Suite à des rumeurs ayant fait part prématurément de leur disparition, les éditions Contemporasciences ont le plaisir de vous informer qu'elles se portent au mieux, et que loin de disparaître elles ont lancé ce matin leur nouvelle collection, "Terre des Merveilles".
Tel le phénix légendaire, "feu" Contemporasciences renaît de ses cendres et réinvestit l'espace virtuel, tout feu tout flammes, avec une nouvelle présentation, plus épurée et classique. Au travers de la série Terre des Merveilles, nos éditions vous feront découvrir les panoramas les plus saisissants de notre planète, ainsi que les phénomènes naturels les plus époustouflants.
Nous espérons sincèrement que cette collection ôtera les nuages de votre esprit et allumera des étoiles dans vos yeux.
3. Sur l'Île de la Réunion, les éruptions volcaniques sont chose
courante : de nombreuses coulées génèrent des grottes et
des tunnels de lave. Ce phénomène est appelé "magma à
plein tube". En 2004, une coulée a généré un tunnel
considéré comme le tunnel de tous les records : il est le plus
long de l'île (2300m en continu), il a le plus fort dénivelé
(près de 350 m) et il présente le plus long tronçon "aveugle"
connu : 1400 mètres sans ouverture sur le jour.
6. Le Lac Retba, plus connu sous le nom de Lac Rose, est un grand lagon
salé de 3km², peu profond et entouré de dunes. Il est situé à 35 km au
nord-est de Dakar, à quelques centaines de mètres de l’océan Atlantique.
Le Lac Retba doit sa renommée à la teinte originale et variable de son eau.
Sa couleur est due à une cyanobactérie marine qui fabrique un pigment
rouge pour se protéger du sel fortement concentré. L’eau contient environ
380g de sel par litre. Le sel est exploité depuis les années 1970.
Les hommes, dans l’eau jusqu’à la
poitrine, cassent avec un piquet le
sel déposé sur le fond, avant de le
ramasser à la pelle pour remplir des
pirogues d’une capacité d’une tonne.
Les femmes sont chargées de
débarquer les pirogues et d’entasser
le sel sur les bords pour le sécher et
le blanchir au soleil.
9. Pamukkale, ou Pamukalé, veut dire « Château de coton » en turc.
C’est un site naturel touristique de Turquie composé de sources
formant une tufière. Il se trouve au sud-ouest du pays, dans la
Vallée des Méandres (Büyük Menderes) de la province de Denizli,
à 15 km au nord-est de la ville du même nom.
Pamukkale a été créée au fil des âges par les eaux chaudes qui
s’écoulent de la montagne. Le site comporte 17 sources.
Certaines d’entre elles ont une température de plus de 45 °C
et toutes sont saturées de sels minéraux et de gaz carbonique.
En se diffusant dans l’air, le dioxyde de carbone fait précipiter le
carbonate de calcium contenu dans l’eau, lequel se dépose sous
forme pâteuse sur les flancs de la colline et durcit ensuite avec
l’évaporation. Chaque litre d’eau évaporé dépose un demi-gramme
de carbonate de calcium.
12. Les fleurs de glace se forment à la surface des eaux gelées,
elles sont composées principalement de bactéries et de sel.
Elles peuvent être aperçues à la surface des mers calmes ou
des lacs dans des régions froides. Elles “éclosent” sur les
eaux à salinité très élevée.
Les fleurs de glace se forment lorsque l’air ambiant est
beaucoup plus froid que la glace. Généralement,
la différence de température entre la surface de
la glace et l’air est d’au moins 15°C.
13.
14. Le Glacier aux cascades de sangLe Glacier aux cascades de sang
15. Le glacier Taylor s'est formé il y a environ 5 millions d'années sur une
retenue d'eau de mer, emprisonnant sous 400 m de glaces un lac salé
grouillant de vie. Fait étonnant, le lac n'a pas gelé, en raison de la forte
concentration de sel dissous dans l'eau.
Les seuls organismes qui purent se développer furent des bactéries
extrémophiles autotrophes produisant leur énergie à partir de résidus
de soufre et de fer présents en grandes quantités dans les roches du lac.
En glissant très lentement sous l'effet de son propre poids, le glacier
Taylor broie progressivement les roches constituant sa base et libère les
ions ferreux qui nourrissent ces bactéries depuis près d'un million et
demi d'années.
De façon sporadique et imprévisible, au cours de l'été austral, une
partie de l'eau provenant du lac remonte à la surface et s'écoule à
travers les fentes du glacier. Au contact de l'air, les particules de fer
présentes dans l'eau s'oxydent et produisent ce composé rouge à
l'origine des fameuses « cascades de sang ».