2. SOMMAIRE
I) Description des piles et des batteries
II) La collecte et ses chiffres clés
III) Les différents modes de recyclage et de
valorisation
3. INTRODUCTION
Consommation croissante de piles et batteries
Source de pollution car contiennent des métaux
lourds
Directive européenne XEE 91/157:mise en place
de collecte et traitement par des filières
775 millions de piles et 44,7 millions
d’accumulateurs
5. LES PILES
Définition : source d’énergie électrique obtenue par
transformation directe d’énergie chimique lors de son
utilisation
Composition :
Deux électrodes : anode et cathode
Anode : matériaux qui libèrent électrons (métaux ou
hydrogène)
Cathode : matériaux qui fixent électrons (soufre,
halogènes ou oxydes métalliques)
Électrolyte : sel dissout dans solvant
6. LA REGLEMENTATION
Le décret 99-1171 du 29-12-1999 :
La limitation de le teneur en mercure
les piles et accumulateur de ménage : une obligation
de reprise gratuite par la distribution ;
les piles et accumulateurs des professionnels : une
obligation de collecte et d’élimination par le
détenteur ;
L’interdiction de rejeter dans la nature.
L’arrêté du 26-06-2001: déclaration annuelle des flux mis sur le
marché, collectés, envoyés pour le traitement et des flux traités.
7. L’ORGANISATION DE LA
COLLECTE
Les piles et accumulateurs des ménages : le dispositif retenu
sous forme d’une convention approuvée par les pouvoirs
publics.
Il existe 2 schémas d’organisation :
collectifs
individuels
Les batteries au plomb : circuit autofinancé (valeur du métal)
Les piles et accumulateurs des professionnels : propre
dispositif de collecte.
8. LE MARCHE
Les flux de piles :
En 2003, plus de 775
millions de piles = 25 790
tonnes hausse de 30%
par rapport à 2002
amélioration du
processus déclaratif, une
légère hausse du marché.
Les flux des
accumulateurs :
44,7 millions = 3 017 T
d’accumulateurs portables
baisse de 15% par
rapport à 2002
diminution des
ventes.
Accumulateurs non
portables 11,8 millions =
187 000 T
9. LE MARCHE
Les données de mises
proviennent des
déclarations transmises
par les producteurs.
Le dispositif déclaratif ne
couvre pas encore 100%
des flux réels.
11. LA COLLECTE
Les piles et accumulateurs
des ménages :repris par les
distributeurs et par les
collectivités locales, pris en
charge gratuitement par les
entités conventionnées..
Les piles et accumulateurs des professionnels :
dispositifs encore insuffisants mais tendent à se
multiplier avec les démarches environnementales
(type ISO 14 001).
12. LA COLLECTE
La quantité de piles collectée est en augmentation de 13% par
rapport à 2002.
La collecte des accumulateurs au plomb: bon niveau de
performance. La collecte des accumulateurs nickel-cadmium
portables baisse.
En France, 6 sites de traitement des piles, 1 site de traitement
des accumulateurs et 8 sites de traitement des batteries au
plomb.
13. LES INDICATEURS DE
COLLECTE
Qc : quantité totale collectée, calculée à partir des quantités entrée
de site de traitement et sur centre de tri
Qc ( hab) : calculée sur la base de 60 millions d’habitants
Tca : taux de collecte apparent = Qc / quantité mise sur le marché
en 2003
Scan0005.tif
14. SOMMAIRE
I) Description des piles et des batteries
II) La collecte et ses chiffres clés
III) Les différents modes de recyclage et de
valorisation
15. LES 3 TYPES DE PROCEDES
Le recyclage fait appel à trois types de procédés, selon les
catégories de piles à recycler :
Pour le procédé d’hydrométallurgie, le préalable consiste en
une étape de broyage et de tri, pour séparer notamment les
éléments organiques des éléments métalliques;
Pour les procédés de pyrométallurgie et pyrolyse, les
déchets de piles après tri sont introduits en l’état dans le
four.
16. CORRESPONDANCE
TYPE DE PILE/TRAITEMENT
Type de traitement Type de pile
Hydrométallurgie
Piles salines et alcalines
Piles et accumulateurs au lithium
Pyrométallurgie
Piles salines et alcalines sans
mercure
Batteries au plomb
Pyrolyse
Piles boutons et pile bouton au lithium
Accumulateurs NiCd et NiMH
17. LA VALORISATION
DES PILES BATONS
Pour 1000 Kg de piles alcalines et salines sans mercure (90 % des
volumes de piles triées), traitées par pyrométallurgie, on obtient :
350 kg de ferromanganèse
se valorise dans la fabrication d’aciers inoxydables spéciaux avec des nuances
de cuivre (pièces d’abrasion (=dents de godets, adaptateurs, plaquage) et dans
l’acier inoxydable de la coutellerie de luxe).
280 kg d’oxyde de zinc
se valorise aisément dans l’industrie du zinc, sous forme métallique, ou dans
la fabrication de chlorure de zinc (réutilisé notamment dans la fabrication de
piles salines).
190 kg de laitier
se valorise comme matière minérale dans la fabrication de la laine de roche
ou en tant que matériau de remblai.
Le reste = fragments non recyclables
(carbone, papier, cartons)
Valorisation thermique
18. LA VALORISATION DES AUTRES
PILES ET ACCUMULATEURS
Principalement par pyrolyse
Mélange de fer et de métaux non ferreux
comme le manganèse, le cuivre, le cobalt
Ces fractions métalliques sont ensuite reprises par des
affineurs de métaux ou des aciéries pour fabriquer des
métaux à l’état pur ou sous forme d’oxydes
Généralement fabrication de piles neuves