The document discusses the results of a study on the impact of COVID-19 lockdowns on air pollution. Researchers analyzed data from dozens of countries and found that lockdowns led to an average decline of nearly 30% in nitrogen dioxide levels over cities. However, they also observed that this improvement was temporary and air pollution rebounded once lockdowns were lifted as vehicle traffic increased again. Overall, the study highlights how human activities like transportation significantly contribute to air pollution but also how policy interventions can help reduce emissions.
Un circuito eléctrico permite el flujo completo de corriente eléctrica bajo la influencia de un voltaje a través de conductores y cables que conectan elementos como aparatos y resistencias. Los circuitos pueden ser en serie, paralelo o mixtos. Un circuito típico incluye un generador que suministra energía, conductores que permiten el paso de la corriente, receptores que transforman la energía en formas útiles, elementos de control como interruptores y elementos de protección como fusibles.
I only have a few final pieces of work in this powerpoint due to having to rebrand my ideas on the last week of production, but i still think that some of my pieces are to a good standard.
El documento describe cómo los documentos históricos permiten obtener un conocimiento más completo de la historia a través de la técnica de comentario de textos, la cual extrae información sobre períodos, eventos o hechos específicos. Estos comentarios requieren preparación y conocimiento sobre el tema, anotando ideas fundamentales y dudas desde la primera lectura. La presentación debe ser ordenada, clara y objetiva, evitando opiniones personales excepto en textos históricos narrativos.
L’attente des Villes Certifiées : Levier d’action ou otage du paradoxe des va...Doc Géo
« Accélération des modes de vie, de travail, de rencontre, et même de détente ou de penser : c'est de toutes les sphères de la société que la culture de la vitesse semble s'être emparée » (appel à participation). Cette contraction de l’espace-temps se retrouve dans différents domaine à travers l'exigence de la rentabilité et l’éloge de la rapidité. Nous tenterons donc de problématiser les enjeux relatifs à ce couple au regard de l’architecture, et plus particulièrement du pilotage de cette dernière.
Ainsi, la piste de réflexion proposée pour ce colloque se place entre deux thématiques ; « Les outils de la rapidité »2 et « L’attente »3. En nous référant notamment à la sociologie des logiques d'action, la proposition portera regard sur la situation des architectes dans les processus de construction. Il s’agira de rendre compte de leurs logiques d’action en recherchant ce qui fonde leurs choix architecturaux, c’est-à-dire essayé de comprendre les rationalités, sociales, culturelles et psychologique qui sont à l'œuvre dans un contexte particulier, nous entendons par-là les impératifs économiques liés à la rentabilité et à la rapidité. Nous nous arrêtons sur l’exemple des grands ensembles comme résultats pervers des préceptes de l'architecture moderne ô combien valorisés entre 1950 et 1970. En tenant compte des conditions économiques de rentabilités et de rapidité, que nous considérons comme structurelles, il ne s’agira pas d’établir des causalités immuables mais d’effectuer une lecture pragmatique et dialectique des architectes et/ou de leurs situations d'action. De fait, ces questions sont liées aux problématiques de gouvernance et de « justice spatiale » (Lefebvre, H., 1968 et 1972).
Mobilité: l’artiste qui voyage et expérimente le réelDoc Géo
Les voyages que j’ai réalisé entre la France et le Brésil depuis 2006, dans le cadre de mes études à l’Université Fédérale de Rio Grande do Sul (Porto Alegre) sont le point de départ de mon projet de thèse sur le voyage vécu dans les pratiques artistiques contemporaines. Ce parcours de recherche se traduira par une expérimentation plastique en plusieurs volets de réflexions sur la forme du « récit de voyage », et d’autre part interrogera les enjeux artistiques et esthétiques des œuvres actuelles (de 1989 à nos jours) qui se nourrissent de voyages ou sont liées au voyage. Ce travail de thèse est lié à la problématique du déplacement aujourd’hui à l’heure de la mondialisation.
Depuis novembre 2011, j’expérimente une pratique exploratoire qui travaille à la construction d’une œuvre sur le Net, introduisant une réflexion sur les particularités et les spécificités de ce support, ses outils (logiciel, interface, Smartphone, scanner, production d’images numériques), ses critiques.
