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Le SAINT SUAIRE
ZAID BILAWATAR
Pourquoi présenter encore le saint
suaire?
• Alors que la science a prouvé par le C14 ,qu’il
s’agit d’un faux ,fabriqué par un faussaire
entre 1260 et 1390!!!!
• Le faussaire était en avance sur son temps; et
s’il était aussi en avance sur le notre ?
• C’est le but de cette présentation qui sera
axée sur 3 domaines:
•
• 1 ANATOMIQUE :le Dr P Barbet y a consacré
un livre et 20 ans de sa vie
• 2 ARTISTIQUE: on ne regardera plus de la
même façon un crucifix ou les icones du
CHRIST PANTOCRATOR
• 3 exégétique: certains passages de l’Evangile
de saint JEAN deviennent enfin
compréhensibles…
•
(1884-1961)
EVANGILE ST JEAN ch19
• 32 Les soldats allèrent donc briser les jambes
du premier, puis de l’autre homme crucifié
avec Jésus.
• 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il
était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les
jambes,
• 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça
le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de
l’eau
DEFINITIONS
SUAIRE…. SAINT SUAIRE
LINCEUL …. SAINT LINCEUL
S U A I R E
• suaire :Dans l'Antiquité, le suaire (du latin
sudarium, du grec soudarion, mouchoir pour
essuyer la sueur du visage[2]
), désigne une
serviette enveloppée autour de la tête du
défunt, servant de mentonnière pour lui tenir
la bouche fermée (44 Jn 11, 44),.
LE SAINT SUAIRE
D’OVIEDO
Suaire d’Oviedo
linge rectangulaire
de 85 x 52 cm,
couvert de taches
de sang et ne
présentant aucune
image. Il aurait
enveloppé la tête
du Christ mort,
après la descente
de croix
SUAIRE D’OVIEDO
• On ne voit à l’œil nu que des taches de
couleur marron clair, dont l’intensité
varie et qui se sont révélées être de
sang humain; les analyses au
microscope ont aussi montré d’autres
taches de sang (certaines réduites à un
simple point), sans compter des grains
de pollen et des traces d’aloès et de
myrrhe. Conformément à la tradition,
les sources historiques mettent le
Suaire en relation avec la passion de
Jésus; il est exposé aux fidèles trois
jours par an: le Vendredi Saint et le
premier et le dernier jour du Jubilé de la
Sainte Croix, à savoir le 14 septembre
(fête de la sainte Croix) et le 21
septembre (fête de saint Matthieu).
L I N C E U L
• Drap en lin, dont on se sert pour ensevelir un
mort
• (DRAP MORTUAIRE )
LE SAINT LINCEUL
• DRAP EN LIN RECTANGULAIRE
de 4,3 x 1,1 m,
• présentant une image humaine,
l’HOMME DU LINCEUL
dorsale et ventrale
• Il est tissé en chevron 3/1,(Le linceul de Turin est fait de
lin tissé "en chevron 3 lie 1", chaque fil de trame passe par-dessus 1 fil de
chaîne puis par-dessous les 3 fils suivants),
La pose des
bandelettes
généralement en lin
commence par les
extrémités pour
remonter vers la
racine des
membres. Le corps
est emmailloté dans
son intégralité avec
souvent sept
enveloppes
d'étoffes
successives
Le bandelettage des momies
egyptiennes
telle une chrysalide se préparant à accéder à une nouvelle forme
de vie
Cette dernière étape de la momification, évaluée à une durée
de quinze jours, avant que la momie ne soit déposée dans son
cercueil, telle une chrysalide se préparant à accéder à une
nouvelle forme de vie, lui assurait une protection face aux
agressions extérieures (humidité, attaques des insectes, des vers
ou des micro-organismes) et devait lui assurer une vie éternelle, à
la condition que son tombeau demeure inviolé. Une valeur
magique était accordée à cette protection, renforcée par
l’application de baumes, qui allait provoquer la formation d’une
sorte de carapace tout autour de la momie, et l’insertion
d’amulettes, magie encore accentuée grâce à la récitation des
formules du Rituel de l’Embaumement accompagnant toutes les
pratiques.
La méthode spécifique de l’enroulement et du croisement des
bandelettes, selon un ordre préétabli, avait une valeur particulière,
précisée dans le Rituel de l’Embaumement.
LE LINCEUL deTURIN
TEL QU’IL APPARAIT
Le Linceul tel qu’il apparait
Largeur : 1 mètre 10 – Longueur : 4 m 36
LE LINCEUL
Contraste renforcé
Cette image du
Suaire a été
artificiellement
contrastée et
renforcée pour
permettre de mieux
distinguer les
détails.
L'aspect réel
du Suaire,
beaucoup
plus délavé,
correspond à celui
représenté sur la
page d'accueil.
L’HOMME DU LINCEUL
• Le Linceul de Turin nous presente l’image
d’un homme assez grand (1,78 à 1,80m), nu,
barbu, cheveux longs, mains croisées sur le
pubis.
• L’image de couleur sépia, aux contours
imprécis est difficilement visible à l’oeil nu. On
distingue deux silhouettes d’homme opposées
par la tête (l’homme est vu de face et de dos).
HISTOIRE DU LINCEUL DE TURIN
Il existe, dans l’histoire du
Suaire, une date
clé : 1357.
Cette date
correspond en effet à la
première exposition
connue du Suaire à Lirey,
en Champagne. Depuis, il
n’y a aucune interruption
dans l’histoire du Suaire :
on sait exactement tout
sur les lieux de ses
séjours et leurs durées. :
Geoffroy de Charny, et sa seconde épouse, Jeanne de Vergy, sont les premiers propriétaires
historiquement attestés du suaire de Turin. La tradition orale en vigueur dans la famille de Charny
attribuait à Geoffroi l'acquisition du suaire.une médaille souvenir du pèlerinage à Lirey.
Il est le fils puîné de Jean, seigneur de Charny et de Marguerite de Joinville, une fille de
Jean de Joinville, le célèbre biographe de Saint Louis[3]
.
l'église collégiale de Lirey.
Le 28 mai 1356 la collégiale de Lirey est achevée. Cette fondation est approuvée par le
Pape Innocent VI (1354) et par l'évêque de Troyes, Henri de Poitier (1356). En
revanche, il n'est pas question alors de la Sainte Relique, preuve que la collégiale n'a pas
été fondée à la seule fin de l'abriter.
Vers 1356 sont effectuées les premières expositions connues du Suaire dans toute sa
longueur par les chanoines de Lirey et sur l'incitation de Jeanne de Vergy épouse de
Geoffroy de Charny.Les foules se rendent en grand nombre à Lirey en pélerinage et des
médailles particulières de souvenir sont frappées à leur intention.
L'évêque Henri de Poitiers qui n'avait pas été consulté pour qu'aient lieu les
expositions décide de procéder a une enquête (1357) qui aboutit à la soi-disante
confession d'un peintre qui aurait confectionné le Suaire. Dès lors l'évêque de Troyes en
interdit l'ostension.
Ce n'est qu'en 1389 soit 33 ans plus tard que Geoffroy II de Charny obtient à
nouveau l'autorisation officielle d'exposer le Suaire. Le pape Clement VII étant l'un de
ses proches parents, l'autorisation lui est accordée par l'intermédiaire du légat du Pape
de passage dans la région.
En Avril des expositions du Suaire reprennent ce qui provoque la colère de Pierre
d'Arcy évêque de Troyes qui une fois de plus, n'a pas été consulté.
L'évêque en appelle au Pape qui se prononce en faveur des ostensions et demande à
l'évêque "un silence perpétuel".
INCENDIE DE 1532
Le 15 juin 1516, François I vient le
vénérer à Chambéry aprés la victoire
de Marignan.
Le 4 décembre 1532, un
incendie se déclare dans la
chapelle où il est conservé. Le
linge est sauvé mais brûlé par
de l'argent fondu provenant
de la chasse où il était
conservé. Les Clarisses
racommodent les endroits les plus
endommagés par des pièces
triangulaires visibles encore de nos
jours et cousent sur l'arriére une pièce
d'appui en toile de Hollande afin de le
consolider
la Savoie de 1416 à 1792
• Au cours de cette période, la principauté savoyarde affirme son
pouvoir et sa maîtrise des cols alpins occidentaux. Elle rencontre
toutefois des revers face à son puissant voisin, le royaume de
France, notamment lorsqu'en 1601, elle perd le territoire de la
Bresse. Cette période est aussi marquée par des occupations du
duché par la France en 1536-1559, puis 1600-1601, 1689 et encore
entre 1703 et 1713. Les menaces françaises font prendre
conscience aux ducs de Savoie de la situation délicate de leur
capitale, Chambéry, située à une relative proximité de la frontière
franco-savoyarde. Le duc Emmanuel-Philibert, dit Tête de Fer prend
la décision de la transférer sur le versant italien des Alpes, par delà
les monts, dans la ville de Turin, en 1562 . La Savoie n'est plus
désormais le cœur de la principauté. Les Espagnols s'installent eux
aussi entre 1742 et 1749. Cette époque moderne prend fin avec une
nouvelle occupation en 1792 par les troupes révolutionnaires
LES RELIQUES
•La tunique de Marie, conservée dans la
cathédrale Notre-Dame de Chartres
•La ceinture de la Vierge, le Sacro Cingolo (ou Sacra Cintola)
conservée à la cathédrale de Prato, en Italie, et présentée, à la foule
des pèlerins, cinq fois par an.
•Le Saint Ombilic.
•Le Saint Berceau de la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome.
•Les Présents des Rois mages, conservés au mont Athos.
•Les restes des Rois mages sont conservés à Cologne, où ils auraient
été transportés depuis Milan en 1164.
•Trois crânes de Saints Innocents, au monastère de Coulombs.
•Le Saint Prépuce.
•Les Saintes Dents.
Staurothèque byzantine du début du IXe siècle
contenant des fragments de la Sainte-Croix.
Reliques attribuées à Jésus
Article détaillé : Reliques attribuées à Jésus.
Reliques de la vie publique de Jésus
•La Sainte Tunique du Christ
•Les Sandales du Christ
•Les Saintes Larmes
•Le Saint Calice, conservé notamment dans la cathédrale de Valence en Espagne dans une
version, et dans celle de Gênes, le Sacro Catino, dans une autre. Cette relique très particulière
qui aurait servi à contenir le vin du dernier repas de Jésus, appelé Sainte Cène a fait l'objet au
XIIe
siècle de spéculations mythologiques dans le cycle romanesque des
Chevaliers de la Table ronde, où il est identifié avec un talisman mythique de la tradition celtique,
le Saint Graal.
