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gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca
Diapo4 L’histoire de la collecte de données sur les personnes et le territoire remonte à très loin. Un
excellent exemple est le livre Domesday du XIe siècle, produit sous les ordres du roi
Guillaume le Conquérant. Il s’agit de l’un des plus anciens documents publics conservés, qui
comprend, entre autres, des statistiques et des données géographiques. À partir de 1455, la
presse à imprimer a accéléré la publication des données, des cartes et des dossiers
gouvernementaux.
900 ans plus tard, le projet Domesday de la BBC est devenu un projet d’externalisation
(crowdsourcing) ouverte pré-Web-2.0 en 1986. Des écoles et des groupes communautaires ont
soumis 147 819 pages et plus de texte et 23 225 photos.
Source de données :
https://webarchive.nationalarchives.gov.uk/20110911075508/http://www.bbc.co.uk/history/do
mesday/story (uniquement en anglais).
Source des images :
En haut : Le Livre du Jugement Dernier des archives nationales du Royaume-Uni :
http://www.nationalarchives.gov.uk/domesday / (uniquement en anglais)
En bas : SN:5694 – Édition électronique du Livre du Jugement Dernier : Traduction, bases de
données et commentaires d’érudits, 1086 :
https://beta.ukdataservice.ac.uk/datacatalogue/studies/study?id=5694#!/documentation
(uniquement en anglais)
Diapo5 Les explorateurs coloniaux ont créé des cartes et compilé des données dans des carnets de
notes et des grands livres de navires. De plus en 1665-1666, Jean Talon a effectué le premier
recensement au monde en Nouvelle-France. Ces données ont été compilées à la main, puis
transcrites dans de nouveaux tableaux par ordinateurs humains. Les données du recensement
étaient prohibitives et inaccessibles pour la plupart des Canadiens. Dans les années 1990,
l’Initiative de démocratisation des données (IDD) a donné en vertu d’une licence spéciale de
consortium afin que les chercheurs et les étudiants des universités puissent étudier le Canada et
l’IDD a été la première à partager des données gouvernementales sur Internet. Les données du
recensement sont devenues les données ouvertes juste après l’annulation du questionnaire
détaillé du recensement par le gouvernement Harper en 2011.
Références
- Bon nombre des anciens livres, des totalisations et des calendriers originaux du
recensement ont été numérisés et se trouvent dans à Bibliothèque et Archives Canada
(https://www.bac-lac.gc.ca/eng/census/Pages/census.aspx)
- Consulter Dataverse (https://dataverse.scholarsportal.info/dataverse/odesi-1665-
1871censusesofcanada)
- Renseignez-vous sur les affaires de l’État, y compris les cartes, les données, les lois et les
politiques dans les Annuaires du Canada (https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/catalogue/11-
402-X) .
Source des images
À gauche : https://www.bac-lac.gc.ca/fra/decouvrez/exploration-colonisation/nouvelle-france-
horizons-nouveaux/Pages/vivre.aspx#1
Au centre : https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/89-20-0002/892000022019001-fra.htm
À droite : Recensement du Canada : 1665-1666 :
https://archive.org/details/1871981871FV41873engfra
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gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca
Right: Recensement du Canada 1665-66 :
https://archive.org/details/1871981871FV41873engfra
Diapo6 Les lois actuelles sur l’accès à l’information gouvernementale découlent de la Loi suédoise sur
la liberté de la presse de 1776, qui a inscrit dans sa constitution la publication de documents
officiels et leur accessibilité au public. Au Canada aujourd’hui, la Loi sur l’accès à
l’information accorde à toute personne ou société présente au Canada un droit d’accès aux
documents des institutions fédérales assujetties à la Loi. Il ne s’agit pas de données ouvertes,
mais d’une partie de l’ouverture du gouvernement.
Références
• Accès à l’information et protection des renseignements personnels :
https://www.canada.ca/fr/secretariat-conseil-tresor/services/acces-information-protection-
reseignements-personnels.html
• Gouvernement ouvert : https://open.canada.ca/fr
Source de l’image : https://sweden.se/society/20-milestones-of-swedish-press-freedom/
Diapo7 Les atlas nationaux étaient également un moyen de rendre les données accessibles sous forme
de cartes et de graphiques. Le premier Atlas du Canada a été publié en 1906. Les atlas
comprennent des données démographiques, des données économiques sur l’industrie, les
forêts, les pêches et l’agriculture, ainsi que des données sur les ressources naturelles et
l’infrastructure de communication, entre autres données sur la culture et la société. Le Canada
a été un pionnier de l’Internet avec Rescol en 1994 et a produit le premier atlas de source
ouverte et en ligne au monde, avec l’Atlas national du Canada en 1999.
Aujourd’hui, nous n’avons plus d’Atlas officiel qui raconte l’histoire du Canada, mais dans le
cadre du Plan d’action du Canada pour un gouvernement ouvert, les données du Portail de
données ouvertes du Canada sont affichées sur des cartes au moyen des données de la
Plateforme géospatiale fédérale.
Références
• Plan d’action sur le gouvernement : https://ouvert.canada.ca/fr/contenu/plan-daction-
national-du-canada-pour-un-gouvernement-ouvert-de-2018-2020
• Portail de données ouvertes : https://ouvert.canada.ca/fr/donnees-ouvertes
• Données de la Plateforme géospatiale fédérale : https://www.rncan.gc.ca/science-
donnees/sciences-de-la-terre/geomatique/infrastructure-canadienne-de-don/les-
communautes-geospatiales-le/la-plateforme-geospatiale-federale/11032
Sources des images :
• Photos d’Atlas prises par Tracey P. Lauriault pour sa thèse de doctorat :
https://curve.carleton.ca/7eb756c8-3ceb-4929-8220-3b20cf3242cb
• Cartes de l’Atlas du Canada : https://www.rncan.gc.ca/sciences-terre/geographie/atlas-
canada/au-sujet-de-latlas-du-canada/16891?_ga=2.213897108.1006327263.1574773362-
1809444133.1574773362
• Archives des cartes de l’Atlas du Canada : https://www.rncan.gc.ca/sciences-
terre/geographie/atlas-canada/explorez-nos-cartes/archives-de-
cartes/16869?_ga=2.213897108.1006327263.1574773362-1809444133.1574773362
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Diapo8 Tous les ordres de gouvernements du Canada recueillent, compilent, gèrent et archivent des
données dans le but de gouverner depuis des siècles. Les données examinées jusqu’à
maintenant sont les suivantes :
• Données administratives
• Qui sont des données recueillies aux fins de l’administration du gouvernement,
comme les budgets, les dépenses ministérielles, les subventions et
contributions, les données sur des programmes comme les prêts aux étudiants
ou la citoyenneté et l’immigration, les données sur l’administration des droits
issus de traités avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis.
Mais aussi les données du gouvernement :
• Qui sont des données recueillies délibérément par l’État pour éclairer la gouvernance, par
exemple :
• Données de recensement;
• Données géospatiales.
D’autre part, l’information gouvernementale et, parfois les données des publications sont
accessibles au public afin de communiquer les affaires de l’État, sont distribuées dans le cadre
du Programme des services de dépôt. Les publications gouvernementales en tant que
documents officiels de l’État sont également archivées à Bibliothèque et Archives Canada et
les documents courants peuvent être demandés par l’entremise de l’accès à l’information et de
la protection des renseignements personnels (AIPRP).
Dans la prochaine section de ce webinaire, je discuterai des données scientifiques et de
recherche, qui sont des données naturelles et sociales dérivées de la science financée par le
secteur public. Il pourrait s’agir de données gouvernementales, mais il s’agit surtout de
données produites par des chercheurs de l’extérieur du gouvernement.
Références
• Programme des services de dépôt : https://www.tbs-sct.gc.ca/pol/doc-fra
• Accès à l’information et protection des renseignements personnels (AIPRP) : https://atip-
aiprp.apps.gc.ca/atip/welcome.do
Source des images
Première image : http://www.publications.gc.ca/site/fra/programmes/aProposPsd.html
Deuxième image : http://www.bac-lac.gc.ca/fra/services/MARC21/Pages/introduction.aspx
Diapo10 Jusqu’à présent, la discussion a porté sur l’accès, mais l’histoire du partage de données et de la
science ouverte peut bien sûr être attribuée aux scientifiques.
Les sociétés scientifiques ont formalisé des alliances internationales, élaboré des normes et
construit des infrastructures internationales pour recueillir et échanger des observations. L’un
des premiers témoignages a été fait auprès de l’Organisation météorologique internationale
(OMI). Le premier président, Buys Ballot, en 1873, a déclaré ce qui suit :
« Il est essentiel de mettre en place un réseau mondial d’observations météorologiques,
d’organiser le libre-échange des observations entre les nations et d’adopter à l’échelle
internationale des méthodes d’observation et des unités normalisées pour comparer ces
observations » (tiré du site Web de l’OMM).
NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle
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Ces scientifiques comprenaient alors, comme nous le comprenons aujourd’hui, que les
modèles climatiques traversent les frontières territoriales et que la création de jeux de données
mondiales nécessite une collaboration internationale et multisectorielle.
Source de l’image : https://sweden.se/society/20-milestones-of-swedish-press-freedom/
Diapo11 Le partage de données a ensuite été codifié dans les normes scientifiques CUDS en 1942 par le
sociologue des sciences Robert K. Merton. CUDS signifiait le communisme, l’universalisme,
le désintéressement et le scepticisme organisé, où les scientifiques et les institutions
scientifiques ont été encouragés à faire connaître les résultats de leurs travaux pour le bien
commun, dans le but de faire progresser l’entreprise scientifique et de veiller à ce que les
revendications scientifiques soient examinées de près avant d’être acceptées.
Référence
• Merton : https://www.press.uchicago.edu/ucp/books/book/chicago/S/bo28451565.html
Source de l’image
https://www.abebooks.com/servlet/BookDetailsPL?bi=30433308750&searchurl=an%3Drobert
%2Bmerton%26sortby%3D17%26tn%3Dsociology%2Bscience%2Btheoretical%2Bempirical
%2Binvestigations&cm_sp=snippet-_-srp1-_-image3#&gid=1&pid=1
Diapo12 Le partage des données évolue, et j’aimerais commencer par mentionner le traité sur
l’Antarctique de 1959, puisqu’il s’agit d’un accord juridique négocié. Cet accord remonte aux
météorologues et aux premières associations statistiques, sociales et scientifiques comme le
Conseil international des unions scientifiques (1931), qui est devenu l’Union académique
internationale et le Conseil international des recherches, qui informe aujourd’hui les conseils
subventionnaires gouvernementaux. Il s’agit de la recherche, de la connaissance et des
personnes dans tous les domaines et, surtout, pour nos fins, du libre-échange de données.
Source de l’image : https://www.ats.aq/f/antarctictreaty.html
Diapo13 Outre les traités, les organisations transnationales ont également pour politique de rendre les
données accessibles. Le Sommet de la Terre des Nations Unies de 1992 a mis le partage des
données à l’ordre du jour international, comme le montre le chapitre 40 : « Information servant
à la prise de décisions », qui chargeait les États-nations de recueillir et de gérer leurs données
et leurs ressources d’information, mais aussi de les partager ouvertement et de renforcer la
capacité au-delà du gouvernement de les utiliser.
Source de l’image https://sustainabledevelopment.un.org/content/documents/Agenda21.pdf
NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle
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Diapo14 L’Année polaire internationale (API), qui a débuté en 1882 et qui a lieu environ tous les
50 ans, se poursuit avec les scientifiques polaires et climatologues qui coordonnent leurs
efforts de recherche, continuent de produire des normes de données, des infrastructures de
portails et d’archives, ainsi que d’importants principes et lignes directrices de gestion des
données pour la recherche. L’API au Canada a donné lieu à de nombreux résultats
scientifiques et le catalogue de données polaires exemplaire continue de diffuser ouvertement
des données.
Références
• Année polaire internationale au Canada :
http://publications.gc.ca/site/fra/9.685229/publication.html
• Recherche sur l’API : http://publications.gc.ca/site/eng/9.685229/publication.html
Source des images
À gauche : https://www.canada.ca/fr/savoir-polaire/publications/geston-donnes-principes-et-
lignes-2017-mai.html
Au milieu : http://publications.gc.ca/site/fra/9.638572/publication.html
À droite : https://www.polardata.ca/ (uniquement en anglais)
Diapo15 L’historique de l’accès aux données, du partage des données, de la science ouverte et des
données ouvertes a évolué. Cette chronologie comprend une sélection d’intervenants
importants.
La définition ouverte a une histoire et un contexte. Auparavant, les collectivités scientifiques,
principalement les spécialistes du climat, de l’environnement et de l’espace, ont élaboré des
protocoles de partage de données, des normes et des infrastructures de données, ce qui
comprend la collectivité des sources ouvertes qui a créé certains des catalyseurs techniques
sous-jacents de l’ouverture. Nous voyons aussi des spécialistes des sciences sociales
préconiser l’accessibilité des données et de l’information issues de la recherche. Nous voyons
également les personnes qui participent à la publication de recherches scientifiques élaborer
des protocoles de libre accès. En Europe, nous constatons que la directive sur la réutilisation
des informations du secteur public, qui vise à faciliter l’accès aux données administratives, est
suivie des efforts des organisations transnationales et des organisations non gouvernementales.
Après 2005, la science ouverte et l’accès à la recherche et aux données scientifiques se
poursuivent et sont encouragés par les organisations de sciences naturelles, statistiques et
sociales, mais ce n’est qu’en 2011-2012 que les données ouvertes prennent racine et
apparaissent dans les documents, principes et chartes officiels et sont mises en œuvre par les
gouvernements.
Toutefois, les données ouvertes concernent principalement les données administratives, les
données gouvernementales et l’information, et non des données de recherche et des données
scientifiques. Les intervenants changent. L’accent est mis sur l’administration des données
d’ouverture à l’échelle des gouvernements. Les intervenants sont des administrateurs et des
cadres de la catégorie C, mais ne sont plus des producteurs de données, et il n’y a pas de
pratiques de qualité, de gestion et d’infrastructure des données des collectivités de la recherche
et des sciences, et une séparation des données de leurs institutions productrices dans des
portails. Cependant, il y a une convergence bénéfique sur le changement culturel dans
l’administration et une incitation à la prise de décisions fondées sur des données probantes.
La collectivité des données ouvertes, située dans le domaine du gouvernement ouvert, et plus
ou moins dans le domaine des stratégies relatives au numérique et de l’e-gouvernement, dans
les villes et les autres ordres de gouvernements, n’a pas vu apparaître des « enveloppes de
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données » créées par des entreprises multinationales qui construisent des villes intelligentes,
l’agriculture de précision, l’Internet des objets (IdO), l’analyse des mégadonnées et
l’intelligence artificielle, les courtiers en données et l’influence des plateformes. Il y avait
également un décalage entre la science et les infrastructures de données spatiales.
Références
• Open Definition: Open Knowledge (2015). The Open Definition V 2.1. Retrieved May 10,
2019 from https://opendefinition.org/od/2.1/en/
• Open Knowledge Foundation (2005). History of the Open Definition. Retrieved May 11,
2019 from https://opendefinition.org/history/
• EU Re-Use of PSI: https://ec.europa.eu/digital-single-market/en/european-legislation-reuse-
public-sector-information
• Charte internationale sur les données ouvertes: https://opendatacharter.net/principles-fr/
Source de l’image
Tracey P. Lauriault
Diapo17 L’évolution de l’accès aux données au Canada se situe dans l’histoire internationale dont on
vient de discuter avec certaines particularités. L’Institut canadien de l’information scientifique
et technique (ICIST), par exemple, a été créé en 1974 au Conseil national de recherches du
Canada pour veiller à ce que les scientifiques aient accès aux données et aux renseignements
dont ils ont besoin pour faire leur travail. La bibliothéconomie des données émerge comme un
domaine et développe des bibliothèques de données universitaires avec accès, normes,
politiques, guides d’utilisation ainsi que des services technologiques et d’utilisateurs (Ruus,
1982). En outre, de nouvelles organisations voient le jour, par exemple en 1986, l’Association
des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC) a créé un consortium de données de
recherche; et en 1988, l’Association canadienne des utilisateurs de données publiques
(CAPDU). Et grâce aux bibliothécaires et aux administrateurs de la recherche universitaire,
une infrastructure de données parallèle pour la recherche financée par le secteur public émerge
à Portage (2015), qui comprend une expertise et une infrastructure de partage des données
pour les archives. Données de recherche Canada (DRC) exerce également ses activités au
Conseil national de recherches :
Références
• ICIST :
https://data.bnf.fr/fr/12180523/institut_canadien_de_l_information_scientifique_et_techniq
ue/
• CNRC : https://www.rdc-drc.ca/
• DRC: https://www.rdc-drc.ca/fr/
• Ruus : Ruus, L. (1982) The University of British Columbia Data Library: an overview.
Library Trends 30(3):397-406.
• Rankin : Rankin, M. (1978). Access to Information vital to researchers.