Afin de pouvoir collecter des documents et fragments lors des nombreux déplacements, espaces traversés, chemins parcours, j’ai décidé de toujours me munir d’un outil principal, le Smartphone, véritable enregistreur du “temps réel” dont parle Virilio. Ayant comme posture celle de l’artiste voyageur, je me trouve confrontée directement à la vitesse des transports dans un premier temps, à la vitesse présente dans les fragments sonores, vidéos et photographiques produits sur le terrain, et enfin à la puissance et la rapidité de la transmission des données d’un outil à un autre, utilisant le réseau Internet dans un objectif de diffusion immédiate, globale, simultanée.
A l’instar de la figure du flâneur, longuement développée par Baudelaire et Benjamin, l’homme moderne déambule et vagabonde dans la ville, en quête d’inspiration, lentement, d’une manière désintéressée.
Mon objectif est donc de créer une dualité entre ces deux états, celui du promeneur, qui marche, est en recherche de découverte, d’exploration, et la tension palpable et l’allure précipitée inhérentes aux transports dans les grandes villes, les moments de stress et de nervosité intenses en transit. Pour cela, mes expérimentations et travaux artistiques cherchent toujours à rendent compte de la fixité/mobilité, de cette mise en tension, ainsi que des « accidents » provoqués par la vitesse, le mouvement (utilisation d’images brutes, floues, tremblements, chuintements), le hasard, provoqués par le quotidien, les événements, ou informations qui surgissent sur l’instant.
Cet instant si éphémère, ce moment d’espace-temps si précieux, et que je souhaite à tout prix enfermer dans la « boîte noire » et contrôler en l’encadrant, n’est-il pas déjà obsolète ? Que veulent dire vitesse et lenteur dans ce réel si flexible et malléable ? Faire de la recherche, travailler, expérimenter, et
The document discusses the results of a study on the impact of COVID-19 lockdowns on air pollution. Researchers analyzed data from dozens of countries and found that lockdowns led to an average decline of nearly 30% in nitrogen dioxide levels over cities. However, they also observed that this improvement was temporary and air pollution rebounded once lockdowns were lifted as vehicle traffic increased again. Overall, the study highlights how human activities like transportation significantly contribute to air pollution but also how policy interventions can help reduce emissions.
Un circuito eléctrico permite el flujo completo de corriente eléctrica bajo la influencia de un voltaje a través de conductores y cables que conectan elementos como aparatos y resistencias. Los circuitos pueden ser en serie, paralelo o mixtos. Un circuito típico incluye un generador que suministra energía, conductores que permiten el paso de la corriente, receptores que transforman la energía en formas útiles, elementos de control como interruptores y elementos de protección como fusibles.
I only have a few final pieces of work in this powerpoint due to having to rebrand my ideas on the last week of production, but i still think that some of my pieces are to a good standard.
El documento describe cómo los documentos históricos permiten obtener un conocimiento más completo de la historia a través de la técnica de comentario de textos, la cual extrae información sobre períodos, eventos o hechos específicos. Estos comentarios requieren preparación y conocimiento sobre el tema, anotando ideas fundamentales y dudas desde la primera lectura. La presentación debe ser ordenada, clara y objetiva, evitando opiniones personales excepto en textos históricos narrativos.
L’attente des Villes Certifiées : Levier d’action ou otage du paradoxe des va...Doc Géo
« Accélération des modes de vie, de travail, de rencontre, et même de détente ou de penser : c'est de toutes les sphères de la société que la culture de la vitesse semble s'être emparée » (appel à participation). Cette contraction de l’espace-temps se retrouve dans différents domaine à travers l'exigence de la rentabilité et l’éloge de la rapidité. Nous tenterons donc de problématiser les enjeux relatifs à ce couple au regard de l’architecture, et plus particulièrement du pilotage de cette dernière.