Article détaillé : Saint Graal.
Reliques de la Passion
•La Scala Santa conservée à la basilique romaine de Saint-Jean-de-Latran, et qui passe pour
l'escalier sur lequel se trouvait Ponce Pilate quand il s'adressait à la foule.
•La Sainte Couronne (couronne d'épines) de Jésus : acquise en 1239 pour 135 000 Livres, par le
roi Louis IX de France. Il fit édifier la Sainte-Chapelle afin de la conserver. Elle a été remise à l'
archevêché de Paris en 1804 et toujours conservée au
Trésor de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
•La Sainte Face, linge utilisé par sainte Véronique pour essuyer le visage du Christ au cours de
sa montée au Calvaire
•La Sainte-Croix, appelée également la Vraie Croix, et le Titulus Crucis auraient été découverts
en 326 par Hélène, la mère de l'empereur romain Constantin Ier
. Elle a ensuite été fractionnée et
dispersée : un fragment et le Titulus Crucis se trouvent à la Basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem
de Rome, un autre à la Sainte-Chapelle de Paris depuis Louis XI au XIIIe
siècle.
•
Les clous par lesquels le Christ futfixé à sa croix, et notamment le
Saint Mors (Carpentras) forgé à partir d'un de ces clous au encore le Saint Clou dont la pointe
est conservée au trésor de la Cathédrale de Toul.
•La Sainte Tunique d'Argenteuil qui aurait été portée par le Christ sur le chemin de croix.
•La Sainte Éponge.
•La Sainte Lance qui perça le flanc du Christ lors de sa Passion.
•Le Suaire d'Oviedo qui aurait recouvert la tête de Jésus de sa mort à sa mise au tombeau.
•Le Saint Sang contenu dans un Tabernacle à l'église abbatiale de l'abbaye de la Trinité de
Fécamp en Normandie.
•Le Saint Sang du Christ conservé à la basilique du Saint-Sang à Bruges, rapporté en 1150 par
Thierry d'Alsace.
Deuxième date à retenir dans
l’histoire du suaire:
28 MAI 1898
Coup de tonnerre dans un ciel
palissant des reliques…
• Le Roi d’Italie, Humbert Ier, de la Maison de
Savoie, autorise un avocat, Secundo Pia, a le
• photographier le 28 mai.
• Avec le matériel de l’époque, il fait une pose de
20 minutes. Il se précipite
• pour développer ses deux plaques et la,
stupéfaction, incrédulité, terreur même, il
• s’aperçoit……..
•
28 mai 1898
Secondo PIA
• que l’image de la plaque photographique est
un positif et que donc le
• Linceul est un négatif photographique
Le suaire cesse d’etre
uniquement un objet de
dévotion
Et devient un objet de recherche
scientifique… et de polémiques…..
PIERRE BARBET professeur d’anatomie
(1884-1961)
Pionnier des études
expérimentales
• « Au bras qu'il venait d'amputer,
Pierre Barbet suspendait un poids
d'une quarantaine de kilos ;;;
L'enjeu était d'étayer la thèse
selon laquelle les clous des mains
n'avaient pas été plantés dans la
paume, mais dans le poignet.
L'angulation des bras comptait
pour l'autre thèse que défendait
Pierre Barbet, la mort par
asphyxie. Dans les décennies qui
suivirent, un médecin américain,
Frederick T. Zugibe, a reprendra
cette étude.. »
Pierre Barbet (fut chirurgien à
l'hôpital Saint-Joseph de Paris.
ANATOMIE DU LINCEUL
INCENDIE 1532
• Anatomie du linge hors l’empreinte du corps
La double série de figures
géométriques (en marron et rose sur
l'image ci-contre) : elle correspond aux
traces laissées par l’incendie qui eut
lieu dans la nuit du 3 au 4 décembre
1532 à Chambéry
Les taches losangiques : (en bleu sur
l'image) elles correspondent aux
marques laissées par l’eau qui servit à
éteindre l’incendie de 1532
l’empreinte
• l'image est formée par l'altération des fibres superficielles
du lin, due à l'oxydation et à la déshydratation, par des
causes inconnues.
• Sur le linceul, il n’y a pas de coulées de sang; il n’y a que
des caillots décalqués :
• Ces caillots se forment dans les creux intermusculaires
• Le sang était coagulé sur le corps avant la mise en linceul : il
n’a pas imbibé les fibres du linceul et n’a pas diffusé le long
des fibres, comme sur un buvard(le corps n’a pas été lavé)
LE LINCEUL
RACONTE L’HISTOIRE D’UN SUPPLICIE
L’homme du linceul
A été frappé au visage
Mathieu26 v 67(procès juif)
Mathieu 27 V30(procès romain)
Procès de Jésus devant les
autorités juives
• Matthieu 26:67
• Que vous en semble? Ils répondirent: Il
mérite la mort. 67Là-dessus, ils lui crachèrent
au visage, et lui donnèrent des coups de poing
et des soufflets 68en disant: Christ,
prophétise; dis-nous qui t'a frappé.
•
LE PROCES CHEZ PILATE
• Mathieu 27 ,
• 30 puis, les soldats s'agenouillant devant lui,
ils le raillaient, en disant: Salut, roi des Juifs!
30Et ils crachaient contre lui, prenaient le
roseau, et frappaient sur sa tête.
barbe et moustache arrachées
. La pommette droite est contuse, excoriée, l’arête du nez, au
niveau des cartilages est oedématiée, les cartilages
probablement fracturés ; les 2 arcades sourcilières sont
proéminentes
IL A RECU DES COUPS DE FOUET
JEAN 19 V 1
Mathieu 27 V26
JESUS EST FLAGELLE
• JEAN 19 V 1
• Pilate fit donc saisir Jésus, pour qu’il soit
flagellé
Mathieu 27 v 26
• Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus,
il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit
crucifié
le flagrum, fouet à manche
court portant plusieurs
lanières épaisses et larges
les traces de la
flagellation sur le Suaire
ont relevé la marque de
plus de 100 coups, ce
qui, à raison de 2
lanières par fouet,
indique au moins 50
coups de fouet.
Les traces de la
flagellation
Il n’y a pas de trace
sur les avant-bras, ils
étaient donc écartés
du corps..
Le visage ne porte
aucune trace de
flagellation.
le condamné était
attaché à une colonne
UN COURONNE D’EPINE
ENSERRE SA TETE
MATHIEU27 V27-29
JEAN19 V2
Couronne d’épines
(Mathieu chap. 27, v. 27-29)
• 27 Alors les soldats du gouverneur emmenèrent
Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent
autour de lui toute la garde.
• 28 Ils lui enlevèrent ses vêtements et le
couvrirent d’un manteau rouge.
• 29 Puis, avec des épines, ils tressèrent une
couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui
mirent un roseau dans la main droite et, pour se
moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en
disant : « Salut, roi des Juifs ! »Mathieu chap. 27,
v. 27-29
•
Couronne d’epines
( En Saint-Jean19 V 2-3 )
• : « Les soldats, tressant une couronne avec des
épines, la lui posèrent sur la tête, et ils le
revêtirent d’un manteau de pourpre ; et ils
s’avançaient vers lui et disaient : « Salut, roi
des Juifs ! » Et ils lui donnaient des coups »
chap..19, v. 2-3 .
La Sainte Couronne d’épines
enclose dans son reliquaire
26 avril 1248. Saint Louis dépose la
couronne d'épines du Christ dans la
Sainte-Chapelle
1éVENDREDI DE CHAQUE
MOIS
La Couronne d’Épines du
Christ, un morceau de la
Sainte Croix et un clou de la
Crucifixion, autres reliques de
la Passion, font partie du
trésor de la Cathédrale Notre-
Dame de Paris.
Chaque vendredi de Carême,
le premier vendredi de
chaque mois et toute la
journée du Vendredi Saint, les
fidèles sont nombreux à venir
vénérer la Couronne d’Épines
du Christ. C’est un cercle de
jonc marin tressé, de vingt-et-
un centimètres de diamètre,
contenu dans un anneau de
cristal transparent, rehaussé
d’or.
L’homme du Linceul fut couronné d’épines
Saignement en
nappe
=
Sang veineux
Saignement en jet
=
sang artériel
A gauche, de nombreux
petits caillots disséminés
sur les cheveux et le front.
Il faut remarquer, là aussi,
que les traces s’arrêtent
sur une ligne horizontale
passant juste au-dessus
des arcades sourcilières.
Tout se passe comme si la
tête avait été entourée par
un bandeau circulaire
serré.
Jonc de la
couronne ?
Rétraction centrale de la goutte
de sang coagulé ayant glissé
sur le front du crucifié du linceul
Formation de Fibrine
au sein du caillot
IL A SUBI LE SUPPLICE DE LA
CROIX
JAEN 19 v 15 ,16 , 17 ET 18
Supplice de la croix
JEAN 19 V15 à18
• Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-
le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre
roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous
n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
• 16 Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié.
Ils se saisirent de Jésus.
• 17 Et lui-même, portant sa croix, sortit en
direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se
dit en hébreu Golgotha.
• 18 C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres
avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu
A-T-IL PORTE TOUTE LA CROIX?
Ou seulement la poutre horizontale ?
TAILLE DE LA CROIX ?
CROIX EN TOU
Gravure de
la fin du
XVIe
siècle
représentan
t une mise
en croix
USAGE DE LA CRUCIFIXION
USAGE DE LA CRUCIFIXION
• D’abord réservée aux révoltes en groupe, celle de Spartacus se soldat par 6000 croix qui
jalonnèrent la route depuis Capoue jusqu’à Rome sur la via Appia
• Plus tard droit de crucifixion étendu aux propriétaires sur leurs esclaves en cas de fugue..
• Pendant le siège de Jérusalem en 70 ,les romains crucifiaient jusqu’à 500 juifs en un jour ,ce
qui nécessitait une simplification pour les bourreaux,
• ( flagellation préalable croix basses en T , enclouage , encordages)
• réservé à l'origine aux esclaves, puis étendu à tous les
étrangers non libres de l'Empire romain, coupables de
crimes : fuite (pour les esclaves), brigandage, sédition, etc.
