Le Béarn, situé au pied des Pyrénées, est un ancien État souverain puis une ancienne province française. Il constitue la partie orientale du département des Pyrénées-Atlantiques (64), dont il occupe les 3/5 du territoire. Il est traversé en diagonale par les gaves de Pau et d'Oloron, dont les vallées parallèles constituent la partie la plus vivante du pays. Le Béarn compte 355 200 habitants1, sa capitale est Pau depuis 1464.
1. Villages du Béarn - Pyrénées Atlantiques
C'est un pays de relief où se côtoient les paysages
grandioses des Pyrénées, les vallées creusées par les
gaves, les édifices et fortifications voulus par les princes
et Henri IV. Le Béarn se divise en trois micro pays : le
Haut Béarn au sud, le Barn des Gaves au centre et le
Béarn Adour au nord est.
Cette région conserve de jolis petits villages à
l'architecture typiquement béarnaise.
2. cette bourgade entourée de verdure, est célèbre pour son unique
source d’eau salée, ses ruelles étroites, ses maisons des XVIe et XVIIe
siècles et son église du XVIIIe siècle. Traversée par le Saleys, rivière
bordée de maisons sur pilotis, la ville a su tirer profit de ce don de l’eau
en l’utilisant à des fins thérapeutiques. La ville appelée aussi "la Venise
du Béarn", station thermale et de remise en forme, est aussi la cité du
sel.
Salies de Béarn (Photo Miguel Bravo)
3. le village est situé sur la bordure du cirque dolomitique qui porte son nom. Il a été
fondé au XIe siècle, on y trouve encore des maisons des XVe siècles et XVIe siècles,
un vieux château et une tour de défense décrépie du XIVe siècle. L'église dédiée à
Ste Eulalie possède un clocher carré à contreforts romans ;
la porte en accolade date du XVIe siècle.
Lescun
4. ancienne ville gallo romaine, le village connut son plein épanouissement pendant les
XVe et XVIe siècles. De nombreuses maisons aux fenêtres à meneaux surmontées de
sculptures datent du XVIe siècle. Le château édifié au XVIIIe siècle possède une belle
grille en fer forgé. L'église St Vivien, robuste édifice en pierre grise avec contreforts,
fut construite entre la fin du XVe siècle et le dernier quart du XVIe siècle.
Bielle (Photo André Boucq)
5. le bourg est construit sur un bloc calcaire dans un site magnifique dominant le gave
d'Oloron et l'île de la Glère. Sauveterre est une ancienne sauveté sous l'autorité du
clergé, elle servait autrefois de refuge aux populations environnantes. La visite de la
cité est agréable. L'église St André date des XIIe et XIIIe siècles mais sa construction
fut terminée après les croisades, ce qui explique ses éléments gothiques. Le clocher
fortifié, est doté d'un chemin de ronde. De la belle terrasse ombragée devant
l'église, on jouit d'un superbe panorama sur le gave, le vieux pont, l'île,
la vallée et les Pyrénées au fond.
Sauveterre de Béarn
6. presque toutes les constructions que l'on voit aujourd'hui dans ce village, vieilles
maisons béarnaises, murs en galets et toits d'ardoises bleutées datent du XVIe
siècle. Même le cloître du monastère, si particulier avec ses galeries à colonnes
superposées et ses petits toits pointus remonte à la même époque. L'église et son
clocher, le choeur resplendissant de dorures, furent détruits à la révolution. De nos
jours, il ne reste que l'ancienne chapelle des Prémontrés avec ses hauts reliefs
en bois polychrome.
Sarrance
7. les maisons aux toits de tuiles bordent la rue rectiligne menant du village au
château. L'église, tout en abritant à l'intérieur les grâces du gothique flamboyant, a
conservé à l'extérieur l'apparence d'une forteresse avec son donjon carré et ses
tourelles à meurtrières. Sur la place, demeure une gentilhommière du XVe siècle à
tour cylindrique et pointue percée de meurtrières dans l'angle d'une cours carrée. Le
château lui, se dresse sur une motte féodale encore entourée des levées de terre
défensives. Une promenade autour de son fossé annulaire permet d'admirer
un superbe paysage.
