Messaggio della Consigliera per le Missioni_14 agosto 2021 por
Semaine Missionnaire 2021_AFO
1. SEMAINE MISSIONNAIRE 2021
THEME : Le missionnaire martyr est un tisserand de fraternité : sa vie est
intimement liée à celle des peuples et des cultures qu'il sert et
rencontre.
L'humanité tout entière entrelace son existence avec celle du Christ,
se redécouvrant ainsi comme des sarments de la même vigne.
SLOGAN : Vies entrelacées
SYMBOLE : Fils entrelacés
#fils
#cadre
#24mars2021
#tisseranddefraternité
#sarmentsdelamêmevigne
#fils
Nous réfléchissons sur notre vie. Par la grâce au Baptême nous sommes
devenus enfants de Dieu, nous découvrons son amour et nous ne
pouvons pas le garder pour nous même. Alors nous sortons et
l’annonçons aux autres.
Chaque fil a sa couleur, sa largeur, sa taille et son matériel. Mais c’est
seulement par l’entrelacer qui on peut réaliser de merveille. La
combinaison, la relation, le dessin de base, peut faire transformer le
même défaut et le résulter comme un cadeau précieux.
2. Nous proposons deux activités :
✓ Le partage de son histoire en découvrant la grâce de Dieu en
chacun de nous.
✓ Préparer des objets avec les fils (bracelets, tissu, sac, …)
#cadre
L'Église est là où la personne humaine est (voir Gaudium et spes 1 et 22
§1.6)
« 1. Étroite solidarité de l’Église avec l’ensemble de la famille humaine
Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des
pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les
tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n’est rien de vraiment humain
qui ne trouve écho dans leur cœur. Leur communauté, en effet, s’édifie avec des
hommes, rassemblés dans le Christ, conduits par l’Esprit Saint dans leur marche
vers le Royaume du Père, et porteurs d’un message de salut qu’il faut proposer à
tous. La communauté des chrétiens se reconnaît donc réellement et intimement
solidaire du genre humain et de son histoire. »
« 22. Le Christ, homme nouveau
1. En réalité, le mystère de l’homme ne s’éclaire vraiment que dans le mystère du
Verbe incarné. Adam, en effet, le premier homme, était la figure de celui qui
devait venir, le Christ Seigneur. Nouvel Adam, le Christ, dans la révélation même
du mystère du Père et de son amour, manifeste pleinement l’homme à lui-même
et lui découvre la sublimité de sa vocation. Il n’est donc pas surprenant que les
vérités ci-dessus trouvent en lui leur source et atteignent en lui leur point culminant.
6. Telle est la qualité et la grandeur du mystère de l’homme, ce mystère que la
Révélation chrétienne fait briller aux yeux des croyants. C’est donc par le Christ et
dans le Christ que s’éclaire l’énigme de la douleur et de la mort qui, hors de son
Évangile, nous écrase. Le Christ est ressuscité ; par sa mort, il a vaincu la mort, et il
3. nous a abondamment donné la vie pour que, devenus fils dans le Fils, nous
clamions dans l’Esprit : Abba, Père ! »
Christ s’est uni à chaque personne (voir Redempor hominis 13)
« 13. Le Christ s'est uni à chaque homme
Lorsque, à travers l'expérience de la famille humaine qui augmente
continuellement à un rythme accéléré, nous pénétrons le mystère de Jésus-Christ,
nous comprenons avec plus de clarté que, au centre de toutes les routes par
lesquelles l'Eglise de notre temps doit poursuivre sa marche, conformément aux
sages orientations de Paul VI, il y a une route unique : la route expérimentée
depuis des siècles et qui est en même temps la route de l'avenir. Le Christ Seigneur
a indiqué cette route surtout lorsque, pour reprendre les termes du Concile, « par
l'Incarnation le Fils de Dieu s'est uni d'une certaine manière à tout homme ».
L'Eglise reconnaît donc son devoir fondamental en agissant de telle sorte que
cette union puisse continuellement s'actualiser et se renouveler. L'Eglise désire
servir cet objectif unique : que tout homme puisse retrouver le Christ, afin que le
Christ puisse parcourir la route de l'existence, en compagnie de chacun, avec la
puissance de la vérité sur l'homme et sur le monde contenue dans le mystère de
l'Incarnation et de la Rédemption, avec la puissance de l'amour qui en rayonne.
Sur la toile de fond des développements toujours croissants au cours de l'histoire,
qui semblent se multiplier de façon particulière à notre époque dans le cercle de
divers systèmes, conceptions idéologiques du monde et régimes, Jésus-Christ
devient, d'une certaine manière, nouvellement présent, malgré l'apparence de
toutes ses absences, malgré toutes les limitations de la présence et de l'activité
institutionnelle de l'Eglise. Jésus-Christ devient présent avec la puissance de la
vérité et avec l'amour qui se sont exprimés en lui avec une plénitude unique et
impossible à répéter, bien que sa vie terrestre ait été brève, et plus brève encore
son activité publique.