• Les citoyens romains, avaient droit, quant à eux, à la peine
honorable de la décapitation ; il leur était même accordé le
droit de se suicider, et ainsi avoir leurs dispositions
testamentaires respectées.
USAGE DE LA CRUCIFIXION
• Le gouverneur romain de Syrie, Quintilius Varus,
fit ainsi crucifier 2000 juifs, après la mort
d'Hérode le Grand en 4 av.J-C.
•
• en 70, Titus entra dans Jérusalem et fit crucifier
les assiégés qui tentaient de s’enfuir. Flavius
Josephe en a dénombré jusqu’à 500 en une
journée. "À peine pouvait-on suffire à faire des
croix et trouver de la place pour les planter"
(Guerre des Juifs, LV, 11, 1). Flavius Josephe parle
de croix, pas de poteaux.
LES INSTRUMENTS DE
CRUCIFIXION
INSTRUMENTS DE CRUCIFIXION
• Tenon
• mortaise
Modalité de la crucifixion
• La flagellation était quasi-systématique avant toute
crucifixion,(pour affaiblir le condamne ….)
• Le patibulum apporté par le condamné,; il est jeté à terre
avec le patibulum , bras liés,
• On cloue une main, puis l’autre
• On soulève patibulum et condamné, sur le stipes ,planté
auparavant
• Le corps s’affaisse
• On cloue les deux pieds, l’un sur l’autre ,avec un seul
clou
• Pour échapper à l’asphyxie le supplicié doit s’appuyer sur
ses pieds pour se hisser(le corps descend et remonte de
25 cm)
• A CROIX ET L'ÉCRITEAU
• À gauche: la victime
transportant le montant
horizontal (patibulum)
jusqu'au site du support
vertical (stipes). Au centre: la
croix basse de Tau, celle dont
les Romains se servaient au
temps du Christ. En haut, à
droite: l'écriteau de l'acte de
condamnation de Jésus
portant son nom écrit en
Hébreu, en Latin et en Grec:
"Jésus le Nazaréen, roi des
Juifs."
Plaie des mains
Sur les deux mains on ne voit que
quatre doigts : où a été planté le
clou?
Lascèneestpresqueterrifiantedansson
expressionnismedébridé,dansladisproportion
violentedespersonnages(leChristensaintJean-
Baptisteénormes,laMadeleineminuscule),dansle
déséquilibredelacomposition(troispersonnagesà
gauchecontreunàdroite,maislaprédellerétablit
l’équilibreparledéplacementdu«poids»à
droite)avecsonmélangederéalismeatroceetde
symbolisme.
Retabled’Issenheim:LaCrucifixion,vers1515,MathiasGrünewald(vers1480 1528), (Colmar,–
Muséed’Unterlinden).
• le retable représente la vie du Christ et celle de saint
Antoine l'Ermite (patron de l'ordre des Antonins). La
vocation de cet ordre était de soigner les malades atteints
feu de saint Antoine, une maladie qui, en provoquant un
rétrécissement des vaisseaux sanguins, engendrait une
nécrose des membres qui se révélera plus tard comme
empoisonnement par l’ergot du seigle4.
• Cet empoisonnement par un champignon microscopique
attaquant la céréale causait des douleurs terribles aux
malades qui étaient affectés de ce que l’on appelait alors le
« mal des ardents » ou « feu de saint Antoine » (ergotisme
gangreneux).
•
Contraste renforcé
Cette image du
Suaire a été
artificiellement
contrastée et
renforcée pour
permettre de mieux
distinguer les
détails.
L'aspect réel
du Suaire,
beaucoup
plus délavé,
correspond à celui
représenté sur la
page d'accueil.
Expériences du Dr Barbet
• La dernière fois que j’ai disposé d’une main fraiche,
j’ai pris un bistouri à lame de 8 mm. Je l’ai piquée
dans le pli de flexion du poignet et en poussant, sans
effort, j’ai traversé le carpe sans rencontrer de
résistance pour ressortir au dos de la main tjrs au
même endroit: il existe donc un passage anatomique
préformé..
• Au moment où le clou traversait les parties molles
antérieures, le pouce se fléchissait brusquement et
s’opposait dans la paume..
Experiences du
Docteur Pierre BARBET
Chirurgien
(Hôpital saint Joseph – PARIS)
1930
Espace de
DESTOT
Le nerf médian en jaune
l’espace de Destot en bleu
ENCLOUAGE DES PIEDS
ription, "INRI" abrégé, que Pilate avait placée au-dessus de la tête de Jésus.
de longueur inégale, une autre que le séisme qui est venu à son décès a amené la croix à incliner. Une autre explication (probablement la correcte) est que la barr
ription, "INRI" abrégé, que Pilate avait placée au-dessus de la tête de Jésus.
de longueur inégale, une autre que le séisme qui est venu à son décès a amené la croix à incliner. Une autre explication (probablement la correcte) est que la barr
Le CHRIST BOITEUX ?
•
• Cette forme de la croix est utilisée
principalement dans l'église
orthodoxe russe. La barre
supérieure représente l'inscription,
"INRI" abrégé, que Pilate avait
placée au-dessus de la tête de Jésus.
• La signification de la
barre inclinée est
perdue dans la
légende. Une histoire
soutient que les jambes
de Jésus étaient de
longueur inégale,
un os de pied percé d'un clou d'un
crucifié de Give'at mivtar
on a découvert près de
Jérusalem, à Giv'at mivtar, 15
sarcophages remplis de squelettes
humains dont certains avaient subi
le supplice de la crucifixion. Le
travail d'étude fut exécuté par le
Département d'anatomie de la
Hebrew University Hassadah School
sous la direction de Madame C.
Salomon
Heel-bone-and-nail-from-the-ossuary-
of-‘Yehohanan-son-of-Hagkol”-Jerusalem-1st-
century-CE.jpg
• La marque sur le pied
gauche se situe a la
jonction du scaphoide et
de deux
• cuboides.
• C’est le professeur Merat
qui a montre qu’un
espace virtuel qui porte
• desormais son nom,
existait en hyper
extension, position
naturelle de la crucifixion
la mort sur la croix se faisait par
asphyxie
Sur la face postérieure des avant-bras (celle
que l’on voit sur le Suaire), on distingue
facilement des traces de sang cheminant du
poignet vers le coude ; régulièrement ces
traces se séparent en 2 coulées qui
descendent verticalement (si on replace les
bras dans la position qu’ils avaient sur la
croix) ; ceci indique que le condamné était
parfois suspendu de tout son poids à ses
poignets et que parfois il prenait appui sur les
pieds pour se relever un peu ; en effet, ainsi
qu’on va le voir plus loin, la mort sur la croix se
faisait par asphyxie et, tant qu’il en avait la
force, le condamné cherchait à respirer en
prenant appui sur ses pieds ;
malheureusement, chaque mouvement pour
échapper à l’étouffement déclenchait
l’horrible douleur névralgique dans les nerfs
médians lésés
La plaie du coeur
JEAN19
V 31 à35
PLAIE DU COEUR
• 1 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi),
il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant
plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs
demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé
les jambes.
• 32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de
l’autre homme crucifié avec Jésus.
• 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne
lui brisèrent pas les jambes,
• 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il
en sortit du sang et de l’eau.
• 35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est
véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous
croyiez.
ST Jean Chrysostome :
• les soldats percent de leur lance le corps de
Jésus-Christ et poursuivent de leurs outrages ce
corps même inanimé
• mais cet outrage donne lieu à un miracle
éclatant, car n’est-ce pas un véritable miracle que
le sang coule d’un corps privé de la vie ? —
• C’est donc de ce côté ouvert que nos
saints mystères tirent leur origine
POURQUOI CETTE PLAIE ?
ET POURQUOI BRISER LES JAMBES DE
SURVIVANTS?
Pointes de lances romaines
EXPERIENCES SUR LE CADAVRE
Dr BARBET
• ) Le Sang. --
• Sur une série. de corps d'autopsie, j'ai répété plusieurs
expériences. J'ai d'abord pris une longue aiguille montée sur une
grosse seringue. J'ai repéré le niveau de la plaie, enfoncé
rapidement l'aiguille dans le cinquième espace droit, sans cesser
d'aspirer, en pointant en dedans, en haut et un peu en arrière.
Entre 9 et 10 centimètres, j'entre clan, l'oreillette droite et, en
aspirant, je remplis la seringue de sang liquide. .
• J'ai ensuite enfoncé, dans les mêmes conditions, un large couteau
à amputation. A la même profondeur, il ouvre l'oreil-ette droite et
le sang coule le long de la lame, à travers le tunnel dans le
poumon.
•
• Ces expériences sur le coeur ont été reprises, en 1937,
par le Docteur Judica, alors libero docente d'anatomie
pathologique à la Faculté de Milan. après qu'il eut lu la
première édifion (janvier 1935) de mes « Cinq Plaies ».
• Mon ami Judica, dans son article de la « Medicina Italia-
na » (Milano, 1937), confirme pleinement les résultats
de mes expériences, avec quoi les siennes coïncident.
Pour lui aussi, le sang vient de l'oreillette droite, l'eau
du péricarde : confirmation faite en toute
indépendance, puisque nous ne nous connaissions pas
alors et d'autant plus précieuse pour moi, qu'elle
procédait d'un anatomopathologiste de carrière.
Venus à Jésus, quand ils virent qu’il était déjà mort,
ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l'un des soldats, de sa lance,
lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l'eau.
Celui qui a vu rend témoignage,
son témoignage est véritable, et celui-là sait qu'il dit vrai.
Evangile de Saint Jean
Chapitre 19
Descente de croix, transport et mise au
tombeau
• Décrucifixion des pieds du stipes
• Abaissement du patibulum avec le corps rigide
sans déclouer les mains
• Cinq porteurs, un seul touche le corps au talon
• Transport horizontal jusqu’au tombeau
provoquant la coulée de sang dans le dos
• Déposition sur la moitié du linceul
• Décrucifixion des mains
• Rabattement des membres supérieurs
• Rabattement de l’autre moitié du linceul
DEUX QUESTIONS SANS
REPONSE:
Comment le corps a été arraché sans
trace d’arrachement
Comment l’image s’est formée sur le
linceul
2 énigmes
entretiennent la polémique
MECANISME DE
FORMATION DE
L’IMAGE
MECANISME DE
SEPARATION D’UN
EVENTUEL CADAVRE
ET DE SON LINCEUL
comment LE CORPS a il été ARRACHE
AU LINCEUL sans laisser de traces ?