Morlanne Photo Michel Vincendeau
8. au coeur du vieux Béarn, au bord du gave d'Oloron, le village se présente comme
une petite cité paisible et accueillante, enserrée de remparts. Le bourg existe
depuis le XIe siècle, mais la bastide s'est créée en 1316 et s'est entourée de
fortifications en 1540 sur ordre d'Henri II, roi de Navarre. Aujourd'hui, on peut se
promener le long des remparts, de la port St Antoine jusqu'aux bastions. A
l'intérieur du village, sur la place, l'église du XVIe siècle fait face à la mairie,
et tout à côté s'élève le fronton de pelote.
Navarrenx (Photo Michel Bruneau)
9. c’est un village typique de la vallée d’Ossau au milieu de bois. Il est entouré de
hauts sommets et de pics. Son église romane du XIIIe siècle ainsi que son
cimetière dominent le village. Celui conserve la tour d’Abadie, ancienne
résidence des vicomtes d’Ossau et de Béarn, avec un donjon sur motte, des
fenêtres romanes, des fossés, qui surplombe un lac.
Castet (Photo Miguel Bravo):
10. voici encore un typique village de la vallée d'Aspe, anciennement occupé par les
Maures, auquel on arrive par l’ancien chemin vicomtal qu’empruntèrent les croisés
béarnais et les pèlerins de St Jacques. Il a un caractère semi médiéval avec ses deux
tours de défense du XIVe siècle (dont l’une est à moitié détruite), ses maisons
serrées les unes contre les autres, comme pour mieux se protéger. Ces maisons
semblent identiques, avec leurs balcons de bois, leurs ruelles étroites, souvent en
cul-de-sac.
Borce (Photo Jacques Delarroqua)
11. il s'agit d'un très beau village d'altitude construit en arc de cercle sur la pente
d'un cirque montagneux. On peut notamment y admirer l'église restaurée
gardant un porche du XVIIe siècle et une porte gothique du XIVe siècle.
De ce village, le panorama sur les Pyrénées est magnifique.
Aydius
13. ce village fut longtemps la capitale de la vallée d'Aspe. Situé sur la Berthe, au
confluent de celle-ci avec le gave d'Aspe, en un lieu où les rives du gave
s'élargissent, le village est aujourd'hui le chef lieu de canton de la vallée. Au XIVe
siècle s'installa une abbaye laïque : des bâtiments datant du XIVe au XVIIe siècle y
subsistent encore ainsi qu'une chapelle romane du XIe siècle, et un curieux
pigeonnier octogonal. L'église du XVIIe siècle remaniée au XVIIIe siècle a été
restaurée au XIXe siècle. Le village possède un potentiel touristique important avec
des randonnées possibles dans la montagne et dans le parc national des Pyrénées.
Accous (Photo Michel Maugein)
14. village de la vallée d'Ossau, Béost était autrefois une étape pour les pèlerins en
route vers Compostelle. Essentiellement agricole, le bourg est resté authentique et
cultive avec soin ses traditions, en animant chaque été la transhumance des
moutons prenant la direction des estives. De maison en maison, les inscriptions
figurant sur les linteaux, tous taillés dans le marbre, dévoilent peu à peu leur
mystère. L'église St Jacques le Majeur des XIIe et XIXe siècles est dédiée au premier
des apôtres à avoir subi le martyre et dont le corps aurait été miraculeusement
transporté à St Jacques de Compostelle. Séparé de l'église par une remise, le
château, solide demeure dotée au XVIe siècle d'une élégante porte à encadrement
sculpté, arbore sur son toit d'ardoise un motif signalant un accueil aux pèlerins.
