtiment. Surventilation nocturne : C’est une solution passive utiliser pour rafraichir le logement l’été. Il consiste à créer un courant d’air important qui traversera le logement et permettra de le rafraichir (ainsi que s’est occupant) Bibliographie / sources d’information : 1. LEQUENNE P. - RIGASSI V., 2011, Habitat passif et basse consommation, Mens, Terre Vivante, 224 pages 2. 2. OLIVA J.P., 2002, L’isolation écologique, Mens, Terre Vivante, 240 pages 3. 3. COURGEY S., OLIVA J.P., 2008, La conception bioclimatique, Mens, Terre Vivante, 240 pages 4. 4. “Oasis un nouveau mode de vie”, Mars 2016, Hors série, Kaizen, Mouvement Colibris et Eko Libris Dimension sociale : habitat participatif Site coordin’action union d’association pour animer le mouvement de l’habitat participatif en France : 5. http://www.habitatparticipatif.eu/ Livre blanc de l’habitat participatif 6. http://www.habitatparticipatif.eu/wp-content/uploads/2015/04/LivreBlanc-HabitatParticipatif.pdf Cartographie de l’habitat participatif en France : 7. http://www.habitatparticipatif.eu/cartographie-de-lhabitat-participatif-2017/ Mouvement des Colibris de Pierre Rabhi : monter un habitat groupé : 8. https://www.colibris-lemouvement.org/passer-a-laction/creer-son-projet/monter-un-habitat-groupe Mouvement des Colibris, la carte des Oasis 9. https://www.colibris-lemouvement.org/projets/projet-oasis/carte-oasis 10. https://www.colibris-lemouvement.org/projets/projet-oasis Habicoop : Fédération Française des Coopératives d’Habitants : 11. http://www.habicoop.fr Habicoop, cartographie des coopératives d’habitants : 12. http://www.habicoop.fr/la-carto-des-cooperatives-dhabitants/ Eco habitat Groupé : mouvement pour l'habitat groupé autogéré fondé en 1977, cartographie 13. http://www.ecohabitatgroupe.fr/page.php?categorie_id=99 Ville de Nantes : connaissez-vous l’habitat participatif ? + carte des terrains réservés:
  • 40. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 35 / 39 14. http://www.nantes.fr/home/actualites/ville-de-nantes/urbanisme/2016/habitat-participatif.html Site de l’habitat participatif dans l’ouest de la France, groupement d’association : 15. http://www.habitatparticipatif-ouest.net Soutien d’Emmanuelle Cosse (ministre du logement) à l’Habitat Participatif (1er juin 2016): 16. http://www.logement.gouv.fr/emmanuelle-cosse-soutient-le-developpement-de-l-habitat-participatif Podeliha, bailleur social à Angers, participation aux 4e Rencontres nationales de l’habitat participatif : 17. http://www.podeliha.fr/actualites/habitat-participatif-vivre-ensemble-chacun-chez-soi/ Site de l’association « pour un habitat différent » en habitat participatif depuis 30 ans dans le quartier du lac de Maine : 18. https://hd49.wordpress.com Site de l’association « Ecoquartier les Prés » en habitat participatif depuis 3 ans dans le quartier des Capucins : 19. https://ecoquartierlespres.wordpress.com/ 20. http://ecoquartierlespres.blog.free.fr/ A l'étranger : Confédération québecoise des coopératives d’habitants : 21. http://www.cooperativehabitation.coop/ Article Myeurop.info sur l’habitat participatif en Europe (28 mai 2014) : 22. http://fr.myeurop.info/2014/05/28/habitat-participatif-france-derriere-allemagne-13926 Article Métropole Revues sur l’Habitat Participatif en Europe (2014) : 23. https://metropoles.revues.org/4960 Article Habiter autrement sur l’Habitat Participatif en Europe 24. http://www.habiter-autrement.org/04_co-housing/13_coh.htm Isolants Biocourcés : Guide des matériaux isolant pour une isolation efficace et durable (Energievie.info avec Région alsace et ADEME) : 25. http://www.energivie.info/sites/default/files/documents/energivie_guide_isolants_24p_bd_6.pdf 26. https://www.biofib.com/biofib-trio.php RT 2012 