Jésus-Christ est la route principale de l'Eglise. Lui-même est notre route vers «la
maison du Père », et il est aussi la route pour tout homme. Sur cette route qui
conduit du Christ à l'homme, sur cette route où le Christ s'unit à chaque homme,
l'Eglise ne peut être arrêtée par personne. Le bien temporel et le bien éternel de
l'homme l'exigent. L'Eglise, par respect du Christ et en raison de ce mystère qui
constitue la vie de l'Eglise elle-même, ne peut demeurer insensible à tout ce qui
sert au vrai bien de l'homme, comme elle ne peut demeurer indifférente à ce qui
le menace. Le Concile Vatican II, en divers passages de ses documents, a exprimé
cette sollicitude fondamentale de l'Eglise, afin que la vie en ce monde soit « plus
conforme à l'éminente dignité de l'homme » à tous points de vue, pour la rendre «
toujours plus humaine ». Cette sollicitude est celle du Christ lui-même, le bon
Pasteur de tous les hommes. Au nom de cette sollicitude, comme nous le lisons
dans la constitution pastorale du Concile, « l'Eglise qui, en raison de sa charge et
de sa compétence, ne se confond d'aucune manière avec la communauté
politique et n'est liée à aucun système politique, est à la fois le signe et la
sauvegarde du caractère transcendant de la personne humaine ».
4. Il s'agit donc ici de l'homme dans toute sa vérité, dans sa pleine dimension. Il ne
s'agit pas de l'homme « abstrait », mais réel, de l'homme « concret », « historique ».
Il s'agit de chaque homme, parce que chacun a été inclus dans le mystère de la
Rédemption, et Jésus-Christ s'est uni à chacun, pour toujours, à travers ce mystère.
Tout homme vient au monde en étant conçu dans le sein de sa mère et en
naissant de sa mère, et c'est précisément à cause du mystère de la Rédemption
qu'il est confié à la sollicitude de l'Eglise. Cette sollicitude s'étend à l'homme tout
entier et est centrée sur lui d'une manière toute particulière. L'objet de cette
profonde attention est l'homme dans sa réalité humaine unique et impossible à
répéter, dans laquelle demeure intacte l'image et la ressemblance avec Dieu lui-
même. C'est ce qu'indique précisément le Concile lorsque, en parlant de cette
ressemblance, il rappelle que « l'homme est la seule créature sur terre que Dieu ait
voulue pour elle-même ». L'homme, tel qu'il est « voulu » par Dieu, « choisi » par Lui
de toute éternité, appelé, destiné à la grâce et à la gloire : voilà ce qu'est « tout »
homme, l'homme « le plus concret », « le plus réel » ; c'est cela, l'homme dans toute
la plénitude du mystère dont il est devenu participant en Jésus-Christ et dont
devient participant chacun des quatre milliards d'hommes vivant sur notre
planète, dès l'instant de sa conception près du cœur de sa mère.
L'homme est le chemin de l'Église (voir Redempor hominis 14)
« 14. Toutes les routes de l'Eglise conduisent à l'homme
L'Eglise ne peut abandonner l'homme, dont le « destin », c'est-à-dire le choix,
l'appel, la naissance et la mort, le salut ou la perdition, sont liés d'une manière si
étroite et indissoluble au Christ. Et il s'agit bien de chaque homme vivant sur cette
planète, sur cette terre que le Créateur a donnée au premier homme, en disant à
l'homme et à la femme : « Soumettez-la et dominez-la ». Il s'agit de tout homme,
dans toute la réalité absolument unique de son être et de son action, de son
intelligence et de sa volonté, de sa conscience et de son cœur. L'homme, dans sa
réalité singulière (parce qu'il est une « personne »), a une histoire personnelle de sa
vie, et surtout une histoire personnelle de son âme. L'homme, conformément à
l'ouverture intérieure de son esprit et aussi aux besoins si nombreux et si divers de
son corps, de son existence temporelle, écrit cette histoire personnelle à travers
quantité de liens, de contacts, de situations, de structures sociales, qui l'unissent
aux autres hommes ; et cela, il le fait depuis le premier moment de son existence
sur la terre, depuis l'instant de sa conception et de sa naissance. L'homme, dans la
pleine vérité de son existence, de son être personnel et en même temps de son
être communautaire et social _ dans le cercle de sa famille, à l'intérieur de
sociétés et de contextes très divers, dans le cadre de sa nation ou de son peuple
(et peut-être plus encore de son clan ou de sa tribu), même dans le cadre de
toute l'humanité _, cet homme est la première route que l'Eglise doit parcourir en
accomplissant sa mission: il est la première route et la route fondamentale de
l'Eglise, route tracée par le Christ lui-même, route qui, de façon immuable, passe
par le mystère de l'Incarnation et de la Rédemption.
