1. LCB N°40 pg 4
- « Dans notre sport, comme la situation
géographique est importante, donc mon
souci est de trouver des solutions équita-
bles pour chacun, c'est primordial pour les
concours de vitesse et de petit demi-fond.
Au niveau des zones, je pense qu'elles doi-
vent être revues pour ne plus être des cou-
loirs mais latérales.»
- « Le problème des championnats de
grand demi-fond en ayant une meilleure
répartition des concours sur les différentes
lignes de vol en tenant compte du quota de
participation en sachant que les amateurs
neerlandophones sont plus nombreux. Je
crois que dans ces conditions, le but est de
garder une fédération unitaire. »
► Sapin Denis de Incourt.
1) Denis Sapin est né en 1960, est en
couple avec Marianne, est le père de 2
enfants, le grand-père de 4 petits-enfants.
Menuisier depuis l'âge de 16 ans, colombo-
phile depuis l'âge de 20 ans, son attache-
ment profond au sport colombophile existe
depuis plus de 40 ans ce qui lui a permis
d'arriver à son niveau actuel.
2) - « Vu le manque de candidature dans
l'est du Brabant wallon, j'ai décidé de me
présenter à cette élection. Ma longue ex-
périence me permettra, je crois, de défen-
dre valablement les intérêts des colombo-
philes de notre province. »
- « Que maintenir ? Que réformer ?
Au niveau de la vitesse et du demi-fond,
redéfinir les zones et prévoir les regroupe-
ments, ce qui doit se faire de manière plus
égalitaire afin que chaque colombophile
puisse défendre ses chances.
Au niveau des AWC, garder la situation
actuelle, en alternance avec les concours
nationaux. Au niveau des EPR, conserver
la situation actuelle. En ce qui concerne
les lâchers de vitesse, imaginer une marge
plus importante entre les différents lâchers
en commençant par les distances les plus
longues pour éviter un trop grand mélange
des pigeons. Prévoir un lâcher seul pour les
premiers concours de pigeonneaux. Dans
le même esprit, je souhaiterais que chaque
province concentre ses lâchers sur sa pro-
pre ligne de vol (EX:Anvers sur la ligne du
centre et pas sur celle de l'est)
Dans le cadre des concours nationaux, les
zones devraient être redéfinies de manière
plus équitable. »
- « Dans le cadre du bien-être animal,
prévoir davantage de contrôle lors du
transport. Il faudrait aussi promouvoir notre
sport en mettant par exemple à disposition
du nouvel amateur une petite infrastruc-
ture sans que l'amateur doive investir trop
d'argent et prévoir une convention pour voir
ce qui se passe si l'amateur arrête ou con-
tinue. Il faudrait aussi faire connaître plus
largement le sport (école, journaux nation-
aux, ...) »
► Stasseyns Didier
de Waterloo.
1) Didier Stasseyns est marié et âgé de
56 ans. Fils et petit-fils de colombophile, il
l'est lui-même depuis qu'il a 7 ans. Il a tou-
jours participé aux activités touchant aux
enlogements et aux dépouillements. Il a eu
la chance de pouvoir être actif tant comme
enlogeur que comme trésorier, secrétaire et
président de sociétés et notamment 2 ans
pour le groupement du Renouveau (2015-
2016). Il est actuellement secrétaire du
RLU Nivelles.
2) - « Si j'avais la possibilité d'être élu,
je tiendrais tout d'abord à observer et à
écouter, de l'intérieur, les différents réunions
de l'EPR Brabant-Hainaut de telle sorte à
pouvoir en retirer et de prolonger certaines
décisions qui ont été bonnes et de pouvoir
proposer et modifier différentes « non-déci-
sions » et de « non-applications » de points
du règlement. »
- « Mise en application stricte et sans déro-
gations des zones de participation des dif-
férentes ententes et sociétés. »
- « Mettre tout en œuvre pour obtenir les
meilleurs prix de transport tout en gardant
les soins maximum pour les pigeons et re-
grouper des sociétés qui n'ont plus les con-
tingents suffisants de sorte à rationaliser
les ramassages par les convoyeurs. »
Province de Luxembourg.
La province de Luxembourg a droit, comme
les autres provinces à 3 mandats. Les 2 pre-
miers seront attribués parmi les arrondisse-
ments de Arlon, Neufchâteau et Virton, où
3 personnes sont candidates. Le dernier
sera attribué parmi les arrondissements de
Bastogne et Marche-en-Famenne où il y a
également 3 candidats. Ces 6 candidats se
sont prêtés à notre interview et nous les en
remercions.