JEAN 20
V3 à8
aucune trace de putrefaction ni
aucune trace d’arrachement
•
• .
• ,
• le corps a quitte le Linceul sans laisser de traces
de son passage, les traces de sang
• sont lisses
• La formation de l’image et le retrait du corps
constituent 2 énigmes rassemblées
• sous le terme d’Impression-Retrait sans contact –
IRSC.
aucune trace de putréfaction ni aucune trace
d’arrachement
L'intégrité des images sanguines
• et, quand on enlève le pansement le sang et les sérosités se sont
infiltrés entre les fibres de la compresse - -, ont formé en séchant une
matière ayant une certaine cohérence. Au moment d’enlever le
pansement, les taches de sang se déchirent un peu, une partie restant
collée à la peau, l’autre au pansement. Par ailleurs, sur la peau, collées par
le sang séché, on trouve des fibres textiles provenant du pansement. En
examinant ce dernier, on voit qu’il manque certaines fibres et on voit les
caillots déchirés.
• Examinons le Suaire (qui, dans notre comparaison, tient le rôle
du pansement...) pour voir les empreintes des caillots et rechercher si
elles sont déchirées. Il n’en est rien et ce phénomène est particulièrement
net là où les caillots sont bien distincts : au front, à la plaie du côté, au
pied. Il s’agit là d’une constatation extrêmement importante et
actuellement personne n’est capable d’expliquer de façon satisfaisante
comment le corps contenu dans le Suaire a pu en sortir sans laisser de
traces de la séparation corps-tissu.
• Pierre et l'autre disciple sortirent, et
allèrent au sépulcre.
• 20.4
• Ils couraient tous deux ensemble.
Mais l'autre disciple courut plus vite
que Pierre, et arriva le premier au
sépulcre;
• 20.5
• s'étant baissé, il vit les bandes qui
étaient à terre, cependant il n'entra
pas.
• 20.6
• Simon Pierre, qui le suivait, arriva et
entra dans le sépulcre; il vit les
bandes qui étaient à terre,
• 20.7
• et le linge qu'on avait mis sur la tête
de Jésus, non pas avec les bandes,
mais plié dans un lieu à part.
(SEGOND)
• Pierre sortit avec l'autre disciple, et
ils allèrent au sépulcre.
• 4 Ils couraient tous deux
ensemble, mais l'autre disciple
courut plus vite que Pierre, et
arriva au sépulcre.
• 5 Et, s'étant penché, il vit les
linceuls posés à terre; mais il
n'entra pas.
• 6 Simon-Pierre qui le suivait,
arriva à son tour et entra dans le
sépulcre.
• 7 Il vit les linges posés à terre,
et le suaire qui couvrait la tête de
Jésus, non pas posé avec les linges,
mais roulé dans un autre endroit.
• . (CATHOLIQUE .ORG
• au sépulcre.
• 5 Et, s'étant penché, il vit les
linceuls posés à terre; mais il
n'entra pas.
• 6 Simon-Pierre qui le suivait,
arriva à son tour et entra dans le
sépulcre.
• 7 Il vit les linges posés à terre,
• et le suaire qui couvrait la tête de
Jésus, non pas posé avec les
linges, mais roulé dans un autre
endroit.
• . (CATHOLIQUE
.ORG
• Jean] se penche et regarde:
les linges sont là à plat.
Cependant il n’ entre pas.
• Simon-Pierre vient donc
aussi, en le suivant et entre
dans le sépulcre. Il
remarque les linges là, à
plat.
• Et le tissu qui était sur
sa tête n’est pas à plat
avec les linges, mais
enroulé , lui, en place.
• Jn 20,5-7 Traduction de
Sœur Jeanne d’Arc, op
JEAN 20,5-8
• Jean] se penche et regarde: les linges sont là à
plat. Cependant il n’ entre pas.
• Simon-Pierre vient donc aussi, en le suivant et
entre dans le sépulcre. Il remarque les linges
là, à plat.
• Et le tissu qui était sur sa tête n’est pas à plat
avec les linges, mais enroulé , lui, en place
• . 8 Alors l'autre disciple, qui était arrivé le
premier au tombeau, entra aussi ; et il vit, et il
crut.
Le corps de Jésus enveloppé dans le
linceul
• Il vit le linceul vide . Il remarque les linges là, à plat.
Et le tissu qui était sur sa tête n’est pas à plat avec les linges, mais enroulé , lui, en
place.
Comment s’est formée l’image
sur un drap tendu
Alors que ce drap est supposé
épouser les contours du corps?
• , l’image ne présente pas de « déformation
panoramique », ce qui arrive lorsqu’on
applique un tissu sur un visage pour prendre
une empreinte par contact [9] ; l’image a été
comme projetée perpendiculairement sur le
tissu, comme si le linceul avait été tendu face
au corps, à la manière d’une plaque
photographique.
• Les cheveux longs tombant le long du visage,
l'absence d'aplatissement au niveau des épaules
et des fesses (les deux silhouettes, de face et de
dos, présentent la même intensité) impliquent un
corps en position verticale alors que les coulées
de sang après la mort ainsi que la position des
jambes et des pieds impliquent un corps en
position horizontale ! Ce paradoxe ne peut être
résolu qu'en supposant que l'impression de
l'image s'est déroulée en apesanteur.
• l'image a été projetée sans déformation,
comme si le linge était tendu à plat au lieu
d'épouser la forme du corps. Ensuite l'image à
la même intensité des deux cotés du corps,
comme si le dos ne subissait pas la pression de
la pesanteur.
MECANISMES DE FORMATION DE L’IMAGE
Conclusion des travaux du STURP – 1978
SHROUD OF TURIN RESEARCH PROJECT
Projection photographique orthogonale bidirectionnelle
sans contact, de nature incompréhensible
Responsable d’une oxydation acide deshydratante
de la couche superficielle des microfibrilles de
cellulose sur une profondeur de 2 a 4 µm
D’ou vient cette teinte ?
• .
• Les etudes faites lors de l’ostention de 1973 confirment qu’il n’y a aucun
• pigment, aucune peinture. La “couleur jaune” n’avait ni imprégné ni colore les
fibres
• comme le feraient pigments ou peinture.
• D’ou vient cette teinte ?
• Cette couleur jaune appelée “roussissure”touche uniquement les fibrilles du
• tissu sur 20 a 30 microns seulement. C’est le nombre de fibrilles teintées qui donne
• l’apparence plus ou moins sombre. C’est donc une coloration de surface, contrairement
• a une peinture qui, comme ont pu le constater ceux qui un jour s’y sont essayes,
• s’incruste profondément dans le tissu.
• La roussissure est fixe, inaltérable par la chaleur et l’eau. Elle provient d’une
• oxydation acide et d’une déshydratation des fibres de cellulose.
TRIDIMMENSIONALITE DE
L’IMAGE
Intensité de la coloration dépend de
la distance des parties du corps au
linceul
Il existe une relation entre intensité des couleurs de l'image et distance du corps par
rapport au Linceul. C'est pourquoi on parle d'information tridimensionnelle contenue
dans l'image. La densité de l'image est maximale là où la toile touchait la peau (front,
nez, menton) et elle diminue lorsque la distance augmente (yeux, joues).
• Tout ceci semble suggérer que le processus
formateur de l'image du Suaire n'est pas une
source d'énergie - lumineuse ou autre -
extérieure au cadavre (qui aurait été à l'origine
d'ombres et donc de déformations importantes
lors de l'analyse mathématique de l'image), mais
une énergie interne au cadavre (une sorte de
rayonnement, quelle qu'en soit la nature exacte)
dont l'intensité a décru en raison inverse de la
distance. Loin d'apporter une solution au
problème, cette constatation ne fait qu'ajouter
un mystère supplémentaire.
• Elle a été découverte, tout au moins dans
toute son ampleur, en 1976 lorsque deux
scientifiques de la NASA, Jumper et Jackson
utilisèrent un logiciel de la NASA, le VP8, qui
permet de représenter en 3 dimensions un
objet en fonction de l’intensité lumineuse de
chaque point de cet objet.
• Pour donner un effet de relief à son tableau, un
peintre jouera sur les ombres et les lumières c’est
à dire imaginera (ou reproduira ce qu’il voit s’il
travaille avec un modèle) une source de lumière
externe. Les parties en relief d’un visage par
exemple seront représentées comme plus claires
que les creux et il y aura une ombre portée. Ceci
donne une illusion de réalisme mais une illusion
seulement. Si cette peinture est ensuite analysée
au VP8, l’ombre portée du nez par exemple sera
traduite par un creux.
Le VP8 est un logiciel de la NASA, grâce auquel on
peut lire des photographies prises par des sondes sur
Vénus ou sur Mars, par exemple et ensuite reproduire
en relief le paysage . Ce procédé ne peut être utilisé
sur une peinture, un tableau, une photo ou un dessin
qui sont des images en 2 dimensions et qui ne
comporte pas d'information tridimensionnelle
l’application de cette méthode de photo-
relief (fig. 10 b) fait apparaître le Visage du
Suaire en relief ; mais aucun relief n’apparaît pour
le visage de la jeune fille.
En ce qui concerne la tridimensionnalité de
l’image, aucune photographie connue au
monde ne possède cette particularité ; cela
tient à ce que les photographies sont
formées à partir de la lumière réfléchie par
les objets. Or cette lumière vient de
plusieurs directions ; des essais ont été
menés avec des éclairages
unidirectionnels, mais les résultats furent
très décevants. Il semblerait qu’il soit
nécessaire que la lumière provienne de
l’objet lui-même. Quoi qu’il en soit, nous
sommes dans l’impossibilité à l’heure
actuelle de faire une image ayant les
caractéristiques de tridimensionalité de
celle du Suaire. On est fondé à se
demander comment un faussaire du
moyen-âge aurait pu y penser et y parvenir
.
Mais cette technologie fut
appliqué au linceul ( suaire )
et donna un résultat
totalement inattendu . Le
linceul de Turin possède des
caractéristiques
tridimensionnelles(
ICONES ET LINCEUL
?
• « Et vous, qui dites-vous que
je suis ? »
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  • 1.
  • 3.
