1. C H A N G E Z V O T R E V I E . C H A N G E Z V O T R E M O N D E
Vol 2 • Numéro 5
VOTRE ESPRIT
EST UN CHAMP
DE BATAILLE
Qui contrôle vos pensées ?
La clé musicale
Comment fait-on pour savoir si c’est
une fleur ou une mauvaise herbe ?
Mourir jeune et à petit feu !
J’ai failli mourir d’anorexie
ivé
3. 3
Il était une fois un roi qui gouvernait un vaste royaume. C’était un
monarque puissant et rusé. Tous ses sujets le craignaient et personne ne
l’aimait. Au fil des ans, il devenait de plus en plus austère, de plus en plus
solitaire. Son visage, qui reflétait l’amertume de son âme, était affligé
d’un rictus permanent et son front était marqué de profonds sillons.
Or, il y avait en son royaume une jeune femme d’une exquise beauté.
On aurait dit qu’elle était aimée de tous. Le roi, qui voulait lui demander
sa main, résolut un jour de lui déclarer sa flamme. Il revêtit donc ses plus
beaux habits mais, en se regardant dans le miroir, il fut frappé par l’ex-
pression dure et cruelle de son visage, même lorsqu’il essayait de sourire.
Alors il lui vint une idée. Il fit mander son magicien.
— Emploie tout ton art, lui dit-il, à me peindre un masque qui me donne
un air bienveillant et qui me fasse un beau visage. Ton prix sera le mien.
— Sire, je puis faire ce que vous demandez, répondit le magicien, mais à
une condition : vous devrez garder sur votre visage la même expression
que celle que je peindrai. À la moindre colère, au moindre froncement
de sourcils, le masque se déchirera sans que je puisse en refaire un autre.
Il vous faudra donc constamment avoir à l’esprit des pensées bien-
veillantes et vous montrer aimable envers tous vos sujets.
Ainsi fut fait. Si naturel était le masque que personne ne devina la
supercherie. Les mois passèrent, le roi épousa la belle dame et il fit très
attention à ne pas déchirer le masque. Ses sujets attribuèrent le chan-
gement miraculeux survenu chez le roi à sa gracieuse épouse : on disait
qu’elle l’avait transformé à son image.
Un beau jour, le roi fut pris de remords d’avoir trompé sa belle épouse.
À nouveau, il fit mander son magicien et lui ordonna :
— Ôte ce masque trompeur. Ce n’est pas mon vrai visage !
— Dans ce cas, je ne pourrai plus en refaire d’autre ! objecta le magicien.
Vous n’aurez d’autre visage que le vôtre jusqu’à la fin de vos jours.
— Je préfère encore ça que de continuer à tromper celle dont j’ai gagné
l’amour et la confiance sans les mériter. Ôte-le, te dis-je !
Le magicien s’exécuta. La mort dans l’âme, le roi se regarda dans
le miroir. Soudain, son regard s’illumina et sa bouche arbora un grand
sourire. Les rides disgracieuses avaient disparu : son visage ressemblait
très exactement au masque qu’il avait si longtemps porté. Lorsqu’il
retrouva sa bien-aimée, celle-ci ne vit que les traits familiers de l’homme
qu’elle aimait.
Certes, notre histoire n’est qu’une légende, mais elle recèle une vérité
profonde : le visage d’un homme est le miroir de son âme. Comme le dit
cette parole de sagesse tirée de la Bible : «L’homme est comme les
pensées de son âme» (Proverbes 23:7, Segond).
>> Auteur inconnu
La légende
du masque
magique
« Emploie tout
ton art à me
peindre un
masque qui me
donne un air
bienveillant et
qui me fasse un
beau visage »
4. 4
Notre esprit est un véritable
champ de bataille où se livre
une guerre spirituelle sans
merci. L’enjeu de cette guerre
est le contrôle de nos pensées
et, par conséquent, de nos
actions. UN
CHAMP DE BATAILLEnotre
ESPRIT EST
La plupart des défauts qui
empoisonnent l’humanité prennent
leur source dans l’esprit de l’homme,
que ce soit l’orgueil, la jalousie, l’égo-
ïsme, la haine, la cupidité, la rancœur,
le matérialisme, l’hypocrisie, l’in-
croyance, etc. Ces influences prennent
racine dans l’esprit de l’homme et
viennent polluer ses pensées. Au lieu
d’adopter les pensées de Dieu, on se
conforme aux pensées de l’homme et
du monde.
La Bible souligne la nécessité de
surveiller nos pensées, ainsi que l’im-
portance de découvrir et de suivre la
volonté de Dieu plutôt que la nôtre, et
de « revêtir » la pensée du Christ :
« Qu’il y ait donc en vous cette•
pensée qui a été aussi dans le Christ
Jésus… » (Philippiens 2:5 Darby).
« De toute votre pensée, tendez vers•
les réalités d’en haut, et non vers celles
qui appartiennent à la terre. » (Colos-
siens 3:2).
« Ne vous laissez pas modeler par le monde•
actuel, mais laissez-vous transformer par le
renouvellement de votre pensée, pour pouvoir
discerner la volonté de Dieu : ce qui est bon, ce
qui Lui plaît, ce qui est parfait. » (Romains 12:2).
« Car ce à quoi tend l’homme livré à lui-même•
mène à la mort, tandis que ce à quoi tend l’Esprit
conduit à la vie et à la paix. » (Romains 8:6).
