1. CHAPITRE 1. OPTIQUE CLASSIQUE 1.6. L'×IL
Fig. 1.33 La lunette astronomique
objectif occulaire
image
oeil
Fobj Focc
Focc
objetobj
image
objet obj
occ
occ
et retracez les rayons principaux). Il faut aussi faire
l'hypothèse que l'÷il est collé sur la lentille. Alors,
comme le rayon qui passe par le centre de la lentille
passe par les sommets de l'objet et de l'image, l'angle
soustendu par l'image vaut :
¯ = himage
di
= hobjet
f
où f est la focale de la loupe. Ainsi, le grossissement
devient :
G = ¯
®
= hobjet
f
/
hobjet
0, 25
=
0, 25
f
Ce qui montre que plus la focale de la loupe est petite,
plus son grossissement est grand.
la lunette astronomique
C'est un instrument d'une complexité optique bien
plus importante que la loupe. Une telle lunette peut
même être composée de plus de deux lentilles. Ici,
nous ne considérerons que le cas de deux lentilles :
l'objectif et l'oculaire. La gure 1.33 présente le fonc-tionnement
d'une lunette astronomique.
La fonction de l'objectif est de créer une image.
Alors que celle de l'oculaire est de la grossir. La po-sition
de l'image crée par l'objectif est importante.
Comme elle est de très petite taille, il faut la grossir.
On la place donc entre le foyer et l'oculaire. Ainsi,
celui-ci fait oce de loupe.
Le microscope
C'est un autre instrument intéressant, mais pour
découvrir des bactéries plutôt que des galaxies. En-core
une fois, on va se limiter à la description d'un
microscope simple pour mieux faire comprendre le
principe de son fonctionnement. Celui-ci ne dière
que peu de celui d'une lunette astronomique puis-qu'il
comporte aussi un objectif et un oculaire qui
sert de loupe pour agrandir l'image formée par l'ob-jectif.
Mais, comme le montre la gure 1.34, contrai-rement
à la lunette où l'objet est très petit et très
éloigné, celui du microscope est très petit, mais très
proche. L'objectif ne sert pas pour autant directe-ment
de loupe puisque son foyer est plus proche de
la lentille que l'objet. Mais pour le grandir une pre-mi
ère fois au maximum, on le place proche du foyer
rendant ainsi son image la plus grande possible. Puis
on l'agrandit encore à l'aide de l'oculaire qui, comme
pour la lunette, fait oce de loupe. On peut dire en-
n que l'ouverture, c'est-à-dire la taille, de l'objectif
change entre une lunette et un microscope. En eet,
dans le premier cas, on veut recueillir le plus possible
de lumière et on cherche donc à avoir une plus grande
ouverture possible, donc un grand objectif. Alors que
dans le second, par éclairage indirect on dispose de
toute la lumière nécessaire, et ainsi on peut utiliser
un objectif plus petit et donc d'une focale plus pe-tite.
Cela permet d'agrandir au maximum l'image de
l'objectif.
La diérence entre la lunette et le microscope tient
donc en substance dans la nécessité pour la lunette
de pouvoir observer des objets faiblement éclairés, ce
qui implique un objectif de grand diamètre, contrai-rement
au microscope qui n'est pas tenu de remplir
une telle condition.
1.6 L'÷il
L'÷il est un organe particulièrement complexe. Il
n'est pas question ici d'en faire l'étude approfondie.
Ce qui va nous intéresser, ce sont les rapports qu'il en-tretient
avec l'optique géométrique. Puis, après avoir
passé en revue les principaux défauts qu'il peut avoir,
on va entrevoir les possibilités de corrections permises
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