1. 9e CIRCONSCRIPTION : Bertrand Vitu (ARES) : "Je suis capable d’une réelle ouverture guidée par l’intérêt général" 23/05/12 16:42
9e CIRCONSCRIPTION : Bertrand Vitu (ARES) : "Je suis capable d’une réelle ouverture guidée
par l’intérêt général"
Écrit par REDACTION INTERNATIONALE
Chef d’entreprise, militant associatif, Bertrand Vitu se pose en rassembleur. Candidat de l’ARES, il souhaite développer
des partenariats avec chaque pays de sa circonscription. Il présente son parcours et les raisons de sa candidature. (Photo
courtoisie BV)
Lepetitjournal.com : Pouvez-vous rappeler en quelques mots votre parcours ?
Bertrand Vitu : J’ai réalisé de longues études dans différents domaines (sociologie, psychologie, histoire des religions…). J’ai
effectué des recherches et je me suis spécialisé sur les singularités de la construction de notre identité dans ses aspects extérieurs
à la culture et à l’éducation.
J’ai occupé différents emplois pour financer mes études, parmi lesquels l’enseignement en qualité de maître-auxiliaire. Installé
dans le Sud-ouest j’ai ensuite créé mon cabinet en psychothérapie où j’ai plus particulièrement travaillé sur les thérapies cognitives
et comportementales et que j’ai enseigné aux promotions d’élèves infirmiers à l’IFSI. J’y ai également ouvert parallèlement un
cabinet de conseil en ressources humaines. Mon travail d’accompagnement se concentrait sur le développement du potentiel
humain dans l’entreprise. C’était encore relativement novateur dans le milieu des années 80. Mes activités de recherche en
stratégie de la réussite et de la performance m’ont amené à travailler pour des entreprises, des cadres mais également avec des
chercheurs.
En parallèle de cette vie professionnelle, mes trois enfants ont été pour moi le moyen de m’accomplir dans la vie. De même, j’ai
toujours tenu à m’engager dans différents combats que je considère importants. J’ai ainsi été trésorier de SOS Sahel International.
Délégué pour l’Afrique d’une autre association dans laquelle j’ai été très actif, Orphelins Sans Frontières qui a également reçu une
distinction dans le cadre de ses activités pour avoir sauvé 1200 enfants des massacres au Rwanda.
Je me suis aussi engagé pour que nos jeunes disposent d’une ouverture sur le monde, notamment par la mise en place des clubs
Unesco qui permettent des échanges entre jeunes lycéens ainsi que la découverte et la préservation de nos patrimoines culturels.
Enfin, dernière problématique sur laquelle je me suis beaucoup investi : le handicap. Je me suis concentré sur le suivi des
personnes victimes d’accidents du travail. J’ai ainsi œuvré pour la création du GIH, le Groupement d’Insertion des Handicapés dont
la mission était de promouvoir l’insertion professionnelle des handicapés quelque soit la nature de leur handicap. Mes actions
s’inscrivent donc toutes dans une volonté de soutenir et d’encourager l’épanouissement de chacun dans nos sociétés.
Je suis installé en Afrique et j’ai le grand plaisir d’y réaliser de nombreuses rencontres. J’ai également l’opportunité de parcourir le
monde et de bien connaître les Etats-Unis, le Moyen-Orient et l’Afrique.
En 2006, je me suis installé au Maroc suite à des projets d’accompagnement de hauts dirigeants d’entreprises. A ce moment-là, je
me suis fortement investi dans les "Cercles de progrès", des cercles de formation destinés à des chefs d’entreprise marocains, au
Young Présidents’ Organization (YPO). Le but est de contribuer à faire du Maroc un hub économique et de mettre en place des
interactions et une dynamique d’influence vers les autres pays d’Afrique, créant ainsi une véritable "caravane" des entrepreneurs.
Quelles sont les raisons de votre candidature ?
J’ai toujours été intéressé par la politique, notamment à travers l’éducation de mes enfants. Je
vois en effet la politique comme une possibilité d’agir sur nos quotidiens et de transmettre
certaines valeurs. J’ai d’abord milité au CDS (Centre des Démocrates Sociaux), l’un des partis
fondateur de l’UDF. J’ai également été délégué pour les jeunes de la Convention Libérale
Européenne et Sociale menée par Raymond Barre que je considère comme une référence
surtout dans cette période d’incertitude et de crise.
Je suis un européen fédéraliste. De par mon métier, je me suis toujours intéressé aux questions
européennes et internationales. J’ai également été sensibilisé à la représentation politique des
Français de l’étranger mais également au rôle des associations notamment celles de parents
d’élèves.
Mes enfants sont désormais indépendants et je suis désormais complètement disponible pour
m’engager pleinement dans ce mandat. Il est important d’agir pour les Français de l’étranger
pour montrer qu’ils existent à part entière, mais également qu’ils sont utiles voir indispensables
dans la mondialisation.
Quel regard portez-vous sur la représentation politique des Français de l’étranger ?
Aujourd’hui peu de personnes connaissent l’utilité et l’importance d’élire un député des Français de l‘étranger qui partage leurs
quotidiens et possède le recul et l’expérience nécessaire pour les représenter. C’est aussi une personne qui va enfin non
seulement pouvoir faire entendre leur voix mais qui va surtout voter des lois qui impacteront positivement leurs conditions de vie
quelque soit le pays qui les accueille à l’étranger.