« Enfin, frères, nourrissez vos pensées de tout•
ce qui est vrai, noble, juste, pur, digne d’amour
ou d’approbation de tout ce qui mérite respect et
louange. » (Philippiens 4:8).
C’est par le biais des pensées que Satan peut
entrer dans l’homme, c’est par les pensées qu’il
s’efforce d’influencer et de gagner à sa cause
ceux qui ne sont pas sauvés, et c’est par elles qu’il
contrôle et manipule ceux qui lui appartiennent.
Mais le Démon ne s’arrête pas là, bien sûr. Il
s’en prend également aux enfants de Dieu, et les
bombarde de ses pensées négatives dans le but
de les empêcher d’être heureux et de servir Dieu.
Mais lorsque ceux-ci choisissent la lumière de
Dieu plutôt que les ténèbres du Malin, lorsqu’ils
remettent à Jésus les rênes de leur vie et qu’ils
5. 5
C’est par
le biais
des pen-
sées que
Satan
peut
entrer
dans
l’homme.
s’efforcent d’adopter Ses pensées, alors
tous les miracles sont possibles.
À quel point désirons-nous être
unis au Seigneur ? Quelles bénédictions
pourront en résulter ? C’est dans notre
esprit que tout cela se décide, parce que
c’est dans notre esprit que se trouve le
siège de notre volonté. C’est là que nous
faisons le choix de Le suivre, de prêter
foi à ce qu’Il nous dit plutôt qu’aux
mensonges du Démon, et c’est là que
nous adoptons « la pensée du Christ ».
« Priez sans cesse », nous enjoint la
Bible (1 Thessaloniciens 5:17). Et l’une
des plus belles prières que nous puis-
sions faire est de demander au Seigneur
de diriger nos pensées et de les purifier
de toute influence du Démon. En effet,
pour permettre au Seigneur de nous uti-
liser au maximum, il faut que nous nous
en remettions entièrement à Lui.
Ses pensées ne peuvent coexister
avec nos pensées naturelles, car elles
sont aux antipodes les unes des autres.
« En effet, l’homme livré à lui-même,
dans toutes ses tendances, n’est que
haine de Dieu : il ne se soumet pas à la
Loi de Dieu car il ne le peut même pas »
(Romains 8:7). Nos pensées naturelles
sont une proie facile pour les doutes, les
mensonges et la propagande du diable,
et elles risquent d’étouffer l’Esprit de
Dieu.
Bref, pour répondre à l’attente
de Dieu, nous devons nous donner
entièrement à Lui. Et pour cela, nous
devons « revêtir » Ses pensées, nous
devons penser davantage comme Lui.
Et comment y parvenir ? En rejetant les
pensées de l’homme et du monde, la
propagande de Satan et la vanité de la
sagesse humaine.
« Affermissez vos pensées »
(1 Pierre 1:13). Cela veut dire que, dans
nos pensées, nous devons élever des
barricades face aux attaques du Démon.
Autrement dit, nous devons donner
à Jésus le contrôle absolu. Pour qu’Il
puisse vivre en nous et se servir de nous
plus que jamais !
HUDDERSFIELD
Il était une fois un riche pro-
priétaire terrien qui s’était mis en tête
d’acheter tout le village de Huddersfield.
Il parvint, au fil du temps, à acquérir
chaque parcelle et chaque petit lopin
de terre du village… Enfin presque, car
un petit terrain lui échappait encore.
Un vieux fermier obstiné refusait de lui
céder son petit lopin de terre, et rien ni
personne ne pouvait le faire changer
d’avis. Le riche propriétaire avait beau
lui en offrir un prix bien au-dessus de sa
valeur, le fermier était tellement attaché
à sa petite parcelle qu’il refusait catégo-
riquement de la vendre.
De guerre lasse, le propriétaire finit
par renoncer à l’affaire et essaya de se
faire une raison :
— Après tout, quelle importance ? Tout
le reste m’appartient, alors c’est comme
si Huddersfield m’appartenait. C’est à
moi !
Mais le vieux fermier têtu qui l’avait
entendu lui lança :
— Ah, non, je regrette ! Huddersfield
nous appartient ! À vous et à moi !
Puissions-nous ne jamais donner au
Diable l’occasion de se vanter en disant
de nous :
— Hé hé ! Tu as vu, Dieu ?! Il est vrai
qu’une grande partie de cet homme
t’appartient, mais j’en possède un peu
quand même !
>> David Brandt Berg
6. 6
LA CLÉ MUSICALE
David Brandt Berg
La musique — la bonne musique,
j’entends — peut avoir un effet bénéfique
sur votre esprit. Par contre, la mauvaise
musique peut s’avérer très dangereuse ! La
musique est une forme d’expression émi-
nemment spirituelle, du fait qu’elle a un
effet psychologique et spirituel sur l’audi-
teur.
C’est un peu le même principe que pour
le téléphone à touches : la musique envoie
une combinaison de notes musicales qui se
faufilent dans votre système nerveux le long
de relais et de circuits pour parvenir à votre
esprit. Et là, une certaine suite de notes va
déclencher une réponse particulière de
votre part.
Quand j’étais enfant, j’écoutais de la
musique classique pendant des heures. Il
arrivait que ma mère entrât dans ma cham-
bre, étonnée de me trouver en sanglots sous
l’effet magique de la musique. Je ne pou-
vais contrôler mon émotion ni retenir mes
larmes, tant j’étais transporté dans un autre
monde, celui de l’esprit.
La musique établit une connexion spi-
rituelle entre l’auditeur et le compositeur.