C'est cet homme-là, dans toute la vérité de sa vie, dans sa conscience, dans sa
continuelle inclination au péché et en même temps dans sa continuelle aspiration
5. à la vérité, au bien, au beau, à la justice, à l'amour, c'est bien cet homme-là que
le Concile Vatican II avait devant les yeux lorsque, décrivant sa situation dans le
monde contemporain, il allait toujours des éléments extérieurs de cette situation à
la vérité immanente de l'humanité: « C'est en l'homme lui-même que de nombreux
éléments se combattent. D'une part, comme créature, il fait l'expérience de ses
multiples limites ; d'autre part, il se sent illimité dans ses désirs et appelé à une vie
supérieure. Sollicité de tant de façons, il est sans cesse contraint de choisir et de
renoncer. Pire : faible et pécheur, il accomplit souvent ce qu'il ne veut pas et
n'accomplit point ce qu'il voudrait. En somme, c'est en lui-même qu'il souffre
division, et c'est de là que naissent au sein de la société tant et de si grandes
discordes ».
Cet homme est la route de l'Eglise, route qui se déploie, d'une certaine façon, à la
base de toutes les routes que l'Eglise doit emprunter, parce que l'homme _ tout
homme sans aucune exception _ a été racheté par le Christ, parce que le Christ
est en quelque sorte uni à l'homme, à chaque homme sans aucune exception,
même si ce dernier n'en est pas conscient: « Le Christ, mort et ressuscité pour tous,
offre à l'homme » _ à tout homme et à tous les hommes _ «... lumière et forces pour
lui permettre de répondre à sa très haute vocation ».
Cet homme étant donc la route de l'Eglise, route de sa vie et de son expérience
quotidienne, de sa mission et de son labeur, l'Eglise de notre temps doit être, de
façon toujours universelle, consciente de la situation de l'homme. Elle doit donc
être consciente de ses possibilités, qui se manifestent en prenant toujours une
nouvelle orientation ; l'Eglise doit être en même temps consciente des menaces
qui se présentent à l'homme. Elle doit être consciente pareillement de tout ce qui
semble contraire à l'effort visant à rendre «la vie humaine toujours plus humaine »,
afin que tout ce qui compose cette vie corresponde à la vraie dignité de
l'homme. En un mot, l'Eglise doit être consciente de tout ce qui est contraire à ce
processus. »
#24mars2021
Le 24 mars 2021, nous célébrons le vingt-neuvième jour des martyrs
missionnaires.
6. À la même date, il y a 41 ans, Mgr. Oscar Romero, archevêque de San
Salvador, a été assassiné lors de la célébration de l’Eucharistie, puni
pour ses dénonciations contre la violence de la dictature militaire dans
le pays.
Comme le Santo de America, chaque année, des centaines de
femmes et d'hommes à travers le monde restent fidèles au message
évangélique de paix et de justice jusqu'au dernier moment de la vie.
Au début de chaque mission, il y a une vocation qui atteint les oreilles
de qui elle est prêt à écouter, de ceux qui ont un cœur prêt à
accueillir. La voix du Seigneur nous parvient avec celle de tous les
peuples qui souffrent abus et injustices. C'est l'appel à une vie de
proximité que nous célébrons dans cette occasion, le mandat que le
Christ nous a donné : annoncer tout au long de la monde la Bonne
Nouvelle.
Le sacrifice des martyrs est le signe tangible que la propagation de la
foi n'est pas une croisade mais une étreinte des cultures, des peuples
et des religions, une disponibilité totale de soi vers l'écoute et
l'échange mutuel, en aidant ceux et celles qui en ont besoin. Quand
la haine prend le dessus dans ces dynamiques, le martyr fait son
apparition dans l'histoire.
Les missionnaires martyrs sont le phare qui pousse les communautés
chrétiennes à tourner leur regard vers les enseignements de Jésus de
Nazareth. Dans sa vie terrestre, en effet, le Fils de Dieu incarnait une
existence dépourvue de demi-mesures : dans son message on ne
trouve pas de positions intermédiaires entre l'indifférence et la défense
des pauvres mais un choix clair envers ces derniers. Il y a 2000 ans,
comme aujourd'hui, la suite du Maître reste un fait de cohérence.
Embrasser la foi en Dieu, se laisser guider par elle, c'est faire de la
fraternité le sens même de la vie.
