Cet article dont le thème est «Comment sauver l'humanité de la dévastation sociale, économique, environnementale et des guerres au XXIe siècle» vise à proposer l'adoption de stratégies capables de faire face à trois crises dévastatrices qui menacent l'avenir de l'humanité au milieu du XXI siècle. La première crise est liée aux dommages économiques et sociaux produits par le capitalisme qui culmineront à sa fin prévisible au milieu du XXIe siècle, la deuxième crise concerne l'aggravation des dommages environnementaux produits par le capitalisme au XXIe siècle avec l'épuisement des ressources naturelles, l'émergence de nouvelles pandémies et le changement climatique mondial catastrophique, et la troisième crise peuvent résulter de l'aggravation des conflits dans les relations internationales produites par le capitalisme qui peut conduire le monde à faire face à la multiplicité des guerres localisées et même à une nouvelle guerre mondiale en le XXIe siècle. Cet article présente les stratégies nécessaires pour sauver l'humanité de la dévastation sociale, économique, environnementale et des guerres au 21ème siècle, soutenues par des recherches approfondies sur le développement du capitalisme et son avenir, sur la dégradation de l'environnement et ses conséquences néfastes, comme ainsi que sur les guerres qui ont éclaté dans l'histoire de l'humanité et qui pourraient éclater à l'avenir.

1. 1
COMMENT SAUVER L'HUMANITÉ DE LA DÉVASTATION SOCIALE,
ÉCONOMIQUE, ENVIRONNEMENTALE ET DES GUERRES AU XXIe SIÈCLE
Fernando Alcoforado *
Cet article est le premier de sept articles qui auront pour thème central le salut de
l'humanité contre les menaces qui existent sur la planète Terre et, aussi, celles de l'espace
extra-atmosphérique. En plus de cet article, les articles suivants seront présentés, dans
l'ordre:
• Comment sauver l'humanité des catastrophes naturelles causées par les tremblements de
terre, les tsunamis et l'éruption des volcans
• Comment sauver l'humanité de la collision sur la planète Terre de corps de l'espace
extra-atmosphérique
• Comment sauver l'humanité des rayons cosmiques qui peuvent dévaster la vie sur la
planète Terre et menacer les êtres humains lors des voyages dans l'espace
• Comment sauver l'humanité des conséquences catastrophiques du augmentation
continue de la distance de la Lune à la Terre
• Comment sauver l'humanité avec la mort du Soleil et la collision des galaxies
d'Andromède et de Via Lactea
• Comment sauver l'humanité avec la fin de l'Univers
Cet article dont le thème est «Comment sauver l'humanité de la dévastation sociale,
économique, environnementale et des guerres au XXIe siècle» vise à proposer l'adoption
de stratégies capables de faire face à trois crises dévastatrices qui menacent l'avenir de
l'humanité au milieu du XXI siècle. La première crise est liée aux dommages
économiques et sociaux produits par le capitalisme qui culmineront à sa fin prévisible au
milieu du XXIe siècle, la deuxième crise concerne l'aggravation des dommages
environnementaux produits par le capitalisme au XXIe siècle avec l'épuisement des
ressources naturelles, l'émergence de nouvelles pandémies et le changement climatique
mondial catastrophique, et la troisième crise peuvent résulter de l'aggravation des conflits
dans les relations internationales produites par le capitalisme qui peut conduire le monde
à faire face à la multiplicité des guerres localisées et même à une nouvelle guerre
mondiale en le XXIe siècle. Cet article présente les stratégies nécessaires pour sauver
l'humanité de la dévastation sociale, économique, environnementale et des guerres au
21ème siècle, soutenues par des recherches approfondies sur le développement du
capitalisme et son avenir, sur la dégradation de l'environnement et ses conséquences
néfastes, comme ainsi que sur les guerres qui ont éclaté dans l'histoire de l'humanité et
qui pourraient éclater à l'avenir.
1. Les dommages économiques et sociaux produits par le capitalisme et sa fin
prévisible au milieu du XXIe siècle
Bien qu'il ait contribué au progrès de l'humanité depuis son émergence au XV siècle, le
capitalisme a également produit le chaos économique aux niveaux national et mondial,
générateurs de récessions sans fin et de dépressions économiques comme celles de 1873
et 2029, il cause de graves dommages sociaux dans tous les pays représentée par la
concentration excessive des revenus, par l'augmentation des inégalités sociales et par la
faim et la misère endémiques [1]. L'une des principales conséquences du récent processus

2. 2
de mondialisation du capitalisme est l'augmentation des inégalités économiques entre
tous les pays, les inégalités sociales, le chômage, la faim et la pauvreté.
