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RAPPORT DE MISSION DE CONSULTATION DES COMMUNAUTES
RIVERAINES AFFECTEES PAR L’IMPLANTATION DE LA PHC-
FERONIA
I. PREAMBULE
Nous Membres de la délégation nationale de RIAO-RDC exécutant la mission initié par
notre Président du Conseil d’Administration Monsieur Jean-François MOMBIA
ATUKU, relative aux consultations des communautés riveraines des plantations
FERONIA d’une part et d’autre part considérant les différends entre la société et les
communautés lésées ainsi que le danger imminent de la compromission des relations
entre les deux parties dont l’origine serait :
1. La non consultation des communautés pour obtenir leurs libre consentement de
cession des terres dans les quelles FERONIA a cultivé palmiers à huile ;
2. La non tenue des promesses faite par la société FERONIA aux communautés ;
3. La maltraitance des Membres des communautés et des travailleurs de la société
par FERONIA.
Prenant conscience de la nécessité de la paix pour une cohabitation
pacifique, fondée sur le respect mutuel entre la société d’une part, et les travailleurs et
les autorités coutumières d’autre part ;
Attendu que la recherche de la paix, doit se faire avec la participation de
tous (Membres de la Communauté, les travailleurs et les responsables de la société) en
rapport avec les déclarations communes issues des différentes rencontres auprès des
communautés, des travailleurs (Délégation Syndicale) et les représentants de la société.
Ceci a conduit à l’engagement des parties à trouver des solutions durables
aux problèmes posés sous la médiation de RIAO-RDC qui a été unanimement sollicité
par toutes les parties en conflit comme accompagnateur et désigné comme tel par les
communautés.
Attendu que le RIAO-RDC qui ne disposait pas des fonds liquide pour
établir un budget conséquent à même de permettre à l’équipe de travailler dans des
conditions respectables, mais pour le triomphe de la cause de la paix, nous avons décidé
d’effectuer cette mission a nos risques et périls sans budget conséquent dans le souci de
consulter les communautés riveraines de FERONIA, enfin de restaurer la paix et
obtenir leur consentement par rapport aux actions que RIAO et ses partenaires
préconisaient dans le dossier du conflit opposant les communautés et FERONIA.
Attendu et vu ce qui précède, nous avons exécuté cette mission de
consultation des communautés riveraines affectées par l’implantation des PHC-
FERONIA.
La délégation nationale était conduite par Monsieur Pierre KUMIYELE
MOYA, Coordonnateur National du RIAO-RDC, accompagnée de :
1. Etienne YAKAK LIFENGO : Coordonnateur Provincial Ville de
Kinshasa ;
2. Jean-François ITUKA ALEMBE   : Administrateur chargé de
sécurité au sein de la coordination National RIAO-RDC.
Nous avons eu, la participation de nos points focaux pour chaque site
visitez à savoir :
I. Pour BOTEKA   : 1. Monsieur OUMAR NDUMBA IPAKA   : Coordonnateur
Provincial de                              l’Equateur
2. Madame Pascaline ITELA : Point focal à BOTEKA
3. Monsieur BAKOTOMBA Fidrish : point focal MBANDAKA
4. NDJOLI LIDZO : Point focal MOKOSO
II. Pour LOKUTU : 1. NGBUNDU HAH’E  MBILI Christophe : point focal BASOKO
2. Alphonse MEYA : Chef d’Antenne BASOKO/LOKUTU
3. Petro BOKOTO : Activiste BASOKO
4. KENDEWA Jean-Paul : Activiste BASOKO
5. LOPKOKO Joseph : Activiste Kisangani
6. KIGBO BALIBNABUKU : Activiste Kisangani
7. Franck MBULASEMA : Activiste LOKUTU
8. Jadot BOLIA LOKUTU : Activiste LOKUTU
9. Chrispin BAENGA : Activiste MOKUTU
III. Pour YALIGIMBA   : 1. Bien-venu MALANDO   : Coordonnateur Provincial
Mongala
2. LONGELE Billy Paul : Point focal YALINGIMBA
II. PRESENTATION DU RIAO-RDC ET DE FERONIA
1. RIAO-RDC
Le réseau d’information et d’appui aux organisations non
gouvernemental, co-auteur de deux rapport Majeurs sur les Violations avérées des
droits des Travailleurs et des communautés par la société FERONIA, est une
organisation de défenses des droits de l’homme de droit congolais, reconnu comme telle
par la République Démocratique du Congo et enregistré sous le numéro F.92/14.426 par
le Ministère de la Justice et Garde de Sceau, et sous le n°4663 par le ministère des
affaires humanitaires et n°019/2011 au Secrétariat Général des affaires sociales et
solidarité nationale.
Fondé en Février 2006 en RDC, le Réseau d’Information et d’appui aux
organisations non gouvernementale RIAO est une organisation qui s’active dans le
domaine des droits humains, doits économiques, sociaux et culturels des manière
particulières, mais de manière générale le RIAO focalise son action sur la protection de
la mère et de l’enfant.
Le RIAO-RDC est un réseau de 257 ONG et 336 associations paysannes,
le RIAO-RDC compte 48 organisations internationales partenaires.
Le réseau est dirigé par un conseil d’administration et est géré par un
personnel congolais et Ouest-Africain. Son siège social est temporellement délocalisé à
DAKAR au Sénégal suite a l’exil de son Président du Conseil d’Administration, et le
Bureau de la Coordination Nationale est basée à Kinshasa.
II. PHC-FERONIA : INC
Est une société enregistrée au Canada et qui est cotée à la bourse de
tomonto toute les activités de l’entreprise, cependant, sont gérées par des filiales en
RDC et au royaume uni qui étaient, jusqu’à récemment, la propriété holding de
FERONIA dans les îles caïmans. FERONIA a d’abord été créée sous la forme d’une
société aux îles caïmans en 2008 par un groupe d’hommes d’affaires canadiens et
britannique.
Son objectif   : devenir l’une des plus grands entreprises agricoles en Afrique, ses
activités ont été limitée en RDC, jusqu’à présent elle a acquis des terres
pour la production du riz et d’autres cultures ainsi que trois plantations
des palmiers à huile qu’elle a acheté de la multinationale alimentaire
Univers en 2009.
Pour la petite histoire, en 1911, l’état belge a octroyer à Unilever (qui
s’appelait alors les frères lever) le contrôle de 67.800 hectares de Terre au Congo pour
l’installation des plantations destinée a alimenter ses activités multinational de
transformation alimentaire alors en pleine expansion.
Univers a occupé les terres et exploiter les communautés en RDC pendant
une centaine d’années et en 2002. L’entreprise a soudain décidé de se retirer et a vendu
son entreprise de produits alimentaires à la famille RAWJI et plutards, en 2009 ses
plantations sont vendu à FERONIA.