  • 4. Pourquoi présenter encore le saint suaire? • Alors que la science a prouvé par le C14 ,qu’il s’agit d’un faux ,fabriqué par un faussaire entre 1260 et 1390!!!! • Le faussaire était en avance sur son temps; et s’il était aussi en avance sur le notre ? • C’est le but de cette présentation qui sera axée sur 3 domaines: •
  • 5. • 1 ANATOMIQUE :le Dr P Barbet y a consacré un livre et 20 ans de sa vie • 2 ARTISTIQUE: on ne regardera plus de la même façon un crucifix ou les icones du CHRIST PANTOCRATOR • 3 exégétique: certains passages de l’Evangile de saint JEAN deviennent enfin compréhensibles…
  • 7.
  • 8.
  • 9. EVANGILE ST JEAN ch19 • 32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. • 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, • 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau
  • 11. S U A I R E • suaire :Dans l'Antiquité, le suaire (du latin sudarium, du grec soudarion, mouchoir pour essuyer la sueur du visage[2] ), désigne une serviette enveloppée autour de la tête du défunt, servant de mentonnière pour lui tenir la bouche fermée (44 Jn 11, 44),.
  • 12. LE SAINT SUAIRE D’OVIEDO Suaire d’Oviedo linge rectangulaire de 85 x 52 cm, couvert de taches de sang et ne présentant aucune image. Il aurait enveloppé la tête du Christ mort, après la descente de croix
  • 13.
  • 14. SUAIRE D’OVIEDO • On ne voit à l’œil nu que des taches de couleur marron clair, dont l’intensité varie et qui se sont révélées être de sang humain; les analyses au microscope ont aussi montré d’autres taches de sang (certaines réduites à un simple point), sans compter des grains de pollen et des traces d’aloès et de myrrhe. Conformément à la tradition, les sources historiques mettent le Suaire en relation avec la passion de Jésus; il est exposé aux fidèles trois jours par an: le Vendredi Saint et le premier et le dernier jour du Jubilé de la Sainte Croix, à savoir le 14 septembre (fête de la sainte Croix) et le 21 septembre (fête de saint Matthieu).
  • 15.
  • 16. L I N C E U L • Drap en lin, dont on se sert pour ensevelir un mort • (DRAP MORTUAIRE )
  • 17. LE SAINT LINCEUL • DRAP EN LIN RECTANGULAIRE de 4,3 x 1,1 m, • présentant une image humaine, l’HOMME DU LINCEUL dorsale et ventrale • Il est tissé en chevron 3/1,(Le linceul de Turin est fait de lin tissé "en chevron 3 lie 1", chaque fil de trame passe par-dessus 1 fil de chaîne puis par-dessous les 3 fils suivants),
  • 18. La pose des bandelettes généralement en lin commence par les extrémités pour remonter vers la racine des membres. Le corps est emmailloté dans son intégralité avec souvent sept enveloppes d'étoffes successives Le bandelettage des momies egyptiennes
  • 19. telle une chrysalide se préparant à accéder à une nouvelle forme de vie Cette dernière étape de la momification, évaluée à une durée de quinze jours, avant que la momie ne soit déposée dans son cercueil, telle une chrysalide se préparant à accéder à une nouvelle forme de vie, lui assurait une protection face aux agressions extérieures (humidité, attaques des insectes, des vers ou des micro-organismes) et devait lui assurer une vie éternelle, à la condition que son tombeau demeure inviolé. Une valeur magique était accordée à cette protection, renforcée par l’application de baumes, qui allait provoquer la formation d’une sorte de carapace tout autour de la momie, et l’insertion d’amulettes, magie encore accentuée grâce à la récitation des formules du Rituel de l’Embaumement accompagnant toutes les pratiques. La méthode spécifique de l’enroulement et du croisement des bandelettes, selon un ordre préétabli, avait une valeur particulière, précisée dans le Rituel de l’Embaumement.
  • 20. LE LINCEUL deTURIN TEL QU’IL APPARAIT
  • 21.
  • 22. Le Linceul tel qu’il apparait Largeur : 1 mètre 10 – Longueur : 4 m 36
  • 23.
  • 25.
  • 26. Contraste renforcé Cette image du Suaire a été artificiellement contrastée et renforcée pour permettre de mieux distinguer les détails. L'aspect réel du Suaire, beaucoup plus délavé, correspond à celui représenté sur la page d'accueil.
  • 27. L’HOMME DU LINCEUL • Le Linceul de Turin nous presente l’image d’un homme assez grand (1,78 à 1,80m), nu, barbu, cheveux longs, mains croisées sur le pubis. • L’image de couleur sépia, aux contours imprécis est difficilement visible à l’oeil nu. On distingue deux silhouettes d’homme opposées par la tête (l’homme est vu de face et de dos).
  • 29. Il existe, dans l’histoire du Suaire, une date clé : 1357. Cette date correspond en effet à la première exposition connue du Suaire à Lirey, en Champagne. Depuis, il n’y a aucune interruption dans l’histoire du Suaire : on sait exactement tout sur les lieux de ses séjours et leurs durées. :
  • 30. Geoffroy de Charny, et sa seconde épouse, Jeanne de Vergy, sont les premiers propriétaires historiquement attestés du suaire de Turin. La tradition orale en vigueur dans la famille de Charny attribuait à Geoffroi l'acquisition du suaire.une médaille souvenir du pèlerinage à Lirey. Il est le fils puîné de Jean, seigneur de Charny et de Marguerite de Joinville, une fille de Jean de Joinville, le célèbre biographe de Saint Louis[3] .
  • 31. l'église collégiale de Lirey. Le 28 mai 1356 la collégiale de Lirey est achevée. Cette fondation est approuvée par le Pape Innocent VI (1354) et par l'évêque de Troyes, Henri de Poitier (1356). En revanche, il n'est pas question alors de la Sainte Relique, preuve que la collégiale n'a pas été fondée à la seule fin de l'abriter. Vers 1356 sont effectuées les premières expositions connues du Suaire dans toute sa longueur par les chanoines de Lirey et sur l'incitation de Jeanne de Vergy épouse de Geoffroy de Charny.Les foules se rendent en grand nombre à Lirey en pélerinage et des médailles particulières de souvenir sont frappées à leur intention. L'évêque Henri de Poitiers qui n'avait pas été consulté pour qu'aient lieu les expositions décide de procéder a une enquête (1357) qui aboutit à la soi-disante confession d'un peintre qui aurait confectionné le Suaire. Dès lors l'évêque de Troyes en interdit l'ostension. Ce n'est qu'en 1389 soit 33 ans plus tard que Geoffroy II de Charny obtient à nouveau l'autorisation officielle d'exposer le Suaire. Le pape Clement VII étant l'un de ses proches parents, l'autorisation lui est accordée par l'intermédiaire du légat du Pape de passage dans la région. En Avril des expositions du Suaire reprennent ce qui provoque la colère de Pierre d'Arcy évêque de Troyes qui une fois de plus, n'a pas été consulté. L'évêque en appelle au Pape qui se prononce en faveur des ostensions et demande à l'évêque "un silence perpétuel".
  • 32. INCENDIE DE 1532 Le 15 juin 1516, François I vient le vénérer à Chambéry aprés la victoire de Marignan. Le 4 décembre 1532, un incendie se déclare dans la chapelle où il est conservé. Le linge est sauvé mais brûlé par de l'argent fondu provenant de la chasse où il était conservé. Les Clarisses racommodent les endroits les plus endommagés par des pièces triangulaires visibles encore de nos jours et cousent sur l'arriére une pièce d'appui en toile de Hollande afin de le consolider
  • 33.
  • 34. la Savoie de 1416 à 1792 • Au cours de cette période, la principauté savoyarde affirme son pouvoir et sa maîtrise des cols alpins occidentaux. Elle rencontre toutefois des revers face à son puissant voisin, le royaume de France, notamment lorsqu'en 1601, elle perd le territoire de la Bresse. Cette période est aussi marquée par des occupations du duché par la France en 1536-1559, puis 1600-1601, 1689 et encore entre 1703 et 1713. Les menaces françaises font prendre conscience aux ducs de Savoie de la situation délicate de leur capitale, Chambéry, située à une relative proximité de la frontière franco-savoyarde. Le duc Emmanuel-Philibert, dit Tête de Fer prend la décision de la transférer sur le versant italien des Alpes, par delà les monts, dans la ville de Turin, en 1562 . La Savoie n'est plus désormais le cœur de la principauté. Les Espagnols s'installent eux aussi entre 1742 et 1749. Cette époque moderne prend fin avec une nouvelle occupation en 1792 par les troupes révolutionnaires
  • 35.
  • 36.
  • 38. •La tunique de Marie, conservée dans la cathédrale Notre-Dame de Chartres •La ceinture de la Vierge, le Sacro Cingolo (ou Sacra Cintola) conservée à la cathédrale de Prato, en Italie, et présentée, à la foule des pèlerins, cinq fois par an. •Le Saint Ombilic. •Le Saint Berceau de la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome. •Les Présents des Rois mages, conservés au mont Athos. •Les restes des Rois mages sont conservés à Cologne, où ils auraient été transportés depuis Milan en 1164. •Trois crânes de Saints Innocents, au monastère de Coulombs. •Le Saint Prépuce. •Les Saintes Dents.
