Plaidoirie de marco monta en collaboration avec sarah cannella
1. Plaidoirie de Marco Monta en collaboration avec Sarah Cannella, Lissa Demeersman et Clélia Ramlot,
classe 6eA de Notre-Dame des Champs à Uccle
Nous allons défendre le cas de Meursault. Dans cette plaidoirie, les caractères physiques et
psychologiques du personnage seront rappelés afin de le défendre au mieux. Voici quelques
arguments en faveur de Mersault :
La société trouve que Meursault est anormal simplement parce qu’il n’est pas conforme à celle‐ci.
D’un point de vue psychologique, on s’aperçoit rapidement que Meursault est étranger à lui même.
Monsieur-tout-le-monde agira d’une manière systématique et aura peur d’un couteau par exemple.
Par contre, chez Meursault, ce sont ses sens qui priment et qui le différencient des autres.
Meursault n’est pas un tueur, c’est un homme malade… Tellement malade que la mort de sa mère ne
l’a pas affecté, malade au point de tuer. Son indifférence face à la mort de sa mère et à l’assassinat
d’un homme nous pousse à penser que Meursault n’est « pas normal », ou plutôt « bizarre ».
Toutefois, il a, à un moment, une énorme prise de conscience sur sa vie, ses sentiments, ses actes. À
ce moment-là, nous prétendons à 100% que Meursault est comme nous.
Il ne ressent, pour les gens qui l’entourent, que très peu de sentiments. Toutefois, à la fin de son
procès, il « découvre » cette sensibilité refoulée. Est-ce moral qu’il tue au moment où il arrive enfin à
comprendre son mécanisme mental ? Nous pensons que son cas est unique, tout en étant collectif.
Nous pensons même que les évènements qui se sont déroulés ces dernières semaines dans la vie de
Meursault sont en quelque sorte « sa thérapie psychologique ».
Étant donné que nous n’avons aucun élément de l’enfance de Meursault, il est extrêmement difficile
de lui trouver des circonstances atténuantes…
Meursault n’est pas un danger pour la société. En effet, nous savons à présent qu’il est de nature
passive, et c’est là sa forme de caractère.