La fièvre Q et les complications périnatales sur l'île de la RéunionMBOUSSOU Yoan
Notre thèse s’inscrit dans le contexte de la première étude séro-épidémiologique sur la fièvre Q menée en santé humaine à l’île de la Réunion, chez les parturientes des deux maternités du sud de La Réunion. Pour rappel, La fièvre Q est une maladie potentiellement mortelle causée par l’infection bactérienne à Coxiella burnetii. C’est une anthropozoonose qui fait partie des maladies infectieuses émergentes, récemment identifiées parmi les menaces de santé publique sur l’ile de la Réunion.
Le CAEV est une maladie virale présente dans la grande majorité des élevages caprins en France, mais l’impact de l’infection est très variable selon les élevages. Cette variabilité s’explique par les pratiques d’élevage, pouvant favoriser ou limiter la diffusion du virus et l’expression clinique de la maladie (modalités d’allaitement, logement…), mais aussi par la diversité des génotypes viraux présents en France et la forte capacité de ces virus à évoluer au sein d’un élevage. La situation des troupeaux au regard du CAEV repose d’abord sur des indicateurs cliniques. La situation d’un troupeau peut également être caractérisée par des analyses sérologiques sur prélèvements de sang d’une fraction ou de la totalité du troupeau. La mise au point d’une méthode d’analyse sérologique sur lait de tank vise à faciliter l’accès aux échantillons et limiter les coûts pour connaître la situation des troupeaux à grande échelle. Nicolas Ehrhardt présente de premiers résultats issus d'un travail spécifique sur de telles analyses sur laits de tank
L’atelier organisé lors des Journées Techniques Caprines de 2022 avait pour objectif de préciser quels étaient les moyens d’action contre l'arthrite encéphalite virale (CAEV), et notamment de discuter des modalités pratiques d’évaluation de la thermisation du colostrum et des conseils pouvant être donnés aux éleveurs pour bien la maîtriser.
Cette présentation réalisée par Nicolas Ehrhardt (Observatoire des Maladies Caprines - FRGDS Nouvelle Aquitaine) rappelle des notions générales sur le virus, ses principales voies de transmission, son rôle pathogène et l’évolution du dispositif de qualification.
La fièvre Q et les complications périnatales sur l'île de la RéunionMBOUSSOU Yoan
Notre thèse s’inscrit dans le contexte de la première étude séro-épidémiologique sur la fièvre Q menée en santé humaine à l’île de la Réunion, chez les parturientes des deux maternités du sud de La Réunion. Pour rappel, La fièvre Q est une maladie potentiellement mortelle causée par l’infection bactérienne à Coxiella burnetii. C’est une anthropozoonose qui fait partie des maladies infectieuses émergentes, récemment identifiées parmi les menaces de santé publique sur l’ile de la Réunion.
Le CAEV est une maladie virale présente dans la grande majorité des élevages caprins en France, mais l’impact de l’infection est très variable selon les élevages. Cette variabilité s’explique par les pratiques d’élevage, pouvant favoriser ou limiter la diffusion du virus et l’expression clinique de la maladie (modalités d’allaitement, logement…), mais aussi par la diversité des génotypes viraux présents en France et la forte capacité de ces virus à évoluer au sein d’un élevage. La situation des troupeaux au regard du CAEV repose d’abord sur des indicateurs cliniques. La situation d’un troupeau peut également être caractérisée par des analyses sérologiques sur prélèvements de sang d’une fraction ou de la totalité du troupeau. La mise au point d’une méthode d’analyse sérologique sur lait de tank vise à faciliter l’accès aux échantillons et limiter les coûts pour connaître la situation des troupeaux à grande échelle. Nicolas Ehrhardt présente de premiers résultats issus d'un travail spécifique sur de telles analyses sur laits de tank
L’atelier organisé lors des Journées Techniques Caprines de 2022 avait pour objectif de préciser quels étaient les moyens d’action contre l'arthrite encéphalite virale (CAEV), et notamment de discuter des modalités pratiques d’évaluation de la thermisation du colostrum et des conseils pouvant être donnés aux éleveurs pour bien la maîtriser.
Cette présentation réalisée par Nicolas Ehrhardt (Observatoire des Maladies Caprines - FRGDS Nouvelle Aquitaine) rappelle des notions générales sur le virus, ses principales voies de transmission, son rôle pathogène et l’évolution du dispositif de qualification.
Dans cette présentation de Power Point , nous allons vous parler de la procréation médicalement assistée (PMA). Beaucoup de personnes ignorent tout sur ce sujet.
Vous vous posez sûrement beaucoup de questions :
•Quelles sont les différentes techniques de la procréation médicalement assistée ?
•Quelle PMA adopter ?
•Ces techniques sont-elles réversibles ?
•Quelles sont les positions de la loi et de la religion vis-à-vis de ces techniques ?
