LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
Chapitre 26: VIII. L’immédiateté du salut
1. Chapitre 26
LA TRANSITION
VIII. L’immédiateté du
salut (1)
Le seul problème restant que tu as,
c’est que tu vois un intervalle entre
le moment où tu pardonnes et celui
où tu recevras le bénéfice d’avoir
confiance en ton frère. Cela ne fait
que refléter le petit peu que tu
voudrais garder entre toi et ton
frère, afin que toi et lui soyez un
petit peu séparés. Car le temps et
l’espace sont une seule illusion, qui
prend des formes différentes. Si elle
a été projetée au-delà de ton esprit,
tu penses que c’est le temps. Plus
elle est rapprochée d’où elle est,
plus tu y penses en tant qu’espace.
2. Chapitre 26
LA TRANSITION
VIII. L’immédiateté du
salut (2)
Il y a une distance que tu voudrais garder à
part de ton frère, et tu perçois cet espace
comme étant le temps parce que tu crois
encore que tu es extérieur à ton frère. Cela
rend la confiance impossible. Et tu ne peux
pas croire que la confiance réglerait
chaque problème maintenant. Ainsi tu
penses qu’il est plus sûr de rester un peu
prudent et un peu attentif aux intérêts
perçus comme étant séparés. À partir de
cette perception, tu ne peux pas concevoir
de gagner ce que le pardon offre
maintenant. L’intervalle que tu penses y
avoir entre le donner et le recevoir du don
semble être un intervalle dans lequel tu
sacrifies et perds. Tu vois un salut ultérieur,
et non des résultats immédiats.
3. Chapitre 26
LA TRANSITION
VIII. L’immédiateté du
salut (3)
Le salut est immédiat. À moins de le percevoir
ainsi, tu en auras peur, croyant que le risque
de perte est grand entre le moment où son
but est fait tien et celui où ses effets te
viendront. Sous cette forme l’erreur est
encore obscurcie qui est la source de la peur.
Le salut effacerait l’espace que tu vois encore
entre vous, et vous laisserait instantanément
devenir un. Et c’est là que tu crains qu’il y
aurait perte. Ne projette pas cette peur sur le
temps, car le temps n’est pas l’ennemi que tu
perçois. Le temps est aussi neutre que l’est le
corps, sauf en ce qui concerne ce à quoi tu
crois qu’il sert. Si tu voulais garder encore un
petit espace entre toi et ton frère, alors tu
voudrais avoir un peu de temps durant lequel
le pardon est retenu un petit moment. Et cela
fait que l’intervalle entre le moment où le
pardon t’est retenu puis donné semble
dangereux, et la terreur justifiée.
4. Chapitre 26
LA TRANSITION
VIII. L’immédiateté du
salut (4)
Or l’espace entre toi et ton frère
n’est apparent que dans le présent,
maintenant, et ne peut pas être
perçu dans un temps futur. Il n’est
pas possible non plus de passer par-
dessus, sauf dans le présent. Ce
n’est pas une perte future qui te fait
peur. C’est la jonction présente qui
t’épouvante. Qui peut ressentir la
désolation, sauf maintenant? Une
cause future n’a pas encore d’effets.
C’est donc que si tu as peur, il y a
une cause présente. Et c’est cela qui
a besoin de correction, et non un
état futur.
5. Chapitre 26
LA TRANSITION
VIII. L’immédiateté du
salut (5)
Les plans que tu fais pour ta sécurité sont tous
situés dans le futur, où tu ne peux pas
planifier. Aucun but ne lui a encore été donné,
et ce qui arrivera n’a pas encore de cause. Qui
peut prédire les effets sans une cause? Et qui
pourrait craindre les effets à moins de penser
qu’ils ont été causés, et jugés désastreux
maintenant? La croyance dans le péché
suscite la peur et, comme sa cause, elle
regarde devant, regarde derrière, mais passe
sur ce qui est ici et maintenant. Or c’est
seulement ici et maintenant que doit être sa
cause, si ses effets ont déjà été jugés
effrayants. En passant sur cela, elle est
protégée et gardée séparée de la guérison.
Car le miracle est maintenant. Il se tient déjà
ici, dans la grâce présente, dans le seul
intervalle de temps sur lequel ont passé le
péché et la peur, mais qui est tout ce qu’est le
temps.
6. Chapitre 26
LA TRANSITION
VIII. L’immédiateté du
salut (6)
La mise en œuvre de toute correction
ne prend pas de temps du tout. Or
l’acceptation de la mise en œuvre peut
sembler prendre une éternité. Le
changement de but que le Saint-Esprit
a apporté à ta relation contient en soi
tous les effets que tu verras. Ils
peuvent être vus maintenant.
Pourquoi attendre jusqu’à ce qu’ils se
déroulent dans le temps et craindre
qu’ils puissent ne pas venir, bien que
déjà là? Il t’a été dit que tout apporte
le bien qui vient de Dieu. Et pourtant il
semble qu’il n’en soit pas ainsi. Le bien
sous la forme d’un désastre est
difficile à croire par avance. D’ailleurs
il n’y a pas réellement de sens dans
cette idée.
7. Chapitre 26
LA TRANSITION
VIII. L’immédiateté du
salut (7)
Pourquoi le bien devrait-il apparaître sous la
forme du mal? Et n’est-ce pas tromperie s’il le
fait? Sa cause est ici, pour peu qu’il
apparaisse. Pourquoi donc les effets n’en sont-
ils pas apparents? Pourquoi dans le futur? Et
tu cherches à te contenter de soupirer, en
«raisonnant» que tu ne comprends pas
maintenant mais le feras un jour. Et alors la
signification en sera claire. Cela n’est pas
raison, car c’est injuste, et suggère clairement
la punition jusqu’au moment où la libération
est toute proche. Étant donné un changement
de but pour le bien, il n’y a aucune raison
pour un intervalle durant lequel le désastre
frappe, qui sera perçu un jour comme «bien»
mais maintenant sous forme de douleur. Cela
est le sacrifice de maintenant, ce qui ne
pourrait pas être le coût que demande le
Saint-Esprit pour ce qu’il a donné sans le
moindre coût.
8. Chapitre 26
LA TRANSITION
VIII. L’immédiateté du
salut (8)
Or cette illusion a une cause qui,
bien que non vraie, doit être déjà
dans ton esprit. Et cette illusion
n’est qu’un effet qu’elle engendre,
et qu’une forme sous laquelle ses
conséquences sont perçues. Cet
intervalle dans le temps, où le
châtiment est perçu comme la
forme sous laquelle le «bien»
apparaît, n’est qu’un aspect du petit
espace qu’il y a entre vous, encore
impardonné.
9. Chapitre 26
LA TRANSITION
VIII. L’immédiateté du
salut (9)
Ne te contente pas d’un bonheur futur. Il
n’a aucune signification et n’est pas ta
juste récompense. Car tu as cause de
liberté maintenant. À quoi sert la liberté
sous la forme d’un prisonnier? Pourquoi la
délivrance devrait-elle être déguisée en
mort? Retarder est insensé, et le
«raisonnement» soutenant que les effets
d’une cause présente doivent être retardés
jusqu’à un temps futur, n’est que le déni du
fait que la conséquence et la cause doivent
venir en ne faisant qu’un. Ne regarde pas
le temps, mais le petit espace encore entre
vous, pour en être délivré. Et ne le laisse
pas être déguisé en temps et être ainsi
préservé parce que sa forme est changée
et ce qu’il est ne peut pas être reconnu. Le
but du Saint-Esprit maintenant est le tien.
Son bonheur ne devrait-il pas aussi être le
tien?