Source des images :
En haut : http://www.carl-abrc.ca/fr /
En bas : https://portagenetwork.ca/fr /
NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle
gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca
Diapo18 Le discours sur l’accès aux données faisait également partie des nouveaux changements de
gestion au sein du gouvernement, notamment au milieu des années 80, le Groupe de travail
Nielsen (Groupe de travail ministériel chargé de l’examen des programmes), sous la direction
du premier ministre de l’époque, Erik Nielsen, dans le cadre du Groupe de travail ministériel
chargé de l’examen des programmes, a fait un inventaire exhaustif des données et a conclu que
ces données devraient être rendues publiques (1985). Le gouvernement Mulroney a plutôt
choisi le recouvrement des coûts pour les données, ce qui a rendu le coût des données
gouvernementales prohibitif. C’est peut-être ce qui a été à l’origine du mouvement visant à
rendre les données ouvertes et accessibles (Humphrey, 1994).
Références
• Groupe de travail ministériel chargé de l’examen des programmes : Nielsen, E. (1984). New
management initiatives: initial results from the Ministerial Task Force on Program Review.
Government of Canada.
• Humphrey : Humphrey, C. (1994) The Case for a Canadian National Social Sciences Data
Archive, Government Information in Canada, 1, No. 2.7, Retrieved June 26 from
https://library2.usask.ca/gic/v1n2/humphrey/humphrey.html .
• Bernard : Bernard, P. (1991). Discussion Paper on the Issue of the Pricing of Statistics
Canada Products.
• Bernard, P. (1992). Data and Knowledge: Statistics Canada and the Research Community,
Society 21.
Diapo19 En 1992, les bibliothécaires et les sociologues ont également été responsables de la libération
des données : une proposition de coentreprise entre Statistique Canada et les universités
canadiennes (1992), ce qui a mené à la création de l’Initiative de démocratisation des données
(IDD) en 1994 et, pour la première fois, à la diffusion des données de Statistique Canada au
moyen du protocole de transfert de fichiers par Internet. L’IDD a rendu les données
accessibles au corps professoral et aux étudiants, mais pas au public, car cela aurait contrevenu
à la licence de Statistique Canada. Un problème similaire s’est produit au Royaume-Uni au
sujet des données de l’Ordnance Survey, ce qui a mené à la création d’Open Street Map
(OSM) et de la campagne de données du UK Guardian.
Références
• Open Street Map : https://www.openstreetmap.org/about
• Données Guardian du Royaume-Uni :
https://www.theguardian.com/technology/2006/mar/09/education.epublic
Sources des images
À gauche : https://www.statcan.gc.ca/fra/idd/rapports
À droite : http://www.ihsn.org/node/505 (uniquement en anglais)
NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle
gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca
Diapo20 À l’extérieur du milieu universitaire, les conseils de planification sociale ont mis sur pied, au
milieu des années 1990, des consortiums d’achat de données, comme les Systèmes
d’information géographique et numérique (GANIS) et le Programme de données
communautaires du Conseil canadien de développement social qui s’occupe du programme de
données communautaires (PDC). Ces groupes ont regroupé des centaines d’organisations
communautaires des régions urbaines et rurales du Canada pour recueillir conjointement des
données personnalisées sur les enjeux socioéconomiques des collectivités de Statistique
Canada. Ici, des centaines d’organisations non gouvernementales ont négocié des achats de
données auprès du gouvernement pour étudier les personnes les plus marginalisées du Canada.
Source des images
À gauche : https://ganis.spno.ca / (uniquement en anglais)
À droite : https://communitydata.ca / (uniquement en anglais)
Diapo21 Comme nous en avons discuté, la collectivité géospatiale a été une pionnière, et elle a aussi
lancé les premiers portails de données ouvertes avec Géogratis (1993) et Géobase (1994), et a
formé l’un des premiers portails de données géospatiales libres, de libre accès, d’architecture
ouverte et de spécifications ouvertes, ainsi qu’une Infrastructure canadienne de données
géospatiales (ICDG) réparties selon des normes, en 1999, et a dirigé les premières discussions
sur les licences ouvertes de données en vertu du droit d’auteur de la Couronne (2001).
Référence
• Politiques et normes opérationnelles de RNCan : https://www.nrcan.gc.ca/earth-
sciences/geomatics/canadas-spatial-data-infrastructure/8902.
Source des images
En haut à gauche :
https://web.archive.org/web/20010117010700/http://geogratis.cgdi.gc.ca/index2.html
En bas à gauche : https://web.archive.org/web/20040110004111/http://www.geobase.ca/
À droite :
https://Diapoplayer.com/Diapo/13449716/80/images/25/Canadian+Geospatial+Data+Infrastruc
ture.jpg (Photo)
Diapo22 L’infrastructure canadienne de données géospatiales continue de se développer et d’évoluer
avec des données ouvertes, distribuées, décentralisées et fondées sur des normes, et les
données sont fiables et gérées à la source. Il y a une mobilisation des utilisateurs, et ces
pratiques s’étendent à l’infrastructure des données spatiales de l’Arctique, pour laquelle le
Canada est un chef de file. Il s’agit d’une réflexion systémique, scientifique et infrastructurelle
à l’œuvre.
Référence
• Canadian Geospatial Data Infrastructure vision, mission and roadmap— The way forward
de 2012 (uniquement en anglais)
https://geoscan.nrcan.gc.ca/starweb/geoscan/servlet.starweb?path=geoscan/fulle.web&search1
=R=292418
• Infrastructure de données spatiales de l’Arctique (uniquement en anglais) https://arctic-
sdi.org/
NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle
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Diapo23 L’accès aux données et aux données ouvertes est devenu une question clé lors de la conférence
de la société civile du SMSI II de l’UNESCO qui se tient à Winnipeg et qui a pour thème
« Nous maintenons fermement que la démocratie dépend d’une population et d’une société
civile informées qui ont accès aux données, à l’information, au savoir et à la technologie
nécessaire pour tenir les gouvernements responsables (SMSI II, 2005).
Source de l’image : https://www.itu.int/net/wsis/docs2/pc3/contributions/Co13.pdf
Diapo24 De plus, les données ouvertes au Canada émergent en tant que concept de la société civile en
2005, avec l’application « Comment voter », la liste de Civicaccess.ca et le blogue
datalibre.ca. C’est aussi à cette époque que des outils du Web 2.0 comme GoogleMaps sont en
ligne, tout comme Open Street Map (2004), et que des appareils mobiles et des applications
apparaissent. Les médias sociaux et le Web 2.0 ont créé de nouveaux utilisateurs de données
et des producteurs de données non gouvernementales, en un sens des acteurs de données
ouvertes qui n’étaient pas nécessairement liés à une institution.
Source des images
À gauche : https://civicaccess.ca/mailman/listinfo/civicaccess-discuss (uniquement en
anglais)
Au milieu : https://www.ctvnews.ca/liberal-mps-lead-in-absences-in-the-house-1.615448
(uniquement en anglais)
À droite : http://datalibre.ca/links-resources / (uniquement en anglais)
Diapo25 Les données ouvertes sont officialisées dans les villes, avec G4+1, avec le Sommet de
Vancouver des données ouvertes, l’Institut des données ouvertes de la C.-B. et, avec la
Conférence sur les données ouvertes du gouvernement de l’Ontario à Toronto, le chapitre de
l’Institut des données ouvertes, et Ajah.ca, Powered by Data et Nord Ouvert.
Bon nombre des acteurs des données ouvertes font maintenant partie du premier Groupe
consultatif multi-intervenant sur le gouvernement ouvert du Canada.
Les villes sont les chefs de file en matière de données ouvertes au Canada, et le G4+1 –
Vancouver, Edmonton, Toronto et Ottawa – a lancé des programmes de données ouvertes,
tandis que Montréal était le +1, car elle n’avait pas encore lancé son programme se réunit
encore aujourd’hui pour résoudre des problèmes communs.
Référence
G4+1 : https://canadiangovernmentexecutive.ca/the-g4-setting-city-data-free/
CODS : https://opendatasummit.ca/call-for-proposals-2020.html
BC Institute for Open Data:
GOOD : http://2019.go-opendata.ca/
Open Data Institute Chapter : https://theodi.org/organisation/odi-toronto/
Open North : https://www.opennorth.ca/
Ajah.ca : https://www.ajah.ca/
Powered by Data : https://poweredbydata.org/
MSF: https://ouvert.canada.ca/fr/forum-multi-intervenants-gouvernement-ouvert
Open Data Cities : http://datalibre.ca/links-resources/
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Diapo26 Dans cette chronologie, nous considérons que les bibliothécaires, les archivistes et les
chercheurs sont les premiers à préconiser la diffusion de données de sciences sociales et de
recherche à mesure que la collectivité géospatiale élabore des infrastructures de données
spatiales ouvertes. Dans le premier cas, il s’agissait de lutter contre le recouvrement des coûts,
tandis que dans le second, les producteurs de données élaboraient des systèmes de gestion de
l’environnement et des ressources qui exigeaient une collaboration multisectorielle et
intergouvernementale, et rendaient opérationnelle l’interopérabilité technique, juridique,
politique et institutionnelle. L’accord provincial et territorial du Conseil canadien de
géomatique (COCG) demeure l’une des plus importantes collaborations.
