1. De la mer…
La mer est un immense terrain vague
où le vent le dispute aux vagues
L'une s'élevant en chevelure d'écume
L'autre de ses assauts d'enclume
La force et l'abat en rouleaux éclatants
Et si un jour noir d'orage mugissant
Le navire s'égare en ce champ d'angoisse
Les deux s'allient en une furieuse chasse
Heurs ou malheurs sont alors en main
De neptune qui règle et ordonne le destin
Heurs...et l'audacieux réchappe et s'évade
Malheurs...l'inconscient sombre en chamade
Éparses les espars joncheront les fonds
Demeures de fortune pour hôtes abyssaux
Nouveaux récifs à coloniser des coraux
Se feront écueils de traitrise, autres démons
Quand, enfin le vent s'assoupit entre les bras
Et les masses atlantes, berceau ultima
D'une mer assagit et accueillante
Le terrain reprend des allures dilettantes