Ce catalogue montre les réalisations artistiques des membres du Cercle des Artistes de la vallée des Baux .......
Ils exposeront deux mois à Saint-Rémy-de-Provence du 29 juin au 29 aout et un mois à Salon-de-Provence du 14 septembre au 16 octobre
Point Art Monaco & Jewels of the World 2015 pressbook
ARTITUDES 2020
1.
2.
3. 1
L’édito du Maire de Saint-Rémy-de-Provence
C’est une grande satisfaction de voir le Cercle des artistes de la vallée des Baux investir à nouveau la Maison du Parc naturel régional des
Alpilles.
Durant tout l’été, les Saint-Rémois, les habitants des Alpilles et les visiteurs-touristes pourront apprécier des expositions : trois Cézons de 21
jours chacun, regroupant au total 38 artistes avec plus de 200 œuvres. C’est un vrai privilège !
Les peintures, les sculptures et les œuvres monumentales installées dans le jardin, présentées par les artistes du Cercle, contribueront à la
valorisation de notre patrimoine culturel et environnemental au-delà de nos chères Alpilles.
Un tel événement confirme, depuis Glanum, l’image de la ville de Saint-Rémy-de-Provence comme terre d’accueil pour les artistes.
Il complète les nombreux événements, consacrés à la création artistique et à l’art sous toutes ses formes, tels que la Route des artistes, les
expositions dans différents sites de la ville, au musée des Alpilles, au musée Estrine, au site archéologique de Glanum, à l’hôtel de Sade …
Je souhaite au Cercle des artistes de la vallée des Baux, qui ne cesse de s’agrandir, un grand succès pour cette édition 2020.
Le Maire de Saint-Rémy-de-Provence
4. 2
L’édito du Président du Parc Naturel Régional des Alpilles
Ces dernières années, nous avons eu le plaisir de nouer des relations fortes avec le talentueux collectif d’artistes du Cercle des Artistes de la
Vallée des Baux et c’est avec une grande satisfaction que nous accueillons pour la 4ème édition consécutive l’exposition d’art contemporain,
« ARTITUDES », dans les murs de la Maison du Parc naturel régional des Alpilles.
C’est d’autant plus gratifiant que ces derniers mois n’ont pas été faciles, pour les élus en responsabilité confrontés à des prises de décisions
compliquées pour assurer la sécurité des administrés, pour l’équipe du Parc qui malgré les difficultés a continué d’assurer sans discontinuité les
missions du Parc mais aussi pour chacun d’entre-nous craignant pour sa santé et celle de ses proches, parfois contraints à l’éloignement, obligés
de s’adapter précipitamment face à une crise sanitaire inédite.
Alors la perspective de retrouver nos amis artistes des Alpilles pour un événement public, à l’heure où le monde de la culture a particulièrement
souffert de cet isolement, m’apporte une grande satisfaction, partagée par l’équipe, le comité syndical, et j’en suis certain, tous les visiteurs qui
nous feront le plaisir de réinvestir notre siège à Saint-Rémy-de-Provence.
Je souhaite que cette année, plus que jamais, la fonction d’accueil et de valorisation des patrimoines locaux de la Maison du Parc prenne un sens
particulier et soit un tournant pour cette Maison de territoire.
Alors bien sûr, le personnel a tout mis en œuvre pour assurer la sécurité des visiteurs car il serait prématuré de dire que la pandémie est
définitivement derrière nous mais je voudrais ici remercier le Cercle et son Président Henri Kaufman pour leur confiance, leur écoute et leur fidélité
indéfectible en ces circonstances particulières.
Je vous invite à venir nombreux découvrir toute la diversité et la créativité des artistes de la mouture 2020 qui s’annonce de haut niveau !
Jean Mangion
Président du Parc naturel régional des Alpilles
Maire de Saint-Etienne-du-Grés
5. 3
Association VALETUDO
Que recherchait Van GOGH dans son parcours créatif et son œuvre sinon l’expression de messages intérieurs et de recherche de mieux-être ?
Que recherchait-il lorsqu’il écrivait à son frère Théo ?
« Les artistes ne trouveront pas mieux que de se mettre ensemble, de donner leurs tableaux à l’association, de partager le prix de vente, de telle
façon du moins que la société permette la possibilité d’existence de ses membres « sinon réunir les êtres en difficulté, les aider à se
reconstruire, à « s’en sortir ».
Seul Vincent pourrait nous confirmer cela.
Toujours est-il que dans la filiation du docteur Peyron, que l’on peut considérer en ce site de Saint-Paul de Mausole comme le précurseur de l’art
thérapie, un de ses descendants dans la fonction de médecin directeur à Saint-Paul de Mausole, le docteur Boulon, a créé l’association
VALETUDO du nom de la déesse de la santé qui avait donné son nom à la source des Alpilles aux vertus thérapeutiques de la cité gallo-romaine
de Glanum située à l’entrée de Saint-Rémy-de-Provence.
En ce lieu mythique soignés et soignants, dont le docteur Boulon, une art thérapeute et une infirmière spécialisée peignent ensemble depuis plus
de 20 ans dans un atelier qui leur est réservé et dans lequel se déroule des projets novateurs d’art thérapie les plus variés.
On peut citer entres autres, le tournage de téléfilms pour France télévision, de documentaires pour Arte et de nombreuses chaînes internationales,
le tournage d’un long métrage dans lequel Juliette Binoche jouait, aux milieux des soignants, des patients et des résidents de l’établissement, le
rôle de Camille Claudel en 1915. Certains de leurs tableaux ont été exposés dans le monde entier (New York, Argentine, Nouvelle-Calédonie,
Népal, Londres, Bruxelles, Madrid … ).
Docteur Jean-Marc BOULON
6. 4
L’édito du Président du Cercle des Artistes de la vallée des Baux
Je suis très heureux de vous présenter ce catalogue qui prend la suite des A R T I T U D E S 2017, 2018 et 2019. De nouveau, la galerie colorée
des Artistes va exposer à la Maison du Parc Naturel Régional des Alpilles à Saint-Rémy-de-Provence du 29 juin au 29 Août 2020, et du 14
septembre au 16 octobre à la cour des créateurs à Salon-de-Provence.
Par rapport à l’an passé, il est à noter néanmoins quelques changements. Nous sommes "victimes" de notre succès (!) et c'est pourquoi nous
avons partagé les deux mois d'expo à Saint-Rémy-de-Provence en 3 "Cézons" de 21 jours chacun, avec 13 à 14 artistes par Cézon :
- Cézon 1 du 29/06 au 18/07 ;
- Cézon 2 du 20/07 au 08/08 ;
- Cézon 3 du 10/08 au 29/08 ;
- Les sculptures, intérieures ou extérieures, seront exposées pendant toute la durée de l’exposition ;
- Nous accueillerons quelques artistes de Valetudo, l’association présidée par Jean-Marc Boulon, directeur de Saint-Paul de
Mausole, dont l’objectif est de mettre l’art au service du soin ;
- Quelques artistes-peintres se sont portés volontaires pour réaliser une « performance » : création en public d’une œuvre et
dialogue avec les visiteurs.
A R T I T U D E S, c’est donc le plaisir des yeux et l’accueil d’une quarantaine d’artistes avec des œuvres très variées qui seront ouvertes à la
curiosité des visiteurs : des œuvres abstraites et figuratives, des sculptures étonnantes, des photos, des dessins, du Land Art, du Street Art, des
tableaux « mobiles immobiles » d’inspiration psychédélique… etc.
Ce sera aussi la rencontre et le dialogue avec un public amateur d’art dans des lieux magnifiques.
À ce propos, je remercie chaleureusement Jean Mangion, Président du Parc Naturel Régional des Alpilles, et toute l’équipe du Parc qui nous
accueillera pour la troisième fois pendant 2 mois dans ses murs.