Sous la conduite du compositeur, la musi-
que transporte l’auditeur dans le monde de
l’esprit. Leurs esprits fusionnent en quelque
sorte et tous deux ressentent les mêmes
émotions. Le monde de l’esprit est bien plus
réel que le monde physique, et la musique
est un véhicule qui peut nous y transporter.
À l’évidence, certains compositeurs
étaient divinement inspirés lorsqu’ils com-
posaient leur musique. Tout humains qu’ils
étaient, sous inspiration divine ils pouvaient
entendre la musique du Seigneur et la
retranscrire pour notre oreille.
La musique que crée le compositeur
dépend de la fréquence sur laquelle il est
réglé ainsi que de son humeur : il peut
être d’humeur positive, confiante, et à
l’écoute du Seigneur, ou d’humeur sombre
et rebelle, et à l’écoute du Diable et de ses
messages. Quand un compositeur est ins-
piré et qu’il est en phase — avec le Seigneur
ou avec le Diable —, il reçoit la musique et
Comment
fait-on pour
savoir si c’est
une fleur ou
une mauvaise
herbe ?
7. 7
Une
musique
digne de
ce nom,
qu’elle
soit bien
ou mal
inspirée,
vous
pousse à
l’action.
le message subliminal qui l’accompa-
gne. Et pour peu que l’auditeur soit sur
la bonne longueur d’onde, il recevra
subconsciemment le même message
spirituel.
Une symphonie est constituée d’un
arrangement de milliers de notes. Ainsi
arrangées, elles brossent un tableau
qui peut être horrible ou magnifique,
ou entre les deux, selon la source de
l’inspiration. Ces notes peuvent trans-
mettre un message céleste ou infernal
qui influencera les auditeurs sur le plan
individuel ou même à l’échelle d’une
nation, comme ce fut le cas pour la
musique de Wagner qui influença l’Alle-
magne hitlérienne.
Certes, la musique de Wagner était
inspirée mais la plupart du temps, j’en
ai bien peur, elle était inspirée par le
Diable. Hitler était littéralement fasciné
par la musique de Wagner et, assuré-
ment, il en reçut le message ! Il n’avait
plus qu’à y ajouter des paroles, des
bombes et des obus pour créer un
véritable enfer ! Par contre, d’autres
compositeurs, inspirés de Dieu, nous
ont transmis une musique et un mes-
sage divins, comme Händel avec son
oratorio Le Messie.
Une musique digne de ce nom,
qu’elle soit bien ou mal inspirée, vous
pousse à l’action. Elle vous « prend aux
tripes ». Elle suscite en vous des émo-
tions qui vous secouent et vous pous-
sent à agir. La musique de Dieu vous
donne envie d’aimer Dieu et les Siens,
et de Lui plaire. Par contre, la musi-
que du Diable vous attire vers lui et les
siens, et exerce sur vous
une fascination pour ses œuvres malfai-
santes.
Alors, comment allez-vous choisir
votre musique ? Ma foi, comme pour
toute autre chose, vous pouvez juger
de l’effet qu’elle a sur vous. Est-ce une
musique qui vous élève ou qui vous
oppresse ? Est-ce beau ou est-ce laid ?
Un jour, un jeune garçon qui
m’aidait à nettoyer mon jardin me
demanda : “Comment fait-on pour
savoir si c’est une fleur ou une
mauvaise herbe ?” Je lui répondis :
“Ecoute, je ne suis pas horticulteur,
mais je sais faire la différence entre ce
qui est beau et ce qui ne l’est pas. Si
c’est joli, n’y touche pas. Si c’est laid,
arrache !”
Le Seigneur, par Son Esprit,
nous donne assez de bon sens pour
distinguer le bon du mauvais et les
fleurs des mauvaises herbes. Cela
dit, Il nous laisse choisir. Dans ce cas
précis, Il nous laisse choisir le type de
musique auquel nous soumettrons
notre esprit.
Jésus disait : “Chaque arbre se
reconnaît à ses fruits” (Luc 6:44).
Donc, si vous voulez discerner la
bonne musique de la mauvaise, celle
qui nourrit votre âme de celle qui
l’empoisonne, il vous suffit d’observer
les effets qu’elle a sur vous.
Telle musique vous rapproche-t-
elle du Seigneur ? Vous inspire-t-elle
à aimer, à construire, à faire preuve
de générosité et de bienveillance ? Ou
bien, vous incite-t-elle à la rébellion,
à la haine, à la colère, à des pulsions
destructrices ? Telle autre musique
vous rend-elle triste, déprimé, abattu,
ou au contraire, vous réjouit-elle et
vous inspire-t-elle à rendre les autres
heureux ?
La musique de Dieu vous inspire
à la bonté et au bien, qu’il s’agisse
d’une simple berceuse, d’une chan-
son d’amour, d’une complainte qui
vous touche de compassion pour les
autres, ou encore d’une magnifique
symphonie. Cette musique-là élève
toujours votre âme.
Quel genre de musique écoutez-
vous ? Quelles voix entendez-vous?
Quel effet la musique a-t-elle sur
vous ?•
8. 8
garder une trace et dresser un portrait
de chacun d’eux longtemps après que
les articles étiquetés auront quitté leur
magasin. Les défenseurs du respect de
la vie privée et des libertés individuelles
affirment que la technologie RFID peut
facilement être détournée pour espion-
ner les individus, de la même façon que
les « cookies » installés sur certains logi-
ciels permettent d’espionner les mouve-
ments des utilisateurs en ligne.