Au cours des 40 dernières années, la concentration des revenus n'a fait qu'augmenter avec
la mondialisation. La pandémie du nouveau coronavirus a également augmenté les
maladies de l'inégalité sociale, une maladie sociale avec laquelle l'humanité vit depuis
des siècles. La disparité des revenus n'est pas seulement un problème pour les pauvres.
La crise du capitalisme appauvrit également la classe moyenne qui se situe entre
milliardaires, d'une part, et misérable, d'autre part, et empêche des millions de personnes
d'accéder aux biens et services qui font avancer le progrès. Présent dans les sociétés
depuis l'aube de la civilisation, l'inégalité sociale, si enracinée, a gagné dans le capitalisme
la situation du mal sans cure. Thomas Piketty montre statistiquement que le capital a, tout
au long de l'histoire, eu tendance à produire des niveaux d'inégalités sociales toujours plus
grands [7]. C'est exactement la conclusion théorique de Karl Marx, dans le premier
volume de sa version du Capital [11]. L'inégalité croissante est le plus grand défi auquel
l'humanité est confrontée en termes de progrès contre la pauvreté. Un autre problème
causé par la mondialisation du capitalisme est l'augmentation accélérée du taux de
chômage dans le monde, résultat de l'exploitation des travailleurs et des progrès
technologiques qui éliminent d'innombrables emplois.
Jusqu'à 12000 personnes sont mortes de faim chaque jour, jusqu'à la fin de 2020, aggravée
par la pandémie de covid-19. Cela équivaut au nombre total de décès quotidiens causés
par la pandémie. 122 millions de personnes ont été amenées au bord de la famine en 2020
en raison des impacts sociaux et économiques du capitalisme exacerbés par la nouvelle
pandémie de coronavirus. La faim est présente chez les personnes qui n'ont
continuellement pas accès à suffisamment de calories pour répondre à leurs besoins
énergétiques quotidiens. Actuellement, environ 795 millions de personnes se trouvent
dans cette situation. En d'autres termes: 1 personne sur 9 dans le monde souffre de
malnutrition. Sur ce total, la grande majorité, 780 millions, est géographiquement
localisée dans les pays capitalistes périphériques et semi-périphériques. Le processus de
mondialisation a contribué à l'augmentation massive de la pauvreté, excluant un nombre
croissant de personnes. On estime qu'aujourd'hui, environ 1,5 milliard de personnes dans
le monde survivent avec un revenu quotidien qui ne dépasse pas 1 dollar [12]..
En plus de produire d'immenses dégâts sociaux, le capitalisme est un système qui
fonctionne selon le principe de l'entropie en présentant la tendance universelle à évoluer
vers un désordre économique croissant et l'autodestruction [4]. La tendance du
capitalisme à l'autodestruction est mise en évidence par la dette mondiale croissante qui
est une bombe qui menace d'exploser à tout moment. Un niveau d'endettement jamais vu
depuis la Seconde Guerre mondiale menace d'inoculer le poison de la prochaine crise du
système capitaliste mondial. La crise du nouveau Coronavirus a mis l'économie mondiale
en mauvais état car, en plus d'être extrêmement endettée, elle stagnait dans sa croissance.
La crise du nouveau Coronavirus a encore aggravé la crise économique mondiale qui
pourrait être plus grande que la Grande Dépression des années 1930. La crise actuelle est
comparable à la dépression économique survenue dans les années 1930 et qui ne s'est
rétablie que dix ans plus tard grâce les investissements publics dans les travaux publics et
les dépenses militaires pour la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, le monde est
confronté à l'affaiblissement des gouvernements pour intervenir dans les économies
nationales en réalisant des travaux publics. Compte tenu de cela, il ne reviendrait qu'aux
pays de déclencher un nouveau conflit mondial pour réactiver l’économie. De plus, le
monde est gouverné par les forces d'un marché totalement non réglementé, c'est-à-dire

3. 3
hors de contrôle. Au lieu de la stabilité, ce que nous avons aujourd'hui est un système de
ruines, largement déréglementé connu sous le nom de «mondialisation».