En se référant aux chiffres 2017, il y a 10
sociétés et 186 amateurs en province du
Luxembourg.
Arrondissements de Arlon,
Neufchâteau et Virton.
►Burniat Boris
de Sainte Marie sur Semois.
1) Boris Burniat est colombophile depuis
20 ans, sport qu'il a commencé dès ses 11
ans. Il joue les concours de 100 à 800 km.
2) - « En 3 mots-clés, voici mes idées :
• PIGEONS : Rassemblons-nous autour de
notre passion commune et faisons-en LA
priorité.
• ÉCOUTE : Soyons à l’écoute des ama-
teurs. Il y a plus d’idées dans plusieurs
têtes que dans une seule.
Ainsi par exemple, de plus en plus
d’amateurs souhaitent quelques lâchers
séparés par groupement lors des tous pre-
miers concours avec les pigeonneaux.
Pourquoi ne pas tenter l’expérience? Ceci
permettrait peut être de mieux remplir nos
nouveaux camions (Groupement Luxem-
bourgeois).
• TRANSPARENCE : Communiquons
clairement et précisément les décisions aux
amateurs. »
- « De manière générale :
RAPACES : Que pouvons-nous réellement
faire pour cohabiter avec les rapaces ?
DÉBUTANTS : A quoi sert le fond de pro-
pagande ? Envisageons des pistes pour
soutenir les nouveaux venus.
RHÔNE : Favorable au maintien des 3 con-
cours de la ligne du Rhône et d’un certain
équilibre entre les différentes lignes de vol
(ouest, centre, est).
PRIX BAGUES : Revoir le prix des bagues
pour les «colombiers professionnels».
Il est plus intéressant de payer 2€ supplé-
mentaire par bague (à partir de la 151) que
de payer 3% sur les prix de vente pouvant
parfois s’élever à plusieurs milliers d’euro !
DOPAGE : établir des règles claires, ba-
sées sur des études scientifiques, com-
préhensibles pour tous et sans équivoque
pour éviter tout vide juridique.
COORDINATION DES LÂCHERS : Qui
lâche où et quand ? Etablir une cartogra-
phie des différents lâchers hebdomadaires
en France et en Belgique (échange de don-
nées entre les différents pays).
ÉVOLUTION : La Belgique est le berceau
du sport colombophile mais nos voisins
ont mieux évolué sur certains points.
Intéressons-nous à ce qui se passe ailleurs
pour nous améliorer.
Journées de formation pour les respon-
sables de lâchers, comme c’est le cas en
Allemagne …
De même, en Allemagne et ailleurs, beau-
coup de résultats sont publiés le soir même
sur internet. Quelle perte de temps pour les
nombreuses personnes de devoir encoder
plusieurs fois les données d’un même con-
cours pour obtenir différents classements.
WPROL : Idée séduisante mais le résultat
n’est pas à la hauteur des attentes. Sys-
tème fort compliqué pour les bénévoles qui
ne sont pas tous experts en informatique.
A revoir. »
►Cherain Patrick de Bleid.
1) Patrick Cherain est âgé de 51 ans, est
père de 3 enfants et grand-père d'une pe-
tite puce. Il travaille dans une société de la
région de Virton dans la fabrication de film
plastique à usage industriel depuis 30 ans.
Il est colombophile depuis 1991 et est pré-
sident de la société de Virton où il exerce
comme enlogeur, nettoyeur de paniers,
barman, bref homme à tout faire. La co-
lombophilie le passionne dans toutes ses
facettes, de l'élevage au jeu. Il participe
aux concours de la première à la dernière
semaine. Sa principale fierté au niveau de
sa société est la convivialité et la bonne hu-
meur qui y règne. L'état d'esprit qui règne
à Virton leur permet d'être la plus grosse
société (au niveau des pigeons enlogés) de
la province tant au niveau du Groupement
Luxembourgeois que des nationaux.