À l’insu du public, la production de
cette nouvelle technologie RFID tourne
déjà à plein rendement. La société Alien
Technology, un fabricant d’étiquettes
RFID, prévoie pour les trois prochai-
nes années des ventes de 10 milliards
d’étiquettes RFID, alors que le coût de
fabrication d’une étiquette tombera
au-dessous de la barre des 5 centimes
d’euros ; c’est-à-dire qu’elles seront
suffisamment bon marché pour équi-
per n’importe quel produit. Wal-Mart,
numéro un mondial de la grande dis-
tribution, a demandé à ses fournisseurs
d’équiper tous leurs produits d’étiquettes
RFID pour la fin 2005, et on s’attend à ce
que de nombreuses autres enseignes
suivent le même exemple.
Une autre technologie nouvelle à sur-
veiller de près est celle du code électro-
nique de produit (EPC). Présenté comme
la nouvelle génération de systèmes de
codage, l’EPC, avec sa micropuce intel-
ligente, pourrait un jour remplacer le
code-barres (Code universel de produit,
Les nouvelles technologies
et la « Marque de la Bête »
Imaginez un monde dans lequel
chaque commerce, chaque restaurant où
vous mettez les pieds peut vous identifier,
reconnaître vos vêtements et même détec-
ter combien d’argent vous avez en poche…
De la science-fiction,
dites-vous ? Plus pour longtemps ! Sachez
que très bientôt la technologie d’identifi-
cation par radiofréquence (RFID) sera à
même de nous identifier, de nous contrôler
et de nous suivre tous à la trace.
L’étiquetage RFID fonctionne sur le
principe de fréquences radio émettant
un code unique qui permet d’identifier
l’étiquette. Des micropuces de silicone, où
sont codées les données de l’étiquette (cer-
taines n’étant pas plus grosses qu’un grain
de sel), sont suffisamment petites pour être
implantées dans des vêtements, des lames
de rasoir, des livres de bibliothèque ou
même des billets de banque.
Un lecteur RFID placé dans un rayon
de 5 ou 6 mètres peut capter le signal. Les
opérateurs de bases de données autori-
seront les sociétés commerciales à tenir à
jour une liste des lieux où un signal RFID
aura été lu.
Comment ces étiquettes permettront-
elles de vous identifier ? Si, par exemple,
vous achetez une chemise avec votre carte
de crédit, votre nom pourrait être à tout
jamais associé à cet article.
C’est bien ce qui inquiète les défenseurs
du respect de la vie privée : la facilité avec
laquelle les sociétés commerciales peuvent
lire les étiquettes, identifier les acheteurs,
LERTE 666 Joseph Candel
9. 9
CUP) qui marque toutes les marchandises
actuelles.
Là où le code-barres n’identifie que des
groupes de produits, l’EPC a été conçu
pour attribuer un numéro de série unique
à chaque article individuel. Par exemple,
à l’heure actuelle, toutes les bouteilles de
coca-cola produites dans une usine donnée
portent toutes le même code-barres. Avec
l’EPC, chaque bouteille et chaque cannette
de coca-cola aura son numéro d’identifica-
tion unique. Impossible, dites-vous ? L’EPC a
été conçu selon un format de 96 bits qui est
assez puissant pour générer un code unique
pour chaque grain de riz de la planète !
Les distributeurs et les fabricants estiment
qu’un tel code d’identification permettrait
de réduire les vols et les contrefaçons tout en
automatisant les inventaires.
L’EPC a été conçu pour pouvoir commu-
niquer avec des bases de données qui ont la
capacité de stocker beaucoup plus d’infor-
mations sur un produit donné que le système
actuel de code-barres. En plus des informa-
tions habituelles fournies par le code-barres
concernant l’article, le prix et le fabricant,
l’EPC pourra donner des informations sur
l’acheteur et l’endroit où se trouve l’article
grâce à un système complexe d’étiquetage
électronique et de lecteurs à micropuces qui
communiqueront via une fréquence radio
(RFID).
Mais l’étiquetage RFID ne va pas se canton-
ner aux articles des supermarchés et des cen-
tres commerciaux. La société Applied Digital
Solutions (ADS), basée à Palm Beach en
Floride, espère bien persuader les Américains
de se faire implanter des puces RFID sous la
peau pour pouvoir être identifiés lorsqu’ils
retirent des espèces d’un distributeur auto-
matique ou qu’ils font un achat. La procédure
chirurgicale, effectuée sous anesthésie locale,
implante une étiquette RFID de 12 mm par
2mm dans le bras. ADS a même lancé une
campagne promotionnelle pour inviter les
Américains à se faire « implanter une puce ».
Les 100 000 premiers candidats bénéficieront
d’une remise de 50 dollars.
Alors, pourquoi hésiter ? De cette façon,
vous n’auriez plus qu’à rentrer dans un
magasin, prendre les articles qui vous inté-
ressent, passer à proximité du lecteur RFID
en sortant, et le montant de vos achats serait
automatiquement débité de votre compte
en banque. Et bien plus : toutes les informa-
tions concernant vos achats seraient trans-
mises aux fabricants qui seront très heureux
de vous envoyer leurs offres spéciales, ou
même de vous livrer leurs produits à une
date pré-arrangée en vous facturant auto-
matiquement.