Noté que durant tout le temps que Unilever a occupé ses terres, le principe
de libre consentement ou de consultation préalable des communautés riveraines pour
l’occupation de leurs terres n’a jamais été observer et les communautés n’ont jamais
reçu quelconque, compassassions a terme des initiatives des projets de développement
dans leurs intérêts d’ou mécontentement populaires.
III. GENERALITES
III.1. PRESENTATION DES SITES
La mission s’est déroulée dans les trois sites de FERONIA dont BOTEKA,
LOKUTU et YALIGIMBA.
1. SITE DE BOTEKA
Est situé dans le Territoire d’INGENDE en Province de l’Equateur. PHC-
FERONIA exploite plus précisément dans le secteur de DUALI, groupement MOKOSO.
2. SITE DE LOKUTU
Couvre l’exploitation au niveau de trois territoires de l’actuelle Province
de la Tshopo. Il s’agit de :
• LOKUTU et LOKUMETE dans le Territoire de Basoko ;
• MOSITE en Cheval entre les Territoire d’ISANGI et de YAHUMA. A YAHUMA,
la société exploite dans le secteur de BOLINGA, précisément groupement
BOLESA.
3. SITE DE YALINGIMBA
La société étend ses activités dans deux secteurs dont :
- Secteur d’Itimbiri, dans les Groupement de YALIAMBI, WOONDA,
YALIGIMBA et BOKOMBE
- Secteur de LOEKA, dans le groupement BONGOLU
III.2. OBJECTIFS DE LA MISSION
- Entreprendre des contacts susceptibles d’asseoir une paix durable entre les
communautés et la société pour l’intérêt de deux parties ;
- Convaincre les parties à s’abstenir de tout comportement pouvant remettre en
cause le processus de paix vers les pourparlers directs.
III.3. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
La méthodologie de ce travail procède de la nouvelle philosophie de notre
organisation qui consiste à approcher les parties en conflit (société, travailleurs et
communautés) pour pouvoir instaurer la paix sans laquelle toutes nos attentes seraient
hypothétiques.
Il s’agit d’une approche basée sur l’itinérance et les considérations
d’ordre pédagogiques qui ont permis à l’équipe de RIAO d’aller vers tout le monde
pour une éducation à la paix et à la tolérance afin que les uns et les autres comprennent
la pertinence des activités menées à leur faveur.
IV. DEROULEMENT PROPREMENT DIT DE LA MISSION
La première phase de la Mission de Consultation des Communautés
riveraines affectées par l’implantation de la PHC-FERONIA s’est déroulée sur les 3
sites d’exploitation de FERONIA comme ci-haut indiquée (II Généralité   : III1)
BOTEKA, LOKUTU, YALIGIMBA.
Les détailles sur les déroulements des rencontres sont contenues dans les
P.V des réunions et les listes de participant aux différents rencontres. Voir annexes
(pdf).
Il importe de signaler a passant que :
A. BOTEKA : nous avons effectué cinq rencontrez à savoir :
1. Avec les syndicats de la société ;
2. Avec les communautés, ainsi que les chefs coutumiers de Groupement de
MOKOSO ;
3. Avec les cadres ;
4. Avec les membres de RIAO-RDC BOTEKA ;
5. La réunion de mis en commun et d’harmonisation des points de vue de
toutes les rencontres
B. LOKUTU : Nous avons effectuez sept rencontrez à savoir :
1. Avec la délégation syndicale de la société ;
2. Les gardes industriels ;
3. Les cadres de la société ;
4. Les membres de l’ONG CADAP ;
5. La rencontre avec les communautés de MWINGI et YANONGO à
LOKUTU Territoire de Basoko ;
6. La rencontre avec les communautés de YAHUMA et ISANGI à MOSITE/
YAHUMA ;
7. La réunion d’harmonisation des points de vue entre les communautés et
la société FERONIA.
C. A YALIGIMBA : Nous avons eu Neuf (9) rencontres dont :
1. Les gardes industriels ;
2. Les cadres de la société ;
3. La délégation syndicale ;
4. Les chefs coutumiers groupement YALINGIMBA ;
5. Les chefs coutumiers groupement ITIMBIRI à YANDOMBO ;
6. Les chefs coutumiers groupement WOONDA ;
7. Les chefs coutumiers groupements BONGOLU ;
8. Rencontres avec les chefs coutumiers du groupement BOKOMBE ;
9. La réunion d’Harmonisation de point de vue avec toutes les couches
consultées.
Nous avons donc au total effectués, vingt et un rencontre avec toutes les
parties prenantes au conflit, et en annexes vous aurez les comptes rendues et les
résolutions prises de commun accord.
En conclusion a ce qui concerne le déroulement proprement dite de la
mission, toutes les la communauté les parties concernés qui ont été consultés ont été
inanimés sur les 10 points à savoir :
1. Toutes les communautés consultés dans les trois sites ont acceptés de s’engager
dans la voie de la paix avec la société ;
2. Toutes les communautés ont demandés une rencontre direct avec les
représentants de décideurs de la société basé à LONDRE ;
3. Cette rencontre devrait se tenir endéans deux mois par rapport à la date de la
clôture de la première phase de la mission à savoir au plutards au mois de
Novembre et les deux autres phases de la mission était censées terminés avant
Novembre ;
4. Cette rencontre devait se tenir aux différents sites d’exploitations c'est-à-dire à
BOTEKA, LOKUTU, YALINGIMBA, pour les négociations directs entre les
responsables de la société venue de LONDRE et les différentes communautés
concernés.
5. Les communautés se sont tous accordés sur le principe de la continuité des
activités de la société car sa présence était salutaire pour la population ;
6. Les communautés ont toutes insistés sur le fait que FERONIA devait se limité là
où ses plantations existent actuellement, pour éviter tout désordre avec les
communautés jusqu’à ce que les négociations envisagées aboutissent ;
7. Les communautés ont exprimés leur volonté de sensibiliser les Membres de leurs
différents villages contre d’éventuels vols des fruits ;
8. Les communautés ont demandés que leurs enfants soient recrutés a tout les
niveaux au sein de la société en rapport a leurs compétences et que ceux qui
seraient recrutés comme fournisseurs indépendants soient correctement payés ;
9. Que FERONIA puisse ouvrir dans les différents sites d’exploitations des cantine
pour la Vente d’huile a un prix accessible à tous ce qui pourrait épargner tant
soit peu, l’entreprise d’éventuels vols des fruits ;
10. En fin, toute les communautés consultés dans les trois sites se sont accordés à
l’unanimité que l’ONG dénommée ‘’Réseau d’Information et d’appui aux ONG
en sigle RIAO-RDC les accompagnes dans le processus de paix et de négociation
avec FERONIA.
