3. activé numéro 9 3
somnolaient. Le bus se mit à
ralentir et vint se ranger sur le
bord de la route. Quelques
minutes plus tard, deux
individus montèrent. Le chauf-
feur ferma les portes et reprit la
route.
À nouveau, je ressentis une
appréhension qui semblait
venir du tréfonds de mon âme.
— C’est maintenant que ça va se
passer ! chuchotai-je à Pierre.
Soudain, un homme cria :
— Les mains en l’air ! Et fermez
les yeux !
C’était le début d’un
cauchemar qui allait durer 45
minutes.
Pierre et moi fûmes les
premiers à être fouillés. Clic !
C’était le museau froid d’une
arme à feu pressée contre mon
crâne. On m’ordonna de me
pousser sur ma gauche, puis sur
ma droite, tandis que l’un des
bandits examinait à la hâte les
poches arrière de mon
pantalon. L’arme se fit encore
plus pressante sur ma tempe,
puis sur mon estomac, pendant
que l’homme regardait si je
RÉCIT DE JOSUÉ HIJO, MEXIQUE
Suite page 13
PIERRE, QUI A 12 ANS, et moi-
même sommes montés dans le
bus de 18 heures 30. Nous nous
sommes installés au mieux pour
le voyage, qui devait durer trois
heures, et qui devait nous
amener à Mexico. Nous n’avions
pas la moindre idée que nous
allions vivre l’une des
expériences les plus
traumatisantes de notre vie —
mais une expérience qui allait
aussi nous montrer à quel point
le Seigneur veille sur les Siens.
Au bout d’une heure de route
environ, j’ai remarqué qu’un
passager quittait son siège pour
aller s’asseoir à côté du chauf-
feur. Immédiatement, j’eus le
pressentiment que quelque
chose de terrible allait arriver.
— On ferait bien de prier,
murmurai-je à l’oreille de
Pierre. Je sens qu’il y a du
danger dans l’air !
Nous avons prié, invoquant
la protection divine et deman-
dant à Dieu de nous protéger de
tout mal.
Il faisait nuit à présent, et la
plupart des passagers
portais une chaine autour du
cou, ou si j’avais une bourse. Il
inspecta ensuite les poches de
ma chemise.
En fouillant l’une de ces
poches, il découvrit un petit
paquet de tracts intitulés
Quelqu’un vous aime, que j’avais
placés là à l’intention des gens
que nous allions rencontrer au
cours de notre voyage. Je risquai
un œil pour voir sa réaction.
— Qu’est-ce que c’est ? hurla-t-
il.
— Il s’agit de petits messages
chrétiens, lui répondis-je.
Aussitôt, il cessa de me
fouiller et passa à Pierre.
Une foule de versets
bibliques défilaient dans mon
esprit : autant de promesses que
le Seigneur allait nous protéger.
Tel que le Psaume 91, mémorisé
il y a des années, qui me
revenait, avec force, à la
mémoire : “Tu n’auras pas peur
des frayeurs de la nuit…Si tu as
fait du Très-Haut ton abri, aucun
mal ne t’atteindra…car Il
chargera Ses anges de veiller sur
tes chemins”. Ces promesses
4. 4 activé numéro 9
AUCOURS DES SIÈCLES, nulle
controverse ne déchaîna plus de
passions que celle qui opposa
les religions du type“ c’est à toi-
même de te sauver ” à celles qui
préconisent le “Dieu seul peut te
sauver ”. Car l’homme a toujours
essayé de se sauver lui-même,
d’accéder au Ciel, avec le moins
d’aide possible de la part de
Dieu. De cette manière, il
pouvait s’attribuer la plus
grande part du mérite, et n’en
faire qu’à sa tête.
Le premier homicide fut
commis par un tenant de ce type
de religion, Caïn, qui tua son
frère Abel, un homme qui se
confiait en Dieu (Genèse
chapitre 4). Cet événement
marqua le début de la
persécution de la véritable
église par la fausse église. Caïn
était religieux, même très
religieux. Il essayait très fort, à sa
façon, de gagner le salut, en
offrant à Dieu des sacrifices et en
prétendant L’adorer. Il faisait de
son mieux pour demander à
Dieu de l’aider à mériter son
propre salut. De son mieux peut-
être, mais il était loin du
compte ! Car sa méthode n’était
pas celle de Dieu, mais celle de
toutes les fausses religions.
Les partisans de ces religions
○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○
DAVID BRANDT BERG
espèrent le salut en s’appuyant
sur leurs bonnes oeuvres, sur
leur vertu, ils posent à Dieu
leurs propres conditions. La
plupart, prétendant adorer Dieu,
recherchent auprès de Lui le
petit coup de pouce dont ils ont
besoin. Malheureusement, du
fait même qu’ils travaillent si
dur à obtenir leur salut, ils
s’imaginent le mériter — avec ou
sans l’aide de Dieu — et
s’avèrent profondément
offensés si Celui-ci ne semble
pas apprécier la grandeur de
leur vertu , de leurs mérites. Ils
protestent:
— Regarde tout ce que j’ai fait
pour Toi, Dieu !Tu devrais me
décerner une médaille ! Je
mérite d’être sauvé ! Si
quelqu’un mérite d’être sauvé,
c’est bien moi ! Si quelqu’un
peut prétendre au Ciel, c’est
bien moi !
À l’opposé, Abel se contenta
de faire ce que Dieu Lui
demandait — et “offrit à Dieu
un sacrifice meilleur que celui
de Caïn” (Hébreux 11:4, TOB):
le sacrifice d’une foi pure en ce
que Dieu lui avait dit de faire.
En sacrifiant un agneau, qui
représentait par avance Jésus
mourant sur la croix pour les
péchés du monde (Jean 1:29),
4 activé Issue 9
Abel montrait que c’était à Dieu
seul qu’il s’en remettait pour
son salut. Il ne pouvait se
targuer de sa propre justice, il
savait qu’il n’avait que celle de
Dieu, et que ce salut était un pur
don de Dieu (Éphésiens 2:8-9).
