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Les Baux de Provence Bouches du Rhône

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Les Baux de Provence Bouches du Rhône

  1. 1. B Perchés sur un éperon rocheux des Alpilles, les Baux de Provence (du provençal baou "piton") se composent d'une partie basse très animée avec ses rues pavées bordées d'élégantes maisons Renaissance, sa charmante place, et son église St Vincent du XIIe siècle, et puis d'une partie haute dominée par les ruines de son ancien château-fort.
  2. 2. Le rayonnement des Baux commenceront véritablement au 10e siècle lorsque les seigneurs de Baux font édifier une forteresse au sommet de ce nid d’aigle. Ils règneront sur la cité durant cinq siècles au cours desquels leur caractère belliqueux vaudra au pays de nombreuses luttes avec les autres seigneurs de la région. La découverte de minerai d’aluminium au 19e siècle près du village vaudra aux Baux-de-Provence d'être à l'origine du nom de la Bauxite. Jusqu'en 1939, la France resta le plus gros producteur de Bauxite. Le Château. Situé sur un éperon rocheux au cœur des Alpilles, le château des Baux-de-Provence se confondant avec la roche s’étend sur 7 hectares. Témoignant encore de leur puissance, les vestiges de la citadelle médiévale dominent le vallon de la Fontaine, où le mistral s’engouffre dans les ouvertures d’anciennes carrières.
  3. 3. Jusqu'à la Révolution, la ville des Baux-de-Provence fut le chef-lieu d'une juridiction à la fois royale et seigneuriale dont le siège fut longtemps situé dans ce bâtiment (à gauche) construit en 1499. La justice y était rendue au nom du souverain. Le rempart contre lequel les bâtiments étaient bâtis fut percé au XIXe siècle pour permettre l'ouverture de l'entrée actuelle de la ville. La Maison du Roy abrite l'Office de tourisme.
  4. 4. Place Louis Jou. Louis Jou (1881-1968) fait partie des plus grands typographes du siècle dernier. Il est le seul parmi ses pairs à avoir conçu et réalisé un ouvrage entièrement par lui-même. Xylographe, graveur sur métal, Jou dessine et fond ses propres caractères. Il décore certaines reliures d'ouvrages sortis de ses presses. Ce Catalan d'origine, fut un créateur de livres dont l'influence a été l'une des plus déterminantes dans l'évolution du livre contemporain. Le maître typographe était également un artiste à part entière : graveur, peintre, sculpteur, céramiste...
  5. 5. Musée des santons 17e siècle. Ancien corps de garde, le Musée des Santons offre un nombre important de pièces dont des figurines napolitaines, des scènes illustrant les traditions provençales et baussenques liées à la Nativité ainsi qu'un document filmé sur la fabrication des santons.
  6. 6. Porte d’Eyguières. 11e siècle. La Porte Eyguières ou Porte de l'eau qui, en provençal, se dit aïgo, fut jusqu'en 1866 la seule entrée du village ; elle permettait aux villageois d'aller chercher l'eau dans le Vallon de la Fontaine, la plaine où se trouvent une source et un lavoir. La porte a gardé son système défensif, chemin de ronde en corniche percé de meurtrières.
  7. 7. Bâtisse datant du XVème siècle, une partie est restée troglodyte.
  8. 8. Musée Yves Brayer – Hôtel de Porcelet. 16e siècle. Cette belle demeure du XVIe siècle présente une façade originale et d'élégantes fenêtres à meneaux finement sculptées. L'Hôtel de Porcelet était la résidence de l'une des plus illustres familles d'Arles ; une rue porte encore le nom. Le décor intérieur conserve au rez-de-chaussée, une salle voûtée décorée de peintures du XVIIe siècle représentant les Quatre Saisons et les allégories des Quatre Vertus Cardinales. L'Hôtel est devenu, depuis 1991, le Musée Yves Brayer.