Ainsi, la piste de réflexion proposée pour ce colloque se place entre deux thématiques ; « Les outils de la rapidité »2 et « L’attente »3. En nous référant notamment à la sociologie des logiques d'action, la proposition portera regard sur la situation des architectes dans les processus de construction. Il s’agira de rendre compte de leurs logiques d’action en recherchant ce qui fonde leurs choix architecturaux, c’est-à-dire essayé de comprendre les rationalités, sociales, culturelles et psychologique qui sont à l'œuvre dans un contexte particulier, nous entendons par-là les impératifs économiques liés à la rentabilité et à la rapidité. Nous nous arrêtons sur l’exemple des grands ensembles comme résultats pervers des préceptes de l'architecture moderne ô combien valorisés entre 1950 et 1970. En tenant compte des conditions économiques de rentabilités et de rapidité, que nous considérons comme structurelles, il ne s’agira pas d’établir des causalités immuables mais d’effectuer une lecture pragmatique et dialectique des architectes et/ou de leurs situations d'action. De fait, ces questions sont liées aux problématiques de gouvernance et de « justice spatiale » (Lefebvre, H., 1968 et 1972).
Mobilité: l’artiste qui voyage et expérimente le réelDoc Géo
Les voyages que j’ai réalisé entre la France et le Brésil depuis 2006, dans le cadre de mes études à l’Université Fédérale de Rio Grande do Sul (Porto Alegre) sont le point de départ de mon projet de thèse sur le voyage vécu dans les pratiques artistiques contemporaines. Ce parcours de recherche se traduira par une expérimentation plastique en plusieurs volets de réflexions sur la forme du « récit de voyage », et d’autre part interrogera les enjeux artistiques et esthétiques des œuvres actuelles (de 1989 à nos jours) qui se nourrissent de voyages ou sont liées au voyage. Ce travail de thèse est lié à la problématique du déplacement aujourd’hui à l’heure de la mondialisation.
Depuis novembre 2011, j’expérimente une pratique exploratoire qui travaille à la construction d’une œuvre sur le Net, introduisant une réflexion sur les particularités et les spécificités de ce support, ses outils (logiciel, interface, Smartphone, scanner, production d’images numériques), ses critiques.
Afin de pouvoir collecter des documents et fragments lors des nombreux déplacements, espaces traversés, chemins parcours, j’ai décidé de toujours me munir d’un outil principal, le Smartphone, véritable enregistreur du “temps réel” dont parle Virilio. Ayant comme posture celle de l’artiste voyageur, je me trouve confrontée directement à la vitesse des transports dans un premier temps, à la vitesse présente dans les fragments sonores, vidéos et photographiques produits sur le terrain, et enfin à la puissance et la rapidité de la transmission des données d’un outil à un autre, utilisant le réseau Internet dans un objectif de diffusion immédiate, globale, simultanée.
A l’instar de la figure du flâneur, longuement développée par Baudelaire et Benjamin, l’homme moderne déambule et vagabonde dans la ville, en quête d’inspiration, lentement, d’une manière désintéressée.
Mon objectif est donc de créer une dualité entre ces deux états, celui du promeneur, qui marche, est en recherche de découverte, d’exploration, et la tension palpable et l’allure précipitée inhérentes aux transports dans les grandes villes, les moments de stress et de nervosité intenses en transit. Pour cela, mes expérimentations et travaux artistiques cherchent toujours à rendent compte de la fixité/mobilité, de cette mise en tension, ainsi que des « accidents » provoqués par la vitesse, le mouvement (utilisation d’images brutes, floues, tremblements, chuintements), le hasard, provoqués par le quotidien, les événements, ou informations qui surgissent sur l’instant.
Cet instant si éphémère, ce moment d’espace-temps si précieux, et que je souhaite à tout prix enfermer dans la « boîte noire » et contrôler en l’encadrant, n’est-il pas déjà obsolète ? Que veulent dire vitesse et lenteur dans ce réel si flexible et malléable ? Faire de la recherche, travailler, expérimenter, et
Le slow comme résistance rythmique Penser le slow avec Michel FoucaultDoc Géo
« C’est à dire que bon, ben tout le monde est stressé, tout le monde est speed, et on leur dit slow, c’est un autre mode de vie qui est proposé », ainsi s’exprime une membre de Slow Food rencontrée dans le cadre de notre thèse de doctorat. Quel est cet « autre mode de vie » qui traduit au quotidien la promotion du slow ? Quelles ambivalences habitent cette aspiration à un autre rapport au temps dans notre « société de l’accélération » ? Cette communication se propose d’analyser la critique des rythmes contemporains que formulent les promoteurs du slow et sa traduction en pratiques. Il est important, en effet, d’en passer par l’analyse des discours slow dans le cadre d’un questionnement sur « l’homme pressé » : les mouvements slow ne sont-ils pas les pourfendeurs par excellence de cette accélération des rythmes contemporains ? Cette réflexion s’appuie sur un travail de terrain mêlant entretiens semi-directifs et observation participante au cœur de ces mouvements.