2) - « Pourquoi être candidat ? Je n'ai pas
la prétention de révolutionner ou de faire
mieux que les autres. Je pense simplement
qu'il faut oser s'investir si on veut que per-
dure une passion à laquelle on tient.Je ne
supporte pas les « il n'y a que ». J'apprécie
les gens qui défendent leurs idées mais qui
acceptent d'écouter les autres. »
- « Si je suis élu, je me battrai pour les
points suivants :
1. Vu l'investissement réalisé dans l'achat
d'un nouveau camion de convoyage con-
senti par les différentes sociétés du Luxem-
bourg, il m'apparait essentiel de garantir la
pérennité et la rentabilité dudit convoyage.
Un programme attractif et équitable pour
tous est l'une des conditions garantissant
un nombre conséquent de pigeons permet-
tant un apport financier suffisant.
2. Je pense qu'il est très important de
maintenir une colombophilie nationale, je
n'ai rien contre la RW mais j'ai l'impression
que certains veulent être calife à la place
du calife et que tous les moyens pour y
parvenir sont bons. Je refuse totalement
l'idée d'une cotisation wallonne. Je pense
que les amateurs ne sont pas intéressés
par ces querelles stériles et infantiles. Les
colombophiles aiment jouer aux pigeons et
aiment être premier dans leur local, premier
à la province et rêvent d'être premiers au
niveau national. Pour cela, il faut rester uni !
3. La province du Luxembourg est très
étendue mais sa population colombophile
restreinte, c'est pourquoi si je suis élu,
j'aimerais réunir les amateurs une ou deux
fois par an avec leurs mandataires pour
discuter ouvertement des problèmes et des
souhaits de chacun. Je suis pour une dis-
cussion franche et directe.
4. J'aimerais également réformer le cham-
pionnat provincial, celui existant est très
bien mais j'aimerais le modifier dans l'idée
des championnats nationaux en récom-
pensant l'ensemble des catégories. Il me
semble également indispensable que
l'ensemble des amateurs luxembourgeois
puisse jouer l'ensemble du programme et
ce sans restriction. »
►Renaux Bruno de Ochamps
1) Bruno Renaux est âgé de 49 ans, marié
et père de 4 enfants. Il est chef de chantier
dans la construction. Il pratique la colom-
bophilie depuis 1981, 36 années de pra-
tique et joue principalement le créneau du
fond et du grand-fond.
2) - « Le maintien du groupement luxem-
bourgeois et faire reconnaître notre prov-
ince au niveau national. »
- « Améliorer la propagande qui est in-
existante pour le recrutement de nouveaux
adeptes. »
- « Supprimer la bague en caoutchouc pour
les contrôles, excepté pour les internation-
aux. »
Arrondissements Bastogne
et Marche-en-Famenne.
► Levêque Léandre
de Marche-en-Famenne.
1) Léandre est âgé de 53 ans. Il est marié
et est le père de 4 enfants. Colombophile
depuis l'âge de 10 ans, routier de profes-
sion, il joue en tandem, soit avec Pierrot,
son père soit avec Laurent Yasse, un ami.
Ce dernier tandem sera reformé en 2018.
Depuis 5 ans, il est également dans le co-
mité de la Poste Aérienne de Marche-en-
Famenne.
2) - « Harmoniser les règlements EPR
Liège / Namur / Luxembourg. (Entre autre
Art. 16) »
- « Rendre l'envie aux colombophiles de
jouer, en essayant de réduire au maximum
les contraires en tout genres. Au niveau
provincial, rétablir l'équité entre les ama-
teurs Luxembourgeois (qu'ils enlogent au
groupement Luxembourgeois ou à celui du
Condroz-Famenne) afin que tous puissent
participer aux championnats provinciaux.
Permettre aux amateurs enlogeant un Na-
tional (hors province du Luxembourg) de
pouvoir participer au concours provincial,
ce qui se pratique déjà dans d'autres prov-
inces. Cela redonnerait un sens au classe-
ment provincial. »
- « Créer un lieu d'échange (site ou autres)
, ouvert aux amateurs de notre province, où
il serait possible de voir les actions menées
par les mandataires et où les amateurs
pourraient poster leurs suggestions. Ceci
afin de restaurer une écoute entre manda-
taires et amateurs, ce qui est pratiquement
inexistant. »
► Marissal Jean Pol
de Vielsalm
1) Jean Pol Marissal est colombophile
depuis 1967 . A dix ans, en tandem avec
son père, pur borain, qui est venu s'installer
en terre ardennaise à Vielsam durant son
service militaire en épousant une pure
salmienne. Fils et petit-fils de colombo-
philes qui lui ont transmis le virus. Il a tout
d'abord joué au sein de Ramier à Vielsalm
et puis il a bâti avec son ami Jean Marie
Simonet la société le Faucon Salmien, une
des plus grosses sociétés de la province.