Les villes ont été les premières à adopter les données ouvertes au Canada, avec la mise en
ligne du premier Portail de données ouvertes à Nanaimo en 2009, G4+1, et qui, en
collaboration avec la Clinique d’intérêt public et de politique d’Internet du Canada (CIPPIC), a
élaboré la première licence ouverte (2010), et continuent ensemble à travailler à la
normalisation des métadonnées ouvertes des données, à partager les pratiques exemplaires et à
développer les données ouvertes dans les villes.
Références
• Accord du COCG : http://www.ccog-cocg.ca/en/accord
• Licence ouverte de la CIPPIC :
https://cippic.ca/en/publications/city_of_ottawa_open_data_license_recommendations
Diapo27 Au niveau fédéral, les premières mentions de données ouvertes sont présentées au Comité
permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie (Lauriault 2008), qui a été suivi en
2010 par la Résolution des commissaires canadiens de l’accès à l’information et à la
protection de la vie privée du Canada sous la direction de la commissaire Suzanne Legault, où
les données ouvertes, le gouvernement ouvert et la liberté d’information sont liés.
En 2011, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada a lancé le site Web donnees.gc.ca, un
Portail de données CKAN, et les représentants du gouvernement canadien ont assisté à la
première réunion du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) au Brésil, en compagnie
d’intervenants de la société civile du Programme de données communautaires, à titre de
représentants de la société civile. Le Canada s’est joint officiellement au PGO et a présenté son
premier plan d’action en 2012.
Références
• Partenariat pour un gouvernement ouvert :
https://www.opengovpartnership.org/members/canada/
Source des images
En haut à gauche : https://www.noscommunes.ca/Committees/fr/INDU?parl=40&session=1
En bas à gauche : https://www.priv.gc.ca/fr/a-propos-du-commissariat/ce-que-nous-
faisons/collaboration-avec-les-provinces-et-les-territoires/resolutions-conjointes-avec-les-
provinces-et-territoires/res_100901 /
À droite : https://open.canada.ca/fr
NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle
gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca
Diapo28 Le Canada s’est joint au Partenariat pour un gouvernement ouvert en 2012, et en 2018 est
devenu le coprésident du PGO. En 2019, il a accueilli le prestigieux et important Partenariat
pour un gouvernement ouvert à Ottawa. De plus, le Canada a formé le Forum multi-
intervenants sur le gouvernement ouvert en 2018, qui comprend des universitaires, des experts
individuels et des intervenants des données ouvertes des organisations non gouvernementales
et du secteur privé, comme l’Institut des données ouvertes, Nord Ouvert, l’Association
canadienne des libertés civiles, le Partenariat pour un gouvernement ouvert, Powered by Data
et le directeur du gouvernement ouvert, le dirigeant principal des données et expert en
mobilisation.
Le travail extraordinaire du Secrétariat du Conseil du Trésor sur les données ouvertes et le
gouvernement ouvert peut être lu à partir de son site Web, et nous avons la si merveilleuse
Jaimie Boyd, qui travaillait auparavant au Centre des présentations du Conseil du Trésor et qui
est maintenant le dirigeant principal du numérique au gouvernement de la Colombie-
Britannique dans le cadre de ce webinaire, qui peut répondre à des questions plus détaillées.
Références
Gouvernement ouvert Canada : https://open.canada.ca/fr
Forum multi-intervenants sur le gouvernement ouvert : https://ouvert.canada.ca/fr/forum-
multi-intervenants-gouvernement-ouvert
Source des images
En haut : https://www.opengovpartnership.org/members/canada/
En bas : https://ogpsummit.org/fr/
Diapo29 Nous devons nous tourner vers le passé pour voir l’avenir. Les données ouvertes évoluent.
Elles ne sont pas autonomes et font maintenant partie des programmes de gouvernement
ouvert à l’échelle nationale. En outre, à mesure que les technologies et les processus évoluent,
que de nouvelles priorités stratégiques émergent et que la participation et la discussion du
public au sujet de la prise de décisions automatisées augmentent, que les stratégies relatives au
numérique et les chartes prennent forme, et que les villes intelligentes deviennent une priorité,
les données ouvertes deviennent moins actuelles, mais de plus en plus importantes à la lumière
des nouvelles initiatives d’enclos des données.
Source des images
Tracey P. Lauriault
Diapo31 Un phénomène relativement nouveau appelé les villes intelligentes, est en train d’apparaître,
où nous voyons des systèmes technologiquement instrumentés et réseautés qui sont
interconnectés et intégrés qui collectent de vastes quantités de mégadonnées urbaines générées
par des capteurs et des processus administratifs pour gérer et contrôler la vie urbaine en temps
réel (Kitchin, 2018). Dans les villes, nous constatons que les programmes de données ouvertes
sont subsumés par les programmes de villes intelligentes et que des unités d’analyse de
données émergent, tandis que les données produites par les villes intelligentes ne sont pas
nécessairement ouvertes et que l’Internet des objets impliqué dans leur production est
propriétaire, et implique des plateformes fermées sous-traitées et d’intelligence artificielle.
La raison donnée pour les villes intelligentes est de gérer la ville de façon novatrice,
économique, efficace et objective en temps réel. De nombreux intervenants sont impliqués,
comme GE, CISCO, INTEL, Siemens, IMB, MS et Sidewalk Toronto avec le controversé
projet Quayside à Toronto.
Source de l’image
NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle
gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca
Nord Ouvert recueilli dans le cadre du Projet des villes intelligentes ouvertes:
https://www.opennorth.ca/publications/#open-smart-cities-guide
Diapo32 Infrastructure Canada a également lancé le Défi des villes intelligentes, dans le cadre duquel
225 petites et grandes collectivités, y compris les collectivités autochtones, ont présenté des
propositions. Vingt ont été présélectionnés et quatre gagnants ont été annoncés le 14 mai 2019.
Il ne s’agissait pas de résoudre des problèmes technologiques, et il fallait que les données, la
prise de décisions et les processus technologiques soient ouverts, transparents et
interopérables. L’appel exigeait également que les technologies soient transférables, et de
préférence ouvertes et fondées sur des normes de réutilisation par d’autres collectivités; que les
collectivités soient propriétaires de leurs données; et que les technologies donnent aux
collectivités, grandes et petites, ainsi qu’aux partenaires traditionnels et non traditionnels, les
moyens de collaborer et de renforcer les relations entre résidents et organisations publiques
(2018).
Le présent lancement a démontré la prévoyance, l’infrastructure et la pensée systémique.
Références
• Défi des villes intelligentes : https://www.infrastructure.gc.ca/cities-villes/index-fra.html
• Guide de candidat : https://impact.canada.ca/fr/defis/villes-intelligentes/guide-de-candidat
Diapo33 Le projet des villes intelligentes ouvertes, financé par GéoConnexions à Ressources naturelles
Canada et dirigé par Nord Ouvert avec Tracey Lauriault et en partenariat avec les villes, a été
lancé.
L’objectif était de cartographier toutes les bonnes pratiques d’OUVERTURE dans la ville
intelligente et de fournir une approche infrastructurelle fondée sur les systèmes pour la ville
ouverte intelligente qui régit les données, les processus, les logiciels, les plateformes et la
technologie.
Références
• Villes intelligentes ouvertes : https://www.opennorth.ca/publications/#open-smart-cities-
guide
• État des collectivités ouvertes et intelligentes au Canada:
https://www.opennorth.ca/publications/#the-state-of-open-smart-communities-2019
• Open Data for Smart City and Urban Development:
https://www.opennorth.ca/publications/#open-data-for-smart-city-and-urban-development-
cases-of-open-data-production-and-use-in-the-global-south
NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle
gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca
Diapo34 Nous devons nous tourner vers le passé pour voir l’avenir.
Les données ouvertes comme toutes les données et technologies connexes :
sont plus que l’arrangement unique de faits objectifs et politiquement neutres et nous avons
besoin la pensée qui comprend que les données n’existent pas indépendamment des idées, des
techniques, des technologies, des systèmes, des personnes et des contextes, peu importe
qu’elles soient présentées de cette façon.
Diapo35 Le partage des données et le développement d’une science ouverte, comprenant l’ouverture
des données, de l’information, des processus, des technologies et des systèmes, ainsi que
l’interopérabilité, peuvent être considérés comme provenant de la science, en particulier des
météorologues. La pensée systémique a mené à l’évolution et à la création de cette « vaste
machine » appelée la science du climat. L’Infrastructure de données géospatiales pour
l’Arctique qui est un prolongement de cela, en combinant le meilleur de la pensée et de
l’infrastructure des systèmes climatiques. Il se peut que nous devions considérer les données
ouvertes comme un système et une infrastructure, et il se peut que nous ayons peut-être besoin
d’une collaboration entre les disciplines, les ministères et les ordres de gouvernements. Il
faudra également passer des données administratives et des données gouvernementales, puis à
la fusion de nombreuses données, en particulier des sciences naturelles et sociales.