Il semble difficile de nos jours d'être convaincu que notre salut se
trouve précisément dans ceux et celles que nous rencontrons le long
de la route, à la porte d'entrée ou dans l'endroit le plus reculé de la
7. Terre, pourtant il n'y a pas d'expérience humaine plus significative que
de se laisser guérir par une rencontre.
Lorsque nous rencontrons un regard, lorsque nous entrons en contact
avec les autres, une dimension naturelle semble émerger de notre
inconscient : preuve tangible que nous sommes faits pour être frères et
sœurs. À cet instant, nous voyons une frontière placée juste au-delà de
notre peau : la franchir est le plus grand acte de foi qui puisse être fait.
Le témoignage de ceux et celles qui ont consacré leur vie à l'Évangile
au point de vouloir le perdre pour ne pas le trahir, nous parvient et
nous parle d'une fidélité à Dieu toujours réciproque, à un amour
capable de vaincre l'obscurité, de traverser la mort et de faire
résonner leurs noms et leur histoire à notre époque.
Dans l'Écriture, une invitation nous est adressée à plusieurs reprises :
n'ayez pas peur. Le prophète Isaïe écrit : "N'aie pas peur, je viendrai à
ton secours". Des mots qui dans les difficultés de chaque jour viennent
à l'esprit comme dans les derniers moments de la vie des martyrs. C'est
Dieu qui saisit nos fragilités et nos faiblesses et court à nos côtés. De la
même manière, nous pouvons nous rendre porteurs de la bonté
consolante du Père et être cadeau pour les autres.
Les témoins de la foi chrétienne ont perçu la présence de Dieu dans
leur vie et pour cela ils ont embrassé le même sort des persécutés, des
pauvres et des plus petits. Ils ont mêlé leur vie à celle du Père et des
frères et sœurs, choisissant le même destin : non pas la mort mais la vie
éternelle.
Ce que les missionnaires martyrs nous laissent en héritage, c'est
l'invitation à redécouvrir la beauté qui habite ce monde. Chaque
créature est un immense temple de Dieu sur Terre, capable
d'accueillir, d'écouter et de guérir les blessures. Y entrer, c'est saisir sa
richesse et en devenir les gardiens. (Extrait de l'introduction à la
journée des martyrs).
✓ Power point sur le missionnaire martyres.
8. #tisseranddefraternité
Nous tissons nos vies dans le quotidien en cette période de pandémie
comme signe de la première annonce.
Les gestes concrets d’aide, d’écoute, de solidarité, deviennent
expression que le Christ est notre vie et notre sens.
Proposer des activités d’aide au gens du quartier. Si nous connaissons
de personnes affectées aller à la rencontre pour le soutenir dans leurs
besoins.
#sarmentsdelamêmevigne
Partage de la Parole de Dieu (Jn 15, 1-9)
Mère Teresa de Calcutta, « Mission d'amour »
« Le chapitre 15 de Jean nous rapprochera de Christ. Le Père, étant le
vigneron, doit tailler le sarment pour donner plus de fruit, et le fruit que
9. nous devons produire dans le monde est beau : l'amour du Père et la
joie. Chacun de nous est une branche.
La dernière fois que je suis allé à Rome, je voulais donner un petit
enseignement à mes novices et j'ai pensé que ce chapitre était le
meilleur moyen de comprendre ce que nous sommes pour Jésus et ce
que Jésus est pour nous. Mais je ne savais pas ce que faisaient ces
jeunes sœurs quand elles considéraient la robustesse du point de
greffe des sarments dans la vigne : comme si la vigne avait peur que
quelque chose ou quelqu'un arrache le sarment.
Une autre chose sur laquelle ces sœurs ont attiré mon attention, c'est
que si vous regardez la vigne, vous ne voyez pas de fruit.
Tous les fruits sont sur les branches. Puis ils m'ont dit que l'humilité de
Jésus est si grande qu'il a besoin des branches pour produire du fruit.
C'est pourquoi il a accordé tant d'attention au point de greffe : pour
produire ces fruits, il a fait l'attaque de telle sorte que la force doit être
utilisée pour le briser. Le Père, le vigneron, taille les branches pour
produire plus de fruits, et la branche silencieuse, pleine d'amour, se
laisse tailler inconditionnellement. Nous savons ce qu'est la taille, car
dans notre vie il doit y avoir la croix et plus nous sommes proches de
lui, plus la croix nous touche et la taille est intime et délicate.
Chacun de nous est un collaborateur du Christ, le sarment de cette
vigne ; et qu'est-ce que cela signifie pour vous et moi d'être des
collaborateurs du Christ ?
Cela signifie demeurer dans son amour, avoir sa joie, répandre sa
compassion, être témoin de sa présence dans le monde. »
✓ Chemin de croix