Ce système permettrait également de
mettre fin aux vols à l’étalage et autres
formes de fraude et de cambriolage,
puisqu’il n’y aurait plus d’espèces ni de carte
de crédit à voler et que chaque article serait
relié à son propriétaire légitime. Il y aurait
beaucoup moins de criminels et de trafi-
quants de drogue (rappelez-vous : plus d’es-
pèces !) et la société s’en porterait sûrement
beaucoup mieux. Au fait, en êtes-vous bien
sûr ? Cela paraît inoffensif et même béné-
fique, mais que pensez-vous d’un système
qui peut suivre à la trace toutes vos allées et
venues et vos transactions financières ?
On prépare d’ores et déjà le public à cette
nouvelle technologie, et d’ici peu la suprême
puce électronique ultime sera fin prête pour
ses débuts : la marque de la Bête, prédite
dans la Bible. « [Le faux prophète, bras droit
de l’Antéchrist] amena tous les hommes,
gens du peuple et grands personnages,
riches et pauvres, hommes libres et esclaves,
à se faire marquer d’un signe sur la main
droite ou sur le front. Et personne ne pouvait
acheter ou vendre sans porter ce signe : soit
le nom de la bête, soit le nombre corres-
pondant à son nom. C’est ici qu’il faut de
la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence
déchiffre le nombre de la bête. Ce nombre
représente le nom d’un homme, c’est : six
cent soixante-six » (Apocalypse 13:16–18).
Lorsque la marque de la Bête arrivera, ne
soyez pas dupes : refusez-la ! •
Les défenseurs
du respect de
la vie privée
affirment que
la technologie
d’étiquetage
rfid
peut être
facilement
détournée
pour espionner
les individus.
10. 10
Réponses à vos questions
Votre esprit est-il
“free”?
pensées, et eux n’ont fait que les adopter. Donc
exprimer des idées qui sont contraires à la Bible
n’est pas une preuve d’originalité, c’est le signe
qu’on accepte les croyances qui sont inspirées des
ténèbres.
Il est vrai que le fait de croire en la vérité de la
Parole de Dieu fait de nous des esclaves au niveau
de notre pensée, mais il en est de même quand
nous adoptons les mensonges du Démon. Nous
sommes tous obligés de soumettre nos pensées
soit à la lumière soit aux ténèbres. Autrement dit,
chacun choisit, consciemment ou non, quel sera
son maître.
Nous désirons tous être reconnus dans notre
individualité : c’est un besoin inné qui n’est pas
mauvais en soi, car c’est Dieu qui l’a mis en nous.
Mais on peut exprimer cette individualité d’une
façon positive ou d’une façon négative. Ce n’est
pas en nourrissant des pensées contraires à la
Parole de Dieu que l’on va trouver la vraie liberté,
la véritable individualité. En fait, c’est même le
contraire. Car Jésus disait : « Si vous vous attachez
à Ma Parole » — si vous y croyez, si vous la mettez
en pratique — « vous connaîtrez la vérité, et la
vérité fera de vous des hommes libres. » (Jean
8:31-32).
: J’ai des amis qui remettent tout en
question. Je comprends bien qu’ils
ne veuillent pas se montrer crédu-
les face à tout ce qu’on peut entendre à l’heure
actuelle, mais leur doute perpétuel frise le
cynisme. Je dis qu’ils poussent trop loin cette
soi-disant liberté de pensée.
Eux répondent que je ne
suis pas assez large
d’esprit parce que
je tiens certaines
vérités pour absolues. Qu’en
pensez-vous ?
Vous avez raison. On ne peut pas douter de
tout : il y a des absolus. Certains, pour montrer
qu’ils sont capables de penser par eux-mêmes
et faire la preuve de leur individualité, remet-
tent tout en question, y compris les principes
de la Bible. Ce qu’ils ne réalisent pas, toute-
fois, c’est que ces doutes ne sont pas le produit
de leur esprit mais qu’ils viennent d’ailleurs.
Toute pensée est inspirée et ne peut venir que
de deux sources : du bien ou du mal. D’où
l’importance d’apprendre à filtrer nos pensées
pour savoir d’où elles viennent, et si on doit les
accepter ou les rejeter.
C’est une ruse du Diable (de nos jours, l’une
des plus habiles et des plus répandues) que de
persuader les gens de rejeter les principes de
Dieu sous prétexte d’originalité et d’individua-
lité, parce qu’il faut « être soi-même ». Il n’y a
rien d’original à cela, c’est seulement la preuve
que leurs pensées sont inspirées par le Malin.
Ce n’est pas le « libre penseur » en eux qui a
concocté ces idées originales ; c’est le Démon
ou l’un de ses suppôts qui leur a soufflé ces
“libre”?
11. 11
MOURIRJEUNEETÀPÇA M’EST ARRIVÉ
par Niki Rudow
J’ai failli
mourir
d’anorexie
Vous avez des kilos à
perdre et vous voulez vous
imposer un régime très
strict… Surtout, n’en faites
rien, avant d’avoir entendu mon
histoire.
À l’école, j’étais toujours la
plus grande de la classe et, en
général, je pesais plus lourd que
mes camarades. On ne peut pas
dire que j’étais grosse, j’étais
juste bien charpentée. Dès l’âge
de 6 ans, je m’inquiétais de mon
poids, j’aurais voulu être petite et
mince. Je voyais mes deux sœurs
adolescentes qui essayaient de
perdre des kilos et j’étais résolue
à ne pas me retrouver dans la
même situation.
Le problème c’est que j’aimais
manger et que je manquais de
volonté. Vers l’âge de 14 ans, je
me suis mise à grossir. J’en suis
venue à dépasser largement le
poids médicalement normal pour
mon âge, mon sexe et ma taille. Il
fallait que je maigrisse, mais je ne
m’imaginais pas que cela devien-
drait une telle obsession.