27. http://www.normert2012.com/ 28. http://rt2012-leguide.com/pourquoi-la-rt-2012.html 29. https://www.picbleu.fr/page/les-normes-de-la-maison-neuve-rt-2012-expliquee-en-60-secondes 30. https://www.picbleu.fr/page/la-construction-neuve-maison-rt-2012-avantages-et-inconvenients 31. https://www.picbleu.fr/page/la-maison-basse-consommation-rt-2012-expliquee-simplement 32. https://www.picbleu.fr/page/quels-sont-les-risques-encourus-si-je-ne-respecte-pas-la-rt-2012 33. http://www.cm-larochelle.fr/dossierRT-2012.pdf 34. http://www.toutsurlisolation.com/Isolation-thermique/Reglementation-thermique/RT-Grenelle- Environnement-2012-ou-RT-2012/RT-2012-les-points-cles-a-retenir 35. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=BCD63C97F9BC54306EBF497065E4C142.t pdjo08v_1?idArticle=LEGIARTI000020491591&cidTexte=JORFTEXT000000788395&categorieLien=id&dateT exte=20120315
  • 41. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 36 / 39 Démarche HQE Site de l’Alliance HQE-GBC 36. http://www.hqegbc.org Accessibilité : 37. http://www.accessibilite-batiment.fr Site du gouvernement sur l’accessibilité : 38. http://www.developpement-durable.gouv.fr/laccessibilite-du-logement 39. http://www.logement.gouv.fr/documents-utiles-pour-l-accessibilite-des-batiments-356 ACV Base de donnée INIES : Les données environnementales et sanitaires de référence pour le bâtiment 40. http://www.inies.fr Indiko une gamme de baromètres leur permettant de se situer sur un secteur : 41. http://indiko.afnor.org PLU : Site du Plan Local d’Urbanisme 42. http://www.plu-info.net/ Plan Local d’Urbanisme Intercommunal d’Angers 43. http://www.angersloiremetropole.fr/projets-et-competences/plui-d-angers-loire-metropole/index.html Loi ALUR: Décret n° 2015-1725 du 21 décembre 2015 relatif aux sociétés d'habitat participatif : 44. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000028772256&idArticle=JORFAR TI000028772674&categorieLien=cid 45. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?cidTexte=JORFTEXT000028772256&idArticle=JORFAR TI000028772674&categorieLien=cid Dossier de presse concernant le décret n° 2015-1725 du 21 décembre 2015 relatif aux sociétés d'habitat participatif : 46. http://www.logement.gouv.fr/IMG/pdf/130911_dp.pdf (page 36-37) Choix du Terrain Site de l’Etat des Risques Miniers Naturels et Technologiques : 47. https://www.ernmt-officiel.com/ernmt-officiel/49007/angers/ Site Géorisque pour mieux connaitre les risques sur le territoire 48. http://www.georisques.gouv.fr/ Site de l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (Risque radon) : 49. http://www.irsn.fr/FR/connaissances/Environnement/expertises-radioactivite-naturelle/radon/Pages/4- cartographie-potentiel-radon-commune.aspx Lutte contre les termites, insectes xylophages, mérules et champignons lignivores : 50. http://www.developpement-durable.gouv.fr/Termites-et-autres-insectes,13413.html Cartes termites : les zones infestées sont délimitées par arrêté préfectoral :
  • 42. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 37 / 39 51. http://www.maine-et-loire.gouv.fr/IMG/pdf/ATLAS_DES_TERMITES-Fevrier_2014.pdf Enveloppe du bâtiment Site Atlanbois : association interprofessionnelle pour la promotion du bois en région Pays de la Loire 52. http://www.atlanbois.com/ Site Atlanbois : quel bois pour quel usage : 53. http://www.atlanbois.com/construire/pour-les-particuliers/quel-bois-pour-quel-usage/ 54. Le NF DTU 31.2 “Construction de maisons et bâtiments à ossature en bois” définit les prescriptions concernant l’ossature bois. Systèmes Energies : Guide ADEME « se chauffer au bois » : 55. http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/se-chauffer-au-bois-7368.pdf Site du Label flamme verte : 56. https://www.flammeverte.org