Béost
15. ce village distribué tout en longueur le long du gave mérite toutefois le détour.
Si son architecture ne compte pas d'intérêts particuliers, l'ambiance et le cadre
sauvage en font un site privilégié. Une visite de l'écomusée permet de
découvrir le monde pastoral et agricole. Un chemin de découverte dans le
village livre au visiteur ici et là une fontaine, un moulin et un beau jardin. A
noter la fête de la transhumance début juin.
Lourdios Ichère
16. C'est fort loin dans le passé que la Soule,
petite province basque, plonge ses racines.
Située entre Basse Navarre, Béarn et Navarre
espagnole, son paysage est fait de contrastes, de
plaines et vallons mais aussi de pics et montagnes
parcourus d'étroites vallées, entaillées de gorges et
canyons magnifiquement sculptés et tortueux.
17. cette ancienne bastide, dont le nom signifie "méchant lion", s’est développée au pied d’une
colline surmontée d’un château fort. Au moyen âge, elle est une cité riche et prospère,
capitale de la Soule. Elle conserve des témoignages de ce passé glorieux. La ville haute abrite
de remarquables édifices médiévaux, symboles de l’importance de la cité à l‘époque. Le
château fort véritable forteresse date du XIIe siècle. Il a résisté à de multiples assauts aussi
bien ceux des rois de Navarre que ceux des rois d’Angleterre. On y accède par une rampe à
trois arches qui conduit au pont-levis.
Mauléon Licharre (Photo Patrick Cousie)
18. ce petit village longtemps isolé, à la limite du Pays Basque, dominé par le Pic
d'Orhy et près de la frontière avec la Navarre a su rester l'un des plus typiques.
Le village s'est développé autour de la collégiale de l'hôpital, bâtie au XIe siècle
sur la route de la Soule à la Navarre et rattachée à l'abbaye de Leyre en
Espagne. Les maisons ont des murs épais, blanchis au lait de chaux, des
fenêtres étroites, et leurs toits à forte pente sont couverts d'ardoises bleutées.
L'église est une construction romane massive avec une abside entourée de
deux absidioles et un toit à pente unique
Ste Engrâce (Photo Stéphane Martin)
19. village de montagne, village frontalier, véritable porte de l'Iraty et de la Navarre,
Larrau est au pied du Pic d'Orhi une curiosité sur un ancien passage du Chemin de
Compostelle. Il est constitué de quartiers disséminés et aux noms poètiques : Ekhi
Begia (l'oeil du soleil), Itzal Herria (le village ombragé). L'église St Jean Baptiste
inscrite, a été refaite au XVIIe siècle mais conserve une abside romane et une vierge
polychrome ; elle faisait office d'hôpital et de prieuré pour les marchands et pèlerins
de passage vers Sangüesa, de l'autre côté de la frontière. La chapelle St Joseph
également du XVIIe siècle a été refaite au XIXe siècle ; elle comporte des inscriptions
énigmatiques.
Larrau
20. ancien siège d’une commanderie de Roncevaux avec hôpital de pèlerins, cette
commune est organisée comme beaucoup d’autre de la contrée, en « quartiers »,
c'est-à-dire en hameaux ou ensembles de maisons typiques, connue pour ses sites
naturels (où l’on ne manque pas à l’occasion de chasser la palombe au filet…) et la
sauvegarde des traditions basques et des races locales de « manech » (bélier à
tête noire ou rousse). Le centre du bourg est le plus intéressant avec son église St
Michel, monument historique, entourée de son cimetière avec stèles, et desservie
par un pont en pierre dédiée, au dessus du ruisseau Arangorena. Remarquable
par son chœur roman et sa position dominante au dessus de la rivière, elle occupe
Ordiarp (Photo Michel Chanaud, Texte Miguel Bravo)
21. avec ses spécimens de clochers trinitaires ou clochers-calvaires, encore appelés
clochers souletains, composés de trois pinacles surmontés de croix spécifiques,
parmi les plus beaux de la région, Gotein-Libarrenx est au centre historique de cette
Soule traditionnelle. C'est dans le bois de Libarrenx que se déroulait l'assemblée du
peuple souletain. A côté des églises, des nombreuses stèles discoïdales
anthropomorphes ou géométriques parsèment les cimetières. Les frontons font
partie du décor. La maison noble de Gotein remonte au XIVe siècle (admirer le
chêne vénérale). L'église inscrite aux monuments historiques, est du XVIe siècle,
avec retable baroque.