Je remercie également Nath Chauve-Crepel-Flory qui a créé l’affiche de l’exposition et Dominique Lefebvre, le vice-Président du Cercle, qui a
mis en page le catalogue que vous tenez dans vos mains, qui assure aussi toute l’administration et la trésorerie.
Comme le dit Robert Filliou : « l’Art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art ».
Et chers visiteurs de A R T I TU D E S 2020 :
« N’oubliez pas qu’une œuvre d’art existe en tant que telle qu’à partir du moment où elle est regardée ». Nicos Hadjinicolaou
Et « Plus qu’un vœu, un aveu : l’Art et la vie ne font qu’un » Miss.Tic
Bonne visite !
7. 5
Les membres du Cercle des Artistes de la vallée des Baux
« BA »
ba.eyguieres@gmail.com
https://www.sculptureba.fr/
Facebook : Ba Sculpture artiste 8 Yoann CRÉPIN
yoanncrepin@yahoo.fr
http://yoanncrepin.com/
Facebook : yoann.crepin.art 22
Florence BARRE
flbarre@icloud.com
artmajeur.com/flbarre
Facebook : florence.barre.188
Instagram : Florence_barre
10 Philippe DEFFERRE c1philippe@hotmail.com 24
Dominique BONNEAU -
BOUVARD
elconsulting@icloud.com
12 Ange DEMARNIA
angebouaziz.ab@gmail.com
26
Jean-Marc BOULON
jmboulon@aol.com
14 Claude DURRIEU claudedurrieu@gmail.com 28
Nicole BROUSSE
Nicole.brousse@gmail.com
http://sculpteurnicolebrousse.org/
Facebook : Nicole-Brousse-
104172192973076/
Instagram : nicolebrousse
16 Corine FOREST
corineforest5@gmail.com
Facebook : corine.forest 30
Nath CHAUVE-
CREPEL-FLORY
nathchauvecrepel@gmail.com
https://www.nathchauve.com/
Facebook : nath.chauvecrepel 18 Stéphane FRANCO
genelelou@free.fr
32
Sylvie CORBANINI
corbanini.sylvie@neuf.fr
20 Jean-Marie GALLON
jean-marie.gallon@orange.fr
Facebook : Jean-Marie GALLON
ARTFACTO
34
10. 8
« BA »
Très tôt artiste en herbe, B.A souhaite s’exprimer par le dessin, la peinture, puis la terre …
Les floralies – 80 x 40 x 40
Née à Lyon et après avoir vécu en Savoie de nombreuses
années, c’est en Provence, où elle vit depuis dix-sept
ans, qu’elle décide de prendre divers cours de modelage
et d’art vivant.
Très vite, elle décide d’installer son atelier à Eyguières au
pied des Alpilles pour s’adonner à sa passion, la
sculpture.
BA puise son inspiration lors de ses voyages qui l'ont
menée jusqu'aux Terres Australes et au cœur des
traditions provençales.
Depuis 2006 elle expose en galerie et sur diverses
rencontres artistiques.
Le cloître Sainte-Trophime en Arles qui accueille ses
œuvres lors du Salon International des Santonniers de
novembre à janvier.
A l’occasion d’expositions avec un collectif d'artistes
plasticiens et poète du pays Salonais, B.A a travaillé sur
des thématiques comme la société connectée, la COP21,
etc …
Elle pratique aussi le Raku, résultat d’une technique
d’émaillage développée dans le Japon du XVIème siècle,
qui utilise un grès chamotté plus solide car les pièces
doivent résister à de forts chocs thermiques.
12. 10
Florence BARRE
Deux ans de formation à l’ESAG « Atelier Met de Penninghen » de Paris puis aux Beaux-Arts de Paris, parallèlement à des études d’histoire et
de littérature anglaises et américaines à La Sorbonne et l’Université́ de Californie à San Diego. Florence BARRE travaille plusieurs thèmes en
grande partie autobiographiques : 1/- La violence de la blessure initiale associée à la cruauté du monde. 2/- Une gestuelle personnelle minimaliste,
souvent comparée à de la calligraphie chinoise ou japonaise. Dans ces tableaux, elle recherche la maitrise et la perfection du geste pour atteindre
l'équilibre parfait : l’expression en grande partie de souvenirs de 14 ans de danse classique ; 3/- Ses tableaux très colorés interprètent la vie et
ses moments d’émotions intenses, mais son travail sur la couleur est devenu récemment pratiquement monochrome.
Par choix, elle travaille uniquement sur papier, à plat, ce qui exige de la vitesse tout en sachant qu’elle ne pourra pas revenir en arrière. Ce faisant,
Florence exprime les émotions qu’elle éprouve au moment où̀ elle peint, toujours avec une sensation de corps à corps frénétique. Ses tableaux
sont l’expression et le reflet de ses émotions, de ses blessures, de sa vie. oujours avec une sensation de corps à corps frénétique. Ses tableaux
sont l’expression et le reflet de ses émotions, de ses blessures, de sa vie.
Démarche artistique : Ce mélange de maitrise créatrice et de dépossession de moi-même constitue le fondement de mon art pictural.
Je peins lorsque j’ai quelque chose à dire, à exprimer ou pour témoigner.
Je ne peins que mes émotions présentes ou passées.
Je parle de ma vie et de la vôtre.
Je peins dans l’instant, rapidement, énergiquement, violemment quelquefois. Ma peinture est purement physique, réalisée dans le ressenti
primaire, animal. L’acte de peindre est le moment où je revis ces émotions intenses dans un corps à corps frénétique : ma gestuelle, les couleurs
choisies servent uniquement à traduire l’euphorie, la peur, la violence. Mon désir : m’exprimer en allant à l’essentiel. Beaucoup apprécient mes
tableaux pour l’énergie, le mouvement qu’ils transmettent.
La plupart du temps je découvre la signification de mes peintures après leur réalisation : pas forcément tout de suite, un jour, une semaine, un
mois plus tard. Il m’arrive souvent de changer leur sens (fait à l’horizontal, il trouve sa réelle signification à la verticale). Pour beaucoup d’entre
eux, ils fonctionnent bien dans tous les sens : à chacun d’y trouver le sien.
Je souhaite que chaque personne qui s’arrête pour regarder un de mes tableaux soit touchée, émue, surprise, attirée ou choquée et trouve en
miroir quelque chose qui lui est propre. Je souhaite vous faire ressentir, vous faire réagir, vous rendre euphorique. Vous faire toucher l’essentiel,
la beauté, l’équilibre, l’harmonie.
Les titres de mes tableaux sont là pour me cacher et surtout ne pas vous influencer : ce sont très souvent des titres de chansons – énorme
importance de la musique pour me mettre en condition lorsque je crée – ou des titres donnés par deux ami(e)s qui sont très attentifs à mon travail.
Pour terminer deux commentaires qui m’ont particulièrement touchée et encouragée.
« Je t’admire Florence. J’aime ta façon de peindre : libre, volontaire, intelligente et élégante. A ton image. » Nathalie Ormrod.
« Florence. Your art: how exquisite and sublime” Björn Gustavsson.
14. 12
Dominique BONNEAU - BOUVARD
Dominique Bonneau-Bouvard est une femme de communication et de relations publiques. Elle a créé et dirigé plusieurs agences d’événementiel,
relations presse et publiques, en région parisienne. Elle a ainsi mené nombre d’opérations spéciales, de masse ou confidentielles, dans les
domaines institutionnels et culturels : forums, colloques, expositions, événements sportifs etc...
