SlideShare une entreprise Scribd logo
Il y a les verres qui trinquent à l’annonce d’un contrat-
programme tant attendu, les mots de bienvenue criés
haut et fort à une nouvelle équipe qui renforce la niaque
des “anciens”, les bruits d’aspirateurs qui empêchent
la poussière de tomber sur un lieu qui a toujours refusé
l’immobilisme. Bientôt s’y ajouteront les portes qui
s’ouvrent, les paroles qui naissent, les vibrations qui
retentissent, les casques qui se remplissent de messages pas
si subliminaux, les pieds qui martèlent la scène… et vos voix.
Soupirs de soulagement, bises chaleureuses claquées sur
la joue, excitation de redonner un nouveau souffle à cet
endroit qui fait partie de nous, de vous donc. Cette saison,
la quatorzième du nom, sera créatrice de sons, d’images,
d’expériences foisonnantes. Et au centre de cette agréable
cacophonie : la scène, autour de laquelle résonnent nos
spectacles, nos concerts, nos fêtes et nos rencontres, le tout
dans une multiplicité de formes, de genres et d’esthétiques.
Notre activité continuera à soutenir toujours plus les
artistes, dans leur cheminement et leurs rencontres avec
les publics. Elle s’intéressera aux jeunes créateurs, mais
aussi à l’expérience de leurs aînés. Elle fera écho aux
préoccupations du moment, tout en se tournant vers un
futur encore à découvrir.
Ces nouveaux sons et ces nouvelles images, on a choisi de
les écrire (un esprit de contradiction, ça ne se perd pas
comme ça). Vous tenez entre vos mains un nouveau né :
210mm pour 140 grammes de papier recyclé. Il contient
notre programme, nos réflexions et celles des artistes
programmés, des passages engagés et d’autres plus légers.
Bref, il est le reflet de la diversité des voix qui se mélangent
au 210 et, pour cette raison, entendez-le, lisez-le, chiffonnez-
le, posez-le et reprenez-le. Il est à vous. Et pourquoi pas pour
le prochain numéro, faites-le parler.
du 09 octobre
au 20 octobre 2018
du mardi au samedi à 20h30
Ils sont quatre parents, déboussolés, débordés, épuisés, certains
au bord de la crise de nerfs. Un groupe de parole s’organise. Car
être parent, il faut bien l’avouer, ça peut être formidable… mais ça
peut être catastrophique aussi. Comment faire son chemin sans
se laisser écraser par les diktats des psychologues, pédagogues ou
experts autoproclamés ? Partant de leurs propres interrogations
et observations, Jessica Gazon et Thibaut Nève plongent au
cœur d’un sujet sensible et pourtant assez inavouable ; celui de
la difficulté d’être parent. Comme toujours dans leurs spectacles,
ils abordent la question sur le ton de la comédie féroce, avec un
décalage salvateur qui permet de rire de nos propres névroses.
Un projet de la Cie Gazon-Nève avec : Sébastien Fayard, Morena Prats,
Thibaut Nève, Céline Peret, Laurence Warin, Octave Delaunoy ou Sacha
Pirlet (en alternance) / Voix off : Véronique Dumont / Mise en scène : Jessica
Gazon Assistanat à la mise en scène : Hélène Collin / Écriture : Jessica
Gazon avec la complicité des acteurs / Dramaturgie : Jessica Gazon, Thibaut
Nève et Morena Prats / Conseiller artistique et création lumières : Guillaume
Toussaint Fromentin Création sonore : Guillaume Istace / Scénographie :
Vincent Bresmal / Costumes : Élise Abraham / Conseiller en psychodrame
analytique : Patrick Blauwart / Coaching vocal : Muriel Legrand / Diffusion :
La Charge du Rhinocéros
Retrouvez les crédits de production sur www.atelier210.be
« Jessica Gazon et Thibaut Nève n’en
sont pas à leur premier passage au
210. On aime l’intelligence et l’hu-
mour avec lesquels ils décortiquent
les rapports humains. Ils réussissent
à s’emparer de sujets très personnels
pour en faire une matière théâtrale
qui touche tout le monde. Une écri-
ture sensible et un jeu d’acteur dont
on se délecte à chaque fois. »
Isabelle Jonniaux
Directrice artistique théâtre
h30
Autour du spectacle :
12.10, rencontre après spectacle avec l’équipe et Moïra Mikolajczak,
Professeure à l’Université catholique de Louvain. Ses lignes de recherche
principales portent sur les compétences émotionnelles et le burnout. En
2015, elle a initié avec Isabelle Roskam un large programme de recherche
national et international sur le burnout parental. Elles sont aujourd’hui les
deux personnes de référence au monde sur ce sujet.
19.10, rencontre après spectacle avec l’équipe et Stéphanie Haxhe,
psychologue, psychothérapeute et Docteure de recherche. Elle est maître
de conférences à l’Université de Liège et exerce en tant que psychologue
clinicienne à SOS Village Enfants Belgique où elle travaille avec les familles.
« Être mère. Je n’en rêvais pas. Du moins consciemment. Je ne voyais
autour de moi que la galère, l’angoisse et les nuits courtes. Les vomis, les
cris et les pipis au lit. Puis c’est arrivé. Enceinte. Bam ! Sans crier GARE.
J’ai d’abord pleuré. De joie. Je me suis demandé comment j’allais faire pour
pousser. On a ri. Et puis la peur est arrivée. L’envie de revenir en arrière,
de tout arrêter. La réjouissance s’entremêlait à chaque fois de doutes et
de tristesses. Le deux, c’était fini. Nous allions être trois. Et le deux me
manquait déjà. Puis une sensation de petit miracle, si banal pourtant, a pris
le dessus. Cette impossibilité de renoncer. Aller de l’avant. Ne rien idéaliser.
Imaginer le pire. Il allait être insupportable mon gosse ! Provoquer : «Peut-
être qu’il sera trisomique ?» «Je préfère un trisomique sympa qu’un enfant
insupportable !» Tu veux venir sur mon porte-paquet ?» Oui, tu prends les
bosses ?» Et puis tu es né. J’ai compris pourquoi les parents acceptaient
la galère. Pourquoi on avait envie de ça. Je suis passée dans l’autre
camp, l’autre réalité. Avec ses mille questions à la seconde, sa fatigue, ses
doutes, ses joies. C’est angoissant, c’est épuisant, c’est confrontant mais
passionnant. Et puis c’est marrant aussi. »
Jessica Gazon
« 2009, 2011 : je suis devenu père. Je l’ai toujours voulu. Convaincu que
ma paternité ne me poserait pas problème, qu’elle m’était pour ainsi dire
acquise, puisque je me pensais suffisamment instruit et sensible pour
endosser ce rôle haut la main, j’ai déchanté. J’ai découvert qu’être père
n’allait pas de soi... Pour continuer à vivre, j’ai dû, sans jamais y renoncer
et avec toute ma force, travailler ma paternité, l’inventer, la questionner
sous l’angle de la transmission (quel modèle avais­-je reçu?) et au sein de
mon couple (comment devenir père et rester amant?). Quel nouveau rôle
endosser ? Etait-il taillé pour moi comédien ? Allais-­je devoir l’inventer de
toute pièce ? Et surtout, où trouver du soutien dans ces nouveaux défis?...
La singularité de mes questions ne rencontraient que très rarement le
vécu des autres parents... Quand ce spectacle a commencé à poindre son
nez, j’ai rêvé d’une mise en abîme, d’un espace sociétal ouvert à tous, où
les pères et les mères pourraient échanger librement. Convoquer le théâtre
pour creuser nos sillons intimes et en faire résonner la portée universelle et
actuelle. »
Thibaut Nève
Turner Cody
& Nicolas Michaux (us/be)
+ Jeremy Walch (be)
25 octobre 2018
Portes : 19h / Show : 20h
9€ - 12€
Turner Cody et Nicolas Michaux c’est une
histoire d’amitié et de chiffres qui défilent :
des kilomètres sur le compteur d’une vieille
Mitsubishi, des années qui s’écoulent et “60
saisons” qui s’écoutent. Pour rester dans
le thème, on a questionné les gaillards sur
quelques dates clés.
2006. “À ce moment-là, je rencontre
Grégoire de b.y_records (sic. le label sur
lequel signeront Turner et Nicolas pour
plusieurs sorties). Il m’avait contacté pour
sortir une compilation de mes morceaux
qui est devenue “60 Seasons” (2007). Je
crois qu’il avait découvert ma musique via
le groupe français Herman Düne. On est
devenus de bons amis et je restais chez lui
à chaque fois que je venais à Bruxelles.”
Turner
2010. “C’est l’année où je découvre la
musique de Turner Cody avec le morceau
“Corner of my room”. J’ai été conquis à
la première écoute et j’ai ensuite suivi
sa carrière avec beaucoup d’intérêt. Son
morceau “Better Days” est une de mes
chansons préférées de tous les temps.
Turner est un des plus grands songwriters
américains toujours en activité, the real
deal”. Nicolas
2017. “Avec Turner, on s’est rencontré pour
la première fois il y a un an au Canada. On
a fait la route Toronto-Montréal ensemble
dans sa vieille Mitsubishi à parler pendant
des heures.” Nicolas
“J’ai rencontré Nicolas et son
groupe l’année passée. D’entrée de
jeu, ça a accroché et on est devenu
de très bons amis. J’adorais sa
musique et son groupe. Ils ont été
un backing band parfait. On s’est
tellement amusé ensemble qu’on a
décidé de faire une tournée. C’est
la première fois que je repars sur la
route depuis la naissance de mon
fils en 2015 donc je suis impatient
de revenir en Europe!” Turner
Les deux songwriters s’offrent une
virée commune sur les traces de Bob
Dylan, Léonard Cohen et Gainsbourg.
Ils seront accompagnés sur scène par
Ted Clark, Morgan Vigilante et Clé-
ment Nourry.
“Nicolas Michaux partage une
longue histoire avec le 210
puisqu’il est monté sur notre scène
à de nombreuses reprises et avec
différentes casquettes. Cette date
s’impose donc comme une carte
blanche, l’occasion également de
découvrir l’univers de Turner Cody
qu’on connaît moins de ce côté de
l’Atlantique…”
François Custers
Programmateur musical
Alabaster Deplume (uk)
+ Le Ton Mité (be)
27 octobre 2018
Portes : 19h30 / Show : 20h30
9€ - 12€
« I’m making an album, I’m making an
album and you are listening to it, I’m
putting my heart and soul into my album,
it’s the combination of a lifetime creative
work. Is it enough?”
Ainsi s’ouvre le 4ème album d’Alabaster
Deplume « A Corner of a Sphere » sorti en
mai 2018. Et si on suivait l’artiste d’une
oreille intriguée depuis quelques temps,
on a plus peur d’affirmer que ce dernier
opus est un des objets sonores les plus
intéressants à avoir pénétré nos casques
récemment. De par sa morphologie inédite
déjà : Alabaster se distingue à la fois comme
spoken word artist et saxophoniste émérite
(le meilleur de la nouvelle scène anglaise si
on en croit un certain Shabaka Hutchings),
de par son univers ensuite : un mélange
de folk et de jazz incarné par une figure de
ménestrel qui semble toujours se jouer de
lui-même et de son auditoire. S’il est une
caractéristique qui frappe d’entrée chez
Alabaster (Angus Fairbairn dans le civil)
c’est son sens unique de l’écriture et de la
mise en scène, pas sans rappeler un certain
Connor O’Brien (Villagers) des débuts,
l’humour absurde en prime.
La poésie d’Alabaster est de celles qui
s’abordent en plusieurs temps, invitant à un
voyage à travers des couches aussi variées
que complémentaires. Tantôt solennel
et épiphanique (“And division, the myth,
the victorious failure lived, flourished, in
the absence of a mirror, for the world of
life to admire and love…”), son stylo se
pare ensuite d’une autodérision souvent
autobiographique, celle d’un artiste assis en
périphérie, au regard gourmand et toujours
amusé qui perçoit la beauté autant dans la
grandeur que dans le minuscule.
“I feel good. I’ve come to the hills
to be alone and listen to the sound
of myself. I feel good. Here’s a
cigarette I’m making, I will make it
and I will destroy it with fire.”
S’il est unique à plus d’un égard on
retrouve chez Alabaster cet esprit
joyeusement dérangé, et forcément
jouissif qu’incarnait à l’écran le
récent « Patton » de Jim Jarmusch.
Une poésie posée comme un pari,
l’invitation à une perspective
toujours nouvelle et inattendue,
dont les traces s’infiltrent et
persistent.