L’humble sacrifice d’Abel
tournait Caïn en ridicule, lui le
travailleur acharné, le self-
made-man, si pieux, si zélé dans
sa façon à lui d’adorer. Cet
humble sacrifice démasquait si
bien ses efforts futiles et son
hypocrisie, qu’il entra dans une
5. activé numéro 9 5
rage folle. En dépit de tous ses
efforts humains, de sa façon de
raisonner purement formaliste,
en dépit de ses protestations
que tout son travail lui valait le
salut, Caïn subit une telle
humiliation qu’il tenta
d’étouffer l’épouvantable vérité
— à savoir l’échec de sa religion.
Et il passa à l’acte en supprimant
l’homme dont la foi toute
simple en la grâce de Dieu
l’avait confondu.
Ainsi commençait la lutte
formidable qui allait opposer
orgueil et humilité, les maudits
tenants de la religion et les
pécheurs sauvés. Ainsi débutait
la guerre, qui n’a cessé depuis
lors, entre la fausse église et la
vraie, entre la chair et l’esprit, les
œuvres et la foi, la loi et la grâce,
la force de soi et Dieu Lui-
même.
Ce conflit a donné lieu à
d’énormes malentendus, et à
quelques-unes des pires
interprétations de la Bible.
Depuis ce temps, les hommes,
pour la plupart, ont essayé de se
sauver tout seuls, autant que
possible sans Dieu. Ils sont allés
jusqu’à modifier les Écritures
pour leur faire dire que c’était
possible ! Mais Dieu ne peut les
aider à obtenir le salut par eux-
mêmes. Il n’aide pas ceux qui se
croient capables, seulement
ceux qui se savent incapables. Il
leur est proprement impossible
de se sauver eux-mêmes, même
s’ils supplient Dieu de les aider
à réaliser leur salut.
En tant que jeune chrétien,
moi aussi, je fus trompé par la
fausse doctrine d’une espèce de
“salutintermittent”,d’une
insécurité perpétuelle, prônée
par certaines dénominations et
“religions d’œuvres”. Mais un
jour, alors que j’étais adolescent,
quelle ne fut pas ma joie de
découvrir la simple vérité de
Jean 3:36, où Jésus déclare :
“ Qui place sa confiance dans
le Fils possède la vie
éternelle ” — dès maintenant !
Sans “si…” ni“mais…” ! Sans
les“à condition que tu sois
gentil et que tu ailles à la
messe tous les dimanches”, ni
tout ce bazar de soi-disant
perfection. Après des années
de découragement,
d’accablement et d’incertitude,
je découvris enfin qu’il me
suffisait de croire. Et rien
d’autre !
Je n’avais pas su me
débrouiller tout seul, et je le
savais bien. On aurait dit que
plus je m’efforçais d’être bon,
moins je le devenais ! Comme
se lamentait l’apôtre Paul :
“Malheureux que je suis ! Qui
me délivrera de cette mort
qu’est ma vie ? Dieu soit loué :
c’est par Jésus-Christ notre
Seigneur ! ” (Romains 7:24-25).
C’était tout. Il n’y avait
besoin de rien d’autre, il n’y
avait pas d’autre façon, il n’y
avait pas de perfection ni de
bonnes œuvres qui tiennent.
Tous mes efforts ne pouvaient
me maintenir dans le salut, pas
plus qu’ils n’avaient pu,
initialement, me sauver ! Seul,
Jésus en avait le pouvoir ! Non
seulement Il devait me sauver,
mais encore fallait-il qu’Il opère
les bonnes œuvres à travers moi.
C’était entièrementJésus, et moi
je n’y étais pour rien. Ce n’était
pas une affaire de vertu ni de
sainteté. Non, c’était seulement
Jésus. Quel soulagement de
réaliser enfin cela ! Car je savais
que je n’avais pas d’autre
alternative. Il fallait que ce soit
Dieu. Je ne pouvais tout
simplement pas y arriver —
alors, c’est Lui qui devait s’en
charger !
C’est bien là le problème de
nombreux chrétiens aujourd’hui
: ils vivent toujours sous
l’AncienTestament. Leur
christianisme est une religion
d’œuvres. Il y a des années, j’ai
entendu parler de certains
missionnaires qui s’étaient
rendus de l’autre côté de
l’océan. À leur arrivée, les
indigènes les accueillirent avec
cette question : “Êtes-vous
chrétiens de l’Ancien ou du
Nouveau Testament ?” Sur le
coup, les missionnaires ne
comprirent pas ce qu’ils
activé Issue 9 5
6. 6 activé numéro 9
voulaient dire, mais ils ne
tardèrent pas à découvrir que
l’expression“chrétiens de
l’Ancien Testament” désignait
ceux qui attribuaient une grande
importance aux édifices
religieux, aux cérémonies, à la
liturgie et aux traditions — en
d’autres termes une religion
d’œuvres. Par “chrétiens du
NouveauTestament”, ils
désignaient ceux qui
n’attachaient pas autant
d’importance aux choses
visibles (les édifices, la
liturgie…) qu’aux réalités
invisibles de l’esprit et à la
simplicité de la vie chrétienne
au quotidien, à l’instar de Jésus
et de Ses apôtres. Quelle
comparaison ! Et quelle vérité !
Dans l’AncienTestament, on
voit que Dieu eut toutes les
peines du monde à détourner
les enfants d’Israël de l’idolâtrie
égyptienne. Il se servit de la loi
mosaïque, comme d’un maître,
pour leur enseigner de simples
vérités sous forme de leçons de
choses, de rituels : leTabernacle,
l’Arche de l’Alliance, les sacri-
fices d’animaux. Il s’agissait de
signes, de symboles,
d’analogies, images toutes
simples des réalités spirituelles
auxquelles Il voulait les initier,
un peu comme on ferait avec
des enfants.
“Le jour où la perfection
apparaîtra, écrit Paul, ce qui est
partiel cessera. Lorsque j’étais
enfant, je parlais comme un
enfant, je pensais et je
raisonnais en enfant. Une fois
que je suis devenu homme, je
me suis défait de ce qui est
propre à l’enfant. Aujourd’hui,
certes, nous ne voyons que
d’une manière indirecte, comme
dans un miroir. Alors, nous
verrons directement. Dans le
temps présent, je connais d’une
manière partielle, mais alors je
connaîtrai comme Dieu me
connaît” (1 Corinthiens 13:10-
12).