Depuis une quinzaine d’années, la communication l’a naturellement ramené vers le dessin, vocation contrariée à son adolescence …
La Provence l’inspire et plus particulièrement les Alpilles… Installée près de Saint-Rémy-de-Provence depuis quelques années, elle aime capter
l’atmosphère des marchés, la vie des villages, les paysages saturés de soleil… Dans les Alpilles, ce sont des moments intenses de création :
aquarelles, dessins, huiles, carnets de voyages…elle décline avec passion différentes techniques.
Elle expose depuis une dizaine d’années en région parisienne, individuellement ou en collectif ; elle fait partie du Cercle des Artistes de la vallée
des Baux depuis 2 ans. Sur ses toiles la lumière des Alpilles vibre tout entière.
Au pied du Mont Ventoux, les arbres rouges – 70 x 70 Le village d’Eygalières – 46 x 55
16. 14
Jean-Marc BOULON
Jean-Marc Boulon est psychiatre ; il assure la direction médicale de la Maison de santé Saint-Paul, est président de l’Association des sites,
monuments et paysages de Saint-Rémy de Provence ainsi que de l’Association Valetudo, qui a pour objectif de démystifier la maladie mentale et
de mettre l’art et la culture au service du soin.
Autour de son rêve et d’une lettre écrite
par Vincent à son frère Théo, le docteur
Boulon a créé cette association pour des
patients qui reçoivent, notamment, un
traitement à l’aide d’ateliers d’art-
thérapie.
Ils exposent tout l’année leurs créations
dans le centre d’exposition / vente du
cloître Saint-Paul de Mausole.
C’est ici-même que Van Gogh fut interné
à sa demande, pendant 53 semaines,
entre mai 1889 et mai 1890.
Iconoclaste, Jean-Marc Boulon
est convaincu que l’art est un
moyen de donner plus que l’on
possède et qu’offrir c’est
recevoir.
.
18. 16
Nicole BROUSSE
« Il était une fois… » Nicole Brousse… Une femme sculpteur / sculpteur de
femmes… ».
Tout au début, elle aimait modeler l’argile, le vêtement, la danse, mettre en forme le
tissu … Elle décida qu’elle exprimerait cela à travers la Sculpture, puis commença à
élaborer des corps de femmes. Parallèlement, elle s’intéressait à ce qui permet de
mieux se connaître, faire évoluer son bien-être et, petit à petit s’installa l’envie de faire
passer cette autre passion dans ses sculptures. Des œuvres naquirent alors de ce
mariage intérieur avec la découverte de soi et l’ouverture à l’inconscient collectif. «
L’infiniment petit retrouvant l’infiniment grand » n’est-ce pas Mr Pascal !
Elle décida un beau jour (telle une archéologue ou une scientifique), d’expérimenter sa
recherche personnelle dans son travail de sculpture, l’un servant d’outil à l’autre et
réciproquement. Donnant ainsi naissance à « différentes inspirations … ». Au début,
elle ne se rendait pas compte du lien qui existait entre ces deux recherches. Mais par
la suite, elle finit par comprendre que tout était complémentaire.
Chaque sculpture permettait d’échafauder une « théorie » : Tous les êtres vivants, au
plus profond d’eux-mêmes, sont reliés entre eux et à l’univers. Tel un carnet de voyage
intérieur, en partant de son être, elle cherchait à ce que son travail de sculpture soit de
tous les temps et de toutes les origines. C’est dans le croisement de l’horizontale (le
temps), partant de l’antiquité pour aller vers le futurisme en passant par le moyen Age,
le fantastique et de la verticale (civilisation), inspirée par les différentes cultures, qu’elle
pensait pouvoir trouver l’essence même du monde ! À la croisée de tout cela, elle
découvre enfin le : Ici et maintenant !
Et c’est ainsi que … « … la recherche du » je » se transforme petit à petit en
l’expression du jeu. Comme son nom l’indique, le présent est un cadeau et nous
ramène à la joie d’être en vie… »
Au fil des ans, elle s’aperçoit qu’il s’agit bien de retrouver l’essence même de vie à
travers des sculptures qui en sont dépourvues … « Objets inanimés, avez-vous donc
une âme ? ».
Démonstration par l’absurde. Ce qui nous ramène au jeu. Toujours cette dualité se
retrouvant au beau milieu de la dérision … ».
Attentive
20. 18
Nath CHAUVE-CREPEL-FLORY
Nath Chauve-Crepel-Flory fait ses études artistiques à Paris puis en 1990 s‘installe à Avignon. Elle a aujourd’hui élu domicile à Fontvieille, où elle
développe un sens inné de la couleur.
Sensible, fauve, coloriste, intimiste, expressivement libre, Nath peint ce qu’elle aime, avec âme, « sans émotion, il ne peut y avoir de
réalisation ».
Sa peinture saute au visage, par la force de la lumière, les couleurs nues, des rouges à cru, des verts de pomme, des visages bleus, par la
plénitude du geste ample modelant les formes épanouies de femmes à l'abandon, par la brillance de l'acrylique rehaussée de matières incrustées
pour créer le relief.
Une peinture sensuelle, née du combat avec la matière. Le tableau comme une sculpture qu'elle exécute – toile au sol – accroupie tel "un
calligraphe", sans dessin préalable mais après "une longue réflexion", une lente maturation.
Une peinture du mouvement sortant du corps, très tactile, des orteils au bout des doigts à pénétrer dans son art qui d'abord interpelle, séduit, puis
émeut.
André Morel
Les musiciennes – 100 x 100 La liseuse – 100 x 100
21. 19
La femme qui aime les chats – 215 x 215 (sera exposée à la Maison du Parc Naturel Régional des Alpilles)
22. 20
Sylvie CORBANINI
Sylvie CORBANINI est membre de l’association VALETUDO de Saint-Paul-de-Mausole à Saint-Rémy-de-Provence.
Donnons-lui la parole : « Je suis née en Provence en 1964. À la suite d’un évènement difficile, j’ai eu la chance de pouvoir participer à un atelier
de peinture. J’ai immédiatement senti à quel point la peinture pouvait me permettre de m’exprimer.
Ceci sans avoir à parler … la main s’exprime. »
Bijou oriental – 22 x 27
Les sujets de prédilection de Sylvie CORBANINI sont les portraits de femme et la femme en général aussi bien en peinture qu’en sculpture.
24. 22
Yoann CRÉPIN
Né à Arles en 1983, Yoann CRÉPIN passe son enfance dans les Alpilles, au milieu des collines et de la garrigue. D’abord lieu d’aventure et de
liberté, la nature devient source d’inspiration et lieu de création.
La découverte du Land-Art après sa vingtième année influence sa démarche artistique : créer dans et avec la nature. Les œuvres réalisées en
pleine nature sont confectionnées à partir d’éléments naturels caractéristiques des lieux, elles tendent à fusionner et interagir avec la nature.
Certaines jouent avec le vent, la lumière, l’apesanteur. D’autres s’unissent avec l’eau, la terre et les végétaux.
Dissémination Horizons Sancy 2019
Il est à la recherche d’une alliance entre deux
créativités : humaine et naturelle.
Laisser l’homme s’exprimer à travers la
nature et réciproquement, laisser la nature
s’exprimer à travers l’homme.
Depuis plusieurs années, il réalise également
des créations dans les parcs et les jardins
privés.
A l’inverse des œuvres éphémères réalisées en
pleine nature celles-ci ont une longue durée de
vie, certaines sont pérennes.
Sa dernière exposition fut en 2019 au Japon à
Fujisawa, préfecture de Kanagawa.
En plus de ses très nombreuses expositions,
on note la parution dans de grands magazines :
- Beaux-Arts magazine, juillet 2016, une demi-
page (page 136) ;
- Beaux-Arts magazine, juillet 2013, une demi-
page (page 139) ;
- Botanic magazine, automne hiver 2012
(pages 94-95).
26. 24
Philippe DEFFERRE
Philippe Defferre est installé dans son petit village de Ménerbes, dans le Luberon.
