1. Chapitre 25
LA JUSTICE DE DIEU
I. Le lien à la vérité (1)
Ce ne peut pas être qu’il est difficile
d’accomplir la tâche que le Christ t’a
assignée, puisque c’est Lui Qui
l’accomplit. Et l’accomplissant, tu
apprends que le corps semble
seulement être le moyen de la faire.
Car l’Esprit est le Sien. Ainsi il doit être
le tien. Sa Sainteté dirige le corps par
l’esprit qui est un avec Lui. Et tu es
manifeste à ton saint frère, comme lui
à toi. Ici est la rencontre du saint
Christ avec Lui-même; et nulles
différences perçues pour se dresser
entre les aspects de Sa Sainteté, qui se
rencontrent et se joignent, et L’élèvent
jusqu’à Son Père, entier et pur, et
digne de Son Amour éternel.
2. Chapitre 25
LA JUSTICE DE DIEU
I. Le lien à la vérité (2)
Comment peux-tu manifester le Christ
en toi, sauf en regardant la sainteté et
Le voyant là? La perception te dit que
tu es manifeste dans ce que tu vois.
Contemple le corps et tu croiras que
tu es là. Et chaque corps que tu
regardes te fait souvenir de toi; de ta
peccabilité et du mal en toi, et par-
dessus tout de ta mort. Ne
mépriserais-tu pas celui qui te dit cela,
et ne chercherais-tu pas plutôt sa
mort? Le message et le messager ne
font qu’un. Et tu dois voir ton frère
comme toi-même. Encadrée dans son
corps, tu verras ta peccabilité, en
laquelle tu es condamné. Posé dans sa
sainteté, le Christ en lui Se proclame
toi.
3. Chapitre 25
LA JUSTICE DE DIEU
I. Le lien à la vérité (3)
La perception est un choix de ce que
tu veux être; du monde dans lequel tu
veux vivre et de l’état dans lequel tu
penses que ton esprit sera content et
satisfait. Elle choisit où tu penses que
réside ta sécurité, selon ta décision.
Elle te révèle à toi-même tel que tu
voudrais être. Et toujours elle est
fidèle à ton but, dont jamais elle ne se
sépare, pas plus qu’elle n’offre le
moindre témoignage de quoi que ce
soit que le but dans ton esprit ne
soutient pas. La perception est une
partie de ce que tu as pour but de
contempler, car moyens et fin ne sont
jamais séparés. Ainsi tu apprends que
ce qui semble avoir une vie à part n’en
a pas.
4. Chapitre 25
LA JUSTICE DE DIEU
I. Le lien à la vérité (4)
Tu es le moyen pour Dieu : ni séparé, ni
avec une vie à part de la Sienne. Sa vie est
manifeste en toi qui es Son Fils. Chaque
aspect de Lui-même est encadré de
sainteté et d’une parfaite pureté, d’un
amour céleste et si complet qu’il souhaite
seulement pouvoir délivrer à soi-même
tout ce qu’il regarde. Son rayonnement luit
à travers chaque corps qu’il regarde et
balaie toutes ses ténèbres dans la lumière
en regardant simplement par-delà le corps
vers la lumière. Le voile est levé par sa
douceur et rien ne cache la face du Christ à
ceux qui Le regardent. Toi et ton frère vous
tenez devant Lui maintenant, pour Le
laisser écarter le voile qui semble vous
garder séparés et à part.
5. Chapitre 25
LA JUSTICE DE DIEU
I. Le lien à la vérité (5)
Puisque tu crois être séparé, le Ciel se
présente à toi comme étant séparé aussi.
Ce n’est pas qu’il le soit en vérité, mais
pour que le lien qui t’a été donné pour te
joindre à la vérité puisse t’atteindre par ce
que tu comprends. Le Père, le Fils et le
Saint-Esprit sont Un, comme tous tes
frères se joignent en ne faisant qu’un dans
la vérité. Le Christ et Son Père n’ont jamais
été séparés, et le Christ habite en ta
compréhension, en la partie de toi qui
partage la Volonté de Son Père. Le Saint-
Esprit relie l’autre partie — le minuscule
souhait fou d’être séparé, différent et
particulier — au Christ, pour rendre l’unité
claire à ce qui est réellement un. En ce
monde cela n’est pas compris mais peut
être enseigné.
6. Chapitre 25
LA JUSTICE DE DIEU
I. Le lien à la vérité (6)
Le Saint-Esprit sert le but du Christ
dans ton esprit, afin que le but de
particularité puisse être corrigé là où
l’erreur réside. Parce que Son but est
encore un à la fois avec le Père et avec
le Fils, Il connaît la Volonté de Dieu, et
ce que la tienne est réellement. Mais
cela est compris par l’esprit perçu
comme ne faisant qu’un, conscient
qu’il est un et ainsi expérimenté. C’est
la fonction du Saint-Esprit de
t’enseigner comment ressentir cette
unité, ce que tu dois faire pour
l’expérimenter et où tu dois aller pour
le faire.
7. Chapitre 25
LA JUSTICE DE DIEU
I. Le lien à la vérité (7)
Tout cela tient compte du temps et du lieu
comme s’ils étaient distincts, car tant que tu
penses qu’une partie de toi est séparée, le
concept d’une Unité jointe en ne faisant
qu’Un est in-signifiant. Il est clair qu’un esprit
si divisé ne pourrait jamais être l’Enseignant
d’une Unité qui unit toutes choses en Elle-
même. Ainsi, Ce Qui est au-dedans de cet
esprit, et unit toutes choses, doit être son
Enseignant. Or Cela doit utiliser le langage que
cet esprit peut comprendre, dans la condition
où il pense être. Et Cela doit utiliser tout
apprentissage pour transférer les illusions à la
vérité, en prenant toutes les fausses idées de
ce que tu es et en te conduisant au-delà
d’elles, à la vérité qui est au-delà d’elles. Tout
cela peut se réduire très simplement à ceci :
• Ce qui est le même ne peut pas être,
• et ce qui est un ne peut pas avoir de parties
séparées.