Paul indiquait par là que
même les dons de l’Esprit, en
cette ère du Nouveau Testament,
sont un peu comme des jouets
qu’un Père aimant aurait offerts
à Ses petits enfants, simples
d’esprit, pour leur permettre de
mieux Le comprendre, ainsi que
Sa volonté. À combien plus forte
raison, alors, devrait-on
considérer les leçons de choses
que nous trouvons dans le culte
du Temple de l’Ancien Testa-
ment, comme des jouets
destinés aux enfants — à vrai-
dire à des enfants plus petits
encore — pour les amener à
comprendre l’amour de leur
Père céleste ! “À bien des re-
prises et de bien des manières,
Dieu a parlé autrefois à nos
ancêtres par les prophètes. Et
maintenant, dans ces jours qui
sont les derniers, c’est par Son
Fils qu’Il nous a parlé”(Hébreux
1:1-2).
Quand Jésus apparut, Il
s’adressa ainsi à la Samaritaine
auprès du puits : “ Mais l’heure
vient, et elle est déjà là, où les
vrais adorateurs adoreront le
Père par l’Esprit et en vérité; car
le Père recherche des hommes
qui L’adorent ainsi. Dieu est
esprit et il faut que ceux qui
L’adorent, L’adorent par l’Esprit
et en vérité ” (Jean 4:23-24).
Telle est l’ère spirituelle où
nous vivons actuellement.
Cependant, Paul va plus loin
encore lorsqu’il annonce que le
temps vient où nous verrons
Jésus directement et où nous
mettrons de côté ces dons
enfantins de communication
dans l’esprit. “Les messages
inspirés cesseront, le don des
langues prendra fin, et celui de
la connaissance cessera. Notre
connaissance est partielle, et
partielles sont les révélations de
nos messages inspirés. Mais le
jour où la perfection apparaîtra,
ce qui est partiel cessera”(1
Corinthiens 13:8-10). Autrement
dit, même ce que nous
connaissons maintenant n’est
qu’un échantillon des glorieuses
réalités à venir !
L’Ancien Testament était l’ère
des allégories, et le Nouveau
Testament que nous vivons,
l’ère des vérités spirituelles
qu’on ne peut saisir que par la
foi (Jean 1:17). Mais lorsque
Jésus reviendra, nous Le verrons
tel qu’Il est, nous serons faits
semblables à Lui et
expérimenterons la plénitude
des réalités de Dieu et du
monde à venir !
“Mes chers amis, dès à
présent nous sommes enfants
de Dieu et ce que nous serons
un jour n’a pas encore été rendu
manifeste. Nous savons que
lorsque le Christ paraîtra, nous
serons semblables à Lui, car
nous Le verrons tel qu’Il est ”
(1 Jean 3:2).
(extraits de l’article du même titre, de
David Brandt Berg, que vous pourrez
trouver dans la brochure En ligne avec
Dieu, aux Éditions Aurora.)
7. activé numéro 9 7
HUMILITÉHUMILITÉHUMILITÉHUMILITÉHUMILITÉ PERFECTIONPERFECTIONPERFECTIONPERFECTIONPERFECTIONOUOUOUOUOU
SI VOUS VOUS GLORIFIEZ
DE VOTRE VERTU ET DE
VOTRE PRÉTENDUE
PERFECTION…
…IL VOUS EST PRESQUE
IMPOSSIBLE DE
RECONNAÎTRE VOS FAUTES
ET VOS INSUFFISANCES…
…PARCE QU’AUTREMENT,
ÇA DÉTRUIRAIT VOTRE
BELLE ASSURANCE…
…ÇA FERAIT VOLER EN
ÉCLATS VOTRE
AUTOSUFFISANCE, EN
VOUS MONTRANT QUE
VOUS N’ÊTES PAS
PARFAIT…
…MAIS VOUS RÉPUGNEZ À
L’ADMETTRE, MÊME VIS-À-VIS DE VOUS-
MÊME.
VOICI POURQUOI,
ENTRE AUTRES
RAISONS, NOUS
DEVONS AVOUER NOS
PÉCHÉS : ÇA NOUS
GARDE HUMBLES, ET
PUIS, ÇA NOUS AIDE À
ÊTRE HONNÊTES VIS-
À-VIS DU SEIGNEUR,
DE NOS PROCHES, ET
DE CEUX QUI NOUS
ENTOURENT.
C’EST
GÉNÉRALEMENT À
NOUS-MÊMES QU’IL
EST LE PLUS DIFFICILE
D’AVOUER NOS
FAUTES.
C’EST TERRIBLEMENT
DÉCOURAGEANT,
AFFREUSEMENT
HUMILIANT !
ALORS, ON ESSAYE DE
SE TROUVER DES
EXCUSES…
…ON SE JUSTIFIE…
…ON SE DISCULPE, ON
S’ACCORDE
L’ABSOLUTION DE TOUS
SES PÉCHÉS …
POUR POUVOIR SE
REGARDER EN FACE !
MAIS ÇA N’ARRANGE
RIEN, AU CONTRAIRE !
PARCE QUE, QUAND
ON EST MALHONNÊTE
AVEC SOI-MÊME, ON
L’EST AUSSI AVEC DIEU
ET LES AUTRES.
ET ON FAIT DE SA VIE UN VRAI GACHIS,
ON HEURTE SON PROCHAIN, ET DIEU
SURTOUT. EN PLUS, ON EST UN CONTRE-
TÉMOIGNAGE.
ALORS, QUE DIEU NOUS
AIDE À NE PAS JOUER
LA COMÉDIE, QUE CE
SOIT PAR RAPPORT À
NOUS-MÊMES, AUX
AUTRES OU À DIEU ! ÇA
NOUS ÉVITERA D’AVOIR
À MENTIR. LE
MENSONGE EST UN
SOUS-PRODUIT DE
L’ORGUEIL, UN EFFORT
POUR DISSIMULER
L’ÉPOUVANTABLE
VÉRITÉ, QUI NOUS FAIT
HONTE.
MAIS LE FAIT DE
RECONNAÎTRE QUE NOUS
SOMMES PÉCHEURS NOUS
RAPPELLE QUE NOUS
SOMMES LOIN D’ÊTRE
PURS ET INNOCENTS.