“Même si son nom n’est pas encore
connu de ce côté de la Manche
(avec un blaze pareil ça ne saurait
tarder), on ne voulait pas passer à
côté de cet artiste au style unique,
à mi-chemin entre jazz et spoken
word, qui semble inventer ses
propres cases…”
François Custers
Programmateur musical
Les habitué.e.s le savent : on rentre
rarement indemne d’une soirée au 210.
Vous pensiez vous faire un petit concert
tranquille ? « Non non, ce soir je la fais pas
tard. » Chez nous cette fameuse phrase a
tendance à ne jamais se réaliser…
Si vous ne connaissez pas encore la maison,
rassurez-vous, on ne vous mettra pas
dehors une fois le spectacle fini. Le 210,
une discothèque ? Pas vraiment. C’est juste
qu’on aime boire des coups en papotant de
sa semaine ou du spectacle du soir.
Pour ceux.celles qui veulent se défouler, il
est possible de se déhancher sur les sons
des mélomanes/djs après un concert où lors
de la dernière d’une pièce de théâtre. Dans
ce cas, ça se passe dans le bar, jamais loin
de la source.
Sans oublier nos classiques fêtes
d’ouverture et de clôture de saison. Le
nouvel an est un grand classique depuis
toujours également (qui se rappelle de
l’édition 2006?). Nous maintenons la
formule gagnante du « time traveling », ou
comment passer des années soixante à
aujourd’hui en six heures de danse. Une
décennie par heure, sans chichis.
Bien sûr, nous avons encore plein
d’idées en stock. Comptez sur nous
pour caler tout ça comme il faut
d’ici 2019.
SE SENTIR BIEN
Le 210 doit être un lieu sûr
et accueillant pour tous.tes,
peu importe son sexe, son
âge, sa langue maternelle, ses
origines ethniques, sa religion
ou idéologie, son handicap ou
sa sexualité. Nous rejetons
fermement tout forme de
violence physique ou verbale, de
harcèlement ou de comportement
irrespectueux. Si vous vous
sentez en difficulté, n’hésitez pas
à prévenir un membre de l’équipe
ou de la sécurité.
La playlist de Laurent, production
et diffusion à l’atelier 210.
À écouter fort pour une expérience
optimale !
Veröld Hulin - Audn
Ahrimanic Trance - Wolves in the
Throne Room
The Cold March - Spectral Lore
Spring of Life - Vanum
The Path to the Fortress is Lined
with Statues - Dumal
Jubilat - Yellow Eyes
Retrouvez cette playlist en écoute
sur le Spotify du 210.
Depuis 2012, nous naviguons dans le noir,
passant d’un monument de la musique à
une perle oubliée. Sur une saison, nous
tentons de proposer un équilibre varié entre
styles, époques et attitudes. Les Blackout
Sessions sont l’occasion de rediriger les
projecteurs - ou plutôt replacer le diamant -
sur des artistes clés qui ont, pour certains,
disparu de nos smartphones et ondes radio.
Ils ont pourtant révolutionné la musique
moderne. Les Blackout Sessions nous
permettent aussi de remettre le concept
d’« album » en avant. Combien d’albums
écoutez-vous encore de bout en bout ?
Plongé dans le noir complet, l’expérience
n’en devient que plus intense.
Pour cette nouvelle saison, nous avons
enfin un véritable disque latin à l’affiche.
Willie Colon, tromboniste et compositeur
clé du label new-yorkais Fania, ouvre le
bal. Son second disque, « The hustler »
sorti en 1968, annonce l’éclosion de la
« salsa », terme marketing inventé par
Fania pour redéfinir le joyeux mélange des
musiques traditionnelles latines passés à
la moulinette new-yorkaise. Un fantastique
mélange de jazz dansant et de rythmes
suaves, sublimés par l’attitude in-your-face
de Willie Colon.
En novembre, revisitons notre
terroir national avec un disque
electro-pop culte et bourré
d’humour : « Looking for Saint-
Tropez » de Telex (1979). Aux
commandes, le sorcier des synthés
Dan Lacksman, Michel Moers et
feu Marc Moulin qui, pour fier
rappel, a inauguré l’Atelier 210
par un concert mémorable en
septembre 2005.
En décembre nous ferons une
petite exception : en général
nous évitons les compilations,
enregistrements lives et bandes
originales pour nous concentrer
stricto sensu sur les albums studio.
Le légendaire « Live » de Donny
Hathaway, paru en 1972, est une
excellente raison de déroger à
la règle. Un bijou de soul qui fera
craquer les plus durs d’entre nous.
Les amateurs de rock lourd et de
guitares seront servis en janvier
avec un incontournable du genre :
« II » par Led Zeppelin, sorti en
1969.
Xavier Daive
Responsable fêtes, Blackout,
artiste associé alias Funky Bompa
22.10 : Blackout session #68 Willie Colon - The Hustler
20.11 : Blackout session #69 Telex - Looking for Saint-Tropez
03.12 : Blackout session #70 Donny Hathaway - Live
29.01 : Blackout session #71 Led Zeppelin - II
Portes : 20h
Début de l’écoute : 21h tapantes
Gratuit
du 6 novembre
au 17 novembre 2018
du mardi au samedi à 20h30
Depuis près de 50 ans, la mauvaise redistribution des richesses en
Europe ne cesse d’accroître les inégalités. Les chiffres de la pau-
vreté explosent : 1,5 millions de personnes en Belgique, 9 millions
en France, 11 millions en Allemagne. La précarité et l’exclusion
semblent s’inscrire comme une norme sociale. Pour la Compagnie
Art & tça, il y a une urgence à faire entendre ces réalités. À partir
de témoignages rassemblés sur le terrain, ils inventent une forme
de théâtre documentaire qui se fait porte-parole des « sans voix ».
Avec poésie et humour, ils créent une matière artistique vivante,
exigeante et critique de notre temps.
Création et mise en scène : Cie Art & tça – écriture et interprétation :
Charles Culot, Alexis Garcia & Camille Grange ; Ecriture et direction
d’acteurs : David Daubresse I Accompagnateur technique : Jean-Louis
Bonmariage I Scénographie : Claudine Maus I Regards extérieurs :
Christophe Menier & Julie Remacle I Montage vidéo : Marie Gautraud
Retrouvez les crédits de production sur www.atelier210.be
« Ce qui est remarquable dans ce pro-
jet, c’est tant la proposition artistique
que l’engagement citoyen. Les projets
de la cie Art & tça s’inscrivent dans
une réflexion sociétale et visent à
sensibiliser les spectateurs sur les
problématiques d’aujourd’hui. Une
démarche que nous soutenons totale-
ment au 210. Parce que le théâtre doit
être ce lieu de la parole échangée et
de la conscience augmentée. »
Isabelle Jonniaux
Directrice artistique théâtre
Autour du spectacle :
Nous vous proposerons tout au long de la série des moyens d’action,
des sujets de réflexion, des occasions d’échanges et de rencontres, en
association avec quatre acteurs majeurs de la lutte contre la pauvreté et
l’exclusion : Le Collectif Solidarité Contre l’Exclusion (CSCE), Le Forum
Bruxelles contre les inégalités, L’Îlot et Le Rassemblement Wallon de Lutte
contre la Pauvreté (RWLP).
Retrouvez plus d’informations sur ces associations sur notre site :
www.atelier210.be
10.11 à 17h - débat sur l’allocation universelle :
Est-ce une solution souhaitable et réaliste ou un risque de voir se détricoter
davantage l’Etat Providence ? Intervenants : Matéo Alaluf et Philippe Defeyt
Professeur de sociologie à l’Université Libre de Bruxelles, Mateo Alaluf est
également membre fondateur de l’Université populaire de Bruxelles. Il est
l’auteur de nombreux ouvrages en sociologie du travail. Il a notamment
publié Contre l’allocation universelle (Lux éditeur). Philippe Defeyt,
économiste, a été membre fondateur d’Ecolo (1980) et président du CPAS
de Namur de 2007 à 2016. Il a également été enseignant, notamment à la
FOPES (UCL). Il est l’auteur d’une proposition de réforme de la protection
sociale incluant un revenu de base de 600€ /mois.
12.11 à 20h : projection du documentaire « Bureau de chômage », de
Charlotte Grégoire et Anne Schiltz.
Une administration, des bureaux cloisonnés, des personnes assises en
vis-à-vis. D’un côté de la table, des chômeurs. De l’autre, des contrôleurs.
L’enjeu des entretiens : le maintien des allocations de chômage. La rigidité
de la procédure s’oppose à la singularité des hommes et des femmes qui
y sont soumis. La réalité crue du contrôle des chômeurs à Charleroi dans
un Etat Providence en phase terminale avec un point de vue qui rappelle
les documentaires de Raymond Depardon. A la suite de la projection, une
rencontre avec les réalisatrices, animée par Denis Desbonnet (CSCE), vous
sera proposée.
4 groupes (Papier Tigre, Elec-
tric Electric, Pneu et Marvin), 11
musiciens, une création scénique
à part entière et une expérience
quadriphonique intense. Voilà ce
qui est au programme de la Colonie
de Vacances. Deux soirées inédites
avec jauge limitée !
“Un concert qui aura mis plus d’un
an, des centaines d’appels et au moins
autant de mails avant de devenir
réalité ! Au-delà des défis techniques et
financiers on est ravis de pouvoir enfin
les faire jouer à Bruxelles, pour deux
dates qui plus est !”
François Custers
Programmateur musical
La Colonie de Vacances (fr)
23 et 24 novembre 2018
Portes : 20h / Show : 21h
16€
Le concept de diffusion spatialisée (ou surround) est hérité du cinéma qui
expérimente avec cette pratique dès les années 1940 et la sortie du film
“Fantasia” de Walt Disney dont l’entièreté de la bande-son est réalisée en
spatialisation 3d. C’est à partir des années 1970, et la naissance du système
Dolby, que la pratique se démocratise.
Côté musique, ce sont les anglais de Pink Floyd qui sont à l’origine du
premier système de diffusion en quadriphonie. Inauguré lors d’un concert
au Queen Elizabeth Hall de Londres, leur système baptisé Azimuth Co-
ordinator enveloppe la salle de toute part à l’occasion d’un show unique
baptisé “Games for May” qui sera également la seule représentation du
genre puisque le système sera volé après le concert et jamais retrouvé
ensuite. Il faudra attendre 1969 pour que le Floyd remette le couvert avec
un dispositif équivalent, désormais destiné à tourner dans toutes les salles.
La distribution du son dans chaque enceinte est alors gérée directement par
le claviériste Rick Wright via un dispositif de manettes qui lui permettent
de faire fluctuer l’apparition des nappes de synthé ainsi que des bruitages
largement utilisés par le groupe à cette période.
La musique électronique n’est pas en reste côté expériences immersives,
comme l’ont prouvé les allemands de Monolake (futurs fondateurs
d’Ableton) avec leur système de diffusion spatialisé plongé dans l’obscurité
totale. Si l’idée du concert en « total surround » a depuis émergé dans les
esprits de quelques autres, force est de constater que l’expérience reste
marginale, la faute surtout à un défi technique qui transforme la bonne idée
initiale en véritable chaos auditif. En cause : la difficulté à gérer les temps
de latence entre les différentes sources (particulièrement pour les salles
de grandes tailles) et la quasi impossibilité d’offrir une expérience sonore
équivalente à des spectateurs placés à différents endroits.
Avec la Colonie de Vacances, le problème est retourné puisque c’est le
nombre de groupes qui est multiplié par quatre et le public placé au milieu.
Oubliez les calculs interminables,
les formules obscures et les interros
impromptues et venez goûter à une
combinaison justement dosée entre savoir
et alcool dans une ambiance cosmique.
Lancées en 2010 à Copenhague, les
Science & Cocktails font aujourd’hui des
émules de Johannesbourg à Bruxelles.
Pour la deuxième saison consécutive, le
210 (re)devient le théâtre de conférences
scientifiques vulgarisées, en anglais.
Une fois par mois, un.e chercheur.se
passionné.e décortique un problème pour
un public assoiffé de connaissances… et
de cocktails. Vous voulez discuter avec
des scientifiques renommés, goûter des
cocktails inédits et finir la soirée en
musique ? Venez tôt ! Les sold out sont
nombreux.
23.10 : Science & Cocktails #7
Axel Cleeremans - Brains and
complexity : the emergence of
consciousness
21.11 : Science & Cocktails #8
Dirk Frimout - Destination Mars
04.12 : Science & Cocktails #9
François Gemenne - Migrations
28.01 : Science & Cocktails #10
Patrice Cani - Gut microbiota
À vos shakers
Black Hole - le must have !