Approvisionnement bois à Angers : 57. http://www.info-energie-paysdelaloire.fr 58. http://www.atlanbois.com/tous-les-professionnels/se-chauffer/ 59. http://www.lemarchedubois.com Site Okofen 60. http://www.okofen.be/be/pellematic_smart_xs#tab3 Site Propellet de l’association nationale du chauffage au granulé de bois, coût des énergies : 61. http://www.propellet.fr/page-indice-de-prix-148.html Site Quelle Energie, service internet de conseil en économies d’énergie., prix des énergies 62. https://www.quelleenergie.fr/prix-energie Site Pibleu : avantage inconvénients du photovoltaïque : 63. http://www.picbleu.fr/page/panneaux-solaires-photovoltaiques-avantages-et-inconvenients-rentabilite Site photovoltaïque.info, revalorisation des panneaux photovoltaïques : 64. http://www.photovoltaique.info/Gestion-et-valorisation-des.html 65. Blochain, définition 66. https://blockchainfrance.net/decouvrir-la-blockchain/c-est-quoi-la-blockchain/ Autoconsommation, Tecsol 67. https://www.youtube.com/watch?v=MLjj6FuxxM4 Solaire hybride bois -thermique 68. http://www.climamaison.com/tendance/chauffage-bois-et-chauffage-solaire-reve-ou-realite.htm Solution de ventilation dans l’habitat individuel 69. http://www.costic.com/sites/default/files/upload/telechargements/a5_ventilation_costic.pdf 70. Eclairage 71. http://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/eclairage-dans-lhabitat 72. http://www.ademe.fr/choisir-eclairage 73. Choix des appareils électroménager, guide Topten
  • 43. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 38 / 39 74. http://www.guidetopten.fr/ 75. www.electroguide.com Apports et productions solaires PVGIS : Carte interactives de calcul de production photovoltaïque et de rayonnement solaire et masques lointains. 76. http://re.jrc.ec.europa.eu/pvgis/apps4/pvest.php Site photovoltaique.info : outils. 77. http://www.photovoltaique.info/-Outils-.html Eau chaude sanitaire Recommandation production d’eau chaude sanitaire collective centralisée solaire http://www.programmepacte.fr/sites/default/files/pdf/recommandation-pro-rage-production-ecs-collective- centralisee-solaire-02installation-2015-09.pdf Gestion durable de l’eau Source : http://www.iseauenergie.net Budget 78. http://www.bc-maison-ecologique.fr/en-savoir-plus.aides-et-subventions.html 79. http://www.economie.gouv.fr/cedef/economie-energie-credit-dimpot 80. http://www.ademe.fr/particuliers-eco-citoyens/financer-projet/renovation/dossier/credit-dimpot/comment- beneficier-credit-dimpot-transition-energetique
  • 44. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 39 / 39 Table des Annexes Annexe I Entretien avec l’association “Pour un habitat différent” 1 Annexe II Entretien avec l'Ecoquartier les près : 4 Annexe III Entretien avec l’association “Alisée” 8 Annexe IV Entretien avec le bailleur social Immobilière Podeliha 11 Annexe V Conditions météorologiques 14 Annexe VI Surfaces 16 Annexe VII Calcul des besoins bioclimatique BBio BBiomax et Cepmax 18 Annexe VIII Evaluation de notre projet suivant la démarche HQE 20 Annexe IX Analyse des cycles de vie et base de donnée INIES 22 Annexe X Dimensionnement des balcons comme brise soleil 23 Annexe XI Plans de masse et perspectives 25 Annexe XII Accessibilité des personnes à mobilité réduite 28 Annexe XIII Isolation thermique du bâtiment 31 Annexe XIV Surfaces vitrées > 1/6 SHON RT 32 Annexe XV Calcul puissance chaudière et besoin en chauffage 33 Annexe XVI Dimensionnement ECS 35 Annexe XVII Justification du choix d’un poêle à bûche 36 Annexe XVIII Eclairage 37 Annexe XIX Enercoop 38 Annexe XX Impact environnemental des panneaux photovoltaïques 39 Annexe XXI Budget 41