La société de son côté a accepté cette main tendue de la communauté et a
aussi souscrit dans l’engagement sur la voie de la paix pour une cohabitation pacifique
entre la société et les communautés riveraines.
Les cadres de la société ont demandés à ce que les communautés soient
aussi sensibiliser sur le respect des cadres et travailleurs de la société lors de l’exercice
de leurs fonctions.
V. DES DIFFICULTES RENCONTRES AU COUR DE L’EXERCICE DE LA
MISSION
V.1. Administratives
Des pareilles missions exigent que des documents administratifs tels que
les ordres de missions et les feuilles de routes soient signés par les responsables avant
l’exécution proprement dit de l’opération, ce qui n’était pas le cas. C’est ainsi que nous
avions eu des difficultés pour rencontrés certains officiels dans la province de l’équateur
qui exigeait nos ordres de missions et nos feuilles de routes avant toute rencontre, et
nous n’avions pas ces documents qui devaient être signés par le PCA, car le
coordonnateur lui-même faisait partit de la mission et ne pouvait donc pas signé ses
documents.
V2. FINANCIERES
Comme souligné plus haut, RIAO-RDC ne disposant pas de budget
conséquent pour l’exécution de cette mission, nous nous sommes sacrifiés pour
commencer la mission à nos risques et périr. C’est ainsi qu’à BOTEKA, nous sommes
parties avec une dette de restauration et de logement et des petites dépenses autre de
cinq cents dollars, qui reste impayé jusqu’à ce jour. Nos points focaux à savoir Monsieur
BAKOTOMBA FIDRISH et Pascaline ITELA, ont subit des menaces de la part de nos
créanciers et des actions juridiques sont mêmes initiés à leurs égards. Le coordonnateur
du RIAO-RDC de l’équateur nous a écrit au sujet des pressions qu’il subit à cause de
cette somme d’argent auprès de la Mission Catholique qui nous a logés et des
commerçants qui nous apprêtaient les vivres.
A MBANDAKA, nous sommes restés 3 jours et 3 nuits sans restaurations,
mais un logement gratuit nous a été accordé dans la maison de passage de FERONIA.
Le transport aller-retour MBANDAKA-BOTEKA était assuré grâce au
canot rapide loué par FERONIA.
Notre retour a Kinshasa devenait incertains jusqu’à ce que nous avions
sollicité et obtenue un prêt de 500$ en Francs congolais au prêt du FERONIA pour nos
billets d’avions et autres formalités pour notre retour à Kinshasa ; le voyage aller
Kinshasa-Mbandaka était rendu possible grâce à l’assistance de nos partenaires
international.
La deuxième partie de ce voyage qui consistait à visité les deux sites
restants c'est-à-dire LOKUTU et YALINGIMBA, s’est déroulé dans des conditions plus
ou moins bonne par rapport à BOTEKA et cela a été rendue possible grâce à la prise en
charge de FERONIA sur nos déplacements (billets d’avions et transports locaux à
LOKUTU et YALINGIMBA) nos logements, à Kisangani (sans restauration) LOKUTU
et YALIGIMBA avec restauration.
A LOKUTU, la société FERONIA, nous a remis 800$ huit cents dollars
dont Monsieur GUEDAS-MUSIATA ASM FERONIA aréa LOKUTU, nous a réclamé et
obtenue 50$ qui ont étés d’ailleurs retenue par lui à la source car il prétendait que
c’était grâce à lui que cette petite prime a été obtenue, et il fallait lui payé pour cela.
Cette somme de 750$ a été répartie aux Membres qui constituaient
l’équipe RIAO-RDC à LOKUTU au nombre de douze personnes, le partage était faite
sur base des fonctions et des charges dévolues aux membres de l’équipe.
Nous avions aussi constaté qu’au sein de la société FERONIA, il y avait
deux blocs qui s’affrontait dans la discrétion la plus absolue, une partie favorable à
l’approche que nous avions c'est-à-dire la vision de la restauration de la paix et les
négociations directes entres les communautés et la société et ceux qui voulait que la
société puisse continuer à maltraiter les travailleurs et les communautés comme par le
passé, nous avons subits les conséquences de cette opposition interne au sein de
FERONIA a plusieurs reprises.
Par exemple, au cour de la réunion d’harmonisation des points de vue des
différents rencontre tenue à l’area de LOKUTU, un véhicule était envoyé très tôt le
matin pour prendre les chefs coutumiers et les représentants de communautés de
YAHUMA et ISANGI pour les acheminer à LOKUTU, le chauffeur sur l’ordre de qui ?
Nous ne savons pas, prend plutôt le chemin vers LOKUMETTE ou il restera toute la
journée.
A 15 heures, on enverra encore une autre Vieille Véhicule pour prendre
ses délégués, ce véhicule tombera en panne 40 fois dans une distance de 25 Km. Les
délégués arrivent à 19h alors que ceux de LOKUTU attendaient déjà depuis 8h du
matin, c’est alors que les chefs coutumiers et les délégués de communautés se mettrons
en colère cherchant à s’apprendre à l’équipe RIAO-RDC, nous accusant d’avoir abusé
de leurs temps nous avons alors assisté à un taulé général, toute les efforts fournies
durant les cinq jours de travail marathons étaient menacés de volé en éclat, c’est grâce à
la sagesse du coordonnateur national de RIAO et de son équipe que la situation a été
sauvée de justesse.
Un autre épisode se passe a YALINGIMBA où les Membres de l’équipe
RIAO-RDC qui devait contactée les autorités de l’état à BUMBA sont surpris
nuitamment par un véhicule envoyé par les autorités de FERONIA YALINGIMBA,
sous prétexte que FERONIA n’avait pas des maisons de passage à BUMBA alors que de
commun accord avec l’APM et l’ASM de YALINGIMBA il était convenue qu’un
véhicule devait venir chercher l’équipe RIAO-RDC le jour suivant.
Après que celle-ci aurait rencontré certaines personnalités politiques de la
place sensés attisés le feu de conflit entre les communautés à YALIGIMBA et ses
environs, ainsi que les autorités de l’état pour leurs présentés, nos civilités c’est ainsi
que l’on n’a été obligée de voyagé Dimanche la nuit dans une mauvaise route 15 heures
du temps pour 60Km à peu près, arrivée, le Lundi toute l’équipe était malade. Cette
incident était une prouve de manque d’égard et de respect des responsables locaux de la
société envers l’équipe RIAO-RDC qui sera complété par les propos irrespectueux tenu
par Madame FANNY Salmon responsable chargé du social, environnement et bonne
gouvernance à notre PCA par SKIP, propos faisant étant de l’inutilité de la présence de
la mission RIAO-RDC et des propos de certains responsables de FERONIA minimisant
le grand travail abattue par l’équipe RIAO-RDC à Yalingimba.