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Elu député, j’exercerai uniquement ce seul mandat. Pour représenter tous les français résidents dans 16 pays différents et rester
en contact immédiat et permanent à la disposition de chacun d’entre-nous j’ai mis en place RUNORG. Un site internet sécurisé et
confidentiel dédié à chaque français de l’étranger sur la 9ème circonscription du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest. Elu député je
me dois également d’apporter la meilleure réponse au fait de ne pouvoir être constamment sur le terrain auprès de mes électeurs.
Comme je m’engage à assister à chaque séance parlementaire, j’ai décidé de nommer un "délégué du député" dans chacun des
16 pays et dans chacune des grandes villes de la circonscription. Je travaillerai alors avec ces relais permanents de terrain et une
équipe parlementaire dirigés et managés par mon directeur de cabinet.
En ce qui concerne l’évolution de l’AFE, il est nécessaire que cette assemblée élise son président et que les conseillers AFE
disposent d’une enveloppe budgétaire. Enfin, les conseillers à l’AFE doivent être élus avec une étiquette politique claire.
En ce qui concerne les associations, il faut souligner le travail des accueils regroupés au sein de la FIAFE qui est remarquable ou
encore les différentes associations de parents d’élèves. L’ADFE et l’UFE de leur côté doivent rester dans leur rôle et demeurer des
associations apolitiques.
Je regrette que le secrétariat d’Etat aux français de l’étranger ait été une officine purement électorale et que la nomination de son
représentant ait été bien éloignée de la proximité et du soutien nécessaire avec tous les expatriés. Au contraire, il se devait d’être
représentatif des Français de l’étranger et de ne pas chercher à soutenir les candidats de sa famille politique à ces législatives.
Pour qu’il soit crédible, il faut qu’il soit l’un des nôtres. Edouard Courtial s’était rendu coupable d’avoir signé ce fameux
amendement (ndlr : visant à déchoir de la nationalité française les Français ne payant pas d’impôt sur le territoire national).
On remarquera qu’il a su enlever sa signature de cet amendement mais qu’il n’a pas su enlever le texte ni persuader les autres
signataires d’ôter leur signature !
Quelles sont les thématiques de campagne que vous souhaitez mettre en avant ?
Je souhaite travailler sur la mise en place d’un partenariat avec chacun des pays de ma circonscription autour des valeurs de
solidarité, d’ouverture démocratique et économique, dans le respect de la culture et de l’indépendance de chacun. Il s’agit d’être à
l’opposé de la Françafrique caractérisée par des liens d’intérêt et par l’ingérence.
Je souhaite également proposer de mettre sur pieds des programmes universitaires européens. Il me semble indispensable de
mettre en place des masters mais également des doctorats et autres programmes de recherche dans le cadre de partenariats entre
universités européennes et africaines. Je propose dans ce cadre la création d’un passeport étudiant francophone qui ne
nécessiterait pas de visa. Par des partenariats entre les pays et l’AEFE, il faudra être en mesure de développer les cursus et les
diplômes français afin de faciliter l’accès à nos universités.
Il est nécessaire de renforcer également les dispositifs mis en place dans le cadre de la Francophonie notamment dans son aspect
culturel. Le français doit rester la langue de référence de l’alphabet latin et ne pas se laisser supplanter par l’anglais.
Je considère la mise en place d’une grande politique maritime comme nécessaire afin de fédérer l’ensemble des pays de la zone
(littoral africain du Maroc au Libéria et Union Européenne). Ainsi nous pourrons transmettre des messages sur un usage plus
respectueux de l’eau, sur le respect des rejets polluants. Le but sera ainsi d’assumer la régulation des océans, une sécurité
maritime, une meilleure gestion de l’accès à l’eau et à ses ressources.
Un guichet unique de l’expatriation apparaît indispensable, pour un accompagnement au départ, pendant toute la durée du séjour
mais également lors du retour d’expatriation en France. Il faut pouvoir intégrer la CFE à la SS. Cela permettrait de réfléchir à la
mise à disposition d’une carte vitale pour nos ressortissants ainsi qu’à l’avènement d’un système équivalent à la CMU à l’étranger.
Enfin je suis pour une Europe fédérale. Je pense que chaque pays de l’UE doit laisser à l’Europe les domaines supranationaux
comme l’énergie, les transports, l’enseignement supérieur, la défense... De même il faut réfléchir à la création de maisons
consulaires pour les 27 Etats membres, ce serait une bonne façon de rationaliser les coûts.
Avez-vous un dernier mot pour nos lecteurs ?
L’occasion vous est donnée d’avoir un chef d’entreprise issu de la société civile, père de famille et responsable actif d’associations
humanitaires qui connaît bien les situations que vivent les Français de l’étranger. Je suis soutenu par des partis politiques aussi
bien de gauche que de droite que je suis parvenu à réunir autour de ma candidature. Je suis capable d’une réelle ouverture guidée
par l’intérêt général et la mise en place d’une politique constructive et modérée. Je suis donc un véritable homme politique du
centre, libre et responsable, soucieux de notre bien commun où que nous résidions.
Propos recueillis par T.D (www.lepetitjournal.com) mardi 22 mai 2012
La fiche de présentation de Bertrand Vitu
Les autres candidats sur la 9ème circonscription
Biographie et programme de Bertrand Vitu
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