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  • 1. NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca Diapo4 L’histoire de la collecte de données sur les personnes et le territoire remonte à très loin. Un excellent exemple est le livre Domesday du XIe siècle, produit sous les ordres du roi Guillaume le Conquérant. Il s’agit de l’un des plus anciens documents publics conservés, qui comprend, entre autres, des statistiques et des données géographiques. À partir de 1455, la presse à imprimer a accéléré la publication des données, des cartes et des dossiers gouvernementaux. 900 ans plus tard, le projet Domesday de la BBC est devenu un projet d’externalisation (crowdsourcing) ouverte pré-Web-2.0 en 1986. Des écoles et des groupes communautaires ont soumis 147 819 pages et plus de texte et 23 225 photos. Source de données : https://webarchive.nationalarchives.gov.uk/20110911075508/http://www.bbc.co.uk/history/do mesday/story (uniquement en anglais). Source des images : En haut : Le Livre du Jugement Dernier des archives nationales du Royaume-Uni : http://www.nationalarchives.gov.uk/domesday / (uniquement en anglais) En bas : SN:5694 – Édition électronique du Livre du Jugement Dernier : Traduction, bases de données et commentaires d’érudits, 1086 : https://beta.ukdataservice.ac.uk/datacatalogue/studies/study?id=5694#!/documentation (uniquement en anglais) Diapo5 Les explorateurs coloniaux ont créé des cartes et compilé des données dans des carnets de notes et des grands livres de navires. De plus en 1665-1666, Jean Talon a effectué le premier recensement au monde en Nouvelle-France. Ces données ont été compilées à la main, puis transcrites dans de nouveaux tableaux par ordinateurs humains. Les données du recensement étaient prohibitives et inaccessibles pour la plupart des Canadiens. Dans les années 1990, l’Initiative de démocratisation des données (IDD) a donné en vertu d’une licence spéciale de consortium afin que les chercheurs et les étudiants des universités puissent étudier le Canada et l’IDD a été la première à partager des données gouvernementales sur Internet. Les données du recensement sont devenues les données ouvertes juste après l’annulation du questionnaire détaillé du recensement par le gouvernement Harper en 2011. Références - Bon nombre des anciens livres, des totalisations et des calendriers originaux du recensement ont été numérisés et se trouvent dans à Bibliothèque et Archives Canada (https://www.bac-lac.gc.ca/eng/census/Pages/census.aspx) - Consulter Dataverse (https://dataverse.scholarsportal.info/dataverse/odesi-1665- 1871censusesofcanada) - Renseignez-vous sur les affaires de l’État, y compris les cartes, les données, les lois et les politiques dans les Annuaires du Canada (https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/catalogue/11- 402-X) . Source des images À gauche : https://www.bac-lac.gc.ca/fra/decouvrez/exploration-colonisation/nouvelle-france- horizons-nouveaux/Pages/vivre.aspx#1 Au centre : https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/89-20-0002/892000022019001-fra.htm À droite : Recensement du Canada : 1665-1666 : https://archive.org/details/1871981871FV41873engfra
  • 2. NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca Right: Recensement du Canada 1665-66 : https://archive.org/details/1871981871FV41873engfra Diapo6 Les lois actuelles sur l’accès à l’information gouvernementale découlent de la Loi suédoise sur la liberté de la presse de 1776, qui a inscrit dans sa constitution la publication de documents officiels et leur accessibilité au public. Au Canada aujourd’hui, la Loi sur l’accès à l’information accorde à toute personne ou société présente au Canada un droit d’accès aux documents des institutions fédérales assujetties à la Loi. Il ne s’agit pas de données ouvertes, mais d’une partie de l’ouverture du gouvernement. Références • Accès à l’information et protection des renseignements personnels : https://www.canada.ca/fr/secretariat-conseil-tresor/services/acces-information-protection- reseignements-personnels.html • Gouvernement ouvert : https://open.canada.ca/fr Source de l’image : https://sweden.se/society/20-milestones-of-swedish-press-freedom/ Diapo7 Les atlas nationaux étaient également un moyen de rendre les données accessibles sous forme de cartes et de graphiques. Le premier Atlas du Canada a été publié en 1906. Les atlas comprennent des données démographiques, des données économiques sur l’industrie, les forêts, les pêches et l’agriculture, ainsi que des données sur les ressources naturelles et l’infrastructure de communication, entre autres données sur la culture et la société. Le Canada a été un pionnier de l’Internet avec Rescol en 1994 et a produit le premier atlas de source ouverte et en ligne au monde, avec l’Atlas national du Canada en 1999. Aujourd’hui, nous n’avons plus d’Atlas officiel qui raconte l’histoire du Canada, mais dans le cadre du Plan d’action du Canada pour un gouvernement ouvert, les données du Portail de données ouvertes du Canada sont affichées sur des cartes au moyen des données de la Plateforme géospatiale fédérale. Références • Plan d’action sur le gouvernement : https://ouvert.canada.ca/fr/contenu/plan-daction- national-du-canada-pour-un-gouvernement-ouvert-de-2018-2020 • Portail de données ouvertes : https://ouvert.canada.ca/fr/donnees-ouvertes • Données de la Plateforme géospatiale fédérale : https://www.rncan.gc.ca/science- donnees/sciences-de-la-terre/geomatique/infrastructure-canadienne-de-don/les- communautes-geospatiales-le/la-plateforme-geospatiale-federale/11032 Sources des images : • Photos d’Atlas prises par Tracey P. Lauriault pour sa thèse de doctorat : https://curve.carleton.ca/7eb756c8-3ceb-4929-8220-3b20cf3242cb • Cartes de l’Atlas du Canada : https://www.rncan.gc.ca/sciences-terre/geographie/atlas- canada/au-sujet-de-latlas-du-canada/16891?_ga=2.213897108.1006327263.1574773362- 1809444133.1574773362 • Archives des cartes de l’Atlas du Canada : https://www.rncan.gc.ca/sciences- terre/geographie/atlas-canada/explorez-nos-cartes/archives-de- cartes/16869?_ga=2.213897108.1006327263.1574773362-1809444133.1574773362
  • 3. NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca Diapo8 Tous les ordres de gouvernements du Canada recueillent, compilent, gèrent et archivent des données dans le but de gouverner depuis des siècles. Les données examinées jusqu’à maintenant sont les suivantes : • Données administratives • Qui sont des données recueillies aux fins de l’administration du gouvernement, comme les budgets, les dépenses ministérielles, les subventions et contributions, les données sur des programmes comme les prêts aux étudiants ou la citoyenneté et l’immigration, les données sur l’administration des droits issus de traités avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis. Mais aussi les données du gouvernement : • Qui sont des données recueillies délibérément par l’État pour éclairer la gouvernance, par exemple : • Données de recensement; • Données géospatiales. D’autre part, l’information gouvernementale et, parfois les données des publications sont accessibles au public afin de communiquer les affaires de l’État, sont distribuées dans le cadre du Programme des services de dépôt. Les publications gouvernementales en tant que documents officiels de l’État sont également archivées à Bibliothèque et Archives Canada et les documents courants peuvent être demandés par l’entremise de l’accès à l’information et de la protection des renseignements personnels (AIPRP). Dans la prochaine section de ce webinaire, je discuterai des données scientifiques et de recherche, qui sont des données naturelles et sociales dérivées de la science financée par le secteur public. Il pourrait s’agir de données gouvernementales, mais il s’agit surtout de données produites par des chercheurs de l’extérieur du gouvernement. Références • Programme des services de dépôt : https://www.tbs-sct.gc.ca/pol/doc-fra • Accès à l’information et protection des renseignements personnels (AIPRP) : https://atip- aiprp.apps.gc.ca/atip/welcome.do Source des images Première image : http://www.publications.gc.ca/site/fra/programmes/aProposPsd.html Deuxième image : http://www.bac-lac.gc.ca/fra/services/MARC21/Pages/introduction.aspx Diapo10 Jusqu’à présent, la discussion a porté sur l’accès, mais l’histoire du partage de données et de la science ouverte peut bien sûr être attribuée aux scientifiques. Les sociétés scientifiques ont formalisé des alliances internationales, élaboré des normes et construit des infrastructures internationales pour recueillir et échanger des observations. L’un des premiers témoignages a été fait auprès de l’Organisation météorologique internationale (OMI). Le premier président, Buys Ballot, en 1873, a déclaré ce qui suit : « Il est essentiel de mettre en place un réseau mondial d’observations météorologiques, d’organiser le libre-échange des observations entre les nations et d’adopter à l’échelle internationale des méthodes d’observation et des unités normalisées pour comparer ces observations » (tiré du site Web de l’OMM).