- 6cl de rhum brun (Goslings)
- un demi citron vert
- 0.5cl de jus de gingembre frais
- 2cl de sirop de sucre de canne
Courant 2018, les nouveaux albums
respectifs de Flying Horseman et Jawhar se
frayent une place de choix dans les sorties
belges les plus abouties de l’année. Quelques
mois plus tard, le 210 les programme sur
sa scène. Au-delà du plaisir de les voir en
live, cette programmation est également
le témoin d’une réflexion sur un aspect
important de la diffusion musicale : celle
de la durée de vie d’un album. Autrement
dit : pendant combien de temps un
album est considéré comme nouveau ou
« frais » ? Sans refaire tout le schéma de
l’industrie musicale, il va sans dire que la
sortie d’un nouvel album est devenue un
élément déclencheur duquel tout découle.
Programmer un artiste sans sortie récente
devient un acte marginal, voire une faute
stratégique pour certains programmateurs.
Il convient pourtant de réfléchir à cette
pratique dans la mesure où la durée
de vie d’un album tend à se raccourcir,
conséquence logique de la massification et
l’accessibilité des moyens de production
musicale et des plateformes d’écoute, entre
autres. Quelle position adopter dès lors
qu’on estime qu’un album a trop peu tourné
en live ?
C’est le constat qu’on faisait notamment
pour le magnifique « Room / Ruins » de
Flying Horseman sorti en début d’année
et dont les critiques très enthousiastes
de la presse flamande n’auront pas suffi à
garantir une place suffisante au groupe sur
les scènes francophones.
Flying Horseman (be)
& Jawhar (be)
6 décembre 2018
Portes : 19h30 / Show 20h30
11€ - 14€
La difficulté d’infiltrer l’autre côté de
la frontière linguistique complexifie
d’autant plus une situation déjà
délicate et Bruxelles occupe à cet
égard une place centrale. Si l’offre
culturelle musicale n’y manque pas,
le réseau des salles reste morcelé
entre institutions flamandes et
francophones et une date bien
remplie d’un côté n’est pas synonyme
de réputation établie de l’autre,
d’où la volonté pour le 210 de se
positionner en relais et participer
ainsi au soutien de l’émergence dans
une perspective durable.
“Une affiche pour laquelle l’utilisation
du “&” en lieu et place du “+” n’est pas
anodine. Elle révèle notre intention
de proposer une soirée sans hié-
rarchie classique entre tête d’affiche
et première partie, une double esca-
pade de luxe dans des univers aussi
singuliers que passionnants, portés
par les personnalités de Bert Dockxs
(Flying Horseman, Dans Dans) et
Jawhar Basti…”
François Custers
Programmateur musical
Quand deux des musiciens du groupe
Totorro invitent deux complices pour
rendre hommage et surtout poser
leur regard musical sur le monde du
jeu vidéo, ça donne un « game-concert
», autour du jeu précurseur Another
World. Instrument dans une main et
manette dans l’autre, interview avec
Totorro autour de leur show inédit.
J’ai appris que vos premiers jeux étaient
respectivement Tomb Raider (qui, au
passage, me foutait aussi bien la trouille
quand les tigres débarquaient de nulle part)
sur Playstation et Zelda sur Nintendo 64,
quels sont les jeux vidéos sur lesquels vous
avez le plus rouillé ?
Nous avons tous beaucoup joué à Pokémon
sur la première Game Boy, ça ne nous pose
aucun problème de relancer une partie à
l’occasion. C’est très agréable la nostalgie
quand on joue à un jeu. Dans un autre
registre, on a pas mal geeké sur Final
Fantasy X même si aucun d’entre nous n’a
réussi à le terminer à 100%...
Quelle est la meilleure bande-son de jeux
vidéos à votre avis ?
C’est difficile de trouver la meilleure des
bande-son, dernièrement on a pris une
bonne claque sur la musique d’un jeu appelé
« Inside ». La bande-son apporte vraiment à
l’expérience de jeu.
Si il fallait faire un top il y aurait : Final
Fantasy X, Metal Gear Solid 2: Son of
Liberty, Zelda Ocarina of Time, Inside,
Metroid Prime
Est-ce que la musique de jeux
vidéos est, selon vous, un genre à
part ?
Clairement. On peut dire que c’est
une cousine éloignée du cinéma.
Même s’il est question de musique
à l’image, la démarche n’est pas la
même. On est plus passif devant
un film que devant un jeu vidéo.
L’autre grosse différence est liée
à l’histoire du jeu vidéo et aux
avancées technologiques. Les
premières musiques étaient très
minimalistes car les consoles
de l’époque ne permettaient pas
de retransmettre des sonorités
variées. Ces contraintes ont
clairement orienté les musiques de
jeu-vidéo même si maintenant elles
ont tendance à se rapprocher du
cinéma.
Totorro & friends (fr) game-concert
+ Six Hands (be)
29 novembre 2018
Portes : 19h30 / Show : 20h30
11€ - 14€
Comment ça s’est passé pour jouer (au jeu)
et jouer (de vos instruments) en même
temps ?
Nous avons surtout été deux à jouer :
Maëllan (bassiste) et Jonathan (guitariste).
Pour composer l’intégralité de la musique
et capter les images du jeu, nous y avons
passé 3 semaines non-stop à raison de 16h
par jour. Nous étions tous les quatre dans
une pièce avec deux stations de travail : la
première pour capter les images de jeu et la
deuxième pour les importer dans un logiciel
de musique afin de composer dessus. On
faisait des allers-retours permanents entre
ces deux médias.
En quoi ce qu’on entendra ce soir-là sera
différent d’un concert «classique» de
Totorro, si ce n’est ce qui se passera sur
l’écran ?
La première différence c’est que nous ne
sommes que deux membres de Totorro :
Bertrand James (batteur) et Jonathan
Siche (guitariste). Nous sommes
accompagnés de deux amis : Maëlan
Carquet (basse) et Antoine Biotteau (2ème
guitariste). Forcément ça apporte une
nouvelle créativité même si on a essayé
de garder une énergie et une écriture très
proche de ce qu’on fait avec Totorro (pour
ne pas dire qu’on ne sait faire que ça).
Et surtout on s’est laissé guider
par ce que l’image nous racontait.
C’est donc très différent de
la façon qu’on a de composer
habituellement. Difficile de dire
si c’est proche de la musique de
Totorro, le mieux c’est peut-être
de venir voir le spectacle ? (Bon ça
c’était facile...)
Camille Loiseau
Chargée de communication
“Le genre d’expérience scénique
dont on est très avide au 210 par
un groupe dont la réputation live
n’est plus à faire! Pour les oreilles,
les yeux et les pouces…”
François Custers
Programmateur musical
ert
Isabelle Jonniaux, Directrice Artistique Théâtre à l’Atelier 210
Défendre la parité sur nos scènes
Le 10 mars 2009, considérant que les inégalités étaient fortement présentes
dans les arts de la scène et que cela était préjudiciable à la dynamique ar-
tistique, le parlement européen votait une loi pour l’égalité de traitement et
d’accès entre les hommes et les femmes du secteur. Ce texte comporte une
vingtaine de constats, recommandations, injonctions pour endiguer les discri-
minations observées. Mais le parlement a beau inviter les état membres à
« prendre conscience », « réfléchir », « lever toute entrave », rien n’y fait ; les
artistes féminines restent largement sous-représentées dans les program-
mations, les directions ou les octrois de subventions. Le public se voit, lui,
amputé d’une partie de la richesse artistique provenant d’une diversité de
sensibilités et de points de vue. En tant que femme-artiste-directrice, je vis
et constate cette discrimination. Nous sommes nombreuses ; le mouvement
F(S)* en est une résultante. J’aurais pu ici m’enflammer à travers un texte
poétique, émouvant et engagé. Mais il me paraît tout aussi important de
rappeler que ces discriminations sont objectivement et politiquement actées.
Important ensuite de rendre visible le travail des artistes féminines dans la
composition d’une saison. Ce qui, d’ailleurs, ne m’oblige à aucune compromis-
sion artistique comme le laisseraient entendre les détracteurs de la parité !
Car des femmes artistes talentueuses, il y en a autant que des hommes. Mais
elles restent dans l’ombre. Il faut leur faire de la place, sur nos scènes, dans
nos librairies, dans nos musées, mais aussi dans les conseils et les directions.
Le secteur artistique sera alors l’expression d’une société progressiste, sou-
cieuse d’égalité et de démocratie.
* Collectif créé en juin 2018, composé de 1500 femmes professionnelles du
secteur culturel, oeuvrant contre toute forme de discrimination.
Julie Odeurs, ingénieure son de Peter Kernel
«Waow une fille qui fait du son... Il y a quand même plus de boutons sur ta
table de mixage que sur une machine à laver !» . Ces commentaires que l’on
doit supporter encore trop souvent en rebutent certaines à se lancer dans ce
métier, dont moi au départ. Mais une fois sur le terrain et malgré quelques
clichés, mon expérience est plus que positive et je souhaite à toutes les pas-
sionnées de musique de vivre ça ! De nombreux acteurs du milieu culturel
et divers mouvements (« SoundGirls », « Women in Music ») mettent de réelles
choses en place pour démasculiniser la fonction d’ingénieur du son et la
rendre accessible à toutes.
Car la musique a besoin de nous ! On me demande souvent ce qu’une femme
ingé son apporte de différent, comme si on devait apporter une plus-value
pour avoir droit à notre place. C’est pas parce que je suis une fille que je
mixe différemment, c’est parce que je suis quelqu’un d’autre. Un “mix de
fille” ça n’existe pas, les différences sont propres à chaque individu. Les
femmes représentent 50% du potentiel artistique de la population, pourquoi
passer à côté de supers albums et de groupes incroyables ?
Louise Emö, autrice, metteuse en scène, traductrice et artiste de spoken word
Je suis née femme et je compte bien devenir autre chose. Non je rigole.
Je sais pas. Il y a la sensation d’être un réceptacle à compliments, une
figure-phantasme-femme-enfant, un sage suppôt du sexisme bienveillant.
Il y a des hommes qui nous félicitent d’être femmes, des hommes qui se
réjouissent de notre fort caractère mais qui déplorent notre carence en
jovialité. Il y a les programmateurs qui se félicitent de nous programmer
et il y a le présupposé que les femmes doivent se battre, et sourire, et les
deux à la fois sinon on devient vite agressives. C’est attendu, pourtant, qu’il
faille se battre, si on y arrive, on est une battante, qui a la niaque, qui sait
ce qu’elle veut et qui mord ce qu’elle mord tel le mignon pitbull. C’est vrai, il
faut se battre. Battons-nous. Ceci joyeusement. Sans devoir-sourire avec les
dents. Honorons notre engagement. (vivre ce métier = se battre ?) N’y a t-il
pas une inquiétude devant la récurrente question de l’être-artiste-femme
(femme+artiste=féministe ?), l’approche un peu sociétale libérée à la mode
du genre qui coche les quotas ? Ne nous définissons pas par défaut l’un.e de
l’autr.e. Tentons de déployer notre humanité à l’horizontale.
du 22 au 28 décembre 2018
Horaires :
22, 23, 26 et 27.12
Représentation à 17h
28 et 29.12 : deux représenta-
tions, une à 14h + une à 17h
Ce matin, les élèves n’en croient pas leurs yeux : la cour de récré est
transformée en champ de fouilles, le bois d’au-bout est condamné par un
ruban de chantier. On y aurait retrouvé des défenses de mammouths ! Que
va provoquer ce remue-ménage dans la vie de l’école ? Comment cette
découverte va-t-elle influencer les filles et les garçons qui se plongent au
coeur de la Préhistoire, au temps des chasseurs-cueilleurs?
Le Théâtre des 4 mains a l’habitude de mêler marionnettes et comédiens
pour nous raconter des histoires qui embarquent petits et grands. Pour
cette création, l’équipe tisse une nouvelle écriture à partir de paroles
d’enfants recueillies dans des écoles primaires multi-culturelles. Qu’est
que cela représente d’être garçon ou fille? À l’école, dans la société ? Une
réflexion sur les rôles assignés à chacun.e et leur évolution à travers les
millénaires. Un spectacle où le fantastique, la préhistoire et le quotidien ne
font plus qu’un. À voir dès le plus jeune âge si l’on veut espérer se dégager
des clichés du genre.
