LEÇON 248 – Quoi que ce soit qui souffre ne fait pas partie de moi.
Chapitre 8: VII.B. Le corps comme moyen de communication
1. Chapitre 8
LE VOYAGE DE RETOUR
VII (B). Le corps comme
moyen de
communication (9)
En ce monde, pas même le corps n’est
perçu comme entier. Son but est vu
comme étant fragmenté en maintes
fonctions qui n’ont que peu ou pas du tout
de relations entre elles, de sorte qu’il
paraît être gouverné par le chaos. Guidé
par l’ego, il l’est. Guidé par le Saint-Esprit, il
ne l’est pas. Il devient un moyen par lequel
la partie de l’esprit que tu as tenté de
séparer du pur-esprit peut aller au-delà de
ses distorsions et retourner au pur-esprit.
Le temple de l’ego devient ainsi le temple
du Saint-Esprit, où la dévotion à Lui
remplace la dévotion à l’ego. En ce sens le
corps devient bel et bien un temple à Dieu;
Sa Voix y demeure en dirigeant l’usage qui
en est fait.
2. Chapitre 8
LE VOYAGE DE RETOUR
VII (B). Le corps comme
moyen de
communication (10)
La guérison est le résultat de n’utiliser le
corps que pour la communication. Puisque
c’est naturel, cela guérit en rendant entier,
ce qui est aussi naturel. Tout esprit est
entier, et la croyance qu’une partie de lui
est physique, ou n’est pas esprit, est une
interprétation fragmentée ou malade.
L’esprit ne peut pas être rendu physique,
mais il peut être rendu manifeste par le
physique s’il utilise le corps pour aller au-
delà de lui-même. En allant vers l’extérieur,
l’esprit s’étend lui-même. Il ne s’arrête pas
au corps car, s’il le fait, il est bloqué dans la
poursuite de son but. Un esprit qui a été
bloqué s’est permis d’être vulnérable à
l’attaque, parce qu’il s’est retourné contre
lui-même.
3. Chapitre 8
LE VOYAGE DE RETOUR
VII (B). Le corps comme
moyen de
communication (11)
L’enlèvement des blocages est donc la
seule façon de garantir l’aide et la
guérison. L’aide et la guérison sont les
expressions normales d’un esprit qui
œuvre par le corps, mais non en lui. Si
l’esprit croit que le corps est son but, il
distord sa perception du corps et, en
bloquant sa propre extension au-delà de
celui-ci, induit la maladie en favorisant la
séparation. Percevoir le corps comme une
entité séparée ne peut que favoriser la
maladie, parce que ce n’est pas vrai. Un
moyen de communication perd son utilité
s’il est utilisé pour quoi que ce soit d’autre.
Utiliser un moyen de communication
comme moyen d’attaque, c’est se
méprendre manifestement sur son but.
4. Chapitre 8
LE VOYAGE DE RETOUR
VII (B). Le corps comme
moyen de
communication (12)
Communiquer, c’est joindre; attaquer, c’est
séparer. Comment peux-tu faire les deux
simultanément avec la même chose et ne
pas souffrir ? La perception du corps ne
peut être unifiée que par un seul but. Cela
délivre l’esprit de la tentation de voir le
corps sous plusieurs lumières, le remettant
entièrement à la seule Lumière dans
laquelle il puisse être réellement compris.
Confondre un mécanisme d’apprentissage
avec un but de curriculum, c’est une
confusion fondamentale qui bloque la
compréhension de l’un et de l’autre.
L’apprentissage doit conduire par-delà le
corps au rétablissement du pouvoir de
l’esprit en lui. Cela ne peut être accompli
que si l’esprit s’étend à d’autres esprits et
ne s’arrête pas lui-même dans son
extension. Cet arrêt est cause de toute
maladie, parce que seule l’extension est la
fonction de l’esprit.
5. Chapitre 8
LE VOYAGE DE RETOUR
VII (B). Le corps comme
moyen de
communication (13)
L’opposé de la joie est la dépression.
Quand ton apprentissage favorise la
dépression au lieu de la joie, tu ne peux
pas être en train d’écouter le joyeux
Enseignant de Dieu et d’apprendre Ses
leçons. Voir un corps comme toute autre
chose qu’un moyen de communication,
c’est limiter ton esprit et te blesser toi-
même. La santé n’est donc rien de plus
qu’un but unifié. Si le corps est soumis au
but de l’esprit, il devient entier parce que
le but de l’esprit est un. L’attaque ne peut
être qu’un but présumé du corps, parce
que le corps à part de l’esprit n’a aucun
but.
6. Chapitre 8
LE VOYAGE DE RETOUR
VII (B). Le corps comme
moyen de
communication (14)
Tu n’es pas limité par le corps, et la pensée
ne peut pas être faite de chair. Or l’esprit
peut être manifesté par le corps s’il va au
delà du corps et ne l’interprète pas comme
une limitation. Chaque fois que tu vois
quelqu’un d’autre comme étant limité au
corps ou par le corps, tu t’imposes cette
limite à toi-même. Es-tu désireux
d’accepter cela, quand le seul but de ton
apprentissage devrait être d’échapper des
limitations ? Concevoir le corps comme un
moyen d’attaque et croire qu’il pourrait en
résulter de la joie, c’est l’indication claire
et nette d’un piètre apprenant. Il a accepté
un but d’apprentissage qui est en
contradiction flagrante avec le but unifié
du curriculum; un but qui interfère avec
son aptitude à accepter ce but pour sien.
7. Chapitre 8
LE VOYAGE DE RETOUR
VII (B). Le corps comme
moyen de
communication (15)
La joie est un but unifié, et un but unifié
est seulement de Dieu. Lorsque le tien est
unifié, c’est le Sien. Crois que tu peux
interférer avec Son but, et tu as besoin de
salut. Tu t’es condamné toi-même, mais la
condamnation n’est pas de Dieu. Par
conséquent elle n’est pas vraie. Pas plus
qu’aucun de ses résultats apparents.
Quand tu vois un frère comme un corps, tu
le condamnes parce que tu t’es condamné
toi-même. Or si toute condamnation est
irréelle, et elle doit l’être puisque c’est une
forme d’attaque, alors elle ne peut pas
avoir de résultats.
8. Chapitre 8
LE VOYAGE DE RETOUR
VII (B). Le corps comme
moyen de
communication (16)
Ne te permets pas de souffrir des résultats
imaginaires de ce qui n’est pas vrai. Libère
ton esprit de la croyance que cela est
possible. Dans cette complète impossibilité
réside ton seul espoir de délivrance. Mais
quel autre espoir voudrais-tu ? La
délivrance des illusions consiste seulement
à ne pas croire en elles. Il n’y a pas
d’attaque, mais il y a une communication
illimitée et par conséquent un pouvoir et
une entièreté illimités. Le pouvoir de
l’entièreté est l’extension. N’arrête pas ta
pensée en ce monde, et tu ouvriras ton
esprit à la création en Dieu.