Donc l’hégémonie et la lutte du leadership au sein de la société, le manque
de respect des responsables locaux de la société envers les Membres de l’équipe RIAO,
faisaient parties des unes des difficultés majeures rencontrée par l’équipe RIAO au cour
de cette première phase de la mission.
Nous ne pouvons pas terminer ce chapitre sans déclarer qu’à
YALIGIMBA, FERONIA nous avait de nouveau remis 800$, cette fois là sans aucune
exigences de nous faire payé des pourcentages comme ce fut le cas à LOKUTU. Cette
somme était repartie entre les 5 membres présents de l’équipe RIAO en Mission, nous
avons donc obtenue au total 1.550$ de la société FERONIA dont 800$ - 50$ = 750$ à
LOKUTU et 800$ à YALINGIMBA, comme argent de poche de Membres de l’équipe
RIAO au nombre total de 18 personnes pour une durée total de 36 jours de mission
depuis BOTEKA jusqu’à YALINGIMBA. Que représente cette somme pour des
responsables qui constituaient l’équipe de RIAO, c’est pour confirmé le sens du sacrifice
qui a animé l’équipe RIAO   ; pour le bien des communautés affectée que nous
soulignons ce point précis. Il est aussi à noter que les responsables de FERONIA de
LOKUTU nous ont remis une facture de 500$ de restauration à signer cinq minutes
avant notre départ de YALINGIMBA. Sommes qui étaient de loin supérieure à la
restauration que l’équipe RIAO-RDC à consommer. Nous avons évidemment refusé de
signer ce papier car ne reflétant pas la vérité.
La dernière difficulté que nous avions remarqués se situe au
problématique de notre retour à Kinshasa après la mission, alors que nous avions tout
temps de prendre le bus BUMBA-KISANGANI pour y prendre le vol car, nous avions
au total droit à 150Kgs de bagage et le billet coutait 246$ FERONIA nous a contrait
pour des raisons qui nous sont jusqu’alors inconnues à prendre l’Avion à BUMBA ou
nous avions droit seulement à 30Kgs et le billet coutait 450$ par tête. A l’aéroport, ce
que nous craignions arriva, en effet malgré que les membres de l’équipe était obligé
d’abandonner certains bagages à BUMBA pour diminué le poids-il eut quand même un
excèdent de 10 Kgs constitués des documents de services. FERONIA demande au
coordonnateur de RIAO de payé les 40$ exigés pour l’excédent.
Après négociation avec les autorités aéroportuaire, FERONIA accepte en
fin de payé 25$, sommes que les responsables de FERONIA ont brandit comme étant un
manque ou une perte que l’équipe RIAO leurs a fait subir.
VI. SUGGESTIONS
Même si nous pouvons nous vanter de l’éclatante réussite de la première
phase de notre mission, nous ne devons pas ignorer que le feu de la révolte populaire
bouillonne encore au sein des communautés si le délai exigé par les communautés pour
les négociations direct n’est pas respectés et que leurs revendications se trouvent de
nouveau étouffé par la société, RIAO ne pourra pas être tenu pour responsable, et ce feu
ne sera pas facile a éteindre.
Raison pour laquelle, nous proposons que la deuxième phase puisse
commencer le plutôt possible. Nous avions proposé les dates du 19/09/2017 au 31
Octobre 2017 jusqu’à présent nous n’avons pas d’échos favorable du côté de FERONIA
la dernière étape devait intervenir, entre Novembre et Décembre 2017 ainsi, on aurait
démarré l’année 2018 sur des nouvelles bases.
Nous avions également suggéré la signature d’un Protocole de
collaboration entre FERONIA et RIAO, pour éviter les malentendus financières et des
décisions surprises ainsi que les improvisations de toute nature, là encore le budget de la
deuxième phase, mais hélas, là encore nos collaborateur semble apaisé, croyant avoir
atteint leurs objectifs de notre côté, RIAO est toujours disposé a poursuivre cette
collaboration commencée pour son heureux aboutissement aux bénéfices de la société et
de nos communautés, la balle est au camp de nos amis de FERONIA.
VII. CONCLUSION DU RAPPORT
En conclusion, nous voudrions souligner que notre collaboration avec
FERONIA au profit de la paix a suscité beaucoup d’espoir au sein de la communauté
parce que c’était l’unique moyen pour (les communautés) elles d’exprimées a vives voies
ses préoccupations et d’espérer une rencontre direct avec les décideurs de la société qui
devraient venir de LONDRE pour des sérieuses négociations.
Nous voudrions ici insister que cette espoir ne sois pas étouffées et que
rien ne sois épargné pour atteindre cette objectif.
La société FERONIA, doit arrêtée ses tentatives de chercher à diviser le
RIAO-RDC, lesquelles tentatives ont été observés a plusieurs niveau d’abord entre
Monsieur le Coordonnateur National et la base de LOKUTU/BASOKO et entre
Monsieur le Président du Conseil d’Administration et la Coordination National par des
Nouvelles mensongères de certaines autorités et responsables de FERONIA, prétendant
avoir donné au Coordonnateur National d’importante somme d’argent, les quelles
sommes seraient gardés par lui-même au détriment des Autres. Si tel est le cas nous
demandons aux responsables de FERONIA qui nous lisent en copie de fournir des
preuves de ses accusations que nous qualifions de graves et compromettant pour
l’avenir de nos relations.
RIAO-RDC et FERONIA doivent privilégiés des bonnes relations de
collaboration, FERONIA doit arrêter de considérer les équipes de RIAO et ses
Membres qui sont à la base comme ses sujets auxquelles elle se livre aux manipulations
de tous genres et dois avoir du respect et de l’estime aux membres du RIAO qui se
sacrifie pour trouver des solutions durables aux conflits qui oppose FERONIA aux
communautés.
Pour terminer, la deuxième phase des consultations est en souffrance,
nous ne savons pas quand elle va débuter et nous ne savons a quand la signature du
protocole d’accords.
Les appels des communautés se multiplie et nous ne savons que leurs
répondre, le délaie que nous nous sommes fixés avec les communautés touche presque a
sa fin, si rien n’est rapidement fait, le pire est à craindre et nous prenons la
communauté international à témoins au travers des ONG International Membre de
notre coalition, que le RIAO-RDC a fait le maximum et même au delà de ce qu’il
pouvait faire, et qu’elle ne sera pas tenue pour responsable de l’échec de processus de
paix amorcé entre les communautés et la société FERONIA et de ses conséquences
collatéraux.
Aux Amis de la coalition international, RIAO-RDC n’était pas crée pour
FERONIA, nous devons continuer à travailler au profit de nos communautés, avec ou
sans l’appui de FERONIA, voilà pourquoi nous lançons un cri de détresse pour que
vous nous veniez en aide, en fin que nous poursuivions à jouer notre rôle au sein de la
communauté congolaise, qui consiste à dénoncer toute violations de toute nature et de
tout origine contre ceux que les riches appellent petit peuple.
