Le Quotidien du Sival Angers vous présente les actualités du salon, les thématiques des conférences et innovations présentées dans le secteur des productions végétales : fruits, légumes, vin, horticulture, bio . Publié chaque jour du salon , il est distribué aux visiteurs et exposants. Le Quotidien est rédigé par une équipe d'étudiants ingénieurs M2 FLAM (Fruits et Légumes ALimentation et Marché) de l'école @agrocampusouest #Angers avec l'aide de journalistes presse professionnelle @AnjouAgricole. Découvrez ici les 3 numéros de l'édition #Sival17 qui s'est déroulée du 17 au 19 janvier au Parc Expo d'Angers
2. Interview
Jacques-Antoine
Cesbron
Président de Végépolys
Quels types d’actions Végépolys mène à l’international ?
En tant que pôle de compétitivité, Végépolys a vocation à
booster l’innovation des entreprises. Il mène des actions
pour aider à l’internationalisation des innovations de ses
membres : organisation de missions (exploratoires ou com-
merciales), présence sur des salons, ouverture d’antennes.
Ses différents réseaux internationaux, comme Plant Inter-
Cluster par exemple, facilitent les relations, les collabora-
tions et les partenariats.
Quels sont vos prochains gros projets à l’international ?
Végépolys est partenaire du projet collaboratif européen
Natureef, qui va permettre aux entreprises des clusters
européens de créer des alliances pour conquérir les marchés
d’Amérique Latine, des Philippines et de la Chine. L’orga-
nisation du Vibe-Natureef, sur le Sival, est une convention
d’affaires qui a pour but de favoriser les rencontres entre
entreprises étrangères. Ce rendez-vous sera suivi, en 2017,
de missions sur chacun des pays visés.
Pouvez-vous nous donner un exemple d’actions menées
actuellement à l’international ?
Nous sommes présents sur deux salons internationaux : IPM
China et Fruit Logistica. Sur ce dernier par exemple nous ac-
compagnons les innovations de nos membres et les lauréats
du concours innovation variétale du Sival. Par ailleurs, après
une implantation réussie en Chine, nous avons ouvert il y a
un an une 2ème
antenne à l’international, Vegepolys Latina,
basée en Colombie. Nous préparons avec notre VIE présent
là-bas, une mission en juin 2017.
PROPOS RECUEILLIS PAR
CLOÉ TOULAT ET ANOUSHKA BOUYER
Focus sur 3 jeunes pousses
de la filière végétale
Dix entreprises innovantes de moins de 3 ans sont regroupées au
sein d’un pôle Jeunes Entreprises sur l’Espace Zoom innovation.
Carbon bee : une caméra
utile aux vignerons
La startup française Carbon
Bee, représentée par Gérald
Germain et basée à Valen-
ciennes, a remporté grâce
à sa caméra hyperspectrale,
capable de détecter les ma-
ladies des vignes, le prix na-
tional attribué au concours
French Tech Culture, organisé
en juin dernier. L’intérêt est de
pouvoir détecter des varia-
tions de couleurs inwmes sur
les feuilles de vigne, témoins
du développement de ma-
ladies, en premier lieu des-
quelles la yavescence dorée,
yéau qui condamne chaque
année des milliers de ceps. Le
capteur de Carbon Bee pour-
rait également être capable
de déterminer le taux de sucre
dans le fruit, pouvant donner
une date approximative du
début des vendanges, consti-
tuant une aide à la décision
considérable. Cette nouvelle
technologie n’est pas encore
opérationnelle, mais compte
être commercialisée prochai-
nement, avec la volonté d’of-
frir un service aux vignerons
moins coûteux qu’une clas-
sique prospection manuelle.
GreenCityzen : des
capteurs tout terrain
GreenCityzen est une entre-
prise créée en 2015 qui pro-
pose des capteurs connectés
utilisables dans différents
secteurs. Les capteurs Humm-
Box Level permettent de me-
surer le niveau ou le volume
de cuves awn de contrôler
la disponibilité des réserves
d’eau à incendie, de mesurer
le remplissage des silos ou
d’optimiser les tournées de
ramassage des conteneurs à
verre par exemple. Concer-
nant le monde du végétal,
les capteurs HummBox Soil
permettent de monitorer les
sols en captant l’humidité du
sol et la température du sol et
de l’air. Ces boîtiers étanches
sont utilisables pour la gestion
de l‘irrigation en agriculture,
mais aussi par des particuliers
pour le suivi de leurs plantes
vertes en étant reliés à une
application pour Smartphone
permettant de gérer l’arro-
sage.