Le système capitaliste mondial évolue vers l'autodestruction vers sa fin, ce qui devrait se
produire au milieu du 21e siècle lorsque le taux de profit mondial et le taux de croissance
du produit brut mondial atteindront une valeur nulle [1]. Le système capitaliste mondial
prendra fin au milieu du XXIe siècle car il y a une tendance à la baisse du taux de profit
mondial de 1869 à 2007 [3], du taux de profit des grandes entreprises aux États-Unis de
1947 à 2007 [6] et en taux de croissance du produit brut mondial de 1961 à 2007 [2]. Pour
déterminer quand ces taux atteindront zéro à l'avenir, en maintenant la tendance à la baisse
et avec le calcul en utilisant la méthode des moindres carrés des statistiques, on peut
conclure qu'ils se produiront entre 2057 et 2059 [1].
2. L'aggravation des dommages environnementaux et des conflits dans les relations
internationales produits par le capitalisme au XXIe siècle
Les dommages environnementaux produits par le capitalisme se manifestent dans
l'épuisement des ressources naturelles de la planète Terre, dans l'émergence de nouvelles
pandémies et dans le changement climatique mondial catastrophique. L'épuisement des
ressources naturelles de la planète est vérifié sur la base de l'analyse des données
disponibles qui indiquent que la planète Terre atteint déjà ses limites dans l'utilisation de
ses ressources naturelles. Les données disponibles sur les réserves de ressources
minérales indiquent que la planète Terre atteint déjà ses limites selon les informations de
l'US Geological Survey, l'agence gouvernementale américaine chargée des études
géologiques. L'épuisement des ressources minérales telles que le pétrole est actuellement
la plus grande source potentielle de conflits mondiaux. Le différend sur l'eau entre
plusieurs pays devient une source de guerres sur les ressources en eau. La capacité de
production alimentaire de la planète atteint également ses limites [1].
Aujourd'hui, plus de 80% de la population mondiale vit dans des pays qui utilisent plus
de ressources que leurs propres écosystèmes ne peuvent en renouveler. Les pays
capitalistes centraux (Union européenne, États-Unis et Japon), débiteurs écologiques, ont
déjà épuisé leurs propres ressources et doivent les importer. Dans l'enquête Global
Footprint Network, les Japonais consomment 7,1 fois plus qu'ils n'en ont et il en faudrait
quatre en Italie pour approvisionner les Italiens. Un fait incontestable est que l'humanité
consomme déjà plus de ressources naturelles que la planète n'est capable de remplacer.
Les données disponibles sur les réserves de ressources minérales indiquent que la planète
Terre atteint déjà ses limites. L'humanité utilise actuellement 50% de l'eau douce de la
planète. Dans 40 ans, il en utilisera 80%. L'utilisation d'une eau impropre à la
consommation est responsable de 60% des patients de la planète. La moitié des rivières
du monde sont contaminées par les eaux usées, les pesticides et les déchets industriels.
748 millions de personnes sur la planète n'ont pas accès à des sources d'eau potable.
Seulement 12% des terres de la planète sont arables. Au cours des 30 dernières années, le
total des terres arables touchées par de graves sécheresses a doublé en raison du
réchauffement climatique. Sur les 200 espèces de poissons présentant le plus grand intérêt
commercial, 120 sont exploitées au-delà du niveau durable. À ce rythme, le volume de
poisson disponible aura diminué de plus de 90% d'ici 2050. On estime que 40% de la
superficie des océans est gravement dégradée par l'action humaine. Au cours des 50
dernières années, le nombre de zones mortes a été multiplié par 10. À partir de 2050, la
population mondiale pourrait dépasser 10 milliards d'habitants. Avec une population de

4. 4
plus de 10 milliards d'habitants, la planète Terre pourrait ne pas être en mesure de résister
à une telle demande de ressources naturelles [1].
Un fait incontestable est que l'humanité consomme déjà plus de ressources naturelles que
la planète n'est capable de remplacer. Le rythme actuel de consommation est une menace
pour la prospérité future de l'humanité. Au cours des 45 dernières années, la demande de
ressources naturelles de la planète a doublé, en raison de l'élévation du niveau de vie dans
les pays riches et émergents et de l'augmentation de la population mondiale. Un fait
incontestable est que l'humanité consomme déjà plus de ressources naturelles que la
planète Terre n'est capable de remplacer. Aujourd'hui, en raison du rythme actuel de
consommation, la demande de ressources naturelles dépasse de 41% la capacité de
remplacement de la Terre. Si l'escalade de cette demande se poursuit au rythme actuel, en
2030, avec une population planétaire estimée à 10 milliards de personnes, deux Terres
seront nécessaires pour la satisfaire [1]. Ces faits démontrent l'épuisement des ressources
naturelles de la planète Terre.