  • 4. NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca Ces scientifiques comprenaient alors, comme nous le comprenons aujourd’hui, que les modèles climatiques traversent les frontières territoriales et que la création de jeux de données mondiales nécessite une collaboration internationale et multisectorielle. Source de l’image : https://sweden.se/society/20-milestones-of-swedish-press-freedom/ Diapo11 Le partage de données a ensuite été codifié dans les normes scientifiques CUDS en 1942 par le sociologue des sciences Robert K. Merton. CUDS signifiait le communisme, l’universalisme, le désintéressement et le scepticisme organisé, où les scientifiques et les institutions scientifiques ont été encouragés à faire connaître les résultats de leurs travaux pour le bien commun, dans le but de faire progresser l’entreprise scientifique et de veiller à ce que les revendications scientifiques soient examinées de près avant d’être acceptées. Référence • Merton : https://www.press.uchicago.edu/ucp/books/book/chicago/S/bo28451565.html Source de l’image https://www.abebooks.com/servlet/BookDetailsPL?bi=30433308750&searchurl=an%3Drobert %2Bmerton%26sortby%3D17%26tn%3Dsociology%2Bscience%2Btheoretical%2Bempirical %2Binvestigations&cm_sp=snippet-_-srp1-_-image3#&gid=1&pid=1 Diapo12 Le partage des données évolue, et j’aimerais commencer par mentionner le traité sur l’Antarctique de 1959, puisqu’il s’agit d’un accord juridique négocié. Cet accord remonte aux météorologues et aux premières associations statistiques, sociales et scientifiques comme le Conseil international des unions scientifiques (1931), qui est devenu l’Union académique internationale et le Conseil international des recherches, qui informe aujourd’hui les conseils subventionnaires gouvernementaux. Il s’agit de la recherche, de la connaissance et des personnes dans tous les domaines et, surtout, pour nos fins, du libre-échange de données. Source de l’image : https://www.ats.aq/f/antarctictreaty.html Diapo13 Outre les traités, les organisations transnationales ont également pour politique de rendre les données accessibles. Le Sommet de la Terre des Nations Unies de 1992 a mis le partage des données à l’ordre du jour international, comme le montre le chapitre 40 : « Information servant à la prise de décisions », qui chargeait les États-nations de recueillir et de gérer leurs données et leurs ressources d’information, mais aussi de les partager ouvertement et de renforcer la capacité au-delà du gouvernement de les utiliser. Source de l’image https://sustainabledevelopment.un.org/content/documents/Agenda21.pdf
  • 5. NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca Diapo14 L’Année polaire internationale (API), qui a débuté en 1882 et qui a lieu environ tous les 50 ans, se poursuit avec les scientifiques polaires et climatologues qui coordonnent leurs efforts de recherche, continuent de produire des normes de données, des infrastructures de portails et d’archives, ainsi que d’importants principes et lignes directrices de gestion des données pour la recherche. L’API au Canada a donné lieu à de nombreux résultats scientifiques et le catalogue de données polaires exemplaire continue de diffuser ouvertement des données. Références • Année polaire internationale au Canada : http://publications.gc.ca/site/fra/9.685229/publication.html • Recherche sur l’API : http://publications.gc.ca/site/eng/9.685229/publication.html Source des images À gauche : https://www.canada.ca/fr/savoir-polaire/publications/geston-donnes-principes-et- lignes-2017-mai.html Au milieu : http://publications.gc.ca/site/fra/9.638572/publication.html À droite : https://www.polardata.ca/ (uniquement en anglais) Diapo15 L’historique de l’accès aux données, du partage des données, de la science ouverte et des données ouvertes a évolué. Cette chronologie comprend une sélection d’intervenants importants. La définition ouverte a une histoire et un contexte. Auparavant, les collectivités scientifiques, principalement les spécialistes du climat, de l’environnement et de l’espace, ont élaboré des protocoles de partage de données, des normes et des infrastructures de données, ce qui comprend la collectivité des sources ouvertes qui a créé certains des catalyseurs techniques sous-jacents de l’ouverture. Nous voyons aussi des spécialistes des sciences sociales préconiser l’accessibilité des données et de l’information issues de la recherche. Nous voyons également les personnes qui participent à la publication de recherches scientifiques élaborer des protocoles de libre accès. En Europe, nous constatons que la directive sur la réutilisation des informations du secteur public, qui vise à faciliter l’accès aux données administratives, est suivie des efforts des organisations transnationales et des organisations non gouvernementales. Après 2005, la science ouverte et l’accès à la recherche et aux données scientifiques se poursuivent et sont encouragés par les organisations de sciences naturelles, statistiques et sociales, mais ce n’est qu’en 2011-2012 que les données ouvertes prennent racine et apparaissent dans les documents, principes et chartes officiels et sont mises en œuvre par les gouvernements. Toutefois, les données ouvertes concernent principalement les données administratives, les données gouvernementales et l’information, et non des données de recherche et des données scientifiques. Les intervenants changent. L’accent est mis sur l’administration des données d’ouverture à l’échelle des gouvernements. Les intervenants sont des administrateurs et des cadres de la catégorie C, mais ne sont plus des producteurs de données, et il n’y a pas de pratiques de qualité, de gestion et d’infrastructure des données des collectivités de la recherche et des sciences, et une séparation des données de leurs institutions productrices dans des portails. Cependant, il y a une convergence bénéfique sur le changement culturel dans l’administration et une incitation à la prise de décisions fondées sur des données probantes. La collectivité des données ouvertes, située dans le domaine du gouvernement ouvert, et plus ou moins dans le domaine des stratégies relatives au numérique et de l’e-gouvernement, dans les villes et les autres ordres de gouvernements, n’a pas vu apparaître des « enveloppes de
  • 6. NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca données » créées par des entreprises multinationales qui construisent des villes intelligentes, l’agriculture de précision, l’Internet des objets (IdO), l’analyse des mégadonnées et l’intelligence artificielle, les courtiers en données et l’influence des plateformes. Il y avait également un décalage entre la science et les infrastructures de données spatiales. Références • Open Definition: Open Knowledge (2015). The Open Definition V 2.1. Retrieved May 10, 2019 from https://opendefinition.org/od/2.1/en/ • Open Knowledge Foundation (2005). History of the Open Definition. Retrieved May 11, 2019 from https://opendefinition.org/history/ • EU Re-Use of PSI: https://ec.europa.eu/digital-single-market/en/european-legislation-reuse- public-sector-information • Charte internationale sur les données ouvertes: https://opendatacharter.net/principles-fr/ Source de l’image Tracey P. Lauriault Diapo17 L’évolution de l’accès aux données au Canada se situe dans l’histoire internationale dont on vient de discuter avec certaines particularités. L’Institut canadien de l’information scientifique et technique (ICIST), par exemple, a été créé en 1974 au Conseil national de recherches du Canada pour veiller à ce que les scientifiques aient accès aux données et aux renseignements dont ils ont besoin pour faire leur travail. La bibliothéconomie des données émerge comme un domaine et développe des bibliothèques de données universitaires avec accès, normes, politiques, guides d’utilisation ainsi que des services technologiques et d’utilisateurs (Ruus, 1982). En outre, de nouvelles organisations voient le jour, par exemple en 1986, l’Association des bibliothèques de recherche du Canada (ABRC) a créé un consortium de données de recherche; et en 1988, l’Association canadienne des utilisateurs de données publiques (CAPDU). Et grâce aux bibliothécaires et aux administrateurs de la recherche universitaire, une infrastructure de données parallèle pour la recherche financée par le secteur public émerge à Portage (2015), qui comprend une expertise et une infrastructure de partage des données pour les archives. Données de recherche Canada (DRC) exerce également ses activités au Conseil national de recherches : Références • ICIST : https://data.bnf.fr/fr/12180523/institut_canadien_de_l_information_scientifique_et_techniq ue/ • CNRC : https://www.rdc-drc.ca/ • DRC: https://www.rdc-drc.ca/fr/ • Ruus : Ruus, L. (1982) The University of British Columbia Data Library: an overview. Library Trends 30(3):397-406. • Rankin : Rankin, M. (1978). Access to Information vital to researchers. Source des images : En haut : http://www.carl-abrc.ca/fr / En bas : https://portagenetwork.ca/fr /