  • 39. Staurothèque byzantine du début du IXe siècle contenant des fragments de la Sainte-Croix. Reliques attribuées à Jésus Article détaillé : Reliques attribuées à Jésus. Reliques de la vie publique de Jésus •La Sainte Tunique du Christ •Les Sandales du Christ •Les Saintes Larmes •Le Saint Calice, conservé notamment dans la cathédrale de Valence en Espagne dans une version, et dans celle de Gênes, le Sacro Catino, dans une autre. Cette relique très particulière qui aurait servi à contenir le vin du dernier repas de Jésus, appelé Sainte Cène a fait l'objet au XIIe siècle de spéculations mythologiques dans le cycle romanesque des Chevaliers de la Table ronde, où il est identifié avec un talisman mythique de la tradition celtique, le Saint Graal. Article détaillé : Saint Graal. Reliques de la Passion •La Scala Santa conservée à la basilique romaine de Saint-Jean-de-Latran, et qui passe pour l'escalier sur lequel se trouvait Ponce Pilate quand il s'adressait à la foule. •La Sainte Couronne (couronne d'épines) de Jésus : acquise en 1239 pour 135 000 Livres, par le roi Louis IX de France. Il fit édifier la Sainte-Chapelle afin de la conserver. Elle a été remise à l' archevêché de Paris en 1804 et toujours conservée au Trésor de la cathédrale Notre-Dame de Paris. •La Sainte Face, linge utilisé par sainte Véronique pour essuyer le visage du Christ au cours de sa montée au Calvaire •La Sainte-Croix, appelée également la Vraie Croix, et le Titulus Crucis auraient été découverts en 326 par Hélène, la mère de l'empereur romain Constantin Ier . Elle a ensuite été fractionnée et dispersée : un fragment et le Titulus Crucis se trouvent à la Basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem de Rome, un autre à la Sainte-Chapelle de Paris depuis Louis XI au XIIIe siècle. • Les clous par lesquels le Christ futfixé à sa croix, et notamment le Saint Mors (Carpentras) forgé à partir d'un de ces clous au encore le Saint Clou dont la pointe est conservée au trésor de la Cathédrale de Toul. •La Sainte Tunique d'Argenteuil qui aurait été portée par le Christ sur le chemin de croix. •La Sainte Éponge. •La Sainte Lance qui perça le flanc du Christ lors de sa Passion. •Le Suaire d'Oviedo qui aurait recouvert la tête de Jésus de sa mort à sa mise au tombeau. •Le Saint Sang contenu dans un Tabernacle à l'église abbatiale de l'abbaye de la Trinité de Fécamp en Normandie. •Le Saint Sang du Christ conservé à la basilique du Saint-Sang à Bruges, rapporté en 1150 par Thierry d'Alsace.
  • 40. Deuxième date à retenir dans l’histoire du suaire: 28 MAI 1898
  • 41. Coup de tonnerre dans un ciel palissant des reliques… • Le Roi d’Italie, Humbert Ier, de la Maison de Savoie, autorise un avocat, Secundo Pia, a le • photographier le 28 mai. • Avec le matériel de l’époque, il fait une pose de 20 minutes. Il se précipite • pour développer ses deux plaques et la, stupéfaction, incrédulité, terreur même, il • s’aperçoit…….. •
  • 43.
  • 44.
  • 45.
  • 46.
  • 47. • que l’image de la plaque photographique est un positif et que donc le • Linceul est un négatif photographique
  • 48.
  • 49. Le suaire cesse d’etre uniquement un objet de dévotion Et devient un objet de recherche scientifique… et de polémiques…..
  • 50. PIERRE BARBET professeur d’anatomie (1884-1961) Pionnier des études expérimentales • « Au bras qu'il venait d'amputer, Pierre Barbet suspendait un poids d'une quarantaine de kilos ;;; L'enjeu était d'étayer la thèse selon laquelle les clous des mains n'avaient pas été plantés dans la paume, mais dans le poignet. L'angulation des bras comptait pour l'autre thèse que défendait Pierre Barbet, la mort par asphyxie. Dans les décennies qui suivirent, un médecin américain, Frederick T. Zugibe, a reprendra cette étude.. » Pierre Barbet (fut chirurgien à l'hôpital Saint-Joseph de Paris.
  • 51.
  • 52.
  • 54. INCENDIE 1532 • Anatomie du linge hors l’empreinte du corps La double série de figures géométriques (en marron et rose sur l'image ci-contre) : elle correspond aux traces laissées par l’incendie qui eut lieu dans la nuit du 3 au 4 décembre 1532 à Chambéry Les taches losangiques : (en bleu sur l'image) elles correspondent aux marques laissées par l’eau qui servit à éteindre l’incendie de 1532
  • 55.
  • 56.
  • 57. l’empreinte • l'image est formée par l'altération des fibres superficielles du lin, due à l'oxydation et à la déshydratation, par des causes inconnues. • Sur le linceul, il n’y a pas de coulées de sang; il n’y a que des caillots décalqués : • Ces caillots se forment dans les creux intermusculaires • Le sang était coagulé sur le corps avant la mise en linceul : il n’a pas imbibé les fibres du linceul et n’a pas diffusé le long des fibres, comme sur un buvard(le corps n’a pas été lavé)
  • 58.
  • 60. L’homme du linceul A été frappé au visage Mathieu26 v 67(procès juif) Mathieu 27 V30(procès romain)
  • 61.
  • 62. Procès de Jésus devant les autorités juives • Matthieu 26:67 • Que vous en semble? Ils répondirent: Il mérite la mort. 67Là-dessus, ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing et des soufflets 68en disant: Christ, prophétise; dis-nous qui t'a frappé. •
  • 63. LE PROCES CHEZ PILATE • Mathieu 27 , • 30 puis, les soldats s'agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant: Salut, roi des Juifs! 30Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête.
  • 64. barbe et moustache arrachées . La pommette droite est contuse, excoriée, l’arête du nez, au niveau des cartilages est oedématiée, les cartilages probablement fracturés ; les 2 arcades sourcilières sont proéminentes
  • 65.
  • 66.
  • 67. IL A RECU DES COUPS DE FOUET JEAN 19 V 1 Mathieu 27 V26
  • 68.
  • 69. JESUS EST FLAGELLE • JEAN 19 V 1 • Pilate fit donc saisir Jésus, pour qu’il soit flagellé Mathieu 27 v 26 • Alors, il leur relâcha Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié
  • 70.
  • 71.
  • 72. le flagrum, fouet à manche court portant plusieurs lanières épaisses et larges les traces de la flagellation sur le Suaire ont relevé la marque de plus de 100 coups, ce qui, à raison de 2 lanières par fouet, indique au moins 50 coups de fouet.
  • 73. Les traces de la flagellation Il n’y a pas de trace sur les avant-bras, ils étaient donc écartés du corps.. Le visage ne porte aucune trace de flagellation. le condamné était attaché à une colonne
  • 74. UN COURONNE D’EPINE ENSERRE SA TETE MATHIEU27 V27-29 JEAN19 V2
  • 75.
  • 76. Couronne d’épines (Mathieu chap. 27, v. 27-29) • 27 Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde. • 28 Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d’un manteau rouge. • 29 Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant : « Salut, roi des Juifs ! »Mathieu chap. 27, v. 27-29 •
  • 77. Couronne d’epines ( En Saint-Jean19 V 2-3 ) • : « Les soldats, tressant une couronne avec des épines, la lui posèrent sur la tête, et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre ; et ils s’avançaient vers lui et disaient : « Salut, roi des Juifs ! » Et ils lui donnaient des coups » chap..19, v. 2-3 .
  • 78. La Sainte Couronne d’épines enclose dans son reliquaire
  • 79. 26 avril 1248. Saint Louis dépose la couronne d'épines du Christ dans la Sainte-Chapelle
  • 80. 1éVENDREDI DE CHAQUE MOIS La Couronne d’Épines du Christ, un morceau de la Sainte Croix et un clou de la Crucifixion, autres reliques de la Passion, font partie du trésor de la Cathédrale Notre- Dame de Paris. Chaque vendredi de Carême, le premier vendredi de chaque mois et toute la journée du Vendredi Saint, les fidèles sont nombreux à venir vénérer la Couronne d’Épines du Christ. C’est un cercle de jonc marin tressé, de vingt-et- un centimètres de diamètre, contenu dans un anneau de cristal transparent, rehaussé d’or.
  • 81.
  • 82. L’homme du Linceul fut couronné d’épines
  • 83. Saignement en nappe = Sang veineux Saignement en jet = sang artériel A gauche, de nombreux petits caillots disséminés sur les cheveux et le front. Il faut remarquer, là aussi, que les traces s’arrêtent sur une ligne horizontale passant juste au-dessus des arcades sourcilières. Tout se passe comme si la tête avait été entourée par un bandeau circulaire serré.
  • 84. Jonc de la couronne ? Rétraction centrale de la goutte de sang coagulé ayant glissé sur le front du crucifié du linceul Formation de Fibrine au sein du caillot
  • 85.
  • 86. IL A SUBI LE SUPPLICE DE LA CROIX JAEN 19 v 15 ,16 , 17 ET 18
  • 87.
  • 88. Supplice de la croix JEAN 19 V15 à18 • Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie- le ! » Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. » • 16 Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus. • 17 Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. • 18 C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu
  • 89. A-T-IL PORTE TOUTE LA CROIX? Ou seulement la poutre horizontale ? TAILLE DE LA CROIX ? CROIX EN TOU
  • 90.
  • 91.
  • 92. Gravure de la fin du XVIe siècle représentan t une mise en croix
  • 93. USAGE DE LA CRUCIFIXION
  • 94. USAGE DE LA CRUCIFIXION • D’abord réservée aux révoltes en groupe, celle de Spartacus se soldat par 6000 croix qui jalonnèrent la route depuis Capoue jusqu’à Rome sur la via Appia • Plus tard droit de crucifixion étendu aux propriétaires sur leurs esclaves en cas de fugue.. • Pendant le siège de Jérusalem en 70 ,les romains crucifiaient jusqu’à 500 juifs en un jour ,ce qui nécessitait une simplification pour les bourreaux, • ( flagellation préalable croix basses en T , enclouage , encordages) • réservé à l'origine aux esclaves, puis étendu à tous les étrangers non libres de l'Empire romain, coupables de crimes : fuite (pour les esclaves), brigandage, sédition, etc. • Les citoyens romains, avaient droit, quant à eux, à la peine honorable de la décapitation ; il leur était même accordé le droit de se suicider, et ainsi avoir leurs dispositions testamentaires respectées.
  • 95. USAGE DE LA CRUCIFIXION • Le gouverneur romain de Syrie, Quintilius Varus, fit ainsi crucifier 2000 juifs, après la mort d'Hérode le Grand en 4 av.J-C. • • en 70, Titus entra dans Jérusalem et fit crucifier les assiégés qui tentaient de s’enfuir. Flavius Josephe en a dénombré jusqu’à 500 en une journée. "À peine pouvait-on suffire à faire des croix et trouver de la place pour les planter" (Guerre des Juifs, LV, 11, 1). Flavius Josephe parle de croix, pas de poteaux.
  • 97. INSTRUMENTS DE CRUCIFIXION • Tenon • mortaise
  • 98. Modalité de la crucifixion • La flagellation était quasi-systématique avant toute crucifixion,(pour affaiblir le condamne ….) • Le patibulum apporté par le condamné,; il est jeté à terre avec le patibulum , bras liés, • On cloue une main, puis l’autre • On soulève patibulum et condamné, sur le stipes ,planté auparavant • Le corps s’affaisse • On cloue les deux pieds, l’un sur l’autre ,avec un seul clou • Pour échapper à l’asphyxie le supplicié doit s’appuyer sur ses pieds pour se hisser(le corps descend et remonte de 25 cm)
  • 99. • A CROIX ET L'ÉCRITEAU • À gauche: la victime transportant le montant horizontal (patibulum) jusqu'au site du support vertical (stipes). Au centre: la croix basse de Tau, celle dont les Romains se servaient au temps du Christ. En haut, à droite: l'écriteau de l'acte de condamnation de Jésus portant son nom écrit en Hébreu, en Latin et en Grec: "Jésus le Nazaréen, roi des Juifs."