Nous présenterons, dans un premier temps, le phénomène slow, qui se caractérise par des limites floues et une grande hétérogénéité. Nous mettrons en lumière le discours critique commun aux divers mouvements. Le terme slow, popularisé à l’origine par l’association Slow Food née en 1989 en Italie, est mobilisé depuis la fin des années 2000 par de multiples mouvements dans les domaines les plus divers de la vie quotidienne : voyage, science, design, éducation, cosmétique, rencontres amoureuses. Cette diffusion est l’indice du succès de la dénomination slow qui cristallise un ensemble de critiques tant économiques, qu’écologiques ou sociales. Cependant, la signification du slow ne se donne pas clairement. Dans les manifestes des mouvements, ce terme est moins défini pour lui-même qu’en réaction au fast, il est esquissé en négatif par la critique de la vitesse. Pour autant, les promoteurs du slow ne le traduisent pas par « lent », la lenteur restant très largement péjorative. Ainsi, le slow est le contraire de la vitesse mais il n’est pas la lenteur. Malgré cette indétermination, les promoteurs s’entendent sur l’usage du terme : lors des événements auxquels nous avons participé, des expressions telles « ça c’est slow », « on n’est pas très slow » ont pu être entendues à de multiples reprises. Qu’est-ce donc qu’être slow ?
Les politiques temporelles, réponse au délitement des rythmes sociaux ?Doc Géo
La remise en cause de rythmes fordiens structurant l'organisation spatio-temporelle des sociétés occidentales par un nouveau modèle aux temporalités plus fractionnées, imbriquées et différenciées, dans lequel les rythmes individuels désagrègent les grands rythmes collectifs, a instauré de nouvelles articulations entre pratiques spatiales et temps sociaux. Ce phénomène accentué par les sentiments d'urgence et d'accélération temporelle eux-mêmes émulés par la mise en compétition permanente des individus et personnes morales et par la croissance exponentielle des contingences et des choix, soulève la question de l'agencement et de la gestion des temps sociaux.
Dès les années 1960, les chercheurs de l'école du Lund se sont penchés sur cette question. À la même période, l'urbaniste Kevin Lynch (1972) s’intéresserait également aux temps urbains. Cependant, à cette époque le moindre intérêt porté aux temporalités quotidiennes a desservi ces recherches qui ont eu peu d'échos dans le champ sociétal.
Nonobstant, la multiplication des pensums organisationnels, la luxuriance des mouvements en faveur de la vie lente, du bien-être de logiciels destinés à nous aider à mieux gérer notre temps démontrent, à l'inverse des années 1970, l’intérêt croissant de la société civile pour les temporalités quotidiennes.
La naissance des politiques temporelles dans les années 1990, comme réponse à cette acmé de l'hypertension des rythmes des territoires, traduit ce fort intérêt contemporain pour les questions de temps.
Ces politiques urbaines novatrices qui remettent en question les dynamiques traditionnelles de l’action publique considèrent que les dysfonctionnements du territoire ne viennent pas uniquement de ses dynamiques sociospatiales ou économiques, mais qu’ils sont également dus à des différences de rythmes. Elles concentrent leurs actions sur une dimension souvent ignorée du développement territorial : le temps, et notamment la régulation des différents temps sociaux et territoriaux dans un souci d’amélioration de la qualité de vie de la communauté dans son ensemble.
Sous l'éclairage de la littérature scientifique et d'informations de première main obtenues par notre concours au sein de l'association Tempo Territorial qui regroupe les acteurs engagés dans des politiques temporelles, nous proposons de réaliser une lecture critique de ces politiques afin de questionner leur capacité à introduire un changement profond sur les rythmes sociaux. En effet, nées en réponse à la crise du temps qui touche les sociétés occidentales les stratégies de gestion des temps mises en œuvre par ces politiques promeuvent-elles des rythmes plus lents et plus conviviaux ou au contraire sont-elles à l’origine d’une plus grande pression temporelle sur les collectifs et individus ?