Géochanvre F : des
géotextiles et paillages
100 % écolos
Géochanvre F est une entre-
prise de 7 personnes créée
en 2014. À partir de paille
de chanvre et d’autres wbres
végétales produites en Bour-
gogne, Géochanvre F fabrique
des géotextiles et paillages
non tissés, biodégradables,
sans colle ni dérivés de plas-
tique ou d’amidon grâce à
l’hydroliage (utilisation d’eau
à forte pression). Le chanvre
textile étant cultivé sans en-
grais ni pesticides, l’entreprise
s’inscrit dans une démarche
innovante, économique et
durable. Les produits com-
mercialisés sont des sacs de
déchets verts réutilisables et
biodégradables et des pail-
lages sous forme de dalles ou
de rouleaux.
ALEXIA METIVIER ET SOPHIE KLING
ET OTHMANE BENJELLOUN
Mardi 17 janvier 2017
Brèves
AGreen Startup 48 heures
de concours non stop
Le Sival accueille cette année la 2ème
édition du concours
AGreen Startup. C’est avant tout un déw qui est proposé
aux participants : 48 h pour monter leur startup. Qu’ils
soient porteurs de projet, étudiants ou professionnels,
cette démarche est l’occasion de partager, d’enrichir ses
compétences et donner de l’essor à une innovation.
AGreen Startup mobilise donc des acteurs variés des wlières
du végétal, en tant que participants mais aussi en tant que
jury et mentor.
Pour Antoine Chupin (Florentaise) et Didier Thalmann
(Valuans), respectivement juré et mentor de la première
édition en 2016, leur investissement « résulte d’une curiosité
naturelle et de l’envie de prendre part à l’aventure ».
« La diversité des startup présentes et la motivation des
équipes » ont séduit Antoine Chupin. « C’est un moment de
partage et d’échange efwcace car l’atmosphère est bien-
veillante », complète le mentor. Pour déwnir ce concours,
les deux professionnels relèvent l’audace et l’investissement
des équipes : « on peut oser et trouver des acteurs qui
répondent présents pour essayer de faire, même si on se dit
que ce n’est pas raisonnable ».
Le Job dating se déroulera les 18 et 19 janvier.
Géo-bag vert fabriqué et com-
mercialisé par Géochanvre F.
Les capteurs HummBox Soil de
GreenCityzen.
GÉOCHANVREF
GREENCITIZEN
Le Sival pour un emploi idéal
Pour la 5ème
année consécutive, l’Apecita et l’Arefa(1)
sont les partenaires
emploi du Sival. Ce partenariat fait du salon un lieu propice à l’embauche.
L
e Sival est l’opportuni-
té pour les demandeurs
d’emploi de rencontrer
un large panel d’entreprises.
La wlière propose en effet une
grande diversité d’emplois,
parfois méconnus, accessibles
à tous les niveaux, du sai-
sonnier à l’ingénieur. Depuis
plusieurs éditions, Géraldine
Lebreton, déléguée régio-
nale Apecita Pays-de-la-Loire,
note « une plus grande diver-
sité dans les postes proposés
au salon ». Les secteurs de la
production et la transforma-
tion sont les plus demandeurs,
suivi de la vente, l’expérimen-
tation et enwn la logistique.
Les qualités recherchées sont
l’autonomie, l’observation et
l’anticipation en production.
Les métiers de la logistique
sont actuellement en plein
essor. Comme chaque année
des tables rondes sont organi-
sées ainsi que des entretiens
avec des conseillers de l’em-
ploi. Le Sival « renouvelle l’ex-
périence de la bourse à l’em-
ploi qui l’année dernière avait
recueilli une centaine d’offres.
C’est un lieu de passage in-
contournable dans le salon »,
explique Géraldine Lebreton.