  9. 9. Ce lavoir est situé sur le Place du Porcelet aux Baux de Provence. L'eau arrive par un robinet en forme de groin.
  10. 10. Eglise Saint Vincent. Ancien prieuré dépendant de Saint-Paul de Mausole à Saint-Rémy-de-Provence, l'édifice du XIIe siècle est caractéristique des constructions baussenques par sa partie méridionale à moitié troglodytique. La grande nef voûtée en berceau brisé fut allongée vers l'Est en 1609 sans rompre l'harmonie romane de l'ensemble. Construite entre le XIIe et le XVIe siècles, l'église est dédiée à Vincent de Saragosse, un saint né en Espagne au IIIe siècle , victime des persécutions anti-chrétiennes du début du IVe siècle.
  11. 11. Sur le flanc sud, la Lanterne des Morts est une élégante tourelle circulaire coiffée d'une coupole ornée de gargouilles depuis laquelle, d'après la tradition, brûlait jadis une flamme lors du décès d'un habitant des Baux.
  12. 12. La nef centrale, haute de douze mètres date du XIIe siècle; on peut observer sur ce pilier une pierre tombale dressée montrant un personnage dans une position de prière, à genoux et les mains jointes. Le style est médiéval et une date y figure : 7 octobre 1467, mort du défunt représenté. Le texte en latin de l'Ave Maria fait le tour de la pierre.
  13. 13. Vitraux modernes de Max Ingand offert par le Prince de Monaco, Rainier III, marquis des Baux.
  14. 14. Chapelle transversale baptismale. Cuve du 18e siècle.
  15. 15. Une autre cuve baptismale, située dans la chapelle suivante, creusée dans le roc, pourrait être encore plus ancienne. C'est là, semble-t-il, que l'on procédait à l'antique cérémonie du baptême des nouveau-nés par immersion. L'église Saint Vincent abrite le soir de Noël une crèche vivante qui rappelle un ancien rite "le pastarage" du XVIe siècle. Une charrette tirée par un bélier, décorée de feuillage et de bougies, apporte un agneau nouveau-né. Chaque berger, à tour de rôle, baise les pieds de l'enfant Jésus, puis passe l'agneau de bras en bras avant de le donner en offrande.
  16. 16. Cénotaphe surmonté d'un gisant. Malgré son aspect ancien, celui-ci ne date que de1906. Il est dédié à la famille de Manville, dont l'ancêtre, Claude de  Manville, époux de Philippine de Brion, a fait ériger cette chapelle vers 1540 aux frais de sa famille.
  17. 17. Chapelle des Pénitents Blancs.  Sur la place de l'église des Baux-de-Provence, en bordure de la falaise dominant le vallon de la Fontaine, la chapelle fut construite au milieu du XVIIe  par la  Confrérie des Pénitents Blancs. Elle est dédiée à Estelle, Sainte, chargée de veiller sur le souvenir des anciens pénitents des Baux.  La porte d'entrée monumentale ornée de pierres en bossage est surmontée d'un bas-relief  représentant deux pénitents agenouillés avec une inscription  martelée : "In nomine Jesu omne genus flectatur" (Au nom de Jésus tout genou doit se plier). 
  18. 18. L'intérieur de la chapelle, autrefois voûtée en croisée d'ogives, est décoré de fresques d'Yves Brayer (1974) représentant le Noël des Bergers dans la  tradition provençale.
  19. 19. Vue sur les Alpilles.
  20. 20. Place Saint Vincent.
  21. 21. Hôtel de Manville- Hôtel de Ville. Le plus bel Hôtel Renaissance de la ville des Baux-de-Provence fut édifié en 1571 par une riche famille protestante, celle de Claude de Manville. La façade  irrégulière suivant le tracé de la rue principale est ouverte largement par de grandes fenêtres à meneaux. L'Hôtel restauré abrite aujourd'hui la Mairie. 
  22. 22. Fenêtre Renaissance « Post Tenebras Lux » - 1571. cette fenêtre est ornée d'une citation biblique "Post Tenebras Lux" "Après les Ténèbres, la Lumière"... 

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