  • 7. NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca Diapo18 Le discours sur l’accès aux données faisait également partie des nouveaux changements de gestion au sein du gouvernement, notamment au milieu des années 80, le Groupe de travail Nielsen (Groupe de travail ministériel chargé de l’examen des programmes), sous la direction du premier ministre de l’époque, Erik Nielsen, dans le cadre du Groupe de travail ministériel chargé de l’examen des programmes, a fait un inventaire exhaustif des données et a conclu que ces données devraient être rendues publiques (1985). Le gouvernement Mulroney a plutôt choisi le recouvrement des coûts pour les données, ce qui a rendu le coût des données gouvernementales prohibitif. C’est peut-être ce qui a été à l’origine du mouvement visant à rendre les données ouvertes et accessibles (Humphrey, 1994). Références • Groupe de travail ministériel chargé de l’examen des programmes : Nielsen, E. (1984). New management initiatives: initial results from the Ministerial Task Force on Program Review. Government of Canada. • Humphrey : Humphrey, C. (1994) The Case for a Canadian National Social Sciences Data Archive, Government Information in Canada, 1, No. 2.7, Retrieved June 26 from https://library2.usask.ca/gic/v1n2/humphrey/humphrey.html . • Bernard : Bernard, P. (1991). Discussion Paper on the Issue of the Pricing of Statistics Canada Products. • Bernard, P. (1992). Data and Knowledge: Statistics Canada and the Research Community, Society 21. Diapo19 En 1992, les bibliothécaires et les sociologues ont également été responsables de la libération des données : une proposition de coentreprise entre Statistique Canada et les universités canadiennes (1992), ce qui a mené à la création de l’Initiative de démocratisation des données (IDD) en 1994 et, pour la première fois, à la diffusion des données de Statistique Canada au moyen du protocole de transfert de fichiers par Internet. L’IDD a rendu les données accessibles au corps professoral et aux étudiants, mais pas au public, car cela aurait contrevenu à la licence de Statistique Canada. Un problème similaire s’est produit au Royaume-Uni au sujet des données de l’Ordnance Survey, ce qui a mené à la création d’Open Street Map (OSM) et de la campagne de données du UK Guardian. Références • Open Street Map : https://www.openstreetmap.org/about • Données Guardian du Royaume-Uni : https://www.theguardian.com/technology/2006/mar/09/education.epublic Sources des images À gauche : https://www.statcan.gc.ca/fra/idd/rapports À droite : http://www.ihsn.org/node/505 (uniquement en anglais)
  • 8. NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca Diapo20 À l’extérieur du milieu universitaire, les conseils de planification sociale ont mis sur pied, au milieu des années 1990, des consortiums d’achat de données, comme les Systèmes d’information géographique et numérique (GANIS) et le Programme de données communautaires du Conseil canadien de développement social qui s’occupe du programme de données communautaires (PDC). Ces groupes ont regroupé des centaines d’organisations communautaires des régions urbaines et rurales du Canada pour recueillir conjointement des données personnalisées sur les enjeux socioéconomiques des collectivités de Statistique Canada. Ici, des centaines d’organisations non gouvernementales ont négocié des achats de données auprès du gouvernement pour étudier les personnes les plus marginalisées du Canada. Source des images À gauche : https://ganis.spno.ca / (uniquement en anglais) À droite : https://communitydata.ca / (uniquement en anglais) Diapo21 Comme nous en avons discuté, la collectivité géospatiale a été une pionnière, et elle a aussi lancé les premiers portails de données ouvertes avec Géogratis (1993) et Géobase (1994), et a formé l’un des premiers portails de données géospatiales libres, de libre accès, d’architecture ouverte et de spécifications ouvertes, ainsi qu’une Infrastructure canadienne de données géospatiales (ICDG) réparties selon des normes, en 1999, et a dirigé les premières discussions sur les licences ouvertes de données en vertu du droit d’auteur de la Couronne (2001). Référence • Politiques et normes opérationnelles de RNCan : https://www.nrcan.gc.ca/earth- sciences/geomatics/canadas-spatial-data-infrastructure/8902. Source des images En haut à gauche : https://web.archive.org/web/20010117010700/http://geogratis.cgdi.gc.ca/index2.html En bas à gauche : https://web.archive.org/web/20040110004111/http://www.geobase.ca/ À droite : https://Diapoplayer.com/Diapo/13449716/80/images/25/Canadian+Geospatial+Data+Infrastruc ture.jpg (Photo) Diapo22 L’infrastructure canadienne de données géospatiales continue de se développer et d’évoluer avec des données ouvertes, distribuées, décentralisées et fondées sur des normes, et les données sont fiables et gérées à la source. Il y a une mobilisation des utilisateurs, et ces pratiques s’étendent à l’infrastructure des données spatiales de l’Arctique, pour laquelle le Canada est un chef de file. Il s’agit d’une réflexion systémique, scientifique et infrastructurelle à l’œuvre. Référence • Canadian Geospatial Data Infrastructure vision, mission and roadmap— The way forward de 2012 (uniquement en anglais) https://geoscan.nrcan.gc.ca/starweb/geoscan/servlet.starweb?path=geoscan/fulle.web&search1 =R=292418 • Infrastructure de données spatiales de l’Arctique (uniquement en anglais) https://arctic- sdi.org/
  • 9. NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca Diapo23 L’accès aux données et aux données ouvertes est devenu une question clé lors de la conférence de la société civile du SMSI II de l’UNESCO qui se tient à Winnipeg et qui a pour thème « Nous maintenons fermement que la démocratie dépend d’une population et d’une société civile informées qui ont accès aux données, à l’information, au savoir et à la technologie nécessaire pour tenir les gouvernements responsables (SMSI II, 2005). Source de l’image : https://www.itu.int/net/wsis/docs2/pc3/contributions/Co13.pdf Diapo24 De plus, les données ouvertes au Canada émergent en tant que concept de la société civile en 2005, avec l’application « Comment voter », la liste de Civicaccess.ca et le blogue datalibre.ca. C’est aussi à cette époque que des outils du Web 2.0 comme GoogleMaps sont en ligne, tout comme Open Street Map (2004), et que des appareils mobiles et des applications apparaissent. Les médias sociaux et le Web 2.0 ont créé de nouveaux utilisateurs de données et des producteurs de données non gouvernementales, en un sens des acteurs de données ouvertes qui n’étaient pas nécessairement liés à une institution. Source des images À gauche : https://civicaccess.ca/mailman/listinfo/civicaccess-discuss (uniquement en anglais) Au milieu : https://www.ctvnews.ca/liberal-mps-lead-in-absences-in-the-house-1.615448 (uniquement en anglais) À droite : http://datalibre.ca/links-resources / (uniquement en anglais) Diapo25 Les données ouvertes sont officialisées dans les villes, avec G4+1, avec le Sommet de Vancouver des données ouvertes, l’Institut des données ouvertes de la C.-B. et, avec la Conférence sur les données ouvertes du gouvernement de l’Ontario à Toronto, le chapitre de l’Institut des données ouvertes, et Ajah.ca, Powered by Data et Nord Ouvert. Bon nombre des acteurs des données ouvertes font maintenant partie du premier Groupe consultatif multi-intervenant sur le gouvernement ouvert du Canada. Les villes sont les chefs de file en matière de données ouvertes au Canada, et le G4+1 – Vancouver, Edmonton, Toronto et Ottawa – a lancé des programmes de données ouvertes, tandis que Montréal était le +1, car elle n’avait pas encore lancé son programme se réunit encore aujourd’hui pour résoudre des problèmes communs. Référence G4+1 : https://canadiangovernmentexecutive.ca/the-g4-setting-city-data-free/ CODS : https://opendatasummit.ca/call-for-proposals-2020.html BC Institute for Open Data: GOOD : http://2019.go-opendata.ca/ Open Data Institute Chapter : https://theodi.org/organisation/odi-toronto/ Open North : https://www.opennorth.ca/ Ajah.ca : https://www.ajah.ca/ Powered by Data : https://poweredbydata.org/ MSF: https://ouvert.canada.ca/fr/forum-multi-intervenants-gouvernement-ouvert Open Data Cities : http://datalibre.ca/links-resources/