Création collective du Théâtre des 4 Mains avec : Benoit de Leu de Cecil,
Maud Lefèbvre, Marie-Noëlle Hébrant, David Scarpuzza / Mise en scène
: Marie-Odile Dupuis et Jérôme Poncin / Scénographie : Aurélie Deloche,
assistée de Elizabeth Bosquet, Margaux Vandervelde, Margaux Carpentier /
Régie et création technique : Loïc Scuttenaire
Retrouvez les crédits de production sur www.atelier210.be
« Le Théâtre des 4 Mains a une
grande maîtrise de la création jeune
public. Toujours, ils trouvent le
juste langage, le parfait décalage, le
nécessaire amusement et le sujet qui
enthousiasme les enfants. À l’heure
où les témoignages sur les dérives
sexistes et les discriminations
s’échangent sur tous les médias, il
est nécessaire d’entendre la parole
et d’ouvrir les esprits des plus jeunes
sur ce sujet. »
Isabelle Jonniaux
Directrice artistique théâtre
Scènes de classes
Ça commence comme ça : une élève de 7 ans qui, jouant un garçon, s’amuse
à faire semblant de faire du skateboard parce que “les filles ne peuvent
pas”. Ce garçon qui aimerait tellement avoir un pull à paillettes comme son
amie «car c’est rigolo à toucher» mais qui nous avoue qu’il n’oserait pas en
parler à sa maman... Cette fille qui refuse de s’habiller en garçon car elle
se sentirait moche et l’on sent qu’être belle, pour une fille, ça prend une
importance quasi existentielle...
Ces phrases sont sorties de la bouche d’enfants de classes primaires de
Bruxelles et de Wallonie. C’est en allant à leur rencontre, en échangeant,
en leur proposant de jouer avec les codes du féminin et du masculin que
nous nous sommes rendu compte d’une chose : les clichés ont la vie dure,
et ce malgré les avancées féministes et la conscience de l’égalité entre les
personnes.
Il se passe quoi dans la tête d’un enfant quand on lui parle de genre(s),
de sexisme, de filles, de garçons, et de l’équilibre entre les deux ? C’est
pour être au plus près des préoccupations de notre public que nous
avons organisé ces rencontres-ateliers. Nous en avons tiré des rires, des
incompréhensions parfois, du jeu. C’est cette pluralité de pensées, de vécus,
d’histoires que l’on a souhaité retrouver dans la Classe des Mammouths.
Le Théâtre des 4 Mains et l’équipe des Mammouths
Mal de crâne est une tragédie urbaine et shakespearienne sans
précédent. Eminem et Hamlet s’y mesurent à armes et fers croisés.
Ils se cherchent et fusionnent dans une joute virtuose en cinq
actes. On avance à coups de tirades enflammées, entre meurtre
et hommage à ces maîtres-mots : le père, l’ambition, l’innocence,
l’amour et la langue. On se trouve ici devant un objet scénique
inclassable, entre joute verbale, spoken word et performance
physique. Une proposition radicale portée par une jeune autrice
à découvrir absolument. Les mots sonnent comme des claques et
c’est jouissif.
Direction artistique, écriture, dramaturgie et mise en scène : Louise
Emö / Interprétation : Fanny Estève, Pierre Gervais, Louis Sylvestrie,
Simon Vialle / Coordination,dramaturgie et coach à la mise en scène : Victor
Rachet / Direction technique, dramaturgie et lumières : Clément
Longueville / Création sonore et regard à la technique : Harry Charlier
/ Développement, production et diffusion : Habemus Papam – Cora-
Line Lefèvre et Julien Sigard.
Retrouvez les crédits de production sur www.atelier210.be
du 15 au 26 janvier 2019
du mardi au samedi à 20h30
« Mal de crâne c’est d’abord une écri-
ture ; celle de Louise Emö. Avec elle,
le théâtre parle de et à une nouvelle
génération. Servi par des comédiens
formidables, il casse les codes, rompt
les traditions, il est énergie brute, en-
gagement total. On peut s’emballer ou
résister, mais une choses est sûre, on
assiste à l’éclosion d’une dramaturge
de talent. »
Isabelle Jonniaux
Directrice artistique théâtre
Louise Emö
À défaut de pouvoir vous inviter backstage, je vous emmène faire un
tour derrière les fourneaux. Voici la recette qui a le plus convaincu
l’équipe jusqu’à présent (oui, oui on a fait un vote). Vos papilles vous
remercieront et vos amis végétariens ou végans aussi.
Morgan, cheffe étoilée du catering 210.
Dahl épicé à l’aubergine aux patates douces et au lait de coco
Pour 2 personnes.
Ingrédients
1 aubergine, 2 gousses d’ail, 1 piment, 1cc cannelle, 1cc moutarde à l’ancienne, 1
oignon rouge, 2cm de gingembre frais, 200g de patate douce, 1cc de cardamone,
2cc curcuma, 50g lentilles corail, 100g épinards, 80g de riz, 1 cube de bouillon,
huile de tournesol, feuilles de menthe et lait de coco pour assaisonner.
1- Préchauffe le four à 180 degrés, taille l’aubergine en morceaux de 1 cm environ,
émince l’oignon rouge, écrase l’ail, épluche et émince le gingembre, épépine le
piment et émince-le, épluche les patates et coupe-les en morceaux de 1 cm.
2- Jette le cube de bouillon dans 400ml d’eau bouillante en remuant bien. En
parallèle, fais chauffer la moitié de l’huile de tournesol dans une marmite. Fais-y
dorer les aubergines 4 à 6 mns à feu moyen-doux puis réserve-les dans un plat à
part.
3- Ajoute de l’huile de tournesol à la marmite et fais revenir l’oignon, l’ail, le gin-
gembre, le piment. Cuis le tout 2mn à feu moyen doux. Ajoute ensuite la cannelle,
la cardamone, le curcuma et la moutarde. Après 1 mn ajoute le bouillon et les
lentilles. Laisse mijoter 10mns à couvert tout en lançant la cuisson du riz.
4- Rajoute l’aubergine et les patates douces à la préparation. Après 10mns ajoute
les épinards et réduis les en remuant. Verse 4 cs de lait de coco.
5- Sers le tout dans des assiettes creuses et assaisonne avec du lait de coco et des
feuilles de menthe selon tes goûts.
Smakelijk!
Préparez-vous à pas mal de changements
derrière le bar mais, ne vous en faites pas,
on garde les hélices, les spéciales et votre
place au comptoir.
Mangez à l’Atelier
Un peu dans le rush avant de sortir ? Vous
pouvez désormais amener votre propre
nourriture et la manger tranquillement
dans l’espace Picnic aménagé au 2ème étage
de notre bar.
De la soupe et des snacks (bio & locaux)
pourront vous être proposés à des prix
abordables au bar. Pour vous tenir au
courant, n’hésitez pas à consulter notre
site, nos réseaux, ou à nous passer un coup
de fil.
Buvez à l’Atelier
Aux traditionnels bières, jus et vins
sélectionnés avec soin s’ajoutent de
délicieux thés glacés et limonades faits
maison. Toujours dans l’esprit local, bio et
conscient !
La Blackout Session (voir p.21) sera
chaque mois l’occasion de venir déguster
une nouvelle bière qui restera disponible
jusqu’au mois suivant.
On vous prévient, notre nouveau
responsable bar a encore pas mal d’idées en
réserve. Gardez la carte à l’oeil !
Accueil au poil
Évitez les files à l’entrée ! Si vous êtes
abonné.e ou que vous avez acheté une
prévente (imprimée ou enregistrée sur
votre gsm), dirigez-vous directement vers
les escaliers pour un accès plus rapide à la
salle.
Vous êtes en avance et curieux.
se de la programmation à venir ?
Emparez-vous de l’un des casques
audio sous les affiches dans le hall.
Ils vous permettront d’écouter les
futurs groupes programmés au
210.
Protégez-vous !
Retrouvez des boules quiès, des
préservatifs et de l’eau gratuite
au bar (!) à chacun de nos
évènements.
Vous avez un peu trop fêté et vous
voulez rentrer safe à la maison ?
On vous aide pour ça aussi.
Aussi bien au bar qu’à l’accueil,
notre équipe de bénévoles
surmotivés vous recevra dans
la bonne humeur. Animés par
une passion commune, celle
de faire vivre un lieu culturel
comme l’Atelier 210, ils vous
accompagneront tout au long de
votre expérience.
*Si toi aussi tu veux te lancer dans
l’aventure et rejoindre l’équipe des
bénévoles du 210, envoie un mail
à piet@atelier210.be et nous nous
ferons un plaisir de te rencontrer !
RÉSERVATIONS
Par internet
via notre site internet
www.atelier210.be
ou par courriel : en écrivant à l’adresse
info@atelier210.be. N’oubliez pas de
préciser le spectacle, la date et le nombre de
places souhaitées.
Par téléphone
Appelez nous au 02 732 25 98 pour réser-
ver vos places en direct avec nous.
Le soir même
Notre responsable billetterie vous accueille
avec son plus beau sourire 1h avant le début
de chaque évènement. Les tickets réservés
et non payés sont à retirer au plus tard 30
mins avant le début du spectacle. Paiement
sur place par liquide ou bancontact.
Placement libre.
HORAIRES
Théâtre
> du mardi au samedi
Spectacle à 20h30
Ouverture des portes à 19h30
Concerts
La billetterie ouvre 1h avant l’évènement.
Les horaires sont variables en fonction des
concerts. Tenez-vous informé.e via notre
site.
COMMENT SE RENDRE AU 210 ?
En transports en commun
Métro : 5, 1 (Mérode)
Bus : 22, 27, 80, Noctis N06 (Gaulois) ; 36
(Av. d’Auderghem);
Tram : 81 (Place Saint-Pierre)
À cheval : le vôtre évidemment
Vélo : parking vélo à l’intérieur et à l’exté-
rieur du 210 !
Villo : stations Mérode, Place Van Meyel
Collecto : 128 (Mérode), 118 (Leman)
En Auto
Parking gratuit aux abords du Parc du Cin-
quantenaire ou à l’intérieur de l’enceinte
Et pour repartir ? Vous avez un peu trop
fêté ? Optez pour la sécurité. On vous
appelle un taxi, un Collecto, venez nous
trouver.
LES PASS
Pass 3 - 27 €
Simple, pas chère et sans enga-
gement, la formule Découverte
permet de choisir librement 3
événements parmi notre
programmation.
Pass 5 - 45 €
Vous avez passé la porte avec un
petit goût de reviens-y, la formule
Copains permet de choisir 5 évène-
ments parmi notre
programmation.
Pass 210 - 99 €
Vous connaissez le chemin et vous
soutenez le lieu les yeux fermés ?
La formule Amour Inconditionnel
est celle qu’on s’arrache ! Assistez
à un nombre illimité d’évènements
de la saison 18-19.
Ces Pass sont nominatifs et ex-
cluent le festival qui aura lieu en
février.
TARIFS
Théâtre
Tarif plein : 16€
-30 ans / demandeurs d’emploi /
comédiens professionnels / déten-
teurs carte Prof / +65 ans : 11€
Étudiant : 8€
Promotion étudiants en Art du
spectacle : 5€ pour les représenta-
tions du jeudi.
Tarifs de groupe à partir de 10 per-
sonnes (-2€ sur tous les prix sauf
étudiants à 7€)
Concerts
Les tarifs varient selon les
concerts. Plus d’infos sur la page
de l’événement.
La billetterie ouvre toujours 1h
avant le premier concert.
L’Atelier 210 est partenaire de
Article 27.
NOTRE ÉQUIPE
Direction générale - Benoit Roland
Direction administrative et financière - Grégory Bueken
Administrateur - Denis Colinia
Comptable - Geoffroy Delhez
Direction artistique théâtre - Isabelle Jonniaux
Direction artistique concerts - François Custers
Production / diffusion - Laurent Ska
Responsable fête, Blackout, artiste associé alias Funky Bompa - Xavier Daive
Communication / relations presse - Camille Loiseau
Médiation des publics - Milena Valachs
Direction technique - Jean-Baptiste Debroux
Régisseur en devenir - Tom Waterkeyn
Régisseur son - Quentin Connan
Régisseur théâtre - Jérôme Lenain
Régisseur général - Abdel Bady
Responsable bar & billetterie - Pierre Hopchet
Graphisme - Gaëtan Gauthier
Vidéo - Morgan Liesenhoff
Entretien du bâtiment - Abdellah El Allaoui
ainsi que tous les bénévoles qui rendent ça possible !