Le Job dating, très apprécié
par les entreprises, est recon-
duit. Géraldine Lebreton se
réjouit « d’avoir su attirer des
entreprises extrarégionales et
espère toucher l’internatio-
nal ». Christophe Mezy, cogé-
rant et directeur commercial
de la gamme agricole de la
Sobac, y a participé l’année
dernière : « la durée limitée
de l’échange oblige à être très
synthétique. L’avantage […]
est de pouvoir recevoir beau-
coup de personnes sur un cré-
neau assez court ». La startup
Agricool y a également pris
part : « nous avons pu obtenir
les CV des candidats quelques
jours avant le Sival, awn d’étu-
dier les prowls en avance. Lors
des entretiens Job dating,
l’objectif est d’aller à l’essen-
tiel, puis de creuser si besoin
lors de rendez-vous complé-
mentaires. C’est un format
intéressant, surtout pour avoir
en première approche les mo-
tivations de la personne. »
SÉBASTIEN MARTINS, PERRINE
GRAVALON, SIMON DUVAL
(1) Associations paritaires interve-
nant pour l’emploi et la formation
dans les secteurs de l’agriculture
et de l’agroalimentaire.
Le coup de foudre !
CUPIDISSIMO F1
(CLX 37608)*
*Variété en cours d’inscription (APV).
Communication Division | FR3078C | 12-16
6. Interview
Jacques
Rouchaussé
Président CTIFL et Légumes
de France
Vers quoi doit tendre la recherche du CTIFL ?
Jacques Rouchaussé : le consommateur doit être remis au
cœur de la réyexion awn d’orienter les axes de recherche.
En effet, c’est lui qui dicte les tendances et il ne faut pas le
négliger pour garder une offre qui lui plait et s’adapter à ses
besoins. Cette réyexion doit intégrer tous les processus de
la graine à l’étal en insistant sur la qualité post-récolte.
Quels sont les projets actuels des producteurs de Légumes
de France ?
Légumes de France attache une grande importance à la
modernisation des exploitations. La fédération a réussi à ob-
tenir des enveloppes ainsi qu’une reconnaissance de l’Etat
pour redynamiser les entreprises en investissant dans du
matériel de nouvelle génération pour que les producteurs
retrouvent leur compétitivité.
Un travail assidu et des propositions concrètes sont faits
sur le coût du travail, trop élevé en France. En effet, il faut
diminuer les charges qui pèsent sur les exploitants, tout en
maintenant un salaire décent pour les travailleurs.
Quelle est votre vision de l’avenir des wlières fruits et
légumes françaises ?
Un avenir compétitif s’entrevoit sur la voie de la modernisa-
tion et de la robotisation des entreprises ce qui permettra
d’accentuer le savoir-faire et la productivité. La puissance
des wlières puisera ses ressources en partie à l’international,
grâce à la renommée de la qualité de la production natio-
nale.
PROPOS RECUEILLIS PAR
MATHIAS COURSIN, CLOÉ TOULAT ET QUENTIN GIRAULT
Le marché des
biostimulants a de l’avenir
Produire mieux avec moins d’intrants.
L
a conférence organisée
par le groupe Arysta-Goe-
mar a suscité un vif intérêt
de la part des producteurs,
distributeurs et fournisseurs.
L’objectif était de présenter
les avancées en termes de po-
sitionnement règlementaire
ainsi que les bénéwces liés à
l’utilisation de ces produits
novateurs et durables.
Les biostimulants se déw-
nissent comme des subs-
tances ou micro-organismes
dont la fonction est la stimu-
lation des processus naturels
favorisant l’absorption ou l’uti-
lisation des nutriments, amé-
liorant la tolérance aux stress
abiotiques et la qualité des
cultures. Par ailleurs, on ob-
serve une ambiguïté concer-
nant ces produits au vu d’un
double usage possible (phyto-
sanitaire et fertilisant).
Pour structurer cette wlière
naissante, l’EBIC (European
biostimulants industry council)
et l’AFAIA (syndicat profes-
sionnel français, ancien CAS)
regroupent les fabricants et
les metteurs en marché. Parmi
leurs objectifs, la promotion
de ce nouveau type de pro-
duit passe essentiellement par
la clariwcation de leur mode
d’action et de leur origine face
à une complexité réglemen-
taire. Cette initiative s’appuie
sur la normalisation française
et européenne de la règle-
mentation. Ces efforts, basés
sur des essais expérimentaux
et sur la collecte de statis-
tiques, ont permis la création
d’un collège « biostimulants »
en 2015. Les acteurs ont ob-
tenu une certaine sécurisation
certiwant le produit sous un
numéro AMM (Autorisation de
Mise en Marché) délivré par
l’ANSES. Cependant, le terme
« biostimulant » n’est toujours
pas reconnu par le code ru-
ral. À l’échelle européenne
le projet d’harmonisation des
matières fertilisantes et d’ob-
tention de la marque CE ne
s’appliquera que wn 2019,
dans le meilleur des cas.