Ainsi fait à Kisangani, le 20/10/2017
Pierre-Kumiyele MOYA
Coordonnateur National
RIAO-RDC

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rapport communautes riveraines affectees par feronia

  • 1. RAPPORT DE MISSION DE CONSULTATION DES COMMUNAUTES RIVERAINES AFFECTEES PAR L’IMPLANTATION DE LA PHC- FERONIA I. PREAMBULE Nous Membres de la délégation nationale de RIAO-RDC exécutant la mission initié par notre Président du Conseil d’Administration Monsieur Jean-François MOMBIA ATUKU, relative aux consultations des communautés riveraines des plantations FERONIA d’une part et d’autre part considérant les différends entre la société et les communautés lésées ainsi que le danger imminent de la compromission des relations entre les deux parties dont l’origine serait : 1. La non consultation des communautés pour obtenir leurs libre consentement de cession des terres dans les quelles FERONIA a cultivé palmiers à huile ; 2. La non tenue des promesses faite par la société FERONIA aux communautés ; 3. La maltraitance des Membres des communautés et des travailleurs de la société par FERONIA. Prenant conscience de la nécessité de la paix pour une cohabitation pacifique, fondée sur le respect mutuel entre la société d’une part, et les travailleurs et les autorités coutumières d’autre part ; Attendu que la recherche de la paix, doit se faire avec la participation de tous (Membres de la Communauté, les travailleurs et les responsables de la société) en rapport avec les déclarations communes issues des différentes rencontres auprès des communautés, des travailleurs (Délégation Syndicale) et les représentants de la société. Ceci a conduit à l’engagement des parties à trouver des solutions durables aux problèmes posés sous la médiation de RIAO-RDC qui a été unanimement sollicité par toutes les parties en conflit comme accompagnateur et désigné comme tel par les communautés. Attendu que le RIAO-RDC qui ne disposait pas des fonds liquide pour établir un budget conséquent à même de permettre à l’équipe de travailler dans des conditions respectables, mais pour le triomphe de la cause de la paix, nous avons décidé d’effectuer cette mission a nos risques et périls sans budget conséquent dans le souci de consulter les communautés riveraines de FERONIA, enfin de restaurer la paix et obtenir leur consentement par rapport aux actions que RIAO et ses partenaires préconisaient dans le dossier du conflit opposant les communautés et FERONIA. Attendu et vu ce qui précède, nous avons exécuté cette mission de consultation des communautés riveraines affectées par l’implantation des PHC- FERONIA. La délégation nationale était conduite par Monsieur Pierre KUMIYELE
  • 2. MOYA, Coordonnateur National du RIAO-RDC, accompagnée de : 1. Etienne YAKAK LIFENGO : Coordonnateur Provincial Ville de Kinshasa ; 2. Jean-François ITUKA ALEMBE   : Administrateur chargé de sécurité au sein de la coordination National RIAO-RDC. Nous avons eu, la participation de nos points focaux pour chaque site visitez à savoir : I. Pour BOTEKA   : 1. Monsieur OUMAR NDUMBA IPAKA   : Coordonnateur Provincial de                              l’Equateur 2. Madame Pascaline ITELA : Point focal à BOTEKA 3. Monsieur BAKOTOMBA Fidrish : point focal MBANDAKA 4. NDJOLI LIDZO : Point focal MOKOSO II. Pour LOKUTU : 1. NGBUNDU HAH’E  MBILI Christophe : point focal BASOKO 2. Alphonse MEYA : Chef d’Antenne BASOKO/LOKUTU 3. Petro BOKOTO : Activiste BASOKO 4. KENDEWA Jean-Paul : Activiste BASOKO 5. LOPKOKO Joseph : Activiste Kisangani 6. KIGBO BALIBNABUKU : Activiste Kisangani 7. Franck MBULASEMA : Activiste LOKUTU 8. Jadot BOLIA LOKUTU : Activiste LOKUTU 9. Chrispin BAENGA : Activiste MOKUTU III. Pour YALIGIMBA   : 1. Bien-venu MALANDO   : Coordonnateur Provincial Mongala 2. LONGELE Billy Paul : Point focal YALINGIMBA II. PRESENTATION DU RIAO-RDC ET DE FERONIA 1. RIAO-RDC Le réseau d’information et d’appui aux organisations non gouvernemental, co-auteur de deux rapport Majeurs sur les Violations avérées des droits des Travailleurs et des communautés par la société FERONIA, est une organisation de défenses des droits de l’homme de droit congolais, reconnu comme telle par la République Démocratique du Congo et enregistré sous le numéro F.92/14.426 par
  • 3. le Ministère de la Justice et Garde de Sceau, et sous le n°4663 par le ministère des affaires humanitaires et n°019/2011 au Secrétariat Général des affaires sociales et solidarité nationale. Fondé en Février 2006 en RDC, le Réseau d’Information et d’appui aux organisations non gouvernementale RIAO est une organisation qui s’active dans le domaine des droits humains, doits économiques, sociaux et culturels des manière particulières, mais de manière générale le RIAO focalise son action sur la protection de la mère et de l’enfant. Le RIAO-RDC est un réseau de 257 ONG et 336 associations paysannes, le RIAO-RDC compte 48 organisations internationales partenaires. Le réseau est dirigé par un conseil d’administration et est géré par un personnel congolais et Ouest-Africain. Son siège social est temporellement délocalisé à DAKAR au Sénégal suite a l’exil de son Président du Conseil d’Administration, et le Bureau de la Coordination Nationale est basée à Kinshasa. II. PHC-FERONIA : INC Est une société enregistrée au Canada et qui est cotée à la bourse de tomonto toute les activités de l’entreprise, cependant, sont gérées par des filiales en RDC et au royaume uni qui étaient, jusqu’à récemment, la propriété holding de FERONIA dans les îles caïmans. FERONIA a d’abord été créée sous la forme d’une société aux îles caïmans en 2008 par un groupe d’hommes d’affaires canadiens et britannique. Son objectif   : devenir l’une des plus grands entreprises agricoles en Afrique, ses activités ont été limitée en RDC, jusqu’à présent elle a acquis des terres pour la production du riz et d’autres cultures ainsi que trois plantations des palmiers à huile qu’elle a acheté de la multinationale alimentaire Univers en 2009. Pour la petite histoire, en 1911, l’état belge a octroyer à Unilever (qui s’appelait alors les frères lever) le contrôle de 67.800 hectares de Terre au Congo pour l’installation des plantations destinée a alimenter ses activités multinational de transformation alimentaire alors en pleine expansion. Univers a occupé les terres et exploiter les communautés en RDC pendant une centaine d’années et en 2002. L’entreprise a soudain décidé de se retirer et a vendu son entreprise de produits alimentaires à la famille RAWJI et plutards, en 2009 ses plantations sont vendu à FERONIA. Noté que durant tout le temps que Unilever a occupé ses terres, le principe de libre consentement ou de consultation préalable des communautés riveraines pour l’occupation de leurs terres n’a jamais été observer et les communautés n’ont jamais reçu quelconque, compassassions a terme des initiatives des projets de développement