APPEL À SUPER BÉNÉVOLES
*Si toi aussi tu veux te lancer dans l’aventure et rejoindre l’équipe des béné-
voles du 210, envoie un mail à piet@atelier210.be et nous nous ferons un plaisir
de te rencontrer !
ATELIER 210
210 Chaussée Saint-Pierre
1040 Etterbeek
www.atelier210.be
02 732 25 98
32 pages selfcover
ouvert : 210 x 297mm
imprimé sur papier recyclé : Cyclus offset 140gr
impression quadri recto-verso
Éditeur Responsable : Benoît Roland
Pour ne rien louper, suivez-nous sur les réseaux !
Atelier 210 | 	 atelier210 | 	 @atelier210 | #atelier210
et inscrivez-vous à notre newsletter via www.atelier210.be
Partenaires et subventions :
Fédération Wallonie-Bruxelles, Commission Communautaire Fran-
çaise (COCOF), Club Plasma, Propaganda, Etterbeek, Vedett, Maes,
Quality Night, Article 27, Arsène 50, Utick

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Malakocktail 70 (hiver 2012-2013)
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20161017 mc-de-bdx
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210mm - #1 (octobre-janvier 2018)

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  • 3. Il y a les verres qui trinquent à l’annonce d’un contrat- programme tant attendu, les mots de bienvenue criés haut et fort à une nouvelle équipe qui renforce la niaque des “anciens”, les bruits d’aspirateurs qui empêchent la poussière de tomber sur un lieu qui a toujours refusé l’immobilisme. Bientôt s’y ajouteront les portes qui s’ouvrent, les paroles qui naissent, les vibrations qui retentissent, les casques qui se remplissent de messages pas si subliminaux, les pieds qui martèlent la scène… et vos voix. Soupirs de soulagement, bises chaleureuses claquées sur la joue, excitation de redonner un nouveau souffle à cet endroit qui fait partie de nous, de vous donc. Cette saison, la quatorzième du nom, sera créatrice de sons, d’images, d’expériences foisonnantes. Et au centre de cette agréable cacophonie : la scène, autour de laquelle résonnent nos spectacles, nos concerts, nos fêtes et nos rencontres, le tout dans une multiplicité de formes, de genres et d’esthétiques. Notre activité continuera à soutenir toujours plus les artistes, dans leur cheminement et leurs rencontres avec les publics. Elle s’intéressera aux jeunes créateurs, mais aussi à l’expérience de leurs aînés. Elle fera écho aux préoccupations du moment, tout en se tournant vers un futur encore à découvrir. Ces nouveaux sons et ces nouvelles images, on a choisi de les écrire (un esprit de contradiction, ça ne se perd pas comme ça). Vous tenez entre vos mains un nouveau né : 210mm pour 140 grammes de papier recyclé. Il contient notre programme, nos réflexions et celles des artistes programmés, des passages engagés et d’autres plus légers. Bref, il est le reflet de la diversité des voix qui se mélangent au 210 et, pour cette raison, entendez-le, lisez-le, chiffonnez- le, posez-le et reprenez-le. Il est à vous. Et pourquoi pas pour le prochain numéro, faites-le parler.
  • 4. du 09 octobre au 20 octobre 2018 du mardi au samedi à 20h30 Ils sont quatre parents, déboussolés, débordés, épuisés, certains au bord de la crise de nerfs. Un groupe de parole s’organise. Car être parent, il faut bien l’avouer, ça peut être formidable… mais ça peut être catastrophique aussi. Comment faire son chemin sans se laisser écraser par les diktats des psychologues, pédagogues ou experts autoproclamés ? Partant de leurs propres interrogations et observations, Jessica Gazon et Thibaut Nève plongent au cœur d’un sujet sensible et pourtant assez inavouable ; celui de la difficulté d’être parent. Comme toujours dans leurs spectacles, ils abordent la question sur le ton de la comédie féroce, avec un décalage salvateur qui permet de rire de nos propres névroses. Un projet de la Cie Gazon-Nève avec : Sébastien Fayard, Morena Prats, Thibaut Nève, Céline Peret, Laurence Warin, Octave Delaunoy ou Sacha Pirlet (en alternance) / Voix off : Véronique Dumont / Mise en scène : Jessica Gazon Assistanat à la mise en scène : Hélène Collin / Écriture : Jessica Gazon avec la complicité des acteurs / Dramaturgie : Jessica Gazon, Thibaut Nève et Morena Prats / Conseiller artistique et création lumières : Guillaume Toussaint Fromentin Création sonore : Guillaume Istace / Scénographie : Vincent Bresmal / Costumes : Élise Abraham / Conseiller en psychodrame analytique : Patrick Blauwart / Coaching vocal : Muriel Legrand / Diffusion : La Charge du Rhinocéros Retrouvez les crédits de production sur www.atelier210.be « Jessica Gazon et Thibaut Nève n’en sont pas à leur premier passage au 210. On aime l’intelligence et l’hu- mour avec lesquels ils décortiquent les rapports humains. Ils réussissent à s’emparer de sujets très personnels pour en faire une matière théâtrale qui touche tout le monde. Une écri- ture sensible et un jeu d’acteur dont on se délecte à chaque fois. » Isabelle Jonniaux Directrice artistique théâtre
  • 5. h30 Autour du spectacle : 12.10, rencontre après spectacle avec l’équipe et Moïra Mikolajczak, Professeure à l’Université catholique de Louvain. Ses lignes de recherche principales portent sur les compétences émotionnelles et le burnout. En 2015, elle a initié avec Isabelle Roskam un large programme de recherche national et international sur le burnout parental. Elles sont aujourd’hui les deux personnes de référence au monde sur ce sujet. 19.10, rencontre après spectacle avec l’équipe et Stéphanie Haxhe, psychologue, psychothérapeute et Docteure de recherche. Elle est maître de conférences à l’Université de Liège et exerce en tant que psychologue clinicienne à SOS Village Enfants Belgique où elle travaille avec les familles. « Être mère. Je n’en rêvais pas. Du moins consciemment. Je ne voyais autour de moi que la galère, l’angoisse et les nuits courtes. Les vomis, les cris et les pipis au lit. Puis c’est arrivé. Enceinte. Bam ! Sans crier GARE. J’ai d’abord pleuré. De joie. Je me suis demandé comment j’allais faire pour pousser. On a ri. Et puis la peur est arrivée. L’envie de revenir en arrière, de tout arrêter. La réjouissance s’entremêlait à chaque fois de doutes et de tristesses. Le deux, c’était fini. Nous allions être trois. Et le deux me manquait déjà. Puis une sensation de petit miracle, si banal pourtant, a pris le dessus. Cette impossibilité de renoncer. Aller de l’avant. Ne rien idéaliser. Imaginer le pire. Il allait être insupportable mon gosse ! Provoquer : «Peut- être qu’il sera trisomique ?» «Je préfère un trisomique sympa qu’un enfant insupportable !» Tu veux venir sur mon porte-paquet ?» Oui, tu prends les bosses ?» Et puis tu es né. J’ai compris pourquoi les parents acceptaient la galère. Pourquoi on avait envie de ça. Je suis passée dans l’autre camp, l’autre réalité. Avec ses mille questions à la seconde, sa fatigue, ses doutes, ses joies. C’est angoissant, c’est épuisant, c’est confrontant mais passionnant. Et puis c’est marrant aussi. » Jessica Gazon « 2009, 2011 : je suis devenu père. Je l’ai toujours voulu. Convaincu que ma paternité ne me poserait pas problème, qu’elle m’était pour ainsi dire acquise, puisque je me pensais suffisamment instruit et sensible pour endosser ce rôle haut la main, j’ai déchanté. J’ai découvert qu’être père n’allait pas de soi... Pour continuer à vivre, j’ai dû, sans jamais y renoncer et avec toute ma force, travailler ma paternité, l’inventer, la questionner sous l’angle de la transmission (quel modèle avais­-je reçu?) et au sein de mon couple (comment devenir père et rester amant?). Quel nouveau rôle endosser ? Etait-il taillé pour moi comédien ? Allais-­je devoir l’inventer de toute pièce ? Et surtout, où trouver du soutien dans ces nouveaux défis?... La singularité de mes questions ne rencontraient que très rarement le vécu des autres parents... Quand ce spectacle a commencé à poindre son nez, j’ai rêvé d’une mise en abîme, d’un espace sociétal ouvert à tous, où les pères et les mères pourraient échanger librement. Convoquer le théâtre pour creuser nos sillons intimes et en faire résonner la portée universelle et actuelle. » Thibaut Nève
  • 6. Turner Cody & Nicolas Michaux (us/be) + Jeremy Walch (be) 25 octobre 2018 Portes : 19h / Show : 20h 9€ - 12€ Turner Cody et Nicolas Michaux c’est une histoire d’amitié et de chiffres qui défilent : des kilomètres sur le compteur d’une vieille Mitsubishi, des années qui s’écoulent et “60 saisons” qui s’écoutent. Pour rester dans le thème, on a questionné les gaillards sur quelques dates clés. 2006. “À ce moment-là, je rencontre Grégoire de b.y_records (sic. le label sur lequel signeront Turner et Nicolas pour plusieurs sorties). Il m’avait contacté pour sortir une compilation de mes morceaux qui est devenue “60 Seasons” (2007). Je crois qu’il avait découvert ma musique via le groupe français Herman Düne. On est devenus de bons amis et je restais chez lui à chaque fois que je venais à Bruxelles.” Turner 2010. “C’est l’année où je découvre la musique de Turner Cody avec le morceau “Corner of my room”. J’ai été conquis à la première écoute et j’ai ensuite suivi sa carrière avec beaucoup d’intérêt. Son morceau “Better Days” est une de mes chansons préférées de tous les temps. Turner est un des plus grands songwriters américains toujours en activité, the real deal”. Nicolas 2017. “Avec Turner, on s’est rencontré pour la première fois il y a un an au Canada. On a fait la route Toronto-Montréal ensemble dans sa vieille Mitsubishi à parler pendant des heures.” Nicolas “J’ai rencontré Nicolas et son groupe l’année passée. D’entrée de jeu, ça a accroché et on est devenu de très bons amis. J’adorais sa musique et son groupe. Ils ont été un backing band parfait. On s’est tellement amusé ensemble qu’on a décidé de faire une tournée. C’est la première fois que je repars sur la route depuis la naissance de mon fils en 2015 donc je suis impatient de revenir en Europe!” Turner Les deux songwriters s’offrent une virée commune sur les traces de Bob Dylan, Léonard Cohen et Gainsbourg. Ils seront accompagnés sur scène par Ted Clark, Morgan Vigilante et Clé- ment Nourry. “Nicolas Michaux partage une longue histoire avec le 210 puisqu’il est monté sur notre scène à de nombreuses reprises et avec différentes casquettes. Cette date s’impose donc comme une carte blanche, l’occasion également de découvrir l’univers de Turner Cody qu’on connaît moins de ce côté de l’Atlantique…” François Custers Programmateur musical
  • 7. Alabaster Deplume (uk) + Le Ton Mité (be) 27 octobre 2018 Portes : 19h30 / Show : 20h30 9€ - 12€ « I’m making an album, I’m making an album and you are listening to it, I’m putting my heart and soul into my album, it’s the combination of a lifetime creative work. Is it enough?” Ainsi s’ouvre le 4ème album d’Alabaster Deplume « A Corner of a Sphere » sorti en mai 2018. Et si on suivait l’artiste d’une oreille intriguée depuis quelques temps, on a plus peur d’affirmer que ce dernier opus est un des objets sonores les plus intéressants à avoir pénétré nos casques récemment. De par sa morphologie inédite déjà : Alabaster se distingue à la fois comme spoken word artist et saxophoniste émérite (le meilleur de la nouvelle scène anglaise si on en croit un certain Shabaka Hutchings), de par son univers ensuite : un mélange de folk et de jazz incarné par une figure de ménestrel qui semble toujours se jouer de lui-même et de son auditoire. S’il est une caractéristique qui frappe d’entrée chez Alabaster (Angus Fairbairn dans le civil) c’est son sens unique de l’écriture et de la mise en scène, pas sans rappeler un certain Connor O’Brien (Villagers) des débuts, l’humour absurde en prime. La poésie d’Alabaster est de celles qui s’abordent en plusieurs temps, invitant à un voyage à travers des couches aussi variées que complémentaires. Tantôt solennel et épiphanique (“And division, the myth, the victorious failure lived, flourished, in the absence of a mirror, for the world of life to admire and love…”), son stylo se pare ensuite d’une autodérision souvent autobiographique, celle d’un artiste assis en périphérie, au regard gourmand et toujours amusé qui perçoit la beauté autant dans la grandeur que dans le minuscule. “I feel good. I’ve come to the hills to be alone and listen to the sound of myself. I feel good. Here’s a cigarette I’m making, I will make it and I will destroy it with fire.” S’il est unique à plus d’un égard on retrouve chez Alabaster cet esprit joyeusement dérangé, et forcément jouissif qu’incarnait à l’écran le récent « Patton » de Jim Jarmusch. Une poésie posée comme un pari, l’invitation à une perspective toujours nouvelle et inattendue, dont les traces s’infiltrent et persistent. “Même si son nom n’est pas encore connu de ce côté de la Manche (avec un blaze pareil ça ne saurait tarder), on ne voulait pas passer à côté de cet artiste au style unique, à mi-chemin entre jazz et spoken word, qui semble inventer ses propres cases…” François Custers Programmateur musical
  • 8. Les habitué.e.s le savent : on rentre rarement indemne d’une soirée au 210. Vous pensiez vous faire un petit concert tranquille ? « Non non, ce soir je la fais pas tard. » Chez nous cette fameuse phrase a tendance à ne jamais se réaliser… Si vous ne connaissez pas encore la maison, rassurez-vous, on ne vous mettra pas dehors une fois le spectacle fini. Le 210, une discothèque ? Pas vraiment. C’est juste qu’on aime boire des coups en papotant de sa semaine ou du spectacle du soir. Pour ceux.celles qui veulent se défouler, il est possible de se déhancher sur les sons des mélomanes/djs après un concert où lors de la dernière d’une pièce de théâtre. Dans ce cas, ça se passe dans le bar, jamais loin de la source. Sans oublier nos classiques fêtes d’ouverture et de clôture de saison. Le nouvel an est un grand classique depuis toujours également (qui se rappelle de l’édition 2006?). Nous maintenons la formule gagnante du « time traveling », ou comment passer des années soixante à aujourd’hui en six heures de danse. Une décennie par heure, sans chichis. Bien sûr, nous avons encore plein d’idées en stock. Comptez sur nous pour caler tout ça comme il faut d’ici 2019. SE SENTIR BIEN Le 210 doit être un lieu sûr et accueillant pour tous.tes, peu importe son sexe, son âge, sa langue maternelle, ses origines ethniques, sa religion ou idéologie, son handicap ou sa sexualité. Nous rejetons fermement tout forme de violence physique ou verbale, de harcèlement ou de comportement irrespectueux. Si vous vous sentez en difficulté, n’hésitez pas à prévenir un membre de l’équipe ou de la sécurité. La playlist de Laurent, production et diffusion à l’atelier 210. À écouter fort pour une expérience optimale ! Veröld Hulin - Audn Ahrimanic Trance - Wolves in the Throne Room The Cold March - Spectral Lore Spring of Life - Vanum The Path to the Fortress is Lined with Statues - Dumal Jubilat - Yellow Eyes Retrouvez cette playlist en écoute sur le Spotify du 210.