Je me suis donc mise au
régime, me contentant de por-
tions plus petites aux repas et
faisant du sport plusieurs fois
par semaine. Cela m’a permis
de perdre quelques kilos. À l’âge
de seize ans, j’avais retrouvé un
poids normal mais je n’étais pas
pour autant satisfaite.
Mon objectif, l’année suivante,
était de continuer à perdre du
poids. Je m’imposais un régime
un peu plus strict et je faisais de
l’exercice cinq fois par semaine.
J’ai réussi à perdre quelques kilos
mais j’avais toujours l’impression
d’être trop grosse. Je pensais que
si j’étais plus mince, les garçons
s’intéresseraient à moi et que
j’aurais plus de copines. J’étais
donc bien décidée à continuer
mon régime jusqu’à ce que mon
poids m’apparaisse satisfaisant.
C’est à ce moment-là que j’ai eu
la « brillante idée » de me forcer à
vomir après chaque repas. Après
tout, ce que je ne gardais pas
dans mon estomac ne pouvait
pas me faire grossir ! C’est ainsi
que je suis devenue boulimique.
Ce petit jeu a duré des mois. Et
puis tout a basculé, j’ai « pété les
plombs » comme on dit. J’étais
déjà à la limite inférieure du
poids normal, et pourtant, j’étais
persuadée qu’il me fallait encore
maigrir. Je ne mangeais prati-
quement plus et je m’étonnais de
ne plus avoir d’énergie. En plus,
j’étais obsédée par l’idée de faire
de l’exercice, au point de me lever
la nuit pour en faire si je savais
que le lendemain je n’en aurais
pas le temps.
Et un beau jour, j’ai constaté
des saignements qui provenaient
de ma gorge et de mon estomac.
J’avais lu des articles sur l’Inter-
net décrivant ce genre de symp-
tômes dans des cas extrêmes de
boulimie. J’ai paniqué, mais je
n’ai pas arrêté pour autant.
J’avais tellement maigri que
tout le monde me disait d’arrê-
ter mon régime, mais moi je me
trouvais toujours trop grosse.
Le fait que tout le monde fasse
attention à moi et qu’on me dise
que j’avais l’air maigre n’était pas
pour me déplaire : pour moi, cela
voulait dire que j’étais jolie. Je me
disais que si je perdais encore
quelques kilos, ce serait parfait, je
serais tout à fait satisfaite.
J’ai donc continué à perdre
de plus en plus de poids. Mes
parents se faisaient beaucoup de
souci, et mon petit ami avait beau
me dire : «Niki, maintenant ça
suffit !», dès que je me regardais
dans la glace, j’avais l’impres-
MOURIRJEUNEETÀPETITFEU!
12. 12
sion d’être grosse. J’avais tellement disjoncté
que lorsque j’avais l’estomac vide, j’étais “aux
anges”, fière de moi, je me sentais propre, heu-
reuse. Mais dès que j’avais un tant soit peu de
nourriture dans l’estomac, j’avais l’impression
d’être sale et dégoûtante.
Ces troubles de mon comportement alimen-
taire affectaient également ma personnalité. Je
suis d’un naturel expansif, j’aime parler, je suis
une fille plutôt exubérante, j’aime me retrouver
avec mes amis, m’amuser. Mais pendant cette
période de ma vie, j’étais devenue tellement
obsédée par mon corps que je m’étais progres-
sivement coupée de tous mes amis. Je refusais
surtout toute invitation à goûter ou à dîner. Je
me renfermais sur moi-même. J’étais obnubi-
lée par mon poids. Comme le disait une de mes
amies : «Ta personnalité a disparu en même
temps que tes rondeurs !» Elle avait, hélas,
raison ! J’étais tellement déprimée qu’il m’im-
portait peu de vivre ou de mourir et j’en étais
arrivée à considérer le suicide !
Et puis un décès est survenu dans la famille.
Alors, j’ai réalisé à quel point la vie est pré-
cieuse. À la façon dont je maltraitais mon
corps, ce serait peut-être bientôt mon tour.
Pendant deux semaines j’ai fait un effort pour
manger, mais, prise de panique à l’idée de gros-
sir, je ne tardais pas à reprendre mon régime
draconien. J’ai donc perdu encore de précieux
kilos. J’avais l’air décharnée, j’étais épuisée,
anémique, j’avais des tas de problèmes de
santé. Je n’avais plus de règles.
Finalement, le Seigneur m’a fait comprendre
que j’étais en train de me suicider à petit feu.
Quand on en arrive là, c’est comme si on était
drogué : c’est une maladie mentale et spiri-
tuelle très grave dont il est presque impossible
de guérir sans l’aide de Dieu.
J’ai pris la résolution qu’à chaque fois que
je me trouverais grosse, je demanderais à mes
parents de prier pour moi, et c’est ce qui m’a
sauvée ! Un jour, je me suis pesée et quand j’ai
LA TACTIQUE DE VOTRE ENNEMI !
Le Diable n’est pas seulement l’ennemi de votre
âme, il est aussi l’ennemi de votre corps, étant donné
que le Seigneur vous a donné un corps physique
qui est le temple de Son Esprit (1 Corinthiens 3:16).
Le Diable et ses démons vont donc s’employer à le
détruire. Il utilise l’anorexie pour tromper des milliers
de gens de par le monde, surtout des femmes, en les
persuadant de s’autodétruire.
— Maria Fontaine, réflexions sur
l’anorexie et la boulimie
LA VICTOIRE EST GARANTIE !