  • 10. NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca Diapo26 Dans cette chronologie, nous considérons que les bibliothécaires, les archivistes et les chercheurs sont les premiers à préconiser la diffusion de données de sciences sociales et de recherche à mesure que la collectivité géospatiale élabore des infrastructures de données spatiales ouvertes. Dans le premier cas, il s’agissait de lutter contre le recouvrement des coûts, tandis que dans le second, les producteurs de données élaboraient des systèmes de gestion de l’environnement et des ressources qui exigeaient une collaboration multisectorielle et intergouvernementale, et rendaient opérationnelle l’interopérabilité technique, juridique, politique et institutionnelle. L’accord provincial et territorial du Conseil canadien de géomatique (COCG) demeure l’une des plus importantes collaborations. Les villes ont été les premières à adopter les données ouvertes au Canada, avec la mise en ligne du premier Portail de données ouvertes à Nanaimo en 2009, G4+1, et qui, en collaboration avec la Clinique d’intérêt public et de politique d’Internet du Canada (CIPPIC), a élaboré la première licence ouverte (2010), et continuent ensemble à travailler à la normalisation des métadonnées ouvertes des données, à partager les pratiques exemplaires et à développer les données ouvertes dans les villes. Références • Accord du COCG : http://www.ccog-cocg.ca/en/accord • Licence ouverte de la CIPPIC : https://cippic.ca/en/publications/city_of_ottawa_open_data_license_recommendations Diapo27 Au niveau fédéral, les premières mentions de données ouvertes sont présentées au Comité permanent de l’industrie, des sciences et de la technologie (Lauriault 2008), qui a été suivi en 2010 par la Résolution des commissaires canadiens de l’accès à l’information et à la protection de la vie privée du Canada sous la direction de la commissaire Suzanne Legault, où les données ouvertes, le gouvernement ouvert et la liberté d’information sont liés. En 2011, le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada a lancé le site Web donnees.gc.ca, un Portail de données CKAN, et les représentants du gouvernement canadien ont assisté à la première réunion du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO) au Brésil, en compagnie d’intervenants de la société civile du Programme de données communautaires, à titre de représentants de la société civile. Le Canada s’est joint officiellement au PGO et a présenté son premier plan d’action en 2012. Références • Partenariat pour un gouvernement ouvert : https://www.opengovpartnership.org/members/canada/ Source des images En haut à gauche : https://www.noscommunes.ca/Committees/fr/INDU?parl=40&session=1 En bas à gauche : https://www.priv.gc.ca/fr/a-propos-du-commissariat/ce-que-nous- faisons/collaboration-avec-les-provinces-et-les-territoires/resolutions-conjointes-avec-les- provinces-et-territoires/res_100901 / À droite : https://open.canada.ca/fr
  • 11. NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca Diapo28 Le Canada s’est joint au Partenariat pour un gouvernement ouvert en 2012, et en 2018 est devenu le coprésident du PGO. En 2019, il a accueilli le prestigieux et important Partenariat pour un gouvernement ouvert à Ottawa. De plus, le Canada a formé le Forum multi- intervenants sur le gouvernement ouvert en 2018, qui comprend des universitaires, des experts individuels et des intervenants des données ouvertes des organisations non gouvernementales et du secteur privé, comme l’Institut des données ouvertes, Nord Ouvert, l’Association canadienne des libertés civiles, le Partenariat pour un gouvernement ouvert, Powered by Data et le directeur du gouvernement ouvert, le dirigeant principal des données et expert en mobilisation. Le travail extraordinaire du Secrétariat du Conseil du Trésor sur les données ouvertes et le gouvernement ouvert peut être lu à partir de son site Web, et nous avons la si merveilleuse Jaimie Boyd, qui travaillait auparavant au Centre des présentations du Conseil du Trésor et qui est maintenant le dirigeant principal du numérique au gouvernement de la Colombie- Britannique dans le cadre de ce webinaire, qui peut répondre à des questions plus détaillées. Références Gouvernement ouvert Canada : https://open.canada.ca/fr Forum multi-intervenants sur le gouvernement ouvert : https://ouvert.canada.ca/fr/forum- multi-intervenants-gouvernement-ouvert Source des images En haut : https://www.opengovpartnership.org/members/canada/ En bas : https://ogpsummit.org/fr/ Diapo29 Nous devons nous tourner vers le passé pour voir l’avenir. Les données ouvertes évoluent. Elles ne sont pas autonomes et font maintenant partie des programmes de gouvernement ouvert à l’échelle nationale. En outre, à mesure que les technologies et les processus évoluent, que de nouvelles priorités stratégiques émergent et que la participation et la discussion du public au sujet de la prise de décisions automatisées augmentent, que les stratégies relatives au numérique et les chartes prennent forme, et que les villes intelligentes deviennent une priorité, les données ouvertes deviennent moins actuelles, mais de plus en plus importantes à la lumière des nouvelles initiatives d’enclos des données. Source des images Tracey P. Lauriault Diapo31 Un phénomène relativement nouveau appelé les villes intelligentes, est en train d’apparaître, où nous voyons des systèmes technologiquement instrumentés et réseautés qui sont interconnectés et intégrés qui collectent de vastes quantités de mégadonnées urbaines générées par des capteurs et des processus administratifs pour gérer et contrôler la vie urbaine en temps réel (Kitchin, 2018). Dans les villes, nous constatons que les programmes de données ouvertes sont subsumés par les programmes de villes intelligentes et que des unités d’analyse de données émergent, tandis que les données produites par les villes intelligentes ne sont pas nécessairement ouvertes et que l’Internet des objets impliqué dans leur production est propriétaire, et implique des plateformes fermées sous-traitées et d’intelligence artificielle. La raison donnée pour les villes intelligentes est de gérer la ville de façon novatrice, économique, efficace et objective en temps réel. De nombreux intervenants sont impliqués, comme GE, CISCO, INTEL, Siemens, IMB, MS et Sidewalk Toronto avec le controversé projet Quayside à Toronto. Source de l’image
  • 12. NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca Nord Ouvert recueilli dans le cadre du Projet des villes intelligentes ouvertes: https://www.opennorth.ca/publications/#open-smart-cities-guide Diapo32 Infrastructure Canada a également lancé le Défi des villes intelligentes, dans le cadre duquel 225 petites et grandes collectivités, y compris les collectivités autochtones, ont présenté des propositions. Vingt ont été présélectionnés et quatre gagnants ont été annoncés le 14 mai 2019. Il ne s’agissait pas de résoudre des problèmes technologiques, et il fallait que les données, la prise de décisions et les processus technologiques soient ouverts, transparents et interopérables. L’appel exigeait également que les technologies soient transférables, et de préférence ouvertes et fondées sur des normes de réutilisation par d’autres collectivités; que les collectivités soient propriétaires de leurs données; et que les technologies donnent aux collectivités, grandes et petites, ainsi qu’aux partenaires traditionnels et non traditionnels, les moyens de collaborer et de renforcer les relations entre résidents et organisations publiques (2018). Le présent lancement a démontré la prévoyance, l’infrastructure et la pensée systémique. Références • Défi des villes intelligentes : https://www.infrastructure.gc.ca/cities-villes/index-fra.html • Guide de candidat : https://impact.canada.ca/fr/defis/villes-intelligentes/guide-de-candidat Diapo33 Le projet des villes intelligentes ouvertes, financé par GéoConnexions à Ressources naturelles Canada et dirigé par Nord Ouvert avec Tracey Lauriault et en partenariat avec les villes, a été lancé. L’objectif était de cartographier toutes les bonnes pratiques d’OUVERTURE dans la ville intelligente et de fournir une approche infrastructurelle fondée sur les systèmes pour la ville ouverte intelligente qui régit les données, les processus, les logiciels, les plateformes et la technologie. Références • Villes intelligentes ouvertes : https://www.opennorth.ca/publications/#open-smart-cities- guide • État des collectivités ouvertes et intelligentes au Canada: https://www.opennorth.ca/publications/#the-state-of-open-smart-communities-2019 • Open Data for Smart City and Urban Development: https://www.opennorth.ca/publications/#open-data-for-smart-city-and-urban-development- cases-of-open-data-production-and-use-in-the-global-south
  • 13. NOTES : Leçonsà tirer du passé : Donnéesouvertesau Canada Série de webinairessurle gouvernementouvertduCanada,28 novembre 2019, Tracey.Lauriault@Carleton.ca Diapo34 Nous devons nous tourner vers le passé pour voir l’avenir. Les données ouvertes comme toutes les données et technologies connexes : sont plus que l’arrangement unique de faits objectifs et politiquement neutres et nous avons besoin la pensée qui comprend que les données n’existent pas indépendamment des idées, des techniques, des technologies, des systèmes, des personnes et des contextes, peu importe qu’elles soient présentées de cette façon. Diapo35 Le partage des données et le développement d’une science ouverte, comprenant l’ouverture des données, de l’information, des processus, des technologies et des systèmes, ainsi que l’interopérabilité, peuvent être considérés comme provenant de la science, en particulier des météorologues. La pensée systémique a mené à l’évolution et à la création de cette « vaste machine » appelée la science du climat. L’Infrastructure de données géospatiales pour l’Arctique qui est un prolongement de cela, en combinant le meilleur de la pensée et de l’infrastructure des systèmes climatiques. Il se peut que nous devions considérer les données ouvertes comme un système et une infrastructure, et il se peut que nous ayons peut-être besoin d’une collaboration entre les disciplines, les ministères et les ordres de gouvernements. Il faudra également passer des données administratives et des données gouvernementales, puis à la fusion de nombreuses données, en particulier des sciences naturelles et sociales.