Les dommages environnementaux sont également caractérisés par le risque de nouvelles
pandémies à mesure que la déforestation progresse à travers la planète. Il y a la
perspective qu'une éventuelle prochaine pandémie soit si contagieuse et bien plus
meurtrière que celle de Covid-19, qui a déjà coûté la vie à plus de 2 millions de personnes
sur la planète. L'apparition d'une nouvelle maladie est appelée par les scientifiques
«maladie X», qui est un concept de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour
quelque chose d'inattendu ou d'inconnu qui peut encore apparaître. Nous sommes
maintenant dans un monde où de nouveaux agents pathogènes émergeront. Et c'est ce qui
constitue une énorme menace pour l'humanité. Un nouvel agent pathogène suivra le
même schéma de transmission que d'autres déjà trouvés, passant d'un animal sauvage à
l'homme. Et, si la destruction de la nature ne prend pas fin, il est probable que des
maladies encore plus meurtrières et destructrices frappent l'humanité à l'avenir, plus
rapidement et plus fréquemment. L'avertissement vient des plus grands experts mondiaux
de la biodiversité [10].
Les dommages environnementaux produits par le capitalisme ne se manifestent pas
seulement dans l'épuisement des ressources naturelles de la planète Terre et dans
l'émergence de nouvelles pandémies, mais proviennent également du fait qu'ils sont
responsables de la hausse rapide des températures mondiales grâce au réchauffement
climatique, qui peut contribuer à le changement climatique mondial catastrophique qui se
produira si l'élévation de la température moyenne de la Terre dépasse 2 ºC lorsque
l'humanité sera confrontée à des sécheresses dans certaines régions de la planète et à des
pluies intenses dans d'autres compromettre la production alimentaire, à la submersion des
îles et des villes côtières en raison de la élévation du niveau de la mer résultant de la fonte
des pôles, du Groenland et des chaînes de montagnes et de la multiplicité des typhons et
des ouragans avec des inondations dévastatrices, entre autres problèmes [8]. L'accord de
Paris vise à contenir l'élévation de la température moyenne mondiale bien en dessous de
2 ° C au-dessus des niveaux préindustriels et à faire des efforts pour limiter l'élévation de
la température à 1,5 ° C au-dessus des niveaux préindustriels afin de réduire les risques
et les impacts du changement climatique. Une question non abordée dans l'Accord de
Paris (COP 21) concerne les guerres qui prolifèrent dans le monde entier et sont largement
responsables de la dégradation de l'environnement de la planète en raison de ses effets
dévastateurs sur l'environnement [9].

5. 5
En plus de produire et de continuer à produire la dégradation environnementale de la
planète, qui tend à conduire à l'épuisement de ses ressources naturelles, à l'émergence de
nouvelles pandémies et à des changements climatiques catastrophiques, le capitalisme a
également produit de graves problèmes dans les relations internationales représentés par
les deux grandes guerres mondiales et les conflits internationaux constants partout dans
le monde [1]. Le XXe siècle a été le théâtre (jusqu'à présent) de trois grandes guerres
(1ère guerre mondiale de 1914 à 1918, 2ème guerre mondiale de 1939 à 1945 et la guerre
froide de 1945 à 1989). Au cours de la Première Guerre mondiale (1914-1918), environ
9 millions de personnes sont mortes. Seulement vingt ans plus tard, la Seconde Guerre
mondiale (1939-1945) éclate, tuant 40 à 52 millions de personnes. Depuis la fin de la
Seconde Guerre mondiale jusqu'en 1992, 149 guerres ont eu lieu, au cours desquelles plus
de 23 millions de personnes sont mortes. L'estimation couvrant tous les «mégamorts»
survenus depuis 1914 jusqu'à nos jours a atteint un total de 187 millions de morts. La
violence des conflits à notre époque est sans précédent dans l'histoire. Depuis le XXe
siècle, les guerres sont des «guerres totales» contre les combattants et les civils sans
discrimination [1].
Il y a plusieurs pays qui peuvent devenir le foyer du déclenchement de guerres dans le
monde au 21e siècle, notamment les États-Unis, la Russie, la Chine, la Syrie, la Palestine,
Israël, l'Iran, la Corée du Nord, l'Inde et le Pakistan. A l'ère contemporaine, les scénarios
géopolitiques internationaux indiquent l'existence de 3 acteurs majeurs: les États-Unis, la
Chine et la Russie. Actuellement, outre les États-Unis, la Russie, la Chine, le Royaume-
Uni et la France, les armes nucléaires détiennent l'Inde, la Corée du Nord, le Pakistan et
Israël. Des rapports d'experts accusent Israël de disposer d'un vaste arsenal nucléaire
estimé à plus de 100 ogives, ce qui en fait le seul à disposer de ces armes au Moyen-
Orient. À leur tour, l'Iran et la Syrie sont accusés d'avoir des programmes secrets d'armes
nucléaires [1].