L’anorexie est une maladie, oui, une maladie
mentale et spirituelle. La guérison viendra si
vous vous ouvrez à l’Esprit du Seigneur, si
vous acceptez Ses conseils ainsi que l’amour
inconditionnel de vos proches, et si vous avez
le soutien de votre entourage. Dès lors que tous
ces facteurs sont réunis, la victoire est
garantie !
— M.F.
13. 13
vu que j’avais pris un kilo, je me suis effondrée et
j’ai pleuré pendant des heures. Finalement, mon
père a prié pour moi en rentrant de son travail.
Je me suis inscrite sur une liste d’intentions
de prières qui circule parmi notre famille et nos
amis pour que nous pensions à prier les uns pour
les autres. J’ai demandé que l’on prie pour moi
contre mon problème d’anorexie et de boulimie,
et pour que je reprenne du poids. C’était pour
moi très humiliant, mais j’ai admis que j’avais un
problème et j’ai pris le taureau par les cornes. Et
j’en ai été récompensée par le Seigneur, car, petit
à petit, j’ai repris du poids.
À l’heure où j’écris ces lignes je ne suis pas
encore tout à fait guérie. Quand je me regarde
dans le miroir, j’ai toujours l’impression d’être
trop grosse, bien que ce soit loin d’être le cas. Il
me faut prier très fort pour chasser toutes ces
pensées bizarres qui ne viennent pas de Lui. C’est
vraiment une affaire spirituelle !
Il m’est arrivé de rechuter mais, à chaque fois,
je me suis ressaisie. J’ai été honnête avec moi-
même et avec mon entourage, et j’ai demandé
qu’on prie pour moi. À chaque fois, le Seigneur
m’a aidée à faire des progrès. Aujourd’hui, j‘arrive
à manger normalement sans me sentir coupable
et j’ai retrouvé un poids à peu près normal, même
si la plupart des gens me trouvent un peu maigre.
Je souffre de quelques séquelles, dues au fait que
j’ai abusé de mon corps et de ma santé, mais le
Seigneur me guérit petit à petit et je Lui en suis
extrêmement reconnaissante !
À vous qui êtes tentés par l’anorexie ou la bou-
limie, je vous en conjure : PRENEZ GARDE ! C’est
un jeu dangereux ! Vous allez ruiner votre santé
et mettre votre vie en danger, sans compter qu’il
est extrêmement difficile d’en sortir ! Demandez
à vos parents ou à un ami de prier pour vous et
n’arrêtez pas de vous dire : je suis moi-même, je
suis belle comme je suis, parce que c’est Dieu qui
m’a faite comme ça !
(Niki Rudow est membre à plein temps de La
Famille au Japon.)
NICKY AUJOURD’HUI
GUÉRIR LE CORPS ET L’ESPRIT
La victoire [sur l’anorexie] survi-
endra lorsque vous ferez face à vos
peurs et que vous laisserez le Sei-
gneur prendre le dessus. En accep-
tant de nourrir votre corps, vous
nourrirez aussi votre esprit, puisque
vous obéirez au Seigneur.
— M.F.
14. 14
vousêtes
par David Brandt Berg
Savez-vous quels sont les gens
les plus heureux ? Ceux qui s’accep-
tent comme Dieu les a faits, ceux qui
apprennent à se contenter de ce qu’ils
ont et qui n’attachent pas trop d’impor-
tance à ce que pensent les autres. Quand
on essaie de se conformer à l’image que
les autres se font de nous, on se met sous
une pression terrible, mais c’est dans
l’humilité que se trouve la liberté.
En toute franchise, n’admirez-vous
pas les gens qui ont le courage d’être
eux-mêmes, et qui ne cherchent pas à
se créer un personnage pour intégrer
un groupe ou pour impressionner la
galerie ? Pourtant, ceux qui choisissent
d’être eux-mêmes sont souvent rejetés et
doivent faire face à la solitude, c’est bien
regrettable.
En fait, quand j’étais jeune, je n’aimais
pas mon physique. Mon nez était trop
gros et j’étais trop maigre à mon goût.
Bref, je me trouvais laid. Cela me don-
nait un complexe d’infériorité, et il m’a
fallu des années pour m’en débarrasser.
C’était, d’une part, dû à mon orgueil,
de l’autre, au fait que je me comparais à
mes camarades. En prenant de l’âge, j’ai
réalisé que tout ça était sans importance.
Le Seigneur m’avait créé à Son idée, et Il
m’avait fait ainsi parce qu’Il m’aimait.
Il vous aime tel qu’Il vous a fait, et
vous êtes magnifique à Ses yeux. Vous
êtes unique, spécial. Il ne voit que
beauté en vous, Il ne vous trouve aucun
défaut physique.
L’image positive que vous avez de
vous-même dépend en grande partie
de votre relation avec le Seigneur. Plus
vous êtes proche de Lui et en paix avec
Lui, plus vous serez heureux, détendu
et en paix avec vous-même. Quand
vous vivez près du Seigneur, vous
rayonnez de beauté parce que Son
amour et Sa lumière brillent à travers
vous.
Puis-je vous donner un conseil ?
Prenez le temps d’écouter le Seigneur
vous parler de vous-même, ou deman-
dez à quelqu’un d’autre de le faire pour
vous. Ainsi vous saurez comment Il
vous voit, avec ce qui fait votre beauté
intérieure, vos qualités, vos dons, et
les talents qu’Il désire développer en
vous et qui vous permettront d’apporter
quelque chose aux autres. Puis accep-
tez Ses encouragements, et vous verrez
qu’en fait, rien ne peut vous empê-
cher d’être heureux puisque vous êtes
unique.