Dessinées et réalisées dans son atelier, de dimensions modestes ou monumentales, ses sculptures en métal sont conçues pour l’intérieur ou
l’extérieur. Il met en scène ses œuvres dans un espace naturel.
Pour titrer son travail, quand on fait un dessin en perspective, on choisira deux points mystérieux voire secrets plus ou moins éloignés, chaque
surface plane assemblée, devient un relief pictural saillant.
En 2020, Il développe et expérimente une nouvelle approche vers des patines colorées.
350 x 300 x 120
28. 26
Ange DEMARNIA
Ange DEMARNIA, un artiste au parcours atypique qui a évolué dans les coulisses de la mode, du monde du spectacle et du cinéma. Autodidacte,
il a 20 ans quand, pour la première fois il est remarqué pour la qualité de son trait lors d’une exposition collective au centre culturel de Limoges.
À la fin des années soixante, sa famille s’installant à Paris, Ange découvre alors le fameux mouvement de « la figuration narrative », mouvement
fondé par le peintre allemand Richter. Fortement impressionné par cette vision nouvelle d’une peinture en adéquation avec l’histoire, les idéologies
et les évènements sociopolitiques de son temps, son travail, désormais, s’inscrira dans le sillage de la pensée narrative.
Sous contrat en tant qu’illustrateur pour l’enseigne de luxe Ventilo, Ange DEMARNIA exposera l’essentiel de son œuvre dans les galeries du
même nom à Paris, en province et à l’étranger.
Illustration textile, customisation, décors, maquettes d’album, costumes de scène pour les « stars » de l’époque lui ont permis d’assurer son pain
quotidien, mais cependant au sacrifice de sa propre notoriété.
Ange DEMARNIA, certes un artiste de l’ombre … mais de l’ombre toujours surgit la lumière.
30. 28
Claude DURRIEU
Autodidacte, Claude DURRIEU dessine, peint et créé depuis toujours …
Mais la sculpture est arrivée plus tard. Il a suffi qu’elle mette les mains dans la terre et c’est devenu un refuge, une paix intérieure, une sensation
de calme. La terre supporte ses émotions, ses doutes.
Elle retrouve ses racine, l’Algérie, la France, la Provence, Biot. Aujourd’hui elle vit et travaille la terre à Salon-de-Provence.
Elle créé, elle s’évade, elle rêve.
Claude DURRIEU aime laisser des traces, des empreintes sur des formes généreuses, volumineuses et uniques, essentiellement le corps féminin,
sa beauté, sa sensualité, la maternité. La terre est devenue une évidence pour elle.
Coquelicots
32. 30
Corine FOREST
Corine FOREST est peintre-plasticienne, pharmacienne et transfuge de l’industrie pharmaceutique. Elle passe par l’École des Beaux-Arts de
Rouen. De 1993 à 2015, Corine travaille en solitaire dans son atelier, exposant en France et à l’étranger des œuvres Miroir, à la recherche de sa
place, étendant cette exploration de la féminité à la création de bijoux.
En 2015, la vie l’a faite sortir avec violence de son atelier et ouvert les portes du collaboratif, de l’itinérance et du Street Art.
En quête de Liberté, elle a élargi son regard, recherché l’altérité, et ainsi libéré ses lignes.
Elle travaille aujourd’hui sur des papiers népalais et cartons, supports plus légers et modestes que les toiles. Elle colle des Oiseaux de papier,
LIBRES, dans les rues, les plaçant en conversation avec graffiti ou paysages.
En 2017, elle a publié son recueil d’Artiste : « LIBRE », contant son nouveau cheminement, montrant son travail depuis 2015, tant les collages
d’Oiseaux Libres dans les rues que son travail d’atelier.
Parce que « avec l’âge, la Vie et l’Art se confondent » (Braque),
Parce que l’Art est mon Voyage, mon chemin de vie, celui de mes rêves,
Parce qu’il est la joie d’un partage, le désir d’apprendre de l’Autre.
"En vieillissant l'art et la vie se confondent" et "j'écris parce représentant de l'humaine condition", parce que je ne peux être une artiste que dans
le regard de l'Autre, et mon travail n'est que le miroir de l'âme d'un spectateur.
C'est une marche sur un chemin d’humanité : celle d'un escalier ou d'une déambulation...
34. 32
Stéphane FRANCO
Le parcours artistique de Stéphane fait ressortir deux périodes :
- En 1985, Stéphane a laissé son inspiration s'exprimer sur des supports en bois et sur des meubles.
- Dès 1992, elle s'est orientée vers la peinture sur toile, s'est spécialisée dans un style Naïf (souvent naïf exotique).
Sa démarche originale retrace des scènes de vie, témoignages de ses nombreux voyages. Ainsi son travail ouvre la porte de l'imaginaire.
Chorale I – 60 x 60 Chorale II – 50 x 50
35. 33
Charlotte – 50 x 50 Julie – 50 x 50
Tango bleu – 50 x 50 Tango rose – 50 x 50
36. 34
Jean-Marie GALLON
Les inspirations de Jean-Marie GALLON sont en Afrique, à Mougins chez Picasso ou bien à Montparnasse dans les années 30.
La tôle de zinc et le bois sont ses matériaux de prédilection.
La tôle, Il la plie, la martèle, la soude, la redécoupe, la passe à l’acide, parfois il casse tout, ça ne lui plait pas…et il recommence.
Sculpter est une seconde nature, Jean-Marie GALLON va là où son imagination le guide sans faire de concession aux vagues de la mode.
²
Pierrot – Hauteur 75 cm
37. 35
Arc bouté - 46 x 140 Black Betty - 70 x 35 La danse - 55 x 70 La sève - 180 x 150 Samothrace II - hauteur 90
38. 36
GODDA
GODDA expose régulièrement dans des galeries
dans la région, parmi autres à l'Espace d'art
contemporain 361° à Aix-en-Provence.
Dans le cadre d'ARTITUDE, qu'elle a rejoint en
2017, elle a exposé à Saint-Rémy-de-Provence,
aux Baux-de-Provence, à Salon-de-Provence et à
Arles.
Souvent elle partage un lieu d'exposition avec une
artiste sculptrice et éventuellement une ou un
photographe, comme à l'Estaque, Marseille, dans
les Alpilles, et prochainement en Norvège.
GODDA aime beaucoup investir des lieux autres
que des salles d'exposition traditionnelles : "
Regard sur Cours", à Gorée, Sénégal en 2019 a
été un événement marquant pour elle.
Son nom d'artiste, "GODDA" est le petit nom
donné par son père dans son enfance, une
enfance heureuse, source d'inspiration pour elle.
Le pastel sec donne à l'artiste l'occasion de
s'exprimer librement, inventant toujours des
nouvelles techniques.
Pour GODDA la peinture est un voyage intime.
Il lui faut un départ, des ombres sur le papier,
une couleur qui fait appel à une autre, et puis,
l'inconnu.
40. 38
Joëlle GriMo
Sa formation scientifique lui a permis de travailler dans quatre continents et de voyager dans de
multiples pays avant de s’installer dans les Alpilles à la fin des années 90. En 2008, sa pratique
du dessin d’après modèle vivant pousse J.GriMo à envisager une carrière artistique.
Sans jamais abandonner l’univers de l’esquisse qu’elle étend aux portraits et aux carnets de
voyage, elle se tourne vers la peinture à l’huile puis découvre les techniques de l’acrylique grâce
au plasticien Joseph ALESSANDRI.
Elle commence alors à développer une pratique personnelle dans son propre atelier tout en
poursuivant ses travaux de croquis sur le motif.
À partir de 2017, son geste se libère et son style se fait plus audacieux. Conseillée par l’artiste
Nath CHAUVE-CREPEL-FLORY, elle s’attache désormais à privilégier l’authenticité et à ressentir
la justesse de l’expression.