  • 100.
  • 101.
  • 102.
  • 103. Plaie des mains Sur les deux mains on ne voit que quatre doigts : où a été planté le clou?
  • 104.
  • 105.
  • 107. • le retable représente la vie du Christ et celle de saint Antoine l'Ermite (patron de l'ordre des Antonins). La vocation de cet ordre était de soigner les malades atteints feu de saint Antoine, une maladie qui, en provoquant un rétrécissement des vaisseaux sanguins, engendrait une nécrose des membres qui se révélera plus tard comme empoisonnement par l’ergot du seigle4. • Cet empoisonnement par un champignon microscopique attaquant la céréale causait des douleurs terribles aux malades qui étaient affectés de ce que l’on appelait alors le « mal des ardents » ou « feu de saint Antoine » (ergotisme gangreneux). •
  • 108. Contraste renforcé Cette image du Suaire a été artificiellement contrastée et renforcée pour permettre de mieux distinguer les détails. L'aspect réel du Suaire, beaucoup plus délavé, correspond à celui représenté sur la page d'accueil.
  • 109. Expériences du Dr Barbet • La dernière fois que j’ai disposé d’une main fraiche, j’ai pris un bistouri à lame de 8 mm. Je l’ai piquée dans le pli de flexion du poignet et en poussant, sans effort, j’ai traversé le carpe sans rencontrer de résistance pour ressortir au dos de la main tjrs au même endroit: il existe donc un passage anatomique préformé.. • Au moment où le clou traversait les parties molles antérieures, le pouce se fléchissait brusquement et s’opposait dans la paume..
  • 110.
  • 111. Experiences du Docteur Pierre BARBET Chirurgien (Hôpital saint Joseph – PARIS) 1930 Espace de DESTOT
  • 112. Le nerf médian en jaune l’espace de Destot en bleu
  • 113.
  • 114.
  • 116.
  • 117. ription, "INRI" abrégé, que Pilate avait placée au-dessus de la tête de Jésus. de longueur inégale, une autre que le séisme qui est venu à son décès a amené la croix à incliner. Une autre explication (probablement la correcte) est que la barr ription, "INRI" abrégé, que Pilate avait placée au-dessus de la tête de Jésus. de longueur inégale, une autre que le séisme qui est venu à son décès a amené la croix à incliner. Une autre explication (probablement la correcte) est que la barr Le CHRIST BOITEUX ? • • Cette forme de la croix est utilisée principalement dans l'église orthodoxe russe. La barre supérieure représente l'inscription, "INRI" abrégé, que Pilate avait placée au-dessus de la tête de Jésus. • La signification de la barre inclinée est perdue dans la légende. Une histoire soutient que les jambes de Jésus étaient de longueur inégale,
  • 118.
  • 119.
  • 120.
  • 121. un os de pied percé d'un clou d'un crucifié de Give'at mivtar on a découvert près de Jérusalem, à Giv'at mivtar, 15 sarcophages remplis de squelettes humains dont certains avaient subi le supplice de la crucifixion. Le travail d'étude fut exécuté par le Département d'anatomie de la Hebrew University Hassadah School sous la direction de Madame C. Salomon
  • 122.
  • 124. • La marque sur le pied gauche se situe a la jonction du scaphoide et de deux • cuboides. • C’est le professeur Merat qui a montre qu’un espace virtuel qui porte • desormais son nom, existait en hyper extension, position naturelle de la crucifixion
  • 125.
  • 126.
  • 127. la mort sur la croix se faisait par asphyxie
  • 128. Sur la face postérieure des avant-bras (celle que l’on voit sur le Suaire), on distingue facilement des traces de sang cheminant du poignet vers le coude ; régulièrement ces traces se séparent en 2 coulées qui descendent verticalement (si on replace les bras dans la position qu’ils avaient sur la croix) ; ceci indique que le condamné était parfois suspendu de tout son poids à ses poignets et que parfois il prenait appui sur les pieds pour se relever un peu ; en effet, ainsi qu’on va le voir plus loin, la mort sur la croix se faisait par asphyxie et, tant qu’il en avait la force, le condamné cherchait à respirer en prenant appui sur ses pieds ; malheureusement, chaque mouvement pour échapper à l’étouffement déclenchait l’horrible douleur névralgique dans les nerfs médians lésés
  • 129.
  • 130.
  • 131.
  • 132. La plaie du coeur JEAN19 V 31 à35
  • 133. PLAIE DU COEUR • 1 Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. • 32 Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. • 33 Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, • 34 mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. • 35 Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
  • 134.
  • 135. ST Jean Chrysostome : • les soldats percent de leur lance le corps de Jésus-Christ et poursuivent de leurs outrages ce corps même inanimé • mais cet outrage donne lieu à un miracle éclatant, car n’est-ce pas un véritable miracle que le sang coule d’un corps privé de la vie ? — • C’est donc de ce côté ouvert que nos saints mystères tirent leur origine
  • 136. POURQUOI CETTE PLAIE ? ET POURQUOI BRISER LES JAMBES DE SURVIVANTS?
  • 137.
  • 138.
  • 139. Pointes de lances romaines
  • 140.
  • 141.
  • 142.
  • 143. EXPERIENCES SUR LE CADAVRE Dr BARBET • ) Le Sang. -- • Sur une série. de corps d'autopsie, j'ai répété plusieurs expériences. J'ai d'abord pris une longue aiguille montée sur une grosse seringue. J'ai repéré le niveau de la plaie, enfoncé rapidement l'aiguille dans le cinquième espace droit, sans cesser d'aspirer, en pointant en dedans, en haut et un peu en arrière. Entre 9 et 10 centimètres, j'entre clan, l'oreillette droite et, en aspirant, je remplis la seringue de sang liquide. . • J'ai ensuite enfoncé, dans les mêmes conditions, un large couteau à amputation. A la même profondeur, il ouvre l'oreil-ette droite et le sang coule le long de la lame, à travers le tunnel dans le poumon. •
  • 144.
  • 145. • Ces expériences sur le coeur ont été reprises, en 1937, par le Docteur Judica, alors libero docente d'anatomie pathologique à la Faculté de Milan. après qu'il eut lu la première édifion (janvier 1935) de mes « Cinq Plaies ». • Mon ami Judica, dans son article de la « Medicina Italia- na » (Milano, 1937), confirme pleinement les résultats de mes expériences, avec quoi les siennes coïncident. Pour lui aussi, le sang vient de l'oreillette droite, l'eau du péricarde : confirmation faite en toute indépendance, puisque nous ne nous connaissions pas alors et d'autant plus précieuse pour moi, qu'elle procédait d'un anatomopathologiste de carrière.
  • 146.
  • 147.
  • 148. Venus à Jésus, quand ils virent qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l'un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l'eau. Celui qui a vu rend témoignage, son témoignage est véritable, et celui-là sait qu'il dit vrai. Evangile de Saint Jean Chapitre 19
  • 149.
  • 150.
  • 151.
  • 152.
  • 153. Descente de croix, transport et mise au tombeau • Décrucifixion des pieds du stipes • Abaissement du patibulum avec le corps rigide sans déclouer les mains • Cinq porteurs, un seul touche le corps au talon • Transport horizontal jusqu’au tombeau provoquant la coulée de sang dans le dos • Déposition sur la moitié du linceul • Décrucifixion des mains • Rabattement des membres supérieurs • Rabattement de l’autre moitié du linceul
  • 154.
  • 155. DEUX QUESTIONS SANS REPONSE: Comment le corps a été arraché sans trace d’arrachement Comment l’image s’est formée sur le linceul
  • 156.
  • 157. 2 énigmes entretiennent la polémique MECANISME DE FORMATION DE L’IMAGE MECANISME DE SEPARATION D’UN EVENTUEL CADAVRE ET DE SON LINCEUL
  • 158. comment LE CORPS a il été ARRACHE AU LINCEUL sans laisser de traces ? JEAN 20 V3 à8
  • 159. aucune trace de putrefaction ni aucune trace d’arrachement • • . • , • le corps a quitte le Linceul sans laisser de traces de son passage, les traces de sang • sont lisses • La formation de l’image et le retrait du corps constituent 2 énigmes rassemblées • sous le terme d’Impression-Retrait sans contact – IRSC.
  • 160. aucune trace de putréfaction ni aucune trace d’arrachement L'intégrité des images sanguines • et, quand on enlève le pansement le sang et les sérosités se sont infiltrés entre les fibres de la compresse - -, ont formé en séchant une matière ayant une certaine cohérence. Au moment d’enlever le pansement, les taches de sang se déchirent un peu, une partie restant collée à la peau, l’autre au pansement. Par ailleurs, sur la peau, collées par le sang séché, on trouve des fibres textiles provenant du pansement. En examinant ce dernier, on voit qu’il manque certaines fibres et on voit les caillots déchirés. • Examinons le Suaire (qui, dans notre comparaison, tient le rôle du pansement...) pour voir les empreintes des caillots et rechercher si elles sont déchirées. Il n’en est rien et ce phénomène est particulièrement net là où les caillots sont bien distincts : au front, à la plaie du côté, au pied. Il s’agit là d’une constatation extrêmement importante et actuellement personne n’est capable d’expliquer de façon satisfaisante comment le corps contenu dans le Suaire a pu en sortir sans laisser de traces de la séparation corps-tissu.