Après avoir fait le point sur l’émergence et la diffusion des politiques temporelles, nous nous intéress
De la gestion du temps et des nouvelles temporalités chez les personnes en si...Doc Géo
Objectif principal :
Étudier la construction territoriale « affective » susceptible d’être opérée chez les individus à l’égard d’un lieu qu’ils fréquentent quotidiennement mais dans lequel ils ne
résident pas.
Dans le cadre du mémoire de Master 1 :
Etudier la construction territoriale « affective » de Paris chez les personnes résidant en Province et se rendant quotidiennement dans la capitale, par l’intermédiaire du train, pour des motifs professionnels et/ou estudiantins.
Population étudiée : les navetteurs de longue distance.
Individus dont les coordonnées de leur lieu de résidence et de leur lieu de travail sont séparées d’une distance minimum de 200 kilomètres (Öhman et Lindgren, 2003).
Qui dit navetteurs de longue distance...dit temporalités et gestion du temps au quotidien.
Thématiques que l’on retrouve dans plusieurs travaux portant sur les mobilités quotidiennes de longue distance :
- Travaux du sociologue Joël Meissonnier (2000, 2001) : la gestion et l’optimisation du temps deviendrait-elle une ressource pour ces individus ?
- Travaux de la sociologue Xavière Lanéelle (2003, 2004, 2005, 2006, 2008) : comment les navetteurs de longue distance gèrent-ils le temps à travers les différents espaces qu’ils fréquentent quotidiennement ?
- Travaux du sociologue Michaël Flamm (2004, 2005) : le temps de transport, qui est un temps de transition utilisable, devient une ressource à exploiter par les usagers.
Fourès - Redéfinir les impacts de la Ligne-à-grande-vitesse Bretagne – Pays-d...Doc Géo
La question des impacts « diffus » se pose actuellement pour les acteurs de l’aménagement du territoire, notamment dans le secteur de la construction et de l’exploitation des grandes infrastructures de transport terrestre, devant le constat d’une baisse continue de la biodiversité, malgré les efforts d’évitement, de réduction et de compensation des impacts, qui ont progressé suite à la loi de 1976 sur les études d’impact et suite au Grenelle de l’Environnement qui a renforcé le rôle de la Commission Nationale pour la Protection de la Nature (CNPN). Le dossier des Engagements de l’Etat pour le projet Ligne-à-grande-vitesse Bretagne – Pays-de-la-Loire (LGV-BPL) rappelle la nécessité d’une préoccupation pour les « impacts résiduels [ou] non anticipés » (MEDDAT & RFF 2009). Les travaux de la road ecology ont montré que les infrastructures linéaires produisent des impacts de fragmentation (donc d’altération des habitats pour les populations animales et végétales) à l’échelle du paysage (Forman 2003). De plus, le programme scientifique de Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC), par exemple, suggère que les causes de la diminution de la biodiversité au niveau national sont l’urbanisation et l’intensification de l’agriculture (Bilan STOC 2009). On s’interroge alors sur l’existence d’impacts « diffus » des infrastructures de transport. Ces effets en cascade peuvent, à un moment, se révéler des impacts, par cumul dans le temps (effets différés) et dans l’espace (effets localisés) autour d’une infrastructure. C’est pourquoi on propose de redéfinir les impacts d’une LGV selon un temps alternatif, au sens figuré (un regard différent sur le projet d’aménagement) et au sens propre, puisqu’il s’agit de considérer les impacts d’une LGV sur l’environnement comme des impacts intermittents.
Environnement / gouvernance : le programme du onzième colloque Doc'GéoDoc Géo
Le 4 octobre 2013, Doc’Géo (l'association des doctorants en géographie et en aménagement de Bordeaux) organise son XIe colloque en partenariat avec l’UMR 5185 ADESS CNRS, le département de géographie de l’université Bordeaux III et l’école doctorale Montaigne – Humanités. Cette journée de recherche, ouverte en priorité aux masters, doctorants et jeunes docteurs de toutes disciplines, est l’occasion de discuter entre jeunes chercheurs autour d’un thème original. Cette édition portera son attention sur le couple environnement / gouvernance. Le colloque sera composé de trois ateliers : des changements dans la gestion des ressources ; espaces urbains et gouvernance des ressources ; construire et mobiliser des savoirs scientifiques, experts et/ou locaux. Étienne Grésillon (MCF en géographie, LADYSS, Université Paris 7) en sera l'invité d'honneur.