J.GriMo expose régulièrement dans la région, en groupe ou individuellement, et participe à des
événements récurrents tels que Artitudes à la Maison du Parc de St Rémy ou encore les
installations d’Art Painting dans les Halles de Fontvieille.
En 2019 elle remporte le « prix du jury » au salon Imagin’Etoile de Châteaurenard.
Démarche artistique - U n b e s o i n u r g e n t d e c o h é r e n c e Jasmin – 100 x 65
La première partie du chemin, celle qui va du regard à la vibration intérieure, était là. Son prolongement jusqu’au geste pictural restait à
construire, et tant que cela n’était pas entrepris, il ne pouvait y avoir de sens ni d’accomplissement.
C’est poussée par cette nécessité que J. GriMo s’est mise en quête des outils techniques et de l’expérience qui lui permettraient d’affiner son
écriture et ainsi, d’extérioriser de la façon la plus juste possible cette résonance intime. Et de la partager.
En recherche perpétuelle, J. GriMo s’autorise à produire un travail constamment en mutation, quitte à dérouter les témoins de son parcours
qui n’ont souvent pour seul repère que l’énergie toujours présente dans ses œuvres. Peu importe, elle sait, elle, qu’au moment où elle l’a fait,
elle était en phase avec son projet. Souvent confrontée à la solitude, elle y voit une façon d’aller chercher, entre doute et jubilation, les
ressources au plus profond de son être, en particulier en exploitant un même thème dans des séries de plusieurs dessins ou tableaux.
Elle tourne cependant volontiers son esprit vers d’autres influences, que ce soit en scrutant le travail des maîtres ou en partageant émotions
et expériences avec les artistes de son entourage ou les visiteurs d’une exposition.
Sans cesser de se poser la question de l’authenticité de son écriture.
41. 39
Iris – 50 x 40 Genet – 50 x 60
Yuccas – 70 x 50
42. 40
Marie-Dominique LORIEUX
Marie-Dominique LORIEUX vit à Orgon et fait de la peinture depuis à peine 4 ans. Elle est l’élève de Marie Dubost à Lambesc. Marie-Dominique
a l’humilité de dire qu’elle est très novice pour la peinture à l’huile.
Elle a fait une longue carrière de styliste, d’abord dans la mode et ensuite dans la décoration et la création de linge de maison. Elle avait monté
sa propre marque de linges fabriqués en Inde et au Vietnam. Elle était donc familière avec le dessin, les jeux de couleurs, la création de vêtements,
de matières, de tissages, d’imprimés et de broderies pour ses modèles. Sa vie professionnelle lui laissait trop peu de temps pour peindre et c’est
avec bonheur et passion qu’elle s’y met désormais.
La nature, la source de vie pour nous tous est un thème d’inspiration majeur pour les peintres de tout temps. Apaisante, étonnante, réconfortante,
généreuse et nourricière, mais aussi envahissante, dangereuse et menaçante.
Elle essaye de transmettre dans ses tableaux toute la richesse et la beauté de la nature, quel challenge ! Lourde tâche de transmettre tant de
beauté de ses tableaux, la verdure et les fleurs comme les impressionnistes, les arbres comme Corot, l’eau et ses reflets comme Monet, la houle
et la tempête comme Turner, le ciel et ses nuages menaçants.
Eygalières - 27 x 35 Eygalières St Laurent - 35 x 24 Eygalières tour - 33 x 41
43. 41
Les choux - 33 x 24 Halloween - 50 x 40
Potiron - 35 x 24 La cruche - 35 x 24
44. 42
Camille JACOBS
Née en 1988, sculpteurs de mère en
fille, et après des études d’Art à
l’académie Charpentier, Camille
JACOBS expose depuis presque 10
ans ses sculptures en France et à
l’étranger.
Elle a grandi au bord de la
méditerranée dans une famille très
créative !
Initiée dès l'enfance par une mère et
une tante toutes deux sculptrices,
elle a suivi leurs pas pour trouver son
chemin !
Elle expose depuis presque dix ans
ses sculptures et puise ses
inspirations dans des scènes de vie,
en tentant de capter l'élégance et la
puissance de nos mouvements, la
poésie de nos actions ...
Également fascinée par la
métamorphose des matériaux,
Camille travaille avec divers supports
essentiellement issus du recyclage
tel que le papier et crée des « trompe
l’œil » de matières.
Étole dorée – 35 x 30
46. 44
Henri KAUFMAN
Dans chacune des expos du Cercle de la Vallée des Baux dont Henri KAUFMAN est le président, il nous surprend chaque année avec des
innovations qui sont bien dans l’axe de sa culture mathématique et de sa devise : « Voir ce que vous n’avez pas vu ».
Par exemple :
- La confection des meubles design
« Minimals » conçue et bâtie sur les divines
proportions du nombre d’or ;
- La recherche de la couleur du hasard à partir
de mosaïques ;
- Les tableaux Infinitudes avec des illusions
d’optique ;
- Les HKubes qui suspendus aux arbres passent
du 2D au 3D en fonction du vent ;
- Les affiches déchirées dans le métro ;
- Les paréïdolies : des figures humaines ou
animales qui se trouvent sur l’écorce des
platanes ou dans les nuages ;
- Aujourd’hui, H.K. accompagné par son ami Riad
Hattouti (Directeur artistique dans le groupe
Havas Paris) innovent avec : « Les Mobiles
immobiles ». Allez voir ces tableaux, ils vont
titiller vos yeux ; ils vous donneront l’impression
qu’ils se déplacent ...alors qu’ils sont fixes !
- Ces tableaux mobiles sont réalisés sur du PVC
miroir ou du PVC blanc
N’hésitez pas à écrire ce que vous avez vu et ressenti sur le livre d’or !
48. 46
Colette LASSALLE
Déjà vers treize ans, alors qu’elle rentrait du lycée avec ses amies, Colette LASSALLE était la seule à visiter assez régulièrement une galerie d’Art
pour découvrir de nouvelles œuvres.
Elle a découvert la lumière du sud il y a 20 ans avec l'impression d'un objectif affiné lors du Mistral, les couleurs fortes, sensuelles, violentes, qui
nous harcellent les yeux, nous brûlent.
Elle aime ce soleil qui plombe et creuse les ombres. Les voyages aussi, l'Afrique omniprésente en elle, comme une deuxième identité avec ses
odeurs ses couleurs d’épices, ses fruits aussi, les gens, leur sourire malgré les problèmes. Le désert où l’on se perd pour mieux se resituer l’a
toujours obsédé. Colette LASSALLE a d’ailleurs peint avec ce sable, si chaud et si doux à travers les doigts.
Elle aime l’errance dans les villes inconnues ou connues, à la fin du jour, comme les chats longent les murs, le silence et la contemplation.
Ses influences classiques sont Matisse et Gauguin pour l’explosion des couleurs.
Les oliviers bleus – 50 x 100
49. 47
L’enfant et le confinement – 40 x 50 La vague – 65 x 80 Buste bleu – 88 x 69
50. 48
Jean-Paul LE ROY
Installé en 1981 à Saint-Rémy-de-Provence, Jean-Paul LE ROY travaille l’image argentique dans son studio photo.
De l’alchimie des cuves, il passe au numérique, ce qui lui permet de modifier, façonner, recomposer l’image. Les objets sont mis en scène, les
lieux, les personnages, sont remaniés, modifiés, manipulés pour en extraire le substrat. L’image dans l’image.
Ambiances, lieux, sites, endroits, situations sont prétexte à la création.
Inspiré par Edward HOPPER, MAGRITTE ou encore BILAL.
« Ce que la photographie reproduit à l’infini n’a lieu qu’une fois » Roland BARTHE.