Croissance annuelle
de 12 %
Malgré ces freins réglemen-
taires, le marché des biostimu-
lants est en pleine expansion.
En effet, avec une croissance
annuelle de 12 %, le marché
prévoit d’atteindre 1 milliard
de chiffre d’affaires en 2019
en Europe. Cette nouvelle
gamme de produit à fort po-
tentiel commercial incite les
wrmes à investir dans la R&D
à hauteur de 3-10% du chiffre
d’affaires contre seulement
0,05 % pour les engrais mi-
néraux. A ce propos, nous
pouvons citer l’exemple du
produit GoActiv® dévelop-
pé par l’entreprise Arysta. Ce
produit à base d’algues a de
multiples fonctions comme
l’amélioration de l’absorption
minérale, l’activation des hor-
mones de yoraison et de ni-
trates réductases. Pour pallier
aux problèmes règlementaires
déjà cités, cette entreprise a
eu recours à l’obtention d’une
AMM et à la qualiwcation
d’additif agronomique. Cela
conduit à une meilleure valo-
risation du produit : dossier
toxicologique et éco-toxicolo-
gique, preuve d’efwcacité, ins-
cription sur le site E-phy. De
plus, pour promouvoir cette
nouvelle wlière, Alcor (distri-
buteur) veille à maintenir la
capacité d’innovation, proté-
ger l’utilisateur et à faciliter le
travail du distributeur.
MARIE GALLON ET AHMED ZGHAL
Mercredi 18 janvier 2017
Brèves
Viticulture Ils ont relevé le Déphy
Le constat est positif : - 25 % d’IFT sur les domaines
viticoles Déphy. Lors de leur présentation, les représen-
tants des Chambres d’agriculture de Maine-et-Loire et de
Loire-Atlantique ont rappelé les intérêts de la participation
à un tel réseau. Appartenir au groupe Déphy, c’est être
acteur de l’évolution et faire face aux problématiques
sociétales, environnementales, et économiques. Grâce à
la dynamique de groupe, les viticulteurs selon leur volon-
tariat peuvent adapter leurs pratiques face aux nouvelles
réglementations.
Il existe des leviers d’actions pour diminuer l’utilisation des
produits phytosanitaires.
Jean-Michel Maury,
exploitant viticole de
Loire-Atlantique, a témoi-
gné de l’intérêt de l’outil
Optidose pour ajuster
ses interventions. Au-de-
là de montrer qu’une
démarche environne-
mentale est possible en
viticulture, les groupes
Déphy sont aussi mo-
teur de la diffusion de
connaissances pratiques
au sein de leur wlière.
Des professionnels de nombreux pays au Vibe, hier.
La conférence était organisée par Arysta-Goemar, qui tient un stand dans
le Grand Palais (414).
Le Vibe rapproche les
entreprises du monde entier
LeVegepolysinternationalbusinessevent(Vibe)s’estdéroulémardiauSival.
À
l’initiative de Végépolys,
le Vibe se tient au
Sival depuis 2011.
L’objectif est de mettre en
relation des entreprises fran-
çaises et étrangères des w-
lières du végétal. Pour cela,
une plateforme internet a été
mise en place et a conduit
« à la programmation de 280
rendez-vous sur la journée
du mardi », précise Bastien
Hualpa, chargé de mission
pour Vibe-Natureef. Ces
rencontres sont l’occasion
pour des entreprises d’établir
des contacts fructueux avec
des partenaires internatio-
naux. Jean-Pascal Chupin,
PDG de la Florentaise, travaille
déjà avec certains partenaires
asiatiques. Il a pu rencontrer
un représentant du gouver-
nement philippin avec qui il
souhaite tisser des liens. Pour
sa première participation,
Christophe Sence, représen-
tant l’entreprise allemande
Rettenmaier, a prowté de
l’événement pour proposer
ses produits à de potentiels
clients. Il souligne d’ailleurs
que « c’est une opportunité
rare de rencontrer une dizaine
de personnes dans la même
journée ». Ces rencontres
B to B permettent à des par-
tenaires éloignés géographi-
quement de se rencontrer et
d’échanger en face à face. Ain-
si, les acteurs se connaissent
davantage et sont plus aptes
à travailler ensemble. Le Vibe
est donc « un outil de commu-
nication intéressant » comme
le souligne Liyana Adjarova,
Directrice de l’agence de
l’énergie de Plovdiv (Bulgarie).
