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  1. Sidéen menteur: une victime témoigne | Jean-François Néron | Justice et f... http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/2... Publié le 30 novembre 2010 à 17h09 | Mis à jour le 30 novembre 2010 à 17h09 Jean-François Néron Le Soleil (Québec) La vie de Jimmy a sombré dans l'abysse depuis qu'il sait qu'un ancien partenaire sexuel avec qui il a eu des relations non protégées lui a caché être atteint du VIH : il a perdu son ami de coeur et a dû quitter son emploi, mais, surtout, il doit vivre avec la possibilité d'avoir contracté la maladie et le jugement des autres. «Je vais te résumer la situation», lance Jimmy (nom fictif) au représentant du Soleil venu le rencontrer. Sur la table, l'homme de 40 ans montre deux contenants de pilules. À eux seuls, les effets secondaires du traitement préventif À eux seuls, les effets secondaires du traitement préventif que Jimmy a commencé représentent un véritable cauchemar. qu'il a commencé représentent un Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve véritable cauchemar. Il a des vomissements et doit aller à la selle plusieurs fois par jour. Sans compter que son sommeil est perturbé. Il y a deux à trois semaines, il apprenait par hasard que celui qui est la cause de tous ses malheurs était atteint du sida depuis déjà quelques années. Il a aussi été outré d'apprendre que ce dernier cherchait toujours des partenaires sur le Web tout en se disant safe. Sur Easygaychat.com, il surfait sous le pseudonyme bbackbottom31 et sur Gay411.com, son pseudo était Steeve31. À la suite de cette révélation, Jimmy a déposé une plainte à la police de Québec. Après enquête, des accusations ont été portées contre Steve Biron, 32 ans, qui habite sur le chemin Royal. Depuis leur premier contact sur un site Internet de rencontres gai, à l'automne 2009, ils s'étaient souvent donné rendez-vous. Un lien de confiance s'était établi. Tellement que Jimmy avait proposé à Biron de faire un trip à quatre avec le chum qu'il s'était fait au printemps dernier et une autre connaissance. «Mon copain et moi, on cherchait du piquant, mais pas comme ça. S'il m'avait dit qu'il était atteint du VIH, jamais je n'aurais fait ça», lance Jimmy, visiblement dépassé par les événements. On le serait à moins. Effet domino La liaison qu'entretenait depuis huit mois Jimmy avec son copain âgé de 23 ans, seconde victime alléguée dans cette affaire, n'a pas résisté au choc. De plus, comme il travaille dans le domaine de la santé, Jimmy a dû quitter son emploi le temps de savoir s'il est séropositif ou non. Les résultats sont attendus d'ici trois à six mois. Une attente insoutenable. «Je suis très mal avec ça, confie le quarantenaire, qui vit actuellement des sentiments partagés. C'est à la fois de la vengeance et un désir de comprendre pourquoi il a fait ça. Le plus choquant, c'est qu'on lui a fait confiance. C'est un beau gars. Il a une belle maison. Il a de la gueule. Pis là, je découvre qu'il a joué avec ma vie.» À ces émotions s'ajoute la crainte d'être jugé. «Il a fallu que j'avise ma famille. J'ai dit à maman que c'était une maladie honteuse pour lui expliquer ce que c'était. Et ma soeur m'a dit que j'étais con de ne pas me protéger en 2010. Elle a raison», se désole Jimmy. Nonobstant les réactions de colère et de peine de ses proches, il sent avoir leur soutien dans cette dure épreuve. Le jugement peut aussi venir de l'extérieur, et il ne voudrait pas laisser l'impression que les gais ont tous une vie sexuelle débridée. Avant de croiser Steve Biron, il n'avait eu que de bonnes expériences lors des rencontres faites sur ce site Internet. 1 sur 2 04/12/2010 01:34
  2. Sidéen menteur: une victime témoigne | Jean-François Néron | Justice et f... http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/2... «J'y avais rencontré un ex-copain avec qui je suis demeuré en couple trois ans. Il y a d'autres personnes avec qui j'ai développé des amitiés. Avant de m'engager avec mon dernier chum, nous avons passé un test pour savoir si nous étions porteurs du VIH», conclut-il. Retour en cour Steve Biron reviendra mercredi après-midi pour subir son enquête sur remise en liberté. Il fait face à quatre accusations d'avoir commis des voies de fait graves en mettant la vie en danger et d'agression sexuelle en mettant en danger la vie de la victime. Selon toute vraisemblance, d'autres victimes pourraient s'ajouter au dossier. La police de Québec a confirmé, mardi, avoir reçu des informations à la suite de son appel lancé lundi, demandant aux gens qui auraient été en contact avec Steve Biron de se manifester. Partager publicité © 2000-2010 Cyberpresse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. 2 sur 2 04/12/2010 01:34