  • 161. • Pierre et l'autre disciple sortirent, et allèrent au sépulcre. • 20.4 • Ils couraient tous deux ensemble. Mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre; • 20.5 • s'étant baissé, il vit les bandes qui étaient à terre, cependant il n'entra pas. • 20.6 • Simon Pierre, qui le suivait, arriva et entra dans le sépulcre; il vit les bandes qui étaient à terre, • 20.7 • et le linge qu'on avait mis sur la tête de Jésus, non pas avec les bandes, mais plié dans un lieu à part. (SEGOND) • Pierre sortit avec l'autre disciple, et ils allèrent au sépulcre. • 4 Ils couraient tous deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva au sépulcre. • 5 Et, s'étant penché, il vit les linceuls posés à terre; mais il n'entra pas. • 6 Simon-Pierre qui le suivait, arriva à son tour et entra dans le sépulcre. • 7 Il vit les linges posés à terre, et le suaire qui couvrait la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé dans un autre endroit. • . (CATHOLIQUE .ORG
  • 162. • au sépulcre. • 5 Et, s'étant penché, il vit les linceuls posés à terre; mais il n'entra pas. • 6 Simon-Pierre qui le suivait, arriva à son tour et entra dans le sépulcre. • 7 Il vit les linges posés à terre, • et le suaire qui couvrait la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé dans un autre endroit. • . (CATHOLIQUE .ORG • Jean] se penche et regarde: les linges sont là à plat. Cependant il n’ entre pas. • Simon-Pierre vient donc aussi, en le suivant et entre dans le sépulcre. Il remarque les linges là, à plat. • Et le tissu qui était sur sa tête n’est pas à plat avec les linges, mais enroulé , lui, en place. • Jn 20,5-7 Traduction de Sœur Jeanne d’Arc, op
  • 163. JEAN 20,5-8 • Jean] se penche et regarde: les linges sont là à plat. Cependant il n’ entre pas. • Simon-Pierre vient donc aussi, en le suivant et entre dans le sépulcre. Il remarque les linges là, à plat. • Et le tissu qui était sur sa tête n’est pas à plat avec les linges, mais enroulé , lui, en place • . 8 Alors l'autre disciple, qui était arrivé le premier au tombeau, entra aussi ; et il vit, et il crut.
  • 164.
  • 165.
  • 166. Le corps de Jésus enveloppé dans le linceul
  • 167.
  • 168. • Il vit le linceul vide . Il remarque les linges là, à plat. Et le tissu qui était sur sa tête n’est pas à plat avec les linges, mais enroulé , lui, en place.
  • 169.
  • 170.
  • 171.
  • 172. Comment s’est formée l’image sur un drap tendu Alors que ce drap est supposé épouser les contours du corps?
  • 173. • , l’image ne présente pas de « déformation panoramique », ce qui arrive lorsqu’on applique un tissu sur un visage pour prendre une empreinte par contact [9] ; l’image a été comme projetée perpendiculairement sur le tissu, comme si le linceul avait été tendu face au corps, à la manière d’une plaque photographique.
  • 174. • Les cheveux longs tombant le long du visage, l'absence d'aplatissement au niveau des épaules et des fesses (les deux silhouettes, de face et de dos, présentent la même intensité) impliquent un corps en position verticale alors que les coulées de sang après la mort ainsi que la position des jambes et des pieds impliquent un corps en position horizontale ! Ce paradoxe ne peut être résolu qu'en supposant que l'impression de l'image s'est déroulée en apesanteur.
  • 175. • l'image a été projetée sans déformation, comme si le linge était tendu à plat au lieu d'épouser la forme du corps. Ensuite l'image à la même intensité des deux cotés du corps, comme si le dos ne subissait pas la pression de la pesanteur.
  • 176. MECANISMES DE FORMATION DE L’IMAGE Conclusion des travaux du STURP – 1978 SHROUD OF TURIN RESEARCH PROJECT Projection photographique orthogonale bidirectionnelle sans contact, de nature incompréhensible Responsable d’une oxydation acide deshydratante de la couche superficielle des microfibrilles de cellulose sur une profondeur de 2 a 4 µm
  • 177. D’ou vient cette teinte ? • . • Les etudes faites lors de l’ostention de 1973 confirment qu’il n’y a aucun • pigment, aucune peinture. La “couleur jaune” n’avait ni imprégné ni colore les fibres • comme le feraient pigments ou peinture. • D’ou vient cette teinte ? • Cette couleur jaune appelée “roussissure”touche uniquement les fibrilles du • tissu sur 20 a 30 microns seulement. C’est le nombre de fibrilles teintées qui donne • l’apparence plus ou moins sombre. C’est donc une coloration de surface, contrairement • a une peinture qui, comme ont pu le constater ceux qui un jour s’y sont essayes, • s’incruste profondément dans le tissu. • La roussissure est fixe, inaltérable par la chaleur et l’eau. Elle provient d’une • oxydation acide et d’une déshydratation des fibres de cellulose.
  • 178.
  • 179.
  • 180. TRIDIMMENSIONALITE DE L’IMAGE Intensité de la coloration dépend de la distance des parties du corps au linceul
  • 181. Il existe une relation entre intensité des couleurs de l'image et distance du corps par rapport au Linceul. C'est pourquoi on parle d'information tridimensionnelle contenue dans l'image. La densité de l'image est maximale là où la toile touchait la peau (front, nez, menton) et elle diminue lorsque la distance augmente (yeux, joues).
  • 182. • Tout ceci semble suggérer que le processus formateur de l'image du Suaire n'est pas une source d'énergie - lumineuse ou autre - extérieure au cadavre (qui aurait été à l'origine d'ombres et donc de déformations importantes lors de l'analyse mathématique de l'image), mais une énergie interne au cadavre (une sorte de rayonnement, quelle qu'en soit la nature exacte) dont l'intensité a décru en raison inverse de la distance. Loin d'apporter une solution au problème, cette constatation ne fait qu'ajouter un mystère supplémentaire.
  • 183. • Elle a été découverte, tout au moins dans toute son ampleur, en 1976 lorsque deux scientifiques de la NASA, Jumper et Jackson utilisèrent un logiciel de la NASA, le VP8, qui permet de représenter en 3 dimensions un objet en fonction de l’intensité lumineuse de chaque point de cet objet.
  • 184. • Pour donner un effet de relief à son tableau, un peintre jouera sur les ombres et les lumières c’est à dire imaginera (ou reproduira ce qu’il voit s’il travaille avec un modèle) une source de lumière externe. Les parties en relief d’un visage par exemple seront représentées comme plus claires que les creux et il y aura une ombre portée. Ceci donne une illusion de réalisme mais une illusion seulement. Si cette peinture est ensuite analysée au VP8, l’ombre portée du nez par exemple sera traduite par un creux.
  • 185. Le VP8 est un logiciel de la NASA, grâce auquel on peut lire des photographies prises par des sondes sur Vénus ou sur Mars, par exemple et ensuite reproduire en relief le paysage . Ce procédé ne peut être utilisé sur une peinture, un tableau, une photo ou un dessin qui sont des images en 2 dimensions et qui ne comporte pas d'information tridimensionnelle
  • 186. l’application de cette méthode de photo- relief (fig. 10 b) fait apparaître le Visage du Suaire en relief ; mais aucun relief n’apparaît pour le visage de la jeune fille.
  • 187. En ce qui concerne la tridimensionnalité de l’image, aucune photographie connue au monde ne possède cette particularité ; cela tient à ce que les photographies sont formées à partir de la lumière réfléchie par les objets. Or cette lumière vient de plusieurs directions ; des essais ont été menés avec des éclairages unidirectionnels, mais les résultats furent très décevants. Il semblerait qu’il soit nécessaire que la lumière provienne de l’objet lui-même. Quoi qu’il en soit, nous sommes dans l’impossibilité à l’heure actuelle de faire une image ayant les caractéristiques de tridimensionalité de celle du Suaire. On est fondé à se demander comment un faussaire du moyen-âge aurait pu y penser et y parvenir .
  • 188.
  • 189.
  • 190.
  • 191.
  • 192.
  • 193.
  • 194. Mais cette technologie fut appliqué au linceul ( suaire ) et donna un résultat totalement inattendu . Le linceul de Turin possède des caractéristiques tridimensionnelles(
  • 195.
  • 196.
  • 198.
  • 199.
  • 200.
  • 201.
  • 202.
  • 203.
  • 204.
  • 205.
  • 206.
  • 207. ? • « Et vous, qui dites-vous que je suis ? »

Notes de l'éditeur

  1. avec les yeux de la foi...
  2. Le monastère de Saint-Paul sur le mont Athos prétend posséder les reliques des cadeaux des Rois mages La cathédrale de Dubrovnik, en Croatie, revendique les langes que l'enfant Jésus portait lors de la présentation au Temple. À divers moments de l'histoire, de nombreuses églises en Europe ont prétendu posséder, en même temps, le Saint Prépuce, le prépuce de Jésus ôté lors de sa circoncision. Le Saint Ombilic est conservé au moins à trois endroits différents : Rome, Clermont et Châlons-en-Champagne. La France possède quelques Saintes Dents : Paris, Versailles, Soissons, Noyon. Les Saintes Larmes furent confiées à l'abbaye de Vendôme. Il s'agirait larmes que le Christ aurait versé lors de la mort de Lazare. On en trouve aussi à Sélincourt (Somme), Allouagne (Pas-de-Calais), Thiers (Puy-de-Dôme), Chemillé (Maine-et-Loire), Fontcarmot, Saint-Maximin (Var), Orléans Le couteau utilisé par Jésus lors de la Dernière Cène est vénérée au Moyen Âge, selon le Guide des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Un couteau utilisé par Jésus pour trancher le pain a été exposée en permanence dans la Logetta (entrée) du campanile de Saint-Marc à Venise
  3. NEGATI :/POSITIF
  4. Exper suivante :sur bras amputé,un clou en pleine paume +40KG=dechirement de la paume
  5. Le Christ en croix de Grünewald (Retable d'Issenheim Colmar Il faut savoir que ce retable se trouvait dans un monastère des Antonins, qui soignaient les personnes atteinte de la maladie qu’on appelait alors le feu de Saint-Antoine, et qu’on sait aujourd’hui être due à un parasite du seigle (l’ergot du seigle). Ces malades étaient amenés devant le retable fermé et, en voyant la scène terrible de la crucifixion, ne manquaient pas de s’identifier au corps meurtri du Christ, eux dont le corps se trouvait lui aussi déformé par la maladie et envahi déjà par la mort. Aussi entendaient-ils les mots adressés par St-Jean Baptiste comme des mots d’espoir, comme si St-Jean, à travers le destin du Christ, leur montrait le chemin. On raconte que des guérisons ont été observées chez des malades qui s’étaient recueillis devant cette scène, qui s’étaient identifiés à ce corps torturé, et qui se trouvèrent emportés par la puissance de la scène de la Résurrection, qui apparaissait à l'ouverture des battants.