Le slow comme résistance rythmique Penser le slow avec Michel FoucaultDoc Géo
« C’est à dire que bon, ben tout le monde est stressé, tout le monde est speed, et on leur dit slow, c’est un autre mode de vie qui est proposé », ainsi s’exprime une membre de Slow Food rencontrée dans le cadre de notre thèse de doctorat. Quel est cet « autre mode de vie » qui traduit au quotidien la promotion du slow ? Quelles ambivalences habitent cette aspiration à un autre rapport au temps dans notre « société de l’accélération » ? Cette communication se propose d’analyser la critique des rythmes contemporains que formulent les promoteurs du slow et sa traduction en pratiques. Il est important, en effet, d’en passer par l’analyse des discours slow dans le cadre d’un questionnement sur « l’homme pressé » : les mouvements slow ne sont-ils pas les pourfendeurs par excellence de cette accélération des rythmes contemporains ? Cette réflexion s’appuie sur un travail de terrain mêlant entretiens semi-directifs et observation participante au cœur de ces mouvements.
Nous présenterons, dans un premier temps, le phénomène slow, qui se caractérise par des limites floues et une grande hétérogénéité. Nous mettrons en lumière le discours critique commun aux divers mouvements. Le terme slow, popularisé à l’origine par l’association Slow Food née en 1989 en Italie, est mobilisé depuis la fin des années 2000 par de multiples mouvements dans les domaines les plus divers de la vie quotidienne : voyage, science, design, éducation, cosmétique, rencontres amoureuses. Cette diffusion est l’indice du succès de la dénomination slow qui cristallise un ensemble de critiques tant économiques, qu’écologiques ou sociales. Cependant, la signification du slow ne se donne pas clairement. Dans les manifestes des mouvements, ce terme est moins défini pour lui-même qu’en réaction au fast, il est esquissé en négatif par la critique de la vitesse. Pour autant, les promoteurs du slow ne le traduisent pas par « lent », la lenteur restant très largement péjorative. Ainsi, le slow est le contraire de la vitesse mais il n’est pas la lenteur. Malgré cette indétermination, les promoteurs s’entendent sur l’usage du terme : lors des événements auxquels nous avons participé, des expressions telles « ça c’est slow », « on n’est pas très slow » ont pu être entendues à de multiples reprises. Qu’est-ce donc qu’être slow ?
Les politiques temporelles, réponse au délitement des rythmes sociaux ?Doc Géo
La remise en cause de rythmes fordiens structurant l'organisation spatio-temporelle des sociétés occidentales par un nouveau modèle aux temporalités plus fractionnées, imbriquées et différenciées, dans lequel les rythmes individuels désagrègent les grands rythmes collectifs, a instauré de nouvelles articulations entre pratiques spatiales et temps sociaux. Ce phénomène accentué par les sentiments d'urgence et d'accélération temporelle eux-mêmes émulés par la mise en compétition permanente des individus et personnes morales et par la croissance exponentielle des contingences et des choix, soulève la question de l'agencement et de la gestion des temps sociaux.
Dès les années 1960, les chercheurs de l'école du Lund se sont penchés sur cette question. À la même période, l'urbaniste Kevin Lynch (1972) s’intéresserait également aux temps urbains. Cependant, à cette époque le moindre intérêt porté aux temporalités quotidiennes a desservi ces recherches qui ont eu peu d'échos dans le champ sociétal.
Nonobstant, la multiplication des pensums organisationnels, la luxuriance des mouvements en faveur de la vie lente, du bien-être de logiciels destinés à nous aider à mieux gérer notre temps démontrent, à l'inverse des années 1970, l’intérêt croissant de la société civile pour les temporalités quotidiennes.
La naissance des politiques temporelles dans les années 1990, comme réponse à cette acmé de l'hypertension des rythmes des territoires, traduit ce fort intérêt contemporain pour les questions de temps.