NOUS N’AVONS PEUT-ÊTRE
PLUS L’IMPRESSION D’ÊTRE
DES ANGES, MAIS NOUS
SOMMES BEAUCOUP PLUS
“SAINTS”, DU POINT DE VUE
DE DIEU.
POUR LUI, UN SAINT, C’EST
QUELQU’UN QUI SE SAIT
PÉCHEUR ET QUI, PAR
CONSÉQUENT, REND
GLOIRE À DIEU POUR TOUT
CE QU’IL FAIT
DE BIEN.
L’APÔTRE PAUL DISAIT : “ JE SAIS QUE LE BIEN N’HABITE PAS EN MOI ” (ROMAINS 7:18). IL
N’Y A RIEN DE BON EN NOUS — C’EST LE SEIGNEUR QUI FAIT TOUT !
8. 8 activé numéro 9
D
Q
ieu ne s’attend pas à vousvoir, tout
au long de votre vie, vous
débrouillertoutseul.Sonidée,c’est
quevousvoussoumettiezàLui,
pourqu’Ilpuisseopéreràtravers
vous.Quandontournelerobinet,
celui-ci ne fournit aucun effort. Il ne
faitrien, à proprementparler.La
pression vient de l’extérieur, et c’est
cette pression, créée par la pompe
ou la différence de niveau, qui fait
couler l’eau par le robinet. Ce
dernier n’est que le canal,
l’ouverture par lequel l’eau coule !
Ainsidonc,soyezuncanalpar
lequel coule la puissance de Dieu.
C’est ici le secret !
— DBB
uand une chandelle brûle, c’est
surtout la cire, et non la mèche, qui
brûle. Le même principe s’applique
à la lampe à pétrole : c’est l’huile
qui doit brûler et non la mèche. Si la
mèche brûle sans huile, elle est
rapidement consumée. Celle-ci doit
être bien immergée dans l’huile, de
telle manière qu’une toute petite
partie de cette mèche soit exposée
à l’air pourbrûler. Alors,c’estsurtout
l’huile qui brûle, et très peu la
mèche—presquepasd’ailleurs.
Quand la mèche est bien
imprégnée, l’huile monte
automatiquement le long de cette
mèche, et, en se consumant,
produitunebellelumière.
Il peut se faire que nous
travaillions trop dur,en essayantde
tout faire tout seul, alors que nous
U
devrions laisser le Seigneur opérer à
traversnous.Quandc’est nous qui
brûlons,nousdégageonsdela
fumée,nousproduisonsdessuies,
etnousnousconsumons
rapidement.Parcontre,lorsque
nous laissons l’huile du Seigneur,le
Saint-Esprit,couleràtraversnous,et
que c’est elle qui se consume, nous
pouvonsbrûlerunlongmoment.
“Ce n’est plus moi qui brûle,
c’est le Christ qui brûle en moi ”
(D’après Galates 2:20).“ C’est ainsi
que votre lumière doit briller
devanttousleshommes,pourqu’ils
voient le bien que vous faites et
qu’ilsenattribuentlagloireàvotre
Père céleste ” (Matthieu 5:16).
— DBB
ne fois, il était une fois un petit
garçonquiessayaitdesouleverun
objettrèslourd,quandsonpère
entra dans la pièce et lui demanda
— Utilises-tu bien toute ta force ?
— Bien sûr que oui, papa ! fit le
garçonavecimpatience.
— Je ne le crois pas, répondit le
père : tu ne m’as pas demandé de
t’aider !
Nous sommes petits, certes,
mais nous avons un Père qui est
grandetbienplusqu’àlahauteur,
quelle que soit la tâche. Aussi
minime soit-il, le petit coup de main
duSeigneurdépassetouslesautres:
c’est l’aide la plus importante qui
soit.SansLui,onnepeutrienfaire,
P
maisavecLui,toutnousest
possible.
— DBB
arfois, il est difficile de s’arrêter,
maisnéanmoinsnousdevrions
toujours demanderauSeigneur
d’agiràtraversnous.Ensuite,ilnous
faut croire que c’est Lui qui agit.
Voilà la différence entre user de nos
forces et laisser le Seigneur opérer
àtraversnous.Enoutre,bien
entendu,nousdevonsêtreassez
dociles pour laisser le Seigneur agir
à Sa façon — la meilleure.
Nombreusessontlesraisonsqui
poussent les gens à user de leurs
propresforces:ilsontpeut-être
l’impression de ne pas être dignes
du Seigneur,de Son temps et de
Sonaide(n’est-Ilpas,aprèstout,
responsabledetoutl’univers?);
parfois, ils ne croient pas qu’Il puisse
les aider et négligent de demander;
parfois encore, ils ne tiennent pas à
faire les choses de la manière du
Seigneur;oubien,ilssonttropfiers
pouradmettrequ’ilsontbesoin
d’aide;parfois,ilsveulenttirergloire
deleursactions;ou,parfoisencore,
ils n’ont pas la patience
nécessaire… et on pourrait
continuer...
Quoi qu’il en soit, c’est un peu
comme s’ils s’emparaient des rênes.
Ils pensent que c’est à eux de
conduire,alorsilsfouettentles
chevaux,ils s’évertuent,ils
8 activé Issue 9
9. activé numéro 9 9
Dieu est infiniment plus fort
quel’homme,lequelestfaible:
Psaume 8:3–4
Ésaïe 40:15,17,22
Daniel 4:35
1 Corinthiens 1:25
Laissez Dieu vous fortifier par
Sa force :
Psaume 20:7–8
Psaume 84:5
Psaume 105:4
2 Corinthiens 3:4–5
Éphésiens 6:10
Philippiens 3:3
Il peut faire ce qui vous est
impossible:
1 Samuel 2:9
Psaume 60:11
Zacharie 4:6
Jean 15:5
La force de Dieu se manifeste
dansvotrefaiblesse:
Ésaïe 40:29
Psaume 8:2
Psaume 37:39
Ésaïe 25:4
2 Corinthiens 4:7
La force qui
vient de Dieu
2 Corinthiens 12:9–10
2 Corinthiens 13:4
Commentrecevoirlaforcede
Dieu :
2 Chroniques 16:9
Néhémie 8:10
Ésaïe 30:15
Ésaïe 40:31
Daniel 11:32
Actes 1:8
Rendez gloire à Dieu qui agit en
vous :
Philippiens 2:13
1 Pierre 4:11
Ésaïe 10:13,15
Jérémie 9:23–24
P
Q
s’énervent. Il serait oh combien
préférablepoureuxd’apprendreà
se détendre, à jouir de la vie et
laisser le Seigneur conduire ! Placer
les rênes dans les mains du
Seigneurrequiertfoi,confiance,
patience et humilité, mais, en fin de
compte, les choses s’en trouvent
considérablementfacilitéeset
s’arrangenttoujourspourlemieux.