3. Les stratégies nécessaires pour sauver l'humanité de la dévastation sociale,
économique, environnementale et des guerres au 21e siècle
Jusqu'à la fin du système capitaliste au milieu du XXIe siècle, les détenteurs du pouvoir
économique tenteront d'empêcher la baisse du taux de profit en augmentant l'exploitation
des travailleurs et en utilisant l'automatisation de l'activité productive, qui génère un
chômage de masse, et le pouvoir politique augmentera niveaux de répression politique à
travers le monde avec une aggravation des tensions politiques et sociales dans le monde
résultant de la détérioration de la situation économique. Au milieu du XXIe siècle, les
crises économique et environnementale se nourriront mutuellement, amenant les masses
de tous les pays du monde à s'organiser pour effectuer la révolution sociale et
environnementale nécessaire pour changer le monde dans lequel nous vivons. Il est
important de noter que dans un environnement de chaos qui est actuellement observé
aggravé par la pandémie du nouveau Coronavirus, des solutions révolutionnaires peuvent
naître pour essayer de changer le monde pour le mieux, mais des solutions contre-
révolutionnaires peuvent également naître pour maintenir le statu quo. Il est important de
noter que dans un environnement de chaos, des solutions totalitaires peuvent surgir soit
avec des révolutions sociales, soit avec des contre-révolutions, par opposition à un
changement géré qui pourrait conduire à des solutions démocratiques. Par conséquent, les
révolutions sociales et les contre-révolutions domineront la scène mondiale. Pour éviter
ce scénario, les gouvernements du monde entier devraient structurer des solutions qui

6. 6
envisagent la transition gérée et rationnelle du capitalisme vers un nouvel ordre politique,
économique, social et environnemental dans le monde.
Un nouvel ordre politique, économique, social et environnemental à mettre en œuvre dans
le monde entier et qui serait bénéfique à l'humanité signifierait la construction d'un
nouveau modèle de société radicalement différent du modèle de société actuel conduit
par la dynamique capitaliste depuis le XIIe siècle. Ce nouveau modèle de société doit
chercher à progresser sur 3 nouvelles bases décrites ci-dessous: 1) le progrès économique
et social dans chaque pays pour éliminer ou réduire les inégalités sociales; 2) des progrès
dans les relations internationales pour éliminer le chaos dans l'économie mondiale et
garantir la paix mondiale; et, 3) progrès environnemental dans chaque pays et au niveau
mondial avec l'organisation de l'environnement de la planète basée sur le développement
durable [1].
Pour réaliser le progrès économique et social dans chaque pays afin d'éliminer ou de
réduire les inégalités sociales, il faut adopter dans chaque pays, avec les adaptations
nécessaires, un modèle de société à l'image de la social-démocratie existant dans les pays
scandinaves (Suède, Danemark, Norvège, Finlande et Islande) où l'État-providence social
le plus évolué au monde a été construit. Pour réaliser des progrès dans les relations
internationales visant à éliminer le chaos de l'économie mondiale et à garantir la paix
mondiale, il faut un gouvernement mondial démocratique et un parlement mondial dans
lequel tous les pays du monde seraient représentés. Pour réaliser des progrès
environnementaux dans chaque pays et au niveau mondial, il faut un gouvernement
démocratique mondial, un parlement mondial pour ordonner à l'environnement de la
planète basé sur le modèle de développement durable à adopter dans tous les pays du
monde.
La défense de la social-démocratie scandinave comme modèle de société à adopter par
tous les pays du monde avec les adaptations nécessaires se justifie car, selon l'ONU, les
pays scandinaves sont les mieux gouvernés au monde, ce sont eux qui présentent le plus
grand progrès économique et social parmi tous les pays du monde dont les habitants sont
considérés comme les plus heureux du monde selon le World Happiness Report 2020 [5].