Ces politiques urbaines novatrices qui remettent en question les dynamiques traditionnelles de l’action publique considèrent que les dysfonctionnements du territoire ne viennent pas uniquement de ses dynamiques sociospatiales ou économiques, mais qu’ils sont également dus à des différences de rythmes. Elles concentrent leurs actions sur une dimension souvent ignorée du développement territorial : le temps, et notamment la régulation des différents temps sociaux et territoriaux dans un souci d’amélioration de la qualité de vie de la communauté dans son ensemble.
Sous l'éclairage de la littérature scientifique et d'informations de première main obtenues par notre concours au sein de l'association Tempo Territorial qui regroupe les acteurs engagés dans des politiques temporelles, nous proposons de réaliser une lecture critique de ces politiques afin de questionner leur capacité à introduire un changement profond sur les rythmes sociaux. En effet, nées en réponse à la crise du temps qui touche les sociétés occidentales les stratégies de gestion des temps mises en œuvre par ces politiques promeuvent-elles des rythmes plus lents et plus conviviaux ou au contraire sont-elles à l’origine d’une plus grande pression temporelle sur les collectifs et individus ?
Après avoir fait le point sur l’émergence et la diffusion des politiques temporelles, nous nous intéress
De la gestion du temps et des nouvelles temporalités chez les personnes en si...Doc Géo
Objectif principal :
Étudier la construction territoriale « affective » susceptible d’être opérée chez les individus à l’égard d’un lieu qu’ils fréquentent quotidiennement mais dans lequel ils ne
résident pas.
Dans le cadre du mémoire de Master 1 :
Etudier la construction territoriale « affective » de Paris chez les personnes résidant en Province et se rendant quotidiennement dans la capitale, par l’intermédiaire du train, pour des motifs professionnels et/ou estudiantins.
Population étudiée : les navetteurs de longue distance.
Individus dont les coordonnées de leur lieu de résidence et de leur lieu de travail sont séparées d’une distance minimum de 200 kilomètres (Öhman et Lindgren, 2003).
Qui dit navetteurs de longue distance...dit temporalités et gestion du temps au quotidien.
Thématiques que l’on retrouve dans plusieurs travaux portant sur les mobilités quotidiennes de longue distance :
- Travaux du sociologue Joël Meissonnier (2000, 2001) : la gestion et l’optimisation du temps deviendrait-elle une ressource pour ces individus ?
- Travaux de la sociologue Xavière Lanéelle (2003, 2004, 2005, 2006, 2008) : comment les navetteurs de longue distance gèrent-ils le temps à travers les différents espaces qu’ils fréquentent quotidiennement ?
- Travaux du sociologue Michaël Flamm (2004, 2005) : le temps de transport, qui est un temps de transition utilisable, devient une ressource à exploiter par les usagers.
Fourès - Redéfinir les impacts de la Ligne-à-grande-vitesse Bretagne – Pays-d...Doc Géo
La question des impacts « diffus » se pose actuellement pour les acteurs de l’aménagement du territoire, notamment dans le secteur de la construction et de l’exploitation des grandes infrastructures de transport terrestre, devant le constat d’une baisse continue de la biodiversité, malgré les efforts d’évitement, de réduction et de compensation des impacts, qui ont progressé suite à la loi de 1976 sur les études d’impact et suite au Grenelle de l’Environnement qui a renforcé le rôle de la Commission Nationale pour la Protection de la Nature (CNPN). Le dossier des Engagements de l’Etat pour le projet Ligne-à-grande-vitesse Bretagne – Pays-de-la-Loire (LGV-BPL) rappelle la nécessité d’une préoccupation pour les « impacts résiduels [ou] non anticipés » (MEDDAT & RFF 2009). Les travaux de la road ecology ont montré que les infrastructures linéaires produisent des impacts de fragmentation (donc d’altération des habitats pour les populations animales et végétales) à l’échelle du paysage (Forman 2003). De plus, le programme scientifique de Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC), par exemple, suggère que les causes de la diminution de la biodiversité au niveau national sont l’urbanisation et l’intensification de l’agriculture (Bilan STOC 2009). On s’interroge alors sur l’existence d’impacts « diffus » des infrastructures de transport. Ces effets en cascade peuvent, à un moment, se révéler des impacts, par cumul dans le temps (effets différés) et dans l’espace (effets localisés) autour d’une infrastructure. C’est pourquoi on propose de redéfinir les impacts d’une LGV selon un temps alternatif, au sens figuré (un regard différent sur le projet d’aménagement) et au sens propre, puisqu’il s’agit de considérer les impacts d’une LGV sur l’environnement comme des impacts intermittents.