Gotein Libarrenx (Texte Miguel Bravo)
22. cette ancienne commanderie, fondation hospitalière sur les chemins de St Jacques,
entre Béarn et Pays Basque, est aujourd'hui classée Patrimoine Mondial de l'Unesco
dans le cadre des pèlerinages de Compostelle. Il s'agit actuellement d'un paisible village
de bord de ruisseau, constitué de maisons anciennes entourant l'église, que les
particularités architecturales rendent unique en France. Elle date du XIIe siècle, sur un
plan de croix grecque à influence hispanique, le style « mudéjar » d'inspiration arabe est
visible et la coupole s'inspire de celles de la mosquée de Cordoue. Sa silhouette
ramassée est particulièrement originale dans la région. A remarquer également le vieux
moulin à eau restauré sur les rives du Lausset.
L’Hôpital St Blaise (Photo Nicolas Boullet,
Texte Miguel Bravo)
23. la commune réunissant les deux hameaux de Camou et Cihigue disposent
d'innombrables fermes typiques de la région. Ces fermes présentent un aspect massif
et trapu avec pour certaines un séchoir à châtaignes. Les églises romanes des deux
hameaux abritent toutes deux des retables remarquables des XVIIe - XVIIIe siècles. La
façade de l'église paroissiale Notre Dame au hameau de Cihigue, rénovée en 1828,
est surmontée d'un petit beffroi rectangulaire en encorbellement. L'église de Camou
fut fondée au moyen âge mais largement transformée au XIXe siècle. En 1912, elle fut
agrémentée de verrières signées par l'atelier St Blancat à Toulouse. De nombreuses
grottes se trouvent sur les massifs alentours. De l'une d'elles jaillit une charmante
petite source thermale à trente trois degrés.
Camou Cihigue
24. • Cette région s'impose comme la province la
plus variée en ce qui concerne son
patrimoine avec châteaux, maisons nobles,
chapelles et églises, grottes préhistoriques,
etc ...
• La région est aussi peut être la plus
typique, en tout cas la plus complexe du fait
de son morcellement géographique et de ses
subdivisions historiques.
Villages de Basse Navarre
Pyrénées Atlantiques
25. St Jean Pied de Port
menacée par les convoitises espagnoles, la cité s'est dotée d'une citadelle
remaniée par Vauban. Jadis prison puis refuge, elle s'est aujourd'hui
transformée en lycée. Parmi le riche patrimoine de la ville situé sur la Nive, les
touristes seront séduits par remparts et les portes, la place du marché, la
maison de style Mansart devenue hôtel de ville, la maison des états de
Navarre, l'église en grès rouge... Les dates de construction ou de rénovation
des maisons figurent au dessus des portes (linteaux sculptés).
26. le village est situé dans une vallée verdoyante en Basse Navarre. Avec ses
maisons typiques, St Etienne est divisé par les eaux torrentueuses de la Nive en
deux quartiers qui furent longtemps rivaux et qui sont reliés par un pont romain.
A l'intérieur de l'église reconstruite au XVIIIe siècle, la nef est encadrée par trois
étages de galeries, et le choeur surélevé est orné de retables en bois doré.