  • 45. Projet tutoré : Annexes Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif Charlyne BERNARD – MISSON Paul COURSIMAULT 2016-2017 Licence professionnelle Conseiller Technique en Environnement et Habitat Tuteur à l’ESTHUA : Mikaël BARGAIN Soutenu le :18/05/17
  • 46. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 39 / 43 Table des Annexes Annexe I Entretien avec l’association “Pour un habitat différent” 1 Annexe II Entretien avec l'Ecoquartier les près : 4 Annexe III Entretien avec l’association “Alisée” 8 Annexe IV Entretien avec le bailleur social Immobilière Podeliha 11 Annexe V Conditions météorologiques 14 Annexe VI Surfaces 16 Annexe VII Calcul des besoins bioclimatique BBio BBiomax et Cepmax 18 Annexe VIII Evaluation de notre projet suivant la démarche HQE 20 Annexe IX Analyse des cycles de vie et base de donnée INIES 22 Annexe X Dimensionnement des balcons comme brise soleil 23 Annexe XI Plans de masse et perspectives 25 Annexe XII Accessibilité des personnes à mobilité réduite 28 Annexe XIII Isolation thermique du bâtiment 31 Annexe XIV Surfaces vitrées > 1/6 SHON RT 32 Annexe XV Calcul puissance chaudière et besoin en chauffage 33 Annexe XVI Dimensionnement ECS 35 Annexe XVII Justification du choix d’un poêle à bûche 36 Annexe XVIII Eclairage 37 Annexe XIX Enercoop 38 Annexe XX Impact environnemental des panneaux photovoltaïques 39 Annexe XXI Budget 41
  • 47. Projet tutoré : rapport final | Conception d’un immeuble basse consommation destiné à l’habitat participatif CTEH 2016-2017 | Charlyne BERNARD-MISSON Paul COURSIMAULT Page 1 / 43 Annexe I Entretien avec l’association “Pour un habitat différent” Entretien avec M. Broerman et Mme Besnard le vendredi 12 décembre de 10h à 11h20 Association “Pour un Habitat Différent” : Lieu ZAC du lac de Maine Architecte : Jacques LEVY Site https://hd49.wordpress.com Bailleur social réalisant le projet : Le Toit Angevin (Actuellement Immobilière Podeliha) 1981 : initiation du projet 1983 : création de l'association 1987 : 1ères installations. 17 logements répartis en 3 ilots : 5 maisons « du bas », 6 logements « la banane », 6 maisons « du haut » : Espaces partagés : – 3 locaux à vélos et de stockages divers – 1 cave à vin – 1 local jardinage – 1 atelier bricolage – 1 studio pour recevoir famille ou amis – 1 salle commune pour fêtes ou réunions – 1 jardin potager avec compost – 1 grand jardin d’agrément (théâtre de verdure, four à pain, terrain de boules,…) Monsieur Michael Broerman est le président de l'association. Tacitement le président change tous les 2 ans. Monsieur Broerman s’est installé avec sa famille en juillet 2014 et est Allemand de l'est. Il connaissait en Allemagne une forme d’habitat participatif pour des logements sociaux qui était imposé par l'état et pas toujours assumé par tout le monde. Il a trouvé le lieu par des amis, par hasard. La maison était libre depuis 3 mois. Il fait partie des derniers locataires Madame Geneviève Besnard faisait partie de du groupe qui a initié le projet. Elle a été présidente de l’association pendant 4 ans. Locataire au début elle est maintenant propriétaire. Questionnaire : 1. Quelles sont les principales raisons de la création de “Pour un Habitat Différent” Eviter l'anonymat, faire des économies d'échelle, la convivialité, mutualiser, être acteur de la conception et la gestion de son logement et de la cohabitation. Le groupe initiateur a participé activement à la définition des logements, du plan masse, des cheminements, au suivi de chantier avec un architecte. 2. Comment vous êtes-vous rencontrés ? Nous étions un groupe d’amis angevins (avec un urbaniste) nous avons rencontré un autre groupe avec un projet beaucoup plus complet (écologie, école). Par ailleurs un article a été diffusé dans le journal. 3. Quels sont les principaux freins rencontrés durant la création du projet ?