SIMON DUVAL ET ALEXIA MÉTIVIER
Le coup de foudre !
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10. Interview
Bruno Dupont
Président du Sival
Que pensez-vous de l’édition du Sival 2017 ?
Bruno Dupont : la 31ème
édition du Sival est un succès. Les
deux premières journées sont une réussite : la fréquentation
des acteurs de la wlière ne désemplit pas et se rapproche
très fortement des statistiques des 30 ans du salon fêtés l’an
passé. Innovation et agriculture connectée sont au ren-
dez-vous pour répondre aux enjeux internationaux actuels.
Quel avenir pour le Sival ?
La 32ème
édition du Sival est en pleine réyexion. En 2018,
il faudra développer un lien entre technique et visuel plus
poussé : qu’est-ce que peut être l’agriculture de demain ?
Nous souhaitons développer un espace supplémentaire.
Il permettrait une visibilité concrète des innovations du
monde horticole pour permettre aux exposants de montrer
leur matériel en fonctionnement et pleine capacité. Il faut
être visionnaire, développer des partenariats et évoluer.
Si le Sival continue de grandir, ne va-t-il pas être victime de
son succès ?
Le Sival est en pleine expansion. Cette année encore, ce
sont plus de 300 m² d’espace d’exposition qui ont été rajou-
tés. Nous souhaitons plus et désormais pousser les murs awn
d’élargir notre audience. Cela doit cependant se faire par
étapes et avec réyexion. Le Sival est très bien à Angers et
restera à Angers. Demain, le Sival va vous étonner !
PROPOS RECUEILLIS PAR
PIERRICK RICARD & PHILIPPINE SOTTEAU
Des métiers d’avenir
en productions légumières
À l’espace emploi du Sival, la filière maraichère s’est accordée sur
une volonté de communiquer sur ses métiers.
L
’Apecita et l’Arefa (*)
ont
animé ce mercredi des
tables rondes sur les mé-
tiers du végétal en wlières ma-
raîchère et arboricole (le focus
sur l’emploi en viticulture a
lieu aujourd’hui à 11 h).
La coopérative Fleuron
d’Anjou, le Groupe Olivier,
l’interprofession Légumes
de France, l’Opcalim (**)
ainsi
que l’Agrocampus Ouest ont
répondu présent à la table
ronde de la wlière maraîchère.
La main-d’œuvre représen-
tant 30 à 70 % des coûts de
production en maraîchage,
l’emploi est un enjeu fort de
la wlière. Les différents inter-
venants s’accordent sur les
points suivants : une grande
diversité des métiers de la
profession, avec un manque
de formations spécialisées.
Les entreprises sont souvent
amenées à former en interne.
La wlière maraîchère em-
bauche beaucoup chaque
année et présente une op-
portunité forte d’évolution au
sein de l’entreprise. Mais les
entreprises rencontrent des
difwcultés à recruter certains
postes comme les cadres, où
il y a une grosse demande de
management, ou les postes
qualiwés face à la technicité
croissante des itinéraires. Elles
ont aussi des difwcultés à wdé-
liser les employés, notamment
la génération Y.
Quels que soient les niveaux,
les employeurs recherchent
des personnes polyvalentes,
réactives, adaptables et au-
tonomes. Les intervenants
concluent sur l’importance de
communiquer sur les métiers
de la profession awn de casser
les clichés et attirer vers leurs
formations.
PERRINE GRAVALON
ET SÉBASTIEN MARTINS
(*)Associations paritaires in-
tervenant pour l’emploi et la
formation dans les secteurs de
l’agriculture et de l’agroalimen-
taire.