C'est un modèle de société extrêmement réussi qui rassemble les aspects positifs du
capitalisme et du socialisme, constituant ainsi un système hybride. Cela signifie que le
modèle de société capitaliste existant dans la grande majorité des pays du monde devrait
être remplacé par le modèle de société inspiré de la social-démocratie scandinave avec
les adaptations nécessaires dans chaque pays du monde. Beaucoup peuvent se demander
pourquoi ne pas mettre en œuvre le socialisme dans le sens soviétique avec la socialisation
des moyens de production? La fin du socialisme en Union soviétique et dans les pays
d'Europe de l'Est, l'échec du développement économique à Cuba et en Corée du Nord et
l'abandon par la Chine du socialisme basé sur le modèle soviétique avec l'adoption d'une
économie capitaliste d'État, démontrent la infaisabilité du modèle socialiste dans le sens
soviétique.
Des progrès dans les relations internationales pour éliminer le chaos de l'économie
mondiale et garantir la paix mondiale ne peuvent être réalisés qu'avec la constitution d'un
gouvernement mondial démocratique qui serait élu par le parlement mondial pour être
constitué avec la participation de pays du monde entier car aucune grande puissance, aussi
puissante soit-elle, ni les organisations internationales actuelles, telles que l'ONU, le FMI,
la Banque mondiale, l'Organisation mondiale du commerce, entre autres, n'ont démontré

7. 7
à travers l'histoire qu'elles n'avaient ni la capacité ni le pouvoir de promouvoir progrès
des relations internationales sur la planète.
Le moment est venu pour l'humanité de se doter le plus rapidement possible des
instruments nécessaires à la construction de la paix mondiale et à la maîtrise de son destin.
Aucun pays, aussi puissant soit-il, ne peut accomplir cette tâche. Il faut comprendre qu'il
n'y aura pas de paix mondiale et que le marché mondial ne fonctionnera pas correctement
sans la règle de droit international qui ne peut être appliquée et respectée qu'avec la
présence d'un gouvernement mondial accepté par tous les pays. Un gouvernement
mondial ne sera viable que s'il est vraiment démocratique. L'humanité doit comprendre
qu'elle a tout à gagner à s'unir autour d'un gouvernement démocratique mondial [1]. Le
nouvel ordre mondial doit être construit non seulement pour organiser les relations entre
les hommes sur la face de la Terre, mais aussi leurs relations avec la nature. Il est donc
nécessaire qu'un contrat social planétaire soit établi qui permette la réalisation de la paix
mondiale, le progrès économique et social et l'utilisation rationnelle des ressources de la
nature au profit de toute l'humanité.
Un gouvernement mondial démocratique traduirait le stade le plus avancé de l'évolution
politique de l'humanité car, à travers l'histoire, l'humanité a évolué du village pour former
des cités-États, des cités-États pour constituer des États-nations, des États-nations pour
constituer des blocs économiques. comme l'ALENA et le Mercosur ou l'union
économique et politique d'États comme l'Union européenne. La prochaine étape de
l'humanité sera donc la mise en place d'une gouvernance mondiale pour atteindre son
stade le plus élevé de développement avec une véritable intégration économique,
politique, sociale et environnementale au niveau planétaire sur la base d'un contrat social
planétaire approuvé par tous les peuples du monde. La réussite des changements
politiques, économiques, sociaux et environnementaux aux niveaux national et mondial
dépend de l’existence d’un gouvernement démocratique mondial. De plus, l'existence
d'un gouvernement mondial démocratique est absolument nécessaire pour coordonner
l'action de tous les pays du monde en termes d'économie mondiale et pour assurer la paix
mondiale sur notre planète.
Un gouvernement mondial démocratique ne transformerait pas les gouvernements de
chaque nation en ses vassaux. Les gouvernements nationaux conserveraient leur
autonomie en étant gouvernés selon les intérêts de leur peuple tandis que le gouvernement
mondial démocratique viserait à défendre les intérêts généraux de la planète. Ce qui ne
serait pas admissible, ce serait qu’un gouvernement national quelconque adopte des
mesures incompatibles avec les décisions d’intérêt général prises par le parlement
mondial qui traduiraient la volonté de la majorité des peuples du monde entier. Le
gouvernement mondial démocratique éviterait l'empire d'un pays et l'anarchie de tous les
pays. La construction d'un gouvernement mondial démocratique est nécessaire pour faire
face à des catastrophes systémiques majeures telles que la crise écologique extrême
résultant du réchauffement climatique, la crise économique de grande ampleur telle que
celle qui est actuellement enregistrée et qui tend à s'aggraver à l'avenir, la mondialisation
de la crime organisé, menaces à la vie sur la planète Terre provenant de l'espace extra-
atmosphérique et propagation du terrorisme. La préservation de la paix internationale
serait la première mission de toute nouvelle forme de gouvernement mondial
démocratique.