—DBB
eu avec Dieu, c’est beaucoup.
Beaucoup sans Dieu, c’est rien du
tout!
uelle que soit la tâche, quel que soit
l’obstacle,Dieuvousdonnerala
force au bon moment, Il vous
accorderalagrâcequ’ilfautpour
l’épreuve, la sagesse qui opère des
miracles — si toutefois vous Lui
demandez ! L’extrémité de
O
O
Q
l’homme,c’estl’opportunité de
Dieu.
—DBB
h!,donne-moiunetâche
troplourde,
Une tâche impossible aux
humains.
Alors surToi je devrai m’appuyer,
EtsurToim’appuyant,
Maforce enfin,je vais trouver.
—Witt Fowler
uand vous ne savez pas quoi faire
ou comment faire, demandez au
SeigneuretsuivezSesinstructions.
Il peut même faire les choses à
partir de rien. Il a bien fait le monde
àpartirderien.Pasmalpourtant,ce
monde,qu’enpensez-vous?Un
mondequin’esttenuparrien.Et
qui,pourtant,tientbien,n’est-ce
pas ? Il peut donc faire quelque
chose à partir de rien. Il peut même
faire quelque chose de vous — si
vous écoutez, faites confiance, et
suivez le chemin qu’Il montre !
n ne peut accomplir la tâche du
MaîtresanslapuissanceduMaître !
activé Issue 9 9
10. 10 activé numéro 9
ÀVRAI DIRE, IL EST BON,
parfois, que nous
commettions des fautes,
parce qu’autrement l’orgueil
et l’autosuffisance risquent
fort de nous faire croire que
nous n’avons plus besoin de
Dieu et des autres. En réalité,
lorsqu’on est orgueilleux,
satisfait de soi, on n’est pas
plus proche de Dieu, mais
plutôt imbu de soi-même.
Dans notre monde
d’aujourd’hui, l’orgueil est
souvent présenté comme une
vertu. Mais Dieu le voit
vraiment comme il est : un
péché profondément ancré
dans l’âme humaine ! La Bible
affirme que “l’orgueil précède
la ruine”, et que“Dieu
s’oppose aux orgueilleux mais
Il accorde Sa grâce aux
humbles”(Proverbes 16:18;
Jacques 4:6).
Bien souvent, Dieu se sert
de nos fautes pour contrôler
notre orgueil, pour nous
garder humbles, et nous
provoquer à dépendre de Sa
bonté et de Sa force plutôt
que des nôtres. Le Seigneur
bénit l’humilité. Il comble les
Une vieille légende orientale nous raconte l’histoire d’un grand sultan connu pour sa piété.
Or, un matin, il oublia de se réveiller. Lorsque le Démon s’aperçut que c’était l’heure de sa prière
matinale, vite, il arracha le sultan de son sommeil et le pressa de se lever pour prier.
— Qui es-tu ? s’enquit le sultan, réveillé en sursaut et se frottant les yeux.
— Oh ! quelle importance ? fit le sinistre individu. L’important, c’est que je t’ai réveillé à l’heure.
Autrement, tu aurais manqué tes prières, et ce pour la première fois depuis dix ans. N’est-ce
donc pas une bonne action que de prier ?
— Tu as raison ! répartit le sultan. Je ne pourrais jamais imaginer manquer ma prière. Pas même
une seule fois !… Mais, attends voir !… Je crois te connaître. Assurément, je reconnais ton
visage. Bien sûr, tu es Satan, et pour m’être ainsi apparu, à n’en pas douter, tu dois nourrir
quelque mauvais propos !
— Je ne suis pas aussi méchant que tu le penses ! se défendit l’intrus. Après tout, autrefois, je
n’étais pas moins que le bras droit de Dieu.
— J’entends bien, fit remarquer le sage sultan, mais tu es aussi le Trompeur; et c’est ton rôle !
J’exige donc, au nom de Dieu, que tu me fasses savoir pourquoi tu veux que je me lève pour
prier !
— Eh bien, finit par grommeler le Diable, fâché et impatient d’une telle insistance, si tu veux le
savoir, je m’en vais te le dire. Si tu avais dormi et oublié de prier, tu en aurais été si contrit que tu
aurais fait pénitence. Cela t’aurait humilié et rapproché de Dieu. Mais si, à l’exemple de ces dix
dernières années, tu ne manques jamais la moindre prière, tu finiras par en tirer vanité. À tel
point qu’il serait préférable que tu manques, ne serait-ce qu’une seule fois, ta prière et
demandes pardon à Dieu. Car Dieu préfère de loin ta faiblesse, accompagnée de repentance, à
ta vertu assaisonnée d’orgueil !
11. activé numéro 9 11
humbles de Ses grâces, et Il
promet d’habiter avec “ celui
qui est abattu et d’un esprit
contrit ” (1 Pierre 5:5; Ésaïe
57:15).
Quelqu’un disait un jour :
“de ce qui semble défaite,
Dieu sait tirer certaines de Ses
plus glorieuses victoires”.
“Mais quel genre de victoire ?”,
demandez-vous. Très
souvent, Dieu utilisera des
expériences humiliantes pour
nous rendre meilleurs — plus
compréhensifs, plus
compatissants à l’égard des
autres, plus patients, plus
affectueux. Le Seigneur se sert
de nos faiblesses pour nous
enseigner des tas de choses
que nous ne pourrions sans
doute pas apprendre
autrement. N’est-il pas
encourageant de réaliser que
nos échecs peuvent
contribuer à notre bien ?
Pour que le Seigneur puisse
en tirer un bien, nous devons,
bien entendu, être honnêtes
avec nous-mêmes, être prêts
à reconnaître nos fautes et
nous efforcer de les corriger.