  • 4. dans leurs intérêts d’ou mécontentement populaires. III. GENERALITES III.1. PRESENTATION DES SITES La mission s’est déroulée dans les trois sites de FERONIA dont BOTEKA, LOKUTU et YALIGIMBA. 1. SITE DE BOTEKA Est situé dans le Territoire d’INGENDE en Province de l’Equateur. PHC- FERONIA exploite plus précisément dans le secteur de DUALI, groupement MOKOSO. 2. SITE DE LOKUTU Couvre l’exploitation au niveau de trois territoires de l’actuelle Province de la Tshopo. Il s’agit de : • LOKUTU et LOKUMETE dans le Territoire de Basoko ; • MOSITE en Cheval entre les Territoire d’ISANGI et de YAHUMA. A YAHUMA, la société exploite dans le secteur de BOLINGA, précisément groupement BOLESA. 3. SITE DE YALINGIMBA La société étend ses activités dans deux secteurs dont : - Secteur d’Itimbiri, dans les Groupement de YALIAMBI, WOONDA, YALIGIMBA et BOKOMBE - Secteur de LOEKA, dans le groupement BONGOLU III.2. OBJECTIFS DE LA MISSION - Entreprendre des contacts susceptibles d’asseoir une paix durable entre les communautés et la société pour l’intérêt de deux parties ; - Convaincre les parties à s’abstenir de tout comportement pouvant remettre en cause le processus de paix vers les pourparlers directs. III.3. METHODOLOGIE DU TRAVAIL La méthodologie de ce travail procède de la nouvelle philosophie de notre organisation qui consiste à approcher les parties en conflit (société, travailleurs et communautés) pour pouvoir instaurer la paix sans laquelle toutes nos attentes seraient hypothétiques.
  • 5. Il s’agit d’une approche basée sur l’itinérance et les considérations d’ordre pédagogiques qui ont permis à l’équipe de RIAO d’aller vers tout le monde pour une éducation à la paix et à la tolérance afin que les uns et les autres comprennent la pertinence des activités menées à leur faveur. IV. DEROULEMENT PROPREMENT DIT DE LA MISSION La première phase de la Mission de Consultation des Communautés riveraines affectées par l’implantation de la PHC-FERONIA s’est déroulée sur les 3 sites d’exploitation de FERONIA comme ci-haut indiquée (II Généralité   : III1) BOTEKA, LOKUTU, YALIGIMBA. Les détailles sur les déroulements des rencontres sont contenues dans les P.V des réunions et les listes de participant aux différents rencontres. Voir annexes (pdf). Il importe de signaler a passant que : A. BOTEKA : nous avons effectué cinq rencontrez à savoir : 1. Avec les syndicats de la société ; 2. Avec les communautés, ainsi que les chefs coutumiers de Groupement de MOKOSO ; 3. Avec les cadres ; 4. Avec les membres de RIAO-RDC BOTEKA ; 5. La réunion de mis en commun et d’harmonisation des points de vue de toutes les rencontres B. LOKUTU : Nous avons effectuez sept rencontrez à savoir : 1. Avec la délégation syndicale de la société ; 2. Les gardes industriels ; 3. Les cadres de la société ; 4. Les membres de l’ONG CADAP ; 5. La rencontre avec les communautés de MWINGI et YANONGO à LOKUTU Territoire de Basoko ; 6. La rencontre avec les communautés de YAHUMA et ISANGI à MOSITE/ YAHUMA ; 7. La réunion d’harmonisation des points de vue entre les communautés et la société FERONIA.
  • 6. C. A YALIGIMBA : Nous avons eu Neuf (9) rencontres dont : 1. Les gardes industriels ; 2. Les cadres de la société ; 3. La délégation syndicale ; 4. Les chefs coutumiers groupement YALINGIMBA ; 5. Les chefs coutumiers groupement ITIMBIRI à YANDOMBO ; 6. Les chefs coutumiers groupement WOONDA ; 7. Les chefs coutumiers groupements BONGOLU ; 8. Rencontres avec les chefs coutumiers du groupement BOKOMBE ; 9. La réunion d’Harmonisation de point de vue avec toutes les couches consultées. Nous avons donc au total effectués, vingt et un rencontre avec toutes les parties prenantes au conflit, et en annexes vous aurez les comptes rendues et les résolutions prises de commun accord. En conclusion a ce qui concerne le déroulement proprement dite de la mission, toutes les la communauté les parties concernés qui ont été consultés ont été inanimés sur les 10 points à savoir : 1. Toutes les communautés consultés dans les trois sites ont acceptés de s’engager dans la voie de la paix avec la société ; 2. Toutes les communautés ont demandés une rencontre direct avec les représentants de décideurs de la société basé à LONDRE ; 3. Cette rencontre devrait se tenir endéans deux mois par rapport à la date de la clôture de la première phase de la mission à savoir au plutards au mois de Novembre et les deux autres phases de la mission était censées terminés avant Novembre ; 4. Cette rencontre devait se tenir aux différents sites d’exploitations c'est-à-dire à BOTEKA, LOKUTU, YALINGIMBA, pour les négociations directs entre les responsables de la société venue de LONDRE et les différentes communautés concernés. 5. Les communautés se sont tous accordés sur le principe de la continuité des activités de la société car sa présence était salutaire pour la population ; 6. Les communautés ont toutes insistés sur le fait que FERONIA devait se limité là où ses plantations existent actuellement, pour éviter tout désordre avec les
  • 7. communautés jusqu’à ce que les négociations envisagées aboutissent ; 7. Les communautés ont exprimés leur volonté de sensibiliser les Membres de leurs différents villages contre d’éventuels vols des fruits ; 8. Les communautés ont demandés que leurs enfants soient recrutés a tout les niveaux au sein de la société en rapport a leurs compétences et que ceux qui seraient recrutés comme fournisseurs indépendants soient correctement payés ; 9. Que FERONIA puisse ouvrir dans les différents sites d’exploitations des cantine pour la Vente d’huile a un prix accessible à tous ce qui pourrait épargner tant soit peu, l’entreprise d’éventuels vols des fruits ; 10. En fin, toute les communautés consultés dans les trois sites se sont accordés à l’unanimité que l’ONG dénommée ‘’Réseau d’Information et d’appui aux ONG en sigle RIAO-RDC les accompagnes dans le processus de paix et de négociation avec FERONIA. La société de son côté a accepté cette main tendue de la communauté et a aussi souscrit dans l’engagement sur la voie de la paix pour une cohabitation pacifique entre la société et les communautés