52. 50
Annie LEFEBVRE
Annie LEFEBVRE a toujours été attirée par le dessin, la peinture, la sculpture, les musées, les belles choses, bref, elle est attirée par l’art sous
toutes ces formes dès le moment où cela touche au « beau ».
Son sens de l’esthétique a toujours été très affuté.
Mais quand elle était adolescente, elle aurait voulu s’orienter vers un métier artistique, mais dans son milieu de la bourgeoisie, on apprenait
D’ABORD un métier …
De nombreuses années après, lors de l’une de ses très nombreuses expatriations, Annie commença à faire de la peinture dans « les ateliers »
mis à la disposition des impatriés, et ainsi elle a franchi le pas pour rejoindre les artistes qu’elle se contentait auparavant de contempler ...
Elle peut pratiquer son sens du beau avec la photographie.
L’architecture complait son sens de l’esthétique, les musées son sens de l’art et du beau.
53. 51
Photo prise lors de l’exposition de Berlinde de BRUYCHERES à Avignon – 40 X 30
54. 52
Dominique LEFEBVRE
Devenu artiste paraît-il (je pouffe) en devenant vice-président du Cercle des Artistes de la vallée des Baux, Dominique LEFEBVRE, donc artiste
qu’on se le dise, est un iconoclaste assez décalé et surtout inclassable.
Un peu Gourou de la finance pour certains, et après avoir tâté de la photographie de concert de jazz pour la Seine-TV, il s’investit dans les arts
numériques, notamment le montage vidéo de son grand réservoir de photographies (plus de 85.000 quand même !). Comme il ne se sent pas du
niveau des photographes professionnels, il réussit à tenter de « magnifier » ses photos dans des montages vidéo parfois délirants.
Dominique Lefebvre est par nature peu respectueux et tourne tout en dérision en employant un langage du 2ème voire même du 3ème degré.
Mais il a su se « policer » un peu pour la réalisation de ce catalogue en faisant dans le hyper respectueux pour les artistes, peut-être la seule
catégorie qu’il ne se permet pas (encore) de brocarder.
De par sa démarche, il essaye de ne pas vivre en contradiction avec les idées qu’il ne défend pas ...
Nb : Relisez soigneusement plusieurs fois cette phrase … elle n’est pas aussi anodine qu’elle parait !
Des caricatures numériques
55. 53
Photo d’une tête dans un bassin de la villa Ruffolo à Ravello (Côte Amalfitaine)
56. 54
Elio LUSSATO
La peinture d’Élio LUSSATO se
veut sculpturale, remplie de
matière, sable, cendres de
cigares, ocres, peinture à l'huile
etc.
Ses toiles doivent se toucher
avec les yeux même si on a envie
d'y poser ses mains, de les
effleurer de les caresser ...
Qu'avec les yeux ...
Jetées sur une toile, toutes ces
matières se mélangent et se
confondent.
Après avoir travaillé pendant plus
d’une dizaine d’années sur les
symboles du judaïsme, Élio
LUSSATO, artiste connu et
reconnu dans notre région profite
de cette nouvelle exposition pour
se lancer dans une nouvelle
aventure créative autour de la
nature, de la création, de la vie....
de la planète.
Un nouveau challenge ...
58. 56
Philippe MICHELOT
Philippe MICHELOT est-il un artiste, un nonartiste, ou un
artiste sans peur ? On le surnomme « Dieubolik », super
têtard, anarchrist, bandit kitsch et de mauvais goût. On dit
de lui que c’est un mec décalé, un mec complètement barré.
Il ne sait pas ce qu’est le beau. Il dit de lui « ben oui, quoi,
le beau, c’est très con. Il y a en plein dans les magazines, le
beau, c’est bimbo. Le beau, c’est comme les tomates de
supermarché, bon dehors, mais rien dedans ».
Il aime la différence, chaque être humain est beau dans
sa singularité.
Ce plasticien n’aime pas l’ordre, il puise son imaginaire dans
le désordre, dans le chaos de ses pulsions, il refuse de
s’enfermer dans une technique, dans une matière, un
processus ou une idéologie. Il travaille le pop’art version
kitch surréaliste grâce auquel il ose tout aborder, même le
plus grave ou le sexuel.
Son expression artistique est là pour interpeller, pour
provoquer, pour interroger celui qui regarde, aller le
chercher dans son ventre, ses tripes, son cœur, son âme,
son esprit, son corps.
Il gueule car il est vivant.
Quant à la beauté, laissons parler Hume en 1755 « La
beauté n’est pas une qualité inhérente aux choses elles-
mêmes, elle existe seulement dans l’esprit qui la contemple,
et chaque esprit perçoit une beauté différente ».
60. 58
Dominique MIGNON
Après des études littéraires à la Sorbonne Paris IV
et de sciences politiques, la deuxième vie de
Dominique Mignon l’oriente vers les ateliers des
Beaux-arts de Paris chez Olivier Di Pizio
(Président du salon Réalités Nouvelles) et Gonzalo
Belmonte.
Saint-Germanoise, elle rencontre, en 2001, le
peintre naturaliste Hélène Legrand qui deviendra
son maître.
Présente en galeries, elle participe régulièrement
aux salons parisiens dont le Salon des Artistes
Français et provinciaux. Reçue, en 2020, au
concours des peintres du 45ème Salon de la
Marine, elle y exposera sa dernière toile « La Mer
en Feu ».
Lumineuses, calmes, ses œuvres dégagent une
véritable poésie et apaise les sens.
D’aucuns parleront d’abstraction elle préfère le
terme de « non-représentation » pour laisser le
spectateur, seul, vagabonder dans l’œuvre et y
trouver comment ce « non- dit » raisonne au plus
profond de son être.
« L’abstraction est le contenu que la peinture
doit exprimer, soit cette vie invisible que nous
sommes.” V. Kandinsky - 1910
Éclat de vie - 81 x 100
61. 59
La mer en feu - 119 x 89
Peinture de feu - 130 x 97
64. 62
Marie-Helène MOUYON
Les corps du peintre Marie-Hélène
MOUYON « crient » silencieusement,
cherchant à exprimer les tourments de
l’âme pudiquement enclos dans le
mutisme des conventions séculaires.
La toile perd son vulgaire statut de
support, substitue la violence et la
« parole » des chromatismes au
mutisme des sentiments inexprimables
par l’ordinaire des mots.
De Rome à New-York, de l’Allemagne
à l’Angleterre, les œuvres de Marie-
Hélène MOUYON ont parcouru un
chemin aux couleurs de l’arc en ciel, à
la rencontre de l’Homme, des Hommes
et du pluralisme de notre nature.
L’Expressionnisme symboliste de
l’artiste, soutenu par un « fa’ presto »,
cher à nos amis transalpins, lui permet
d’exprimer l’instantanéité de
l’inspiration, l’immédiateté de la
sensation, la fulgurance de la pensée.
Le corps est ici au centre de la
pensée du peintre, le corps avec sa
force et sa fragilité, le corps comme
métaphore de l’Existence, de la Vie.
Le poète maudit – 50 x 70
66. 64
« NATAFF »
Passionnée de dessin et de peinture depuis son plus jeune âge, Nataff poursuit tout d’abord des études de graphisme et de stylisme à Lyon, sa
ville natale. Attirée par la Capitale, elle décide de monter sur Paris où elle intègre les plateaux de théâtre, de télévision… etc comme accessoiriste-
décoratrice.
C’est à Salon de Provence, en 2014, qu’elle renoue avec l’art pictural et donne vie à une héroïne des temps modernes qui regarde le monde en
écarquillant ses grands yeux troublants, naïfs et lucides. Son corps guerrier et sexy reflète avec humour l’âme de cette femme urbaine en proie à
une société qui la heurte et l’interroge sur la place consentie et les combats à mener.