Les mots les plus difficiles à
prononcer, dans n’importe
quelle langue, sont :“J’ai eu
tort !” Ceux-ci requièrent le
genre d’humilité que Dieu
seul peut donner, car il est
dans la nature humaine de
vouloir apparaître parfait,
infaillible, et, par conséquent,
d’avoir du mal à reconnaître
ses faiblesses.
Mais si nous désirons la
vérité et la bénédiction de
Dieu, nous admettrons,
honnêtement, humblement,
nos fautes et nos échecs. Alors
nous nous consolerons à
l’idée d’avoir acquis de la
sagesse. Contrairement à
l’opinion reçue, un aveu
d’erreur est signe de force
plutôt que de faiblesse.
D’ailleurs, Dieu sait bien
que vous êtes loin d’être
parfait. En fait, Il sait qu’il
vous est impossible d’être
parfait et que vous ne le serez
jamais. C’est pourquoi le
nœud de l’affaire n’est pas de
savoir si vous êtes
parfait ou non,
mais si vous vous
appuyez sur le
Seigneur et sur Sa
grâce, sur Son
amour et Sa
miséricorde. Lui
rendez-vous toute
la gloire et le mérite
pour tout ce que
vous faites de bon ?
Chaque fois que
vous accomplissez
quelque chose de
bien, vous devriez
dire : “ C’est Jésus
qu’il faut remercier,
pas moi ! Si j’ai fait
quelque chose de
bien, c’est
seulement parce
que Jésus m’a aidé”.
Voici une bonne
règle à suivre :
lorsque vous faites
une bonne chose,
donnez-en à Dieu
tout le mérite; si,
par contre, vous manquez
votre coup, endossez toute la
responsabilité. Cela vous
aidera à éviter le piège hor-
rible de l’orgueil, car l’orgueil
est à l’origine de
pratiquement tout péché.
Ainsi donc, lorsque, après
avoir commis une bévue, vous
serez tenté de vous
démoraliser, rappelez-vous la
leçon du sultan : Dieu préfère
votre faiblesse, accompagnée
de repentance, à votre vertu
assaisonnée d’orgueil
12. 12 activé numéro 9
Q:
POUR RÉUSSIR dans
pratiquement n’importe quel
domaine, on ne saurait trop
souligner l’importance d’établir
des objectifs et d’élaborer un
plan en fonction de ces
objectifs. Et la façon la plus sûre
et la plus rapide de le faire, c’est
d’avoir une petite séance
d’organisation en tête-à-tête
avec Jésus. En prière, placez
devant Lui votre travail, et priez-
Le de guider vos pensées, pour
vous permettre de préciser vos
objectifs : objectifs à long terme,
moyen terme ou court terme.
Ensuite, demandez-Lui de vous
montrer lesquels sont les plus
importants, de façon à ce que
votre liste soit courte et
réalisable. Demandez-Lui
également de vous aider à
décider d’une date visée
raisonnable pour la réalisation
de chacun de vos projets.
Inscrire vos buts, noir sur blanc,
vous oblige à être précis. En
outre, il vous sera facile de vous
y référer lorsque vous avez
l’impression d’être submergé,
de ne plus savoir où donner de
Les journées sont trop courtes pour tout ce que je dois faire.
Mon travail s’empile et je ne sais pas par où commencer.
Que faire ?
latête.
Ensuite, chaque jour, avant
de vous atteler à la tâche, passez
en revue votre liste d’objectifs à
court terme et priez pour savoir
sur lesquels travailler ce jour-là,
et dans quel ordre. Après Lui
avoir demandé de vous remplir
de sagesse, assurez-vous que
vos buts soient raisonnables.
Inscrivez-les et passez-les en
revue plusieurs fois par jour.
Cochez les différents points de
cette liste au fur et à mesure que
vous les accomplissez, et
ajoutez-y, lorsqu’elles se
présentent, les nouvelles tâches
que Jésus vous montre
d’effectuer. Dès les premiers
signes de frustration ou de
confusion, arrêtez-vous et
reposez-vous quelques instants
dansleSeigneur.Demandez-Lui
de vous aider à retrouver le cap,
et la paix de l’esprit, gage d’un
bon travail.
À la fin de chaque semaine,
revoyez votre liste d’objectifs à
moyen et long terme.Vous
évaluerez ainsi tout ce qui a été
accompli, et vous serez à même
de démarrer du bon pied la
semaine suivante.
Rappelez-vous que certains
objectifs peuvent changer selon
les circonstances. Le Seigneur
peut très bien vous amener à
modifier vos priorités, ou vos
plans, si cela s’avère nécessaire,
sans pour autant que vous
deviez considérer cela comme
un échec. Ne cessez pas de
consulter le Seigneur, pour qu’Il
puisse vous faire savoir quand
changer un certain but, ou une
certaine approche, afin de
prendre en compte de nouveaux
besoins, une nouvelle
conjoncture.
Il va sans dire que, lorsque
vous priez sur votre travail et
son organisation, il vous faut
garder à l’esprit la vision
d’ensemble. Par-dessus tout, le
Seigneur aspire à votre amour et
désire vous voir partager Son
amour avec les autres. De ces
deux objectifs, faites votre
priorité et Il fera en sorte que
tout le reste s’organise et trouve
sa place.
à vos ?uestions…
RéponsesRéponsesRéponsesRéponsesRéponses
13. activé numéro 9 13
m’apportèrent une immense paix intérieure.
Je me demandais s’il y aurait des victimes. Je
me mis à prier pour Pierre et pour les autres
passagers, ainsi que pour la protection
particulière d’une somme d’argent relativement
importante que je transportais dans l’une de mes
poches de devant, que les bandits n’avaient pas
découverte.
Derrière moi, j’entendis une dispute entre les
voleurs et un voyageur. Ils le menaçaient de le
faire sortir du bus pour l’abattre s’il refusait de se
taire et d’obtempérer. Le chauffeur était si
nerveux qu’il évita de justesse un autre bus qui
venait en sens inverse.
C’est alors qu’un autre malfaiteur vint nous
fouiller une nouvelle fois. Nos sacs, qui se
trouvaient sous les sièges, avaient échappé à la
première fouille. Mais cette fois-ci ils furent
découverts. Dans l’un d’eux se trouvaient un
walkman, quelques cassettes et le portefeuille de
Pierre, dans l’autre, mon appareil photo.