Environnement / gouvernance : le programme du onzième colloque Doc'GéoDoc Géo
Le 4 octobre 2013, Doc’Géo (l'association des doctorants en géographie et en aménagement de Bordeaux) organise son XIe colloque en partenariat avec l’UMR 5185 ADESS CNRS, le département de géographie de l’université Bordeaux III et l’école doctorale Montaigne – Humanités. Cette journée de recherche, ouverte en priorité aux masters, doctorants et jeunes docteurs de toutes disciplines, est l’occasion de discuter entre jeunes chercheurs autour d’un thème original. Cette édition portera son attention sur le couple environnement / gouvernance. Le colloque sera composé de trois ateliers : des changements dans la gestion des ressources ; espaces urbains et gouvernance des ressources ; construire et mobiliser des savoirs scientifiques, experts et/ou locaux. Étienne Grésillon (MCF en géographie, LADYSS, Université Paris 7) en sera l'invité d'honneur.
Veyrac-Ben Ahmed - Développer une approche systémique et multi-scalaire pour mieux comprendre la vulnérabilité de l’agriculture face aux sécheresses
1. Développer une approche
systémique et multi-scalaire pour
mieux comprendre la
vulnérabilité de l’agriculture face
aux sécheresses
Bénédicte Veyrac-Ben Ahmed
Docteur en géographie de l’environnement – GEODE - Toulouse 2
DocGéo – 4 octobre 2013 – Bordeaux
2. Objectifs de l’étude
Se poser la question des relations entre
l’agriculture et le climat, c’est aussi se
poser la question de l’adaptation des
exploitations, mais aussi de la vulnérabilité
d’un secteur à travers ses maillons les
plus fins, les exploitations, maillons qui
sont en relation directe avec le milieu
support de l’activité productrice.
DocGéo 2013 - Bénédicte VeyracBen Ahmed - GEODE
3. Quelques éléments
du contexte de l’étude
• Lien entre profession agricole et milieu
naturel, support de l’activité
• Bassin versant du Lemboulas, lieu de
poly-productions agricoles
DocGéo 2013 - Bénédicte VeyracBen Ahmed - GEODE
6. Méthode
• Développer une approche systémique, prenant
en compte les 3 éléments fondamentaux du
milieu étudié :
– Espace/temps/Homme (G. Bertrand, 1975)
• Prendre en compte les éléments physiques et
naturels, et les éléments humains (politiques,
économiques, sociologiques, ou même
psychologiques)
– Univers environnementaux/univers humain
(Picouet/Sghaïer, 2004)
DocGéo 2013 - Bénédicte VeyracBen Ahmed - GEODE
7. Prendre en compte la complexité
des liens entre milieu et hommes
à travers…
– Les différentes échelles spatiales
– Les différentes échelles temporelles
– Les interactions entre échelles
DocGéo 2013 - Bénédicte VeyracBen Ahmed - GEODE
8. Considérer les influences des échelles
globales sur l’objet d’étude…
DocGéo 2013 - Bénédicte VeyracBen Ahmed - GEODE
12. Identifier les « natures » de la
sécheresse en interactions
DocGéo 2013 - Bénédicte VeyracBen Ahmed - GEODE
13. Isoler un élément parmi les
interactions afin d’identifier son rôle
DocGéo 2013 - Bénédicte VeyracBen Ahmed - GEODE
14. Merci pour votre attention !
DocGéo 2013 - Bénédicte VeyracBen Ahmed - GEODE
15. Développer une approche systémique et
multi-scalaire pour mieux
comprendre la vulnérabilité de l’agriculture face
aux sécheresses
Ce diaporama a servi de support à la
communication de Bénédicte VEYRAC-BEN AHMED à l'occasion du 11e
colloque Doc'Géo, qui s'est déroulé à
Pessac (Gironde) le 4 octobre 2013.
Son auteur l'a mis à disposition sous les termes
de la licence ouverte,
dont le texte est disponible sur le site de la
mission ETALAB.