Salut à toi
67. 65
Lili Marian is not dead Voleur d’amour War or flowers
Wonder or cat
68. 66
Dany PRAYET
Depuis 2011, à l’aube de ses 50 ans, la passion de Dany PRAYET pour la céramique est devenue son métier et son atelier a vu le jour à
Châteaurenard dans les Bouches du Rhône. Formations et stages renforcent au fil des ans son parcours artistique.
Son univers « le RAKU » signifie « Bonheur et Spontanéité ». C’est une technique de cuisson venue du Japon, pratiquée depuis le 16ème siècle
pour la cérémonie du thé. Une rencontre avec la terre, le feu, l’eau et un choc thermique qui provoque des craquelures sur les émaux de ses
pièces uniques.
Ses sculptures, bustes, masques, visages, boîtes et autres objets… sortis de son imagination… recèlent de nombreuses empreintes de vieilles
dentelles, de traces de feuilles d’or … Elle aime à mélanger les matières : la terre côtoie le bois flotté, la tôle de zinc, des objets de récup, des
vieux boutons, des coquillages … Sa seule limite est son imagination.
Secret de femmes N° II – Hauteur 22 cm x Diamètre 26 cm Secret de femmes – Hauteur 22 cm x Diamètre 26 cm
Boîte estampée en grés émaillé – empreinte de dentelle – Boîte estampée en grés émaillé – empreinte de dentelle -
poignée en bois flotté bouton en laiton bruni à l’hématite -
69. 67
Vingt ans déjà – 43 x 42
Mes 3 nanas – 18 x 17
Blue Eyes – 60 x 36 Mikado – 52 x 28
70. 68
« LALA » RAVOISIER
« LALA » vit et travaille à Arles (France) depuis 2008 après de multiples voyages à travers sa curiosité. Passant par l’Afrique pour un reportage
photo avec Terre des Hommes, l’Amérique Centrale dans le cadre d’une compagnie de théâtre de rue, en Chine avec un échange artistique et en
collaboration avec l’Alliance française et l’université de Tongji à Shanghai durant 5 ans, dans les Antilles françaises où elle a séjourné sur l’île de
la Désirade et travaillé avec un collectif local jusqu’en 2007, elle n’a de cesse de s’enrichir des rencontres humaines. Mais c’est sa rencontre
en 2000 avec le peintre maître calligraphe, Shi Bo qui est le déclencheur de sa soif d’encres. Un ancrage dans l’Asie qui s’est imprégné en elle.
"La calligraphie chinoise est plus qu'un art graphique, elle est considérée en Chine comme un art pour cultiver la sérénité de l'âme, de l'esprit et
du corps physique. Car elle est la meilleure expression de l'harmonie entre le Yin et le Yang de l'univers, entre le visible et l'invisible, entre le
sensible et l'insensible et entre l'abstrait et le concret. La calligraphie chinoise, art millénaire à vocation esthétique certes, mais aussi gymnique et
spirituelle est appelée Art de longue vie en Chine. Apprendre et exercer la calligraphie régulièrement améliore la concentration d'esprit, calme le
mental par l'évacuation des pensées susceptibles de le troubler et contribue au retour de la sérénité profonde » Shi Bo.
Tryptique - 150 x 60 – Encre et papier de chine / Pastels secs et gras
71. 69
Toile tendue - Diamètre 29 et 50 cm – Encre et papier de chine – Pastels secs et gras
72. 70
Thibaut RODRIGUEZ
Depuis tout petit, Thibaut RODRIGUEZ a toujours été dans l’observation et la contemplation. Un observateur réservé. Il a pris l’habitude de
concevoir un monde, une bulle, dans laquelle il se coupait de tout pour pouvoir dessiner. Retranscrire sa perception sur une feuille de papier.
Au fil des années, ce monde dans lequel il se réfugiait pour pouvoir dessiner, est devenu une dépendance.
Il a toujours aimé le détail et la précision. Il a développé un style illustratif basé sur des formes complexes, des textures fines en ayant le souci du
détail. C’est dans l’élaboration de courbes complexes qu’il éprouve le plus de plaisir.
Il y a dix ans, Thibaut a découvert l’Art du Papier découpé, le Papercut. Il y a trouvé une manière parfaite pour satisfaire sa passion et son
obsession du détail. La possibilité de repasser au scalpel toute la complexité des courbes.
En premier lieu, la recherche du concept est une phase longue et saccadée, elle se fait à différents moments de la journée. Lorsque le concept
est trouvé, il attend toujours la tombée de la nuit pour pouvoir travailler. Il aime le traditionnel, c’est pourquoi il a uniquement besoin d’un crayon,
d’une feuille de papier, d’un taille-crayon et d’une gomme. Il commence son crayonné qui dure souvent une dizaine d’heures en essayant de
retranscrire une certaine réalité en y ajoutant toutes les complexités que cette dernière peut lui offrir. Lorsque l’illustration est achevée, il doit la
repenser et la réinterpréter afin de la découper. Elle doit fonctionner en négatif en quelque sorte, les zones de vides et de pleins du papier doivent
s’organiser entre elles.
La dernière phase est celle consacrée à la découpe au scalpel et souvent une dizaine de lames sont nécessaires. Parcourir la totalité des courbes
avec la lame du scalpel est pour lui une manière de sublimer l’illustration, petit à petit, au fil des heures, zones après zones. Jusqu’à arriver au
stade de la dentelle de papier. D’un seul papier. Découpé à la main pendant des heures, la nuit.
À ce qu’il parait, un artiste raconte ce qu’il rate, un artiste raconte ce qu’il n’arrive pas à faire ...
74. 72
Vincent SAGONA
Vincent SAGONA vit à Salon-de-Provence depuis 1968. C'est à la fin de sa carrière professionnelle qu'il réalise son rêve d'enfant : se consacrer
à la peinture. En 1995, il s'inscrit aux Baux Arts d'Aix-en-Provence.
Sur les chemins qu'il a traversés, l'écriture d'Albert Camus, de François Cheng et la poésie de René Char l'ont accompagné. Artistiquement, il
appartient à la famille des expressionnistes et il s'inscrit naturellement dans la lignée de peintres tels que Francis Bacon, Vladimir Velickovic. Les
racines de sa création plongent au cœur même de la vie.
Tout est rencontre : Rencontre avec le sujet par une lecture, une musique, un événement. ; Rencontre avec les objets : bois, papier, métaux, terre
et pigments ; Tout est matière : ce qui surgit le saisit de stupeur, d'effroi ou de bonheur ; Toujours d’étonnement.
La toile alors "réfléchit " et nous appelle à regarder, sentir, palper, écouter. La peinture est perception et émotion. Elle est corps et âme.
Il peint pour montrer les images qui sont en lui et qui traversent son âme avant d'être fixées sur la toile. Être non seulement un peintre mais encore
un homme, faire de l'art vivant, tel est son objectif.
C'est donc une peinture passionnée, poignante, nourrie d'une force vitale. C'est un écho de l'être, un acte de foi et un besoin d'aimer.
76. 74
Laurence SAUVAJOL
L’effet boomerang, le ressort : une « Mise en Art » contrariée, un regret de
jeune fille de ne pas avoir écouté ce qui semblait amener Laurence SAUVAJOL
et lui faire « place grande ».
Le marketing fut choisi, un milieu de créations, d’évènementiels dans le secteur
textile où il fut question d’optimiser, de réinventer des lieux, de lancer des
évènements avec en toile de fond la femme, la mode, la féminité.
Puis la décoration, en s’accaparant les maisons pour les rendre plus belles, en
devenant maçonne, peintre, tapissière, en respecter l’identité des lieux, les plus
improbables de préférence… faire des paris avec des gueules cassées de
charme, comprendre ce subtil équilibre qui lorsqu’on l’investit pour le valoriser,
change tout. Et en développant d’une manière plus pragmatique une activité
autour de la location touristique, la création de gites.