  • 9. Depuis 2012, nous naviguons dans le noir, passant d’un monument de la musique à une perle oubliée. Sur une saison, nous tentons de proposer un équilibre varié entre styles, époques et attitudes. Les Blackout Sessions sont l’occasion de rediriger les projecteurs - ou plutôt replacer le diamant - sur des artistes clés qui ont, pour certains, disparu de nos smartphones et ondes radio. Ils ont pourtant révolutionné la musique moderne. Les Blackout Sessions nous permettent aussi de remettre le concept d’« album » en avant. Combien d’albums écoutez-vous encore de bout en bout ? Plongé dans le noir complet, l’expérience n’en devient que plus intense. Pour cette nouvelle saison, nous avons enfin un véritable disque latin à l’affiche. Willie Colon, tromboniste et compositeur clé du label new-yorkais Fania, ouvre le bal. Son second disque, « The hustler » sorti en 1968, annonce l’éclosion de la « salsa », terme marketing inventé par Fania pour redéfinir le joyeux mélange des musiques traditionnelles latines passés à la moulinette new-yorkaise. Un fantastique mélange de jazz dansant et de rythmes suaves, sublimés par l’attitude in-your-face de Willie Colon. En novembre, revisitons notre terroir national avec un disque electro-pop culte et bourré d’humour : « Looking for Saint- Tropez » de Telex (1979). Aux commandes, le sorcier des synthés Dan Lacksman, Michel Moers et feu Marc Moulin qui, pour fier rappel, a inauguré l’Atelier 210 par un concert mémorable en septembre 2005. En décembre nous ferons une petite exception : en général nous évitons les compilations, enregistrements lives et bandes originales pour nous concentrer stricto sensu sur les albums studio. Le légendaire « Live » de Donny Hathaway, paru en 1972, est une excellente raison de déroger à la règle. Un bijou de soul qui fera craquer les plus durs d’entre nous. Les amateurs de rock lourd et de guitares seront servis en janvier avec un incontournable du genre : « II » par Led Zeppelin, sorti en 1969. Xavier Daive Responsable fêtes, Blackout, artiste associé alias Funky Bompa 22.10 : Blackout session #68 Willie Colon - The Hustler 20.11 : Blackout session #69 Telex - Looking for Saint-Tropez 03.12 : Blackout session #70 Donny Hathaway - Live 29.01 : Blackout session #71 Led Zeppelin - II Portes : 20h Début de l’écoute : 21h tapantes Gratuit
  • 10. du 6 novembre au 17 novembre 2018 du mardi au samedi à 20h30 Depuis près de 50 ans, la mauvaise redistribution des richesses en Europe ne cesse d’accroître les inégalités. Les chiffres de la pau- vreté explosent : 1,5 millions de personnes en Belgique, 9 millions en France, 11 millions en Allemagne. La précarité et l’exclusion semblent s’inscrire comme une norme sociale. Pour la Compagnie Art & tça, il y a une urgence à faire entendre ces réalités. À partir de témoignages rassemblés sur le terrain, ils inventent une forme de théâtre documentaire qui se fait porte-parole des « sans voix ». Avec poésie et humour, ils créent une matière artistique vivante, exigeante et critique de notre temps. Création et mise en scène : Cie Art & tça – écriture et interprétation : Charles Culot, Alexis Garcia & Camille Grange ; Ecriture et direction d’acteurs : David Daubresse I Accompagnateur technique : Jean-Louis Bonmariage I Scénographie : Claudine Maus I Regards extérieurs : Christophe Menier & Julie Remacle I Montage vidéo : Marie Gautraud Retrouvez les crédits de production sur www.atelier210.be « Ce qui est remarquable dans ce pro- jet, c’est tant la proposition artistique que l’engagement citoyen. Les projets de la cie Art & tça s’inscrivent dans une réflexion sociétale et visent à sensibiliser les spectateurs sur les problématiques d’aujourd’hui. Une démarche que nous soutenons totale- ment au 210. Parce que le théâtre doit être ce lieu de la parole échangée et de la conscience augmentée. » Isabelle Jonniaux Directrice artistique théâtre
  • 11. Autour du spectacle : Nous vous proposerons tout au long de la série des moyens d’action, des sujets de réflexion, des occasions d’échanges et de rencontres, en association avec quatre acteurs majeurs de la lutte contre la pauvreté et l’exclusion : Le Collectif Solidarité Contre l’Exclusion (CSCE), Le Forum Bruxelles contre les inégalités, L’Îlot et Le Rassemblement Wallon de Lutte contre la Pauvreté (RWLP). Retrouvez plus d’informations sur ces associations sur notre site : www.atelier210.be 10.11 à 17h - débat sur l’allocation universelle : Est-ce une solution souhaitable et réaliste ou un risque de voir se détricoter davantage l’Etat Providence ? Intervenants : Matéo Alaluf et Philippe Defeyt Professeur de sociologie à l’Université Libre de Bruxelles, Mateo Alaluf est également membre fondateur de l’Université populaire de Bruxelles. Il est l’auteur de nombreux ouvrages en sociologie du travail. Il a notamment publié Contre l’allocation universelle (Lux éditeur). Philippe Defeyt, économiste, a été membre fondateur d’Ecolo (1980) et président du CPAS de Namur de 2007 à 2016. Il a également été enseignant, notamment à la FOPES (UCL). Il est l’auteur d’une proposition de réforme de la protection sociale incluant un revenu de base de 600€ /mois. 12.11 à 20h : projection du documentaire « Bureau de chômage », de Charlotte Grégoire et Anne Schiltz. Une administration, des bureaux cloisonnés, des personnes assises en vis-à-vis. D’un côté de la table, des chômeurs. De l’autre, des contrôleurs. L’enjeu des entretiens : le maintien des allocations de chômage. La rigidité de la procédure s’oppose à la singularité des hommes et des femmes qui y sont soumis. La réalité crue du contrôle des chômeurs à Charleroi dans un Etat Providence en phase terminale avec un point de vue qui rappelle les documentaires de Raymond Depardon. A la suite de la projection, une rencontre avec les réalisatrices, animée par Denis Desbonnet (CSCE), vous sera proposée.
  • 12. 4 groupes (Papier Tigre, Elec- tric Electric, Pneu et Marvin), 11 musiciens, une création scénique à part entière et une expérience quadriphonique intense. Voilà ce qui est au programme de la Colonie de Vacances. Deux soirées inédites avec jauge limitée ! “Un concert qui aura mis plus d’un an, des centaines d’appels et au moins autant de mails avant de devenir réalité ! Au-delà des défis techniques et financiers on est ravis de pouvoir enfin les faire jouer à Bruxelles, pour deux dates qui plus est !” François Custers Programmateur musical La Colonie de Vacances (fr) 23 et 24 novembre 2018 Portes : 20h / Show : 21h 16€
  • 13. Le concept de diffusion spatialisée (ou surround) est hérité du cinéma qui expérimente avec cette pratique dès les années 1940 et la sortie du film “Fantasia” de Walt Disney dont l’entièreté de la bande-son est réalisée en spatialisation 3d. C’est à partir des années 1970, et la naissance du système Dolby, que la pratique se démocratise. Côté musique, ce sont les anglais de Pink Floyd qui sont à l’origine du premier système de diffusion en quadriphonie. Inauguré lors d’un concert au Queen Elizabeth Hall de Londres, leur système baptisé Azimuth Co- ordinator enveloppe la salle de toute part à l’occasion d’un show unique baptisé “Games for May” qui sera également la seule représentation du genre puisque le système sera volé après le concert et jamais retrouvé ensuite. Il faudra attendre 1969 pour que le Floyd remette le couvert avec un dispositif équivalent, désormais destiné à tourner dans toutes les salles. La distribution du son dans chaque enceinte est alors gérée directement par le claviériste Rick Wright via un dispositif de manettes qui lui permettent de faire fluctuer l’apparition des nappes de synthé ainsi que des bruitages largement utilisés par le groupe à cette période. La musique électronique n’est pas en reste côté expériences immersives, comme l’ont prouvé les allemands de Monolake (futurs fondateurs d’Ableton) avec leur système de diffusion spatialisé plongé dans l’obscurité totale. Si l’idée du concert en « total surround » a depuis émergé dans les esprits de quelques autres, force est de constater que l’expérience reste marginale, la faute surtout à un défi technique qui transforme la bonne idée initiale en véritable chaos auditif. En cause : la difficulté à gérer les temps de latence entre les différentes sources (particulièrement pour les salles de grandes tailles) et la quasi impossibilité d’offrir une expérience sonore équivalente à des spectateurs placés à différents endroits. Avec la Colonie de Vacances, le problème est retourné puisque c’est le nombre de groupes qui est multiplié par quatre et le public placé au milieu.