Prise en charge d’une maladie rare d’origine génétiquePasteur_Tunis
Présentation : Prise en charge d’une maladie rare d’origine génétique. Dr Ridha M'rad, Chef du Service des Maladies Héréditaires et Congénitales à l’Hôpital Charles Nicolle
Dans cette présentation de Power Point , nous allons vous parler de la procréation médicalement assistée (PMA). Beaucoup de personnes ignorent tout sur ce sujet.
Vous vous posez sûrement beaucoup de questions :
•Quelles sont les différentes techniques de la procréation médicalement assistée ?
•Quelle PMA adopter ?
•Ces techniques sont-elles réversibles ?
•Quelles sont les positions de la loi et de la religion vis-à-vis de ces techniques ?
Prise en charge d’une maladie rare d’origine génétiquePasteur_Tunis
Présentation : Prise en charge d’une maladie rare d’origine génétique. Dr Ridha M'rad, Chef du Service des Maladies Héréditaires et Congénitales à l’Hôpital Charles Nicolle
1. EVALUATION DES ALTERATIONS
DE L’ADN SPERMATIQUE AVANT
INSEMINATION INTRAUTERINE
Poster 13
Discipline FR
Discipline GB
Stéphanie Belloc1, Jacques de Mouzon2, Martine Cohen-
Bacrie1, Isabelle Lichtblau1, Edouard Amar3, Sylvia Alvarez3,
Dominique Cornet3, Vincent Izard4,, Alain Dalleac1, Paul
Cohen-Bacrie1
1 - Laboratoire Eylau-Unilabs Paris, France
2 - INSERM, CHU Cochin Port Royal, APHP, Paris, France
3. Clinique de La Muette, Paris, France
4. Clinique Pierre Chérest, Neuilly, France
2. Introduction
• Résultat insémination intra-utérine (IIU) fortement
lié à qualité du sperme (++ concentration, mobilité)
• Cependant,
– Coexistence possible d’anomalies l’ADN spermatique et
d’un spermogramme normal
– Anomalies l’ADN spermatique susceptibles d’impacter la
fécondation et le développement embryonnaire
• Objectif de l’étude: Analyse de l’existence d’une
relation entre altérations de l’ADN spermatique
(fragmentation, décondensation) et résultat de l’IIU
3. Matériel et méthodes
• Cohorte rétrospective laboratoire privé d’AMP
– Toutes les IIU janvier 2008 - décembre 2010,
– Premier cycle, sans traitement antioxydant avant
– Mesure dans les 3 mois précédant l’IIU de :
• Fragmentation ADN spermatique (méthode TUNEL)
• Et/ou décondensation (bleu d’aniline)
– N=1867 IIU,
• Analyse statistique: comparaison
– taux de grossesses et accouchements par cycle
– Selon les taux de fragmentation et décondensation
– En prenant en compte les facteurs de confusion majeurs
• Âge femme, durée d’abstinence, nombre de spermatozoïdes
mobiles de la préparation
4. Caractéristiques de l’échantillon
Age (ans) Fragmentation (%) Décondensation (%)
classe N % classe N % classe N %
≤ 29 223 12,1 ≤19 917 52,5 ≤14 1353 73,4
30-34 468 25,4 20-29 521 29,9 15-19 279 15,1
35-37 421 22,9 30-39 237 13,6 20-24 116 6,3
38-39 288 15,7 ≥ 40 69 4,0 25-29 55 3,0
≥ 40 440 23,9 --- --- --- ≥ 30 41 2,2
Total 1840 100,0 Total 1744 100,0 Total 1844 100,0
5. Résultats
Issue du cycle et fragmentation
0
5
10
15
20
<20 20-29 30-39 •
40
Grossesse clinique / IIU Accouchements / IIU
%
Frag %
Comparaison selon fragmentation < 40 % et ≥ 40 %
Taux de grossesses: p=0,05
Taux d’accouchements: p=0,09
7. Impact des anomalies de l’ADN
sur les chances de grossesse
Modèle logistique multivarié
Variable Classe OR IC à 95% p
Age ≤ 29 1,00 ---
30-34 1,05 0,60-1,70 0,86
35-37 0,87 0,50-1,53 0,64
38-39 0,91 0,50-1,65 0,75
≥ 40 0,49 0,26-0,91 0,02
Fragmentation ≥ 40 vs. <40 0,32 0,08-1,35 0,12
Décondensation ≥ 25 vs. <25 0,42 0,15-1,17 0,10
Abstinence / jour 0,98 0,91-1,04 0,46
Spermatozoïdes mobiles / million 1,04 0,99-1,09 0,13
8. Conclusion
• Notre étude montre l’effet délétère d’un taux élevé de
fragmentation de l’ADN spermatique sur le résultat de
l’insémination intra utérine
• Cet effet persiste après prise en compte de l’impact
majeur de l’âge des femmes, mais aussi de la durée
d’abstinence et du nombre de spermatozoïdes mobiles
utilisables pour l’insémination
• Un taux élevé de décondensation paraît aussi délétère
pour l’issue de l’IIU, mais le faible effectif de cas avec une
décondensation supérieure à 25% exige des données
complémentaires pour confirmation.
• Support financier: Absence de support
• Conflit d’intérêt: néant