Il est devenu en 1982 le trésorier de cette
société créée en 1977. En 1995, il en devi-
ent le président. On peut donc dire qu'il
sert sa société depuis 35 ans. Il est de-
venu mandataire provincial en 1995 avec
Mrs Dechamps et Wauthy. Il est au conseil
d'administration de la RFCB depuis 13 ans
et trésorier de la nouvelle AWC. Au niveau
des résultats, il est régulièrement champion
ou vice-champion de sa société avec une
colonie n'excédant pas les 50 pigeons en
hiver.
2) - « Je suis un ardent défenseur des petits
colombophiles et anti-professionnalisme
car c'est la masse de tous les petits colom-
bophiles qui aidera la colombophilie à sur-
vivre en restant propre. »
- « Je me bats également pour que notre
sport reste démocratique et accessible à
tous car au départ, c'était un sport de pe-
tites gens (mineurs, carriers, …) et ce n'est
guère plus le cas actuellement. Par l'apport
de près de 50 jeunes chaque année pour
les sociétés et les débutants, j'apporte à ma
manière ma contribution à la jeune garde
colombophile afin de relever notre situation
toujours plus alarmante quant à la déser-
tion de notre beau sport. »
- « J'ai tenté tout au long de ma vie co-
lombophile d'aider les gens qui me font
confiance et j'espère que je les ai rarement
déçus. »
►Muller Michel de
Fauvillers.
1) Michel Muller est célibataire. Il est co-
lombophile depuis 1988 sans interruption.
Il a déjà été mandataire provincial sous la
législature de messieurs Wauthy et De-
champs. Au niveau professionnel, il est em-
ployé en tant que Manager Product dans
une entreprise de menuiserie au Grand Du-
ché de Luxembourg.
2) - « La situation de notre province n'est
pas facile à gérer : rayon de participation
interprovincial, international, diminution
constante du nombre d'affiliés et sur le
plan national peu de reconnaissance pour
l'élaboration d'un itinéraire équitable. Un des
points qu'il faudra atteindre est l'élaboration
avec les provinces de Namur, de Liège, du
Grand Duché et de l'est de la France d'un
fort groupement avec un itinéraire adapté.
Quand je vois le rayon du Club fond de
Wallonie, je me pose des questions. Il est
temps que nous nous réunissions afin de
dialoguer et de construire à la place de
morceler des rayons qui deviennent de plus
en plus désuets (Anciennes communes) et
de laisser jouer les amateurs où ils se sen-
tent le mieux et les laisser choisir quand ils
veulent faire des doublages, quand ils veu-
lent jouer pour le port ou pour prix suivant
l'état de forme de la colonie et surtout suiv-
ant la santé de l'amateur. »
- « Mon 2ème
point est pour l'éducation de
nos pigeonneaux. (ex : rayon de partici-
pation pour Arcis-sur-Aube, Virton = 152
km et Jalhay = 261 km). Il faut revenir à
des lâchers par groupement limité à 3 ou
4 concours et seulement après un lâcher
massif. Trop d'amateurs se plaignent des
pertes et des pigeons qui reviennent de
toutes les directions. Pour moi, ce modèle
de programme n'a été élaboré que pour les
joueurs de championnat. La suppression
de la catégorie yearlings en est encore la
preuve : permettre d'avoir le plus petit co-
efficient possible pour atteindre le champi-
onnat national de vitesse et je dis vitesse
parce que la province du Luxembourg sur
le plan provincial est réduite à ne jouer que
la vitesse et quelques concours de demi-
fond. »
- « En ce qui concerne mon troisième point,
c'est définir les critères lorsqu'il y a du mau-
vais temps ou des problèmes comme la
grippe aviaire. Il faut que les amateurs sa-
chent si on lâche ou si on rentre et si on
rentre, modifier le plus rapidement possible
les modalités des championnats. Il faut
avoir un maximum de rigueur et de trans-
parence pour l'ensemble des amateurs.
Des moyens de communication sont de
plus en plus perfectionnés et il faut les uti-
liser à bon escient. Enfin, les subsides don-
nés au niveau de la propagande devraient
l'être en fonction de projets et non sur le
nombre d'affiliés. »
JLJ.