8. 8
Tout comme il y a un besoin urgent de progrès économique et social dans chaque pays et
de progrès dans les relations internationales, il en va de même pour le progrès
environnemental dans chaque pays et au niveau mondial basé sur le modèle de
développement durable qui doit garantir que les besoins des générations actuelles se
matérialisent sans compromis les besoins des générations futures pour mettre fin à la
dégradation constante de l'environnement qui se caractérise par l'épuisement des
ressources naturelles de la planète, l'émergence de nouvelles pandémies et le changement
climatique qui menace l'avenir de l'humanité. La non-durabilité du modèle actuel de
développement capitaliste est évidente, car il a été extrêmement destructeur des
conditions de vie sur la planète. Dans cette perspective, il est impératif de remplacer le
modèle économique capitaliste dominant dans le monde par un modèle qui prend en
compte l'homme intégré à l'environnement, à la nature, c'est-à-dire le modèle de
développement durable qui ne peut être réalisé qu'avec l'existence de un gouvernement
démocratique mondial et la signature d'un contrat social planétaire qui jetterait les bases
des relations entre les pays en termes d'économie, de relations internationales et
d'environnement et de relations entre les êtres humains et la nature.
4. Conclusions
Compte tenu de ce qui précède, les graves dommages économiques, sociaux et
environnementaux et les conflits dans les relations internationales produits par le
capitalisme tout au long de l'histoire qui se poursuivront jusqu'à sa fin prévisible à partir
du milieu du 21e siècle indiquent la nécessité: 1) de construire un nouveau modèle de
société qui la remplacera dans chaque pays axée sur la stabilité économique, le bien-être
social et la durabilité environnementale; et, 2) l'implantation d'un gouvernement mondial
démocratique pour ordonner l'économie mondiale et l'environnement et assurer la paix
mondiale. La dégradation incessante de l'environnement et le changement climatique
mondial catastrophique indiquent la nécessité: 1) d'adopter le modèle de développement
durable dans chaque pays et dans le monde; et, 2) l'implantation d'un gouvernement
mondial démocratique pour ordonner l'environnement. À son tour, l'escalade des conflits
internationaux produits par le capitalisme à travers l'histoire, qui ont tendance à se
multiplier dans le futur, indique la nécessité de la constitution d'un gouvernement
démocratique mondial et d'un parlement mondial pour éliminer le chaos économique
mondial et assurer la paix mondiale. Telles sont les principales conclusions pour éviter
qu'une crise sans précédent de l'humanité ne mette en danger l'espèce humaine et la vie
sur la planète au 21e siècle.
Pour sauver l'humanité de la dévastation sociale causée par les crises économiques et
environnementales et les guerres du 21e siècle, il est donc nécessaire de rendre possible
la construction de la social-démocratie dans les moules scandinaves dans chaque pays du
monde avec l'adaptation nécessaire et l'implantation d'un gouvernement mondial adoptant
la stratégie exposée dans notre livre Como inventar o futuro para mudar o mundo
(Comment inventer l'avenir pour changer le monde), publié par Editora CRV de Curitiba
en 2019 [1], qui juge nécessaire, dans un premier temps, de créer un Forum mondial pour
la paix et le progrès de l'humanité par des organisations de la Société De tous les pays du
monde. Dans ce Forum, les objectifs et les stratégies d'un mouvement mondial pour la
construction de la social-démocratie dans les moules scandinaves dans chaque pays du
monde devraient être discutés et établis avec l'adaptation nécessaire et pour la constitution
d'un gouvernement démocratique et d'un parlement mondial afin de sensibiliser la
population mondiale et la les gouvernements nationaux pour faire un monde dans lequel

9. 9
la liberté, l'égalité et la fraternité prévalent dans chaque pays du monde et la paix et le
progrès internationaux pour toute l'humanité. Ce serait le chemin qui permettrait de
transformer l'utopie de la confraternisation universelle en réalité et de mettre fin au
calvaire de l'humanité.
RÉFÉRENCES
1. ALCOFORADO, Fernando. Como inventar o futuro para mudar o mundo. Curitiba:
Editora CRV, 2019.
2. BEINSTEIN, Jorge. Rostos da crise: Reflexões sobre o colapso da civilização
burguesa. Disponible sur le site Web
<http://resistir.info/crise/beinstein_04nov08_p.html>, 2008.