St Etienne de Baïgorry
27. c'est en 1283 que le village a été fondé avec l'édification d'une maison forte au
bord de la Joyeuse, rivière qui va rejoindre l'Adour. En 1312, le village deviendra
une bastide, i; est classé aujourd'hui parmi lesplus beaux villages de France. Le
bourg est accueillant, d'ailleurs pendant la période d'inquisition, de nombreux
juifs chassés d'Espagne y ont trouvé refuge. Le visiteur pourra admirer l'église
Notre Dame de l'Assomption qui a gardé de son passé un porche roman où se
rejoignent les cloîtres latéraux. Il faut aussi emprunter la longue rue principale
bordée de maisons blanchies à la chaux qui conduit vers la place des Arceaux.
Labastide Clairence :
28. St Martin d'Arrossa
ce village de Basse Navarre est joliment installé au pied des vallées de la Nive
et des Aldudes. Il conserve ses maisons basques des XVIIe et XVIIIe siècles et
une église du XVIIIe siècle. Les alentours sont exceptionnels comme les collines
boisées pré-pyrénéennes ainsi que les gorges de la Nive et le confluent avec la
Nive des Aldudes.
(Photo Miguel Bravo)
29. haut lieu de foires et de marchés traditionnels, le village possède une très belle
place centrale bordée d'auberges avec le fronton et ses maisons à colombages. La
commune est marquée par le passage des pèlerins à St Jacques. L'église possède une
remarquable statue de St Jacques et trois étages de galeries datant de 1695. Dans
l'oratoire, une statue médiévale du Saint, protecteur des enfants a été érigée.
Hélette
30. à l'origine, cette commune installée dans la vallée de la Nive fut un lieu de pacage,
sans résidences fixes. Les bergers pouvaient y bâtir des cabanes et y cultiver des
petits potagers dont ils n'étaient pas propriétaires. Aujourd'hui, les maisons de
style haut navarrais sont de couleur blanche avec des chaînes de pierres d'angle
apparentes et de teinte violacée. La plus intéressante est celle de Bailles,
construite en 1773. L'église paroissiale a été érigée en 1688 et remaniée en
plusieurs occasions. De style basque, elle s'orne de deux étages de galeries autour
de la nef et d'un beau retable. Ce sanctuaire garde comme un trésor un chapelet
en or du roi Maximilien du Mexique.
Les Aldudes
31. le site n'est devenu un village qu'au XVIIe siècle. Sa petite église adopte déjà le
style navarrais avec un beau retable. Les maisons ont aussi un petit air espagnol
avec leur crépi et leurs boiseries sombres. La rivière qu'on longe est la ligne de
frontière. C'est à cet endroit que le roi Carlos VII passa en France après sa
défaite en 1876. Encaissée dans une gorge profonde, la route se poursuit
en Espagne vers Roncevaux.
Arnéguy (Photo André Zella)
32. Villages du Labourd - Pyrénées
Atlantiques
• Les terres du Labourd, limitées au nord par l'Adour,
sont historiquement liées à la mer. C'est en partie,
un territoire arraché à l'océan par l'accumulation de
grands dépôts quaternaires.
• Le Labourd est une terre privilégiée aux
magnifiques paysages, au micro-climat particulier, où
la nature a été miraculeusement préservée.
33. haut lieu de la chasse à la palombe, le village classé parmi les plus beaux
villages de France a le culte des traditions du pays et da la vie
transfrontalière. Outre de solides maisons du XVIIe siècle, le village compte
de nombreux édifices religieux : l'église St Martin du XVIIe siècle, la chapelle
Ste Catherine de la même époque et quatorze oratoires aux ex-voto gravés
par des marins. Il faut aussi emprunter le petit train de la Rhune qui
emmènera le promeneur jusqu'en haut de la montagne.
Sare (Photo Jean-François Deletang)
39. surplombant le cours de la Bidassoa, adossé au pied des Pyrénées précisément
blotti contre le Xoldokogaina, le bourg du village au site inscrit mérite le détour.
L'église, le fronton et l'Herriko Etxea, maison du village, en constituent
l'ossature comme de coutume au Pays Basque, dans un cadre remarquable.
Biriatou