La découverte de ces deux sacs, oubliés la
première fois, fit rager le bandit, à tel point qu’il
s’en prit verbalement à Pierre et plaça un pistolet
sur sa tempe.
Il entreprit de chercher sous notre siège. Ces
minutes me parurent une éternité. Mon cœur
battait la chamade. Désespérément, je ne cessais de prier pour
notre protection.
Enfin, j’eus l’impression que le bus ralentissait. Il finit par
s’arrêter pour laisser sortir les brigands. Le cauchemar était
terminé.
Avec joie, Pierre et moi, nous avons remercié le Seigneur de
nous avoir protégés. Non seulement aucun passager n’avait été
blessé, mais les bandits avaient oublié de fouiller l’une de mes
poches de pantalon, celle qui, précisément, contenait presque
tout notre argent. Puis, me prenant à penser à ce qu’ils avaient
trouvé, je m’adressai à Pierre :
— Je regrette pour ton walkman, tes cassettes et ton
portefeuille.
Mais alors, levant les yeux, j’aperçus la bandoulière de mon
sac dans le porte-bagages au-dessus du siège. À notre grande
joie, nous y découvrîmes le walkman, les cassettes et le
portefeuille, en parfait état ! Ils ne nous avaient rien pris d’autre
que mon vieil appareil photo, qui, de toutes façons, ne marchait
presque plus.
Le Seigneur avait accompli Sa Parole : “Il chargera Ses anges
de veiller sur tes chemins.”
suite de la page 3
Prière du Jour
Jésus,
Je n'ai pas besoin de tout connaître, il
me suffit de Te connaître... Je T'en
remercie. Je n'ai pas besoin de
m'efforcer d'être quelqu'un, il me suffit
d'être avec Toi... Je T'en remercie. Je
n'ai pas besoin de savoir où me diriger,il
me suffit deTe suivre... Je T'en
remercie. Je suis faible, mais c’est ainsi
queTaforcepeut se manifester en moi.
Je ne sais que dire, mais c’est ainsi que
Toi,Tu peux parler à travers moi. Je ne
sais que faire,mais, ainsi, il me fautTe
demander.Pour tout cela, jeTe
remercie. Il me suffit de me soumettre
àToi, deTe laisser vivre en moi, agir à
travers moi. Pour cela encore, jeTe dis
merci. Alors, pourquoi me soucier de
ce que je suis incapablede faire ?
Souslaprotectiondelapolicedivine
Lorsque nous jouissons de la faveur du
Seigneur, nous bénéficions également de Sa
protection. Tant que nous demeurons proches
de Lui, nous n’avons aucun souci à nous faire :
rien ne peut arriver sans Sa permission.
Nous sommes entourés de Ses
anges. “L’ange de l’Eternel monte la garde
autour de ceux qui Le révèrent”,et “Il chargera
Ses anges de veiller sur tes chemins, de te porter
sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte
une pierre” (Psaume 34:8;Psaume 91:11-12). Tel
un bouclier, un champ magnétique qui nous
enveloppe et nous protège de tout mal.
Dieu veut nous protéger, mais nous Lui
rendons la tâche impossible si, par notre
négligence, notre imprudence ou notre
désobéissance, nous sortons du cercle enchanté
de Sa protection. Il Lui faut notre coopération.
Restons donc proches de Lui, nous efforçant de
toujours Lui plaire, Le suppliant sans cesse de
nous bénir et de veiller sur nous, revendiquant
Sa protection. Alors, Lui et Ses anges se
chargeront du reste !
activé numéro 9
14. Le grand Retour
“Immédiatement après ces jours de
détresse, le soleil s’obscurcira, la lune
perdra sa clarté, les étoiles tomberont
du ciel, les puissances célestes
seront ébranlées. C’est alors que le
signe du Fils de l’homme apparaîtra
dans le ciel. Alors tous les peuples de
la terre se lamenteront, et ils verront
le Fils de l’homme venir sur les nuées
du ciel avec beaucoup de puissance
et de gloire. Il enverra Ses anges
rassembler, au son des trompettes
éclatantes, Ses élus des quatre coins
du monde, d’un bout à l’autre de
l’univers !”(Matthieu 24:29-31).
Dans ce passage, Jésus nous dit que
la période de détresse et d’horreur se
terminera de façon abrupte, à l’aube
du jour le plus éclatant de toute
l’Histoire. Jésus-Christ en personne
viendra rassembler Son peuple !
Le Livre de l’Apocalypse nous
révèle qu’immédiatement avant le
retour de Jésus, Dieu déversera de
terribles fléaux et Ses jugements sur
les forces de la Bête, lesquelles feront
tout ce qui est en leur pouvoir pour
exterminer ceux qui refusent de
recevoir sa marque. La Bible précise
d’ailleurs la durée exacte de ces “jours
de détresse” : 3 ans et demi, ou 42 mois
ou encore 1 260 jours. (Cf. Daniel 7:25;
12:7; Apocalypse 13:5; 12:6). Ainsi donc,
lorsque le futur dirigeant mondial
révoquera le traité de paix dont il avait
été l’artisan, et qu’il érigera son image
en exigeant que le monde entier
l’adore, nous connaîtrons le jour exact
du retour de Jésus.
La fin de la Bête ! Enfin le Ciel !
Le monde entier sera sous le choc
du gigantesque spectacle de son et
lumière qui annoncera le retour de
Jésus. Le signe le plus important sera
Jésus Lui-même venant sur les nuées
du ciel, rayonnant la puissance divine
de par le monde entier. À la révélation
de ce signe, ceux qui L’auront rejeté
pour adorer la Bête se rendront
compte, tout à coup, à quel point ils
s’étaient leurrés.“Voici, Il vient au
milieu des nuées, et tout le monde Le
verra, et même ceux qui L’ont percé; et
toutes les familles de la terre se
lamenteront à cause de Lui”
(Apocalypse 1:7).
Mais pour nous qui Le connaissons
et qui L’aimons, Son retour sera
porteur d’une joie immense, et
synonyme de délivrance et de liberté.