  • 14. Oubliez les calculs interminables, les formules obscures et les interros impromptues et venez goûter à une combinaison justement dosée entre savoir et alcool dans une ambiance cosmique. Lancées en 2010 à Copenhague, les Science & Cocktails font aujourd’hui des émules de Johannesbourg à Bruxelles. Pour la deuxième saison consécutive, le 210 (re)devient le théâtre de conférences scientifiques vulgarisées, en anglais. Une fois par mois, un.e chercheur.se passionné.e décortique un problème pour un public assoiffé de connaissances… et de cocktails. Vous voulez discuter avec des scientifiques renommés, goûter des cocktails inédits et finir la soirée en musique ? Venez tôt ! Les sold out sont nombreux. 23.10 : Science & Cocktails #7 Axel Cleeremans - Brains and complexity : the emergence of consciousness 21.11 : Science & Cocktails #8 Dirk Frimout - Destination Mars 04.12 : Science & Cocktails #9 François Gemenne - Migrations 28.01 : Science & Cocktails #10 Patrice Cani - Gut microbiota À vos shakers Black Hole - le must have ! - 6cl de rhum brun (Goslings) - un demi citron vert - 0.5cl de jus de gingembre frais - 2cl de sirop de sucre de canne
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  • 19. Courant 2018, les nouveaux albums respectifs de Flying Horseman et Jawhar se frayent une place de choix dans les sorties belges les plus abouties de l’année. Quelques mois plus tard, le 210 les programme sur sa scène. Au-delà du plaisir de les voir en live, cette programmation est également le témoin d’une réflexion sur un aspect important de la diffusion musicale : celle de la durée de vie d’un album. Autrement dit : pendant combien de temps un album est considéré comme nouveau ou « frais » ? Sans refaire tout le schéma de l’industrie musicale, il va sans dire que la sortie d’un nouvel album est devenue un élément déclencheur duquel tout découle. Programmer un artiste sans sortie récente devient un acte marginal, voire une faute stratégique pour certains programmateurs. Il convient pourtant de réfléchir à cette pratique dans la mesure où la durée de vie d’un album tend à se raccourcir, conséquence logique de la massification et l’accessibilité des moyens de production musicale et des plateformes d’écoute, entre autres. Quelle position adopter dès lors qu’on estime qu’un album a trop peu tourné en live ? C’est le constat qu’on faisait notamment pour le magnifique « Room / Ruins » de Flying Horseman sorti en début d’année et dont les critiques très enthousiastes de la presse flamande n’auront pas suffi à garantir une place suffisante au groupe sur les scènes francophones. Flying Horseman (be) & Jawhar (be) 6 décembre 2018 Portes : 19h30 / Show 20h30 11€ - 14€ La difficulté d’infiltrer l’autre côté de la frontière linguistique complexifie d’autant plus une situation déjà délicate et Bruxelles occupe à cet égard une place centrale. Si l’offre culturelle musicale n’y manque pas, le réseau des salles reste morcelé entre institutions flamandes et francophones et une date bien remplie d’un côté n’est pas synonyme de réputation établie de l’autre, d’où la volonté pour le 210 de se positionner en relais et participer ainsi au soutien de l’émergence dans une perspective durable. “Une affiche pour laquelle l’utilisation du “&” en lieu et place du “+” n’est pas anodine. Elle révèle notre intention de proposer une soirée sans hié- rarchie classique entre tête d’affiche et première partie, une double esca- pade de luxe dans des univers aussi singuliers que passionnants, portés par les personnalités de Bert Dockxs (Flying Horseman, Dans Dans) et Jawhar Basti…” François Custers Programmateur musical
  • 20. Quand deux des musiciens du groupe Totorro invitent deux complices pour rendre hommage et surtout poser leur regard musical sur le monde du jeu vidéo, ça donne un « game-concert », autour du jeu précurseur Another World. Instrument dans une main et manette dans l’autre, interview avec Totorro autour de leur show inédit. J’ai appris que vos premiers jeux étaient respectivement Tomb Raider (qui, au passage, me foutait aussi bien la trouille quand les tigres débarquaient de nulle part) sur Playstation et Zelda sur Nintendo 64, quels sont les jeux vidéos sur lesquels vous avez le plus rouillé ? Nous avons tous beaucoup joué à Pokémon sur la première Game Boy, ça ne nous pose aucun problème de relancer une partie à l’occasion. C’est très agréable la nostalgie quand on joue à un jeu. Dans un autre registre, on a pas mal geeké sur Final Fantasy X même si aucun d’entre nous n’a réussi à le terminer à 100%... Quelle est la meilleure bande-son de jeux vidéos à votre avis ? C’est difficile de trouver la meilleure des bande-son, dernièrement on a pris une bonne claque sur la musique d’un jeu appelé « Inside ». La bande-son apporte vraiment à l’expérience de jeu. Si il fallait faire un top il y aurait : Final Fantasy X, Metal Gear Solid 2: Son of Liberty, Zelda Ocarina of Time, Inside, Metroid Prime Est-ce que la musique de jeux vidéos est, selon vous, un genre à part ? Clairement. On peut dire que c’est une cousine éloignée du cinéma. Même s’il est question de musique à l’image, la démarche n’est pas la même. On est plus passif devant un film que devant un jeu vidéo. L’autre grosse différence est liée à l’histoire du jeu vidéo et aux avancées technologiques. Les premières musiques étaient très minimalistes car les consoles de l’époque ne permettaient pas de retransmettre des sonorités variées. Ces contraintes ont clairement orienté les musiques de jeu-vidéo même si maintenant elles ont tendance à se rapprocher du cinéma. Totorro & friends (fr) game-concert + Six Hands (be) 29 novembre 2018 Portes : 19h30 / Show : 20h30 11€ - 14€
  • 21. Comment ça s’est passé pour jouer (au jeu) et jouer (de vos instruments) en même temps ? Nous avons surtout été deux à jouer : Maëllan (bassiste) et Jonathan (guitariste). Pour composer l’intégralité de la musique et capter les images du jeu, nous y avons passé 3 semaines non-stop à raison de 16h par jour. Nous étions tous les quatre dans une pièce avec deux stations de travail : la première pour capter les images de jeu et la deuxième pour les importer dans un logiciel de musique afin de composer dessus. On faisait des allers-retours permanents entre ces deux médias. En quoi ce qu’on entendra ce soir-là sera différent d’un concert «classique» de Totorro, si ce n’est ce qui se passera sur l’écran ? La première différence c’est que nous ne sommes que deux membres de Totorro : Bertrand James (batteur) et Jonathan Siche (guitariste). Nous sommes accompagnés de deux amis : Maëlan Carquet (basse) et Antoine Biotteau (2ème guitariste). Forcément ça apporte une nouvelle créativité même si on a essayé de garder une énergie et une écriture très proche de ce qu’on fait avec Totorro (pour ne pas dire qu’on ne sait faire que ça). Et surtout on s’est laissé guider par ce que l’image nous racontait. C’est donc très différent de la façon qu’on a de composer habituellement. Difficile de dire si c’est proche de la musique de Totorro, le mieux c’est peut-être de venir voir le spectacle ? (Bon ça c’était facile...) Camille Loiseau Chargée de communication “Le genre d’expérience scénique dont on est très avide au 210 par un groupe dont la réputation live n’est plus à faire! Pour les oreilles, les yeux et les pouces…” François Custers Programmateur musical ert
  • 22. Isabelle Jonniaux, Directrice Artistique Théâtre à l’Atelier 210 Défendre la parité sur nos scènes Le 10 mars 2009, considérant que les inégalités étaient fortement présentes dans les arts de la scène et que cela était préjudiciable à la dynamique ar- tistique, le parlement européen votait une loi pour l’égalité de traitement et d’accès entre les hommes et les femmes du secteur. Ce texte comporte une vingtaine de constats, recommandations, injonctions pour endiguer les discri- minations observées. Mais le parlement a beau inviter les état membres à « prendre conscience », « réfléchir », « lever toute entrave », rien n’y fait ; les artistes féminines restent largement sous-représentées dans les program- mations, les directions ou les octrois de subventions. Le public se voit, lui, amputé d’une partie de la richesse artistique provenant d’une diversité de sensibilités et de points de vue. En tant que femme-artiste-directrice, je vis et constate cette discrimination. Nous sommes nombreuses ; le mouvement F(S)* en est une résultante. J’aurais pu ici m’enflammer à travers un texte poétique, émouvant et engagé. Mais il me paraît tout aussi important de rappeler que ces discriminations sont objectivement et politiquement actées. Important ensuite de rendre visible le travail des artistes féminines dans la composition d’une saison. Ce qui, d’ailleurs, ne m’oblige à aucune compromis- sion artistique comme le laisseraient entendre les détracteurs de la parité ! Car des femmes artistes talentueuses, il y en a autant que des hommes. Mais elles restent dans l’ombre. Il faut leur faire de la place, sur nos scènes, dans nos librairies, dans nos musées, mais aussi dans les conseils et les directions. Le secteur artistique sera alors l’expression d’une société progressiste, sou- cieuse d’égalité et de démocratie. * Collectif créé en juin 2018, composé de 1500 femmes professionnelles du secteur culturel, oeuvrant contre toute forme de discrimination. Julie Odeurs, ingénieure son de Peter Kernel «Waow une fille qui fait du son... Il y a quand même plus de boutons sur ta table de mixage que sur une machine à laver !» . Ces commentaires que l’on doit supporter encore trop souvent en rebutent certaines à se lancer dans ce métier, dont moi au départ. Mais une fois sur le terrain et malgré quelques clichés, mon expérience est plus que positive et je souhaite à toutes les pas- sionnées de musique de vivre ça ! De nombreux acteurs du milieu culturel et divers mouvements (« SoundGirls », « Women in Music ») mettent de réelles choses en place pour démasculiniser la fonction d’ingénieur du son et la rendre accessible à toutes.
  • 23. Car la musique a besoin de nous ! On me demande souvent ce qu’une femme ingé son apporte de différent, comme si on devait apporter une plus-value pour avoir droit à notre place. C’est pas parce que je suis une fille que je mixe différemment, c’est parce que je suis quelqu’un d’autre. Un “mix de fille” ça n’existe pas, les différences sont propres à chaque individu. Les femmes représentent 50% du potentiel artistique de la population, pourquoi passer à côté de supers albums et de groupes incroyables ? Louise Emö, autrice, metteuse en scène, traductrice et artiste de spoken word Je suis née femme et je compte bien devenir autre chose. Non je rigole. Je sais pas. Il y a la sensation d’être un réceptacle à compliments, une figure-phantasme-femme-enfant, un sage suppôt du sexisme bienveillant. Il y a des hommes qui nous félicitent d’être femmes, des hommes qui se réjouissent de notre fort caractère mais qui déplorent notre carence en jovialité. Il y a les programmateurs qui se félicitent de nous programmer et il y a le présupposé que les femmes doivent se battre, et sourire, et les deux à la fois sinon on devient vite agressives. C’est attendu, pourtant, qu’il faille se battre, si on y arrive, on est une battante, qui a la niaque, qui sait ce qu’elle veut et qui mord ce qu’elle mord tel le mignon pitbull. C’est vrai, il faut se battre. Battons-nous. Ceci joyeusement. Sans devoir-sourire avec les dents. Honorons notre engagement. (vivre ce métier = se battre ?) N’y a t-il pas une inquiétude devant la récurrente question de l’être-artiste-femme (femme+artiste=féministe ?), l’approche un peu sociétale libérée à la mode du genre qui coche les quotas ? Ne nous définissons pas par défaut l’un.e de l’autr.e. Tentons de déployer notre humanité à l’horizontale.