(David Brandt Berg [1919-1994]
fondateur de La Famille
Internationale.)
La prière du jour
Tu aurais pu faire, Jésus, que je me trouve parfait et que les autres me trouvent parfait, mais Tu en
as décidé autrement. Tu m’as fait exactement comme Tu voulais que je sois : pour Toi, je suis parfait.
En douter serait douter de Ton amour, mais l’accepter, c’est trouver la paix et la sérénité, c’est être
rassuré par Ton amour. Prend-moi tel que je suis dans l’intimité de Ton cœur. Amen.
Il vous
aime tel
qu’Il vous
a fait, et
vous êtes
magnifique
à Ses yeux
Unique!
15. 15
METTEZ DIEU À L’ÉPREUVE !
PROUVEZ QU’IL EXISTE !
Beaucoup se disent athées mais ne le
sont pas en réalité. N’ayant jamais eu la
chance de connaître la vérité, ils n’ont pas
encore pris leur décision. Ils ont peut-être
besoin qu’on réponde à leurs questions ou
qu’on les éclaire sur leurs doutes avant de pou-
voir se forger une conviction. Quoi qu’il en soit, s’ils
sont sincères, s’ils veulent vraiment savoir, Dieu ne
manquera pas de les amener à la vérité.
Ainsi, si vous ne croyez pas en Dieu ni en la Bible, vous
pourriez faire une expérience et prouver que Dieu existe.
Et c’est vous qui serez le cobaye ! Laissez Dieu entrer dans
votre vie et observez ce qui se passe. Si en toute sincérité,
vous priez : « Dieu, si Tu existes, montre-le moi. Révèle-Toi à
moi », Il le fera ! En faisant cette démarche, vous admettez la possi-
bilité de Son existence et vous Lui donnez une chance de répondre. Il
y a là une minuscule étincelle de foi, que Dieu honorera en vous faisant
voir ou ressentir la preuve de Son existence. Il n’interviendra pas toujours
immédiatement ou comme vous vous y attendiez, mais Il se manifestera tôt
ou tard, d’une manière ou de l’autre.
Dieu aime la foi. Il aime que vous croyiez en Lui. Pour peu que vous fassiez ce
premier pas de foi, Il se manifestera à vous de maintes façons : sous la forme de
réponses à vos prières, de miracles et de changements dans votre vie. –D.B.B.
Nous avons tous un besoin inné
de connaître Dieu.
Psaume 42:1-2
Psaume 63:1
Psaume 84:2
Mais certains rejettent Dieu et Le
chassent de leurs pensées.
Psaume 14:1-3
Psaume 10:4
Dieu se révèle à ceux qui Le
cherchent.
Jérémie 29:13
Psaume 69:32b
Psaume 145:18
Proverbes 8:17
Matthieu 5:6
{Lectures Substantielles}
À la recherche de Dieu et de Sa vérité
Matthieu 7:7-11
Luc 6:21a
Jacques 4:8a
Apocalypse 3:20
Mais Il ne se révèle pas à ceux
qui se satisfont des choses de ce
monde
Luc 1:53b
Luc 6:25a
1 Jean 2:15-17
C’est en trouvant Jésus que
nous trouvons Dieu.
1 Jean 5:20
Luc 10:22
Jean 1:18
Jean 14:6
Jean 17:6,26
1 Timothée 2:5
Promesses réservées à ceux
qui ne se lassent pas de
chercher Dieu.
Matthieu 6:33
Jean 8:31-32
Job 8:5,7
Psaume 34:10
Les chercheurs de Dieu : quel-
ques exemples de la Bible.
Jean 3:3-16
Jean 4:5-24
Actes 8:26-37
Actes 17:22-32
16. MON AMOUR
POUR TOI
dans l’intimité
Tu es unique. Tu n’es pas juste un numéro perdu dans la masse, tu es unique à Mes yeux ! Je connais
chacune de tes pensées. Je te connais personnellement et là, Je t’adresse ces quelques mots. Demande-
Moi de te parler chaque fois que tu le veux, que tu sois en forme, que tu sois déprimé, ou tout simple-
ment pour te tenir compagnie. Je serai heureux de m’entretenir avec toi de tout ce qui te tient à cœur,
chaque fois que tu en ressentiras le besoin.
Parle-Moi de tes problèmes et Je te rassurerai, Je te guiderai et Je répondrai à tes questions. Déchar-
ge-toi de ton fardeau sur Moi. Je peux m’accommoder de tous les fardeaux que tu Me mets sur les
épaules. Je serai attentif au moindre de tes soucis et Je m’en occuperai avec beaucoup de soin. N’aie
pas peur d’être précis, que Je puisse te répondre de façon précise. Je te donnerai tout ce dont tu as
besoin et même davantage. Et par-dessus tout, durant ces moments passés ensemble, nous jouirons de
la douce communion de l’amitié.
N’importe quand, n’importe où, tu peux venir à Moi. Ne t’inquiète pas de savoir si Je suis trop occupé,
ou si Je ne suis pas disposé à te recevoir. Je suis toujours prêt à te donner de Mon temps. J’adore ta
compagnie et Je souhaite passer davantage de temps avec toi. Pendant que tu es avec Moi, Je veillerai
sur tes affaires. Et si c’était possible, Je resterais ici avec toi dans cet oasis de calme, jour et nuit, pour
toujours !