Alors, les enfants de Dieu de tous les
temps ressusciteront dans leur corps
surnaturel; ils jailliront de leurs
tombeaux pour aller retrouver Jésus
dans les airs. Ceux d’entre nous qui
auront survécu seront transformés en
un clin d’œil, et nous nous élèverons
dans un nouveau corps pour aller à la
rencontre du Seigneur ! Jésus
arrachera les Siens des griffes de leurs
persécuteurs et Il les emmènera au
Ciel participer à la plus grande
célébration de victoire de tous les
temps : le festin des Noces de l’Agneau !
(Apocalypse 14:14-16; 19:6-9).
Pendant ce temps, Dieu donnera
libre cours à Sa colère contre les forces
de la Bête. Si terrible sera Sa ven-
geance “qu’en ces jours-là, nous dit la
Bible, les hommes chercheront la mort
mais sans la trouver. Ils l’appelleront
de leurs vœux, mais la mort les fuira !”
(Apocalypse 9:6).
Les armées du Ciel reviendront
alors sur terre, sous la conduite de
Jésus, pour détruire la Bête et anéantir
son empire maléfique au cours de la
terrible bataille d’Armaguédon. À son
Le
futur
dévoilé
14 activé numéro 9
15. paroxysme, ce gigantesque carnage
aura lieu dans la vallée de Meguiddo,
près de Haïfa en Israël (en hébreu, le
nom Armaguédon signifie“les hauteurs
de Meguiddo”). Cette bataille sonnera
le glas du règne barbare des hommes.
Puis Dieu Lui-même, en la personne de
Jésus-Christ, Roi des rois et Seigneur
des seigneurs, prendra possession de la
terre pour la gouverner comme les
hommesauraient dû la gouverner
depuis le début s’ils n’avaient pas
désobéi à Dieu pour suivre leurs
instincts égoïstes ! Nous entrerons ainsi
dans le Millénium, mille ans de paix et
d’abondance, véritable paradis sur terre
(Apocalypse 19:11-21; 20:1-4).
La foi d’affronter le futur
Nous vivons une époque
passionnante, c’est le moins qu’on
puisse dire, car nous allons bientôt
assister à des changements
cataclysmiques !
Cela devrait encourager votre foi de
constater que des prophéties datant de
plusieurs milliers d’années ont prédit
l’état actuel du monde avec une
remarquable précision [comme nous
l’avons souligné dans les articles
précédents duFutur dévoilé]. C’est bien
la preuve que Dieu est capable de
prédire l’avenir. Non seulement cela,
mais qu’Il nous aime suffisamment
pour nous prévenir de ce qui doit
arriver. Jésus ne disait-Il pas :“Je vous
ai prévenus dès maintenant,avant que
ces choses arrivent, pour qu’au jour où
elles se produiront, vous croyiez”
(Jean 14:29).
Par ailleurs, lorsqu’on constate que
l’état du monde a été prédit avec une
telle exactitude, il est tout à fait logique
d’en déduire que les prophéties
bibliques qui ne se sont pas encore
réalisées se réaliserontbientôt. Ainsi, un
gouvernement universel dirigé par un
dictateur bestial et s’appuyant sur un
système de crédit obligatoire, verra
bientôt le jour. Ceux qui refuseront de
coopérer avec le régime de l’Antéchrist
seront persécutés. Mais alors Dieu
interviendra en envoyant Jésus au
secours de Son peuple. Il vaincra les
forces du mal et établira Son Royaume
d’amour sur la terre.
Nul besoin d’avoir peur
Ces événements impressionnants
de la fin des temps se profilent à
l’horizon, mais nul besoin d’avoir peur
ni de se demander avec anxiété ce qui
adviendra. Certes, Jésus nous a avertis
que “plusieurs mourront de peur dans
l’appréhension des malheurs qui
frapperont le monde entier” (Luc
21:26). Mais Il a aussi promis que ceux
qui L’aiment et Le connaissent
affronteraient ces événements de façon
positive et victorieuse.
Il a bien précisé qu’au moment où
l’on verrait les derniers signes de la fin,
Son retour pour nous sauver n’en serait
que plus proche :“Quand ces
événements commenceront à se
produire, levez la tête et prenez cou-
rage, car alors votre délivrance sera
proche” (Luc 21:28). Certains de ces
événements seront sans doute
pénibles, d’autres franchement
désastreux, mais au moins nous savons
que tout se terminera pour le mieux.
Ayez foi en Dieu et en Sa Parole,
vivez tout près de Lui : alors, même si,
tout autour de vous, le monde est en
train de sombrer dans la guerre et le
chaos, en vous, vous pouvez avoir la
paix grâce à Jésus-Christ, le Prince de
Paix.
Ceuxd’entre
nous qui
auront
survécu
seront
transformés
en un clin
d’oeil. Notre
corps sera
renouvelé.
activé numéro 9 15
(Extraits du Futur
dévoilé, de
Michael Roy.)
16. LA
DE LA FOI
MON AMOUR POUR TOI
LLLLLa foi, chez un chrétien, est la
clé de la vie. La clé qui ouvre la porte
aux bénédictions, à la force et à
l’abondance, à la protection et à
l’inspiration ; la clé qui permet de
recevoir toutes les faveurs que Je
désire accorder à Mes précieux
enfants.
Aie foi — foi en Mon amour et en
Mes promesses. Aie la foi d’obéir en
dépit des obstacles insurmontables,
des situations qui semblent
impossibles. Car telle est la preuve de
ton amour : ta foi en Moi, ta foi en
Mes Paroles et en Mon pouvoir de les
accomplir. Ton amour pour Moi est
manifesté par ta foi — la clé d’or de ta
foi.
Alors, veille soigneusement sur ce
précieux trésor que Je t’ai remis,
cette clé d’or de la foi. Tu dois, pour
cela, constamment en prendre soin, la
nourrir de Mes paroles, qui sont Esprit
et vie. C’est en croyant et en recevant
Mes Paroles, en les absorbant et en
t’en imprégnant, que cette clé d’or de
ta foi peut garder son éclat. Ainsi tu
seras capable de bien t’en servir pour
ouvrir les grandes et nombreuses
portes de Mes bénédictions qui
viendront combler tous tes besoins,
dans tous les domaines de ta vie.