  3. Séropositif accusé de relations non protégées: le milieu gai en émoi | Pi... http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/2... Publié le 03 décembre 2010 à 05h00 | Mis à jour le 03 décembre 2010 à 08h20 Pierre-Olivier Fortin Le Soleil (Québec) La médiatisation de la cause de Steve Biron a créé une onde de choc dans le milieu de gai de Québec. Les réactions sont vives parce que les faits sont troublants, certes, mais aussi parce que la communauté est petite. Biron était très actif sur les sites de rencontres gaies - nombreux sont ceux qui lui ont parlé, ou qui l'ont rencontré -, si bien que la nouvelle touche un peu tout le monde. À la porte du bar Le Drague, rue Saint- Augustin dans le quartier Saint- Jean-Baptiste, Le Soleil demandait au Une des présumées victimes de Steve Biron a raconté son drame au hasard si les gens connaissaient Steve «Soleil», cette semaine. Biron. Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve «Moi, j'avais entendu parler de ce gars-là, de réputation», dit l'un. Juste à côté, un autre homme, appelons-le Michel, répond aussi par l'affirmative. «Je l'ai vu hier à la télé, dit-il. Je l'ai reconnu parce que je lui parlais sur Internet. J'étais supposé le rencontrer cette semaine.» La rencontre s'est avérée beaucoup moins intime que prévu... Lorsqu'il l'a vu aux nouvelles, «je suis resté bête», confie-t-il. Il l'a aussitôt «barré» de ses contacts du site GAY411.com. Michel le trouvait bel homme, raconte-t-il. C'est lui qui a fait les premiers pas. Ils avaient convenu de se rencontrer, mais «le soir qu'il m'avait proposé, je ne pouvais pas. J'ai dit : "On se reprendra." On s'est parlé trois, quatre jours» sur Internet, poursuit-il. «Quand je lui avais parlé, il m'avait demandé si je faisais la pénétration pas de condom et j'avais dit non. J'ai dit qu'il n'en est pas question. À partir de ce moment-là, il ne m'a pas plus jamais réécrit.» Lorsqu'il a appris que Steve Biron avait eu des relations sexuelles non protégées tout en se sachant séropositif, Michel a tout de suite effacé toute trace de cet individu, qu'il connaissait sous deux pseudonymes. Peu de sympathie La façon dont Biron s'annonçait sur easyGAYchat.com, GAY411.com, mais aussi sur PRIAPE.com, ne laisse planer aucun doute sur les visées de l'individu. Selon plusieurs internautes avec qui Le Soleil s'est entretenu sur ce dernier site, ou encore au Drague, Biron faisait souvent référence, que ce soit dans ses conversations ou dans ses pseudonymes - comme bbackbottom31 -, au sexe non protégé. C'est pour cette raison que plusieurs personnes rencontrées refusent de montrer quelque signe de sympathie envers les personnes avec qui il aurait eu des relations sexuelles. «Un gars qui couche avec un gars, qui s'annonce "bareback je sais pas quoi 31", et qui s'attend que le gars soit séronégatif, c'est fou. Fallait s'en douter!» dit un homme rencontré au Drague. «Quand tu couches avec n'importe qui, quand t'enlèves la capote, y'a un danger. Quelqu'un qui crie au viol parce qu'il apprend que l'autre est séropositif, je comprends rien là-dedans», tranche-t-il. Derrière le bar, Sylvain confirme que «les clients en parlent». Comme Biron avait fait de nombreuses rencontres, «y'en a qui paranoyaient, ç'a fait freaker du monde. Y'en a plein qui sont allés passer des tests» lorsqu'ils ont appris que Biron était séropositif, poursuit Sylvain. Le barman a aussi remarqué une certaine recrudescence du safe sex dans les 1 sur 2 04/12/2010 01:46
  4. Séropositif accusé de relations non protégées: le milieu gai en émoi | Pi... http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/2... conversations. «On va parler du VIH» S'il devait avoir un élément positif dans cette histoire, c'est là qu'il se trouve, avance Thérèse Richer, directrice générale de MIELS-Québec (Mouvement d'information et d'entraide pour la lutte contre le VIH-sida). L'organisme inaugurait jeudi sa nouvelle maison au 625, rue Chouinard. La cause de Biron, confirme-t-elle, s'est invitée dans les discussions. «On disait: peut-être que ça va avoir du bon parce qu'on va parler du VIH, explique-t-elle. On n'en parle plus! On pense que c'est une chose réglée parce qu'il n'y a pas de drames, mais quand il y a un cas, c'est la panique.» MIELS-Québec ne peut commenter en particulier le cas de Steve Biron, mais Mme Richer tenait à réaffirmer que dans une relation sexuelle, les partenaires ont la responsabilité «partagée» de se protéger. Mme Richer s'inquiète par ailleurs du message envoyé par le système judiciaire lorsque des accusations aussi lourdes sont portées contre des personnes atteintes du VIH. Elle cite par exemple des cas de poursuites, même lorsqu'il y a eu utilisation du condom. Elle explique que, dans certains cas, des individus qui ont eu des comportements à risques vont hésiter à passer un test de dépistage pour rester volontairement dans l'ignorance. «Quand on ne le sait pas, on n'est pas obligé de le dire. Donc, on ne sera pas poursuivi», résume-t-elle. «Cela vient de défaire tous nos efforts [lorsqu'on incite les gens] à aller se faire dépister», regrette Mme Richer. D'autres cas pourraient encore se manifester, puisque l'enquête de la police est toujours en cours. «On reçoit l'information du public, on la traite. L'information rentre», indique la porte-parole Mélody Minville. Partager publicité © 2000-2010 Cyberpresse inc., une filiale de Gesca. Tous droits réservés. 2 sur 2 04/12/2010 01:46
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