3. CHESNAIS, François. A queda tendencial da taxa de lucros. Disponible sur le site
Web <https://www.cartamaior.com.br/?/Editoria/Economia-Politica/A-queda-
tendencial-da-taxa-de-lucros/7/47223>.
4. GEORGESCU-ROEGEN, Nicholas. The Entropy Law and the Economic Process.
Cambridge: Harvard University Press, 1971
5. HELLIWELL, John F.; LAYARD, Richard; SACHS, Jeffrey D. and DE NEVE, Jan-
Emmanuel. World Hapiness Report 2020. Disponible sur le site Web <https://happiness-
report.s3.amazonaws.com/2020/WHR20.pdf>.
6. KLIMAN, A. The failure of capitalist production: underlying causes of the great
recession. London: Pluto, 2012.
7. PIKETTY, Thomas. Capital in the Twenty-First Century. Cambridge, Massachusetts:
The Belknap Press of Harvard University Press, 2014.
8. ALCOFORADO, Fernando. Aquecimento Global e Catástrofe Planetária. Santa Cruz
do Rio Pardo, São Paulo: Viena- Editora e Gráfica, 2010.
9. ALCOFORADO, Fernando. Global Climate Change and Its Solutions. Disponible sur
le site Web <https://www.heraldopenaccess.us/openaccess/global-climate-change-and-
its-solutions>. Journal of Atmospheric & Earth Sciences, 2018.
10. ALCOFORADO, Fernando. Pandémies futures et dégradation environnementale.
Disponible sur le site Web
<https://www.academia.edu/44941959/PAND%C3%89MIES_FUTURES_ET_D%C3
%89GRADATION_ENVIRONNEMENTALE>, 2021.
11. MARX, Karl. O Capital. Rio de Janeiro: Civilização Brasileira, 1999.
12. GONÇALVES, Marina. Até 12 mil pessoas podem morrer de fome por dia no mundo
até o fim de 2020 por causa da pandemia, alerta Oxfam. Disponible sur le site Web
<https://oglobo.globo.com/mundo/ate-12-mil-pessoas-podem-morrer-de-fome-por-dia-
no-mundo-ate-fim-de-2020-por-causa-da-pandemia-alerta-oxfam-24521771>, 2020.

10. 10
* Fernando Alcoforado, 81, a reçoit la Médaille du Mérite en Ingénierie du Système CONFEA / CREA,
membre de l'Académie de l'Education de Bahia, ingénieur et docteur en planification territoriale et
développement régional pour l'Université de Barcelone, professeur universitaire et consultant dans les
domaines de la planification stratégique, planification d'entreprise, planification régionale et planification
énergétique, il est l'auteur de ouvrages Globalização (Editora Nobel, São Paulo, 1997), De Collor a FHC-
O Brasil e a Nova (Des)ordem Mundial (Editora Nobel, São Paulo, 1998), Um Projeto para o Brasil
(Editora Nobel, São Paulo, 2000), Os condicionantes do desenvolvimento do Estado da Bahia (Tese de
doutorado. Universidade de Barcelona,http://www.tesisenred.net/handle/10803/1944, 2003),
Globalização e Desenvolvimento (Editora Nobel, São Paulo, 2006), Bahia- Desenvolvimento do Século XVI
ao Século XX e Objetivos Estratégicos na Era Contemporânea (EGBA, Salvador, 2008), The Necessary
Conditions of the Economic and Social Development- The Case of the State of Bahia (VDM Verlag Dr.
Müller Aktiengesellschaft & Co. KG, Saarbrücken, Germany, 2010), Aquecimento Global e Catástrofe
Planetária (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2010), Amazônia Sustentável-
Para o progresso do Brasil e combate ao aquecimento global (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio
Pardo, São Paulo, 2011), Os Fatores Condicionantes do Desenvolvimento Econômico e Social (Editora
CRV, Curitiba, 2012), Energia no Mundo e no Brasil- Energia e Mudança Climática Catastrófica no
Século XXI (Editora CRV, Curitiba, 2015), As Grandes Revoluções Científicas, Econômicas e Sociais que
Mudaram o Mundo (Editora CRV, Curitiba, 2016), A Invenção de um novo Brasil (Editora CRV, Curitiba,
2017), Esquerda x Direita e a sua convergência (Associação Baiana de Imprensa, Salvador, 2018, em co-
autoria) et Como inventar o futuro para mudar o mundo (Editora CRV, Curitiba, 2019).