riveraines. Les cadres de la société ont demandés à ce que les communautés soient aussi sensibiliser sur le respect des cadres et travailleurs de la société lors de l’exercice de leurs fonctions. V. DES DIFFICULTES RENCONTRES AU COUR DE L’EXERCICE DE LA MISSION V.1. Administratives Des pareilles missions exigent que des documents administratifs tels que les ordres de missions et les feuilles de routes soient signés par les responsables avant l’exécution proprement dit de l’opération, ce qui n’était pas le cas. C’est ainsi que nous avions eu des difficultés pour rencontrés certains officiels dans la province de l’équateur qui exigeait nos ordres de missions et nos feuilles de routes avant toute rencontre, et nous n’avions pas ces documents qui devaient être signés par le PCA, car le coordonnateur lui-même faisait partit de la mission et ne pouvait donc pas signé ses documents. V2. FINANCIERES Comme souligné plus haut, RIAO-RDC ne disposant pas de budget conséquent pour l’exécution de cette mission, nous nous sommes sacrifiés pour commencer la mission à nos risques et périr. C’est ainsi qu’à BOTEKA, nous sommes parties avec une dette de restauration et de logement et des petites dépenses autre de cinq cents dollars, qui reste impayé jusqu’à ce jour. Nos points focaux à savoir Monsieur BAKOTOMBA FIDRISH et Pascaline ITELA, ont subit des menaces de la part de nos
  • 8. créanciers et des actions juridiques sont mêmes initiés à leurs égards. Le coordonnateur du RIAO-RDC de l’équateur nous a écrit au sujet des pressions qu’il subit à cause de cette somme d’argent auprès de la Mission Catholique qui nous a logés et des commerçants qui nous apprêtaient les vivres. A MBANDAKA, nous sommes restés 3 jours et 3 nuits sans restaurations, mais un logement gratuit nous a été accordé dans la maison de passage de FERONIA. Le transport aller-retour MBANDAKA-BOTEKA était assuré grâce au canot rapide loué par FERONIA. Notre retour a Kinshasa devenait incertains jusqu’à ce que nous avions sollicité et obtenue un prêt de 500$ en Francs congolais au prêt du FERONIA pour nos billets d’avions et autres formalités pour notre retour à Kinshasa ; le voyage aller Kinshasa-Mbandaka était rendu possible grâce à l’assistance de nos partenaires international. La deuxième partie de ce voyage qui consistait à visité les deux sites restants c'est-à-dire LOKUTU et YALINGIMBA, s’est déroulé dans des conditions plus ou moins bonne par rapport à BOTEKA et cela a été rendue possible grâce à la prise en charge de FERONIA sur nos déplacements (billets d’avions et transports locaux à LOKUTU et YALINGIMBA) nos logements, à Kisangani (sans restauration) LOKUTU et YALIGIMBA avec restauration. A LOKUTU, la société FERONIA, nous a remis 800$ huit cents dollars dont Monsieur GUEDAS-MUSIATA ASM FERONIA aréa LOKUTU, nous a réclamé et obtenue 50$ qui ont étés d’ailleurs retenue par lui à la source car il prétendait que c’était grâce à lui que cette petite prime a été obtenue, et il fallait lui payé pour cela. Cette somme de 750$ a été répartie aux Membres qui constituaient l’équipe RIAO-RDC à LOKUTU au nombre de douze personnes, le partage était faite sur base des fonctions et des charges dévolues aux membres de l’équipe. Nous avions aussi constaté qu’au sein de la société FERONIA, il y avait deux blocs qui s’affrontait dans la discrétion la plus absolue, une partie favorable à l’approche que nous avions c'est-à-dire la vision de la restauration de la paix et les négociations directes entres les communautés et la société et ceux qui voulait que la société puisse continuer à maltraiter les travailleurs et les communautés comme par le passé, nous avons subits les conséquences de cette opposition interne au sein de FERONIA a plusieurs reprises. Par exemple, au cour de la réunion d’harmonisation des points de vue des différents rencontre tenue à l’area de LOKUTU, un véhicule était envoyé très tôt le matin pour prendre les chefs coutumiers et les représentants de communautés de YAHUMA et ISANGI pour les acheminer à LOKUTU, le chauffeur sur l’ordre de qui ? Nous ne savons pas, prend plutôt le chemin vers LOKUMETTE ou il restera toute la
  • 9. journée. A 15 heures, on enverra encore une autre Vieille Véhicule pour prendre ses délégués, ce véhicule tombera en panne 40 fois dans une distance de 25 Km. Les délégués arrivent à 19h alors que ceux de LOKUTU attendaient déjà depuis 8h du matin, c’est alors que les chefs coutumiers et les délégués de communautés se mettrons en colère cherchant à s’apprendre à l’équipe RIAO-RDC, nous accusant d’avoir abusé de leurs temps nous avons alors assisté à un taulé général, toute les efforts fournies durant les cinq jours de travail marathons étaient menacés de volé en éclat, c’est grâce à la sagesse du coordonnateur national de RIAO et de son équipe que la situation a été sauvée de justesse. Un autre épisode se passe a YALINGIMBA où les Membres de l’équipe RIAO-RDC qui devait contactée les autorités de l’état à BUMBA sont surpris nuitamment par un véhicule envoyé par les autorités de FERONIA YALINGIMBA, sous prétexte que FERONIA n’avait pas des maisons de passage à BUMBA alors que de commun accord avec l’APM et l’ASM de YALINGIMBA il était convenue qu’un véhicule devait venir chercher l’équipe RIAO-RDC le jour suivant. Après que celle-ci aurait rencontré certaines personnalités politiques de la place sensés attisés le feu de conflit entre les communautés à YALIGIMBA et ses environs, ainsi que les autorités de l’état pour leurs présentés, nos civilités c’est ainsi que l’on n’a été obligée de voyagé Dimanche la nuit dans une mauvaise route 15 heures du temps pour 60Km à peu près, arrivée, le Lundi toute l’équipe était malade. Cette incident était une prouve de manque d’égard et de respect des responsables locaux de la société envers l’équipe RIAO-RDC qui sera complété par les propos irrespectueux tenu par Madame FANNY Salmon responsable chargé du social, environnement et bonne gouvernance à notre PCA par SKIP, propos faisant étant de l’inutilité de la présence de la mission RIAO-RDC et des propos de certains responsables de FERONIA minimisant le grand travail abattue par l’équipe RIAO-RDC à Yalingimba. Donc l’hégémonie et la lutte du leadership au sein de la société, le manque de respect des responsables locaux de la société envers les Membres de l’équipe RIAO, faisaient parties des unes des difficultés majeures rencontrée par l’équipe RIAO au cour de cette première phase de la mission. Nous ne pouvons pas terminer ce chapitre sans déclarer qu’à YALIGIMBA, FERONIA nous avait de nouveau remis 800$, cette fois là sans aucune exigences de nous faire payé des pourcentages comme ce fut le cas à LOKUTU. Cette somme était repartie entre les 5 membres présents de l’équipe RIAO en Mission, nous avons donc obtenue au total 1.550$ de la société FERONIA dont 800$ - 50$ = 750$ à LOKUTU et 800$ à YALINGIMBA, comme argent de poche de Membres de l’équipe RIAO au nombre total de 18 personnes pour une durée total de 36 jours de mission depuis BOTEKA jusqu’à YALINGIMBA. Que représente cette somme pour des responsables qui constituaient l’équipe de RIAO, c’est pour confirmé le sens du sacrifice qui a animé l’équipe RIAO   ; pour le bien des communautés affectée que nous