Depuis une dizaine d’années les rencontres, les amitiés sur Salon-de-
Provence ont permis à Laurence SAUVAJOL de remettre en pratique ses
quelques compétences en rencontrant avec Provence-Sud-Passion des
créateurs en les aidant à se mettre en lumière, ces rencontres ont réveillé
l’artiste qui chez elle sommeillait nourri « grassement » mais à la dérobée
enfant par la pratique du dessin et de la photo aussi, plaisir de regarder
réanimer l’artiste lui faire place et oser.
Un grand classique la « discipline » : la sculpture a amorcé son activité
artistique avec la création d’objets décoratifs, puis son sujet favori le portrait
sous toutes ses formes une « mine « inépuisable ».
On y lit l’ADN émotionnel, les aspirations, les forces et les fragilités, une
passion pour cette chose-là la photo aussi, elle l’a toujours pratiqué, le cadrage,
le goût de la géométrie dans la composition, les assemblages qui suscitent
l’émotion même discours dans la sculpture, dans le dessin, dans la peinture,
Laurence ne choisit plus et … c’est délicieux la création est « multifacette »,
elle se met en joie, en énergie, s’interroge aussi Sculptrice oui mais pas que,
photographe et peintre aussi …
78. 76
Odette SANTACROCE
D'abord fascinée par les icônes et les portraits du Fayoum, Odette SANTACROCE peint des visages. Puis des corps : corps en équilibre - corps
souffrants.
Progressivement, son travail se tourne vers les mythes et contes de la méditerranée, bestiaires mythiques, provençaux et autres.
Ses origines italiennes, les montagnes des Abruzzes, et son lieu de vie actuel - la région d'Arles, la font s'interroger dans un constant aller-retour
entre passé et présent, l'actualité du pourtour méditerranéen et son histoire, et Arles ville romaine / ville contemporaine.
Flux et reflux des peuples, notre culture est multiple, c'est ce qui fait sa richesse.
Migration – 120 x 60
79. 77
Nu assis – 56 x 75 imorgh 2 – 100 x 50 Paysage rouge – 80 x 60
Flamands roses – 116 x 73
80. 78
Michèle SAVOYE
Formée au dessin et à la peinture dès l'adolescence puis en Prépa artistique à l'atelier Hourdé à Paris, elle intègre l'ENSA Paris-La Villette devient
architecte DPLG en 1987.
Sa transition en agence et sa pratique sur le terrain, où elle participe activement à la revalorisation du patrimoine privé, la fait à nouveau se
rapprocher de ses recherches picturales ; elle est deux fois primée pour ses travaux de colorimétrie urbaine par le Ministère de la Culture.
A partir de 2010 elle travaille avec des maîtres de l'abstraction que sont Jérôme Tisserand et Thibaut de Réimpré. Sa rencontre avec Hélène
Legrand, peintre naturaliste intronisée Peintre Officiel de la Marine, devient déterminante pour ses recherches personnelles.
Dans la série des travaux ici présentés, c’est au travers de mythes vivants et mouvementés que Michèle Savoye tente d’expliquer l’origine de
toutes choses. S’y déploie une poésie de la mutation et du passage. Pour accompagner cette dynamique, l'artiste mêle différents médiums et
techniques où la spontanéité du geste, sous-tendue par un équilibre construit, questionne avec fougue le rapprochement entre l'art et la vie.
Dédale Urbain pour Minotaure – 80 x 80
81. 79
Les Ailes de la Folie – 80 x 80 Les Chevaux d'Hélios – 80 x 80
82. 80
Tové STORM
Tové STORM est d’origine norvégienne, diplômée de l’École Supérieure d’Arts Appliqués d’Oslo, elle est arrivée en France en 1994, et s’est
installée en 2000 avec sa famille à Salon de Provence où elle a travaillé comme intervenante en arts plastiques dans les écoles et les associations.
En parallèle Tové a développé son univers artistique associant peinture acrylique, fragments de papiers imprimés et photos ainsi que d’autres
matériaux pour créer des tableaux riches en textures et expressions. Elle travaille également la technique du pointillisme pour créer ses portraits.
La vie, avec la terre, le soleil, l’eau, constituent des éléments centraux de ses tableaux figuratifs ou abstraits.
Elle cherche à exprimer une ambiance apaisante et harmonieuse dans ses compositions, en invitant le spectateur à voyager, à s’immerger dans
un monde poétique.
Elle voudrait que le spectateur prenne le temps de lâcher prise et qu’il s’envole vers des destinations inconnues, d’ici ou d’ailleurs.
Infinity yours
84. 82
Association VALETUDO
En mars 1888 Vincent van Gogh écrivait à son frère Théo "Les artistes ne trouveront pas mieux que de se mettre ensemble, de donner leurs
tableaux à l’association, de partager leur prix de vente de telle façon du moins que la société garantisse la possibilité d’existence et de travail de
ses membres ».
Du nom de la déesse grecque de la santé, l’atelier Valetudo répond depuis 1995 à ce rêve de Van Gogh au sein de la maison de saint Paul à
Saint-Rémy-de-Provence où il fut interné un an.
A travers les barreaux de sa chambre qui établissaient une frontière entre son rêve et la réalité, l'art lui permit de la reculer puis de la franchir pour
aller à lui.
Comme Vincent, les artistes de Valetudo ont exprimé sur cette œuvre collective à support de bois et de drap peinte sous sa chambre, la rupture
de l’étanchéité d'avec le plaisir, le dépassement des limites établies que la souffrance psychique leur imposait, l'agrandissement de leur champ
d'action, l’abolition de la séparation d'avec le bien être dont ils avaient été privés.
Ce sont cette ouverture et ce retour à la liberté par leur dépassement psychique et graphique que les artistes ont représenté dans les barreaux et
cette vue des Alpilles de cette chambre dans laquelle il écrivait " à travers la fenêtre barrée de fer aperçois un carré de blé dans un enclos, une
perspective à la van Goyen au-dessus de laquelle le matin je vois le soleil se lever dans sa gloire ».
Car comme le rappelait Morgan Sportès :"Il n'est pas de limite, de frontière, de garde-fou que l'on puisse imposer au temps".
86. 84
LES SPONSORS DE ARTITUDES 2020
DOMAINE DE SAINT VERAN
Maison d’hôtes
Route de Cavaillon
Départementale 26
13660 ORGON
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Tel : 04.90.73.32.86
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Relations publiques et l’Art
Dominique BONNEAU tel +33 (0)6.64.13.61.09
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Conception Dominique Lefebvre
Coloriste Annie Hanneton
Design Baronne de Pingalant
Graphiste Zaras Legourou
Maquettiste Raoul Taigégais
Console Florence Monbaibé
Technique Hervé de Campan
Administration Raphaël demidieu
Courriel QUA2014@yahoo.com
87. 85
Choisir Eaux et Piscines, c’est faire le choix d’un projet sans sous-traitance, avec un seul interlocuteur de la
conception à la réalisation. Notre expérience de plus de 20 ans dans le monde de la piscine nous a permis de
bénéficier d’une assurance Décennale par capitalisation.
OZÉO Eaux et Piscines Distributeur
Avenue Junqueroles, Zac Gare, 13210 Saint-Rémy-de-Provence
Tel : +33 (0)4 90 92 22 58 – https://www.eauxetpiscines.fr/
Le spécialiste du matériel de Beaux-Arts et de l’Encadrement depuis 50 ans
88. 86
Culture – Design – Art de vivre
ALPILLES – ARLES - CAMARGUE
Marie Mazeau : 06 47 85 23 95 - contact@magazinefred.com