(**) Organisme paritaire collec-
teur agréé des industries alimen-
taires, de la coopération agricole
et de l’alimentation en détail.
Job dating
Le rendez-vous des recruteurs
et demandeurs d’emploi
28 entreprises différentes sont présentes au job da-
ting. Elles représentent de nombreux secteurs des
Ƃlières du végétal spécialisé, de la production aux mé-
tiers de la Ƃnance. Le Crédit Agricole Atlantique-Ven-
dée est « un gros recruteur avec plus de 460 CDI en
2016 et en permanente recherche de nouvelles per-
sonnes » selon Dominique Renaud, représentante de
l’organismebancaire.Pourleurpremièreparticipation,
la coopérative Cecab appartenant au groupe D’Au-
cy, propose des offres. C’est « un groupe dynamique
qui a besoin de personnes qualiƂées », selon Pauline
Rabihiaux et Charlotte Kerbillec. Ces deux entreprises
sont venues pour faire des rencontres et collecter des proƂls intéressants. Maeva Brehier, jeune di-
plômée, raconte que le Job dating est le lieu idéal pour se présenter et faire connaître les métiers
proposés par les entreprises.
P.G. ET S.M.
Jeudi 19 janvier 2017
Brèves
Nouveauté 2017 La Ferme Digitale,
une ferme de start-up
La Ferme Digitale est une association loi 1901 qui regroupe
aujourd’hui 13 start-up portées sur l’innovation et le nu-
mérique en lien avec le monde agricole. Cette intelligence
collective permet de donner plus de visibilité à ces produits
destinés à simpliwer la vie des agriculteurs. Y participent-
cette année 5 entreprises (Comparateuragricole.com,
Ekylibre, Weenat, Axioma et AirInov). Stand GP I 625.
IHC 2022 Les “Jeux olympiques
de l’horticulture” à Angers
C’est l’art de vivre, et l’attrait touristique de la France
qui ont séduit le jury de l’IHC (International horticultural
congress). En effet, du 14 au 20 août 2022, la ville d’Angers
accueillera le 31ème
Congrès mondial de l’horticulture, un
événement qui s’inscrit à la perfection sur le territoire du
végétal spécialisé qu’est l’Anjou.
Les signataires de la charte, mardi soir sur le stand Ecophyto au Sival
(GP, 557). La charte se déƂnit comme un véritable outil pédagogique à
destination des producteurs.
L’espace apecita, un lieu de rencontre important.
Bonnes pratiques “phytos”
Une charte régionale signée par les profesionnels de l’agriculture pour limi-
ter la dérive des produits phytosanitaires à proximité des zones sensibles.
L
es représentants des prin-
cipaux organismes agri-
coles de la région Pays-
de-la-Loire se sont retrouvés
mardi sur le stand Écophyto
awn de signer la charte pré-
sentant les bonnes pratiques
pour l’épandage des produits
phytopharmaceutiques à proxi-
mité des lieux accueillant des
personnes vulnérables (écoles,
établissements de santé…).
Cette initiative, menée par
les acteurs de la wlière, fait
suite aux arrêtés départe-
mentaux qui donnent la
ligne de conduite à adopter.
Ils visent à établir les règles
d’utilisation (distance d’épan-
dage, matériel de traitement,
vitesse du vent) et par consé-
quent à éviter les problèmes
de voisinage. La charte va
plus loin que le texte régle-
mentaire puisqu’elle se déwnit
comme un outil pédagogique
pour les producteurs. Des
wches techniques présentent
les actions à mettre en place
: évaluer les risques et opti-
miser l’application, adapter
les horaires de traitement,
utiliser du matériel antidérive,
planter des haies… Ces wches
mettent en avant les intérêts
et les limites de chacune des
actions. Ainsi, l’anticipation
des producteurs doit faciliter
la cohabitation des agricul-
teurs et des riverains. Les 7
signataires (la Chambre ré-
gionale d’agriculture, la FR-
SEA, les JA, la Fédération
viticole Anjou Saumur, Coop
de France Ouest, le Négoce
Ouest et la Draaf) ont souli-
gné le caractère collectif et
volontaire de cette charte,
qui s’inscrit dans la démarche
Écophyto de réduction des
intrants chimiques.
MARIE GALLON
Le coup de foudre !
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(CLX 37608)*
*Variété en cours d’inscription (APV).
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