  • 24. du 22 au 28 décembre 2018 Horaires : 22, 23, 26 et 27.12 Représentation à 17h 28 et 29.12 : deux représenta- tions, une à 14h + une à 17h Ce matin, les élèves n’en croient pas leurs yeux : la cour de récré est transformée en champ de fouilles, le bois d’au-bout est condamné par un ruban de chantier. On y aurait retrouvé des défenses de mammouths ! Que va provoquer ce remue-ménage dans la vie de l’école ? Comment cette découverte va-t-elle influencer les filles et les garçons qui se plongent au coeur de la Préhistoire, au temps des chasseurs-cueilleurs? Le Théâtre des 4 mains a l’habitude de mêler marionnettes et comédiens pour nous raconter des histoires qui embarquent petits et grands. Pour cette création, l’équipe tisse une nouvelle écriture à partir de paroles d’enfants recueillies dans des écoles primaires multi-culturelles. Qu’est que cela représente d’être garçon ou fille? À l’école, dans la société ? Une réflexion sur les rôles assignés à chacun.e et leur évolution à travers les millénaires. Un spectacle où le fantastique, la préhistoire et le quotidien ne font plus qu’un. À voir dès le plus jeune âge si l’on veut espérer se dégager des clichés du genre. Création collective du Théâtre des 4 Mains avec : Benoit de Leu de Cecil, Maud Lefèbvre, Marie-Noëlle Hébrant, David Scarpuzza / Mise en scène : Marie-Odile Dupuis et Jérôme Poncin / Scénographie : Aurélie Deloche, assistée de Elizabeth Bosquet, Margaux Vandervelde, Margaux Carpentier / Régie et création technique : Loïc Scuttenaire Retrouvez les crédits de production sur www.atelier210.be « Le Théâtre des 4 Mains a une grande maîtrise de la création jeune public. Toujours, ils trouvent le juste langage, le parfait décalage, le nécessaire amusement et le sujet qui enthousiasme les enfants. À l’heure où les témoignages sur les dérives sexistes et les discriminations s’échangent sur tous les médias, il est nécessaire d’entendre la parole et d’ouvrir les esprits des plus jeunes sur ce sujet. » Isabelle Jonniaux Directrice artistique théâtre
  • 25. Scènes de classes Ça commence comme ça : une élève de 7 ans qui, jouant un garçon, s’amuse à faire semblant de faire du skateboard parce que “les filles ne peuvent pas”. Ce garçon qui aimerait tellement avoir un pull à paillettes comme son amie «car c’est rigolo à toucher» mais qui nous avoue qu’il n’oserait pas en parler à sa maman... Cette fille qui refuse de s’habiller en garçon car elle se sentirait moche et l’on sent qu’être belle, pour une fille, ça prend une importance quasi existentielle... Ces phrases sont sorties de la bouche d’enfants de classes primaires de Bruxelles et de Wallonie. C’est en allant à leur rencontre, en échangeant, en leur proposant de jouer avec les codes du féminin et du masculin que nous nous sommes rendu compte d’une chose : les clichés ont la vie dure, et ce malgré les avancées féministes et la conscience de l’égalité entre les personnes. Il se passe quoi dans la tête d’un enfant quand on lui parle de genre(s), de sexisme, de filles, de garçons, et de l’équilibre entre les deux ? C’est pour être au plus près des préoccupations de notre public que nous avons organisé ces rencontres-ateliers. Nous en avons tiré des rires, des incompréhensions parfois, du jeu. C’est cette pluralité de pensées, de vécus, d’histoires que l’on a souhaité retrouver dans la Classe des Mammouths. Le Théâtre des 4 Mains et l’équipe des Mammouths
  • 26. Mal de crâne est une tragédie urbaine et shakespearienne sans précédent. Eminem et Hamlet s’y mesurent à armes et fers croisés. Ils se cherchent et fusionnent dans une joute virtuose en cinq actes. On avance à coups de tirades enflammées, entre meurtre et hommage à ces maîtres-mots : le père, l’ambition, l’innocence, l’amour et la langue. On se trouve ici devant un objet scénique inclassable, entre joute verbale, spoken word et performance physique. Une proposition radicale portée par une jeune autrice à découvrir absolument. Les mots sonnent comme des claques et c’est jouissif. Direction artistique, écriture, dramaturgie et mise en scène : Louise Emö / Interprétation : Fanny Estève, Pierre Gervais, Louis Sylvestrie, Simon Vialle / Coordination,dramaturgie et coach à la mise en scène : Victor Rachet / Direction technique, dramaturgie et lumières : Clément Longueville / Création sonore et regard à la technique : Harry Charlier / Développement, production et diffusion : Habemus Papam – Cora- Line Lefèvre et Julien Sigard. Retrouvez les crédits de production sur www.atelier210.be du 15 au 26 janvier 2019 du mardi au samedi à 20h30 « Mal de crâne c’est d’abord une écri- ture ; celle de Louise Emö. Avec elle, le théâtre parle de et à une nouvelle génération. Servi par des comédiens formidables, il casse les codes, rompt les traditions, il est énergie brute, en- gagement total. On peut s’emballer ou résister, mais une choses est sûre, on assiste à l’éclosion d’une dramaturge de talent. » Isabelle Jonniaux Directrice artistique théâtre
  • 28. À défaut de pouvoir vous inviter backstage, je vous emmène faire un tour derrière les fourneaux. Voici la recette qui a le plus convaincu l’équipe jusqu’à présent (oui, oui on a fait un vote). Vos papilles vous remercieront et vos amis végétariens ou végans aussi. Morgan, cheffe étoilée du catering 210. Dahl épicé à l’aubergine aux patates douces et au lait de coco Pour 2 personnes. Ingrédients 1 aubergine, 2 gousses d’ail, 1 piment, 1cc cannelle, 1cc moutarde à l’ancienne, 1 oignon rouge, 2cm de gingembre frais, 200g de patate douce, 1cc de cardamone, 2cc curcuma, 50g lentilles corail, 100g épinards, 80g de riz, 1 cube de bouillon, huile de tournesol, feuilles de menthe et lait de coco pour assaisonner. 1- Préchauffe le four à 180 degrés, taille l’aubergine en morceaux de 1 cm environ, émince l’oignon rouge, écrase l’ail, épluche et émince le gingembre, épépine le piment et émince-le, épluche les patates et coupe-les en morceaux de 1 cm. 2- Jette le cube de bouillon dans 400ml d’eau bouillante en remuant bien. En parallèle, fais chauffer la moitié de l’huile de tournesol dans une marmite. Fais-y dorer les aubergines 4 à 6 mns à feu moyen-doux puis réserve-les dans un plat à part. 3- Ajoute de l’huile de tournesol à la marmite et fais revenir l’oignon, l’ail, le gin- gembre, le piment. Cuis le tout 2mn à feu moyen doux. Ajoute ensuite la cannelle, la cardamone, le curcuma et la moutarde. Après 1 mn ajoute le bouillon et les lentilles. Laisse mijoter 10mns à couvert tout en lançant la cuisson du riz. 4- Rajoute l’aubergine et les patates douces à la préparation. Après 10mns ajoute les épinards et réduis les en remuant. Verse 4 cs de lait de coco. 5- Sers le tout dans des assiettes creuses et assaisonne avec du lait de coco et des feuilles de menthe selon tes goûts. Smakelijk!
  • 29. Préparez-vous à pas mal de changements derrière le bar mais, ne vous en faites pas, on garde les hélices, les spéciales et votre place au comptoir. Mangez à l’Atelier Un peu dans le rush avant de sortir ? Vous pouvez désormais amener votre propre nourriture et la manger tranquillement dans l’espace Picnic aménagé au 2ème étage de notre bar. De la soupe et des snacks (bio & locaux) pourront vous être proposés à des prix abordables au bar. Pour vous tenir au courant, n’hésitez pas à consulter notre site, nos réseaux, ou à nous passer un coup de fil. Buvez à l’Atelier Aux traditionnels bières, jus et vins sélectionnés avec soin s’ajoutent de délicieux thés glacés et limonades faits maison. Toujours dans l’esprit local, bio et conscient ! La Blackout Session (voir p.21) sera chaque mois l’occasion de venir déguster une nouvelle bière qui restera disponible jusqu’au mois suivant. On vous prévient, notre nouveau responsable bar a encore pas mal d’idées en réserve. Gardez la carte à l’oeil ! Accueil au poil Évitez les files à l’entrée ! Si vous êtes abonné.e ou que vous avez acheté une prévente (imprimée ou enregistrée sur votre gsm), dirigez-vous directement vers les escaliers pour un accès plus rapide à la salle. Vous êtes en avance et curieux. se de la programmation à venir ? Emparez-vous de l’un des casques audio sous les affiches dans le hall. Ils vous permettront d’écouter les futurs groupes programmés au 210. Protégez-vous ! Retrouvez des boules quiès, des préservatifs et de l’eau gratuite au bar (!) à chacun de nos évènements. Vous avez un peu trop fêté et vous voulez rentrer safe à la maison ? On vous aide pour ça aussi. Aussi bien au bar qu’à l’accueil, notre équipe de bénévoles surmotivés vous recevra dans la bonne humeur. Animés par une passion commune, celle de faire vivre un lieu culturel comme l’Atelier 210, ils vous accompagneront tout au long de votre expérience. *Si toi aussi tu veux te lancer dans l’aventure et rejoindre l’équipe des bénévoles du 210, envoie un mail à piet@atelier210.be et nous nous ferons un plaisir de te rencontrer !
  • 30. RÉSERVATIONS Par internet via notre site internet www.atelier210.be ou par courriel : en écrivant à l’adresse info@atelier210.be. N’oubliez pas de préciser le spectacle, la date et le nombre de places souhaitées. Par téléphone Appelez nous au 02 732 25 98 pour réser- ver vos places en direct avec nous. Le soir même Notre responsable billetterie vous accueille avec son plus beau sourire 1h avant le début de chaque évènement. Les tickets réservés et non payés sont à retirer au plus tard 30 mins avant le début du spectacle. Paiement sur place par liquide ou bancontact. Placement libre. HORAIRES Théâtre > du mardi au samedi Spectacle à 20h30 Ouverture des portes à 19h30 Concerts La billetterie ouvre 1h avant l’évènement. Les horaires sont variables en fonction des concerts. Tenez-vous informé.e via notre site. COMMENT SE RENDRE AU 210 ? En transports en commun Métro : 5, 1 (Mérode) Bus : 22, 27, 80, Noctis N06 (Gaulois) ; 36 (Av. d’Auderghem); Tram : 81 (Place Saint-Pierre) À cheval : le vôtre évidemment Vélo : parking vélo à l’intérieur et à l’exté- rieur du 210 ! Villo : stations Mérode, Place Van Meyel Collecto : 128 (Mérode), 118 (Leman) En Auto Parking gratuit aux abords du Parc du Cin- quantenaire ou à l’intérieur de l’enceinte Et pour repartir ? Vous avez un peu trop fêté ? Optez pour la sécurité. On vous appelle un taxi, un Collecto, venez nous trouver. LES PASS Pass 3 - 27 € Simple, pas chère et sans enga- gement, la formule Découverte permet de choisir librement 3 événements parmi notre programmation. Pass 5 - 45 € Vous avez passé la porte avec un petit goût de reviens-y, la formule Copains permet de choisir 5 évène- ments parmi notre programmation. Pass 210 - 99 € Vous connaissez le chemin et vous soutenez le lieu les yeux fermés ? La formule Amour Inconditionnel est celle qu’on s’arrache ! Assistez à un nombre illimité d’évènements de la saison 18-19. Ces Pass sont nominatifs et ex- cluent le festival qui aura lieu en février. TARIFS Théâtre Tarif plein : 16€ -30 ans / demandeurs d’emploi / comédiens professionnels / déten- teurs carte Prof / +65 ans : 11€ Étudiant : 8€ Promotion étudiants en Art du spectacle : 5€ pour les représenta- tions du jeudi. Tarifs de groupe à partir de 10 per- sonnes (-2€ sur tous les prix sauf étudiants à 7€) Concerts Les tarifs varient selon les concerts. Plus d’infos sur la page de l’événement. La billetterie ouvre toujours 1h avant le premier concert. L’Atelier 210 est partenaire de Article 27.
  • 31. NOTRE ÉQUIPE Direction générale - Benoit Roland Direction administrative et financière - Grégory Bueken Administrateur - Denis Colinia Comptable - Geoffroy Delhez Direction artistique théâtre - Isabelle Jonniaux Direction artistique concerts - François Custers Production / diffusion - Laurent Ska Responsable fête, Blackout, artiste associé alias Funky Bompa - Xavier Daive Communication / relations presse - Camille Loiseau Médiation des publics - Milena Valachs Direction technique - Jean-Baptiste Debroux Régisseur en devenir - Tom Waterkeyn Régisseur son - Quentin Connan Régisseur théâtre - Jérôme Lenain Régisseur général - Abdel Bady Responsable bar & billetterie - Pierre Hopchet Graphisme - Gaëtan Gauthier Vidéo - Morgan Liesenhoff Entretien du bâtiment - Abdellah El Allaoui ainsi que tous les bénévoles qui rendent ça possible ! APPEL À SUPER BÉNÉVOLES *Si toi aussi tu veux te lancer dans l’aventure et rejoindre l’équipe des béné- voles du 210, envoie un mail à piet@atelier210.be et nous nous ferons un plaisir de te rencontrer !
  • 32. ATELIER 210 210 Chaussée Saint-Pierre 1040 Etterbeek www.atelier210.be 02 732 25 98 32 pages selfcover ouvert : 210 x 297mm imprimé sur papier recyclé : Cyclus offset 140gr impression quadri recto-verso Éditeur Responsable : Benoît Roland Pour ne rien louper, suivez-nous sur les réseaux ! Atelier 210 | atelier210 | @atelier210 | #atelier210 et inscrivez-vous à notre newsletter via www.atelier210.be Partenaires et subventions : Fédération Wallonie-Bruxelles, Commission Communautaire Fran- çaise (COCOF), Club Plasma, Propaganda, Etterbeek, Vedett, Maes, Quality Night, Article 27, Arsène 50, Utick