2. supérieure : « Les grands vaccinodromes ne répondent pas à tous les besoins. Il faut
jouer la carte de la proximité. »
Le vice-président départemental du syndicat MG France constate que la vaccination
patine sur son secteur : « Dans mon cabinet, les patients ne veulent plus de
l’AstraZeneca. J’ai dû jeter des doses. Le Janssen n’est pas encore disponible. Dans
ces conditions, organiser une campagne de vaccination chez les généralistes me
semble difficile. La solution, c’est l’ouverture de petits centres de vaccination de
proximité. »
Le docteur Daniel Flaharty a sollicité les élus du Département et de la Communauté
de communes de Montesquieu. « Les médecins du secteur peuvent se mobiliser
fortement pour gérer un nouveau centre de vaccination », assure le médecin brédois.
Tenir sur la longueur
Le maire de La Brède Michel Dufranc a contacté officiellement la préfecture pour
demander l’ouverture d’un centre dans la salle des fêtes de la commune : « Tout est
en place depuis la journée Vacci’bus. Nous avons le local, la logistique, le personnel
et le savoir-faire », rassure l’édile qui est épaulé par le docteur Alain Boisnier dans
cette démarche.
La stratégie vaccinale de l’ARS est claire depuis le début de l’année : pas d’ouverture
de petits centres pour des raisons logistiques. Mais la création d’antennes de
vaccination, qu’elles soient pérennes (Rions) ou éphémères (Monségur, Portets,
Villandraut), prouve qu’une marge de manœuvre existe. « La communauté médicale
du secteur Montesquieu serait capable de se mobiliser pour vacciner entre 250 et 400
personnes par jour », chiffre Le docteur Daniel Flaharty. Pour le maire de La Brède, le
plus important est de tenir dans le temps. Élus et médecins attendent désormais une
réponse de l’ARS.