  • 10. soulignons ce point précis. Il est aussi à noter que les responsables de FERONIA de LOKUTU nous ont remis une facture de 500$ de restauration à signer cinq minutes avant notre départ de YALINGIMBA. Sommes qui étaient de loin supérieure à la restauration que l’équipe RIAO-RDC à consommer. Nous avons évidemment refusé de signer ce papier car ne reflétant pas la vérité. La dernière difficulté que nous avions remarqués se situe au problématique de notre retour à Kinshasa après la mission, alors que nous avions tout temps de prendre le bus BUMBA-KISANGANI pour y prendre le vol car, nous avions au total droit à 150Kgs de bagage et le billet coutait 246$ FERONIA nous a contrait pour des raisons qui nous sont jusqu’alors inconnues à prendre l’Avion à BUMBA ou nous avions droit seulement à 30Kgs et le billet coutait 450$ par tête. A l’aéroport, ce que nous craignions arriva, en effet malgré que les membres de l’équipe était obligé d’abandonner certains bagages à BUMBA pour diminué le poids-il eut quand même un excèdent de 10 Kgs constitués des documents de services. FERONIA demande au coordonnateur de RIAO de payé les 40$ exigés pour l’excédent. Après négociation avec les autorités aéroportuaire, FERONIA accepte en fin de payé 25$, sommes que les responsables de FERONIA ont brandit comme étant un manque ou une perte que l’équipe RIAO leurs a fait subir. VI. SUGGESTIONS Même si nous pouvons nous vanter de l’éclatante réussite de la première phase de notre mission, nous ne devons pas ignorer que le feu de la révolte populaire bouillonne encore au sein des communautés si le délai exigé par les communautés pour les négociations direct n’est pas respectés et que leurs revendications se trouvent de nouveau étouffé par la société, RIAO ne pourra pas être tenu pour responsable, et ce feu ne sera pas facile a éteindre. Raison pour laquelle, nous proposons que la deuxième phase puisse commencer le plutôt possible. Nous avions proposé les dates du 19/09/2017 au 31 Octobre 2017 jusqu’à présent nous n’avons pas d’échos favorable du côté de FERONIA la dernière étape devait intervenir, entre Novembre et Décembre 2017 ainsi, on aurait démarré l’année 2018 sur des nouvelles bases. Nous avions également suggéré la signature d’un Protocole de collaboration entre FERONIA et RIAO, pour éviter les malentendus financières et des décisions surprises ainsi que les improvisations de toute nature, là encore le budget de la deuxième phase, mais hélas, là encore nos collaborateur semble apaisé, croyant avoir atteint leurs objectifs de notre côté, RIAO est toujours disposé a poursuivre cette collaboration commencée pour son heureux aboutissement aux bénéfices de la société et de nos communautés, la balle est au camp de nos amis de FERONIA. VII. CONCLUSION DU RAPPORT En conclusion, nous voudrions souligner que notre collaboration avec
  • 11. FERONIA au profit de la paix a suscité beaucoup d’espoir au sein de la communauté parce que c’était l’unique moyen pour (les communautés) elles d’exprimées a vives voies ses préoccupations et d’espérer une rencontre direct avec les décideurs de la société qui devraient venir de LONDRE pour des sérieuses négociations. Nous voudrions ici insister que cette espoir ne sois pas étouffées et que rien ne sois épargné pour atteindre cette objectif. La société FERONIA, doit arrêtée ses tentatives de chercher à diviser le RIAO-RDC, lesquelles tentatives ont été observés a plusieurs niveau d’abord entre Monsieur le Coordonnateur National et la base de LOKUTU/BASOKO et entre Monsieur le Président du Conseil d’Administration et la Coordination National par des Nouvelles mensongères de certaines autorités et responsables de FERONIA, prétendant avoir donné au Coordonnateur National d’importante somme d’argent, les quelles sommes seraient gardés par lui-même au détriment des Autres. Si tel est le cas nous demandons aux responsables de FERONIA qui nous lisent en copie de fournir des preuves de ses accusations que nous qualifions de graves et compromettant pour l’avenir de nos relations. RIAO-RDC et FERONIA doivent privilégiés des bonnes relations de collaboration, FERONIA doit arrêter de considérer les équipes de RIAO et ses Membres qui sont à la base comme ses sujets auxquelles elle se livre aux manipulations de tous genres et dois avoir du respect et de l’estime aux membres du RIAO qui se sacrifie pour trouver des solutions durables aux conflits qui oppose FERONIA aux communautés. Pour terminer, la deuxième phase des consultations est en souffrance, nous ne savons pas quand elle va débuter et nous ne savons a quand la signature du protocole d’accords. Les appels des communautés se multiplie et nous ne savons que leurs répondre, le délaie que nous nous sommes fixés avec les communautés touche presque a sa fin, si rien n’est rapidement fait, le pire est à craindre et nous prenons la communauté international à témoins au travers des ONG International Membre de notre coalition, que le RIAO-RDC a fait le maximum et même au delà de ce qu’il pouvait faire, et qu’elle ne sera pas tenue pour responsable de l’échec de processus de paix amorcé entre les communautés et la société FERONIA et de ses conséquences collatéraux. Aux Amis de la coalition international, RIAO-RDC n’était pas crée pour FERONIA, nous devons continuer à travailler au profit de nos communautés, avec ou sans l’appui de FERONIA, voilà pourquoi nous lançons un cri de détresse pour que vous nous veniez en aide, en fin que nous poursuivions à jouer notre rôle au sein de la communauté congolaise, qui consiste à dénoncer toute violations de toute nature et de tout origine contre ceux que les riches appellent petit peuple.
  • 12. Ainsi fait à Kisangani, le 20/10/2017 Pierre-Kumiyele MOYA Coordonnateur National RIAO-RDC