5. Version française
Le Groupe de recherche sur les études internationales
et la gestion des crises, en coopération avec le Centre
arabe pour la recherche scientifique et des études
humaine,
Organisent un colloque international
Sur le thème:
Deux ans après les révolutions arabes:
Opportunités et risques d’une transition
politique et économique
Durant l’année 2011 un nombre important de pays arabes ont connu une vague
massive de protestation et de soulèvement au cours desquelles se situaient des
demandes basculants entre réforme (Maroc, Arabie saoudite, Jordanie) et
changement du pouvoir (Tunisie, Egypte, Libye, Yémen, Syrie).
Ces mouvements sociaux ont contribué à mettre la lumière sur des dilemmes
politiques, sociaux et économiques et ont également révélés l'écart flagrant entre
les citoyens et les sphères de la prise de décision dans de nombreux pays arabes.
Cependant, si le plafond des revendications a augmenté d’une façon
spectaculaire : de la réforme au renversement des pouvoirs existants en raison de
l’ampleur de l'injustice, de la tyrannie et de la corruption dans certaines
communautés, comme en Tunisie, en Egypte, et en Libye - ces pays qui ont
choisi la logique de la violence et l’intimidation afin de réprimer les
manifestations et les protestations, et de jouer sur le facteur temps- une autre
partie des régimes arabes se sont retrouvés face à des défis majeurs qui leurs
5
6. imposent l’adoption des réformes contribuant à un réel changement, ajoutant à
cela les difficultés que confrontent ces Etats en raison des contraintes politiques
et sociales internes.
La gravité de ces dilemmes s’accentue avec des signes indiquant que la plupart
des grandes puissances occidentales sont convaincus que le coût de collusion
avec la tyrannie a des conséquences néfastes sur leurs intérêts politiques,
économiques et stratégiques dans la région, et que le soutien à la démocratie
peut être une passerelle efficace pour consolider la stabilité et la transparence
des relations politiques et économiques au niveau local qu’international.
En effet, les grandes puissances occidentales qui ont concilié entre l’apaisement
de la tyrannie dans la région arabe depuis de nombreuses décennies et la
préservation de leurs intérêts, croyants en l’importance du rôle de ces systèmes
dans la lutte contre l’extrémisme, le terrorisme et l’immigration illégale, ont fini
par abandonner certains de ces régimes.
Le renversement de certains régimes arabes a produit des changements
économiques et politiques majeurs, variés dans ses formes et ses conséquences
sociétales. Dévoilant ainsi la difficulté de dépasser les erreurs du passé dans
leurs dimensions économique, politique, social et juridique. Cet état de fait pose
donc deux principaux problèmes: le premier est principalement associé à
l'amélioration des champs politiques et juridiques, en vue de réaliser des
changements qui aboutiront à la mise en place d'un État civil et démocratique
basé sur la garanti des droits et de justice sociale. Le second consiste à
surmonter les problèmes sociaux et économiques causés par le chômage et
l'aggravation de la pauvreté et la corruption sous ses diverses formes, ainsi que
la détérioration du secteur du tourisme et la baisse de l'investissement étranger
en raison de la crise financière mondiale.
Dans ce contexte, le Groupe de recherche sur les études internationales et la
gestion des crises, entend en coopération avec le Centre arabe pour la recherche
scientifique et des études humaine, organiser un colloque international pour
mener des discutions et des réflexions autour des contextes sur les conséquences
des mouvements sociaux et révolutionnaires dans la région arabe, ainsi que sur
les opportunités et les risques associés à cette phase de transition politique,
économique dans les pays concernés, et enfin d’examiner les moyens de
surmonter les erreurs du passé pour éviter qu'elles ne se reproduisent à l'avenir.
Axes du colloque :
Les travaux du colloque s’articulent autour de six axes, à savoir :
6
7. 1- Les révoltes arabes : contexte et problèmes conceptuels ;
2- Les opportunités de transition politique et économique à la
lumière de ces révoltes;
3- Les risques de transition politique et économique à la lumière de
ces révoltes;
4- Etudes de cas sur le bilan et les perspectives des révoltes arabes;
5- La place réservée au « principe de liberté » des peuples arabes
après ces révoltes;
6- Quel rôle pour les gouvernements du monde arabe après ces
révoltes ?
Informations additionnelles et Calendrier :
Lieu et dates : Faculté de droit, Université de Marrakech-Maroc ; les 14 et
15 février 2013;
Intervenants : ce colloque est une rencontre scientifique et
pluridisciplinaire de chercheurs marocains et étrangers qui vise,
notamment, à faire le point sur le thème général de cette rencontre
internationale;
Langue des communications : arabe et français;
Les organisateurs prendront en charge uniquement les frais
d’hébergement, mais les frais de transport resteront à la charge des
participants;
La date limite pour la soumission des Résumés des communications ( 250
à 300 mots, format Word) indiquant le nom de l’auteur et son institution
est le 25 octobre 2012, accompagnés d’un bref CV.
Les candidats retenus seront informés au plus tard le 30 Octobre 2012 ;
25 janvier 2013 date limite pour envoyer le texte intégral ou entier des
présentations.
L’annonce d’acceptation définitive des papiers est le 30 janvier 2013;
L’ensemble des papiers feront l’objet d’une publication collective des actes
du colloque ;
Toutes les correspondances doivent être envoyées au coordonnateur du
Groupe de recherche sur les études internationales et la gestion des crises
greigec@gmail.com
7
8. Comité scientifique du colloque :
Prof. Driss Lagrini, Coordonateur du Groupe de recherche sur les études
internationales et la gestion des crises - CREIGEC ;
Prof. Nouh El-Harmmouzi, Directeur Du Centre arabe pour la
recherche scientifique et des études humaine ;
Prof. Mohamed Oudebji - CREIGEC ;
Prof. Fatima Ghilmane- CREIGEC.
8